La famille Guevara est une famille riche des États-Unis. Ils ont des origines italiennes par la mère Catalina Barzoty et Estéban Guevara qui est espagnol mais également américain.
Très vite, le couple a eu quatre enfants trois filles et un garçon. Il y a les jumeaux Sybil et Rafael, puis Maegarys et enfin la petite dernière Lyanna. Ils sont restés Etats-Unis plus précisément à New York pendant quelques années jusqu’à un événement puis ils sont allées au Texas. Ils sont restés là-bas, six ans. Puis, la famille Guevera s’installe à Paris pendant quelques années. C’est au bout de deux ou trois que les jumeaux Sybil et Rafael décident de partir et de vivre leurs vies. Tandis que la plus jeune Maegarys est restée jusqu’à sa majorité en France, par la suite, elle a préféré retourner en Amérique et en particulier la Nouvelle Orléans pour exercer son métier puis elle est devenue gynécologue à Fantasia Hill par la suite. Elle est allée dans cette ville quand elle a eu 24 ans environ. Mais qui est-elle vraiment ? Il vous suffit de lire son histoire au-dessous. Prêt ? Bien. Bonne lecture !



Une nuit d’ivresse, une nuit alcoolisée, une nuit d’amour et torride, rien que ça, rien que pour elle, pour eux. Elle a dansé à en perdre la raison. Elle est heureuse, ce qui est rare dans sa vie. Maintenant, elle dort paisiblement dans les bras de cet homme qui fait battre son cœur, son pauvre petit cœur de crystal, cassé autrefois, reconstruit peut-être cette nuit ? Elle commence à découvrir diverses images dans sa tête, des images colorées, sensuelles. Elle revoit cet accouplement divin, cet amour sans doute naissant entre deux êtres qui se connaissent depuis quelques temps. Elle les revit en train de manger un délicieux repas chez cet homme. En remontant dans le passé, la jeune femme découvre d’autres éléments de sa journée, comme sa rencontre avec une jeune femme enceinte ou également sa discussion avec celle qui lui avait transmis bien plus que des façons se conduire avec les hommes. Ou, comment devenir de plus en plus « femme ». Les images commencent à se brouiller dans son esprit, les choses bougent sans cesse. Il est impossible de décrypter son rêve ni de comprendre quelque chose. La jeune rêveuse bouge dans son lit, elle se réveille par la suite. Elle regarde l’heure. Il est midi. Elle regarde dans son lit. Personne, elle se lève, pour le chercher lui et regarder si ce qu’elle a vécu était qu’un rêve ou une simple réalité. Elle va dans la salle de bain, elle tente d’ouvrir cette porte qui est généralement jamais verrouillée. Elle n’arrive pas à l’ouvrir. Les sueurs dégoulinent sur sa peau neigeuse. Elle a peur. Terriblement peur. Que faire dans cette peur qui commence à venir malgré elle ? Qui lui broya le ventre ? Elle ne sait pas. Il est rare qu’elle ait peur, mais … Là, en l’occurrence, elle a peur. La peur, après tout est humaine, n’est-ce pas ? Elle entend des pas, des rires et elle se tourne. Elle voit des pétales de roses sur le sol, elle suit ces roses. Où vont-elles la mener ? Elle ne sait pas. Qui peut savoir ? L’être ? Peut-être. Elle suit les traces de ces fleurs rouges, ces dernières la conduisent à l’escalier. Elle descend ces derniers, elle pense que ceux ci se termineraient en bas. Or, ce n’est pas le cas. Non, hélas. Elle continue cette traversée péniblement en entendant des mélodies, une mélodie qui lui évoque des souvenirs. Elle ouvrit la porte et vit un jardin. Un grand jardin avec des couleurs verdoyantes. Elle découvre une rangé de chaises, de chaque côté avec au sol, un tapis de fleurs. Plus loin, elle remarque une jeune femme en habit de mariée qui lui ressemblait avec un homme qui devait être le futur époux. Notre héroïne s’approche du couple, elle était près d’eux pour mieux voir la scène. Elle agite sa main devant la mariée. Celle-ci ne réagit pas. Mais, pas du tout. Elle allait lui donner une claque. Or … Sa main ne touche pas le visage de la mariée. Non, elle la traverse. Elle prend peur. Est-elle un fantôme ? Peut-être. Elle décide d’écouter l’échange des mariés. Ou, des futurs mariés, c’est plus juste.

Le prête ▬ Nous sommes réunis en ce jour pour célébrer le mariage de Monsieur Gabriel Fitz Patrick et de Mademoiselle Maegarys Giulia Guevara. Nous allons procéder aux vœux.

L’héroïne a un moment de panique. Elle se pétrifie face à cette révélation. C’est elle … Et lui. Non, c’est impossible, elle ne peut pas être ici. Non … A moins que ce soit un songe, une farce des dieux. Ça peut être que cette hypothèse ou à moins qu’elle revit sa vie et qu’elle est morte. Elle ne sait plus, elle est perdue. Ecartelée dans ces idées.

Prête ▬ Monsieur Gabriel Fitz Patrick consentez-vous à prendre pour épouse Maegarys Giulia Guevara et de l’aimer dans la pauvreté comme la richesse ?
Gabriel ▬ Je le veux.
Prête ▬ Mademoiselle Maegarys Giulia, consentez-vous à prendre pour époux Monsieur Gabriel Fitz Patrick et de l’aimer dans la pauvreté comme la richesse ?
Maegarys ▬ Non, je ne peux pas * Elle regarde l’assemblée.* Je ne peux pas épouser un homme qu’on m’a désigné comme mien. Je veux découvrir l’amour, par moi-même et non faire de ce mariage, une simple mascarade. Je ne peux pas … Je ne veux pas. * Elle se tourne vers Gabriel et le regarde* Je suis désolée Gabriel. Je ne pourrais pas vivre comme étant un oiseau enfermé dans cette cage. Je veux être libre.

La jeune mariée court, elle s’est enfuit ailleurs. Notre héroïne la suivit. Elle connait la suite car elle l’a vécu, elle aussi … Les deux jeunes femmes sont dans la chambre de la mariée. Une femme arrive et regarde la jeune mariée.

La femme ▬ Mia figlia ... Tu sei pazzo * dit-elle en italien, furax puis elle reprit d’une voix neutre* Comment as-tu osé faire ça devant tout le monde et devant ton père et moi ?
Maegarys ▬ Maman, nous ne sommes plus au 19ème siècle, réveilles toi. On est au 21ème siècle et c’est mon mariage. Le mien. Tu n’as pas le droit de m’obliger à épouser un homme alors que je n’ai que 18 ans. Je veux vivre maman. Vivere un amore vero. * dit-elle rêveuse en italien* Tu comprends ?
Mère ▬ Je me suis mariée à 18 ans, moi aussi. Je ne te comprends plus … Tu aimes cette vie de richesses et de fastes, n’est-ce pas ? Que vas-tu faire cara ?
Maegarys ▬ C’était ta vie maman, pas la mienne. Je ne veux pas me marier et être enfermée. Je veux vivre ma vie avant de trouver cette personne qui fera battre mon cœur … Je veux travailler, devenir médecin. Peut-être maman, mais, cette vie n’a pas empêché que ma sœur cadette soit morte…. La richesse ne fait pas entièrement le bonheur. Maman … Je sais que je te déçois, que je ne suis pas celle que tu voulais. Pardonnes moi. Mais laisses moi être libre. Je t’en prie.
Mère ▬ Je... D’accord. Mais promets-moi d’être prudente mon enfant … Médecin ? Ma pauvre Lyanna … Morte trop tôt. Tu crois ? C’est avec cet argent que tu as ce que tu veux, cara. Tu es mon bébé. Peu importe ce que tu fais, du moment, que tu ne fais pas un métier … Honteux à notre nom. Je veux que tu sois heureuse … Mais, tu n’aurais pas dû dire ça devant tous nos conviés … Ton père ne va pas apprécier.
Maegarys ▬ Gynécologue maman. Bien sûr, en étant riche, on peut tomber …Il est rare qu’une famille continue de prospérer, plus ou moins, les différents membres de la maison se battent, vendent ou que sais-je, moi. Oui, maman. Qu’importe.
Mère ▬ Je vois.

Notre héroïne se tourne et voit une porte dans cette chambre. Celle-ci n’était pas présente dans les souvenirs qu’elle avait. Elle ouvre celle-ci et se retrouve dans un autre souvenir. Ce dernier était qu’une jeune femme était sous la pluie en train de de disputer avec un homme.

La femme ▬ Pourquoi tu fais ça Gabriel ? Nous allions nous marier dans deux semaines.
Gabriel ▬ Tu crois que j’allais t’épouser et rester sage comme un agneau ? Mais, tu rêves Giulia ! Tu es qu’une petite fille à son papa qui va aider à ma famille à avoir plus d’argent.
Giulia (Maegarys) ▬ Je ne comprends pas. Tu ne m’aimes pas ? Tu m’avais promis que nous irons voyager … Tu m’as promis des choses. Mon père n’a pas ça …. Il m’aime.
Gabriel ▬ Non, je ne t’aime pas. Tu n’es rien pour moi, sauf quelqu’un qui va m’aider dans ma réussite professionnelle. Oh bien sûr qu’il t’aime. Mais, les hommes sont avares, dès qu’il s’agit d’argent. Oublient la famille.
Giulia ▬ Mais nous sommes plus comme avant. On est 21ème siècle ! Je ….
Gabriel ▬ Ne me dis pas que la petite la ragazza va pleurer à son papa et annuler son mariage ?
Giulia ▬ Oh, je ne vais pas pleurer à mon père mais jamais, je serais tienne Gabriel, ciao.

Notre héroïne se souvient de ce passage. C’était à cause de lui qu’elle ne voulait pas se marier. Mais qu’est-ce qu’il avait fait ? La tromper … Elle le hait, elle le haïrait toujours. Notre amie continue son chemin, elle traverse les rues et voit une fontaine, au beau milieu des rues, ce qui n’est pas vraiment normal, cela dit. Elle se rapproche. Elle regarde son reflet et vit une jeune fillette dans l’eau. Cheveux bruns … Comme sa petite sœur. Elle a mal à son cœur. Non, elle ne peut pas revivre ça. Elle ne veut pas revivre cette tragédie … NON ! Elle ne peut pas, la perdre une seconde fois. Un courant d’air se fait ressentir sur le corps frêle de la jeune femme. Elle se tourne dans tous les sens. Et, elle voit une villa pourquoi mais elle est poussée pour avancer vers cette villa. Elle s’avance malgré elle car elle sait ce qui va se passer, se produire. L’événement fatal. Elle voit une famille en train d’appeler quelqu’un. Elle voit cette fillette qui appelle le prénom « Lyanna ». Notre héroïne avance en même temps que son double plus jeune. Elles s’approchent de la piscine. Elles voient une personne dans cette eau. Le double saute dans l’eau et va chercher cette personne. Ensuite, le double dépose la personne sur le sol. Elle tente de faire quelque chose, ce qu’elle avait vu à la télévision.

Maegarys ▬ Lyanna ! Lyanna ! Reviens ! Tu ne peux pas m’abandonner ! Ne m’abandonnes moi. Je t’en prie … S’il te plait.

Des sanglots, des torrents de larmes secouent le double. Notre héroïne regarde cette scène en pleurant également et dit d’une voix mélancolique « Ma pauvre Lyanna, morte noyée alors qu’elle avait que huit années … Deux ans de moins que moi et trois de Sybil et Rafael. » Elle se tourne de cette scène, elle ne veut pas continuer à subir le supplice de cette perte horrible. Elle ne peut pas. Après tout, c’est bien normal. La perte d’un être cher est un tel déchirement pour les Hommes. Notre héroïne remarque des traces de pas sur le sol. Elle décide de les suivre. Après tout, elle ne va pas tomber pire de ce qu’elle a vécu. Non, son plus grand malheur était la mort de sa sœur. Elle continue de suivre les traces de pas. Elle se retrouve sur une plage. Elle voit son double, celle-ci est âgée de 16 ans en compagnie d’un garçon. Ils sont dans l’eau, ils sont tous les deux en maillot. Il la regarde et lui sourit.

Le garçon ▬ Mae, je peux te dire quelque chose ?
Maegarys ▬ Oui, bien sûr. Tu veux me dire quoi Alejandro ?
Alejandro ▬ Je ne sais pas par où commencer, mais, je crois que nous avions de l’alchimie entre nous deux et je me suis dit que … *Il embrasse la jeune fille sans rien de plus, il lui caresse la joue* Que je suis amoureux de toi.
Maegarys ▬ Je t’aime aussi Alejandro. *Elle l’embrasse, elle aussi.* Je t’aime.
Alejandro ▬ Nous sommes faits pour être ensemble. Je te promets de t’aimer … Jusqu’à la fin. Tu es mon unique amour, tu sais ?
Maegarys ▬ Ne me promets rien. Contentes toi d’être toi. Aimons-nous sans des promesses qu’on ne peut tenir. On ne sait jamais quel couleur sera le monde demain. Oh … Alejandro, toi aussi. Tu ne sais pas à quel point, je t’aime. Tu es le seul.

Notre héroïne regarde cette scène sans rien dire. Elle avait aimé Alejandro, elle l’aimait toujours mais elle n’avait plus de nouvelles de lui depuis deux ans. Cet homme qu’elle avait désiré, adulé et aimé était partir du Texas pour aller habiter à Dakar. Elle sourit en regardant ce couple, uni par l’amour. Elle se tourne et remarque une maison. Elle décide d’y aller. Après tout, qu’est-ce qu’elle avait à perdre ? Rien. Elle ouvre la porte. Et voit des personnes autour d’une jeune femme. Elle est heureuse. Elle se souvient de cet événement particulier, elle avait eu son bac. Une jeune femme s’approche de son double, c’était sa sœur. Les deux sœurs s’éloignent de l’assemblée et vont dans le jardin.

Sybil ▬ Félicitation Maegarys, je suis fière de toi. Dis-moi, je peux te demander quelque chose ?
Maegarys ▬ Merci Syb’, que veux-tu ?
Sybil ▬ Que tu deviennes la marraine de mon enfant. Je sais que tu as que dix-sept ans mais cela me fera plaisir.
Maegarys ▬ Oh bien sûr Syb’. Il va naître quand le bébé ? C’est un garçon ou une fille ?
Sybil ▬ Je suis trop contente Maegarys ! Le bébé va naître le jour de ton anniversaire. Et, je ne sais pas encore, je suis enceinte de trois mois, Mae.
Maegarys ▬ Oh, ça sera mon cadeau de noël ! Mon petit cadeau. Merci Syb’. Oh d’accord, donc dans deux mois, tu seras si c’est une fille ou un garçon ?
Sybil ▬ Oui c’est ça Mademoiselle la future gynécologue.
Maegarys ▬ Tu crois que je serais une bonne gynécologue et que les parents seront fiers de moi ?
Sybil ▬ Bien sûr, ma chérie. Ils seront toujours fiers de toi, même s’ils ne te le montrent pas. Maman est un paon arrogant mais elle t’aime. Ne t’en fais pas ma chérie.

Notre héroïne se souvient toujours de cette scène, entre elle et sa sœur ainée. Elle marche dans les jardins et voit une autre maison. Elle décide d’y aller en se demandant ce qu’allait voir. Qu’allait-elle voir ? Elle ne sait rien. Pas encore. Elle ouvre la porte et découvre une autre scène. Celle-ci montre deux personnes en train de parler dans la cuisine. Un homme et une femme.
Homme ▬ Maegarys, petite sœur, comment vas-tu ?
Maegarys ▬ Bien, merci et toi Raf’ ? Sybil va bien avec les enfants ?
Rafaël ▬ Ouais ça va. Je crois. Qu’est-ce que tu me racontes ma petite sœur chérie ?
Maegarys ▬ Et bien, dans deux semaines, je vais m’installer à Fantasia Hill ! Je suis tellement contente, tu sais.
Rafaël ▬ Je suis content, tu as besoin d’un coup de main ?
Maegarys ▬ Non, c’est bon. Mais, merci beaucoup.
Rafaël ▬ D’accord, petite sœur. Tu as revu papa et maman depuis l’accident du mariage ?
Maegarys ▬ Papa, je ne le revois pas. Mais, maman, il m’arrive de lui parler. Elle a peur de me perdre surtout que je suis la dernière de la famille …Enfin bref… Tu m’as compris toi ?
Rafaël ▬ Ah, je vois. Ouais, logique. Bien sûr, il vaut mieux vivre une vie d’amour que de haine avec la personne avec qui on se marie. Et, entre nous, je te voyais pas avec Gabriel, je te voyais plus avec Lorenzo. Et, puis, merde, tu avais 18 ans. Je ne comprends pas pourquoi maman et papa voulaient te voir unir à ce type !
Maegarys ▬ Serais-tu un poète mon frère ? Merci ! Lorenzo ? Tu veux plutôt dire Alejandro ? 18 ans …. Parce que j’étais la seule qui était encore avec eux, et vous non.
Rafaël ▬ Sans doute. Ah oui, merde, c’est Alejandro. Je n’arrive plus à suivre. Ce n’est pas faux. Tu te rappelles de ce que je t’ai dit un jour ?
Maegarys ▬ Je t’excuse pour cette fois ! * Dit-elle en riant* Qu’il faut vivre sa vie comme on le veut. Vivre pour nous et être heureux, c’était ça ?
Rafaël ▬ J’espère bien frangine. C’était ça.

L’héroïne sourit à cet échange, son frère ainé est un homme qui aime rire mais qui oublie beaucoup de choses, il est étourdi. Un poète étourdi. Mais, un homme aimable et doux. Elle quitte la maison. Elle se demande encore à cet instant précis, si tout cela était qu’un rêve ou qu’une réalité. Elle ne sait pas encore, pas encore. Elle marche dans cette maison, ou plutôt, elle déambule. Elle entend des rires et de la musique. Elle ouvre la porte et surprise. Elle se voit en train de danser dans une robe courte devant une foule de personne. Elle n’avait que vingt-deux ans à l’époque. Elle voit son double recevoir des applaudissements pour son numéro. C’est à cette période que son métier de nuit commence, celui de stripteaseuse. Pourquoi avait-elle faire ça ? Pour danser devant les autres, en particulier un public masculin. Séduire les hommes sans jamais coucher avec eux. Elle s’était promis de séparer sa vie privée de sa vie publique. Elle ne coucherait pas avec un client. Jamais. Une secousse se fait ressentir. Tout tremble. Son champ de vision se trouble. Et, elle se réveille. Elle est dans l’avion. Assise à côté d’un homme. Elle entend une voix.

La voix ▬ Le vol 777 va bientôt se poser à Fantasia Hill.

Elle sourit, elle va retourner dans son nouveau chez soi. Retrouver les gens avec qui elle a eu des contacts. Mais, également continuer son métier de gynécologue et son métier de la nuit. Elle rattache sa ceinture et regarde à travers le hublot. Elle était partie deux semaines, deux semaines pour faire un stage en Californie et oublier un peu sa soirée avec son patron dont elle est tombée amoureuse. Ensuite, son avion se pose à l’aéroport. Elle descend et elle va récupérer les baguages. Elle réfléchit à ce qu’elle a vu dans son rêve. Elle avait rêvé de cette nuit-là avec son patron. Puis, elle avait revu son mariage, enfin celui qu’elle avait échappé et de sa discussion avec sa mère. Mais, également cette scène où elle a appris des choses sur Gabriel … Et, la mort de sa petite sœur. Et, encore plus. C’était la réalité, sa réalité. Sa vie. La vie d’une jeune femme qui désire vivre dans ce monde. Elle finit par récupérer ses baguages et elle prend sa voiture. Maintenant, elle devait se rendre chez son meilleur ami, Nathan et le lendemain, elle allait travailler …