nom howard prénom(s) maléfique, ginger âge 26 ans conte d'origine la belle au bois dormant lieu de naissance londres emploi/études directrice d'une agence de photographes situation amoureuse célibataire situation sociale aisée traits de caractère organisée, méthodique, méchante, névrosée, minutieuse, exigeante, calculatrice, manipulatrice, agressive, ambitieuse, étrange, persévérante, déterminée (...)

Comme mon prénom l'indique, je suis maléfique. Et, le mal engendre le mal. Je suis ce qu'on appelle un entité malveillante. Je ne tolère personne mis à part les gens partageant mes idéaux. A mes heures perdues, je cherche à dominer le monde, par une quelconque entourloupe. Je fais en sorte que peu de gens m'approchent pour ne pas avoir à dévoiler ma sombre personnalité trop souvent. En général, vous ne trouverez personne en train de rire à l'une de mes blagues parce que Maléfique ne blague pas. Non, les seuls rires qu'on entend sortir de ma bouche sont de petits rictus machiavéliques après la chute d'une personne dans la rue ou à la vue d'un enfant qui pleure. J'essaye de travailler sur ma personnalité de méchante malfaisante, parce que c'est pas très vendeur pour une directrice d'agence de photographie. J'essaye de sourire le plus possible, mais mes joues ne sont pas vraiment faites pour ça, quand j'essaie, cela ressemble plus à une grimace d'enfant de cinq ans. Je fais de mon mieux pour être le moins sinistre possible et pour charmer les gens qui m'entourent, ce qui, en général, ne marche pas, faut se l'avouer.

PSEUDO/PRÉNOM ◆ Springfield ÂGE ◆ 20 ans PAYS/RÉGIONS ◆ Paris OU AS-TU CONNU LE FORUM ◆ Bazzart TES IMPRESSIONS ◆ trop bien SCÉNARIO OU PI? ◆ inventé UN DERNIER MOT POUR LA FIN ◆ PROUT

J'avais un chateau sinistre en ruine, un corbeau pour fidèle compagnon et une armée de sbires complètement stupides. C'était le bon temps. Le temps où jeter des sorts et se métamorphoser était un quotidien. Toute ma vie était basée sur la méchanceté et la vengeance, je n'avais qu'à claquer des doigts et mes moindres désirs étaient assouvis. Et puis il fallut que ce maudit bébé naisse. « et gnagnagna, elle est trop mignonne, gnagnagna, elle sera une princesse parfaite. » Je bouillonnais d'entendre les gens dire tout ça. Il ne manquait plus qu'un bébé pour rendre le peuple du royaume encore plus idoles du couple royal et de ces petites bonnes fées minables. Et moi dans tout ça ? J'étais celle qu'on craignait mais qu'on ne jugeait pas suffisamment terrifiante pour devoir l'inviter à la fête de naissance du bébé. Il n'imaginait pas combien ma vengeance serait terrible. « QUOI ?! Tu dis qu'il y a une fête au chateau ? Aurait-on oublié de m'inviter ? Ne me dis pas qu'eux aussi ils me considèrent comme une trouble fête. Mouhouhahaha. Je vais leur montrer ce qu'il en est vraiment. » Je regardai mon corbeau, le seul être suffisamment intelligent dans ce monde de faiblesse et de happy ends. Le roi et la reine pensaient vraiment que je ne serais pas au courant de leur petite fête pour la naissance de leur unique enfant. C'est cette fête qui détermina toute cette histoire avec Aurore. A mes yeux, elle devait périr. Périr pour ma vengeance sur le royaume. Mais il fallut que ces misérables petites fées de toutes les couleurs tentent pathétiquement de la sauver. Ma malédiction échoua et au lieu de la mort, elle gagna un sommeil profond que seul un baiser d'amour pouvait réveiller. Et forcément, il y avait ce foutu prince Philippe qui alla l'embrasser. Eux ils avaient leur happy end, une fois de plus, et moi je passais pour une méchante ratée. Ce monde de contes de fée n'était que source de déceptions à mes yeux. Le triomphe du bien commençait vraiment à me déprimer. Pourquoi fallait-il forcément que le méchant soit un perdant ? Je redoublais pourtant d'efforts dans mes sortilèges, mais il n'y avait rien à faire. En plus de ça, j'étais entourée par des incapables : des animaux tous plus stupides les uns que les autres. Que mon corbeau me manquait. J'avais oublié de mentionner que l'une des petites fées de pacotilles l'avait transformé en gargouille. A présent, j'étais vraiment seule. Mais plus mon désir de vengeance grandissait, plus je me complaisais dans cette solitude.

Puis il y eut ce sort étrange qui nous transforma tous en humains. Mes cornes disparurent au profit d'une chevelure brune et ma peau verdâtre devint d'un teint absolument parfait. Au début, c'était très étrange, je n'avais plus mon château, je n'avais que ce pensionnat ridicule. Mais dorénavant, j'essaie tant bien que mal de m'y faire. Et puis, j'ai des plans. Plus je serai proche de Philippe et d'Aurore, mieux je pourrai les détruire. Le plus intéressant ici, c'est de rencontrer les autres vilains. Eux aussi se sentaient humiliés, mais maintenant, tout cela va changer. Une ligue est en train de se former, une nouvelle ère s'annonce. Cette fois-ci, je ne me laisserai pas détruire par un vulgaire prince affriolant. L'heure de la revanche a sonné. Même mon corbeau avait ressuscité après ce sortilège. « Regarde la, avec sa chevelure blonde comme les blés. Faut reconnaître que les petites bonnes fées ont réussi leur coup, elle est vraiment jolie. Mais moi aussi je le suis, maintenant que je n'ai plus ce teint de cadavre en putréfaction. » J'éclatais d'un rire cinglant, tout en regardant Aurore qui était assise dans le jardin, depuis ma fenêtre. « Tu sais comment il faut triompher de cette petite peste, mon joli ? » Le corbeau me regardait l'air de dire "change de style de vie, c'est plus pour nous tout ça". « Il faut briser Philippe. C'est lui la clef de sa tristesse éternelle. »