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You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  Vide
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Aphria M. Ysley

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VOTRE RÊVE: comprendre pourquoi ce monde est si obnubilé par l'amour.
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Aphria M. Ysley
J'ai posé bagages ici le : 29/01/2014 Jouant le rôle de : Maléfique #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 739 On me connait sous le pseudo : Kikiwette aka Juliette. Un merci à : Vava : @roseadasio & Sign : @bazzart Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Angelina Jolie.
MessageSujet: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyLun 12 Mai - 0:15




you go back to her and i go back to us

« J'ai laissé ma sale et farouche fierté de côté, mais c'est pour mieux te briser à ton ultime et dernier retour. »
Le jour se lève sur Fantasia Hill, tes yeux s'ouvrent difficilement - tu avais passé la nuit sur le balcon de ta chambre. Heureusement pour toi, la nuit n'avait été ni fraîche, ni humide - si ça avait été le cas, tu serais déjà en train d'éternuer, de renifler où de tousser comme une andouille d'astigmate. Quoi qu'il en soit, tu te frottes légèrement les yeux tout en bayant et t'étirant - tu quittes le fauteuil sur lequel tu avais passé toute la nuit pour t'asseoir sur ton lit ... Tu regardes tout autour de toi et tes mains viennent machinalement te masser les tempes. Tu avais complètement oublié que cette pièce tout comme le reste du loft était dans un tel état de désordre plus que lamentable voir pitoyable. La responsable de tout ça : toi - tu es à toi toute seule une tornade, un ouragan - une colère suffit pour transformer ta demeure en vrai champ de bataille. Tu avais bien tenté de ranger ici et là, mais à chaque que tu repensais à la cause de toute cette agitation, tu recommençais à tout foutre par terre.

Alors, tu as abandonné l'idée du rangement après la tempête - maintenant, tu laisses comme s'est, car tu sais qu'une crise de folie est toujours sur le point de pointer le bout de son nez. La cause dans tout ça - toujours la même et unique personne : Talie. Elle avait osé s'enfuir une fois de plus - pourtant, avec la punition que tu lui avais infligée à sa dernière tentative, elle aurait dû apprendre la leçon : on ne s'enfuit pas comme une voleuse sans en payer les frais. Pourtant, elle sait que tu ne plaisantes pas avec ça - que tu n'aies pas du genre à parler pour ne rien dire - qu'avec toi tout se paye d'une manière où d'une autre. Et le pire pour toi dans tout ça, c'est de savoir chez qui elle se cache sans connaître l'adresse de sa complice. Tu sais que depuis ces quelques semaines, elle est barricadée à double tour chez cette peste d'Attina - le hic, c'est que tu ne saches ni le numéro, ni la rue, ni le type d'habitation dans laquelle elle vit - autant dire que c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Tu avais bien sûr envoyé tes hommes à sa recherche, mais à chaque fois c'était pareil et inlassablement, tu recommençais à tout démolir dans le loft.

Tu te lèves finalement en donnant un coup-de-poing dans le mur avant d'entrer dans ta salle de bains. Sous la douche, tu sens tes nerfs tout comme tous tes muscles se relâcher doucement comme si tu venais à l'instant de quitter un salon de massage - c'est si bon que tu aurais pu y rester éternellement, mais tu avais d'autre chose à faire que d'user inutilement toute ton eau chaude. Tu sors finalement, te sèches et retournes dans ta chambre où dans ton dressing, tu sors un tuxedo style féminin avec une chemin blanche donnant un côté à la fois chic et décontracté - et avec tout ça, tu mets une belle paire d'escarpins noirs. Tu te maquilles en vitesse et ordonnes à Diablo de te conduire Mall Word. Là-bas, tu te prends un café noir avec un nuage de lait et un croissant au beurre. Ton regard se perd sur les nombreuses boutiques de vêtements, d'accessoires, de jouets, de maquillages et autres délices crémeux et sucrés en tout genre. Sirotant une puis deux gorgées de ton café fumant, tu mords avec envie de ton croissant - tes yeux eux, continuent de fixer les échoppes où après ton petit déjeuner tu irais faire un petit tour sans pour autant, acheter quoi que ce soit.

Avalant une autre gorgée, tu manques de t'étouffer - du au choc de ce qui se trouve devant toi où plutôt devant la boutique face à toi. Ce n'est pas vraiment une chose, mais plutôt une personne. Un sourire mauvais t'écorche les lèvres. Ta poupée, ton esclave, ta Talie c'est elle qui vient de sortir du magasin : tu l'observes - elle te tourne le dos - elle n'a pas remarqué ta présence. Parfait ! La surprise n'en sera que meilleure. Et c'est dans un pur silence de mort que telle une tigresse chassant sa proie, tu te faufiles derrière elle. Avec une douceur exacerbée, tu fais glisser ta main le long de sa colonne vertébrale qui vient finalement se poser sur le creux de ses reins. Ton souffle chaud, balaye les quelques mèches de cheveux se trouvant sur sa nuque - que tu viens embrasser du bout des lèvres.

ø Bonjour Talie ... souffles-tu tout contre sa nuque que tu mordilles doucement. Comment va ma petite poupée depuis tout ce temps ?! La questionnes-tu dans un sourire avant de reprendre dans un même ton mielleux et chaud. N'est-ce pas un supplice que de vivre sans moi auprès de toi hum ?! La questionnes-tu une dernière fois en lui mordant le lobe de l'oreille - jouant sur les mots et les caresses dans le seul but d'entendre ce que tu voulais : que tu lui manquée - que ta présence et ta violence toute entière lui manquée.


La Poupée  leche  & la Sadique  You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  4153354820 

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Dernière édition par Aphria M. Ysley le Mar 20 Mai - 14:46, édité 1 fois
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Talie-Rose Aurore Grimm

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J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyMer 14 Mai - 23:46



and i go back to black.

Tu as très vite retrouvé goût à la liberté. C’est comme un souffle nouveau, une nouvelle vie qui s’est offerte à toi depuis que tu as pris la fuite. Depuis que tu as fui le loft et ta Maîtresse. C’est comme si le soleil brillait plus fort, comme si les jours étaient plus agréables, comme si les oiseaux chantaient plus gaiement. C’était comme si la vie coulait à nouveau à flot dans tes veines. Elle fait battre ton cœur à une vitesse folle et tu te sens bien. Tu te sens bien pour la première fois depuis très longtemps. En vérité, tu ne te rappelles pas avoir jamais été aussi heureuse et apaisée depuis ton arrivée à Fantasia Hill. Tu découvres la ville sous un nouveau jour, tu découvres tant de choses que tu n’avais pourtant pas remarquées avant. Comme si tu avais eu des œillères jusque là qui t’empêchaient de voir la vie telle qu’elle était. Et la vie est belle, sacrément belle. Elle a ce goût sucré et inédit qui se dépose sur ta langue chaque fois que tu inspires cet air frais qui s’infiltre doucement dans tes poumons. Tu es heureuse, oh oui tu es heureuse. Tu es heureuse parce que tu es enfin en paix avec toi-même, avec le monde tout autour de toi. Plus de noirceur, plus de douleur. Plus de peur. Chaque jour est pareil à une aventure différente que tu as hâte de découvrir le matin en te levant. Tu ne redoutes plus les coups, la honte et les humiliations. Tu es entourée de douceur et de chaleur. Tu es entourée d’amour. Et tu avais fini par oublier ce que ça représentait. Ce que ça faisait que d’être aimée, choyée. Tu avais presque oublié ce que ça faisait d’être en vie.
Le quotidien chez Attina et Alana est comme un rêve. Bien sûr, tu as pourtant voulu chercher un autre endroit pour te cacher, pour échapper à ta Maîtresse et sa fureur mais elles ont insisté. Elles ont insisté pour te garder. Te protéger. Dans un coin de ton esprit, tu n’arrives toujours pas à y croire. Tu n’arrives pas à te faire à tant de joie et de bonheur. C’est tellement d’un coup. C’est si nouveau. Et malgré ta gêne et ton embarras de te trouver dans leurs pattes chaque jour, tu ne pourrais être plus heureuse. Tu as cependant gardé quelques vieilles habitudes de ta vie d’avant : ranger un peu partout, faire le ménage et la vaisselle, remplir le réfrigérateur. Tes logeuses t’ont répété déjà au moins mille fois que tu n’avais pas à faire tout ça mais tu y tiens. C’est ta façon à toi de te rendre utile, de payer ton loyer. De leur montrer toute ta reconnaissance. Et puis, ça ne te dérange pas – les tâches ménagères t’ont toujours aidé à arrêter de penser, à mettre ton cerveau sur pause le temps de quelques heures pour ne plus laisser ton esprit se torturer. Alors ça t’arrange bien. Et ce n’est réellement une corvée, c’est juste quelque chose pour laquelle tu es douée. Parfois même, tu leur prépares un petit goûter. Elles ont sûrement passé l’âge pour ce genre de rituel mais ça te vient tout naturellement. Parce que tu aimes cuisiner, tu aimes t’occuper. Tu es comme montée sur ressorts, comme animée par une décharge cent mille volts. Au fond, tu as juste peur de t’arrêter pendant à peine une seconde et de laisser les mauvais souvenirs te submerger. Tu as juste peur de tomber à nouveau dans ce gouffre glacé.
Car c’est pourtant ce qui t’arrive chaque nuit depuis ton départ du loft. C’est ce qui te terrifie chaque soir avant de t’endormir dans ton nouveau petit lit. Dans ta nouvelle chambre. Là, dans l’obscurité de tes draps au doux parfum de lessive, tes démons refont surface. Elle est là, tout près de toi. Elle vient te hanter, te terroriser. Tu la vois dans tes cauchemars, elle est partout à la fois. Partout autour de toi. Tu la sens, même si elle n’est pas là. Son visage se dessine sur l’écran de tes paupières, avec tant de précision que cela t’effraie. Elle te manque et tu le sais. Tu le sens au plus profond de ton être. C’est là, ancré dans ton estomac. Tu as ce vide creusé à l’intérieur de toi. C’est fou comme ça fait mal d’être loin d’elle. Encore plus que le manque de cocaïne, c’est le manque d’elle qui te fait ployer de douleur sous tes couvertures. Ton cœur souffre tellement que c’en devient physique. C’est comme si ton corps la réclamait, la quémandait. Et c’est si violent que tu finis toujours par te réveiller, hurlant, suant, tremblant. Pleurant. C’est insupportable. « Je peux peut-être vous aider ? Vous cherchez quelque chose en particulier ? » Clignant des yeux, tu poses un regard flou et perdu sur la vendeuse au sourire trop commercial et perchée sur des talons aiguilles. Secouant légèrement la tête, tu détournes ton visage. « Non merci, je regarde seulement, tu réponds doucement, les joues teintes d’une pâle couleur rosée. » Elle acquiesce et repart, te laissant devant l’étalage de bijoux faits main. Tu serres un peu les mâchoires, balaies tes pensées noires comme d’un revers de la main et sors rapidement de la boutique en saluant poliment les vendeuses, espérant semer ton cafard en chemin. Prenant une grande inspiration, tu continues de marcher ça et là entre les boutiques du grand centre commercial de la ville. Tu t’arrêtes devant une magasin de vêtements, l’œil accroché par une robe fleurie posée sur un mannequin en vitrine. Elle coûte une petite fortune mais ça ne t’empêchera pas de l’essayer.
Et puis c’est comme si ton sang se glaçait. Là, dans la vitre, tu vois à nouveau le reflet de son visage comme dans tes cauchemars. Ton corps se fige. Dans ta tête, c’est l’explosion d’un volcan qui déverse sa lave jusque dans les moindres fibres de ton être. Son odeur, la même que dans tes souvenirs, vient te chatouiller les narines et alors tu sais que cette fois, c’est pour de vrai. Elle est vraiment là. Juste là, derrière toi. Tu n’arrives même pas à bouger tellement tu es paralysée d’effroi. Sa main glisse le long de ta colonne, sinueuse comme un serpent à sonnettes, et tu frissonnes. Tu frissonnes d’angoisse, de dégoût. D’un plaisir anticipé qui te ramène aux sensations que ses mains provoquaient à l’intérieur de ton corps tout entier. Ses doigts semblent brûler ta chair, poser une marque au fer rouge sur tes reins. Et lorsque sa bouche charnue se pose sur ta nuque, tu te sens chavirer. Tu t’effondres à nouveau dans ce délicieux supplice qui t’avait jadis emprisonnée. Déglutissant, ta lèvre inférieure tremble et tu fermes les yeux, fort. Ne pas y penser, ne pas y penser. Ne pas ressentir ce trouble, cette envie pressante de la retrouver. Tout ça, c’est du passé. Tu as décidé de tourner la page, de changer de vie. C’est fini désormais. Un son guttural émane de ta gorge lorsque ses dents se referment sur la chair blanche de ton cou de cygne. Tu n’as rien oublié de ce que tu ressentais quand elle te touchait. « Je… tu balbuties avec maladresse, l’esprit embrouillé. Je ne… » Mais rien n’y fait. Tu ne peux pas mentir. Tu ne peux pas prétendre que c’est facile d’être loin d’elle alors que tu en crèves petit à petit. Tu sais pourtant que c’est la seule solution, tu sais que c’est le seul moyen d’échapper à sa domination, à tout le mal qu’elle te faisait. C’est pour ton bien. C’était la bonne décision.
Dans un geste fluide mais le corps toujours tremblant, tu te retournes et te plaques contre la vitrine, comme pour mettre le plus de distance possible entre elle et toi. Comme si tu avais peur de ton propre corps, de tes propres réactions. Ton esprit te hurle, te supplie de ne pas retomber dans ses bras cependant que ton corps semble complètement submergé par l’émotion. « Nous sommes dans un endroit public, Aphria, tu ne peux rien me faire, tu lâches d’un ton que tu voudrais ferme mais ta voix s’éraille et tremble. Ne t’approche pas. » Ça sonne comme une supplique, comme si tu savais que tu ne pourrais pas résister trop longtemps à sa proximité. À cette envie qui te déchire la poitrine en deux, à ces souvenirs qui affluent à ta mémoire. C’est comme un tourbillon qui t’entraine dans une chute que tu ne connais que trop bien. Et tu ne veux pas revivre ça, jamais. Plus jamais. « Je ne reviendrai pas, tu lâches presque avec désespoir. Je ne reviendrai pas au loft, Aphria. C’est fini. Je ne veux plus vivre comme ça. Je ne peux plus. C’est terminé. Je sais très bien ce que tu vas essayer de faire mais ça ne marchera pas. Je ne changerai pas d’avis. » Au fond de toi, tu n’en es pas si certaine mais tu veux y croire. Tu veux croire que tu arriveras à vivre sans elle. « Je ne reviendrai pas. » Parce que tu l’aimes et que tu en crèves. Parce qu’elle te fait du mal. Parce que jamais elle ne comprendra ce que tu ressens, jamais elle ne comprendra que tu lui aurais tout donné si elle avait seulement voulu de toi. Et cette autodestruction n’a que trop duré. C’est quelque chose que tu n’as plus la force de supporter. C’était soit la fuite, soit mourir les poignets entaillés. Tu as préféré vivre. Tu as préféré donner une nouvelle chance à ta vie, à cette vie qui t’a été offerte. Et tu ne veux pas que ta Maîtresse vienne tout gâcher.

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Aphria M. Ysley

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J'ai posé bagages ici le : 29/01/2014 Jouant le rôle de : Maléfique #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 739 On me connait sous le pseudo : Kikiwette aka Juliette. Un merci à : Vava : @roseadasio & Sign : @bazzart Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Angelina Jolie.
MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyVen 16 Mai - 1:39




you go back to her and i go back to us

« J'ai laissé ma sale et farouche fierté de côté, mais c'est pour mieux te briser à ton ultime et dernier retour. »
Elle n'a rien oublié comme toi, tu n'as rien oublié. Tu sais qu'elle ne pourra jamais te résister - pourtant, elle essaye. Cela te fait sourire en coin - elle veut te résister pourtant, tu as bien senti, entendu que dans ce son guttural que tes touchers sur elle ne l'a laissé pas indifférente. Elle tremble de tout son être - son corps t'appelle - sous tes doigts, tu le sens vibrer. Tu aimerais en faire plus - afin qu'elle daigne à s'abandonner dans ses bras, mais d'un geste fluide, tu l'as voit qui se détache de ton emprise. Son dos se colle à la vitrine du magasin - elle tente de mettre une certaine distance entre vos deux corps qui se réclament mutuellement. Tu ris d'amusement - pourquoi lutte-elle ?! Pourquoi se fait-elle autant de mal ?! Tu avais du mal à comprendre - pourquoi tenait-elle tellement à être libre ?! Pourtant, avec toi elle avait tout : de l'amour vache, une dose journalière de coke et une sexualité épanouie. Alors, tu ne comprenais pas pourquoi elle continuait à te fuir - pourquoi elle ne voulait plus de toi. Peut être ne le serais-tu jamais - puisque la réalité est tout autre, mais cette réalité, tu ne veux même pas y penser - ni même en parler. Et c'est dans un tremblement qu'elle te déconseille de l'approcher. Un sourire t'écorche les lèvres - tu l'as trouve tellement adorable dans sa tentative que pour lui donner satisfaction, tu ne t'approches pas d'elle. Pour l'instant, tu te contentes de la regarder et de rire à ces mots. Et alors ?! Que vous soyez dans un lieu public ne t'impressionnes pas - tu pourrais la tabasser pour tant d'insolence, mais pas cette fois. Non, ton objectif était de la mettre en confiance pour qu'elle revienne à la maison et non pour assouvir tes pulsions meurtrières.

ø Et alors ?! J'ai toujours trouvé plus excitant de faire ce genre d'attouchements en public. Dis-tu dans un rictus à la lueur malsaine avant de rependre. Mais tu as raison, je ne pourrais rien te faire sans créer une esclandre. Dis-toi chanceuse pour cette fois ma beauté.

Elle reste sur la défensive - quand à toi tu es sur l'offensive et tu ne tarderais pas à t'approcher. Mais bien sûr, tout en douceur pour ne pas la brusquer. Il te disait ne plus vouloir de toi - ne plus vouloir revenir. D'ailleurs, les paroles qui en suivirent te firent sourire en coin. Tu n'y croyais absolument pas - tu la voyais incapable de réussir une telle épreuve. Tu ne la voyais absolument pas vivre où commencer une nouvelle vie sans toi. Impossible ?! Elle était bien trop faible - bien trop accro à toi pour réussir ce qu'elle était en vain d'entreprendre. Tu ne lui donnais pas plus de quelques semaines. Sans toi - tes baisers voraces - tes caresses chaudes, sans sa dose journalière de coke, tu voyais mal comment elle pourrait réussir. Elle ne cessait de te répéter qu'elle ne reviendrait plus - qu'elle n'en pouvait plus de tout ça - de tout ce que tu lui fessais subir au quotidien. Tu ne comprends pas - pourtant, elle n'était pas si mal loti que ça. Tu l'avais arraché à cette ruelle sombre et offert un toit, un lit pour dormir, des vêtements, de quoi se nourrir et surtout, tu lui avais enseigné ce que tu savais sur la couture en général. Cette ingratitude te fessais grincer des dents et tu ne manquerais pas de lui faire savoir, mais d'une autre manière. Et c'est ce que tu fis sans attendre. Tu laisses une fausse tristesse t'envahir alors que tu prends la parole d'une voix las.

ø J'ai bien compris ... Tu ne reviendras pas. Tu me fais beaucoup de peine, tu sais. Pourtant, je pensais avoir été une bonne Maîtresse pour toi. Je t'ai offert un toit, un lit, des vêtements propres, de quoi te nourrir. Je t'ai enseigné tout ce que je sais et c'est comme ça que tu me remercies. Quelle ingratitude !  t'exclames-tu d'un ton maussade, dans une voix attristé - dans le seul but de la faire culpabiliser, alors que pour rendre la comédie encore plus réelle, tu te mets à sangloter. Tu te sentais ridicule, mais tous les moyens aussi crapuleux soient-ils étaient bon pour réussir ce que tu étais en train d'entreprendre. Et avec son grand cœur trop sentimentale, Talie tenterait peut être de te consoler - en tout cas, c'est ce que tu espérais.


La Poupée  leche  & la Sadique  You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  4153354820 

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Talie-Rose Aurore Grimm

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MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyDim 6 Juil - 21:18



and i go back to black.

Non, ça ne pouvait pas être vrai. Elle ne pouvait pas être là. Pas maintenant, pas aujourd’hui. Pas comme ça. Tu étais sûrement encore dans un de tes nombreux cauchemars et tu allais te réveiller. Elle ne pouvait pas être face à toi, ce sourire sardonique sur les lèvres. Impossible. Tu es censée être libre, heureuse. Tu es censée être débarrassée de tous ces sentiments qui te détruisent à petit feu. Tu as cru qu’en fuyant le manoir, alors tu serais capable de vivre ta vie. De reprendre les commandes de ton existence et de pouvoir enfin agir comme bon te semblerait. Tu as cru naïvement que tu serais tranquille pour de bon. Qu’Aphria ne chercherait pas à te retrouver, à te ramener avec elle dans ton cauchemar journalier. Mais voilà qu’elle est là, juste en face de toi, si proche. Si proche que tu sens son parfum trop enivrant ; si proche que tu vois ses iris flamboyantes qui se posent sur toi. Qui te caressent. C’est pareil à sentir de nouveau la pulpe de ses doigts sur ta chair dévoilée, dénudée. Un frisson te traverse et tu te maudis d’être aussi faible face à elle. D’être toujours aussi amoureuse et dévouée. C’est comme si tu perdais à nouveau tout contrôle de toi-même. Tu redeviens son esclave, sa petite poupée. Tu as eu tort de croire que tu pourrais te détacher de son emprise. C’était une chimère que de vouloir l’oublier. Parce que tu l’as dans la peau, elle est gravée dans ta chair. Preuve en est son nom sur ton avant-bras. Tu n’arriveras jamais à te défaire complètement de ce charme qu’elle opère sur toi. Tout est joué d’avance. Tu es foutue. Parce que jamais tu ne seras capable de lui tenir véritablement tête ; jamais tu ne seras capable de la fuir éternellement.
Et elle est là. Encore une fois. Dans ta vie, dans ton quotidien. Dans ton esprit. Elle te hante jusque dans ton sommeil et la voir apparaître en plein jour est pour toi comme la matérialisation de tes peurs les plus profondes. Tu es effrayée à l’idée de lui céder une fois encore. Un nœud d’angoisse te tord l’estomac et tu as soudain envie de vomir. Envie de pleurer. Tu n’es pas prête. Non, tu n’es pas prête à abandonner cette liberté toute nouvelle à laquelle tu viens à peine de goûter du bout des lèvres. C’est juste trop bon de te sentir enfin libre, enfin heureuse de vivre. Tu ne peux pas retourner là-bas. Tu ne peux pas replonger dans un cercle vicieux qui te détruira. Définitivement, cette fois. Tu sais que si tu reviens au loft, alors tu mourras. Tu es morte un peu plus chaque jour que tu as vécu là-bas, si tu y retournais maintenant alors tu ne le supporterais pas. Tu serais incapable de rester la tête hors de l’eau. Tu te laisserais couler, tu te laisserais noyer. Tu laisserais ces vagues de honte et de douleur te submerger jusqu’à ce que ta respiration se coupe, jusqu’à ce que tes poumons te brûlent. Jusqu’à ce que la mort t’enveloppe dans son linceul blanc et que tu disparaisses pour de bon. « Non, tu ne peux rien me faire ici, tu plaides tout en essayant de paraître convaincue par tes propos alors que tu en doutes intérieurement. » Aphria est capable de tout. Et tu es tellement faible lorsqu’il s’agit de ta Maîtresse que tu sais que tu te laisserais faire sans opposer la moindre résistance. Ou si tu lui résistais, ce ne serait que l’espace de quelques minutes à peine. Le temps d’un baiser, d’une caresse pour te faire chavirer. Te faire basculer du mauvais côté.
Et tu te serais presque attendue à ce qu’elle te ramène de force chez vous. Tu te serais presque attendue à ce qu’elle te touche, t’embrasse. Te fasse du bien comme elle seule sait le faire. Tu t’y étais presque préparée alors tu étais restée sur la défensive, comme pour te protéger. Mais tu ne t’étais pas attendue à voir son visage s’affaisser, ses traits devenir tristes et presque malheureux. Quelle n’est pas ta surprise lorsque tu vois ses prunelles se ternir alors qu’elle pose sur toi un regard empli de chagrin. Haussant les sourcils de stupeur, tu ne sais pas quoi dire. Pas quoi faire. Tu n’as jamais vu ta Maîtresse montrer le moindre signe de faiblesse. Elle qui est toujours si forte, si dure, vient de littéralement baisser les armes devant toi. Jamais tu n’aurais cru que tu lui manquerais autant. « Aphria, je… tu hésites avant de t’avancer un peu vers elle. » Tu ne sais pas comment réagir. Pourquoi maintenant ? Pourquoi dans ces conditions ? Pourquoi ne t’a-t-elle jamais montré son affection avant ? Tout ça est-il réel ou bien est-ce un leurre ? Est-ce que tu peux la croire aveuglément ou bien rester méfiante ? Tu ne sais pas. Tant de questions qui se bousculent tout à coup dans ta tête et tu ne sais que croire. Tu as envie de te dire que, finalement, ta Maîtresse éprouve les mêmes sentiments que toi et que ta fuite n’a fait que la pousser à se dévoiler enfin ; mais une part de toi reste si méfiante que tu n’oses pas te laisser aller à l’euphorie de savoir ton amour partagé. Et si ce n’était qu’une ruse pour t’attirer à nouveau dans ses filets ? Elle en serait tout à fait capable. Elle doit être prête à tout pour récupérer son petit jouet. Sa jolie poupée. Tu aimerais croire qu’elle n’est pas aussi vile mais le souvenir des coups et des humiliations te mènent à penser que tu as toutes les raisons de te méfier.
Tu prends tout même le risque de t’avancer encore un peu, ton corps presque collé à au sien. Tu passes une main sur sa joue froide, dans un geste lent et mesuré. Sa peau est douce sous tes doigts. Tu retrouves toutes les sensations que tu éprouvais lorsque vos deux corps se réunissaient dans l’intimité des draps froissés. Tu ne peux pas le nier, tout ça te manque. Ton corps est en manque d’elle comme il est en manque de cocaïne. « Je ne peux pas continuer ainsi, Maîtresse… tu souffles doucement. Je ne supporte plus de vivre de cette manière… » Tes yeux s’embuent de larmes, elles te brûlent les paupières. « Je sais que tu m’as beaucoup donné, que tu m’as recueillie, hébergée. Tu t’es occupée de moi. Je sais que je te dois beaucoup, Aphria, tu admets volontiers dans un sourire un peu triste. Mais je ne peux plus… C’est au-dessus de mes forces, je suis désolée. » Le fait est que ton amour pour elle a eu raison de toi. Tu t’es laissée bouffer par tes sentiments et ils t’ont mise à mal. Ils t’ont tuée. Tu n’es plus qu’une carcasse vide et sans âme. Tu tentes vainement de te reconstruire mais tu sais que le chantier sera long, fastidieux. Et tu ne seras pas capable de l’achever si tu retournes auprès d’elle. Tu ne seras pas capable d’avancer si ta Maîtresse reste présente dans ton quotidien. Tu as besoin de couper les ponts, de te libérer de cette attraction trop puissante et destructrice. Il le faut. Il le faut sinon tu te perdras à nouveau dans les méandres d’une passion bien plus forte que toi. Bien plus forte que vous deux. « Tu sais, sans m’en rendre compte, j’ai commencé à t’aimer, tu avoues dans un filet de voix cassée, éraillée. Malgré notre histoire commune, malgré le mal que tu me faisais, je t’ai aimée. Je t’ai aimée si fort que ça m’a détruite. Ça m’a tuée. Parce que je sais que jamais tu ne pourras me rendre cet amour, jamais tu ne pourras m’aimer en retour. Et j’ai fini par l’accepter. » Une larme coule sur ta joue devenue blême. Tu as un sale goût de vomi qui envahit ta bouche. C’est sûrement ce qui est le plus douloureux pour toi. De savoir que jamais Aphria ne t’aimera comme toi tu l’aimes. Que jamais elle ne ressentira pour toi ce que tu ressens encore pour elle. C’est triste mais c’est comme ça. Tu as appris à l’accepter même si ça a fini par te briser. « Alors, je ne peux pas revenir au loft. Et ça n’a rien à voir avec de l’ingratitude, tu précises avec timidité. Je te suis sincèrement reconnaissante pour tout ce que tu as fait pour moi. Vraiment. Mais je vais mourir si je reviens auprès de toi… Tu comprends ? Je vais mourir, Aphria. » Tu retiens un hoquet avant de te hisser sur la pointe des pieds pour poser doucement tes lèvres sur le siennes dans un baiser léger. Le dernier, tu te promets.

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Aphria M. Ysley

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J'ai posé bagages ici le : 29/01/2014 Jouant le rôle de : Maléfique #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 739 On me connait sous le pseudo : Kikiwette aka Juliette. Un merci à : Vava : @roseadasio & Sign : @bazzart Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Angelina Jolie.
MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyDim 13 Juil - 17:26




you go back to her and i go back to us

« J'ai laissé ma sale et farouche fierté de côté, mais c'est pour mieux te briser à ton ultime et dernier retour. »
Naïve petite écervelé ! Tu te dis à toi même - lorsque du coin de ton œil embrumé de fausses larmes, tu la vois qui s'avance lentement, mais surement à ta rencontre. Elle hésite et elle a bien raison. Elle a raison de s'alerter sur un tel comportement qui d'ordinaire n'est pas le tien. Jamais au grand jamais, elle ne t'avait vu sous cette apparence de femme fragile qui avoue avec tant de désespoir ses sentiments cachés. Elle a bien raison d'avoir peur, de se méfier de toi. Elle le sait - elle te connaît bien, mais pas assez bien pour croire que ces larmes puissent en être des vraies. Tu joues tellement bien ton rôle que, tu as l'impression d'en faire un peu trop par moment - tu te dégoûtes même de te servir de la manière douce plutôt que la manière forte. Car oui, jouer la carte de la faiblesse n'était pas vraiment ta spécialité, mais avec un peu de volonté et te maîtrise de toi-même, tu as su te plonger à la perfection dans ce rôle de faible femme sentimentale. C'était certes avilissant et honteux pour la femme forte que tu es, mais il faut ce qu'il faut - si tu souhaites ramener la poupée à la maison. Et puis, si ta rudesse, ta force et ta méchanceté naturelle ne fait plus leur effet, il est certainement temps de passer à la manière douce même si ce n'est pas comme ça que tu aimes fonctionner avec la belle. Quoi qu'il en soit, tu accentues tes sanglots sans pour autant sur jouer - faut quand même que ça reste réel sans en faire trop non plus. Rester dans la simplicité sans pour autant éveiller le moindre soupçons. Et, ça a même l'air de marcher puis-ce qu'elle s'approche encore un peu de toi - sa peau étant presque coller à la tienne. À cet instant, tu as plus qu'une envie l'agripper, l'enserrer jusqu'à l'étouffer. Ses doigts passent sur ta joue froide et légèrement humide - un léger frisson te parcours le bas du dos. Son toucher sur ta peau te ramène jusqu'à vos nuits intimes où sous les draps vous vous caressiez mutuellement. Elle a creusé un manque depuis sa fuite et maintenant qu'elle est là, à porté de main tu n'as pas tellement envie de la laisser filer - pour retourner dans son cocon chaleureux - dans sa liberté trop précipité, mais il fallait que tu patientes un peu. C'est elle qui reviendrait vers toi et non l'inverse.
Ton regard encore un peu embrumé de fausses larmes s'ancre au sien qui contrairement au tien, commence à être assombri de véritables larmes. Tu l'écoutes parler comme si cela t’intéresser réellement - alors que tu n'as qu'une envie lui empoigner sa chevelure dorée et la ramener vite fait bien fait au Loft. Ce qu'elle ressentir t'étais complètement égal tout ce qui intéresse c'est qu'elle revienne auprès de toi et rien d'autre. Tu t'enfiches pas mal qu'elle puisse se sentir si mal, qu'elle ne puisse plus vivre de cette manière et qu'elle n'est plus la force d'endurer tes humiliations. Ce n'est pas ton problème - tout ce qui t’intéresse c'est ton propre plaisir et c'est tout - le reste n'as aucune importance. Elle peut très bien de parler de son mal-être ça ne te fait ni chaud, ni froid. Tu n'as jamais eu don de compassion et ce n'est ni aujourd'hui, ni même demain que tu vas en avoir. Et quoi qu'elle puisse en dire, sur sa vie à tes côtés tu sais pertinemment qu'elle reviendra vers toi. Ton corps et la coke doivent encore plus le manquer que toi, tu es en manque de son corps à elle. Tu le sens - tu sais qu'elle peut craquer à tout moment, mais elle veut tellement cette stupide liberté, qu'elle ne lâchera pas si facilement -alors c'était à toi de jouer pour la faire revenir le plus vite possible. Et lui faire regretter toutes ses excuses qui à tes yeux, ne sont que des courants-d'air parmi tant d'autres.
Tes larmes se sèchent sur tes joues pâles pendant que tu continues à l'écouter en éprouvant par moment un ennui pas possible. Mais, avec ce qu'elle t'avoue à la seconde - tu trouves sa conversation un peu plus intéressante. Alors comme ça, mademoiselle Talie est amoureuse de toi et ce malgré les humiliations faites, malgré les coups donnés et malgré les mots que tu as pu lui dire. Cette annonce ne te surprend pas tant que ça - tu savais qu'elle avait des sentiments pour toi - il était certain que ses sentiments deviendraient un jour de l'amour. Un amour qui malheureusement pour elle et comme elle l'a si bien dit, ne pourra jamais être partagé. L'amour tu ne sais pas ce que c'est et tu ne veux pas commencer à le savoir, ni même tomber dedans - car tu sais que si tu entames une descente dans cette voie là, jamais tu ne parviendras à la remonter. Surtout si cette voie te mènes vers Talie - là tu sais que tout serait joué d'avance - que tu serais foutue avant même d'avoir commencé. Il se pourrait même que ton obsession - devienne un jour un amour partagé ce que par dessus tout, tu ne souhaites pas. Jamais il ne viendrait à l'idée de tomber amoureuse de cette princesse pour qui tu voues depuis toujours - depuis votre monde une haine viscérale.
Une larme coule le long de sa joue, tu la regardes descendre et tu soudainement repris ton masque de femme impassible. Son refus de revenir n'a rien à voir avec de l'ingratitude - elle te le fait remarquer dans une précision timide. Tu arques un sourcil et continues de l'écouter - ce n'est pas l'ingratitude qui l'empêche de revenir, mais son amour toxique pour toi. Cet amour qui pourrait la tuer si elle retourne auprès de toi, dans tes bras. Tu veux comprendre, mais tu n'y arrives pas - pour toi tout ce qui compte c'est qu'elle soit là pour toi. Ce n'est pas de ta faute si elle est tombée amoureuse de toi, alors qu'elle sait très bien que tu ne pourras jamais lui rendre cet amour - qu'elle t'affectionne pourtant malgré tout le sadisme dont tu peux faire preuve à son égard. Ce n'est pas ta faute si tu s incapable d'aimer - incapable de ressentir le moindre sentiments sincères pour quelqu'un. Tu as toujours fonctionné ainsi et ce n'est pas pour le bleu des yeux de Talie que tu allais changer ta façon de fonctionner et de ressentir les choses. Pourtant lorsqu'elle vint poser ses lèvres sur les tiennes dans un baiser léger, une légère amertume vint te froisser l'estomac. Tu grognes de te sentir si fébrile à chaque fois que ses lèvres se posent sur le tiennes. C'est insupportable pour la femme que tu es - de ressentir cette faiblesse, de tomber un jour amoureuse de cette princesse de sang que tu haies pourtant de tout ton être. Quoi qu'il en soit, tu poses doucement tes mains sur joues - la fixe un temps de ton regard d'émeraude avant de déposer tes lèvres sur son front et finalement sur ses lèvres. Hors de question que tu la laisses t'échapper aussi facilement sans te t'avoir battu.

ø Je comprends. souffles-tu seulement sans réellement comprendre ce qu'elle a pu ressentir à cet instant. Mais crois-tu réellement en ta capacité à vivre sans moi ?! J'ai peur que tu ne puisses pas profiter pleinement de cette liberté sans que mon visage ne vienne obscurcir tes rêves. Je suis même prête à parier que pour toi, ça ne doit pas être facile - je le sens à ce corps qui m’appelle de tout son être. souffles-tu contre ses lèvres - tes doigts la caressant tactilement avant de poser habilement et stratégiquement tes mains sur le creux de ses reins. Je veux bien te donner cette liberté, mais crois tu réellement pouvoir tenir la distance ?! Et surtout crois-tu pouvoir continuer ton chemin sans ta dose journalière de cocaïne ?! Je parie que tu dois être en panne sèche non ?! La questionnes-tu tout simplement avant de reprendre d'un ton suave. Tu as de la chance, j'ai justement de quoi te faire tenir une semaine entière. Ce n'est certes pas grand chose, mais c'est mieux que rien. Et je sais qu'à présent, tu ne feras pas la fine bouche. Et discrètement, tu sors le petit sachet de poudre blanche de ta poche avant de pantalon pour la glisser dans celle de Talie. Si jamais tu as dans l'idée de revenir un jour au Loft - sache qu'il te sera toujours accessible. souffles-tu à nouveau - ton regard posé sur la robe de la vitrine, un sourire un coin illumine la commissure de tes lèvres. Et pour ton retour, je souhaite que tu sois présentable - alors, tu vas me faire le plaisir t'acheter cette robe en vitrine. Tiens ! t'exclames-tu en sortant une liasse de billets de la poche intérieurement de veste en tuxedo. Avec ça, tu auras de quoi te la payer. Affirmes-tu en glissant lentement la liasse dans son autre poche avant. Et voilà qui est fait - la combler de faveur et de bonnes attentions voilà ce qui te la ramènera auprès de toi. Lui faire croire à un changement de comportement, alors qu'il s'agit tout simplement d'un simple leurre. Si tu veux être sadique et malsaine, autant l'être jusqu'au bout n'est ce pas ?!  


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MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptySam 26 Juil - 11:48



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Cet aveu a franchi les remparts de tes lèvres sans que tu ne le veuilles. Les mots ont pris forme, se sont envolés avant même que tu n’aies pu les arrêter. Ton amour pour ta Maîtresse est si brûlant que tu l’as laissé s’échapper. C’est la première fois. La première fois que tu lui dis que tu l’aimes. La première fois que tu mets tes sentiments à nu devant elle. Jusque là, tu les as toujours cachés, dissimulés. Comme une honte, comme un danger. Comme si tu savais qu’Aphria pourrait alors en profiter. Et voilà que cette nouvelle liberté avait annihilé toute faculté de raisonnement et que tu venais de le lui avouer. Tu l’aimes, oh oui tu l’aimes. D’un amour si fort et si inconditionnel qu’il a bien failli te tuer. Il a anéanti beaucoup de ton être, comme s’il n’était qu’un poison coulant dans tes veines. Ton âme ne ressemble plus qu’à un vaste champ de ruines dans lequel tu t’es perdue. Et tu te dis que ça ne peut pas être pire, que ta Maîtresse ne peut plus en profiter désormais. Que tu t’es libérée. Malgré ce reste d’amour fou qui te lie encore à elle, elle ne peut plus rien contre toi. Elle ne peut plus te retenir en son pouvoir. Tu aimerais le croire tout du moins, parce qu’apercevoir les larmes brouillant son regard sombre est comme un électrochoc pour toi. Comme une décharge électrique à laquelle tu n’as pas été habituée, à laquelle elle ne t’a pas habituée. Étonnée de la voir si touchée, tu te retrouves paralysée par cette nouveauté. Comment es-tu censée réagir à cette détresse marquant son visage d’albâtre ? Comment es-tu censée réagir à ce regard rendu flou par ta faute ? Jamais elle ne s’est montrée aussi faible devant toi ; jamais elle n’a fait preuve d’autant de tristesse. Tu ne penses même pas qu’elle puisse se jouer de toi, tu ne penses même pas que ce soit un simple leurre. Non, tu lui voues une confiance aveugle et tu crois en ces larmes qui brûlent ses paupières. Tu as envie d’y croire parce que, quelque part, ça te fait du bien de savoir que tu n’es pas la seule de vous deux à souffrir. La seule de vous deux à ressentir ce quelque chose qui est né entre vous.
Et ton seul réflexe est de te pendre à sa nuque, de t’abandonner à elle dans un baiser que tu te promets être le dernier. Ses lèvres sur les tiennes déclenchent comme un feu au creux de ton estomac et il t’emporte à nouveau dans ce tourbillon de passion destructrice. Défilant sur l’écran de tes paupières closes, tu revois vos moments à deux, tous ces instants qu’elle t’a fait vivre et que tu as gardés en mémoire pour la vie entière. Il ramène ce goût aigre-doux à l’intérieur de ta bouche, comme si une certaine amertume revenait te brûler la gorge. Comme si tu revoyais son comportement à ton égard, sa haine et son sadisme sans limite aucune. Elle t’écarte doucement, pose un baiser sur ton front et un nouveau sur ta bouche comme dans une caresse à peine esquissée, comme ces caresses qu’elle posait sur ton corps nu et enfiévré. Tu te souviens de tout avec tant d’acuité. Un tremblement secoue ton corps et tu es obligée de fermer les yeux, trop secouée. Secouée par ses gestes, secouée par ses mots. Secouée par sa simple présence si près de toi et qui t’a tant manquée. Tu es perdue. « Je… je ne sais pas, tu bafouilles misérablement alors que la véracité de ses propos t’ébranle d’émoi. » Bien sûr que non, tu n’arriveras pas à tenir sans elle ; bien sûr que non, tu n’arriveras pas à tenir sans ta dose de cocaïne. Même avec tous les efforts du monde, tu sais que tu n’y arriveras pas. Et tu en es consciente, douloureusement consciente. Parce que tes sentiments ont détruit chaque plus petite parcelle de force à l’intérieur de toi. Tu n’as plus aucune volonté lorsqu’il s’agit de ta Maîtresse adorée. « Ce sera dur… sans toi… Ce sera dur de vivre sans t’avoir avec moi, tu avoues avec faiblesse, comme si le dire à voix haute t’arrachait la gorge, te brûlait la langue. Mais je le dois. Je dois être forte parce que ce n’est plus possible pour moi de vivre comme ça. Je dois apprendre à vivre sans toi, Aphria. Même si je n’appelle pas ça vivre mais seulement survivre… » Cette vérité est aussi douloureuse qu’affreuse. Parce que tu prends véritablement conscience que ton être est lié à elle pour l’éternité.
Mais c’est comme si ta Maîtresse n’y entendait rien. Comme si elle refusait de comprendre, d’entendre ta vérité. Tu essayes pourtant tant bien que mal de te libérer de sa nocivité mais son côté possessif reprend le dessus et elle semble ne pas vouloir se décider à te donner ta liberté. Elle ne te laissera pas t’envoler. Elle te tient, elle le sait. Elle te tient parce qu’elle a fait de toi une droguée. « Non, je… j’essaye d’arrêter… tu murmures, les yeux baissés tandis qu’elle vient de glisser un petit sachet entre tes doigts. » Le contact du plastique sur ta paume déclenche une lignée de frissons dans ton corps tout entier. C’est comme si tu sentais déjà la poudre infiltrer tes narines, ton être. C’est comme si les crampes disparaissaient enfin et que tu t’éloignais de ce monde qui n’est pas le tien. Depuis combien de temps n’as-tu pas touché à la cocaïne ? Trop longtemps, te disent ces nœuds à ton estomac, ce grognement presque bestial à l’intérieur de toi. Tu as beau protester, tu finis par le ranger dans ta petite pochette en bandoulière parce que tu sais que tu ne pourras pas t’en empêcher. Tu en as trop besoin désormais. « Merci… souffles-tu, des larmes d’humiliation te brûlant les paupières comme un acide. » Et tu te détestes. Tu te détestes d’être aussi faible, d’être aussi peu courageuse. De ne pas avoir la force de lui résister, de lui tenir tête. Tu es pitoyable. Tu as cru pouvoir être enfin libre mais le simple fait de la retrouver ici, en centre ville, a raison du peu de volonté que tu avais. Tu n’arriveras jamais à te défaire de son emprise complètement. Une part de toi restera sienne, quoi qu’il puisse arriver. C’est plus fort que toi, tu n’arrives pas à t’en empêcher. Elle est gravée en toi comme une marque au fer rouge. Son aura a laissé une emprunte indélébile sur ta chair mutilée. Tu es son objet, sa petite poupée. Et elle sera ta Maîtresse, à tout jamais.
Cette seule pensée anéantit tout espoir à l’intérieur de ta poitrine. Tu comprends alors que tes efforts sont vains, inutiles. Tu finiras par rentrer au loft, tu finiras par retourner auprès d’elle et ton ancienne vie. Alors quand elle te demande d’acheter une robe aperçue en vitrine, tu n’as même pas la force de refuser. De protester. Tu as de nouveau perdu toute velléité. Cette rage que tu avais vue grandir à l’intérieur de ton être vient de s’évanouir, de partir en fumée. Tu es résignée. Tu acceptes l’argent sans un mot, fixant les billets verts entre tes doigts qui semblent comme brûler. « Tu veux venir me voir l’essayer ? tu proposes, le ton empli de cette lassitude que tu n’as que trop connue. » Ta Maîtresse te suit à l’intérieur de la petite boutique où la vendeuse vous accueille avec un grand sourire trop blanc. Tel un automate, tu demandes à essayer la petite robe en vitrine, lui donnes ta taille et la regardes s’en aller dans l’arrière boutique comme si tu observais cette scène d’un point de vue extérieur. Tu as quitté ton corps à nouveau. Quand la brune revient et te tend le vêtement en te faisant de nombreux compliment sur ton merveilleux choix, tu empoignes le tissu avec un faux sourire et vas t’enfermer derrière le rideau d’une des cabines d’essaye au fond du magasin. Pendue au crochet, tu observes la tenue. Le tissu est rouge, rouge comme le sang. Seules quelques touches de noir apportées par tulle posé sur l’ensemble de la robe atténuent la vision du liquide de vie. Elle est très belle, à n’en pas douter. Ta Maîtresse a toujours eu très bon goût. Lentement, tu commences à te déshabiller, enlevant tes propres vêtements un à un avec des gestes précautionneux. Tu défais même ton soutien-gorge, libérant ta poitrine ronde et généreuse. Le reflet que te renvoie le miroir est pareil à un coup de fouet. Tu ne vois que le cadavre ambulant que tu as été. Serrant les lèvres, tu restes en petite culotte – une petite culotte en dentelle noire, jolie aussi – et passes la tête par le rideau. « Tu viens m’aider à la lacer à l’arrière, s’il te plaît ? » Et tu attends ta Maîtresse, presque entièrement nue, le corps offert et ton âme quémandant son contact avec une force telle que ton estomac se renverse. « Je suis à toi, Maîtresse, tu murmures à son encontre, ton regard vrillé au sien. » Tu te noies dans la profondeur de ses iris sombres ; tu te meurs dans sa noirceur. Mais qu’importe, tu revis à la sensation de son corps contre le tien.

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MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyMer 30 Juil - 18:41




you go back to her and i go back to us

« J'ai laissé ma sale et farouche fierté de côté, mais c'est pour mieux te briser à ton ultime et dernier retour. »
Tu pensais qu'en t'approchant d'elle, qu'en la touchant de tes vilaines mains baladeuses et qu'en emprisonnant ses lèvres d'un baiser enivrant - elle essayerait de s'éloigner de toi, qu'elle chercherait à se débattre de ton emprise néfaste, mais surtout, qu'elle trouverait la force et les moyens de mettre de la distance entre vos deux corps qui mutuellement se réclament l'un et l'autre. Mais, bien au contraire. Et c'est ça qui te fessait narquoisement sourire - tous tes gestes soigneusement calculés ont fait l'alchimie inverse et ont réussi à vous rapprocher ta poupée et toi. Elle qui pourtant, te disait vouloir te résister - vouloir te combattre. Combattre cet amour nocif que tu infiltrais à l'intérieur ses veines par ta seule présence - par tes baisers voraces et tes touchés brûlants sa peau de neige, nacrée. Voilà qu'elle résiliait ses propres dires - comme si ses paroles ont été en réalité que de la poudre aux yeux - afin de t'impressionner - afin de te prouver qu'elle pouvait tenir sa promesse. Mais elle en été bien incapable et elle te le démontrait d'elle-même lorsqu'elle vint se pendre fermement à ta nuque.
Ton regard d'émeraude lui sourit - tout comme tes lèvres qui viennent emprisonner celles de ton obsession - de ta perdition. Car, c'était bien ton amour malsain - destructeur et obsessionnel pour elle qui te conduirait vers ta propre perte. Tu en étais consciente, mais tu n'avais pas envie de la laisser partir - de lui donner cette opportunité d'être libre. Tu ne veux absolument pas qu'elle puisse vivre un instant de bonheur où qu'elle puisse redevenir cette jeune-fille insouciante et pure débordant de joie de vivre qu'elle avait été autrefois dans votre monde. C'est pourquoi tu te devais de la pervertir - de la manipuler, de la séduire - de la tenir dans les mailles de ton filet doré afin de faire disparaître son désir absurde de liberté - pour seulement la retrouver. Elle. Talie. Ta poupée de sang et de larmes. Elle bafouille misérablement qu'elle ne sait pas si elle pourrait vivre sans toi. Tu souris en coin, évidemment qu'elle le sait - évidemment qu'elle ne pourra vivre sans toi auprès d'elle. Sinon pourquoi serait-elle tombé dans tes bras aussi facilement si ça n'aurait été pas le cas ?! Pourquoi continuait-elle à nier - alors qu'elle le sait pertinemment ?! Tu ne comprends pas cet entêtement et toujours cette envie de vivre libre - de briser les chaînes. De toute manière, quoi qu'elle puisse en dire - tu ne changerais en rien et ne la laisserai pas faire ce qu'elle veut.
Elle t'appartient corps et âme - et toi seule peux décider des choix à faire dans sa vie. Et pour l'instant, tu n'étais pas prête à laisser la colombe quitter sa cage de fer et de perversion dans laquelle tu l'avais installé. Et peut être ne le serais-tu jamais. Avec faiblesse, elle t'avoue que ça sera dur pour elle de vivre sans toi à ses côtés. Mais qu'elle le devait. Etre forte. Parce que vivre dans ton sadisme - dans cet univers malsain dans lequel, elle s'enlisait - se noyait petit à petit ne lui convenait plus. Et, c'est pour ça, qu'elle doit seulement apprendre à vivre sans toi. Même si pour elle, elle n'appelait pas ça vivre - mais survivre. Extérieurement, ton visage restait de marbre - ne sourcillait pas, mais intérieurement tu riais par tant d’imbécillité. Pourquoi survivre - alors qu'elle pourrait vivre une vie de débauche en ta malfaisante compagnie. Tu avais affreusement du mal à la comprendre depuis ces quelques temps et c'était pas près de s'arranger avec son délire d'indépendance. Tu ne dis rien - la regardant seulement de ton plus beau regard hypnotique. Et lorsque tu vins faire passer le petit sachet en plastique contenant cette douce poudre blanche comme la neige qu'elle aime tant - grâce à toi entre ses doigts graciles. Elle te murmure fébrilement - qu'elle essaye d'arrêter, mais tu n'en crois pas un traître mot. Droguée un jour, droguée toujours.
Et comme tu t'en doutais - comme incapable de résister à l'appel féroce de la drogue, elle s'en empare te remerciant pour tant de gentillesse - alors que tu peux voir ses yeux s’embrumer de légères larmes d'humiliation - d'être aussi faible et soumise face à ton aura de dominatrice. Et pour toute réponse, tu viens lui caresser le dessous du menton - comme pour la féliciter d'avoir fait le bon choix. Car maintenant tu sais que tu la tiens à nouveau en ton pouvoir - qu'elle reviendrai vers toi et qu'elle rentrera au loft pour retrouver sa vie d'antan là ou elle l'avait abandonné en fuyant lâchement. Et son retour, tu l'attendais avec impatience - tu prévoyais tant de chose pour elle. Des choses que jamais tu n'aurais lui faire subir à l'époque et auquel tu ne l'avais jamais confronté. Et maintenant que tu sais qu'elle est amoureuse de toi - tu vas pouvoir jouer sur cet amour meurtrier pour pouvoir faire tout ce que tu veux d'elle. Rien que d'y penser - tu laisses de légers frissons d'extase te parcourir tout le long du dos. Alors qu'elle te demande si tu veux bien venir avec elle dans la boutique -afin de la voir essayer cette superbe robe que tu avais remarqué en vitrine.
Tu acquiesces tout simplement et la suit de très près  jusqu'à être à l'intérieur du petit magasin où une vendeuse à l'air un peu trop jovial à ton goût vous accueille. Tu lui souris à ton tour - alors que tu observes avec intention l'échange entre ta poupée et la brune. Et aussitôt la robe en main, Talie part s'enfermer dans l'une des cabines d'essayage. Debout, droite et fière comme à ton habitude. Tu attends patiemment - bras croiser sous ta poitrine alors que tes yeux guettent le moindre mouvement pouvant émaner de la cabine de ta poupée. C'est alors, qu'elle fait passer sa tête part le rideau - cachant le reste de son corps. Elle souhaite ton aide - elle veut que tu l'aides à lacer à l'arrière. Tu lui souris en coin - acquiesçant seulement alors que tu t'avances vers l'évasure de la cabine. Et que ne fût pas ton excitation et ta joie lorsque tes yeux se posèrent sur son corps offert et à demi-nu - alors qu'elle te murmurait à nouveau, qu'elle t'appartenait. Tu l'admires, la dévore littéralement du regard sans pour autant lui sauter dessus. Non - tu veilles seulement à bien fermer le rideau après ton passage. Et seulement après, tu t'approches d'elle - pressant ton corps contre le sien pour que son regard soit en contact direct avec le tien. Elle est si belle ainsi dévêtue et dépose sur son front, un doux baiser - avant de descendre vers ses fines lèvres jalouses que tu embrasses à leur tour. ø Pour toujours, ma poupée. souffles-tu sensuellement contre ses lèvres que tu viens égratigner avec férocité - alors que tu l'invites à enserrer ton corps de ses bras frêles. ø Dis le moi Talie. Dis-moi que tu ne veux rien d'autre que moi et personne d'autre. souffles-tu à nouveau contre ses lèvres, tes mains effleurant à peine la pointe de ses seins - qui tu le sens, durcissent à ton contact malsain.


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MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyVen 29 Aoû - 15:47



and i go back to black.

Tu sens ta tête qui tourne et ton corps qui s’échauffe. Tu es à sa merci, une fois encore. Tu es sienne. Tu sens cette attraction malsaine qui te hante et te remodèle. Qui te pousse vers celle que tu devrais pourtant détester de tout ton corps, de tout ton être. Mais tu ne peux pas, tu n’y arrives pas. Tu es impuissante face à ce tumulte de sentiments qui émergent en toi. C’est comme une vague, chaude et brûlante, qui te noie. Et tu ne résistes pas. Tu ne résistes plus. Ça fait bien longtemps qu’elle a brisé ta volonté et qu’elle fait de toi ce qu’elle désire, ce qu’elle veut. Tu avais cru en fuyant le loft que tu serais enfin libérée. Libérée d’elle, de son emprise. Libérée de ton amour. Mais tu t’es trompée. Tu t’es fourvoyée. Parce qu’il te suffit de la croiser une seule fois pour replonger. C’est pire qu’une drogue, pire qu’une addiction. Tu lui es toute entière dévouée. Tu ne pourras jamais te détacher de sa puissance ou de son pouvoir, tu ne pourras jamais lui échapper. Partout où tu fuiras, elle te retrouvera. Toujours. C’est comme si vous étiez liées, étroitement, par ce fil invisible qui te connecte à elle en tout temps. Tu aimerais pouvoir le briser, tu aimerais pouvoir te défaire de ces chaînes mais tu en es encore incapable. Trop amoureuse, trop soumise. Trop apeurée. Cette fuite n’était qu’une perte de temps finalement. Parce qu’elle restera dans ton ombre, elle restera cachée dans tes pensées. Et elle resurgira tel un diablotin sortant de sa boîte au moment où tu penseras en être débarrassée. C’est un cauchemar au jour le jour, c’est une éternelle agonie. Jamais tout ça ne sera fini. Tu as juste à accepter le fait qu’elle te hante, qu’elle soit derrière toi à chaque pas. Tu as juste à te faire à l’idée que jamais tu ne l’oublieras. Et tu pourrais vivre avec ce poids sur ta poitrine, tu pourrais vivre avec ce fardeau sur tes épaules si tu étais certaine qu’un jour quelqu’un pourrait le partager avec toi, le porter avec toi. Si tu savais qu’un jour au moins, le bonheur te tendrait les bras. Mais tu ne sais pas. Tu ne sais pas et tu restes là. Tu restes là avec ton petit cœur meurtri qui bat faiblement, ton petit cœur qui est prêt à aimer éperdument.
Et encore une fois, tu lui cèdes. Tu abaisses les barrières et tu la laisses pénétrer dans ton espace vital. Elle te bouffera un peu plus, elle t’anéantira encore mais tant pis. Tu ne résistes pas à l’appel de sa peau contre la tienne, au hurlement de ton être qui la réclame. Ta Maîtresse. Elle fait partie de toi, elle est en toi. C’est comme une cicatrice qui ne guérit pas. Comme un poison qui s’infiltre dans tes veines à chaque seconde. Elle est nocive et nuisible, elle est ta mort. Elle est ton péché et ton pardon ; elle est ton salut et ta soumission. Il n’y a rien que tu puisses faire contre cette dépendance qu’elle a insinuée en toi depuis le tout premier jour. Dans votre monde, déjà, tu la sentais qui prenait le pouvoir sur toi. Et tu avais cru que tout était terminé lorsque Philippe l’avait vaincue, mais voilà que ce sort avait tout changé. Ta vie avait été remaniée. Et tu avais atterri ici, prête à tout devoir recommencer. Seulement, cette existence à Fantasia Hill n’avait rien d’un conte de fées. Elle n’avait rien de cette vie de château que tu menais. Le monde dans lequel tu étais tombée était froid, dur. Intransigeant. Et toi, pauvre biche égarée, tu es tombée dans les filets de cette sorcière qui n’avait désiré que te tuer. Pourquoi tu as accepté sa main ? Pourquoi tu l’as laissée te venir en aide ce jour-là ? Toi-même, tu ne comprends toujours pas. Tu sentais le danger, tu le voyais. Mais peu importait, parce qu’elle a été la première à t’accoster. Et tu étais si effrayée pour tout ce bruit t’entourant que tu aurais donné tout ce que tu possédais pour que le tumulte s’arrête enfin. Tu aurais tout donné – jusqu’à ta vie, s’il le fallait. Et depuis ça n’a été qu’une succession de disgrâces, de douleurs et de déceptions. Tu as senti ton cœur céder sous l’affliction et te voilà amourachée d’une personne qui ne cherche qu’à te nuire. Est-il seulement possible d’être aussi stupide ? Mais maintenant c’est trop tard et tu ne peux plus revenir en arrière. Ce qui est fait est fait. Le monde continue sa course et toi, tu dois avancer. La fuite en avant n’a pas été la réponse à tes prières muettes, la solution à ton dilemme. Il n’y a pas de solution. Juste cette femme superbe en face de toi dont le regard posé sur ta chair nue te brûle comme un fer chauffé à blanc. Juste ta Maîtresse et toi, dans un tourbillon de sang.
« C’est toi que je veux et personne d’autre, tu souffles, les yeux clos face à cet aveu des plus désarmants. Pour toujours et à jamais. » Et tu ne sais pas ce qui te dégoûte le plus : le fait de l’avouer haut et fort ou bien de te rendre compte que tous tes efforts ont été vains jusque là. La nausée te prend à la gorge et comme pour fuir la sensation gluante de n’être qu’une traînée, tu te pends au cou d’Aphria pour l’embrasser. L’embrasser comme si elle était celle qui de te donnait ton souffle, comme si c’était la dernière fois que tu la voyais. L’embrasser comme si toute ta vie en dépendait. Et quelque part, c’était un peu le cas. C’était un peu le cas parce qu’elle avait droit de vie et de mort sur toi. Alors tu laisses cette passion dévorante te consumer, ce feu ardent te brûler. Tu es un papillon et tu t’es calciné les ailes à force de voler trop près de la lumière. C’est fini. Tu sens quelques larmes glisser le long de tes joues. Tu ne sais si c’est du soulagement, de la honte ou de la tristesse. Certainement un mélange de tout ça à la fois. Tu n’as jamais su ce que tu ressentais véritablement lorsque ta Maîtresse était près de toi. Ton corps épouse le sien et sa chaleur t’enveloppe. Tu retournes en Enfer, là où est ta place désormais. Ce simple attouchement est comme ta reddition. La preuve de ton entière soumission. Comment voudrais-tu qu’elle comprenne que tu veux reprendre ta liberté, qu’elle te prenne au sérieux quand, à la première occasion venue, tu lui sautes dessus sans ménagement ? Tu es impossible. Tu es irrécupérable. Et tu es surtout une idiote de penser qu’elle te laisserait une chance, juste une seule, d’être libre à nouveau. Tu as toujours voulu voir du bon en toute personne mais tu es stupide de croire qu’elle te veut du bien. Pendant des mois, elle t’a maltraitée, elle t’a humiliée. Elle a fait de ta vie un véritable enfer et tu es encore là, à l’aimer. Tu es pathétique au fond. Tu es pathétique parce que tu espères qu’un jour tout va changer. Qu’elle va changer. Mais c’est impossible et tu le sais. Au fond de toi, tu le sais. Parce qu’elle n’a jamais voulu autre chose que ta destruction et ta chute. Elle n’a jamais cherché qu’à t’éliminer.
Dans un élan de bon sens, tu t’éloignes et la repousses avant que ça n’aille trop loin. Tu écartes le rideau pour la faire sortir de la cabine. « Allez, laisse-moi mettre cette robe maintenant, tu lâches dans un souffle rauque avec un petit sourire d’excuse. » Tu t’enfermes à nouveau dans la protection du rideau de velours et soupires avec bruit. Tu es vraiment une sombre idiote. Qu’est-ce qu’il t’a pris de l’aguicher, comme ça, dans un magasin ? Avec la vendeuse qui ne devait pas être loin ? Que va-t-elle penser de toi, de vous ? Tes joues semblent te brûler soudain et tu caches ton visage entre tes mains. Honteuse. Tu te sens juste honteuse de t’être donnée en spectacle à cause de ta faiblesse. Comme pour fuir cette pensée avilissante, tu enfiles le vêtement dans des grands gestes désordonnés. Le cœur battant à tout rompre, tu oses à peine te regarder lorsqu’enfin la fermeture a été fermée. Tu es à l’aise dedans et le tissu est agréable sur ta peau. Décidément, Aphria ne manque pas de goût – mais ça ne t’étonne que vaguement. Tu presses un instant les paupières comme pour te donner le courage de sortir de la cabine et tires une seconde fois le rideau pour te montrer. Les pommettes colorées de rose, tu t’avances doucement. « Alors… comment tu me trouves ? demandes-tu timidement, ta lèvre inférieure entre tes dents. Est-ce qu’on la prend ? » Tu tournes doucement sur toi-même, sans oser lever les yeux vers ta Maîtresse. Tu as peur de voir l’envie et la passion briller dans ses pupilles sombres ; tu as peur de voir à nouveau défiler tous ces moments intenses que tu as vécus avec elle. C’est si troublant. « Mais tu sais… je ne pense pas la porter un jour… tu tentes à nouveau de lui faire comprendre que tu ne reviendras pas au loft. Pas pour l’occasion que tu attends en tout cas, hum… » Mais comment paraître sûre de toi quand toi-même sais que tes paroles ne sont que du vent ?

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Aphria M. Ysley

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MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyVen 5 Sep - 0:29




you go back to her and i go back to us

« J'ai laissé ma sale et farouche fierté de côté, mais c'est pour mieux te briser à ton ultime et dernier retour. »
Elle t'avoue finalement ne vouloir que toi et personne d'autre. C'était ce que tu voulais qu'elle te le dise. Que ce soit dans un souffle où dans un cri, c'était ce que tu voulais entendre sortir de sa si attrayante petite bouche. Et l'entendre ajouter pour toujours et à jamais, te fis sourire méchamment en coin. Car, elle te fessait comprendre dans ses dires - que tu étais en train de gagner, qu'elle n'allait pas tarder à craquer - à succomber à la tentation, te tomber dans les bras et reprendre sa vie de soumission là où elle l'avait si lâchement abandonnée. Redevenir cette poupée désarticulée - simple et vulgaire jouet de luxure malsain entre tes mains. Ta main se pose sur sa joue et tu sens qu'elle n'est plus qu'à deux doigts de te revenir. Et sans réellement t'y attendre, elle vient se pendre une nouvelle fois à ton cou pour t'embrasser. Tes mains se posent finalement sur ses hanches afin de rapprocher son corps frêle de poupée contre le tien brûlant. Et peut importe que vous soyez dans un lieu public - cela ne t'empêchera pas de faire ce dont tu avais été privé depuis plusieurs longues semaines à cause d'elle. Tu te promettais déjà de faire ployer son corps - comme pour lui rappeler, lui remémorer les effets dévastateurs et incontrôlés que pouvaient lui procurer tes voluptueuses lèvres tout contre sa tendre chair nacrée. Ton corps comme se sentant pousser des ailes, s'écrase encore davantage contre celui de Talie. Ton souffle chaud s'écrase contre ses lèvres. Et il te semble penser, que cela fait une décennie que tu n'as pas embrassé la blondinette de la sorte. Alors que ça ne fait que quelques semaines de vous êtes temporairement séparées. C'est fou comme, la douce saveur édulcoré de ses lèvres t'avait manqué - à ce point de ressentir un telle sensation de manque.

Et alors que tu étais sur de la tenir entre tes mains - et sur le point d'aller un peu plus loin dans votre échange de baisers envieux. Tu sens son corps s'éloigner du tien. Tu te sens même repousser par celle qui t'a sauté dessus la première. Elle manquait vraiment pas d'air. C'est elle qui t'aborde, te chauffe comme c'est pas permis et c'est elle qui te repousse - comme si au fond, il lui restait encore un peu de bon sens. Si ça ne tenait qu'à toi, tu l'aurais giflé pour un tel affront, mais pas cette fois. Non. Tu te contentes seulement de la regarder intensément dans les yeux - laissant un léger sourire en coin t'écorcher les lèvres. Alors qu'elle te chasse de la cabine à coup de sourire d'excuse. Le rideau refermé, tu décides de faire un petit tour dans le magasin - de jeter un petit coup d’œil sur un vêtement où sous-vêtement qui pourrait éveiller en toi, un quelconque intérêt. Et en cherchant, tu ne penses qu'à une chose : au corps de Talie que tu tenais pourtant entre tes mains, mais qui t'a échappé - parce qu'elle a cru bon de tout arrêter maintenant. Sachant qu'elle n'aurait pas pu te résister si elle aurait laisser les choses se faire normalement. Autant cette situation t'amusait, autant elle te frustrait. Parce que tu étais à deux doigts de la faire chavirer - à deux doigts de retrouver son corps totalement nu contre le tien. Dans un enchaînement macabres et malsains de sens. Qu'importe, tu seras te venger et te rattraper le moment voulu - on dit que la patience et une vertu. Et du compte bien mettre en pratique cette citation.

Et au moment où, tu reviens te placer face à la cabine d'essayage où se trouve Talie - celle-ci y sort. Elle est bien vêtue de la petite robe que tu lui avait choisi. Elle s'avance doucement. Et ses pommettes colorées de rose, te prouves qu'elle doit être certainement honteuse parce qui vient de se passer entre vous deux. Embarrassée parce qu'elle a elle même déclenché en t'ayant aguiché comme une vulgaire catin de bas-étage. Au fond, c'est ce qu'elle représentait pour toi et c'est tout ce qu'elle représentera à partir de maintenant et à jamais. Et alors qu'elle te questionne sur son allure dans cette robe, tu ne peux t'empêcher de la dévorer du regard. Tant cette robe lui va à revenir - dessinant parfaitement les petites courbes appétissantes et graciles de son anatomie. Tu avais toujours eu le nez pour ce qui est de trouver le vêtement capable de mettre en valeur la plus ingrate des créatures. Talie était loin d'avoir un corps difficile, mais tu devais avouer que dans cette robe-ci, ses formes ressortaient encore plus que d'habitude. Tu serais presque jalouse - de voir les regards des autres se poser sur ce corps qui est tien pour toujours. Et alors qu'elle tourne sur elle-même te demandant par la suite si, oui ou non vous deviez la prendre. Tu ne peux t'empêcher d'avoir cet éclat malsain et perfide dans le regard qu'elle connait que trop bien. Si bien, qu'elle n'ose même pas te regarder en face - sachant ce dont tu es capable lorsque tes pulsions sont misent à rudes épreuves. Tu t'avances alors vers elle afin de lui répondre : ø Tu es magnifique. Je n'aurais pas pu trouver mieux pour mettre tes attributs en valeur. Dis-tu en accentuant ton regard sur chacune des parties intéressantes de son petit corps. Avant d'ajouter par la suite. Et évidemment qu'on va la prendre. Ça serait une bêtise que de ne pas le faire. Pour une fois qu'une robe arrive à te mettre un peu en valeur. On ne va pas cracher dessus. Balances-tu sèchement sans éprouver la moindre gène de ton propos déplaisant, en suivit d'un petit sourire mauvais envers Talie.

Et alors qu'un silence - s'était installé entre vos deux corps qui se réclamaient encore mutuellement. Ta poupée le brisa pour t'annoncer qu'elle ne la porterait sans doute pas - où du moins, pas pour l’occasion que tu espères tant. Tu souris. Amusée par cette remarque des plus désopilante. Comment pouvait-elle dire cela ?! Alors qu'elle était à deux doigts de te manger à nouveau dans le creux de la main. Comment pouvait-elle paraître si sûr de ce qu'elle avançait ?! Alors qu'elle même avait certainement du mal à croire ce qu'elle disait. Ça t'amuse fortement de la voir si perdue dans ce qu'elle avance - alors qu'elle est sur le point d'abdiquer, de rendre les armes. ø Tu y tiens à ta liberté - n'est ce pas Talie ?! La questionnes-tu. Tes doigts venant lui caresser avec douceur la joue. Dommage que tes belles paroles ne soient que du vent. Puisque nous savons pertinemment toi et moi, que tu reviendras au Loft vêtue de cette jolie robe. Dis-tu d'un léger sourire en coin - tes lèvres se trouvant à quelques centimètres des siennes. Alors, cesse de te voiler la face et vois celle que tu es en réalité. Une petite traînée sournoise usant de ses charmes pour avoir ce qu'elle désire. Et qui n'a aucun scrupule pour mordre la main charitable de celle qui l'a sorti de cette ruelle sombre ce soir-là. Alors qu'elle aurait très pu t'y laisser et faire comme si de rien n'était. Tu peux te mentir à toi-même autant qu'il te plaira, mais tu ne me feras pas prendre des vessies pour des lanternes quand je sais sans me tromper que tu reviendras auprès de moi. Avoues-tu finalement avec froideur et véracités dans tes paroles. Tu t'éloignes un peu d'elle - et tu espères que ces mots atteignent l'esprit de Talie de plein fouet. Jusqu'à lui remuer l'estomac. Embrouiller son esprit fragile était certainement ce qui te plaisait plus. Tu as toujours eu les mots qu'il faut pour en arriver à un tel résultat de remise en question sur elle-même.


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MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyMer 10 Sep - 11:31



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Tu as chaud. Tout ton corps brûle et c’est comme un volcan qui déverserait sa lave à l’intérieur de toi. Tu sens encore ses lèvres sur les tiennes, elles laissent leur empreinte comme un baiser de feu ; tu sens encore ses mains qui maltraitent ta peau, elles mutilent ta chair. Autant de sensations que tu aurais aimé ne jamais plus ressentir ; autant d’émotions que tu aurais dû apprendre à contrôler avec le temps. Mais rien n’y fait, tu restes complètement impuissante face à celle qui détruit ta vie. Tu restes soumise à sa volonté, à son désir. Tu n’es qu’une marionnette de chiffon et dès qu’elle te touche, dès qu’elle te regarde, tu fonds. Tu n’as plus aucune volonté et tu n’es plus que le pantin qu’elle traîne comme un trophée. Parce qu’elle t’aura eue finalement ; elle aura réussi à t’atteindre. Maléfique aura accompli son funeste dessein. Et toi, tu restes là, à la regarder faire sans rien dire. À la laisser faire sans essayer de t’en sortir. Ta fuite du loft n’a fait que la rendre plus avide de toi, plus possessive encore. Si tu avais espéré qu’elle se rende compte d’un quelconque sentiment amoureux en elle, tu dois bien admettre que c’est un échec cuisant. Elle ne t’aime pas et ne t’a jamais aimée. Elle ne t’aimera jamais. Et tu resteras seule avec ce cœur atrophié qui ne bat plus que pour elle. Tu n’as finalement pas d’autres choix, dans le fond. À part t’abandonner à ce triste sort qui t’est réservé. Même si tu veux garder espoir que tu tiendras bon, que tu ne reviendras pas vers elle de ton plein gré, tu dois te rendre à l’évidence – elle fait partie intégrante de toi. Elle t’a tout volé et a injecté un poison jusque dans tes veines. Un poison qui te rend sienne ; un poison qui t’achève. Et tu n’as plus la force de rien sinon d’essayer vainement de la repousser. De mettre comme une distance de sécurité entre elle et toi, comme pour te protéger. Mais tu sais que ça ne servira à rien. Tu sais qu’elle arrivera à t’atteindre quand même, sans grand effort. Elle te tient entre ses mains et elle ne te lâchera pas de sitôt. Tu peux prétendre à ta toute nouvelle liberté mais ce n’est qu’un leurre. Un leurre auquel tu veux désespérément t’accrocher. Un leurre dans lequel tu te perds de ton plein gré. Et ta Maîtresse n’en est que plus satisfaite, parce que tu lui offres la victoire sur un plateau d’argent. Tu lui offres la victoire malgré ses faux serments.
Habillée de la robe couleur de sang, tu sens sur toi son regard qui t’examine et te scrute. Il est comme une brûlure sur ta peau, comme une de ses caresses osées qu’elle prodigue à ta chair. Ce genre de sensation laisse toujours une grande chaleur à l’intérieur de ton estomac. Et tu as toujours aimé ça. Tu revois à travers ses yeux sombres, toutes ces nuits passées à sentir ployer ton corps sous les assauts du sien ; tous ces moments où tu réclamais, quémandais ses petites attentions. C’était comme une drogue, comme la cocaïne qu’elle t’a obligée à prendre. À laquelle tu es devenue accro. Tu as toujours espéré que la situation change, que son regard change. Qu’il n’y ait pas que de l’envie et du désir, qu’il y ait autre chose au fond de ses prunelles brillantes. Mais tu avais beau te plier à toutes ses volontés, à tous ses caprices, rien n’y faisait. Elle restait froide et insensible. Elle restait ce monstre qu’elle était au fond. Et même si tu l’aimais, même si tu lui étais dévouée, tu voyais bien que rien ne changerait jamais. Tu as d’abord cru que tu pourrais l’endurer, que tu pourrais encaisser cette attitude de destruction autour de toi ; mais tu t’es vite rendue compte que tu n’étais pas de taille. Que tu ne faisais pas le poids. Elle est bien trop forte, bien trop maligne. Et toi, tu es faible et sans défense. Toi, tu n’es que cette enfant qui ne comprend rien à la vie. Lorsque tu t’es enfuie, tu t’es dit que c’était l’occasion pour toi de grandir, de devenir quelqu’un. Lorsque tu t’es enfuie, tu as vu se dessiner devant toi le paysage d’un nouveau destin. Mais voilà que ta Maîtresse remodelait ton avenir encore une fois. Comme cette fois-là où elle t’a retrouvée à ton arrivée en ville. Elle a été la première à te tendre la main et tu l’as prise sans te poser de questions. Sans même savoir qui elle était, ce qu’elle te voulait. Sans même comprendre que tu venais de signer ta déchéance et ta soumission. Et quelque part, tu te complais dans cette vie parce que tu n’as nulle part où aller. Tu ne pourras pas rester chez Attina pendant des années et tu n'as personne d’autre sur qui compter. Tu pourrais demander de l’aide à ton Abigaëlle mais tu ne veux pas avoir à tout lui raconter. Tu ne veux pas avoir à lui dire ton passé, tes erreurs. Cette vie que ta Maîtresse te fait vivre contre ton gré. Parce que ça reviendrait à avouer tes sentiments, à avouer ton attirance pour un monstre d’égoïsme et de rancœur. Ça reviendrait à admettre toutes ces folies que tu as faites pour elle. Et tu ne peux pas. Tu ne peux pas parce que tu as trop honte, parce que c’est avilissant. Parce que ton amour te colle à la peau comme une coulée de lave brûlante. Comment te sortir de tout ça ? Tu ne sais pas. Tu es juste là, soumise à ce regard pénétrant. Soumise à cette femme que tu admires pourtant. Tu es folle et tu le sais mais tu t’enfonces un peu plus dans cette abyme de douleur.
Encore des mots qui blessent, encore des paroles qui te tordent l’estomac. Ses remarques font monter à tes yeux une vague de larmes acides que tu peines à retenir. Tu comprends sa dureté, elle n’a pas dû apprécier ta rebuffade dans la cabine d’essayage. Mais ça n’en est pas moins douloureux ; ça n’en est pas moins comme une épine qui t’écorche le cœur. Encore une fois. Tu devrais être habituée à tant de méchanceté mais ça reste comme un coup de poing dans ta poitrine. Ça te bloque la respiration. « D’accord, tu souffles, la tête baissée. On va la prendre… » Encore une fois, tu as cédé. Trop meurtrie, trop apeurée des conséquences, tu lui cèdes. Même si tu ne veux pas de cette robe, même si tu ne veux pas accepter cette marque d’appartenance. Même si tu refuses de lui faire ce plaisir. Dans ta tête, c’est comme une tempête qui fait rage. Une voix hurle que tu n’es qu’une idiote, que tu n’aurais jamais dû accepter ce cadeau empoisonné. Cette robe marque ton retour au loft, ta soumission à ta Maîtresse. Et elle scelle un avenir dont tu ne voulais plus. Mais quel autre choix avais-tu ? Quel autre choix sinon l’accepter ? Et tu te dégoûtes d’être à ce point si faible, d’être à ce point si transparente pour elle. Elle te connaît, elle sait qui tu es et comment tu fonctionnes. Elle t’a façonnée à son image, à ses envies. Et bientôt tu lui ressembleras, tu seras comme elle – sèche et vide. Amère et acide. Parce qu’elle a entièrement raison au fond. Tu n’arriveras pas à tenir sans elle, tu n’arriveras pas à te faire à cette liberté. Comme si ta captivité était indissociable de ton être, de ton toi tout entier. Et tu te vois déjà retrouver la froideur du loft, l’obscurité de ta chambre. Ta vie sera toujours la même jusqu’à la fin. Tu aimerais y croire à toutes ces paroles qui franchissent le rempart de tes lèvres tremblantes. Tu aimerais y croire tellement fort que ça te fait mal dans l’estomac. Mais il faut bien que tu te rends à l’évidence – elle te manque et tu en crèves. Cette vie loin de ta maison a beau être plus belle, plus ensoleillée, il te manque ce feu dans tes reins, cette douleur dans tes veines. C’est comme si tu t'étais tellement habituée à la peine qu’elle faisait désormais partie de toi si bien que tu en avais besoin à chaque instant. Comme si tu ne vivais plus qu’à travers cette souffrance. À travers la souffrance des coups, des mots. Des cicatrices sur ta peau. Et il n’y a que Maléfique qui soit capable de déclencher autant de sensations en même temps ; il n’y a que ta Maîtresse pour te faire vivre à ce point-là. La douceur est agréable mais tu te sens morte en dedans. Parce qu’Aphria a tué tout ce qu’il restait de vivant en toi pour te remplir de l’espoir funeste des ténèbres. Et tu n’es plus que cette chimère, que ce brouillard épais dans la nuit. Tu n’es plus que la carcasse vide d’un corps atrophié.
« Je… tu essayes de te justifier, la voix tremblante. Je ne veux plus de tout ça…Essaye de comprendre… » Mais tu sais que c’est peine perdue. Jamais elle ne comprendra ; jamais elle n’acceptera que tu lui échappes. Tu es sa chose, sa poupée. Tu es à elle, tu lui appartiendras jusqu’à la fin. Jusqu’à ce que ton corps n’en puisse plus ou bien qu’elle se lasse de toi. Tu es sienne jusqu’à ce que ton âme ait complètement disparu. Tu ne sais pas encore combien de temps tu tiendras loin de tout ça, tu ne sais pas combien de temps tu auras encore ce courage-là. Mais tu sais que tu lui reviendras tôt ou tard. Malgré ton bonheur ici, malgré Attina et Abi. Malgré tes nouveaux sentiments si forts pour la jolie rousse. Rien ne surpassera ta dévotion pour ta Maîtresse. Et cette constatation te fait si peur que tu te mets à trembler, que quelques larmes s’échappent de tes grands yeux de biche apeurée. Et lorsque la vendeuse vient vous demander si vous avez fait votre choix, avec ce sourire trop commercial que tu aimerais lui faire ravaler, tu la suis lentement tout en fixant tes pieds. À la caisse, elle emballe ta robe dans une jolie boîte pailletée, te dit combien tu as fait un très bon choix et tu ne réponds même pas. Tu ne saurais pas quoi lui dire à part que tu n’en veux pas de cette robe mais qu’on t’a quand même forcée à la prendre. Tu acquiesces en signe de remerciement lorsqu’elle te tend le paquet et tu profites que ta Maîtresse prenne son portefeuille dans son sac pour sortir de la boutique. Au dehors, le soleil t’agresse et tu clignes des yeux. Tu prends une immense respiration comme si tu avais retenu ton souffle tout le temps que tu étais restée à l’intérieur du magasin de vêtements. Et sans même attendre Aphria, tu te mets à courir de toutes tes forces, le plus loin possible d’elle et de tout ce qu’elle représente pour toi. Tu cours comme si ta vie en dépendait, tu cours comme si tu avais quelqu’un à tes trousses. Tu espères semer en chemin cette sensation indescriptible de dégoût et de colère qui te tord l’estomac. Tu espères fuir tes sentiments qui te pourrissent le cœur et le corps. Et tant pis si ça la met en colère, tant pis si ça la vexe. Tu ne peux pas rester près d’elle une seconde de plus. Tu ne peux pas la sentir si près sans pouvoir faire tout ce que tu voudrais. Tant d’images perverses te traversent l’esprit quand elle est là, à côté de toi. Alors que tu ne devrais pas. Et si tu peux, au moins pour aujourd’hui, remporter cette minuscule petite victoire alors tu es prête à tenter le coup. Tu sais qu’elle finira par remporter la guerre mais qu’elle te laisse au moins cette bataille, quoi que tu ne sois pas si sûre que ça de ta victoire compte tenu de ce sachet que tu tiens entre tes mains. Alors quand tes jambes n’arrivent plus à te porter, quand le souffle te manque, tu vas te cacher dans un coin d’une ruelle sombre et tu te mets à pleurer. Parce que tout venait soudain de se compliquer.

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MessageSujet: Re: You go back to her and I go back to us ø feat. Talie You go back to her and I go back to us ø feat. Talie  EmptyMer 10 Sep - 22:36




you go back to her and i go back to us

« J'ai laissé ma sale et farouche fierté de côté, mais c'est pour mieux te briser à ton ultime et dernier retour. »
Elle peine à retenir ses larmes. Tu le vois à ses yeux rouges qu'elle tente de te dissimuler en les baissant - comme pour se protéger de tes futurs piques et autres mots blessants que tu pourrais lui balancer en pleine face. Certes tu n'avais pas du tout apprécié qu'elle te chauffe dans cette cabine d'essayage pour ensuite te repousser comme si de rien n'était. Elle sait comment tu es - comment tu fonctionnes. Alors, pourquoi l'avoir fait ?! Elle l'avait fait exprès - ça c'était une certitude. Et en contre-partie de son affront, tu l'as souillé verbalement de tes paroles acerbes, vulgaires et dégradantes. Tu devrais ressentir de la peine et du remord pour ces paroles offensantes faites à ta poupée - mais ce n'est pas le cas. Tu n'as jamais regretté le moindre de tes actes la concernant qu'ils soient malsains ou non. Alors, ce n'est pas aujourd'hui que tu vas t'en soucier. Elle n'avait cas pas jouer avec toi - si elle savait d'avance qu'elle allait perdre la partie. Tu souris en coin - victorieuse comme à chaque fois - lorsqu'elle cède à ta demande. Elle va prendre cette robe  qu'elle le veuille où non. C'est toi qui décide et elle le sait. Alors elle ne juge pas nécessaire de faire durer le supplice et elle a raison. Ça devrait te lasser de la voir si obéissante - si soumise aux moindres de tes envies sordides. Mais pourtant, ça ne l'ai pas - au contraire. Tu aimes quand elle te regarde avec ses yeux apeurés de chien battu. Tu aimes lire en elle la souffrance et le désespoir et en rire à gorge déployée à la première occasion venue. N'est en moins, tu aimerais aussi assisté à une vraie rébellion - voir une autre facette de sa personnalité. Tu avais bien envie de goûter à la Talie rebelle - histoire de voir comment tu serais tirer partie de le situation. Et surtout voir comment tu réagirais à ce changement soudain de comportement. Peut être en serais-tu amusée où peut être pas. Pour le moment, tu te contentes de la Talie docile - et c'est pas plus mal.

Tu l'as dévisage des tes grands yeux d'émeraude - comme tu te plais souvent à le faire lorsque tu l'a sens prise au piège, incapable de faire quoi que ce soit. Si ce n'est prier pour que quelqu'un où quelque chose devienne le nouveau centre de ton attention. C'est alors, qu'elle daigne enfin à te regarder de ses beaux yeux bleus noyés de larmes salées. Sa voix tremblante te fait méchamment sourire. Elle te fait tellement pitié que tu en éprouverais presque de la compassion. Si bien entendu, tu n'étais pas obligée de la haïr. En d'autres circonstances peut être aurais-tu éprouvé de la sympathie pour elle - même un amour réciproque qui sait. Dommage que tu ne connaisses rien à ce sentiment si futile qu'est l'amour - ou pas. Quoi qu'il en soit, tu roules des yeux à l'entente de son justificatif - ayant à nouveau rapport avec son désir de ne vouloir de tout ça. En gros, de tout ce que ta seule présence lui apporte. Tu en ris parce que tu n'y crois pas une seule seconde - ce n'est que du vent, de la poudre aux yeux pour toi. Parce que tu sais, elle sait - qu'elle reviendra vers toi. Alors tu ne réponds, tu hoches seulement la tête - pas convaincu de ce qu'elle dit - mais tu fais genre que oui pour lui donner un infime espoir. Même si elle sait - que tu sais que tout est joué d'avance et qu'elle replongera dans l'Enfer de sa petite chambre - dans le train infernale de la cocaïne, de la brutalité et de la passion de vos deux corps qui s'unissent pour n'en former plus qu'un.

Et par automatisme, tu viens passer ta main dans ses mèches blondes comme les blés. Elle tremble - c'est fou comme ton contact arrive à la mettre dans tous ses états. Et tu peux même entre-voir des larmes perler sur ses joues. Si tu aurais eu un bon cœur - tu l'aurais prit dans tes bras pour la consoler et lui dire à quel point tu l'aimais. Et surtout, que tu regrettais amèrement tous tes agissements depuis votre arrivé à Fantasia Hill. À la place, tu te contentes seulement de la dévisager d'un regard de marbre - impassible comme toujours face à son désarroi le plus total. C'est alors que la vendeuse avec son sourire commercial s'avance à votre de rencontre - vous questionnant sur votre choix. Comme toujours, c'est toi qui prend la parole. Et d'une voix mielleuse, tu lui annonces que la blondinette a décidé de prendre cette robe. Elle vous demande de la suivre en caisse afin de payer ce qu'il faut. Vous la suivez donc - Talie en chef de fil les yeux baissés au sol. Tu souris toujours alors que la vendeuse commence à emballer la robe dans une jolie boîte pailletée - tout en complimentant ta poupée sur le merveilleux choix qu'elle a fait. Elle ne dit rien - tu as presque envie de lui mettre en gifle derrière la tête pour qu'elle arrête de faire cette gueule et qu'elle réponde à la charmante vendeuse. Mais tu n'en fais rien - et laisse les choses se faire. Et lorsque la vendeuse annonce le prix de la robe en tendant le tout à Talie - tu sors ton porte-feuille de ton sac. Et alors que tu étais en train de payer ce que tu devais - ta poupée en profita pour se carapater. Ce qui a pour effet de te faire méchamment sourire. Tu remercies la vendeuse pour son professionnalisme en lui souhaitant une bonne journée - avant de sortir de la boutique.

Dehors, tu vois la silhouette de Talie s'évaporer - tu ris. Amusé - tu as presque envie de lui courir après, de jouer au chat et à la souris avec elle. Mais pour une fois, tu veux bien lui laisser le dernier mot de fin. De toute façon, elle va revenir - alors il n'est utile de la traquer comme le chasseur traque inlassablement sa gibier. ø C'est ça Talie cours. Cours tant que tu le peux encore. souffles-tu. Un sourire en coin t'écorchant méchamment les lèvres - alors que tu prends le chemin de sortie du centre commercial où ton chauffeur t'attend. Sur le chemin, tu repenses à ce qui vient de se passer. Et tu n'as plus qu'une envie prendre à nouveau possession de ce corps - de son corps et le faire ployer de tout son long. Et lui faire regretter tout ce manque qu'elle a su infiltrer en toi durant ses longues semaines. Bientôt - oui bientôt tu allais pouvoir prendre ta revanche - prendre ton pied. C'est n'est qu'une question de temps.


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