AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez

Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  Vide
Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  Vide
Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  Vide
Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  Vide
Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  Vide
Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  Vide
Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  Vide
 

 Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ? Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  EmptyJeu 12 Sep - 23:36


Nakoma + John


& & &


Is it that hard to trust me ?



Mon réveil retentit à travers ma chambre . J'ouvris lentement les yeux et m'empressai de l'éteindre . Etendu sur mon lit , je restai là un moment , immobile , noyé dans mes pensées . Il ne se passait pas un jour sans que je songe aux récents événements qui avaient très rapidement bouleversé ma vie à Fantasia Hill . Les retrouvailles avec Pocahontas auraient du être plus que joyeuses si celle-ci s'était gardée de me dire qu'elle était enceinte d'un homme que je ne connaissais ni d'Ève ni d'Adam . Je me demandais d'ailleurs ce qui était le pire:qu'elle me cache ou bien qu'elle me révèle cet acte qui était la raison de tous mes tracas. Je lui en voulais encore et la blessure n'était sûrement pas prête de cicatriser de si tôt . Et pourtant , une autre partie de moi souhaitait la revoir . Une autre partie de moi me poussait à lui pardonner cette trahison , à passer l'éponge . Je me retrouvais ainsi tiraillé entre deux sentiments bien distincts . La haine et l'amour . Quoique le terme « haine » n'était peut être pas le terme exact et approprié . Je ne détestais pas Pocahontas mais j'étais toujours en colère contre elle .  J'avais mes raisons , me direz-vous . D'un autre côté , je l'aimais et l'un de mes souhaits les plus chers avait fini par se réaliser : je l'avais enfin retrouvée . Mais dans quelle circonstance ! J'aurai préféré la retrouver dans d'autres circonstances . Tout me semblait tellement compliqué . Son amant sur qui je savais peu de choses , mon rival du nom de John Smith qui avait toujours des sentiments pour la belle Powhatan . Sans oublier sa meilleure amie , Nakoma , qui - disons-le franchement – ne me facilitait pas la tâche . J'avais tout essayé pour gagner sa confiance mais elle restait tout de même méfiante à mon égard . J'avais facilement deviné que je ne l'inspirais pas confiance . De mon côté , j'essayais de rester très prudent car le moindre faux pas pouvait m'être fatal . Chaque fois que je me retrouvais en sa présence  , une sensation de malaise m'envahissait . C'était comme si je n'étais pas à ma place ,comme si je n'étais pas le bienvenue . J'avais fini par délaisser cette idée de me lier d'amitié avec sa meilleure amie . Je sentais que c'était peine perdue .

Soudain , mon portable vibra . Je me relevai lentement et m'appuyai sur mes coudes qui s'enfoncèrent dans le matelas . J'attrapai mon portable posé sur la table de nuit et lus le message que je venais de recevoir . Je haussai aussitôt les sourcils . C'était un message de Nakoma qui me donnait rendez-vous dans son dortoir au Meli-Melo House . Je sentais alors qu'elle cachait quelque chose . Ce message ne présageait rien de bon , je le sentais . Nakoma et moi-même étions loin d'être les meilleurs amis du monde alors pourquoi m'avait-elle envoyé un message ? Je commençai alors à  m'interroger . Elle voulait peut-être me décourager , me pousser à abandonner et à laisser définitivement Pocahontas tranquille . Je n'en savais rien mais cette supposition n'était pas à écarter . Si tel était le cas , cela ne m'étonnerait pas de sa part . Depuis le début , elle cherchait à me déstabiliser . Ceci dit , je pris mon courage à deux mains et décidai de me rendre à son dortoir. Je souhaitais obtenir des réponses , bonnes ou mauvaises. Cela faisait un bout de temps que je n'avais plus de nouvelles de Pocahontas .Peut-être que parler avec Nakoma m'aiderait à en savoir davantage sur ce que Pocahontas comptait prendre comme décision . Je quittai mon appartement enveloppé dans une veste en cuir et pris la direction du Meli-Melo House . Au fur et à mesure que je me rapprochais de son dortoir , je sentais le battement de mon cœur s'accélérer . Une fois arrivé devant la porte , je pris une profonde inspiration et frappai suffisamment fort pour que l'on m'entende .

BY .TITANIUMWAY



Dernière édition par John A-L. Rolfe le Mar 8 Oct - 14:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ehawee Nakoma Powhatan

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: l'empêcher de mourir.
Faites place à la vedette
Ehawee Nakoma Powhatan
J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ? Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  EmptyMer 18 Sep - 14:57


FOR THE LOVE OF GOD, WILL YOU BITE YOUR TONGUE BEFORE WE MAKE YOU SWALLOW IT ? IT’S MOMENTS LIKE THIS WHEN SILENCE IS GOLDEN, AND THEN YOU SPEAK. NO ONE WANTS TO HEAR YOU. NO ONE WANTS TO SEE YOU. I’M BEGGING YOU TO SPARE ME THE PLEASURE OF YOUR COMPANY. I’M BURNING DOWN EVERY BRIDGE WE MAKE, I’LL WATCH YOU CHOKE ON THE HEARTS YOU BREAK, I’M BLEEDING OUT EVERY WORD YOU SAID. GO TO HELL FOR HEAVEN’S SAKE.
go to hell.

Tu as retrouvé la mémoire. Enfin. Tous tes souvenirs, ta vie passée dans ce monde qui était le tien, te sont revenus. Comme une vague immense, tout t’a submergée et tu as failli perdre conscience sous l’impact de ces flashs qui ont semblé éclater à l’intérieur de ton crâne. Tu ne sais pas comment c’est arrivé ni pourquoi à ce moment-là alors que tu étais avec Meeko. Tout s’est enchaîné pourtant très vite, sans que tu ne contrôles rien de ce qui arrivait et puis tu t’es rappelé d’absolument tout. Ton village indien, Pocahontas, Meeko et Flit, le chef Powhatan, les visages pâles qui vous ont envahis, l’histoire d’amour vouée à l’échec entre ta meilleure et amie et John Smith, le départ de Pocahontas pour cette terre inconnue avec cet autre John. Et toi, toujours dans l’ombre. Toujours seule, au fond. Malgré les sentiments qui te lient à la fille du chef indien, tu as toujours été seule. Quand elle avait besoin de toi, tu étais là ; quand tu étais dans la détresse, tu ne pouvais compter que sur toi-même. C’est difficile de se faire à l’idée que cette amitié n’a somme toute été qu’à sens unique d’un côté. Pourtant, tu l’aimes cette grande brune sauvage. Oh oui, tu l’aimes. Tu l’aimes tellement que tu lui as toujours tout pardonné, jamais rien reproché. Tu te souviens de ce jour où tu l’as retrouvée au zoo, de ses yeux brillants de bonheur et de vie quand elle les a posés sur toi. Tu frissonnes à cette pensée – tu aurais pu y croire à tout cet amour débordant dans ses prunelles brunes. Mais maintenant, tu as l’esprit clair.
Tu  n’as pas cherché à reprendre contact avec celle qui a été ta meilleure amie, presque une sœur, fut un temps. Tu te rappelles pourtant de son ventre rond, de sa détresse lorsqu’elle a remarqué que tu ne la reconnaissais pas mais tu es restée silencieuse depuis que tes souvenirs t’ont été rendus. Tu es restée dans l’ombre comme à ton habitude malgré ton cœur qui te hurle d’aller la voir, de vérifier si elle va bien et ses enfants aussi. Chaque jour, tu penses à elle. Chaque heure, chaque minute. C’est plus fort que toi. Parce que tu l’aimes beaucoup trop. Tu l’aimes malgré tout. Tu ne peux pas t’empêcher de t’inquiéter, de te demander ce qu’elle fait, où elle est. Si tout va bien pour elle. Mais tu tiens bon, tu te forces à ne pas céder cette fois. Tu sais que, de toute façon, rien ne changera entre vous. Pour le moment, tu as besoin d’être seule. De faire le point. De savoir où tu en es, ce que tu es censée faire désormais. De ce que tu attends de ta vie ici – si tant est que tu puisses en attendre quelque chose au fond. Que va-t-il se passer maintenant ? Est-ce que tu rentreras un jour chez toi, dans ton vrai chez toi ? As-tu seulement envie d’y retourner, au fond ? Telle est la question. Au fond, tu te sens bien ici. Libre. Tu n’as plus ces chaînes qui semblaient t’étouffer dans ton pays lointain. Tu respires enfin, à plein poumons. Et c’est tellement bon cette sensation de vivre enfin réellement. Pour de bon. Tu ne le savais pas mais c’était tout ce que tu avais toujours recherché. Maintenant, tu le sais.
Restent pourtant ces personnes qui faisaient partie de ton environnement. Meeko, le chef indien, Pocahontas, John Smith. Et John Rolfe. À la simple évocation de son nom, tu grinces des dents. Tout ton corps se tend tel un arc et, la rage au cœur, tu as juste envie de cracher ces deux mots comme s’ils étaient la pire insulte au monde. C’est lui le responsable. C’est lui qui a finalement réussi à t’enlever ta meilleure amie pour de vrai. Si Smith avait manqué son coup, Rolfe lui avait gagné. À cause de lui et de son foutu pays, tu avais vu la grande brune monter sur ce bateau. La mort dans l’âme, tu l’avais vue s’éloigner, partir. Pour ne plus jamais revenir auprès des siens – auprès de toi. Chaque jour, tu avais attendu son retour, guetté l’étendue bleue et calme avec le cœur battant en espérant voir apparaître ces « nuages blancs » au loin. Mais jamais tes yeux n’ont vu quoique ce soit. L’horizon restait désespérément vide et ta vie a commencé à devenir grise et morne – comme toi. Tu avais perdu ton unique raison de vivre. Ton souffle. Ta moitié. Une larme glisse doucement le long de ta joue mordorée mais tu la sens à peine. Elle s’écrase sur ton oreiller, meurt sur le tissu blanc sans un cri. Silencieusement. Toi aussi, quelque part, tu étais morte à force de l’attendre, elle. Et jamais rien n’avait pu te ramener à la vie – sauf peut-être ce jour-là au Zooland House, quand sa paume a touché ta main.
La rage au ventre, tu balances ton oreiller à travers ta chambre en pestant contre ta meilleure amie et ce visage pâle tant haï. « Je te déteste, grognes-tu dans le vide. » Tu soupires, soudain lasse. Tu te sens seule. Tu es seule. Du coin de l’œil, ton téléphone cellulaire semble t’appeler. Te dire de lui envoyer un message – à cette meilleure amie perdue qui te manque tant. Tu le dénigres ostensiblement, fière, puis cèdes et tapes rapidement ce que tu as appris à appeler un texto. Mais ce n’est pas le nom de Pocahontas que tu cherches dans ton répertoire mais le sien, à lui. Rolfe. Peut-être as-tu décidé de fuir ta meilleure amie, peut-être as-tu besoin de solitude pour faire le tri dans tout ce tumulte de sentiments, mais tu n’es pas prête à ne plus protéger la prunelle de tes yeux. Et le souvenir de son ventre rond te frappe à nouveau l’esprit et tu sais ce que tu dois faire. S’il doit faire partie de la vie de Pocahontas alors tu dois être certaine qu’il ne la fera pas souffrir, qu’il ne la laissera pas tomber à la moindre petite difficulté. Qu’il s’occupera bien d’elle, comme elle le mérite. Si tu ne peux plus le faire, tu peux tout de même t’assurer que la relève sera à la hauteur. Tu ne sais pas de ce qu’il en est du blond, de Smith, mais pour le moment, tu veux voir ce que Rolfe a dans le pantalon. Alors tu lui as donné rendez-vous dans ton petit chez toi, dans une demi-heure. Tu ne sais pas trop ce que tu diras quand il sera là, mais tu te dis que tu aviseras le moment venu.
Le temps de mettre un peu d’ordre dans ton habitation, de coiffer sommairement tes boucles brunes et de passer un short par-dessus ton sous-vêtement de soie, et tu entends toquer à ta porte. Tu as la pensée ironique qu’il semble bien pressé de se confronter à toi et ton côté sauvage ne peut qu’en être satisfait. Tu aimes l’idée de pouvoir enfin savoir ce qu’il attend de ton amie. Ce qu’il a vraiment derrière la tête. « Je ne pensais pas que tu accepterais si facilement de venir te jeter dans la gueule du loup, lances-tu sarcastiquement alors que tu viens d’ouvrir la porte sur celui que tu attendais. Allez, ne reste pas planté là comme un piquet. Entre donc. » Tu t’écartes doucement, laisses entrer John dans ta chambre. Quelque part, sa présence te met tout de même mal à l’aise. Il est dans ton univers, dans ton monde – c’est un peu comme une nouvelle intrusion dans ta vie. Tu repousses ta gêne très vite et fermes derrière lui. « Je te sers peut-être quelque chose à boire ? » Simple politesse.


made by pandora.


Dernière édition par Ehawee Nakoma Powhatan le Jeu 31 Oct - 11:45, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ? Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  EmptyMar 8 Oct - 14:06


Nakoma + John


& & &


Is it that hard to trust me ?

Quelques minutes s'écoulèrent durant lesquels je restais au pied de la porte du dortoir de Nakoma attendant sa venue . Soudain , j'entendis un bruit de pas . La porte s'ouvrit . Je me retrouvai alors nez à nez avec une Nakoma aux traits du visage complètement impassibles . « Toujours aussi heureuse de me voir » pensai-je .

« Je ne pensais pas que tu accepterais si facilement de venir te jeter dans la gueule du loup »  me dit-elle d'un ton acerbe . Allez, ne reste pas planté là comme un piquet. Entre donc. » ajouta-t-elle .

Hésitant , je finis par entrer dans son dortoir qui était de toute évidence vide . Son ou sa colocataire avait très certainement du s'absenter histoire de nous laisser discuter tranquillement...ou plutôt de mettre les choses au clair . J'ignorais totalement la raison qui l'avait poussée à m'inviter dans son dortoir pour discuter . Nakoma ne me portait pas dans son cœur et elle me l'avait clairement fait comprendre . Alors pourquoi voulait-elle que l'on discute ? J'avais ma petite idée .  Les mains enfoncées dans mes poches , je regardais un peu partout dans le dortoir faisant mine d'être intéressé par la décoration de celui-ci . Un silence embarrassant s'installa aussitôt entre nous . Je ne saurai dire pendant combien de temps nous étions restés là  à nous dévisager sans dire mot . Finalement , la jeune amérindienne rompit ce silence pesant en me proposant à boire .

« Je te sers peut-être quelque chose à boire ? »  me demanda-t-elle machinalement .

J'arquai un sourcil . Il n'était pas dans les habitudes de Nakoma de se montrer tendre à mon égard . J'en déduisis qu'il s'agissait simplement de se montrer courtoise envers ses invités . Elle m'avait proposé à boire à contrecoeur , je le voyais . Son visage était toujours aussi inexpressif . Toutefois , je n'y pris pas garde et sa proposition réussit à m'arracher un sourire  nerveux .

« Je veux bien un verre d'eau s'il te plait » répondis-je à mi-voix , d'un ton courtois .

Mal à l'aise , je ne cessais de me passer une main derrière le cou ,  la tête baissée . Parfois , je tendais mon cou ,  regardant par-dessus la fenêtre qui donnait sur une rue déserte et calme . Nakoma s'éclipsa un moment dans la cuisine et j'en profitais pour réfléchir à la décision que j'avais prise . A présent , je commençais à regretter d'être venu . Je ne savais pas ce que je faisais là . Il fallait dire aussi que j'appréhendais le sujet de conversation qu'elle souhaitait entamer avec moi . Et si elle était sur le point de m'annoncer que Pocahontas voulait définitivement couper les ponts avec moi ? Pire encore , et si elle m'annonçait que Pocahontas avait fait son choix et que son choix s'était  finalement porté sur celui qui était depuis un bout de temps mon rival : John Smith ? A cette  pensée,  je sentis mes entrailles se glacer . Les mains enfoncées dans les poches de mon jean , je regardais au loin et pris une profonde inspiration tentant de me calmer et de chasser cette sombre idée de ma tête . L'air tiède du vent réussit plus ou moins à apaiser mes inquiétudes. Je me retournai et au même moment , Nakoma revint dans la salle principale du dortoir me tendant mon verre d'eau . Je le pris et souris faiblement .

« Merci » dis-je en essayant le plus possible de prendre un ton dégagé .

Le regard fuyant , je regardais à nouveau autour de moi . Mon regard se dirigeant successivement sur Nakoma puis sur le verre d'eau que je tenais nerveusement entre mes doigts . Cette fois-ci , je décidai de rompre à mon tour le silence .

« Alors...de quoi voulais-tu me parler ? »  demandai-je dans un murmure angoissé .

Le moment que je redoutais le plus depuis mon arrivée était celui-ci , celui où j'allais enfin connaître la raison de son invitation . La respiration sifflante , j'essayais tant bien que mal de garder mon calme . Que je le veuille ou non , je devais entendre la vérité , aussi blessante soit-elle . Et puis s'il faut , la meilleure amie de Pocahontas souhaitait me parler d'une toute autre chose . Mais ça , c'était moins probable .



BY .TITANIUMWAY



Dernière édition par John A-L. Rolfe le Sam 19 Oct - 16:51, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ehawee Nakoma Powhatan

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: l'empêcher de mourir.
Faites place à la vedette
Ehawee Nakoma Powhatan
J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ? Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  EmptyDim 13 Oct - 0:21


FOR THE LOVE OF GOD, WILL YOU BITE YOUR TONGUE BEFORE WE MAKE YOU SWALLOW IT ? IT’S MOMENTS LIKE THIS WHEN SILENCE IS GOLDEN, AND THEN YOU SPEAK. NO ONE WANTS TO HEAR YOU. NO ONE WANTS TO SEE YOU. I’M BEGGING YOU TO SPARE ME THE PLEASURE OF YOUR COMPANY. I’M BURNING DOWN EVERY BRIDGE WE MAKE, I’LL WATCH YOU CHOKE ON THE HEARTS YOU BREAK, I’M BLEEDING OUT EVERY WORD YOU SAID. GO TO HELL FOR HEAVEN’S SAKE.
go to hell.

Tu t’amuses intérieurement de cet air apeuré qui crispe les traits du visage de Rolfe. Tu as l’impression que tu lui fais peur et, quelque part, c’est assez plaisant. Comme si un côté sadique s’éveillait en toi à la simple vue de cette angoisse. Tu te dis que ça te donne l’occasion de contrôler la situation, d’avoir les cartes en mains – ce qui te rassure. Parce qu’au fond, toi non plus tu n’en mènes pas large. Tu le vois, là, dans ta chambre. Ton univers. Dans ta sphère privée et personnelle. Tu as l’impression de subir comme une agression. Tu te revois dans ta Virginie natale avec tous ces visages pâles débarquant sur leurs immenses navires de guerre. Pourquoi ont-ils ce besoin de conquérir chaque terre appartenant à un autre peuple que le leur ? Quelles sont leurs motivations ? Tu ne comprends pas. Tu n’arrives pas à saisir l’intérêt de cette entreprise. Non, vraiment, tu ne comprends pas. Et encore une fois, te voilà à vivre cette invasion, cette invitation que tu n’as pourtant jamais envoyée. Tu regrettes finalement de l’avoir invité dans ta chambre au Méli Mélo House. Un endroit public aurait été de meilleur goût. Parce qu’ici, tu es seule avec lui ; parce qu’ici, c’est ton territoire malgré tout. Et tu ne veux pas qu’il en profite. Tu pensais que cet endroit familier et protecteur te donnerait la force et le courage nécessaires pour affronter le visage pâle que ta meilleure amie semble aimer. Mais ce n’est pas le cas.
Ce n’est pas le cas parce qu’il a été celui qui t’a le plus blessée. Qui t’a le plus détruite. Indirectement, mais il a été celui à cause duquel tu as senti ton cœur se briser et ta vie changer. Il t’a volé ta meilleure amie. Ta sœur de cœur. Celle avec qui tu as grandi. C’est de sa faute, à lui et à son pays, si Pocahontas vous a tous abandonnés. Tu le revois, à l’attendre sur la berge, tandis que tu serrais ton amie dans tes bras. Tu pleurais comme une idiote, tu avais envie de lui dire de ne pas partir. De rester. Mais tu devais la laisser s’en aller, la laisser te quitter. Et tu t’étais alors retrouvée seule, sans elle. Ta vie était devenue grise et terne. C’était pareil à sentir un morceau de craton au fond de ta bouche. Tout à cause de lui. De lui et de son stupide roi. Tu n’avais que Pocahontas dans ta vie, qu’elle pour te soutenir. Pour être ton épaule salvatrice. Et même si tu lui en voulais parfois de ses absences, de son insouciance, elle restait ta Pocahontas. Ta meilleure amie, ton tout. Aujourd’hui, tout a changé et tu es de nouveau seule, sans personne. Mais tu ne peux t’empêcher de vouloir continuer ton rôle. De vouloir la protéger, même si c’est de loin.
Comme John Rolfe accepte de prendre un verre d’eau, cela te donne l’occasion de reprendre contenance. De t’éclipser vers le coin cuisine pour faire cesser ces battements de cœur désordonnés et le tremblement de tes mains moites. Tu ne sais même pas comment lui parler, ce que tu voudrais réellement lui dire. Est-ce si important au fond ? Ça ne changerait pas forcément grand-chose de savoir ce qu’il attend de Pocahontas. Tu ne pourrais rien y faire. Quelque part, ça te rassurerait. Tu arrêterais enfin de t’inquiéter pour elle. Peut-être même pourrais-tu enfin tourner la page et avancer. Avancer dans cette nouvelle vie qui t’est offerte. Ce ne sera pas simple car elle continue de compter pour toi, de prendre une place plus qu’immense dans ton petit cœur d’indienne, de te hanter jouer et nuit. Mais c’est peut-être ce que tu as de mieux à faire. « Tiens, ton verre, tu fais doucement une fois revenue auprès du brun. J’espère que t’as assez confiance en moi pour ne pas avoir mis de l’eau de javel dedans. » Tu lui adresses un sourire malsain, le regard pourtant rieur. Tu es incapable de faire du mal à qui que ce soit sans une bonne raison. Tu es une pacifiste dans l’âme et ne supporterais pas de blesser Pocahontas en t’attaquant à ce Rolfe. Même si tu gardes cette rancœur au fond de toi. Tu sais qu’elle tient à lui, tu sais qu’elle – à sa manière, certes, mais elle l’aime vraiment.
« De la pluie et du beau temps, c’est évident, rétorques-tu pleine de sarcasme à cette question que tu juges idiote. » En soupirant légèrement, tu avances ta chaise de bureau jusqu’à lui et l’invites à s’assoir d’un geste sec de la tête. « Tiens, assieds-toi. Tu ne vas pas rester debout comme un idiot. » Tu ne peux t’empêcher toutefois de le taquiner, de le titiller. C’est plus fort que toi. Et ça te rappelle au bon souvenir de ton indienne à qui tu reprochais de toujours tout prendre à la légère. Tu as un pincement au cœur douloureux que tu tentes de semer en allant t’assoir à ton tour sur ton lit. « Je voulais te parler de Pocahontas, finis-tu par répondre avec sérieux – même si tu te doutes qu’il savait en venant de quoi vous alliez discuter. Je sais que la situation ne doit pas être très simple pour toi vis-à-vis de votre relation, du bébé et tout ça… » Tu te montres tout à coup très prudente dans le choix de tes mots. Tu prends beaucoup de précautions en abordant ce sujet que tu sais véritablement délicat. « J’espère juste que tu comprends que Pocahontas doit être totalement perdue avec tout ce qui lui tombe dessus d’un seul coup. Elle n’est pas le genre de personne à bien réagir au stress et aux épreuves de ce type. Elle est encore une enfant dans sa tête, surtout avec ce nouveau monde qui nous entoure et qui est si différent du nôtre ou même du tien. »
Tu connais assez la brune pour savoir ce qu’elle doit ressentir en cet instant. Ce qu’elle doit penser. Elle doit être si effrayée, si mal dans sa peau. Peut-être même est-elle complètement seule ? Une flèche de culpabilité se fiche en plein dans ton cœur et tu te demandes si tu ne ferais pas mieux d’aller la retrouver, de la rassurer. De lui dire que tu es là et que tu vas tout arranger – encore une fois. Cette douce rancœur a beau te brûler l’estomac, jour après jour, tu continues de l’aime sans détour. « Je sais à quel point elle peut paraître forte et indomptable mais elle n’est rien de tout ça, au fond. Elle aura besoin de soutien, d’aide. Elle ne le demandera pas forcément alors je te le dis, tu continues, le regard fixé sur l’Anglais. J’espère que tu comprendras. » Tu gardes le silence pendant un instant. Tu as alors la pensée que Pocahontas n’est pas seule dans toute cette histoire compliquée. Il y a lui, aussi – Rolfe. Tu penches la tête sur le côté, l’air pensive. Et lui dans tout ça ? Est-ce que quelqu’un s’est déjà intéressé à ce qu’il avait pu ressentir en apprenant la nouvelle ? Est-ce que Pocahontas lui avait demandé comment il allait ? Comment il encaissait le choc ? Probable que non. Elle est parfois trop égoïste et concentrée sur ses propres problèmes pour faire attention aux autres. Elle était comme ça depuis l’enfance déjà, et ça n’avait pas changé avec les années.
« Et toi, comment tu te sens par rapport à tout ce qui arrive ? tu demandes posément. Comment tu as pris la nouvelle ? Tu lui en veux ? Et le plus important, tu sais ce que tu comptes faire désormais ? »


made by pandora.


Dernière édition par Ehawee Nakoma Powhatan le Jeu 31 Oct - 11:47, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ? Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  EmptySam 19 Oct - 17:00


Nakoma + John


& & &


Is it that hard to trust me ?

Alors que je lui demandai ce dont elle souhaitait me parler (bien qu'au fond de moi , j'avais ma petite idée )  , la jeune amérindienne me répondit d'un ton goguenard :

« De la pluie et du beau temps, c’est évident,  »  .

Ce n'était pas la première fois qu'elle se montrait aussi désagréable avec moi . A vrai dire , cela arrivait chaque fois que je me retrouvais en sa présence . Je ne sais pas si elle ressentait de la haine ou de la méfiance à mon égard mais elle semblait ne pas me porter dans son cœur , c'était le moins que l'on puisse dire . C'est pourquoi , j'évitais autant que possible de me retrouver seul à seul avec elle même si, même en présence d'autres personnes , la jeune brune ne se gênait pas pour me mettre le plus mal à l'aise possible . J'avais  d'ailleurs la nette impression qu'elle prenait un malin plaisir à me déstabiliser , à me mettre dans des situations extrêmement embarrassantes . Malheureusement pour moi , elle était la meilleure amie de Pocahontas et je n'avais pas d'autres choix que de m'y faire si je souhaitais  encore  avoir une chance de la fréquenter . Je me retins donc de lui faire une remarque même si ce n'était pas l'envie qui manquait . Mais au vu des circonstances , ce n'était pas le moment de me mettre la meilleure amie de la belle Powhatan à dos . L'air exaspéré , Nakoma tira une chaise vers moi et me fit signe d'un geste de main de m'asseoir .

« Tiens, assieds-toi. Tu ne vas pas rester debout comme un idiot. »

Combien de remarques acerbes allais-je supporter  encore? Sûrement beaucoup . Je venais tout juste d'arriver chez elle et j'avais déjà eu droit à quelques remarques désagréables . Je n'en attendais pas moins de Nakoma . Cependant , je refusai catégoriquement de l'envoyer promener ou de lui faire une remarque aussi sèche que celles auxquelles j'avais eu droit . Ce n'était pas le moment . Et puis , je voulais avoir des nouvelles de Pocahontas et Nakoma était la seule personne dont la princesse Powhatan était vraiment proche . Je m'éclaircis la gorge et m'assis sur la chaise .

« Merci » dis-je à mi-voix .

Pour la première fois depuis mon arrivée , je regardais Nakoma droit dans les yeux . Je l'observais attentivement pendant quelques minutes, presque avec un air de défi .  Son sourire narquois avait disparu de son visage . Il y'avait à présent une expression sur son visage que je n'avais jamais vue jusqu'à présent. Ses traits de visage semblaient plus attendris . Je compris très vite pourquoi . Au moment où elle m'avoua qu'elle souhaitait me parler de Pocahontas , mon estomac se contracta .

Je sais que la situation ne doit pas être très simple pour toi vis-à-vis de votre relation, du bébé et tout ça… »

poursuivit-elle l'air légèrement hésitant .

Je hochai la tête en signe d'approbation sans dire mot . Je continuais de la regarder l'invitant ainsi à continuer . Nakoma se montrerait-elle compatissante ? Pour une fois qu'elle prenait en compte ce que je pouvais ressentir . J'étais stupéfait mais je préférais ne pas le montrer . Je la regardais , le visage complètement inexpressif .

« J’espère juste que tu comprends que Pocahontas doit être totalement perdue avec tout ce qui lui tombe dessus d’un seul coup. Elle n’est pas le genre de personne à bien réagir au stress et aux épreuves de ce type. Elle est encore une enfant dans sa tête, surtout avec ce nouveau monde qui nous entoure et qui est si différent du nôtre ou même du tien. »

Il y'avait une part de vérité dans ce que disait Nakoma . Après son terrible aveu , Pocahontas s'était retrouvée plongée dans un profond désarroi , partagée entre la tristesse , la colère et la culpabilité qui la rongeait chaque jour de plus en plus . La princesse Powhatan avait toujours eu cet esprit  enfantin et innocent , Nakoma était bien placée pour le savoir. Avoir autant de responsabilités qui lui tombent dessus d'un jour à l'autre devait être une rude épreuve pour elle . A ce moment précis , j'éprouvais un vague sentiment de culpabilité et plusieurs questions se bousculèrent dans ma tête. Combien de temps encore allait-elle devoir attendre avant que je prenne la décision de lui pardonner ? Comment se sentait-elle maintenant ? Où était-elle ? Que faisait-elle ? Avec qui était-elle ? Je la revoyais éclater en sanglots me suppliant de lui pardonner . Et puis , je me revoyais lui tourner le dos , incapable de dire quoi que ce soit , les muscles de ma mâchoire se contractant , l'air furieux . Je battis des paupières pour me chasser cette image de la tête et reportai mon attention sur sa meilleure amie qui me regardait fixement .

« Je sais à quel point elle peut paraître forte et indomptable mais elle n’est rien de tout ça, au fond. Elle aura besoin de soutien, d’aide. Elle ne le demandera pas forcément alors je te le dis,  . J’espère que tu comprendras. » 

Ces derniers mots me firent quelque peu réfléchir . Nakoma connaissait plus que quiconque Pocahontas . Pocahontas devait très certainement avoir sombré dans une tristesse inconsolable . Peut-être même qu'elle s'était abandonnée à un désespoir farouche , fatiguée d'attendre ce jour où je lui pardonnerais ce qu'elle avait fait . Peu à peu , ma colère et ma rancoeur envers Pocahontas disparurent . Je restais cependant toujours aussi indécis . Devais-je lui pardonner et lui apporter mon soutien ? Devais-je continuer de lui en vouloir ? Après tout ,elle n'était pas la seule à avoir souffert dans cette histoire . Cette période s'avérait aussi pénible pour elle que pour moi . Pendant quelques minutes , je restais silencieux , l'air pensif . Je ne devais pas me tromper car la moindre décision que je prenais entraînait des conséquences irrémédiables . Aucun retour en arrière n'allait être envisageable .

« Et toi, comment tu te sens par rapport à tout ce qui arrive ?  Comment tu as pris la nouvelle ? Tu lui en veux ? Et le plus important, tu sais ce que tu comptes faire désormais ? »

Il était évident que j'avais eu beaucoup de mal à digérer la nouvelle et que je lui en voulais toujours encore . Ceci étant dit , le mal était fait et cela ne servait strictement à rien de remuer le couteau dans la plaie si ce n'est qu'à me conforter dans l'idée que ce qu'elle avait fait était impardonnable . Je pris le temps de réfléchir , m'éclaircis la gorge et répondis d'un ton calme et serein .

« Pour être honnête , il m'a fallu du temps pour digérer tout ça . Je suppose que je ne t'apprends rien en te disant qu'au départ , je souhaitais ne plus entendre parler de Pocahontas . Elle avait beau s'excuser , cela n'affectait en rien la décision que j'avais prise . Et puis , j'ai réfléchi . Je pense que je vais lui accorder ce qu'elle attend depuis longtemps : mon pardon . Elle a assez souffert comme ça , je n'ai pas besoin de rajouter mon grain de sel . Ceci étant dit , je continue de croire qu'il vaut mieux que nous gardons nos distances le temps que les choses se tassent » .

Oui, c'était probablement le mieux à faire , attendre  sagement que les choses se tassent .







BY .TITANIUMWAY

Revenir en haut Aller en bas
Ehawee Nakoma Powhatan

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: l'empêcher de mourir.
Faites place à la vedette
Ehawee Nakoma Powhatan
J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ? Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  EmptyMer 23 Oct - 19:32


FOR THE LOVE OF GOD, WILL YOU BITE YOUR TONGUE BEFORE WE MAKE YOU SWALLOW IT ? IT’S MOMENTS LIKE THIS WHEN SILENCE IS GOLDEN, AND THEN YOU SPEAK. NO ONE WANTS TO HEAR YOU. NO ONE WANTS TO SEE YOU. I’M BEGGING YOU TO SPARE ME THE PLEASURE OF YOUR COMPANY. I’M BURNING DOWN EVERY BRIDGE WE MAKE, I’LL WATCH YOU CHOKE ON THE HEARTS YOU BREAK, I’M BLEEDING OUT EVERY WORD YOU SAID. GO TO HELL FOR HEAVEN’S SAKE.
go to hell.

Tu vois bien son trouble, sa douleur. Sa colère aussi. Même s’il doit tenter de les cacher, de les dissimuler aux yeux du reste du monde parce que ce sont là des sentiments inappropriés à son éducation anglaise stricte, tu te doutes qu’il souffre de cette situation pour le moins compliquée. Sûrement autant que toi tu te sens blessée, écorchée vive en pleine poitrine ; peut-être même plus. Quelque part, tu ne peux que comprendre sa souffrance et sa rancœur. Tu ressens les mêmes, là, au creux de ton ventre. C’est comme une bête infernale qui te bouffe les entrailles petit à petit, miette par miette. Et elle t’obsède, elle te rend folle. Elle injecte dans tes veines une douleur à l’état brut qui te consume toute entière de l’intérieur. Elle brouille tes idées, obscurcit ton jugement. Elle anéantit peu à peu cet amour, cette dévotion que tu portes à ton indienne brune. Parce que ton ressentiment est tout aussi fort que ton attachement à Pocahontas. Et tu l’aimes, ta Pocahontas. Oh oui. Tu serais prête à tout pour elle, tu lui donnerais ta vie même s’il le fallait. Et même ses absences, ses silences et son abandon ne peuvent changer ce fait. Ne peuvent changer ce que tu ressens pour elle. C’est bien trop fort. C’est ancré en toi comme une marque indélébile au fer rouge. Un bout de ton âme, un morceau de ton cœur lui appartient pour toujours. Quoique tu fasses, Pocahontas faisait, fait et fera toujours partie intégrante de ton petit univers.
Alors tu comprends John Rolfe. Tu le comprends et sa détresse, son malheur te touchent malgré toi. Même si tu exècres quelque peu ce visage pâle qui t’a fait perdre ta meilleure amie, tu sais ce qu’il ressent. Et tu ne peux t’empêcher d’avoir de la peine pour lui. Tu te doutes combien sa situation ne doit pas être facile à vivre. Tu imagines volontiers quel choc ça a été pour l’Anglais lorsque l’indienne lui a appris sa grossesse. Avec un autre que lui ou même le premier John. Peut-être aurait-ce été plus facile à vivre pour lui si le bébé avait été de Smith. Il aurait alors pu se faire une raison, se dire que la page devait être tournée, que le chapitre était désormais clos. Malgré la douleur d’être un laissé pour compte, il aurait pu continuer de vivre sa vie au lieu de la mettre entre parenthèses à cause d’elle. Pour elle. Mais tout est différent. Tout est plus compliqué. John Smith a disparu, le père du bébé est une troisième pièce dans l’échiquier et Rolfe se retrouve à devoir tout encaisser. Dignement. Et lorsque tu le regardes avec attention, tu dois bien admettre qu’il s’en tire plutôt bien malgré les circonstances. Tu l’admires pour rester si humble, si droit. Si maître de lui-même – certainement son éducation britannique, cette fois encore. Tu l’envies presque. Parce que toi, tu as juste l’impression d’être une véritable loque humaine. De n’être qu’une fillette perdue, sans repère. Parce qu’après tout, toute ta vie durant, Pocahontas a été ton phare dans la tempête. Ton étoile du Berger dans la nuit noire.
Dans ta poitrine, il y a comme une petite lame de rasoir qui t’égratigne le cœur aux propos de Rofle. Et même s’ils desserrent ce nœud d’inquiétude au creux de ton estomac, tu ne peux empêcher la jalousie de venir déverser son venin à l’intérieur de ton corps. Parce que tu te rends tristement compte qu’il prendra peu à peu ta place auprès de ta meilleure amie. « Tu l’aimes vraiment, n’est-ce pas ? tu demandes dans un souffle, le regard fixé sur lui, un léger sourire douloureux aux lèvres. » Et ce n’est presque pas une question. Dans ta bouche, tes paroles ont plus le son d’une constatation qui te brise le cœur un peu plus. Oh bien sûr, tu es heureuse de savoir que ta meilleure amie pourra compter sur le soutien de l’Anglais, sur son amour. Mais, égoïstement, tu te demandes où est désormais ta place dans la vie de ton indienne préférée. Tu as l’intolérable sensation de ne plus faire partie de son existence, de ne plus y avoir de rôle, d’importance. Tu détournes le regard, comme pour cacher ta peine aux yeux du brun. Tu n’as pas besoin qu’il te prenne en pitié, pas besoin qu’il te sorte des mots préfabriqués, prémâchés pour tenter de te réconforter. Tu n’as pas besoin d’entendre qu’elle t’aime, qu’elle a besoin de toi. Parce que la réalité est là – elle ne pense plus à toi.
« Elle sera vraiment heureuse et soulagée de savoir que tu veux bien lui accorder ton pardon, tu rétorques avec un douceur qui t’était jusque là inhabituelle en sa présence. Elle en a besoin pour pouvoir affronter sereinement ce qui l’attend. Je sais bien que ça ne doit pas t’être simple et que tu as dû mettre ta fierté de côté, mais ça lui sera d’une grande aide. » Tu crois même qu’elle n’attend que ça pour se pardonner à elle-même cette grossesse non-désirée. Tu sais qu’elle aime son bébé, plus que tout. Vous n’en avez peut-être pas parlé, mais tu la connais. Et tu le vois, tu le sens dans ses gestes et ses paroles. Dans son regard brun et chaud qui s’adoucit à la seule pensée du petit être qui grandit en elle. Pourtant, tu sais aussi qu’elle n’a jamais voulu de cet enfant. Que ce n’est que le résultat d’une erreur toute innocente. Et elle s’en veut. Elle s’en veut d’avoir été si naïve, si inconsciente. Alors, que Rolfe lui accorde son pardon l’aidera à se sentir en paix avec elle-même et avec son bébé. Ça n’arrangera pas tous les problèmes que cette future naissance a causés, ça ne résoudra rien mais il fait ce pas en sa direction et c’est tout ce qui compte pour toi. Tu te sens plus sereine. Apaisée. Étrangement, tu sais que tu peux avoir confiance en lui, qu’il est un homme de parole. « Merci pour elle, tu continues. Je te remercie pour ce que tu fais pour elle. Et ce que tu as certainement pu faire par le passé. »
« Mais tu comptes la revoir après ça, hein ? t’inquiètes-tu tout à coup, les sourcils froncés, lorsque tu comprends que le brun a décidé de garder ses distances pendant quelques temps. Je veux dire… Tu ne vas pas l’abandonner, pas vrai ? » Une boule d’angoisse semble obstruer ta gorge et tu te mets à jouer nerveusement avec tes doigts. Non, il ne peut pas la laisser tomber. Pas maintenant, pas alors qu’elle a besoin de son appui. De sa présence. « Je préfère encore que tu me le dises tout de suite plutôt que tu donnes de faux espoirs à Pocahontas. Elle a besoin de soutien, pas de promesses faites dans le vent. » Tu doutes. Tu ne sais plus si tu dois finalement te reposer sur lui pour prendre soin de ton indienne ou non. Smith s’était bien fait la malle sans dire un mot alors pourquoi serait-ce différent avec lui ? Peut-être parce que lui est resté contrairement à l’autre, te souffle une voix légère à l’intérieur de ton crâne. Tu passes tes doigts un peu tremblants dans tes boucles brunes, entortilles une mèche autour de ton index tandis que ton regard se perd un instant dans le vague. « J’aimerais que tu t’occupes d’elle, tu lâches finalement en revenant sur le brun. Je te le demande, comme une faveur. Je sais bien que tu ne me dois rien mais je te le demande, John. » Et son prénom dans ta bouche te laisse un drôle d’effet. Comme si une toute nouvelle intimité venait de se créer entre vous. Comme si tu lui accordais enfin le droit d’être dans ton monde, d’exister aux yeux de ta Pocahontas. « Prends soin de Pocahontas, de son bébé. Même si elle ne se l’avoue pas, même si elle ne le dit pas, elle a besoin de toi. Elle a besoin de savoir que tu es là, derrière elle, pour la rattraper quand elle tombera. » Autrefois, c’était ton rôle mais tu admets qu’aujourd’hui, il est temps de passer le flambeau. Pour le bien de ton indienne.


made by pandora.
Revenir en haut Aller en bas

Faites place à la vedette
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ? Nakoko & John ▬  Is it that hard to trust me ?  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Nakoko & John ▬ Is it that hard to trust me ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Retrouvailles parmi la faune sauvage - Nakoko
» kaa + trust me, please trust me.
» Do you trust me ?....Nope [pv Ali]
» [Winter&John] Alone somewhere with you
» + shut your eyes and trust in me. (kaa)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pixie Dust ::  :: Vieux RP-