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(judewis) ◊ shine a light on her. Vide
 

 (judewis) ◊ shine a light on her.

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Jude Lucky-Ann Smith

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: profiter de ma vie.
Faites place à la vedette
Jude Lucky-Ann Smith
J'ai posé bagages ici le : 03/07/2014 Jouant le rôle de : la miraculée – lucky. #team101dalmatians. Nombre de messages : 144 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : blondie (ava) sian (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : emma stone.
MessageSujet: (judewis) ◊ shine a light on her. (judewis) ◊ shine a light on her. EmptyMer 29 Oct - 18:29



shine a light on her.

Tu as les yeux lourds et la bouche pâteuse. Il y a un ‘bip, bip’ strident qui te vrille les tympans et tu sens cette odeur de désinfectant qui te brûle les narines. Tu n’as pas besoin d’ouvrir les paupières pour savoir où tu te trouves. Et tu retiens un grognement d’inconfort. De gêne. À l’hôpital, tu es à l’hôpital. Ton ventre se serre à la seule idée que tu as failli y passer une fois de plus, mais apparemment ce n’était pas ton heure parce que tu es encore là. Toujours là. C’est presque devenu lassant, en réalité. C’est comme un cercle vicieux qui n’en finit jamais et, il faut l’avouer, ton comportement n’aide clairement pas à t’en sortir. Tu déprimes, tu es en colère, tu te rebelles, tu fais la folle jusqu’à ce que la douleur dans ta poitrine soit trop forte, tu t’évanouis et tu termines à l’hôpital. Alors tu déprimes à nouveau et tu es encore plus en colère, tu te rebelles contre ton corps qui n’est plus qu’un poids mort, jusqu’à ce que tes forces te quittent et que ta vue se brouille. Le monde tout autour de toi s’obscurcit et c’est le flou total. Le noir intégral. Encore et encore ; encore et toujours. Un petit soupir s’échappe de tes lèvres et tu frottes tes yeux. La lumière trop vive t’agresse les iris et tu gémis de gêne. Quand ta vision s’est habituée à ce trop plein de clarté, tu reconnais sans peine les murs trop blancs, les draps trop rêches. Dans un coin de la pièce, une chaise a été tirée, un sac à mains est posé contre le dossier et tu as un petit sourire tendre. C’est celui de Grace. Tu n’es pas étonnée de savoir qu’elle est à ton chevet. Elle a dû partir se chercher une tasse de café, Dieu seul sait depuis combien de temps elle est là, à veiller sur toi. Margo est-elle avec elle ou viendra-t-elle te rendre visite plus tard ? Tu n’imagines même pas la tête que tu dois avoir. Tu vois d’ici les mèches rousses désordonnées, les cernes bleutés sous tes yeux fatigués. Et la pâleur de ta peau. Tu restes un instant à observer le plafond, te demandant déjà quand est-ce que tu pourras sortir. Comme d’habitude, tu promettras du bout des lèvres de faire attention à toi, de respecter les indications du médecin et de ne pas jouer les têtes brûlées encore une fois. Mais au fond, tu sais très bien que tu n’en penseras pas un mot, pas un traître mot et que tu ne leur serviras ce baratin que pour être enfin tranquille et rentrer chez toi. Retrouver ton petit monde, ta famille. Tu sais bien que Grace doit être dans tous ses états, qu’elle a dû avoir la peur de sa vie encore une fois. À vrai dire, tu lui en fais tellement voir. Tu as un peu honte d’être aussi horrible avec elle mais ce n’est pas contre ta mère de cœur. Ça n’est pas pour l’inquiéter ou quoi que ce soit d’autre la concernant. Tu voudrais juste être normale, te sentir normale. Comme tous les autres jeunes que tu croises dans la rue. Tu n’as pas envie d’être juste une malade.
Tu te redresses lentement, rajustant la couverture sur tes jambes nues. Qu’est-ce que tu es censée faire maintenant ? Attendre ? Tu aimerais bien prendre une douche, tu as la sensation d’être sale, de puer l’hôpital. Mais ta tête tourne un peu, tu as soif. Tu as un peu faim aussi. Et tu n’es pas sûre d’être assez solide sur tes pattes pour essayer de te rendre à la petite salle de bains toute seule et sans aide aucune. Sagement, tu décides d’attendre le retour de Grace et tu vois déjà cet énorme sourire empli de soulagement lorsqu’elle passera la porte et qu’elle te verra réveillée. Tu sais déjà qu’elle va te faire un sermon, sa voix tremblotant entre larmes et joie, qu’elle va tenter de se montrer sévère alors que tu ne verras que le bonheur irradier son visage et qu’elle te serrera dans ses bras à t’étouffer parce qu’elle aura eu peur pour toi. Mais tu ne vas pas t’en plaindre, bien au contraire. Toute cette attention, tout cet amour maternel est quelque chose d’inestimable pour toi. Ça te fait du bien. Tu te sens à ta place lorsque ses bras se referment autour de toi. Tu as trouvé en elle une mère dévouée et sincère, une mère qui donne un sens à ta vie ici à Fantasia Hill. Si tu ne les avais pas, Margo et elle, tu ne sais pas ce que tu aurais fait. Ce que tu serais devenue. Elles veillent sur toi, prennent soin de toi, et si tu t’accroches un tant soit peu à ton existence c’est bien grâce à leur présence près de toi. Et parfois, tu te dis que tu as vraiment beaucoup de chance dans ton malheur, que tu ne les mérites vraiment pas. Que ton attitude ne fait que leur causer beaucoup trop de tracas et que tu ne leur rends certainement pas le quart de ce qu’elles font pour toi. Tu te souviens encore de ce soir où tu avais fugué, où tu avais essayé de les libérer de ce poids que tu es mais il n’avait pas fallu plus de quelques heures seulement pour te sentir complètement paniquée, étrangère à ce monde extérieur. Sans Grace pour te guider, tu étais perdue. La nuit s’était refermée sur toi comme une chape de plomb, lourde et menaçante. Le froid t’avait glacée jusqu’aux os. Et, intérieurement, tu avais prié pour qu’elle vienne te chercher. Pourtant honteuse, tu avais eu du mal à soutenir son regard en la voyant apparaître au coin d’une rue mais tu avais été si soulagée que tout le reste avait été oublié. Tu voulais simplement rentrer chez vous, dans ta nouvelle maison. Et tu t’étais promis d’être un peu plus sage, d’être plus prudente aussi. De ne pas trop leur mener la vie dure. Un regard sur ton corps encore à demi-allongé sur ce lit d’hôpital et tu te fais la réflexion que ce n’est vraiment pas gagné. Et que c’est même plutôt raté en ce qui concerne de ne pas les inquiéter. Tu soupires légèrement, coupable. Tu aimerais être une fille modèle, être comme toutes ces jolies princesses à leur maman. Peut-être que Grace t’aimerait encore plus. Mais tu n’y arrives pas, tu n’en es pas capable parce que tu veux croquer la vie à pleines dents. Tu veux profiter de ton temps qui est compté parmi tous ces gens. Est-ce que c’est vraiment mal, docteur ?
Tirée de tes pensées par quelques coups frappés à la porte, tu fronces les sourcils. Grace n’aurait certainement pas pris le risque de te réveiller alors ça ne peut être qu’un de ces médecins qui vient pour surveiller tes constantes et te poser encore des dizaines de questions – toujours les mêmes – pour voir si tu te sens mieux. Tu mords ta lèvre inférieure, déjà agacée. « Oui ? tu lâches d’une voix un peu rauque et endormie juste avant d’entendre la porte s’ouvrir doucement. » Tu as juste envie de leur crier de te foutre la paix, que tu ne veux pas les voir, pas les écouter. Et alors que tu es déjà prête à les recevoir comme ils le méritent, quelle n’est pas ta surprise en voyant se dessiner devant tes yeux une silhouette toute frêle. « Lewis ? tu demandes, un sourire soudainement joyeux aux lèvres. Qu’est-ce que tu fais là ? » Si tes souvenirs sont bons, ce n’est pourtant pas son jour de rendez-vous à l’hôpital. Tête penchée sur le côté, tu observes la jeune femme d’un œil attendri. Tu avais rencontré Lewis au détour d’un couloir de cet hôpital. Si elle avait d’abord été réservée et très discrète, elle s’était peu à peu déridée et était devenue une de tes amies proches désormais. La voir te rappelle toujours combien tu es finalement chanceuse, combien tu n’es pas seule aussi. Bien sûr, tu fais toujours autant attention à ces joues creusées, à ce corps trop maigre, à ces yeux fatigués. Mais ça ne t’a jamais empêchée de la trouver belle, vraiment belle. Et douce. Elle est si douce. Vous pourriez sûrement former un duo infernal toutes les deux. Elle est un peu comme ce genre d’ami que les enfants ont à l’âge où on s’amuse encore dans les bacs à sable. C’est le genre d’amitié toute simple, sans chichi ni fioriture. C’est le genre d’amitié qui n’a rien de compliqué. Tu es avec elle et tu te sens bien. Tu ne te poses pas de questions. Tu es toi, c’est tout ce qu’elle attend. « Je suis contente de te voir, tu l’accueilles avec chaleur en lui tendant les bras comme pour lui quémander un câlin. Comment est-ce que tu as su que j’étais là ? » Haussant les sourcils avec un peu d’étonnement, tu te demandes furtivement si ce n’est pas dû au hasard tout simplement. Ton portable étant resté à la maison, tu n’as pas eu le temps ni l’occasion de la prévenir que tu te trouvais ici. Et tu doutes que Grace ait pensé à lui envoyer un message. Dans la panique, elle n’aura pensé qu’à ton bien-être comme à son habitude. Et, au fond, peu importent les raisons de sa venue, du comment elle est arrivée là – tu es juste heureuse qu’elle soit là. Parce qu’avec Lewis, tes journées sont toujours un peu plus ensoleillées. Plus belles aussi. C’est ça, la magie Lewis.

© clever love.

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