Pour les personnages Disney, écrivez votre histoire avant et après le sortilège, il n'est pas nécessaire de raconter votre vie de A à Z mais indiquez où en était votre vie au moment du sortilège et à votre arrivée à Fantasia Hill. Pour les humains, écrivez votre histoire tout simplement. 30 LIGNES MINIMUM.  

Soyez une personne intelligente et rendez vous compte que tout n’est pas tout noir , tout blanc. Zelena n’a pas toujours été une horrible sorcière. Venez découvrir l’histoire de la Méchante Sorcière de l’Ouest …


« Elle s’appellera Zelena … », dit-elle avec une voix chargée de bonheur. La femme aux jolies boucles rousses tourna son visage vers son mari. Ses yeux étaient remplis de bonheur, un bonheur dégoulinant qui semblait presque écœurer une autre demoiselle qui se trouvait à l’autre bout de la pièce, n’osant pas s’approcher du bébé. « Approche Rebekah, viens donc voir ta petite sœur ! » Un bien joli tableau. Nous avions à droite le père, un pasteur rigide mais qui aimait sa famille de toute son âme, au milieu Milah, la charmante mère et à gauche Rebekah, la première fille du couple. N’oublions pas l’heureux évènement qui venait de voir le jour, la petite Elphaba. Avec ses magnifiques yeux verts, c’était ainsi que ses parents avaient décidé de la nommer. Un charmant bébé qui venait serrer les liens de la famille, ou du moins … juste pour quelques temps. Il y avait une vieille tradition dans cette famille. Ils avaient l’habitude de toujours aller voir une vieille dame afin de lui demander de prédire l’avenir de leur enfant. Cela s’est toujours avéré juste et cette vieille dame, dont on ne connaissait pas le nom, avait prédit à Rebekah la beauté et la douceur. Ce qu’elle eut évidemment, alors les parents d’Elphaba voulurent savoir ce que le destin de leur petite dernière réservait. Mais rien de positif pour Elphaba – à commencer par son prénom …-, la vieille dame avait prédit à l’enfant un destin de plus triste et une route à suivre semée d’embuches. Rien à tirer de très joyeux de sa future vie, les choses s’annonçaient mal. Les parents d’Elphaba, eux, refusaient de croire à cela, ils se disaient qu’ils étaient de bien trop bonnes personnes pour que leur fille voie le malheur, mais pourtant … - si seulement il suffisait d’être quelqu’un de bien pour ne pas souffrir – Les choses allaient elles détruire cette famille de noble ?
Le mauvais sort commença à frapper.



Une semaine passa à peine et la mère tomba gravement malade. On ne su jamais ce qui était la cause de cette mystérieuse maladie qui était d’ailleurs si rare qu’aucun remède n’avait été trouvé, pas à ce jour. Elle fut emportée par la maladie, telle une feuille au vent. Le deuil, la misère, la souffrance, tout frappa la famille qui s’était raccourcie depuis si peu. Cette famille qui n’avait que de petites et fines épaules, trop fines pour supporter tout ça se mit à progressivement tomber en morceau. Elphaba avait toujours été jugée coupable de la maladie qui avait fait disparaître sa mère par Rebekah. Son père au fond de lui ne pouvait s’empêcher de vouloir que sa femme revienne mais c’était impossible. Elphaba grandit et contrairement à Rebekah qui était un reflet de son père, El’ avait tout de sa mère. Même si elle ne l’avait pas vraiment connue, elle avait la même façon de parler, de rire, de marcher. En voyant Elphaba grandir, cela ranimait de vieux démons chez son père. Au lieu de se rappeler sa femme en regardant sa fille, il était presque dégoûté par elle. C’était pire chez Rebekah, pour elle, Elphaba était celle qui avait tout pris à sa mère, tant et si bien qu’elle l’avait tué. C’était si … particulier…


Les années ont passé. Nous sommes maintenant dans la vie d’une nouvelle Elphaba. Du moins … nouvelle. Le mot n’est pas encore très exact. La rouquine a simplement grandit. Pour tout vous dire, elle est encore une jeune fille un peu mal dans sa peau. Elle a du mal à s’intégrer à l’école, les gens la regardent de travers, on la trouve différente. Elphaba s’est découvert une nature différente des autres. Elle est rêveuse, peu bavarde, très timide … contraste incroyable avec Rebekah qui est sociable et charmante.
Les choses deviennent progressivement compliquées pour Elphaba qui ne parvient pas à faire sa place dans la société. Elle n’aime pas trop traîner avec les autres enfants, c’est une mauvaise habitude qu’elle a pris. Elle préfère s’instruire sur les livres de magie, depuis qu’elle sait que sa sœur apprend la magie avec la bonne sorcière du Sud, El’ rêve dans son coin d’un jour succéder à Glinda.

Et c’est un peu plus tard qu’Elphaba se découvre un réel potentiel en magie, elle est même beaucoup plus talentueuse que sa grande sœur. Rebekah a dû travailler comme une folle pour apprendre à se téléporter, chez El’, c’est tellement plus simple, plus naturel. Elle a un talent énorme qu’elle ne peut réellement exploiter sans apprentissage. C’est pour ça qu’un jour où elle espionne une leçon de sa sœur avec Glinda, elle décide d’enfin discuter avec la Bonne sorcière du Sud qui décide de volontiers lui apprendre la magie. Les choses vont rapidement s’améliorer pour Elphaba qui chaque jour, amplifie son talent par la technique naissante qu’elle emmagasine. En quelques mois, elle fait de fascinants progrès que Glinda admire avec beaucoup de fierté. Néanmoins, pas de fin heureuse pour Elphaba. Faisons une pause sur l’histoire chères lecteurs. Auriez-vous cru, ne serait-ce qu’un petit instant que la prédiction de la vieille dame serait fausse ? Cela aurait été bête …

Pas de fin heureuse pour Elphaba. Elle eut une longue discussion avec Glinda sur sa volonté de lui succéder et malheureusement, il n’en ressorti rien de très concluant. Glinda considérait Elphaba comme une personne qui n’avait pas le profil pour être la bonne sorcière du Sud. En réalité, la sorcière se rendait compte trop tard de l’erreur qu’elle avait fait. Elle avait rempli Elphaba d’ambition, d’une ambition grandissante. Si elle ne pouvait pas être la prochaine bonne sorcière du Sud, alors pourquoi ne pas devenir la bonne sorcière de l’ouest ? Même cela, Glinda s’y opposait fermement. Elphaba n’avait pas les épaules pour diriger et assumer de grosses responsabilités. Pas selon Glinda. Il ne suffisait pas d’être puissance, il fallait de la maturité, du bon sens, de la sagesse pour faire partie des bonnes sorcières d’Oz ! Tout cela étaient des choses qu’Elphaba n’avait pas, pas encore ! Car elle était encore trop jeune. Il lui fallait mûrir. Quelque part, elle et Rebekah se complétaient. Rebekah avait la sagesse, la bonté, toutes les qualités nécessaires sauf un pouvoir aussi présent que celui d’Elphaba. Malheureusement, cela ne renforça pas l’union fraternelle des sœurs …

Elphaba sombre lentement dans une solitude qui ne laisse de place à personne. Elle reste seule, ne parle à personne. Elle ne sort de sa chambre que pour manger et boire … le reste du temps, elle étudie la magie, encore et encore. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été voir Glinda. C’était normal, Elphaba avait sombré dans la tristesse et la déprime. Elle passait son temps à broyer du noir chez elle. Puis un jour elle alla voir Glinda et après avoir pleuré et supplié en vain, elle rentra chez elle. Face à son miroir, sa haine et son envie de meurtre sur sa sœur lui déformait le visage. Sa face qui d’habitude était si angélique affichait une expression démoniaque et noire. « Quand j’en aurais fini avec toi Rebekah, tu regretteras même d’être venue au monde … »

Puis elle sentit une douleur lui traverser le cou. Cela ne dura qu’une seconde puis ça revint. Elle posa sa main là où elle sentait un étrange mal dans sa peau, comme un reflex, mais cela fut inutile. Elle repoussa sa chevelure en broussaille pour découvrir son cou qui devenait vert. Elphaba se trouvait en train de devenir littéralement verte, verte de jalousie, verte de rage. Mais cela était encore partiel, elle pouvait encore faire marche arrière, même si cela ne lui traversa même pas l’esprit. Au contraire, pour elle sa sœur était tout simplement responsable de ce qui lui arrivait, elle allait tout simplement lui faire payer.  



« Père ? Que pensez-vous de ma robe ? »Demandait Rebekah sur une voix faussement douce. « Elle te va à ravir, mais n’était-ce pas la rouge que tu voulais ? » Ils discutaient. Ce que cela pouvait énerver Elphaba. Voir sa sœur, avoir une conversation avec son père, ce qu’elle, n’avait pas eu avec lui depuis si longtemps. Des phrases stériles, rien de concret lorsqu’ils parlent ensemble, mais aujourd’hui cela allait changer. Cela allait forcément changer. Alors qu’Rebekah s’avançait dRebekahnt un grand miroir accompagnée de son père, ses forces l’abandonnèrent d’un coup et elle s’effondra au sol. Son père sut la rattraper in-extremis mais c’était déjà trop tard. Rebekah finit comme sa mère, atteinte d’une mystérieuse maladie. Elle resta clouée à son lit quelques jours puis s’éteignit irrémédiablement. Plus Rebekah mourait lentement, plus la douleur de son père serait violente. Voilà comment on anéanti une fin heureuse !


C’est ici que la fin du début s’achève. Après cet acte, Elphaba a tracé sa propre voie. Faisons tout de même un zoom sur les funérailles d’Rebekah, si vous le voulez bien …
*

Dans l’ombre, un gros tas de fumée verte se forma d’un coup. Se dissipant en l’espace d’une seconde, une fine silhouette se dessina à travers l’épaisse brume colorée. Elle s’avança vers le corps inerte de sa sœur, allongée sur son lit de mort. Elphaba monta lentement les marches, jusqu’à arriver en face du corps d’Rebekah, encore exposée pour l’instant.

« Si seulement tu pouvais te voir soeurette, tu sais, le poison te va vraiment bien au teint. »

Elphaba regarda la fleur blanche qui était entre les mains de sa sœur. C’était la même que l’on avait laissé à sa mère, quelle gâchis d’en offrir une à un être aussi méprisable qu’Rebekah. Même morte, elle a toujours le don d’exaspérer Elphaba. La sorcière à la peau totalement verte aujourd’hui se saisit de la petite plante, toute frêle et fragile. Elle inspecta la fleur puis regarda de nouveau sa sœur aînée, étendue sur les draps. Elle s’attarda à ses lèvres. Ses jolies lèvres qui avaient su lacérer la peau d’Elphaba à coup de reproches, de reproches, encore et encore des reproches.

« Des lèvres à jamais fermées par la mort, c’est mieux ainsi, n’est-ce pas ? »

Elphaba rapprocha la plante de son nez et respira l’odeur qui en émanait. Elle sourit quand la douce senteur de la plante traversa ses narines, un sourire doux qui disparut quelques secondes plus tard.

« Je suis sûr que si j’avais été à ta place, père ne m’aurait jamais laissé une fleur aussi belle en signe d’adieu…je le vois bien me mettre…je ne sais pas, moi, une plante toxique ! »

Elle reposa ses yeux vers sa sœur, comme si elle lui avait répondu.
« Soeurette, même quand tu es morte tu arrives à me causer des problèmes. »

Puis sa fausse douceur s’évapora violemment. Le regard d’Elphaba se chargea de haine et de mépris, elle fixa la plante avec des yeux plein de noirceur. Les pétales de la belle fleur blanche changèrent de couleur. Le blanc pure de la plante se transforma lentement en un vert toxique et empoisonné, reflétant l’âme de celle qui s’amusait à peindre la dernière chose que la belle Rebekah avait reçu. Elle reposa gracieusement sur le corps de sa sœur la petite plante. Les lèvres d’El’ s’étirèrent en un sourire tordu. Elle se pencha vers le corps et parla.

« Et maintenant soeurette, dis-moi, laquelle est la plus faible des deux ? Tu disais que je n’étais pas capable de me prendre en mains, que je n’étais destinée à rien du tout … elle rit légèrement, Eh bien figure toi de te tuer faisait partie de mon destin. Vois ça comme tu veux … »

Elle se redressa ensuite. La peau d’Elphaba était devenue complètement verte, son cœur dRebekahit être noirci par la rancœur. Sa mère aurait été si triste de la voir ainsi. Qui aurait aimé voir son enfant prendre un chemin si sombre ? C’est comme ça qu’Elphaba devint la Méchante Sorcière de l’Ouest.

Mais ce qu’on ne sut pas c’est que le soir même, Rebekah sortit de son sommeil. Le sort qui l’avait touché l’avait sous disant tué. Non, en réalité, elle était simplement plongée dans un profond sommeil en attendant que sa transformation soit prête. Rebekah, si douce et si frêle se métamorphosa d’un coup. Elle devint une affreuse sorcière. Voilà un coup de maître qu’Elphaba avait fait. Tout le monde pensait Rebekah morte mais en réalité, la potion l’avait endormie et ensuite changée en monstre. Un monstre nommé par sa sœur la Méchante Sorcière de l’Est.



Vous allez peut être me demander ce qu’est devenu son père ? Eh bien il s’est suicidé quelques mois plus tard, la révélation du meurtrier d’Rebekah lui a été fatale. El’ sous son nouveau surnom de Méchante Sorcière de l’Ouest s’est alliée avec la Sorcière de l’est afin de prendre le contrôle d’Oz, seulement cela n’a pas aboutie. Une tornade amène une maison à Oz et par hasard, la Sorcière de l’Est meurt écrasée par celle-ci. Elphaba tentera bien de se débarrasser de Dorothy par la suite mais en vain. Elphaba fut aspergée par l’eau par Dorothy et mourut instantanément. Ce fut rapide, l’effet fut immédiat. Elle fondait et en quelques secondes, il ne restait d’elle qu’une flac d’eau. Pour elle c’était le vide, le noir, l’obscurité, elle était devenue sourde et muette. Oui, Dorothy l’avait tuée. La Sorcière de l’Ouest était vaincue.



Mais elle ouvrit les yeux. Elle se demanda si elle était tombée en enfer. Y avait-il des lits en enfer ? Elle se redressa lentement et regarda. Elle se trouvait dans une grande chambre qui s’étendait à plusieurs mètres carrés. Elle plissa les yeux sous l’incompréhension et regarda tout autour d’elle. Combien de temps venait de s’écouler ? Elle se lRebekah de son lit, posa un pied au sol  et fut surprise de remarquer que le carrelage ne brûlait pas. Non, elle n’était décidément pas en enfer. Elle posa son deuxième pied au sol et marcha lentement. Elphaba fut surprise de découvrir qu’elle n’était pas morte. Qu’elle n’était plus morte. Ses yeux parcouraient la pièce avec une énorme curiosité qui finit par la perdre. Ses yeux s’arrêtèrent sur un miroir. Elle vit une jeune femme, rousse avec des yeux verts. Elle ouvrit de grands yeux et étouffa un cri en reconnaissant son reflet. Elle se rassit sur son lit et fixa pendant plusieurs instants son image dans la glace. Elle n’était plus verte. Elle se lRebekah et s’approcha des miroirs qui recouvraient les portes de son armoire. Elle posa une main sur le verre dur et froid et ouvrit de nouveau les yeux en observant son image. Son visage était revenu beau et angélique, comme avant. C’était fini la peau verte, celle qui faisait sa réputation de méchante sorcière. Elle avait été remplacée par un joli teint de porcelaine.  Ses yeux étaient mis en valeur par un crayon noir qui était tracé sur ses paupières. Elle s’attarda sur la couleur de ses pupilles, dont elle avait oublié la beauté. Cela faisait si longtemps que le vert de ses yeux n’étaient plus ressortit à cause de la couleur de sa peau ! Un beau vert, nuancé qui soufflait la douceur et la gentillesse. Son visage était redevenu comme avant. Qui allait se douter que la Méchante Sorcière de l’Ouest était de retour ? Pas les personnes du royaume d’Oz en tout cas. Ils étaient bien trop habitués à l’image de la vieille dame aigrie qu’était la Sorcière de l’Ouest. Sa peau verte n’avait pas arrangé les choses, elle s’était réellement changée en sorcière mais maintenant … elle était redevenue jeune et belle. Un sourire vint illuminer son visage.

Mais son sourire n’était pas angélique. Il ternit son visage de noirceur et de sadisme. C’était l’occasion de prendre sa revanche pour Zelena ! Dorothy était quelque part en ville, sans défense. Qui allait la protéger ? Certainement pas Glinda ! Et puis, cette fois-ci, Elphaba était prête. Elle n’allait pas se faire avoir. Pas deux fois. Mais il fallait d’abord que les gens s’habituent à elle, la connaissent, lui fassent confiance. Alors Elphaba mit de côté –temporairement – ses envies de meurtre. La vie était devenue une pièce de théâtre dont Elphaba était devenue le personnage principale ! Elle ne faisait que jouer le rôle qui l’arrangeait, en fonction de la personne qui était en face d’elle. Bien que désormais, elle s’amusait à parfaire chaque pièce de son nouveau personnage. Evanora Zelena Iris West. C’était ainsi qu’elle se faisait appeler désormais. Elle était de nouveau là, quelle chance inespérée ! Zelena, ce nouveau prénom lui plaisait. Désormais, elle était Zelena, la proviseure du lycée à la carrure qui impose le respect et en même temps, qui dégage tellement de charme et de sensualité.