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 You must be haunting me ◊ Nakoma & Thomas

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N. Jafar al Mizrahi

Faites place à la vedette
N. Jafar al Mizrahi
J'ai posé bagages ici le : 23/11/2014 Jouant le rôle de : l'infâme et diabolique Jafar . Nombre de messages : 435 On me connait sous le pseudo : lounes (anciennement alistache). Un merci à : chlop Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Lucas hot Malvacini
MessageSujet: You must be haunting me ◊ Nakoma & Thomas You must be haunting me ◊ Nakoma & Thomas EmptyDim 7 Déc - 0:50

You must be haunting me
Nakoma & Thomas



Tu attends , caché derrière un buisson . Tu tiens entre tes mains tremblantes ton fidèle camarade de travail , ton appareil photo . Tu es incapable de garder ton calme . Tu tremblotes tellement que ton appareil photo menace de tomber à tout moment et de se casser sur le sol goudronneux . Ce serait une chose regrettable . Perdre ton outil de travail . D'autant plus que tu sais pertinemment que tu ne peux pas te permettre ce luxe : t'acheter un nouvel appareil photo . Ton salaire mince ne te le permet malheureusement pas . Tu as peur du ridicule . Les passants te lancent des regards interrogateurs parfois même suspicieux . Tu ne veux absolument pas t'attirer des ennuis . Tu t'imagines alors les pires scénarios dans ta tête . La sirène de la police qui retentit , les policiers qui t'embarquent les mains menottées . Tu as peur de te faire prendre la main dans le sac , peur que l'on découvre le poteau rose .  Tu crains aussi de passer pour un déséquilibré . En y réfléchissant , tu pourrais passer pour un fou . Avoir marché tout ce trajet à pied pour prendre une flopée de photographies de cette jeune femme qui était devenue pour toi une obsession dévorante . Tu n'avais jamais oublié ce doux visage . Son teint hâlé , ses yeux bruns en forme d'amande , sa chevelure de jais , sa sensualité  exceptionnelle et bien particulière . Ce visage t'étais familier . Et c'était exactement la raison de ta venue . Enfin quelque chose auquel tu pensais pouvoir te raccrocher . Cette jeune femme à la silhouette élancée ressemblait  étrangement à cette  princesse peau-rouge , Pocahontas . Son cœur s'était tout naturellement tourné vers le navigateur John Smith , le capitaine admiré et acclamé par l'Angleterre entière . Toi , tu n'étais qu'un soldat parmi tant d'autres . Tu t'étais fait à cette idée et tu avais gardé ce petit secret pour toi : tu avais un faible pour la princesse Powhatan . Personne ne devait être au courant de cela . Tu ne voulais pas trahir John Smith . De plus , qu'est-ce qu'une princesse ferait avec un homme aussi invisible , insignifiant et effacé que toi ? Tu t'étais fait à l'idée que la jeune amérindienne était trop bien pour toi et que de toute évidence , tu n'étais et ne seras jamais à la hauteur . Tu avais renoncé à un potentiel futur avec elle . Tu t'autorisais seulement d'en rêver . Aujourd'hui , une partie de toi espère que cette jeune femme sur laquelle tu t'es soigneusement renseigné n'est autre que la Powhatan . Mais est-ce uniquement parce que tu espères retrouver un visage familier ? N'as-tu pas toujours ce faible pour celle qui était destinée à finir le restant de ses jours aux côtés du capitaine Smith ?

Les grandes portes de la Publicity Agency s'ouvrent . La respiration haletante , tu te penches légèrement et plisses les yeux cherchant à identifier le visage de la jeune femme . Ton cœur se met soudainement à tambouriner à t'en rompre les côtes . Ton estomac se noue . C'est elle . Tu perds tes moyens . Tu trembles tellement que tu restes figé , incapable de faire le moindre mouvement . La panique s'empare de toi et te détruit . Par ta faute , tu vas laisser passer une occasion en or . Tu essaies de te calmer et de reprendre tes esprits . Tu te parles à toi-même comme pour te rassurer et te détendre .

« Calme-toi Thomas ce n'est quand même pas la mer à boire . Tu vas tout gâcher , absolument tout . » murmures-tu entre tes lèvres gercées .

Tu allumes d'un doigt tremblotant ton appareil photo et tu essaies en vain de suivre discrètement les pas de la jeune brune . Sous le coup du stress , tu prends une rafale de photographies sans même prendre le temps de recadrer ou de zoomer . Certaines photographies seront floues et décevantes . Tu en es certain . Caché derrière ces buissons ,  tu prends autant de photos que possible car l'occasion ne se présentera sûrement pas de si tôt...

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Ehawee Nakoma Powhatan

My life with you
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LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: l'empêcher de mourir.
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Ehawee Nakoma Powhatan
J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: You must be haunting me ◊ Nakoma & Thomas You must be haunting me ◊ Nakoma & Thomas EmptyMar 16 Déc - 11:48



un souvenir passager, comme une caresse.

Tu lâches un petit soupir alors que tu finis tout juste de ranger ton bureau. La journée est terminée. Tu n’as pas de club de lecture ce soir, alors tu vas juste pouvoir rentrer à ta chambre, te détendre avec un chocolat bien chaud avant de te mettre à tes révisions pour tes partiels de fin de semestre. Tu es plutôt en retard dans ton programme. Depuis quelques temps, tu prends un peu le travail pour l’université à la légère et ça ne te plaît pas. Tu ne veux pas rater tes examens. Tu n’as pas l’intention de lâcher alors que tu étais en si bon chemin. Mais beaucoup trop de choses tournent et retournent dans ta tête. Tu penses à ta Pocahontas, tu penses à Rajah, tu penses à ce que tu pourras bien faire de ta vie plus tard. Tout se mélange dans ton crâne et tu as de plus en plus de mal à faire le tri. Tu aimerais pouvoir fermer les yeux sans avoir l’impression que le monde tangue tout autour de toi ; tu aimerais pouvoir penser au futur sans sentir un nœud d’angoisse enserrer ton estomac. Autrefois, ton existence était toute tracée – tu devais te marier, fonder une famille, servir ton mari. Aider ta tribu. Et voilà tout. Mais aujourd’hui, voilà que tu étais une femme libre et indépendante, qui n’avait aucune raison de ne pas vivre la vie qu’elle avait décidé de vivre. Tu es libre, entièrement libre de choisir ta voie et tu n’aurais jamais pensé que ça te serait si compliqué. Tu ne sais pas combien de temps tu vas devoir rester à Fantasia Hill, tu ne sais pas si cette malédiction enchanteresse va un jour s’évaporer et te ramener chez toi, auprès des tiens, ou si tu vas finir ta vie ici, parmi les visages pâles. Quelque part, tu ne veux pas choisir une vie qui te plaira, qui te satisfera si c’est pour ensuite tout perdre quand enfin tout s’évanouira. Tu connais maintenant le goût de la liberté, la joie de prendre tes décisions par toi-même. Et bien que tu restes absolument fidèle à tes valeurs d’indienne, tu ne peux t’empêcher de penser que retourner sous l’autorité d’un père voulant te marier à quelqu’un que tu connais à peine ne t’émerveille pas véritablement. Est-ce que ça fait de toi une mauvaise fille ? Une femme de petite vertu ? Est-ce que ça signifie que tu es en train de renier qui tu es vraiment, que les visage pâles ont eu une mauvaise influence sur toi ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu as peur de faire des choix qui transformeront ton quotidien, qui feront de toi quelqu’un d’autre. Quelqu’un que tu ne devrais pas être. « Si vous n’avez plus besoin de moi, je vais rentrer, tu lâches doucement en direction de ta patronne qui a le nez baissé sur un book – le énième de la journée. Bonne soirée, miss Tysee. » Elle te sourit et te souhaite une bonne soirée avant de retourner rapidement à son travail sans plus t’accorder d’attention. Tu éteins la lampe de ton bureau. Oui, tout ça est est bien trop compliqué.
Troquant tes escarpins contre une paire de baskets – moins seyantes mais tellement plus confortables que ces instruments de torture – tu enfiles ton long manteau d’hiver et enroules la grosse écharpe en laine autour de ton cou. Tu as toujours détesté le froid et l’hiver. Quand tout est mort et comme en sommeil. Ne pourrait-on pas directement faire revenir le printemps après l’automne ? Tu retiens un petit rire désabusé alors que tu franchis les portes de la Publicity Agency. Dehors, le soleil est déjà couché et les lampadaires tous allumés. Il fait nuit de plus en plus tôt, ces jours-ci – signe que l’hiver a débarqué. Resserrant le col de ton manteau autour de toi, tu presses le pas pour te rendre à l’arrêt de bus le plus proche, quelques rues plus loin. Alors que tu avances sur le trottoir, la désagréable sensation d’être observée, suivie te prend à la gorge. C’est déstabilisant, inquiétant. Tu essayes de te dire que c’est ton imagination trop débordante mais tu sais aussi que ce n’est pas la première fois que tu as cette impression. Depuis quelques temps déjà, c’est comme si tu avais constamment quelqu’un qui te fixe à chacun de tes mouvements. Tu avales ta salive, le cœur battant à tout rompre contre tes côtes. C’est comme s’il allait les briser pour sortir de ta cage thoracique. Tu n’oses même pas te retourner, tu avances juste. Et puis quand tu n’y tiens plus, tu fais volte face. Ton regard croise celui de ce type, un peu plus loin dans la rue. Il te fixe d’un air étrange et tu hausses les sourcils. Intriguée. Tu aperçois l’appareil photo entre ses mains et tu te demandes à quoi tout cela peut bien rimer. Est-ce qu’il te prenait en photo ? Vraiment ? Tu pourrais rire de la situation si tu ne le trouvais pas effrayant et dégoûtant. Et un peu dément sur les bords aussi. La démarche décidée et la mine renfrognée, tu t’avances jusqu’à lui, bien décidée à lui faire comprendre que ce petit jeu n’amuse réellement que lui. Que tu as juste envie d’être tranquille, qu’il te fout la trouille et que tu veux qu’il te laisse en paix. « Vous avez un problème, monsieur ? tu craches avec hargne, tout en croisant les bras sur ta poitrine. Je peux savoir ce que vous faîtes exactement ? » Et puis, tu le reconnais. Tu l’as déjà aperçu, à l’agence. Il était venu il y a quelques semaines de cela. Tu ne te rappelles pas exactement les raisons de sa venue mais, déjà à ce moment-là, il t’avait fixée bizarrement. Pendant longtemps, son regard s’était posé sur toi et n’avait pas pu s’en détacher. Gênée au maximum, tu as bien tenté d’agir le plus normalement possible mais l’impression d’être épiée était plus que dérangeante. « Je vous connais, vous êtes le type qui est venu à l’agence, tu continues. Pourquoi vous me fixez comme ça ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Tu pinces les lèvres. Tu sais bien que tu ne dois pas paraître effrayante et qu’il a une carrure somme toute plus imposante que la tienne, toi qui n’as qu’un corps fin, toute en courbes. Alors que lui est tout en muscles. Mais, c’est dans ton tempérament. Tu ne vas pas te laisser faire.
« Je peux savoir pourquoi me suivez comme ça ? Avec votre appareil, en plus. Alors quoi, vous me preniez en photo ? Pourquoi ? Vous travaillez pour qui ? Vous faîtes quoi exactement dans la vie ? l’assommes-tu de questions, sans même lui donner une chance de te répondre. Je ne sais pas à quoi vous jouez mais arrêtez immédiatement. » Haussant un sourcil, tu restes plantée là, face à lui, à le toiser comme s’il ne t’impressionnait pas. En réalité, tu trembles de tous tes membres mais tu ne veux pas laisser paraître la moindre faiblesse. Pas devant lui. Tu veux juste qu’il crache la vérité et ensuite tu partiras sans demander ton reste. Tu as juste vraiment hâte de rentrer chez toi. Pourquoi les visages pâles ont-ils des habitudes aussi étranges ? N’avaient-ils donc aucune notion de vie privée ? Tu avais déjà très souvent remarqué tous ces magazines qui mettaient en première page ces personnes qu’ils appelaient ‘stars’ ici – apparemment des gens que tout le monde vénérait ou adulait, tu n’avais jamais vraiment compris pourquoi. Mais tu n’as jamais pensé que ça s’appliquait à des filles comme toi – inconnues, qui se fondent dans la masse sans jamais se faire remarquer. Tu es une fille ordinaire en apparence – personne ne va penser que tu viens d’une tribu indienne de Virginie sous l’époque coloniale. Ici, tu es juste Ehawee – Nakoma n’existe pas pour les autres, pas pour ceux qui ne te connaissent pas vraiment en tout cas. « Écoutez, je ne sais pas ce que vous me voulez mais fichez-moi la paix, tu éructes dans un froncement de sourcils. Si vous n’arrêtez pas votre petit manège tout de suite, je vous casse votre appareil et vous donne un bon coup de pied là où ça fait bien mal. » Tu lui lances un regard significatif, un petit sourire mesquin sur les lèvres, comme pour faire passer le message. Viser la virilité d’un homme est toujours la menace ultime.

© clever love.

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