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" She couldn't have vanished into the air ! " - Aurore Vide
" She couldn't have vanished into the air ! " - Aurore Vide
 

 " She couldn't have vanished into the air ! " - Aurore

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Anonymous

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MessageSujet: " She couldn't have vanished into the air ! " - Aurore " She couldn't have vanished into the air ! " - Aurore EmptyJeu 7 Nov - 10:06


" She could'nt have vanished into the air ! "




F
antasia Hill. Qui aurait cru qu'elle atterrirait ici, elle, autrefois Maléfique, la puissante et dangereuse sorcière née pour détruire le destin de la princesse Aurore ? Pourtant, sa tentative fut un véritable échec, et, tuée d'un coup d'épée plantée en plein cœur, c'est ainsi que la vilaine aurait du périr, au beau milieu des flammes. Apparemment, le destin en avait décidé autrement pour elle, projetant la sorcière dans un univers inconnu, et différent en tous points du monde qu'elle connaissait auparavant. Avait-elle droit à une deuxième chance aujourd'hui ? Était-elle maintenant forcée de devenir aimable, polie et gentille avec tout le monde afin de faire disparaître pour toujours la fameuse Maléfique qu'elle avait été par le passé ? Bien sûr que non, et heureusement d'ailleurs, car la mystérieuse brune ne comptait pas s'assagir dans ce nouveau monde, loin de là. La sorcière Maléfique dont la réputation n'était plus à faire était désormais devenue Narcissa, une femme de trente ans à la voix sensuellement grave et à la beauté aussi captivante que troublante. La jeune femme s'était installée dans un loft spacieux et moderne. C'était un lieu froid dénué de tout charme, qui, s'il avait le défaut de sentir l'argent à plein nez et d'être beaucoup trop grand pour elle, au moins lui ressemblait. Comme tous les jours depuis qu'elle était arrivée sur cette terre nouvelle, Narcissa se rendait de bon matin à sa boutique de vêtements, boutique qu'elle dirigeait. Les affaires allaient bon train, et la belle commençait à toucher la gloire du bout des doigts depuis peu. Avec sa passion de la couture, elle parvenait à gagner aisément sa vie, et avait même sa propre ligne de vêtements, ligne qui remportait un franc succès auprès des habitants de la ville. Après avoir poussé la porte de sa boutique, la dangereuse jeune femme salua avec une extrême froideur ses employés, comme à son habitude. Elle réalisa ensuite qu'elle avait besoin de fumer, mais qu'il ne lui restait plus qu'une cigarette dans son paquet pour tenir la journée. Agacée, elle quitta aussitôt le magasin à peine quelques secondes après y être rentrée pour aller s'en acheter un en vitesse. Après tout, maintenant qu'elle était dirigeante, elle pouvait tout se permettre, et elle ne se gênait pas. Elle pouvait arriver et partir à l'heure qu'elle voulait, peu importe, puisque ses employés, eux, étaient là pour réaliser le travail quoiqu'il arrive.

Alors qu'elle avançait dans la rue et que la boutique était maintenant assez loin, Narcissa leva ses yeux noirs. Simultanément, ceux-ci détectèrent une jeune fille parmi les nombreux passants qui déboulaient face à elle. Comme un radar, ils n'avaient repéré que celle-là, si bien que la couturière s'était légèrement arrêtée pour lui laisser le temps de s'avancer davantage, histoire d'être certaine à cent pour cent que ce visage lui était bien familier. Ces cheveux blonds comme les blés, et ces lèvres rouge comme la rose, elle les aurait reconnus parmi tant d'autres. Aurore. Aucun doute possible, la princesse était bien là, en chair et en os devant ses yeux, et tandis qu'elle pensait cela, inconsciemment, ses poings se serrèrent. C'était le moment où jamais pour entrer en contact avec elle, et puisqu'elle ne l'avait pas encore aperçue, Narcissa allait provoquer leur rencontre. En quelques secondes, elle avait réfléchi à son plan, il suffisait d'attendre que la jolie blonde atteigne sa hauteur pour qu'elle puisse enfin le mettre à exécution. A quelques mètres d'elle, Narcissa accéléra le pas droit sur sa personne pour la bousculer violemment. Malheureusement, quelque chose qu'elle n'avait pas vraiment prévu se mis en travers de son plan. La manche de sa robe était déchirée. Avec la fermeture de son sac à main, cette petite sotte avait accroché le tissu du vêtement, et l'avait partiellement arraché dans son élan. « Vous ne pouvez pas faire attention où vous mettez vos pieds ?! » s'exclama t-elle en serrant les dents alors qu'elle ne mimait qu'à moitié sa hargne. Apercevoir Aurore, plonger ses yeux noirs perçants dans les siens mettait l'ancienne sorcière dans tous ses états. Qu'elle était belle, la petite veinarde. Comment pouvait-on l'être autant ? Narcissa avait beau être fortement agacée de la voir, elle devait bien l'avouer, cette jeune fille, qui apparemment aujourd'hui s'était transformée en femme, était dotée d'une incroyable beauté, qui égalait presque la sienne. Presque, parce que la couturière de renom gardait quand même sa fierté. Aurore était ravissante, en revanche, la mystérieuse brune persistait à croire qu'à ce sujet, aucune femme ne pouvait la détrôner. Non, aucune femme ne lui arrivait à le cheville, elle en était certaine, et jamais elle n'accepterait qu'Aurore l'égale à ce niveau. Narcissa s'était arrêtée, attendant des plus plates excuses de la jeune femme en la dévisageant. L'ancienne sorcière faisait presque peur à voir, avec son regard sombre et ses cheveux aussi noirs que l'ébène entourant son visage. Jetant un regard à la manche de sa robe déchiquetée, la couturière était en train de bouillir de l'intérieur, et elle poursuivit sans attendre. « Vous savez combien de temps il va me falloir pour recoudre cette robe ?! » Finalement, c'était un imprévu qui tombait à pic, et Narcissa espérait, avec cette question, faire percuter la jeune femme sur son identité, même si au fond de ses yeux, elle était certaine que cette sainte ni-touche l'avait bien reconnue. La couture, les aiguilles, le rouet, tout cela était censé rafraîchir la mémoire de la douce. Narcissa était terrorisante oui, et c'était encore pire lorsqu'elle était en colère. Elle suscitait la peur, certes, mais cela n'enlevait en rien sa beauté saisissante. Si désormais à Fantasia Hill elle n'était plus cette maléfique et dangereuse sorcière connue de tous, Narcissa en avait cependant gardé des traces physiques. Bien sûr, sa peau verdâtre, ses yeux jaunes et sa coiffe en forme de cornes avaient bel et bien disparus en même temps que tous ses pouvoirs, mais dans son regard, dans sa manière de se vêtir et de se tenir, elle était toujours facilement reconnaissable. Maléfique était encore en elle, la sorcière ne s'était pas complètement volatilisée, c'était indéniable. D'apparence, la grande couturière était si fine et si grande qu'elle pouvait paraître irréelle, et pleine de mystères. A sa vue, les passants étaient troublés, et la regardaient longuement comme s'ils venaient de croiser un fantôme. D'ailleurs, la jolie blonde n'était pas épargnée, elle semblait elle aussi terrorisée par son étrange interlocutrice, et dans son regard, on pouvait facilement comprendre qu'elle regrettait déjà d'être devenue un obstacle sur sa route.
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Talie-Rose Aurore Grimm

My life with you
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Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: Re: " She couldn't have vanished into the air ! " - Aurore " She couldn't have vanished into the air ! " - Aurore EmptyVen 8 Nov - 10:05







▲ little death.



Un long bruit strident te pousse à faire un pas de côté avant que tu ne voies une machine de fer passer juste à côté de toi. Là, à seulement quelques centimètres de ton corps tremblant. Tu ne sais pas ce que c’est mais tu as le sentiment que ce monstre de ferraille est plus dangereux qu’il n’y paraît. Tu déglutis, complètement tétanisée. Qu’est-ce que c’est que ce monde ? Où es-tu ? Que t’est-il arrivé ? Tant de questions auxquelles tu ne sembles pas pouvoir trouver de réponse. Tout ce dont tu es sûre est que tu n’es plus chez toi, que tu n’es plus dans ton royaume. Dans ton château avec ton Prince. À cette seule pensée, une vague de larmes semble venir te brûler les paupières et tu te mords la lèvre inférieure jusqu’au sang pour ne pas les laisser couler à nouveau. Pas ici, pas en pleine rue ; pas au milieu de tous ces gens inconnus qui te regardent déjà comme si tu étais un être bizarre. Et tu as si froid aussi, tellement. Et faim. C’est une sensation que tu n’avais jamais éprouvée jusqu’alors, mais c’était vraiment très désagréable toutes ces crampes à ton estomac et ces bruits intempestifs plutôt gênants. Tu croises les bras sur ton ventre et baisses la tête. Tu ne sais pas exactement où tu vas, ni ce que tu es censée faire désormais. Rien ne t’est familier dans ce monde, tu ne reconnais absolument rien de tout ça. Es-tu loin de ton chez toi ? Tu veux rentrer. Est-ce qu’on te cherche là-bas ? Tu venais à peine de retrouver Philippe et tes parents. Tu venais à peine de commencer à vivre vraiment.
Est-ce que tu es la seule ici ? Philippe est-il resté là-bas, avec ta famille, tes marraines les bonnes fées ? Encore des questions, toujours des questions. Elles tournent dans ta tête, semblent se fracasser contre ton crâne à t’en donner la migraine. Alors tu ne peux plus les retenir. Les larmes dévalent doucement la rondeur de tes joues salies par les nuits passées à dormir sur un carton sous un pont et tu as juste l’envie de t’écrouler. De t’effondrer dans un coin sombre et de mourir. De sentir la vie te quitter, un peu comme lorsque tu t’étais piqué le doigt sur ce fuseau. Tu ne veux pas rester ici, tu ne veux pas être toute seule. Tu as peur, l’angoisse te prend à la gorge comme pour t’étouffer. Depuis que tu es dans ce monde étranger, tu peines à respirer. Tu détestes ce petit corps frêle et fragile ; tu ne supportes pas tous ces bruits assourdissants qui te rendent folle, qui te réveillent en sursaut en pleine nuit. Tu as la sensation que ton crâne est sur le point d’exploser. Tu as envie de crier, de hurler pour que tout s’arrête. Pour que le temps suspende sa course et te laisse enfin souffler. Tout ça est un véritable cauchemar et tu espères naïvement te réveiller à nouveau et retrouver ton univers, ceux que tu aimes. Oui, ton Prince t’embrassera à nouveau et tu papillonneras des yeux avant de voir son beau visage souriant juste au-dessus du tien. Chaque soir, juste avant de t’endormir, tu fais cette prière – de te réveiller sous son baiser, à ses côtés. Et chaque matin, lorsque l’aurore vient éclairer ton visage de poupée, tu sens ton cœur se briser un peu plus dans ta poitrine. Parce que ton vœu n’a pas été exaucé. Parce qu’il n’est pas là, encore une fois.
Tu renifles peu gracieusement, la vue brouillée. La veille, tu as dû voler une pomme sur l’étalage d’un petit marché pour ne pas mourir de faim, pour ne pas t’évanouir de faiblesse. Peut-être qu’aujourd’hui, tu allais devoir commettre à nouveau un larcin. Et malgré la honte et le dégoût de toi-même que tu éprouves avec force, tu sais que tu n’as finalement pas le choix. Pas tant que tu ne seras pas capable de trouver une solution à toute cette situation à peine croyable. Tremblante, tu accroches tes mains à la lanière de ta petite besace défraîchie, trouvée au fond d’une poubelle dans le coin d’une ruelle peu fréquentée. Et alors que tu avances tête baissée sur tes pieds nus, tu percutes violemment un autre corps que tu n’as pas eu le temps de voir arriver. Le choc manque de te renverser et, pendant quelques secondes, tu as même la tête qui tourne. Ce sont les cris de la personne que tu viens de bousculer qui te ramènent à la dure réalité. La voix, à la fois grave et presque brûlante comme les feux de l’Enfer, te glace d’effroi et tout ton être est paralysé par la terreur que cette inflexion colérique provoque en toi. Le corps tendu et les sens comme en alarme, tu ne peux qu’oser un timide regard vers la dame qui te fixe avec méchanceté. « Je… je… tu tentes d’articuler mais son regard sombre te cloue littéralement sur place. » Tu es incapable de dire quoique ce soit, juste de regarder les dégâts de ta maladresse. Tu as déchiré sa jolie robe. Apeurée, tu avales ta salive avec difficulté.
« Je suis désolée… tu souffles finalement tandis que ses paroles ramènent à ton esprit de mauvais souvenirs que tu pensais avoir chassés de ton esprit. » Et c’est comme si tu revoyais cette méchante sorcière, comme si tu sentais son regard jaune et perçant posé sur toi à cet instant, comme si tu entendais son rire fou de sorcière alors que tu tombais, le corps sans vie. Agitée de convulsions, tu ne peux même pas te mettre à courir pour te cacher. Et alors, un nom s’échappe doucement de tes lèvres sèches. Un seul. « Maléfique. » Un nom qui fait courir un frisson glacé le long de ton dos ; un nom qui amène ce goût acide de bile à ta bouche. Un nom qui te pétrifie. C’est pareil à sentir ce cauchemar recommencer une nouvelle fois et tu poses sur cette femme un regard empli de panique et d’effroi. Ses yeux haineux te rappellent tant les siens – il y a juste leur couleur qui diffère. Non, ce n’est pas possible. Ça ne peut pas être… elle. Elle ne peut pas être là, devant toi. Pas vrai ? C’est impossible. Tout se bouscule alors dans ta tête et tu recules d’un pas, comme par pur instinct de protection. Tu sais pourtant bien que ça ne l’empêchera pas de te faire du mal si elle le souhaite vraiment. La distance n’enlève rien à ses pouvoirs ; ne peut rien contre sa magie noire. Les trois bonnes fées ont déjà essayé de t’en sauver. Elles ont réussi à te cacher pendant seize ans et puis tout avait basculé. Et maintenant que tu es seule, sans rien ni personne pour te venir en aide, te dissimuler aux yeux de Maléfique, tu ne donnes pas cher de ta peau. Alors tu espères. Tu pries le ciel pour que ce ne soit pas elle, pour que tout ça ne soit que le fruit de ton imagination fertile et détraquée.
« Veuillez m’excuser, tu marmottes à nouveau, la voix chevrotante. Je… je n’ai pas fait exprès… je… » Tout ton être te hurle de fuir, de courir loin de cette brune ombrageuse mais tu es clouée sur place par ses yeux qui te transpercent de part en part. Tu  ne peux plus bouger, comme hypnotisée. « Je vous aurais bien aidée à la recoudre mais je ne sais pas comment on fait… » Tu ne sais pas pour quelles raisons stupides tu as lâché ça. Tu ne sais pas pourquoi tu restes là, comme une idiote, alors que tu sens le danger et le malheur se dégager par tous les pores de sa peau. C’est comme si tu sentais qu’elle te voulait du mal, vraiment. Comme si tu le savais mais que, trop terrifiée, tu ne pouvais plus rien faire. Comme quand tu t’étais retrouvée devant la quenouille et que ton doigt en avait touché la pointe. Tu savais pertinemment que tu ne devais pas le faire ; tu savais que ça allait être douloureux, vraiment. Mais tu n’avais pas pu t’empêcher de le faire, comme mue par une force invisible et plus forte que toi. Et tu entends à nouveau ce rire tonitruant, ce rire qui amène des nœuds à tes entrailles. Tu le sais maintenant – tu es foutue.



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