My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
Sujet: (cersalie) ▲ i drew a broken heart. Mer 1 Juil - 13:50
i drew a broken heart
cersei & talie
i never meant to break your heart, i won’t let this plane go down. i never meant to make you cry, i’ll do what it takes to make this fly ▬ olly murs & demi lovato.
Ton cœur bat à tout rompre dans ta poitrine. Tu penses même qu’il finira par faire exploser ta cage thoracique et sortir de ton corps. C’est presque douloureux. Et il y a aussi ce nœud dans ton ventre – un nœud d’angoisse et d’excitation mêlées. Tu es heureuse et anxieuse à la fois. Tu ne sais pas si tu as vraiment le droit d’être là. Tu ne sais pas si elle sera heureuse de te revoir. Peut-être même te claquera-t-elle la porte de sa chambre de la résidence au nez. C’est tout ce que tu mériterais après tout. Après tout ce qu’elle a fait pour toi, après tout ce qu’elle enduré par ta faute, tu t’es montrée bien ingrate. Tu es partie comme une voleuse alors qu’elle t’avait accueillie sans poser de question ce soir-là – ce soir où tu as fui le loft en croyant que tu serais assez forte pour vivre loin de ta Maîtresse. Et quand la douleur de l’absence a été trop forte, tu t’es simplement enfuie. Comme une voleuse. Comme une gamine inconsciente de la chance qu’elle a eue de trouver quelqu’un comme Cersei pour te venir en aide. Pour être près de toi. Soupirant, tu baisses les yeux sur tes ballerines. Tu devrais sans doute rebrousser chemin, faire comme si tu n’existais plus. Faire comme si tu n’avais été qu’un mirage dans sa vie. Elle ne s’en portera pas plus mal. Elle vivra sûrement mieux sans toi. Sans tous tes problèmes qu’elle ne peut de toute façon pas régler. Tu ne sais même pas si elle sera heureuse de te revoir, si elle t’a pardonnée de l’avoir laissée tomber. Sans doute que non. Tu ne sais pas. Tu aurais tant aimé avoir la force de rester avec elle pour toujours. Tu aurais tant aimé ne pas être si dépendante de ta Maîtresse que le manque s’en retrouvait insoutenable. Intolérable. Mais tu es faible. Tu es trop attachée à Aphria. C’est presque malsain mais tu n’arrives pas à vivre autrement. Et ta vie sans elle te semble comme une toute autre existence, une vie antérieure. Alors que ça ne fait que trois ans. Trois ans que tu vis à Fantasia Hill sous son joug. Et tout le reste te semble pourtant si loin. C’est comme si Aurore avait disparu, laissant Talie prendre peu à peu la place. Et tu n’es pas sûre de l’aimer, Talie. De véritablement l’apprécier. Elle est si faible, si pathétique. Elle est amoureuse de la seule personne qui ne pourra jamais lui rendre ses sentiments. Aurore avait tout pour être heureuse, tout pour vivre une vie absolument parfaite. Et Talie avait tout gâché. Tout envoyé balader. Tout s’est effondré et il ne reste plus rien de tout ce qu’Aurore possédait. Adieu Philippe, adieu la vie de château. Adieu le conte de fées. Et bienvenue dans la réalité, jolie poupée. Un goût amer se dépose sur tes lèvres, te crispe l’estomac. Et dans tout ce tumulte incessant, dans les méandres de la souffrance, Cersei avait été ta seule lumière. L’étincelle dans l’obscurité, le phare dans la tempête. Et, là aussi, tu as tout gâché. Tout anéanti. Comme si tu n’étais capable que de ça, que de détruire tout ce qu’il y a de bon autour de toi, de bon en toi. Comme si ta Maîtresse déteignait finalement sur toi et que tu devenais peu à peu un trou noir – cette entité qui absorbe toute la lumière environnante pour ne laisser que du noir.
Pinçant les lèvres nerveusement, tu frappes timidement à la porte. Tu prends ton courage à deux mains et tu décides d’affronter les conséquences de tes actes. Si elle ne veut plus de toi dans ta vie, tu lui dois au moins des excuses. Tu lui dois au moins des adieux en face à face. Peut-être qu’elle ne voudra plus jamais te revoir après ça mais peu importe – tu veux au moins lui dire que tu es désolée. Que tu n’as jamais voulu tout ça, que tu es juste trop faible. Trop idiote. Que si tu avais su, tu seras restée avec elle. Tu n’aurais alors jamais eu à subir de nouveau les coups, l’humiliation. Le viol. La tentative de suicide. Tu n’aurais jamais eu à en passer par là. Aujourd’hui, tu es peut-être toujours en vie mais rien n’a changé. C’est toujours douloureux de l’aimer malgré tout. Malgré ce début d’espoir qui renaît en toi. Tu aimerais pouvoir y croire encore, tu aimerais pouvoir y croire à nouveau mais tu as tout simplement peur. Tu es effrayée à l’idée de te laisser aller au rêve encore une fois et de le voir être brisé. Réduit à l’état de cendres sous tes yeux, comme du vulgaire bois de cheminée. Tu ne le supporterais, tu ne pourrais pas l’encaisser. Ce serait sûrement l’espoir anéanti de trop. Tu sursautes légèrement lorsque la serrure se déverrouille et que s’ouvre la porte devant toi. Tu avales ta salive, baisses le regard avant de croiser celui de la brune. Tu ne veux pas voir la colère ou la déception. Tu ne veux pas y voir de la haine comme dans celui de Philippe. Et maintenant qu’est-ce que tu es censée dire ? « Bon-bonjour, tu bégaies d’une voix éraillée. Je ne veux pas te déranger longtemps, je… » Tes paupières brûlent soudain de larmes acides. Amères. Emplies de regrets. Parce qu’elle ne méritait pas aussi peu de considération, parce qu’elle n’aurait jamais dû te tendre la main la première fois. Tu regrettes presque de la connaître aujourd’hui – pas pour toi mais pour elle. Elle qui n’avait rien demandé. Elle qui avait sûrement une vie toute simple et sans vague avant ton arrivée. « Je voulais juste que tu saches que… que je suis désolée d’être partie comme ça. Je… » Tu pourrais sûrement lui sortir une longue liste d’excuses toutes parfaites. Toutes stupides. Toutes inutiles aussi. Parce que ça ne change rien au fait que tu as fui comme une lâche, incapable de lui dire au revoir en la regardant dans les yeux, incapable de lui dire que tu retournais chez ta Maîtresse sans en éprouver une honte énorme et désagréable. « Je voulais pas partir comme ça mais je savais que-que si je te disais que je retournais auprès d’elle, tu m’en empêcherais et je, lâches-tu d’une traite sans respirer alors que les larmes te nouent la gorge, déposant un vague goût de sel sur ta bouche tremblotante. Je ne voulais pas qu’elle s’en prenne à toi, qu’elle te fasse du mal. J’en ai marre qu’elle me force à blesser les gens que j’aime et je ne pouvais pas rester plus longtemps loin d’elle. C’était trop douloureux. » Tu inspires faiblement, bruyamment. « Je ne suis qu’une idiote, j’aurais pas dû partir mais je… J’y arrive pas. J’y arrive pas sans elle. » Tu ne t’attends pas à ce qu’elle comprenne. Personne ne peut comprendre. C’est juste ta vie, c’est comme ça qu’elle fonctionne. Et tu as appris à l’accepter avec le temps. « Je suis désolée Cersei, tu sanglotes, une main venant ensuite se poser sur ta bouche. »