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(johnili) ● been far away for far too long. Vide
(johnili) ● been far away for far too long. Vide
 

 (johnili) ● been far away for far too long.

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MessageSujet: (johnili) ● been far away for far too long. (johnili) ● been far away for far too long. EmptyMer 25 Juin - 16:54



forgiveness.
This time, This place, Misused, Mistakes. Too long, Too late, Who was I to make you wait ? Just one chance, Just one breath Just in case there's just one left ‘Cause you know, you know, you know That I love you. I have loved you all along And I miss you, Been far away for far too long. I keep dreaming you’ll be with me and you’ll never go, Stop breathing if I don’t see you anymore. On my knees, I’ll ask Last chance for one last dance ‘Cause with you, I’d withstand All of hell to hold your hand. I’d give it all, I’d give for us – Give anything but I won't give up ‘Cause you know, you know, you know that I love you.




Tu prends une grande respiration avant de pousser doucement la porte du club. Un nœud au ventre fait remonter ce goût acide de bile jusqu’à ta bouche. Tu es anxieux, nerveux. Tu as les mains un peu moites – et tu détestes vraiment avoir les mains moites, c’est sale et dégoûtant. Mais tu ne peux pas t’empêcher d’être nerveux à la seule idée que tu vas bientôt la voir. Elle. Lili. Tu n’as pas les mots pour la qualifier, pour qualifier votre relation à double tranchant. À part peut-être qu’elle te déteste désormais et que tu ne cesses de vouloir te faire pardonner. Tu sais bien que tu l’as blessée, profondément. Tu sais aussi que sa fierté d’indienne l’empêche de passer outre la douleur que tu lui as infligée. Tu n’as jamais voulu heurter ses sentiments, tu n’as jamais voulu l’éloigner de toi. Mais c’était certainement la solution la plus sensée que tu pouvais prendre en pareille occasion. Tu ne pouvais pas laisser pourrir cette situation au risque de la blesser encore plus après. Tu as dû prendre une décision, tu avais un choix à faire – et tu l’as fait. Même si ça n’a pas été simple pour toi, même si tu en as également souffert malgré tout, tu le devais. C’était le mieux. Pour elle, pour toi. Pour vous. Tu regrettes seulement d’avoir causé tant de peine. Et chaque fois que tu la regardes, tu as cette culpabilité virulente qui te bouffe le ventre. Parce que tu te répètes, inlassablement, que c’est de ta faute si elle est aussi malheureuse désormais.
Avec une douce nostalgie au cœur, tu repenses à comment tout ça est arrivé. Ton arrivée à Fantasia Hill a été des plus mouvementées. Amnésique, tu as dû te reconstruire et refaire ta vie en laissant de côté tous ces trous noirs qui aspiraient comme ta vie à l’intérieur de toi. Ton passé n’était qu’un vague rêve dont il ne reste que des brumes au matin. Des noms en cascade, des paysages féériques et tant de questions auxquelles tu n’avais pas les réponses. Lili, elle, a débarqué comme une tornade et elle a été la réponse à tes prières muettes. Elle a apporté un peu de concret à tout ça ; elle a apporté ces solutions que tu n’avais pas. Alors ton existence a pris un sens. Tu commençais enfin à comprendre tout ce qu’il s’était passé. Les pourquoi, les comment, tout ça avait une explication désormais. Seulement tu n’avais pas prévu que ton cœur ferait des siennes entre temps. Que, dans la course effrénée aux souvenirs perdus, ton être s’attacherait à cette brunette aux joues roses. Un peu trop, d’ailleurs. Parce qu’il y a eu ces battements irréguliers, ces regards en coin échangés, ces sourires timides et réservés. Tu le sentais, c’était là – un début de romance comme tu n’en avais jamais connue. Après tout, elle avait été ton petit coup de cœur du Pays Imaginaire. Et ta vie d’avant te manquait. Alors tu as tenté ta chance, tu as saisi l’opportunité qui se présentait.
Elle et toi avez vécu une histoire toute simple, toute gentillette. Un peu comme dans une histoire pour enfants. Tout semblait parfait, comme dans un foutu conte de fées mal écrit et dont la fin est bâclée. Ça aurait certainement pu marcher entre vous seulement retrouver ta mémoire a été un véritable choc et tout s’est glacé d’effroi en toi. Et puis il y avait ces drôles de sentiments mêlés de culpabilité que tu éprouvais pour ta jolie Teddy. Alors tout s’embrouillait un peu dans tête si bien que tu as fini par prendre tes distances. Par t’éloigner jusqu’au point de non retour. Jusqu’à devoir la quitter pour de bon et la briser. Tu gardes encore un goût amer de cette décision, un goût âcre qui reste au fond de ta gorge. C’est désagréable et dérangeant. Parce que ça te rappelle combien tu as été stupide et idiot, combien ton attitude n’est pas digne de celle d’un gentleman anglais. Ton vrai père aurait sûrement été outré d’un tel manque de respect envers une lady, il aurait été fâché contre toi pendant des jours. Mais le fait est que tu n’es pas habitué aux sentiments, tu ne sais pas quoi faire d’eux ni comment réagir à leur arrivée si soudaine. Ils sont apparus dans ta vie sans que tu ne t’en rendes compte, sans que tu le veuilles. Comme ça. Alors tu as paniqué. Tu n’as pas réfléchi et tu as foncé tête baissée. Et désormais, la jeune indienne te déteste sûrement autant qu’elle haïssait les Pirates du Monde Imaginaire.
Pourtant, tu ne désespères pas. Tu gardes au fond de toi l’espoir qu’un jour elle veuille bien t’accorder son pardon. Il le faut. Tu en as besoin. Parce que tu voudrais la retrouver, retrouver votre complicité. Ça te manque tout ça. Elle te manque. Vous avez été de très bons amis avant cette relation foireuse et tu aimerais ré-apprivoiser tout ça. Tout ce bonheur simple d’antan. C’est pour cette raison que tu as décidé de faire un pas en sa direction une nouvelle fois. Tu commences un peu à te décourager mais tu ne baisses pas les bras. Tu sais combien son orgueil a été froissé, il lui faut juste du temps. Beaucoup de temps. La tête encore pleine de souvenirs, tu traverses lentement les couloirs du club bruyant à cette heure avancée de la soirée. Tu entends le brouhaha incessant qui s’emmêle à la musique qui résonne jusque dans tes côtes. Tu sais qu’elle doit être là. On est Mardi – elle travaille toujours le Mardi. Tu le sais parce que tu es déjà venu la voir danser sur scène plusieurs fois, sans jamais oser l’aborder une fois qu’elle se trouvait dans les coulisses. Tu restais juste caché dans l’obscurité de la salle, à te remémorer ce passé autrefois oublié en la regardant évoluer avec grâce sur les planches. Tu jettes un rapide coup d’œil à la salle et remarques qu’elle ne danse pas encore alors tu fais rapidement demi-tour pour te diriger jusque dans les loges. Tu la trouveras bien là-bas, ou quelqu’un pourra sûrement te renseigner. Tu espères juste vite la trouver.
Poussant timidement la porte de la grande loge, les conversations qui se croisent ressemblent à un véritable capharnaüm qui te heurte de plein fouet. C’est comme des cris mêlés d’interjections plus ou moins polies et des lamentations sur des objets perdus mais finalement retrouvés. Tu avales ta salive, fixant tout ce monde qui piétine et tourne dans tous les sens. Tu oses à peine respirer. Et puis tu la remarques. Elle est juste là, devant un miroir auréolé de petites ampoules éclairant son visage métisse. Elle est maquillée, à moitié habillée. Mais tu la trouves néanmoins très jolie. Tu l’as toujours trouvée très jolie. Tu oublies finalement les autres danseuses qui semblent ne pas même remarquer ta présence jusqu’à ce que tu t’avances un peu plus dans la pièce. Certaines font pourtant comme si tu n’existais pas, d’autres chuchotent entre elles et les dernières s’insurgent en levant le menton. Mais toi, tu ne vois qu’elle. Parce que tu n’es venu que pour elle. Les remarques des autres pimbêches, tu t’en fiches pas mal au fond du moment qu’elles te laissent la voir, lui parler encore une fois. Tu as presque l’impression d’avancer à reculons et ton ventre n’a jamais été aussi oppressé. C’est comme une main de fer le serrant jusqu’à le réduire en bouillie. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de venir la déranger sur son lieu de travail, finalement.
« Hum… Lili… ? tu oses à peine murmurer une fois planté comme un piquet devant elle. Lili ? » Son regard te frappe comme un coup de poing en plein plexus. Ça coupe le souffle, ça bloque la respiration. Ça fait mal mais quelque part ça reste quand même bon. Tu ne sais même plus ce que tu voulais dire. Tu as déjà tout oublié. « Je… je suis désolé de venir te déranger sur ton lieu de travail mais je… je… Enfin, je me suis dit que ça me ferait plaisir de te voir et… bon, je sais que tu n’en as pas envie, toi mais, enfin… Je m’étais dit que peut-être… Enfin, éventuellement… » Te dandinant d’un pied sur l’autre comme un enfant, tu t’empêches de jeter de petits coups d’œil alentour cependant que tu sens le regard des collègues de l’ancienne Indienne peser sur toi. « J’aimerais vraiment qu’on parle, reprends-tu, la voix légèrement rocailleuse. Je… Tu me manques et… Et j’aimerais vraiment retrouver mon amie. Je sais que je suis fautif et que tu m’en veux… Je t’ai blessée et j’en suis désolé mais je… Je voudrais que tu me pardonnes, que tu puisses trouver comment me pardonner… » Tu baisses les yeux sur le bout de tes chaussures, très intimidé. Ce n’était pas trop mal. Un peu décousu et ton éloquence n’était pas des plus agréables à l’oreille mais les faits y étaient. La sincérité aussi même si elle a perdu de son charme entre les bégaiements et les hésitations. « Et puis, tiens, je t’ai fait un gâteau, tu lâches rapidement tout en tendant la forêt noire que tu avais emportée. » Bon, techniquement c’est ta mère qui a presque tout fait mais tu l’as tout de même aidée. Alors ça doit compter.




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MessageSujet: Re: (johnili) ● been far away for far too long. (johnili) ● been far away for far too long. EmptyMer 13 Aoû - 15:54


Lili se contempla dans le miroir, appliquant savamment une touche de eye-liner noir sur ses yeux bruns. Elle dessina un trait parfait, ni trop fin, ni trop épais, et sourit en signe de victoire, elle s'était entraînée des heures et des heures à son arrivée ici pour obtenir un tel résultat. Elle détestait se maquiller, et le faisait d'ailleurs très peu, préférant rester naturelle, mais ce soir elle montait sur scène, comme tous les mardi. Et quand elle était sur scène, l'indienne devait respecter certaines règles du club comme se maquiller un peu. Elle avait voulu négocier, sans succès, et pour une fois comme ce n'était pas quelque chose de trop contraignant, et que ça lui permettait de danser, elle s'était pliée à la volonté du propriétaire. Maintenant, elle s'en amusait même, ayant l'impression d'enfiler un déguisement quand elle se produisait ici avec d'autres filles. Elle n'était plus elle, cette jeune fille issue d'un autre monde qui tentait de se faire une place dans ce monde étrange. Elle devenait une femme sensuelle et gracieuse, une tigresse, un peu mystérieuse aussi pour les clients qui venaient contempler ses mouvements. Car elle mettait un point d'honneur à toujours filer directement après avoir dansé sur la scène, elle ne rentrait pas forcément chez elle, parfois elle se rendait dans un autre club pour faire la fête, elle voulait simplement ne pas se faire harceler par des hommes insistants après son show, alors elle filait. Le bruit assourdissant des autres filles qui l'entouraient la berçait, elle aimait être ici, entourée de personnes partageant sa passion et souvent débordantes d'idées et de talent. Elle puisait de l'inspiration dans chacune des jeunes femmes qu'elle voyait danser, et quand elle se préparait dans la loge commune, comme en cet instant, elle avait l'impression de faire partie d'un tout, elle ne se sentait plus seule. Elle n'était plus seule. Pas comme au moment où il l'avait abandonnée sans un mot. Ses sourcils se froncèrent au souvenir de John. Elle avait placé toute sa confiance en lui, toute son amitié, et il l'avait trahie. Peut-être n'aurait-ils pas du tenter une histoire d'amour, et alors, ils n'en seraient pas là aujourd'hui, mais tout s'était déroulé tellement naturellement... Ils étaient arrivés dans un monde inconnu, s'était entre-aidés, avaient passé de longues heures à discuter, à philosopher, à rire aussi. Et il avait acquis une place de choix dans son cœur, celle de meilleur ami, de confident. Il comptait plus que tout autre, et c'est pour ça que quand ils s'étaient embrassés sans trop qu'elle sache pourquoi, elle avait laissé faire, avait lancé leur histoire. Elle s'était vite rendu compte que ce n'étaient pas de l'amour qu'ils partageaient, juste une simple amitié, très forte, mais alors, elle ne savait comment lui en parler sans le blesser. Il semblait avoir trouvé la solution en l'abandonnant, et depuis, elle ne décolérait pas, elle ne lui pardonnerait pas. Il avait cessé de répondre à ses appels, l'avait ignorée, ne lui avait plus adressé une seule parole, du jour au lendemain, comme si leur relation n'avait jamais existé. Elle en avait énormément souffert, et malgré les excuses qu'il ne cessait de lui présenter depuis quelques temps, elle refusait de lui reparler. Il avait blessé son orgueil, sa fierté, l'avait rendue fragile, et elle détestait ça. Elle le détestait d'avoir brisé la confiance. Elle secoua la tête pour chasser ses souvenirs et attrapa un tube de rouge à lèvre rouge, qu'elle appliqua sur ses lèvres au pinceau. Elle s'amusait de cette couleur si voyante sur elle, mais elle était si concentrée, qu'elle ne perçut pas le changement d'ambiance autour d'elle, le brouhaha qui avait cédé la place à plus de silence, à des murmures désapprobateurs. Ce n'est que quand elle l'entendit que son univers se fissura.

« Hum… Lili… ? » Non c'était impossible. Pas cette voix là. Elle refusait de l'entendre. Ce ne pouvait pas être réel, il ne pouvait pas être là, il savait parfaitement qu'elle était en colère contre lui. Elle ne bougea pas d'un pouce. « Lili ? » A nouveau il l'avait appelée, c'était donc bien réel, ce n'est pas le simples souvenirs qui étaient venus la tourmenter un peu plus tôt qui lui jouaient des tours. La rage bouillonnant dans ses veines, Lili se retourna et planta son regard dans celui de John. Un regard noir de fureur qui fit son petit effet. Elle le remarqua et sentit une pointe de contentement dans sa poitrine, il méritait bien ça, d'avoir le souffle coupé, après la manière dont il l'avait traitée. « Je… je suis désolé de venir te déranger sur ton lieu de travail mais je… je… Enfin, je me suis dit que ça me ferait plaisir de te voir et… bon, je sais que tu n’en as pas envie, toi mais, enfin… Je m’étais dit que peut-être… Enfin, éventuellement… » Il était mal à l'aise, c'était clair. Il bafouillait, se dandinait, mais il avait eu le courage d’enchaîner quelques mots pour former des phrases. Elle croisa les bras sur sa poitrine en signe de fermeture, elle ne voulait pas l'écouter. Elle ne voulait pas de ses excuses justifiant sa présence. Elle ne voulait pas le voir. Elle resta muette, peut-être comprendrait-il ? « J’aimerais vraiment qu’on parle. Je… Tu me manques et… Et j’aimerais vraiment retrouver mon amie. Je sais que je suis fautif et que tu m’en veux… Je t’ai blessée et j’en suis désolé mais je… Je voudrais que tu me pardonnes, que tu puisses trouver comment me pardonner… » Sa voix n'était pas comme d'habitude et au fond, elle la toucha, mais elle refusait que tout soit si simple elle avait trop souffert. « Et puis, tiens, je t’ai fait un gâteau » Elle posa un instant ses yeux sur la boite renfermant la pâtisserie qu'il disait avoir faite. Elle se doutait que sa mère l'avait aidé, il n'était pas vraiment bon pâtissier, elle le connaissait par cœur. Mais elle ne la saisit pas, et le laissa la main tendue dans le vide.

Un instant elle hésita à ne lui accorder ne serait-ce qu'une parole, mais elle ne put s'empêcher de rétorquer avec froideur. « Je te l'ai déjà dit John tu aurais dû y penser avant de m'abandonner lâchement. Si tu tenais tant que ça à moi, je méritais au moins quelques explications. Maintenant c'est terminé. » Et pourtant il lui manquait, oh oui il lui manquait tellement. Mais elle ne pouvait pas le laisser débarquer ainsi, et le pardonner du jour au lendemain, ce n'était pas dans son caractère, elle était beaucoup trop rancunière.  « Ce ne sont pas de plates excuses ou une pâtisserie qui changeront quoique ce soit. Je t'ai donné toute ma confiance, et tu l'as trahie, assume maintenant. » Elle soupira et secoua la tête, se retournant vers sa glace pour se murer quelques instants dans le silence. Les conversations avaient repris autour. Son cœur était lourd dans sa poitrine, serré par la tristesse. Elle aurait du mal à le voir repartir, ce n'était pas la première fois qu'il tentait de s'excuser, mais c'était plus fort qu'elle, elle devait le heurter comme il l'avait heurtée. « Il faut que arrêtes de venir me voir ici... Je t'ai déjà vu au fond de la salle, tu ne peux pas faire ça. » Elle se tourna à nouveau, indécise. Son regard, un peu moins froid, se planta dans le sien et elle ajouta dans un murmure : « Si seulement tu avais été honnête, si seulement tu n'avais pas tout gâché ».
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