On ne sait pas vraiment quand j’ai connu Meeko ou encore Pocahontas, tout ce qu’on sait c’est que j’étais là quand elle avait besoin de moi. Je me rappelle de tout ce qui sait passer avant notre arrivé dans ce pensionnat. Je me souviens de mes parties de chamailleries avec Meeko, le fait que je lui prenais parfois ses baies ce qu’il l’énervait forcément puisque c’était un gros gourmand. Mais j’étais aussi toujours là pour réprimander à ma manière et lui dire de bouger un peu. Ce jour-là d’ailleurs, je ne sais pas forcément pourquoi mais Meeko se mit en tête de vouloir voler de ses propres pattes moi qui avait des ailes me fichait bien de lui et lui montrait avec classe comment il fallait faire pour voler. Malheureusement pour moi, je n’aurai pas dû m’approcher trop prêt de lui et il me prit comme une sorte de bouée de secours pour ne pas faire un énorme plat. Conclusion je me retrouvai dans l’eau moi qui n’aimais pas forcément ça et en plus j’étais tout ébouriffé. Et comme cela ne suffisait pas et que je voulais surtout me venger, je me retrouvai à essayer de le prendre pour cible avec mon « cure dent » comme nez. Encore une fois n’ayant pas forcément de chance, il retomba dans l’eau et n’ayant pas le temps de m’arrêter, je fus directement coincé dans le bois de la barque.

« Allons viens Flit »

Si je savais parler humain je crois que j’aurai dit qu’elle n’était pas forcément intelligente de me dire ça alors que j’étais coincé dans la barque en bois mais je ne lui en voulais pas. Lorsque je fus repêché, Meeko se fit un malin plaisir de me presser mon ventre pour que je fasse une sorte de fontaine cela a priori l’amusait vraiment beaucoup. La vie avec Meeko était dur mais au fond de moi, je savais que c’était mon seul ami avec Pocahontas, les autres membres de la tribu se fichait bien de notre existence surtout de la mienne encore Meeko se voyait un peu plus que moi vu qu’il causait bien souvent des soucis. Je n’étais pas non plus le dernier surtout avec ma maladresse et le fait de notre amitié plus que vache entre nous. Au moins grâce à nous la vie des indiens ne se passait sans une de nos conneries mais Pocahontas était la seule que nous aimions à tout prix. En même temps nous passions tellement de bons moments ensemble. Moi je n’étais pas contre le fait qu’elle se marie avec Cocoum en fait je préférais qu’elle épouse quelqu’un mais pas n’importe qui. Cocoum était pour moi un très grand guerrier.

Le raton-laveur faisait souvent des conneries et je crois que la pire et celle qu’il a fait dans la hutte du grand chef, il se prenait pour un grand guerrier indien, je plongeai vers son corps ce qui le fit tomber de la poutre et je fus aussi propulsé dans un pot qui tomba et me déboussola en se casant. C’était toujours comme ça à chaque fois que je faisais quelque chose, je ne pouvais jamais réellement de venger de Meeko car il arrivait aussi quelque chose à moi. Quoi que je fasse ou même quoi que j’entreprenais était à la fin toujours une sorte de défaite pour moi. Meeko avait-il de la chance et du coup cela le vengeait en même temps peut-être les esprits de la nature ? En tout cas en parlant de nature, l’arbre qui s’appelle Grand-Mère Feuillage était pour nous quelqu’un d’effrayant en même temps, je m’étais pris souvent les feuilles dans la figure ce qui me déboussolait énormément vu ma petite taille donc quand elle nous disait silence j’avais très peur d’elle et je tremblais. D’ailleurs Meeko était pareil que moi, on avait tous peur d’elle-même les animaux aux alentours qui ne vivait pourtant pas très loin d’elle.

L’arrivée des visages blancs était pour moi fut une vraie peur lorsque je vis les grandes voiles du bateau je pris peur. Je n’aimais pas forcément les arrivants qui ne cherchaient qu’une chose : l’or. Les Indiens n’en avaient pas forcément voir même pas du tout. Ramené par Radcliffe qui vivait dans le préjugé d’un conquérant. Lorsque Meeko rencontra John Smith, j’eus peur que le jeune homme blonde découvre Pocahontas alors je pris mon courage à deux mains et l’attaqua de face. Il partit quelque temps après, j’en voulus forcément à Meeko qui avait failli nous faire tuer. On le rencontra à nouveau je me méfiais vraiment de lui pour moi c’était un homme blanc comme un autre. Il fallut énormément de temps avant de me rendre compte que j’avais tort et qu’il était différent. Après la tentative de guerre entre les visages pâles et les indiens, je fis confiance enfin à ce jeune homme blond que j’appréciais maintenant énormément. C’était l’homme qui fallait à Pocahontas mais malheureusement pour lui, il devait repartir étant blessé par la balle tirée par Radcliffe. Tout le monde ne se sentait pas vraiment très bien d’ailleurs. Nous étions triste Meeko et moi de voir qu’il devait partir mais nous avions un nouvel allié : Percy, l’ancien petit chien de Radcliffe qui était maintenant un vrai indien.
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Londres, je n’avais jamais pris le bateau des visages pâles auparavant tout ce que je me rappelle de ce voyage c’est la tête de Meeko toute verte, il avait le mal de mer ce petit raton-laveur. Ce qui me faisait bien rire d’ailleurs. Mais bon j’étais aussi content de voyager avec Percy et lui. Puis aussi Pocahontas qu’on n’avait pas voulu abandonné. John Rolfe ne m’inspirait pas vraiment confiance au tout début lui aussi mais je commençais à m’habituer à lui et surtout au thé de Mme Jenkins. Un thé que je bus au moins des centaines de fois durant notre voyage là-bas. Les seuls moments où je ne buvais pas de thé c’était lorsque nous allions dans Londres ou encore sauvé Pocahontas lorsqu’elle fut emprisonnée d’ailleurs j’étais fier car c’était moi qui l’avait trouvé dans la prison de Londres. Enfin aussi je fus à la bataille contre Radcliffe d’ailleurs j’étais bien content de faire tomber les gens dans l’eau. N’ayant plus rien à faire à Londres nous devions partir et malheureusement sans John Rolfe ce qui était pour moi une sorte d’infamie car Pocahontas était vraiment amoureuse de lui.
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Le retour vers la Virginie était toujours pareil et en plus avec John Rolfe, Meeko était toujours tout vert et Percy lui se promenait sur le bateau moi je virevoltai entre les voiles du bateau. Lorsque d’un coup plus rien, je me réveillais soudainement et ouvrit les yeux, je ne virevoltais plus. J’étais plutôt allongé sur le sol. Plus d’ailes, plus de pattes j’étais plutôt avec des jambes et des mains. J’étais choqué, je ne pouvais y croire. J’avais l’air d’être comme Pocahontas. Meeko et Percy étaient devenus aussi des humains. La vie allait être différente dans ce monde inconnu. Mais au moins j’étais avec des gens que je connaissais. J’espérais bien sûr ne pas trop me perdre avec eux. J’avais aussi le don de la parole, j’allais pouvoir enfin m’acharner sur Meeko mais en parole cela allait promettre de longues disputes. Comble pour moi je trouva qu’un seul boulot : Serveur dans un salon de thé. Ah si Mme Jenkins était là, elle en rigolerait.