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 So alive. Because here you are. ► Louka

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MessageSujet: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyJeu 22 Nov - 0:02


I let it fall, my heart, and as it fell, you rose to claim it. It was dark and I was over, until you kissed my lips and you saved me. my hands, they're strong, but my knees were far too weak, to stand in your arms without falling to your feet.
Un ennuyeux vendredi soir d’automne, en novembre. Dehors, un ciel teinté de gris. L’air n’avait pas l’air bien frais, et par la fenêtre, on pouvait apercevoir quelques passants habillés de parkas en fourrure ou de bonnets en laine avancer dans un mince brouillard. Il faisait nuit, alors qu’il n’était qu’un peu moins de vingt heures. Le seul éclairage extérieur était assuré par quelques lampadaires, distancés les uns des autres, aux allures usées par le temps qui passe. Aucun son, aucun bruit.
C’était un ennuyeux vendredi soir d’automne.

J’étais rentrée du centre ville, à peu prés quarante cinq minutes avant. Une poignée de sacs de plastique, marqués des enseignes et dans lesquels on pouvait trouver quelques vêtements, ne laissait aucun doute sur la principale occupation de mon après-midi. J’avais passé une très large partie de ce dernier dans les cabines d’essayages, à m’admirer dans les miroirs. Principalement. Dans des moments comme ceux-ci, j’appréciais beaucoup ma carte bleue. J’avais besoin de nouveaux éléments dans ma garde robe, mais surtout, j’avais besoin de prendre l’air, de passer la porte pour une autre raison que le travail. J’avais besoin de vider mon esprit de toutes ces choses qui osaient me torturer le crâne. Le départ indéterminé de ma colocataire, le peu de nouvelles d’Oliver et Peter, ma « réconciliation » avec Louka. C’était sûrement cette dernière chose, qui me trottait le plus dans la tête. Aucun souci. Juste de la réflexion peut-être trop exagérée. De la réflexion qui n’avait peut-être pas lieu d’être. Mais de la réflexion, tout de même. Sortir m’avait permit d’évacuer tout ça, de penser à beaucoup d’autres choses, comme cette jolie robe bleue marine que j’étais heureuse de m’être procurée. J’avais vraiment voulu passer une bonne journée, à décompresser au maximum. Et c’était réussi. Mais ça ne dura finalement qu’un temps. Jusqu’à ce que j’eus passé le pas de la porte.

“Round my hometown, memories are fresh. Round my hometown, oh the people I've met.” J’augmentais le volume quasiment au maximum. A quelques décibels prés. Les haut-parleurs diffusaient cette chanson, que j’affectionnais particulièrement. Elle me rappelait New York. Ma vie animale, encore plus. C’était un rappel qui me touchait, de quelque manière que ce soit. En plein désarroi, en proie à la nostalgie, je me postais à la fenêtre, qui donnait sur cette rue sombre, peu éclairée. Mes lèvres étaient rythmées en fonction des paroles de la chanson, pas très compliquées à apprendre. Mon esprit ailleurs, encore une fois, mais les yeux rivés sur l’extérieur.
C’était un ennuyeux vendredi soir d’automne.

La chanson prit fin, et c’est à ce moment précis que je tournais la tête, les images de mes souvenirs disparaissant progressivement dans mon esprit. Quelques grésillements se firent entendre. Mes yeux cherchaient quelque chose qui pourrait m’occuper dorénavant. Et ils le trouvèrent, ou plutôt les trouvèrent. Les sacs, éparpillés sur mon lit. Un mince sourire s’afficha sur mon visage. Certes, ça ne me prendrait que quelques courtes minutes, mais ce qui sera fait ne sera plus à faire, ainsi. J’oubliais complètement la fenêtre, et allai simplement éteindre les haut-parleurs. Le calme revint. Je soupirais. Ennuyeux, avais-je dis.
Vingt heures, aux environs. Je me mis dans la motivation de plier et ranger mes achats des précédentes heures. Histoire de passer quelques minutes. Concentrée, je me mis à ranger convenablement chaque vêtement sur un cintre, et chaque paire de chaussures dans le placard, déjà bondé. Et alors que j’arrangeais un long pull sur son cintre, quelqu’un frappa à la porte. Les coups donnaient une impression de timidité, d’hésitation. Je fronçais les sourcils. Peut-être était-ce ma colocataire, ou alors … ou alors, je l’ignorais. Je stoppais net mon action et fit quelques pas avant d’atteindre la porte, que j’ouvris timidement. Et en découvrant son visage, mes yeux s’agrandirent de stupeur.

A la seconde même où mon regard croisa le sien, rien, absolument rien ne pu retenir ce petit sourire, très discret, qui apparu sur mon visage. Il était beau. Tellement beau. A faire la comparaison, je n’imaginais pas la tête que je devais avoir. Soudainement, je sentis mon pouls s’accélérer, comme si on venait de lui donner un sérieux coup de fouet. Je perdis subitement tous mes moyens, en fin de compte. Absolument tous. Je pinçais sérieusement mes lèvres, la curiosité de sa venue me laissant tout de même perplexe. Et tout ça, ne me prit pas plus d’une ou deux secondes. Sans m’en rendre compte, mes yeux me désobéirent et s’en allèrent se poser sur les lèvres de l’homme qui comptait à mes yeux plus que n’importe qui sur cette planète. Mais ça ne dura pas. Je ne voulais pas m’égarer plus que je ne l’étais déjà. J’avais de la chance s’il n’avait pas réussi à détecter l’effet qu’il produisait chez moi, cette chose complètement incontrôlable. « Lou ... Louka ? » J’avais perdu tous mes moyens. Même celui de pouvoir parler correctement, sans balbutier. « Qu’est-ce que … ? demandais-je, ne trouvant pas mes mots, enfin, vas y, rentre. » Je me retins de lui sauter au cou et de lui coller le meilleur des baisers sur la joue, bien que ça ne me comble pas suffisamment. Sa venue éveillait ma curiosité, me tracassait presque, bien qu’à ce moment-là, j’étais certainement la femme la plus heureuse de toutes.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyJeu 22 Nov - 22:34

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So alive because here you are.
Louka&Rita

    Des cris, des pleures. Je vis ses larmes.. Mon coeur condamna mon âme, de la faire tant souffrir. Madison me regardait, les yeux humides, elle avait perdu tout l'éclat qu'elle avait dans ses yeux. A ce moment précis, j'aurais tout fait pour qu'elle ne souffre plus, pas à cause de moi. Mais je ne regrettais rien. Je ne pouvais lui mentir. Je baissais la tête, la gorge nouée, non fière de moi, mais je devais le faire. Elle me regarda une dernière fois, avant que je quitte la chambre. La porte se referma, elle à l'intérieur, moi à l'extérieur. Il en serait ainsi maintenant. On serait séparés à jamais. Madison et moi partagions la même chambre, il m'était impossible de rester cette nuit, ni la prochaine, ni celle d'après encore. J'étais seul, dans ce long couloir. Le coeur brisé d'avoir piétiné le sien. Ma première pensée alla vers Rita, celle pour qui, j'avais fais tout ça. Les larmes montaient à présent, je me retenais, tant bien que mal. Ce n'était pas moi qui était censé souffrir.

    Je longeais les murs, marchant en direction de celle qui saurait me comprendre, celle qui ne quittait pas ma tête depuis que je l'avais revu dans ce parc.. Là où mes sentiments avaient refait surface, avant je me voilais la face. Quelques dortoirs plus loin, j'étais arrivé au sien, chambre numéro 37. Je me tenais droit devant sa porte, le poing levé, serré, prêt à frapper, mais avant cela, je respirais profondément. Après ce poing timidement frappé, la porte s'ouvrit, l'attente ne fut pas longue. Je vis son petit nez, ses yeux, ses yeux... Ses yeux étaient d'un vert profond, teinté par de léger reflets bleue et une touche de jaune autour de sa pupille. Magnifique. Dans un élan de folie je poussais la porte, ce qui propulsa Rita un peu en arrière, je la regardais droit dans les yeux, elle ne quittait pas les miens, je posais mes mains sur ses anches avant de la soulever avec une facilitée déconcertante, instinctivement elle enroulait ma taille avec ses jambes. Elle était sur moi. Mes mains effleuraient ses fesses pour venir se poser sur ses cuisses, ainsi je pouvais la soutenir. Je refermais la porte à l'aide de mon pied, tout en gardant l'équilibre. Je traversais la chambre, rapidement, une de mes paumes heurta le mur, tout comme le dos de Rita, je la relâchais, sans jamais quitter ses yeux, jamais, pas même un seul instant. Nous nous fixions. J'approchais mon visage du sien, caressant ses pommettes du bout de mes doigts.

    Je secouais la tête à présent, sortant de mon rêve, tout cela n'était que le fruit de mon imagination, un mirage. Je n'avais pas bougé du seuil de la porte. Toujours le poing levé, prêt à frapper. Rien de tout cela allait arriver. Bien que j'en mourrais d'envie. Je frappais timidement. La porte s'ouvrit, lentement, comme si elle s'inquiétait de qui se trouverait sur le seuil. Une musique que j'adorais flottait dans la jolie chambre qu'avait Rita. « Lou ... Louka ? » Mes yeux fixaient ses pieds, je remontais jusqu'au siens. Qu'elle était belle, comme toujours. Elle me sourit. Mon coeur s'emballa. Mon souffle devenait plus intensif. Il suffisait qu'elle prononce mon nom. Rien que ça.. C'était fou. J'étais fou.. D'elle. « Qu'est-ce que ... ? Enfin, vas-y, rentre. » me demandait-elle. Je fis un pas, avant qu'elle ne referme la porte. Rien ne se passait comme je l'avais imaginé cinq minutes auparavant, pas d'élan de folie, alors que c'était mon rêve fou. Le courage me manquait. Elle me troublait. Je n'arrivais à rien. Mes yeux étaient rivés aux siens.

    Timidement je m'avançais dans la chambre. « Je ne.. je ne savais pas où aller.. » soufflais-je, l'air légèrement triste. Pourquoi le cacher ? Mon visage m'aurait trahis de toute façon. « Je ne te déranges pas au moins ? Ta colocataire n'est pas là ? J'aurais besoin.. de.. de te parler. » Je repris ma respiration, regardant à droite et à gauche. La chambre me paraissait vide, pas de Raiponce à l'horizon. « C'est terminé. Tout est fini. je dévisageais Rita, comme pour essayer de lui faire comprendre quelque chose, lui dire que la voie était enfin libre, que j'étais à elle à présent, si elle le désirait Madison et moi.. » mais rien n'était moins sur. Le désirait-elle ? Rien ne me confirmait cela. Il y avait Peter, puis Hayden.. Et Rox. Tant d'hommes pour une femme, pourquoi est-ce qu'elle me choisirait, moi, moi plutôt qu'un d'eux ? Je n'avais rien d'exceptionnel.. Encore moins dans cette tenue. Je me regardais, un peu mal à l'aise, comment avais-je osé venir ici, la voir, vêtu comme ça. J'avais une paire de claquette noire, laissant apparaître mes pieds, un short de basket blanc, sous lequel se trouvait un boxer de marque et un marcel blanc également, légèrement transparent, faut dire qu'il me collait tellement.. Alors qu'elle, elle était, si belle. Ma main effleurait la sienne.. Je la touchais du bout des doigts.. J'avais envie de la serrer fort, entrelacer mes doigts aux siens.. « Rita... J'ai.. J'aimerais te dire quelque chose.. » J'attrapais finalement sa main, je la serrais dans la mienne, approchant mon corps du sien.. J'étais si près, je pouvais sentir son souffle.. J'avais envie.. Envie de l'embrasser.. Si fort, ne jamais m'arrêter.. J'avais envie de tout lui avouer. Mes sentiments pour elle, qu'elle était la raison de ma rupture avec Madison.. Je voulais lui dire que je ne pouvais me passer d'elle, que je ne supportait pas qu'un autre homme que moi la touche.. Que j'avais besoin d'elle, jusqu'à la fin de ma vie.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyVen 23 Nov - 20:36

Il fit un pas en avant. Un seul. Il ne parlait pas. J’essayais de percevoir quelque chose dans ses yeux clairs, mais je n’étais pas la meilleure à ce jeu. Pas autant que Peter, du moins. Nos yeux étaient ancrés dans ceux de l’autre, comme si nous n’avions pas d’autres choix d’endroits à regarder. Mais je fus obligée de baisser les yeux, quelques instants. Ma main sur la poignée obligea la porte à se fermer, sans précipitation, sans un bruit. Sa venue me faisait plaisir. Enormément. Mais je devais avouer que l’objet de sa venue, lui, m’inquiétait. Il n’avait pas sourit une seule seconde depuis que j’avais ouvert la porte, ne m’avait pas encore adressé un mot. Il y avait sûrement de quoi se poser des questions, j’espérais ne pas être paranoïaque, à croire que tout allait tout le temps mal. Je me pinçais les lèvres en déduisant finalement que oui, il devait y avoir un problème. Je le regardais s’avancer, encore un peu plus. Les lumières donnaient à la pièce une allure plutôt apaisante, ce qui m’aidait à penser que ça ne devait pas être aussi grave que ça. Mais déjà, ses premiers mots m’enlevèrent cette hypothèse de ma tête.

Je plissais les yeux, ne comprenant absolument rien à ce qui se passait. Je ne fis aucun rapprochement, je voulais simplement qu’il me dise mot pour mot ce qui lui arrivait. Il ne se rendait sûrement pas compte à quel point ça pouvait me faire peur. Je préférais ne rien imaginer, afin d’éviter de me faire naître des tracas supplémentaires. Je me connaissais assez bien pour m’apporter ce solide conseil. « Quoi … ? Louka, dis-moi ce qui se passe. » Ses lèvres se détachèrent l’une de l’autre, et j’espérais qu’il allait me donner la raison de la moue inquiétante qu’il arborait sur son visage. Mais lorsque sa voix se fit entendre, c’était pour parler d’une toute autre chose, ma colocataire, entre autres. « Du tout. Non, elle est partie il y a quelques jours, dis-je en me frottant doucement le bras, en proie au stress, je ne sais pas quand elle revient. » Pire encore, ses derniers mots à mon encontre me mirent mal à l’aise. A ce moment, je compris que c’était sûrement à cause de moi qu’il était là. Je ne souriais plus. Et je n’avais pas l’intention de sourire d’ici à ce que je vois Louka souriant. Je m’avançais vers lui, m’éloignant de la porte d’entrée. J’avais peur, et une seule question résidait encore dans ma tête. « C’est … c’est à cause de moi ? J’ai fais quelque chose de mal ? » Plusieurs questions, en fin de compte. Pourtant, je ne me souvenais pas avoir fait quelque chose de néfaste à son égard. Je n’avais pas revu Louka depuis que nous nous étions retrouvés au Green Park. Je n’avais pas adressé un mot à Madison, ni à qui que ce soit, qui aurait déplu à Louka. J’ignorais absolument de quoi j’allais être accusée. De ce fait, je ne savais pas quels mots utiliser pour me défendre. Je voulais qu’il me le dise, le plus franchement possible, sans passer par quatre chemins.
Je devais avoir l’air complètement anéantie, lorsqu’il m’annonça que c’était la fin. Je me retins de pleurer, en vérité. Complètement brisée de ces quelques mots. Les secondes qui suivirent, pendant qu’il cherchait ses mots, furent douloureuses. Qu’avais-je fait d’aussi grave pour qu’il me dise une telle chose ? Qu’avais-je fait ? Je baissais les yeux, simplement. Jusqu’à ce que Louka précise un peu plus ce pourquoi il était-là. Et à ce moment, j’eu un déclic. Celui de comprendre que ce n’est pas de moi dont il parlait, mais de Madison. Un soulagement des plus extrêmes. Mais je ne devais pas trop le montrer, par principe, bien que Madison ne soit pas ma copine.

J’étais surprise de la nouvelle. Voilà qui expliquait bien des choses. J’étais – et le plus sincèrement du monde – désolée d’apprendre une telle chose. Pour Madison, surtout. Je me mettais à sa place. Je n’aurais pas supporté une seule seconde de perdre Louka. Pas même un centième, ni un dixième de seconde. Mais d’un autre point de vue, leur séparation me laissait peut-être une chance de conquérir le cœur de Louka. Je le désirais depuis tellement longtemps. Depuis cette nuit-là, particulièrement. « Comment ça, fini ? » Je ne savais pas quoi dire, ni faire. C’est pourquoi malgré moi je restais là, comme une idiote, essayant de paraître désolée. « C’est vraiment fini … définitivement ? C’est toi qui … qui l’a voulu ? » Je m’abstins de demander la raison de la rupture. Peut-être ne voulait-il pas approfondir le sujet plus que je ne l’obligeais déjà. Je sentais de la tristesse dans ses yeux, malgré tout. Je voulu le prendre dans mes bras, j’en avais terriblement envie mais, pour une raison que j’ignore, je me retins de faire un pas de plus. « Tu as ta chance, Rita. Ne te précipite pas. Ne gâche pas tout. » me criait cette voix déconcertante dans ma tête. Elle avait raison, bien que l’envie soit largement présente. Je le détaillais de bas en haut, habillé de manière printanière. Si les circonstances avaient été meilleures, je lui aurais fait une légère remarque à prendre à l’humour. Mais comme tout, je me retins. Mais qu’importe ses habits peu adaptés à la saison et à la température extérieure. Il était mon Louka. Beau, qu’importe la manière dont il était vêtu.
Et tout de suite, il y eu un contact. Léger, mais suffisant pour raviver cette « chose » qu’il avait le don de produire en moi. Mes yeux retrouvèrent les siens, instinctivement. Peut-être voulait-il que je le rassure. Que je sois prés de lui. Comme je me le suis toujours imaginé. Lorsqu’il reprit la parole, mon cœur s’emballa à une vitesse ahurissante. Je l’implorais du regard de me le dire, alors que sa main emporta la mienne. Ce mouvement nous obligea à nous rapprocher, jusqu’à ce que son souffle heurte ma peau. Je déglutis. Mon Dieu, non. Il ne faut pas, c’était trop, j’allais craquer. Je levais les yeux, timidement. J’espérais, au fond, qu’il me dise ce que je voulais entendre depuis des semaines. Mais je n’y croyais pas plus que ça. Je serrais sa main, aussi fort que je pouvais. « Dis-moi. » Je pris son autre main, dans l’espoir de pouvoir le rassurer. De quoi, je l’ignorais. Je voulais simplement qu’il soit rassuré. Mon pouce caressait doucement le dessus de sa main, instinctivement. « Dis-moi tout. »
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyVen 23 Nov - 22:35

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So alive because here you are.
Louka&Rita

    Rita n'avait pas fait de remarques quant à ma façon de m'être habillé. En temps normal elle aurait été la première à me taquiner. Cela voulait dire qu'elle sentait vraiment que j'allais mal.. Ou disons plutôt, que la situation était sérieuse. Sans oublier qu'auparavant, Rita et moi étions de simple animaux, des chiens, les chiens ne porte pas d'habits. Dans notre monde en tout cas. J'aimais me sentir "nu". J'aimais pas tellement qu'un vêtement me serre, dans un short de basket j'étais plus qu'a l'aise. C'était mon vêtement "d’intérieur", je m'étais changé après une bonne douche, avant que Madison ne rentre du travail.. Mais la soirée c'était mal terminée, puisque j'avais pris l'initiative de mettre un terme à notre relation. A cause d'une femme.. Une de celles que l'on voudrait pour la vie à ses côtés.

    J'étais devant elle, face à ce visage de poupée de porcelaine. Ses yeux, sa bouche.. Mon regard s'éternisait sur ses lèvres, l'envie de l'embrasser se faisait plus forte que tout. Mais je devais me contrôler, prendre sur moi.. Si les sentiments que j'éprouvais à son égard n'étaient pas réciproques, je serais sans doute, l'homme le plus malheureux de la terre. Et pour rien au monde je ne voulais perde là magie qui se trouvait ici. Rien y faisait, depuis cette nuit là, la nuit où elle c'était abandonnée à moi, où je m'étais donné à elle. Ses lèvres sensuelles, ses lèvres qui avaient butiner les caresses de mes rêves.. J'en rêvais jours et nuits. De ses lèvres sur les miennes. De ses bras m'enlaçant, dans lesquels j'avais atteins le Nirvana. Rien y faisait.. Je pensais toujours à elle. Qu'importe l'instant, qu'importe le moment, elle était dans chacune de mes pensées. Je devais lui avouer. Mais comment m'y prendre ? Telle était la question.

    Le battement de ses cils fit chavirer mon coeur. Je souris enfin. Bien sûr que non. Ce n'était pas à cause d'elle. Enfin si, mais ce n'était pas sa faute. C'était moi. J'étais devenu fou. Elle n'avait rien fait de mal. Bien au contraire. Je fronçais les sourcils quant à sa colocataire. Cette histoire était bizarre. Elle n'allait pas revenir ? Je n'y comprenais pas vraiment quelque chose. « Rita... Ca me gêne de te demander ça. Mais tu penses qu'il serait possible .. Tu penses que je pourrais.. Enfin.. Dormir là cette nuit ? Le temps que.. je puisse me retourner ? » Je fis une petite moue, avec un léger sourire en coin. Il était vrai que je ne savais où dormir ce soir.. Et habillé dans cette tenue je ne pouvais sortir dehors pour rejoindre un hôtel.. Je récupérerais quelques affaires demain matin. Madison me laisserai la chambre une heure ou deux..

    Après avoir avoué, à coeur ouvert, que mon histoire avec Madison était terminée, une série de questions brûlait les lèvres de Rita, cela se voyait. « Comment ça, fini ? C’est vraiment fini … définitivement ? C’est toi qui … qui l’a voulu ? » J’acquiesçais d'un signe de tête, mon air devient légèrement plus triste encore.. Le mal que j'avais pu causer à Madison me rendait malade.. Je n'étais pas ce genre de type. Comment avais-je pu penser un seul instant qu'il n'y aurait pas de conséquences ? Pourquoi mettre attaché à une femme dont je savais pertinemment ne pas en être éperdument amoureux.. Ne pas en être amoureux du tout, finalement. Puisque mon seul amour était.. Elle. Mes yeux retrouvaient ceux de Rita. « Definitivement fini.. Oui. C'est moi qui est mis un terme à cette relation.. Oui. » Ma main glissais à l'arrière de ma tête, trirant quelques uns de mes cheveux. Gêné. Je savais que la suite serait encore plus dur. Avouer tout ce que j'avais sur le coeur, pourquoi avais-je quitté Madison..

    J'avais glissée ma main dans celle de Rita, d'abord hésitant, par peur qu'elle me repousse, puis soulagé, plus que soulagé lorsqu'elle attrapa mon autre main. Je sentis son pouce caresser le dessus de mes mains. A cette caresse mon coeur s'emballait de nouveau, j'allais exploser, je me retins. Serrant ma langue entre mes lèvres. « Rita.. Quand je t'ai revue, dans le parc.. J'ai.. » je me sentais mal. La peur m'envahissait, j'avais la boule au ventre. Si je la perdais, je ne m'en remettrais jamais. Ne fallait-il pas mieux que je me taise ? L'avoir dans ma vie en tant qu'amie était mieux que pas l'avoir du tout.. Mais je voulais tellement plus avec elle. Pourrais-je supporter l'avoir qu'en amie ? Ne jamais pouvoir effleurer son corps, bien plus encore.. Ne jamais pouvoir l'embrasser, de tout mon coeur. Ne jamais.. Non. Je ne pouvais pas l'imaginer sans moi. Je devais me lancer. Je devais essayer. Quitte à la perde définitivement. Mon front devenait humide, je bafouillais, c'était atroce. « Bon je me lance. » Je pris ma respiration, une bonne fois pour toute et tout en serrant ses main, je m'abandonnais à elle, dans toutes mes paroles. « J'ai peur de te perdre à jamais si je te dis ce que j'ai sur le coeur. Mais je vais te dire ce que je ressens, parce que je ne peux faire semblant. Je n'y arrive pas. J'ai essayé d'accord ? Je te jure que j'ai essayé de.. de t'oublier. Mais rien y fais. Quand je te vois.. Rita lorsque je te vois, je repense à cette nuit là. Et.. Et je ne peux faire comme si rien ne c'était passé... » Je déglutis, avant de reprendre mon souffle. Je respirais si fort, l'envie de l'embrasser se faisait de plus en plus intense.. Je serrais ses mains plus fort encore. « Rita si j'ai quitté Madison. Ce n'est pas un hasard. Je suis épris de toi.. Depuis le premier jour.. Depuis que mon regard à croisé le tiens.. » Mes mains glissèrent, je la lâchais.. Je redoutais sa réaction.. « Je suis désolé, mais je ne peux résister.. A.. A l'envie de t'embrasser ! » a peine avais-je terminé ma phrase, que mes mains vinrent se poser sur son doux visage, caressant ses pommettes du bout de mes pouces. Mon regard la transperçait. J'approchais mon visage du sien, nos lèvres étaient si proches, je m'arrêtais.. Laissant mon souffle les caresser.. Et dans une fougue inattendue, mes lèvres touchèrent les siennes, je m'abandonnais à elle, dans un baiser plus que passionné..
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyDim 25 Nov - 23:25

A sa demande, un nouveau sourire, plus réconfortant celui-ci, vint étirer mes lèvres. Il était mignon, à demander ça. Et enfin, la chose que j’attendais depuis son entrée se produisit. Son sourire. Léger, peut-être, mais un sourire. Qui engendra le mien, beaucoup plus épanoui. « Tu n’as pas à avoir la moindre gêne. » Raiponce n’était pas là, je n’avais aucune nouvelle datant d’après son départ. Il y avait peu de chances qu’elle revienne ce soir. Ou même les jours suivants. Sans doute n’allait-elle pas revenir du tout. Si ça s’avérait être le cas, quelle déception. J’haussais les épaules et levais le menton en direction du deuxième lit, quasiment accolé au mien. « Tu devras dormir dans le lit de Raiponce, t’as pas le choix. Elle n’est pas prête de revenir de toute façon, tu peux rester autant de temps que tu veux. » Qu’il reste un soir ou une semaine, qu’importe. C’était lui qui voyait en fonction de ses envies, et de ses problèmes aussi. Mais secrètement, je devais l’avouer, plus il resterait longtemps, mieux je me porterais. Largement mieux, même. Sa présence me faisait me sentir bien, mieux qu’avec quiconque.
Je pris alors connaissance du problème, cause de la venue de Louka. Sa séparation avec Madison, qui me surprit bien plus qu’autre chose. J’étais contente, mais à la fois désolée. Pour les concernés, une rupture avait la plupart des fois, des conséquences psychologiques. Du moins, au début. J’avais une tonne de questions au bout des lèvres. Comment ? Pourquoi ? Qu’avait-elle dit ? Est-ce qu’il l’aimait encore ? Est-ce que … est-ce que j’avais ma chance ? Toutes ces questions, qui, au final, ne passèrent même pas le portail de mes lèvres. Deux d’entre elles, seulement, y parvinrent. La première, répétitive. La deuxième, plus à mon avantage. Et la seconde suivante, le sourire de Louka, mince mais si agréable à voir sur son visage, s’éteint. Et son hochement de tête, significatif, me fit baisser les yeux. Ca avait dû être un déchirement. Je n’osais même pas le regarder alors qu’il confirmait de vive voix qu’il était l’auteur de cette rupture. Une moue s’installa sur mon visage, alors que je relevais les yeux sur lui, que je découvris mal à l’aise, encore une fois. Mes mots étaient absents, cachés. Je n’en trouvais aucun à lui dire, capable de le réconforter. J’eu l’idée de me serrer contre lui jusqu’à entendre son cœur battre. Pour lui dire que j’étais là. Mais aussi pour profiter de sa chaleur, de son parfum. De sa présence tout entière.

Nos mains étaient jointes, maintenant. Il avait peur. J’ignorais pourquoi, mais ça se voyait comme le nez au milieu du visage. C’est pourquoi doucement, avec une certaine tendresse, je caressais le dessus de sa main de mon pouce. Il avait quelque chose à me dire, et il s’apprêtait à le faire. J’appréhendais, à petite dose. Je détestais me retrouver dans ce genre de situation, où l’on ignore tout de ce qui va se passer, de ce qui va se dire. Où l’on ne sait pas à quoi s’attendre, finalement.
Mon cœur s’emballa, rien qu’à la prononciation articulée de mon prénom. C’était quelque chose que Louka seul arrivait à produire chez moi. Il raviva le souvenir de notre rencontre au parc, où nous nous étions retrouvés à mettre les choses au clair, assis dans l’herbe fraîchement coupée. Et il se coupa dans sa phrase. Je restais en suspend. J’haussais les sourcils, histoire de l’inciter à continuer sur sa lancée. Je ne comprenais absolument pas le rapport avec Madison, où il venait en venir. « Continue. » Je ne quittais pas ses yeux des miens une seule seconde. Entendre mon prénom sans savoir à quoi j’étais associée m’inquiétait, en vérité. Et, à ce moment, Louka se donna un coup de fouet. A partir de la seconde même où il prit la parole, je me crus hors de toute réalité. Tout ce que j’entendais me paraissait irréel. Mes yeux étaient grands ouverts, alors que je buvais ses paroles, les unes après les autres. Mais ces mêmes yeux, se fermèrent alors que Louka évoquait le souvenir de cette nuit, où tout avait basculé. Deux ou trois secondes, pas plus. J’étais heureuse. Je ne savais plus où regarder, mon regard divaguait entre son torse, le sol, ses yeux, ses lèvres. J’étais abasourdie. Un abasourdissement dont j’avais toujours rêvé.

Louka serrait mes mains, encore un peu plus. J’avais envie de fondre en larmes. Mais je ne pouvais pas. Pas maintenant. Les prochaines phrases furent comparables à un volcan d’émotions. Je n’y croyais pas. Je rêvais. C’était trop magnifique pour que ça se passe vraiment. Qu’on me réveille, maintenant. Je secouais la tête, effrayée. Effrayée du bonheur, tellement irréel me semblait-il, que je ressentais. Mes lèvres se pincèrent, afin de retenir toute émotion trop forte de se faire voir. Comme les larmes, par exemple. J’étais sensible comme femme. Je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire face à ça. J’avais toujours rêvé d’entendre ces mots-là sortir de la part de Louka, à mon égard. Mais aujourd’hui, alors que je les entendais enfin, c’était vraiment trop beau pour être vrai.
Il lâcha mes mains, et laissais les miennes s’aligner à mes cuisses, doucement, n’en revenant pas. J’avais tellement envie de lui dire ce que mon cœur portait en lui depuis des semaines, à mon tour. Mais je ne m’en sentais que moyennement capable là. Et alors que j’étais complètement bouleversée, il s’excusa, et avec la plus grande douceur du monde, il posa ses deux mains aux extrémités de mon visage, ancra ses yeux dans les miens, me souffla son expiration sur les lèvres et … et je touchais mon rêve du bout des doigts.

Ce fut un baiser merveilleux. Mes yeux étaient parfaitement clos. Il embrassait avec une très légère fougue, mais avec une tendresse hors normes. A ce moment précis, j’étais sûrement la femme la plus heureuse du monde. Ma main se plaqua doucement contre son torse, l’autre prit une de ses mains sur mon visage, afin de la joindre à la mienne, comme il y a quelques secondes. J’avais l’impression de ne plus toucher le sol. Jusqu’à ce que je mette fin au baiser, malgré mes envies. J’avais envie de recommencer. Au lieu de ça, fronts plaqués l’un contre l’autre, je cherchais de nouveau mes mots. Ca ne prit pas de temps. « Si tu savais pendant combien de temps j’ai rêvé de ce moment, murmurais-je, si tu savais … » Je me pinçais les lèvres, avant de faire quelques pas en arrière jusqu’à ce que mon dos rencontre un mur, entraînant Louka avec moi. De nouveau à distance très réduite l’un de l’autre, je passais mes bras autour de son cou, prête à l’embrasser, de ma propre personne. « J’espère que tu es sûr de toi, Louka, que tu sais dans quoi tu t’aventures … je ne veux pas que tu regrettes. » Et ne tenant plus, plus aussi prés, je lui murmurai à nouveau : « Embrasse-moi. Encore. »
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyLun 26 Nov - 20:10

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So alive because here you are.
Louka&Rita

    Je me retournais, fixant le lit de Raiponce, il était grand, mais rose. Je regardais alors Rita, le sourire aux lèvres, je me retenais de rire, car le sujet était des plus sérieux. Mais elle avait compris. Elle me comprenait toujours, en un regard.. Elle pouvait lire en moi. Elle avait ce don. Cependant, le lit de sa colocataire m'irait parfaitement. Je n'allais pas faire le difficile, je n'avais nulle part où dormir.. Puis je serais, près d'elle.. C'était tout ce qui comptait à mes yeux. « Il est parfait ce lit. Hormis.. La couleur. » Je ris légèrement. Je ne pouvais m'en empêcher. Car même si j'étais malheureux de faire souffrir une femme telle que Madison. A l'instant même où je posais mes yeux dans ceux de Rita, c'était comme si.. Comme si la magie opérait. Je me sentais, libre, apaisé.. Je me sentais heureux. Et la voir, me donnait juste envie de sourire, continuellement. Mais une question me tourmentais l'esprit. « Raiponce où est-elle ? Elle est partie ? Car je ne voudrais pas qu'elle aille dormir ailleurs à cause de moi. Sinon le tapis m'iras très bien ! » Mes lèvres s'étiraient à nouveau, encore un sourire. J'allais mal, mais pourtant, j'étais heureux. Parce que je me trouvais à quelques centimètres d'elle, à peine.

    Elle savait tout, enfin le principal dirais-je. Elle savait à présent que Madison et moi c'était terminé. Mais surtout elle savait pourquoi. Les retrouvailles au parc, là nuit, la première de toute.. Elle. Elle était la raison de tout ça, ce changement de situation, mon changement. A peine avais-je fini de tout lui raconter, du moins d'essayer de lui faire comprendre que je l'avais quittée.. Pour elle. Je me jetais sur elle, délicatement, mes mains enveloppait son doux visage, mes lèvres vinrent embrasser les siennes. Ses lèvres au parfum si fruité, sucré, une véritable gourmandise pour les miennes. Ce tendre baiser pris malheureusement fin, lorsqu'elle se retira, légèrement, de mes lèvres. Trouvant appuie sur mon front, nous étions là, l'un face à l'autre, front contre front. Je pouvais sentir la chaleur qui provenait de son corps et alors, un extraordinaire rayonnement émanait de tout mon être. Elle était si belle. « Si tu savais pendant combien de temps j’ai rêvé de ce moment, si tu savais … » me murmurait-elle. Mon coeur s'envolait vers elle, frissonnant. Elle avait, je crois, aimé ça. Elle avait attendu ce moment, tout comme moi. Depuis si longtemps. Rita fit un pas en arrière, se collant dos au mur, m’entraînant avec elle. J'étais bien, j'étais heureux. Elle était alors prisonnière, entre le mur et moi. Elle ne pourrait s'enfuir, je voulais la garder avec moi, pour toujours. Ce qui n'était pas pour lui déplaire, apparemment. J'avais tellement appréhendé sa réaction, j'avais redouté le pire. J'étais enfin soulagé. J'étais léger, léger de voir comment tout cela évoluait. « J’espère que tu es sûr de toi, Louka, que tu sais dans quoi tu t’aventures … je ne veux pas que tu regrettes. » Je buvais ses paroles, obnubilé par son regard, si accrocheur, si charmeur. Elle me possédait, d'un simple regard, elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi. Lorsqu'elle glissa ses bras autour de mon cou, mon coeur ne fit qu'un tour. Un seul, avant de s’enflammer d'avantage. J’acquiesçais, d'un signe de tête « Je n'ai jamais été aussi sûr de moi, Rita. Jamais ! Comment veux tu que je regrettes une telle chose ? J'attendais ça depuis si longtemps, sans savoir si j'avais une chance. J'ai tout quitté parce que je n'en pouvais plus. Je ne pouvais pas me résoudre à.. A vivre sans toi. Je.. Je suis sûr de moi. Je te le jure. » Je vis ses yeux briller, ce qui m'arracha un sourire spontané. « Embrasse-moi. Encore. » ces mots résonnaient dans ma tête, comme une douce mélodie. J'avais tant espéré l'entendre prononcer ces mots, tant de fois. Je croyais rêver. Sans perdre de temps, légèrement tremblant, j'allais m’exécuter.

    Je portais ma main droite à son si joli petit minois, la posant avec délicatesse sur sa joue rosie. Caressant de mon pouce sa lèvre inférieure. Mon autre main descendait le long de son corps, trouvant sa place sur sa anche, mon pouce se glissait en dessous de son pull, caressant du bout du doigt son bas ventre. Je sentais son duvet se dresser sous mon doigt, sa peau se durcissait légèrement, elle frissonnait. Tout comme moi, je dois bien le dire. Alors que mon pouce continuait de caresser son ventre, timidement. J'approchais mon visage du sien et de nouveau nos lèvres se rencontrèrent. Ce fut bien plus sensuel que le précédent, ma langue cherchait la sienne.. Nous jouons, je l'aimais. Ce baiser fut bien plus intense, plus romantique, plus passionné. J'aimais ça. Lorsque le baiser pris fin, je caressais son nez du bout du mien. « T'embrasser est ce qu'il y a de plus beau, pour moi. » lui murmurais-je à l'oreille. Mon sourire se dessinait lorsque mes yeux rencontraient à nouveau les siens. Je l'aimais tellement. « A ton tour maintenant.. » demandais-je timidement, « Embrasse-moi. Comme jamais. » Je ne m'étais pas éloigné d'elle, pas d'un centimètre, elle pouvait encore ressentir mon souffle, qui était extrêmement rapide, les battements de mon coeur ne ralentissait pas.. Je volais. Enfin, je pouvais m'abandonner à elle, sans avoir peur, sans être jugé. Je l'aimais, j'en étais fou. Depuis le début et jusqu'à la fin.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyJeu 29 Nov - 0:26

Je ne pu m’empêcher de retenir mon rire en entendant Louka. Certes, il était vrai que la couleur ne collait pas à la personne qui allait l’occuper, mais enfin. Raiponce était une véritable princesse, il ne fallait pas l’oublier. Et ça se voyait. « C’est le lit d’une princesse, tu sais … le rose est un peu sa couleur de prédilection. » Cela dit, le lit était ultra confortable. Il allait passer de bonnes nuits, c’était certain. Je lui offris un petit sourire en coin, en haussant les épaules. « Tu seras l’un des rares homme à y dormir. » Raiponce n’avait jamais été du genre à inviter des hommes ici. Rares étaient ceux qui avaient réussis à s’infiltrer sous ses couvertures. Et encore, celui qui allait dormir dans son lit ne faisait même pas parti de son entourage, mais du mien. C’était drôle quand on y pensait. Et le pire, preuve de sa gentillesse, elle ne verrait aucune objection à cette situation, du moins si elle était au courant. Elle était tellement généreuse avec tout le monde, même avec ceux qu’elle ne connaissait pas. C’était très caractéristique d’elle. Elle me manquait, d’ailleurs. Véritablement. « Il y a un lit de disponible, je te le propose, prends-le. Raiponce est … partie, je crois, commençais-je à expliquer alors que je fixais son lit, en proie à la nostalgie, au temps précédant son frustrant départ, enfin j’en sais rien. J’ignore où elle est, ce qu’elle fait, avec qui elle est. Et personnellement … je ne pense pas qu’elle reviendra. Après, je me fais peut-être des films. Mais j’ignore trop de choses pour savoir si elle reposera le pied ici. » C’était aussi simple que ça. J’espérais simplement qu’elle allait bien, mais je n’en doutais pas. Elle avait ses raisons de partir, sûrement personnelles. Si c’était le cas, je n’en avais pas pris connaissance.

Ce baiser resterait dans mes annales personnelles. Je n’en avais pas encore connu de si beau. Peut-être était-ce parce que la personne qui venait de m’embrasser était la plus particulière qu’il soit à mon cœur. Le sentiment éprouvé était comparable à celui éprouvé lors de la nuit que nous avions passé, lui et moi. Lorsque nous nous embrassions, tout du moins. La différente, c’était que j’étais parfaitement sobre, contrairement à mon état secondaire, cette nuit-là. Je devais avouer que ça changeait quelque chose dans la manière de ressentir les choses. C’était largement plus agréable sobre, qu’ivre, je l’assurais.
A présent, nos positions n’avaient quasiment pas bougé d’un poil. Nos lèvres ne se touchaient plus, moi-même ayant mit fin au baiser. J’avais eu envie de mettre les choses au clair avant de continuer. Je ne voulais pas regretter une seconde fois, je ne voulais pas qu’il se fiche de moi comme j’en avais tellement eu l’impression la première fois. Je voulais qu’il sache ce qu’il était en train de faire, et dans quoi il s’aventurait en faisant tout ça. Ca pouvait paraître égoïste mais je voulais qu’il soit certain de ne vouloir être associé qu’à moi, et non plus à Madison. Quand mon cœur était en jeu, je ne faisais pas les choses à moitié. Je posais mon bras sur son épaule, ma main se promenant dans sa nuque, effleurant ses cheveux blonds. J’attendais d’être rassurée. Définitivement. Je ne voulais pas être prise pour une idiote par l’homme pour qui mon cœur battait, seconde après seconde. Hors de question. Je levais les yeux dans les siens, essayant de chercher de la sincérité. Je crus en trouver, alors qu’il m’exposait ses sentiments et qu’il s’engageait à mes cotés. Un sourire prit de nouveau place sur mon visage, heureuse. Terriblement heureuse. « Ta chance, elle t’a toujours attendue pour être saisie. Depuis le début, je n’ai jamais réussis à m’y résoudre moi-même Louka. Dis-moi que tu resteras avec moi maintenant, s’il te plait. J’ai besoin de te l’entendre dire. » Une nouvelle question me torturait l’esprit, mais je ne la lui posais pas. Je ne voulais pas gâcher un tel moment. J’aurais absolument tout donné pour que ça dure, encore et encore, jusqu’à ce que quelqu’un décide de tout arrêter. Et la minute d’après, je lui ordonnais de m’embrasser, encore une fois. Reprendre goût à lui, à ses lèvres, était la plus belle chose qui pouvait m’arriver depuis notre nuit passée ensemble. Mon rêve était là, tout près. Je le sentais. Et c’était un sentiment de bonheur à la limite de l’inexplicable. C’était quelque chose de magique.

Louka ne mit pas de temps à répondre à ma demande. Il mit fin à une impatience de quelques courtes minutes qui me parurent être des heures. Lorsque sa peau vint au contact de mes joues, je m’arrêtais complètement de bouger. Pas un battement de cils. Je m’abandonnais à lui, encore une fois. Le mur me retenait, mais s’il avait été inexistant, je me serais sûrement effondrée. Sans ne rien regarder d’autre que ses yeux, je sentis sa main libre, froide, se caler contre ma hanche. Ses doigts réussirent même à passer le cap de mon léger pull et, lorsqu’ils entrèrent en contact avec ma peau, j’eus un frisson. Ses doigts, caressant mon bas-ventre, me paraissaient incroyablement gelés. Et alors que je me sentais impatiente, prête à l’embrasser de ma propre personne au lieu de le laisser faire, il le fit finalement avant moi. Il m’embrassa à nouveau, avec une intensité largement supérieure à celui du baiser précédent. Louka y mettait une sensualité hors normes. Le genre de choses à ne pas faire quand on savait qu’il m’en fallait peu pour que je craque comme il en avait eu la preuve durant cette fameuse nuit. Ma main, alors dans sa nuque, descendit progressivement dans son cou pour se retrouve plaquée contre son torse, plutôt agréable à toucher sous le mince tissu qui l’habillait. Nos langues se frôlaient, immanquablement. J’étais en totale perdition. Je perdais mes moyens. Encore.
Lorsque le baiser prit fin, la distance qui nous séparait était à son minimum le plus extrême. Je ne revenais toujours pas de ce qui était en train de m’arriver. De nous arriver. Un heureux coup de tonnerre, attendu depuis des semaines. Louka me murmura une phrase à l’oreille, qui me fit sourire en coin. Laissant ma main sur son torse, l’autre vint caresser sa joue, avec une douceur sans faille. Il était d’une beauté éclatante. « Pas que pour toi. » Tout était dit, en quatre mots. Et alors que mes yeux rencontrèrent à nouveau les siens, nageant dans le bonheur, il me demanda à son tour un baiser. J’haussais un sourcil, avant de sourire, malignement. « Comme jamais ? » Je me décollais du mur qui me soutenait depuis quelques minutes, et de ma main sur le torse de Louka, je le fis reculer de deux, ou peut-être trois pas, restant toujours aussi prés de lui. Souriante, avec un air de provocation que j’avais l’habitude d’arborer, je lui choppais les deux mains et les fit glisser le long de mes hanches, afin qu’elles se posent dans le bas le bas de mes reins. « Comme jamais. Très bien. » La seconde d’après, je le fis reculer, encore et encore, jusqu’à se que son dos heurte le mur d’en face. Et sans perdre de temps, sur la pointe des pieds, je me collais à lui telle une sangsue, ma poitrine s’écrasant contre son torse. Mes lèvres vinrent se plaquer avec fermeté sur les siennes, avec l’envie considérable de ne pas le laisser s’enfuir. Je l’embrassais avec fougue et tendresse, passion et intensité, ma langue ne mettant pas de temps à intervenir. Mes mains se baladaient de son cou, sa nuque, ses épaules jusqu’à ses hanches. Mon cœur battait la chamade à lâcher prise. Je ne savais plus m’arrêter. Il avait voulu que je l’embrasse comme jamais, après tout.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyJeu 29 Nov - 11:10



So alive because here you are.
Louka&Rita

    Elle avait rit. Mon coeur s'enivrait de bonheur, la regarder rire était sans doute mon plus beau spectacle. Qu'elle était belle, ses dents alignées, d'un blanc éclatant.. Je donnerais pour la voir sourire et l'entendre rire jusqu'à la fin de mes jours. Tout. Il était vrai que le rose était la couleur de prédilection d'une princesse, après cette vision, cela m'étonnait moins, c'est vrai. Je regardais Rita, le sourire au coin des lèvres, l'air malin. « Il est probable que le rose m'aille très bien. » dis-je en levant les épaules, de manière plutôt efféminé. Non loin de me moquer des homosexuels, bien au contraire, j'étais très gay friendly. Lorsque Rita insinuait que je serais l'un des rares homme à y dormir, j'eu alors un sourire plus malicieux. « Ça c'est sans doute mon corps d’athlète qui fait tout ! Mon charme à encore opéré. Je n'y peux rien. » Je m’esclaffais quelques secondes, « Ce lit est parfait Rita. Merci. » j'eu un sourire des plus sincère avant de reprendre mon sérieux. « Vous étiez pourtant proches, non ? Elle ne t'as rien dis ? Rien insinué ? Elle n'as pas laissé de mot ? J'espère qu'elle va bien.. » Trop de questions en une si courte minute. Je ne connaissais pas Raiponce personnellement, elle n'était que la colocataire de Rita, je l'avais croisé une fois ou deux, pas plus. Mais elle avait été terriblement gentille avec moi, ces si peu de fois. Ça aurait été triste qu'il lui soit arrivé quelque chose. Je préférais ne pas y penser, Rita n'avait pas l'air plus inquiète que ça, se doutait-elle peut-être de quelque chose. Peut-être que Raiponce avait rencontrée quelqu'un. Un homme.

    Rita et moi s'étions abandonnés l'un à l'autre, le temps d'un baiser, court mais intense. Beau et passionné. J'avais goûté de nouveau à ses lèvres, si douces, inoubliables. Je me souviens alors de cette nuit là. J'étais ivre, mais pas que d'alcool, j'avais aussi été ivre de bonheur ces quelque heures.. Je me souvenais de tout, enfin presque. Mais si j'avais à revivre cette nuit là, il est sur que je n'aurais pas bu une goûte de boisson alcoolisée. Pour ressentir avec plus d'intensité, son corps sur le mien, ses lèvres sur les miennes, ses mains sur ma peau.. Toutes ses choses qui font de vous un homme heureux. Je regardais Rita dans les yeux, ses yeux d'une beauté hors normes. Ses bras enroulaient mon cou. J'étais bien. J'aurais aimé y passer ma vie. « Ta chance, elle t’a toujours attendue pour être saisie. Depuis le début, je n’ai jamais réussis à m’y résoudre moi-même Louka. Dis-moi que tu resteras avec moi maintenant, s’il te plait. J’ai besoin de te l’entendre dire. » Je regardais Rita, dans le blanc des yeux, le coeur en feu. Je me décalais légèrement de Rita, ses bras qui entouraient mon cou n'y était plus. Je portais mes mains à celui-ci, pour y retirer la chaîne en argent qui pendait à mon cou. Une chaîne que j'avais toujours eu, je ne savais pas comment, ni même pourquoi, je ne savais pas de qui elle venait, mais elle était là, depuis que j'étais ici. Cette chaîne m'avait portée chance, car depuis mon entrée dans ce nouveau monde, je l'avais rencontrée, elle, Rita. Une fois dans mes mains, tenant chaque extrémité du collier, je plongeais à nouveau mes yeux dans ceux de Rita. « Je ne te laisserais plus jamais. » Je levais légèrement ma chaîne vers elle, désignant son cou d'un simple regard. « Je peux ? » De ses mains, Rita soutenait ses cheveux, me dévoilant sa nuque. J'attachais ma chaîne autour de son cou, les deux extrémité se touchèrent, avant de me retirer, j'effleurais la nuque de Rita du bout du doigt, mon index dessinait un coeur sur sa peau nue. « Je resterais toujours avec toi. Je t'en fais la promesse. » lui murmurais-je à l'oreille avant de revenir face à elle, les yeux dans les yeux. Mon regard se posa sur ses lèvres, lorsqu'elle me demanda de l'embrasser à nouveau. Ce que je fis.

    Il fût plus intense, plus passionné, plus sensuel, plus nous-même. Comme cette nuit là, la nuit où tout avait commencé entre elle et moi, pour ne plus jamais se terminer. Elle n'avait jamais quittée mon esprit, jamais. Je rêvais depuis si longtemps de l'embrasser à nouveau, le goût de ses lèvres m'avait tellement manqué. Oh oui tellement. Rita avait un effet sur moi que personne n'avait encore jamais eu. Je ne savais l'expliquer. Les mots n'étaient pas assez fort pour exprimer ce que je ressentais lorsque j'étais en sa présence, et même lorsque je ne l'étais pas. Elle était avec moi, partout, toujours. Elle n'avait jamais quitté mon coeur, depuis qu'elle s'était abandonnée à mon corps. Je me souviens de son premier sourire, celui qui avait fait vibrer mon âme. Toutes les étoiles du ciel s'étaient glissées dans ses yeux, comme ce soir, ce soir où l'amour jouait sa symphonie sous la bonté des cieux. Passion, tendresse et harmonie. J'avais rêvé de toucher l'Ataraxie. A cette instant, mon univers fût parsemé d'étoiles filantes. Je voulais qu'elle me promette l'éternité aux creux de ses bras.

    C'était à son tour maintenant, de m'embrasser. Je lui demandais, avec une once de défie dans le regard. Je voulais qu'elle me surprenne, comme elle seule savait si bien le faire. Son côté femme fatale, faisait d'elle la femme la plus sexy qu'il soit. « Comme jamais. Très bien. » je frissonnais, de tout mon être. Sa main, plaquée sur mon torse, me fit heurter le mur d'en face. Ses mains attrapaient les miennes, je me laissais faire, avec une envie monstre de lui sauter dessus. J'aimais qu'elle soit entreprenante, je ne l'avais jamais caché, c'était comme ça qu'elle m'avait séduit. Son franc parlé, son côté femme fatale.. Tout ce que j'aimais, son caractère, elle ne s'était jamais laisser faire, bien au contraire, j'adorais jouer avec elle. Je voulais l'aimer, jusqu'à la fin des temps. Elle posait mes mains sur ses reins, avant de venir écraser sa poitrine contre mon torse et de m'embrasser fougueusement, langoureusement, amoureusement. Je sentais ses mains se balader sur moi, mon torse, ma nuque, mon cou.. Tous ces gestes, tout ces frissons. Je ne tenais plus. Malgré le léger froid qui régnait dans la chambre. J'avais de la chaleur en moi. Lorsque nos lèvres se sont touchées. Mon coeur battait à tout rompre. Mes mains qui était gentiment posées sur ses reins se déchaînaient elles aussi, collant son bassin au mien avec une fougue impressionnante. Je fis un tour sur moi-même, entraînant Rita avec moi. C'était elle à présent qui était dos au mur, je la plaquais avec délicatesse tout de même, contre ce même mur, l'embrassant encore et toujours. Une de mes main se retirait de ses reins pour venir caresser ses cheveux, l'autre, parcourait son dos « Ô Rita.. Je.. » lançais-je entre deux souffles, deux baiser.. J'aurais voulu lui dire à qu'elle point je l'aimais. Mais ce mot était si précieux.. Peut-être aurait-elle pris peur ? Mes lèvres touchèrent de nouveau les siennes. Elle était belle. Belle comme ça ne l'était pas permis.

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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyVen 30 Nov - 23:28

« Probable, en effet. » dis-je en haussant les sourcils, souriante, encore. Je ne faisais plus que sourire depuis qu’il m’avait offert le sien. Ca avait été comme un déclic, et c’était mon plus beau cadeau de le voir ainsi. C’était un peu comme si, tant qu’il ne serait pas heureux, je ne pouvais l’être aussi. Oui, c’était ça. Exactement ça. Et alors même qu’il plaisantait, je ne me séparais pas une seule seconde de ce sourire que j’arborais constamment. J’haussais les sourcils, faisant mine de ne pas adhérer à son hypothèse. Alors qu’en réalité, vis-à-vis de moi en tout cas, c’était la chose la plus vraie qu’il soit. Son charme avait opéré, et il n’y était pour rien. C’était juste moi. J’étais trop faible pour lui résister, il était largement plus fort que moi à ce jeu-là. « En attendant, monsieur « j’ai un corps d’athlète », bien que ça ne me dérange absolument pas que demain matin tu sortes de la salle de bain tel un apollon en serviette de bain, tu ferais mieux de penser à ramener quelques vêtements. » Je croisais mes bras sur ma poitrine à la fin de ma phrase. Mes lèvres se pincèrent, alors que j’hésitais à prononcer une dernière phrase, pleine d’insinuations. Ce que je fis, finalement. « Ca m’éviterait qu’une foule de femmes se presse devant ma porte, si tu vois ce que je veux dire. » Il voyait très bien ce que je disais, de toute façon. J’ignorais encore comment les autres femmes pouvaient être aussi aveugles pour ne pas lui courir après, pour ne pas le désirer. Pour ne pas le désirer autant que moi je l’avais toujours désiré, dans le plus grand secret.
Lorsque Louka complimenta le lit, j’haussais les épaules, contente de savoir qu’il restait et que tout lui conviendrait impeccablement. « C’est rien. » Toujours aussi souriante, venais-je de prononcer ces quelques mots. Soudainement, il reprit son sérieux, curieux de l’absence de Raiponce. Sincèrement, ce n’était pas l’un des meilleurs sujets à aborder, surtout ce soir, alors que nous n’étions que tous les deux. J’étais tellement heureuse, au fond, que je ne voulais pas laisser quoi que ce soit m’enlever ce bonheur. Mais je pris tout de même le temps de répondre à ses interrogations, en espérant que la discussion sur ce sujet n’aille pas plus loin. « Nous l’avons toujours été et nous le sommes toujours. Simplement … elle est partie. Non, elle n’a rien laissé, elle n’a rien dit. Mais je ne m’inquiète pas. Je sais qu’elle va bien. J’en suis certaine. » Oui, elle allait bien. Du moins, c’est ce que j’essayais de me dire.

A présent, nous étions plus proches qu’à n’importe quel autre moment, les yeux branchés dans ceux de l’autre avec une intensité que je n’avais encore jamais ressentie jusqu’à maintenant. Je n’attendais qu’une chose, c’était qu’il me dise qu’il serait avec moi dorénavant. J’avais tellement attendu ce jour, tellement rêvé d’une histoire entre nous qu’il m’était insupportable d’imaginer qu’il me quitte alors que je touchais mon rêve du bout des ongles. Ca serait comme me briser, littéralement, me détruire au point de ne jamais m’en remettre. Je soutenais le regard de Louka, espérant qu’il prononce ces mos que j’attendais tant. Mais au lieu de ça, il se déporta légèrement sur le coté. Je plissais les yeux, ne comprenant pas. Mes bras quittèrent son cou. Je déglutis. Quoi ? Qu’allait-il faire ? S’en aller ? Me laisser parce qu’il n’était finalement plus certain de ce qu’il voulait ? Non. Non … Et alors que je m’imaginais, avec les pires scénarios du monde, je le regardais porter ses main derrière son cou. Mes yeux se rivèrent alors sur la chaîne qu’il portait autour du coup et qui, quelques secondes plus tard, se tenait entre ses mains. Mes yeux brillaient. Je le sentais. Comme si j’allais me mettre à pleurer. Comme si. Et à ce moment, il m’annonça ce que je m’impatientais à entendre. Mes lèvres étaient entrouvertes, afin de laisser passer l’air que j’expirais. Je ne savais plus quoi dire, les mots me manquaient. Seuls mes mouvements ne m’avaient pas fait faux bons. Les yeux emplis d’un émerveillement sans faille, et à sa demande, je m’empressais de me retourner, soulevant mes cheveux de mes mains afin de lui dévoiler ma nuque. Le contact du métal froid sur ma peau me donna un léger frisson. Je posais ma main sur le bijou, le caressant finement. « Il est splendide. » Je sentais le bijou fermement accroché autour de mon cou. J’allais relâcher mes cheveux, alors qu’un des doigts de Louka me caressait doucement la nuque. Un symbole. J’avais pu en reconnaître immédiatement la forme. Un cœur. Je fermais les yeux, quelques secondes, souhaitant profiter de ce moment le plus longtemps possible. Mon Dieu, j’étais tombée sur l’homme le plus parfait de tous ceux que j’avais connu.
Un murmure, un simple murmure. Mais qui me soulagea. Mon rêve se réalisait. J’étais la femme la plus heureuse du monde. Mes paupières s’entrouvrirent, pour s’ouvrir totalement, alors que je me retournais, face à lui. Je levais ma main, alors que mes yeux croisèrent les siens. Mes doigts effleurèrent sa joue, telle une plume. Il était d’une beauté indéfinissable. Et c’est alors qu’il m’embrassa à nouveau. A ma demande.

Un second baiser, plus passionné que le premier, mais à l’effet tout aussi transporteur. Magique. Il n’y avait que lui pour me procurer de telles sensations en un geste, en un baiser. Preuve que Louka était bien particulier à mon cœur. Bien plus que les autres, largement. Il dura un peu plus longtemps que le premier, ce qui était non loin de me déplaire. Mais comme tout bon baiser, il fallut qu’il s’arrête. Pour qu’à mon tour, je prenne mon initiative. A peine avais-je quitté les lèvres de Louka, qu’il me demanda à son tour de l’embrasser, « comme jamais » avait-il dit. Je n’étais pas vraiment du genre à prendre ce genre de choses à la légère. J’aimais faire les choses bien, c’était un point véritable de ma personnalité. C’est pourquoi, légèrement provocatrice comme j’aimais l’être dans mon quotidien, j’avais doucement laissé le dos de mon amant heurter le mur, pour prendre possession de sa personne le temps de quelques instants. Ma poitrine se plaquait contre son torse, alors que je sentais mon corps comme scotché au sien. Mes mains osaient se balader, n’importe où, du moment qu’elles ne touchaient que lui. Mes lèvres vinrent heurter les siennes, avec une ferveur et une passion que j’avais du mal à qualifier. Comme si je l’embrassais pour la dernière fois. Je lui donnais absolument tout. Qu’il me prenne, je lui étais offerte. Mon cœur n’en pouvait plus de battre ainsi, si vite. Je maîtrisais parfaitement la situation, comme j’avais l’habitude de la maîtriser. Louka n’avait aucune issue de secours, il était prisonnier de mon étreinte. Jusqu’à ce qu’il prenne le contrôle, sans que je ne puisse rien voir venir. En trois secondes, je me retrouvais encore une fois accolée au mur, prise de force par Louka. Nos lèvres ne se détachaient pas une seule seconde, trop épris l’un de l’autre pour arrêter. Mais finalement, Louka y mit fin, pour ne murmurer, essoufflé, que quelques mots, dont mon prénom. Immédiatement, n’ignorant pas ce qu’il allait m’avouer, je caressais délicatement ses lèvres de mes doigts. « Pas maintenant. » Ma main dévia sur sa joue. « Je voudrais que le moment soit encore plus beau … Je veux que tout soit parfait lorsque nous nous le dirons. » A peine avais-je fini ma phrase que je l’embrassais à nouveau, pour un baiser plus tendre, mais plus court que le précédent. J’y mis fin, sans le vouloir, une question hors sujet me venant à l’esprit. Une question vraiment hors sujet. J’esquissais un sourire malin, attrapant sa main droite, entremêlant lentement ses doigts aux siens. « T’as pas besoin d’affaires pour cette nuit, t’est sûr ? A moins que monsieur dorme en caleçon, afin de laisser son corps d’athlète respirer au grand air. » Personnellement, j’optais pour le corps d’athlète au grand air. Mais c'était comme il voulait. Un de mes joggings pouvait lui faire l'affaire s'il le souhaitait. J'avais toujours tout ce qu'il fallait, dans toutes les situations.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyDim 2 Déc - 1:00



So alive because here you are.
Louka&Rita

    Je souriais, à chaque fois que je la regardais. J'étais heureux. Tout simplement. J'aimais son air ironique, son air moqueur. Mon corps d’athlète, c'était sur qu'elle allait me le ressortir dans la soirée et pas qu'une fois. C'était son genre, elle me faisait fondre. Tout ce qu'elle faisait me rendait fou d'elle. « Si ça ne te déranges pas alors.. Je prendrais mes aises dans ce cas. » continuais-je sur un ton ironique. « Ô les femmes.. Un rien les rends folles. Que veux tu que je te dises. Je ne peux même plus sortir dehors.. » Je pouffais de rire, elle savait pertinemment que je rigolais. Je n'avais pas plus foule de femmes que cela. J'avais toujours su où était mes limites, je n'étais pas un grand séducteur, je suis un de ceux qui pense que leur âme appartient à une seule autre âme dans le monde. Je n'avais eu aucune autre relation sexuelle outre Rita. Et je n'en voulais pas d'autre. Mon corps n'appartenait qu'à une seule femme, elle, depuis cette nuit là. « Madison.. Elle.. Elle me laissera la chambre une heure ou deux demain matin, pour que je puisses récupérer quelques affaires. » j'avais repris un air serieux, mais pas trop non plus. J'avais écouté attentivement Rita, au sujet de sa colocataire, mais je n'avais guère relevé la discussion, elle était close à présent. Je sentais que ma meilleure amie ne voulait pas tellement s'étendre sur ce sujet-ci. Je passais alors à autre chose. Beaucoup plus personnel. Beaucoup plus elle et moi, beaucoup plus nous.

    Nos baisers m’emmenèrent très loin, bien trop loin pour croire en la réalité de ces gestes, de nos actes, mais tout était bien réel. Je sentais sa peau sous mes doigts, ses lèvres sur les miennes, nos langues se caressaient.. Tout était parfait. « Il est splendide. » lança t-elle, en parlant du collier que je venais de lui porter au cou. Un collier qui m'appartenait depuis assez longtemps maintenant, un collier qui m'avait toujours porté chance, un collier que j'affectionnais tout particulièrement. Ce n'était pourtant qu'un collier. Mais pas pour moi, il ne m'avait encore jamais quitté. Je me sentais, vide sans lui. Ou plutôt, je me sentais nu sans lui. C'était pour ces raisons que je lui avais offert. Je voulais qu'il lui porte chance à elle aussi, je voulais qu'elle ait un bout de moi, je voulais me mettre à nu en lui offrant ce bijou, lui dire tout ce que je ressentais pour elle.

    Alors que mon dos heurta le mur, face à la puissance de son baiser, je me suis sentis voler, comme un oiseau, je ne touchais plus terre.. J'étais.. sien. Mais très vite, la fougue contrôla mes mouvements et je repris le dessus. La plaquant à son tour, contre le mur. Nos corps frissonnaient à l'unisson, je le sentais que trop bien. Je mourrais d'envie de l'embrasser sans m'arrêter encore et encore. Elle était belle. Je n'en pouvais plus, je me donnais à elle, dans ces baisers qui me transportait à chaque fois. Entre deux souffles, je lâchais son prénom, suivit d'un léger « je.. » elle savait ce que j'allais dire, elle n'était pas dupe. Elle ne pouvait que le ressentir vu tout ce que j'avais insinué précédemment, vu la douceur de mes geste, le coeur dessiné du bout de mon index, sur la peau douce de son cou. Mes touchés, mes mots.. Tout pouvait se ressentir, aussi bien pour elle, que pour moi. Elle savait. Alors que mes lèvres était entrouvertes, je sentis ses doigts les caresser.. A son contact, mes yeux se fermèrent lentement, mon dieu. Qu'elle ne s’arrête jamais. J'aimais la douceur de ses caresses, de ses baisers, jamais ne cessent. « Pas maintenant. » soufflait-elle. Elle voulait que le moment soit encore plus beau, plus parfait. Elle avait entièrement raison. Je pensais exactement la même chose, mais je voulais tellement qu'elle le sache. Je voulais lui dire avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'elle ne parte, sans moi, sans se retourner.. Mais elle avait compris. « Je veux que tout soit parfait lorsque nous nous le dirons. » avait-elle dit. Elle avait dit « nous ». Alors elle me le dirait aussi. Mon coeur s'emballa de plus belle. Bon sang ! Chaque mot venant d'elle procurait une telle intensité en moi, une telle émotion, un tel émerveillement. J'étais stupide. Que dis-je.. J'étais amoureux. Tout simplement, amoureux. J'avais de nouveau ouvert les yeux, pour les plonger dans les siens.

    Lorsque ses lèvres quittèrent les miennes, une fois de plus, - toutes les bonnes choses ont une fin - sa main elle, attrapait la mienne, nos doigts s'entrelacèrent, je serrais délicatement, un peu plus ses doigts aux miens, caressant de mon pouce, le dessus de sa main. « T’as pas besoin d’affaires pour cette nuit, t’est sûr ? A moins que monsieur dorme en caleçon, afin de laisser son corps d’athlète respirer au grand air. » j'éclatais de rire, spontanément, sans me retenir, un rire bien peu discret. Mon dieu, je l'aimais. J'en étais fou. Je savais pourquoi elle avait été, est et serait toujours ma meilleure amie. Rita et moi avions toujours eu une complicité hors norme, en même temps que l'ont se ressemblaient, ont se complétaient. Notre humour était ce qu'ont avaient le plus en commun, mais elle me battait largement. Son humour était une échelle largement au dessus du mien, car dans son humour il y avait toujours une lueur d'ironisme qu'on ne trouve pas ailleurs. « Tout à fait, je vais dormir en caleçon. Enfin si ça ne te déranges pas bien évidemment ? Je préfère dormir en caleçon plutôt que .. nu. Car oui tu me connais, les vêtements et moi.. Lorsque je peux éviter d'en porter, mieux je me portes. Puis je ne voudrais pas te choquer ! » Je continuais de rire, il était vrai que je dormais parfois nu. L'été surtout, l'hiver un caleçon me suffisait amplement, j'étais loin d'être frileux. Puis, quoi de mieux pour charmer une femme, que de dormir en caleçon, non loin d'elle ? De toutes manières, je n'avais pas d'autres affaires avec moi. Bien qu'elle se proposait à m'en prêter. Cela ne m'aurait pas déplu, j'aurais eu son odeur avec moi pour la nuit. Mais j'optais plus pour mon simple boxer Calvin Klein, noir. « Tu penses pourvoir réussir à dormir avec un corps d'athlète dans le lit d'a côté ? Ça va aller ? » Ma main n'avait pas quitté la sienne, mon regard provocant et ironique avait l'air de la faire rire, j'adorais ça. Voir son magnifique sourire, son regard.. Elle me plaisait tellement. Je l'attirais un peu plus vers moi, son corps embrassait le mien, je l’enlaçais avec mon autre bras. Tendrement. Posant ma tête sur la sienne. Je voulais qu'elle soit mienne.

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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyJeu 6 Déc - 22:04

Comme si ça allait me déranger. A quelle femme ça dérangerait de vivre sous le même toit qu’un homme aussi bien beau, au corps terriblement bien bâti ? Un homme pour lequel on pense ressentir quelques sentiments à son égard, d’autant plus. « Tu peux. » Largement, même. Qu’il se mette à l’aise comme il le souhaitait, il était ici chez lui. Tout de suite, il enchaîna sur de nouveaux entendus, plutôt flatteurs envers sa personne. Ses paroles - bien qu’elles étaient totalement ironiques - provoquèrent ma jalousie. Légère, il ne fallait pas exagérer non plus. Mais c’en était quand même, je le savais. Il voulait jouer à me provoquer, il allait perdre la face. Ce genre de choses faisait partit de mon quotidien, je savais m’y prendre. « C’est vrai ? C’est la même chose pour moi, c’est une horreur, encore plus quand on est une femme, commençais-je en mimant un air fatigué de cette situation complètement imaginée, tu vois bien pourquoi je suis restée chez moi ce soir … Il y a souvent deux ou trois hommes au bout du couloir qui attendent que je passe la porte. Ca en est fatiguant, à la longue … Ca m’étonne que tu ne les ais pas croisés en arrivant. » & toc. Je me félicitais, secrètement. J’avais dis ça tellement naturellement. J’avais de l’expérience en matière d’envoi de pics, à la limite de dire que ça pourrait être mon métier. Du moins, si c’était payé convenablement et si ça existait. Evidemment. Mais on pouvait considérer que c’était plutôt mignon comme provocation. C’était pour éveiller en lui cette once de jalousie, que je faisais ça. Pour voir sa réaction. Voir si ça le gênait, ou s’il n’en avait absolument rien à faire. Tout était parfaitement réfléchi. Le but d’une provocation était d’avant tout, attiser un sentiment, quel qu’il soit, chez l’interlocuteur. Je la pratiquais bien assez pour en connaître la définition. Et puis avec Louka, il fallait avouer que c’était plutôt drôle. Il était d’un charme hors normes quand il se prenait au jeu, en plus. Ca lui collait à la peau.
Le prénom « Madison » tinta à mes oreilles. Je déglutis. La pauvre. Je l’imaginais complètement dévastée. Et sans que je ne le souhaite, je fus mal à l’aise pour elle. De lui « voler » l’homme dont elle était amoureuse. Mais enfin, de toute façon pourquoi la plaindre, je ne l’avais jamais appréciée. « Oh, je vois. Elle sait que tu es ici ? Je veux dire, que tu es là … avec moi ? » Sans doute l’ignorait-elle. Mais si c’était le cas, mieux ne valait pas lui dire qu’il était ici. J’avais confiance en Louka, il saurait se débrouiller avec elle. Mieux que moi, en tout cas.

Le bijou était de toute beauté. Simple, léger, mais très élégant. Lorsque le collier fut autour de mon cou, j’eus le sentiment qu’il venait de m’offrir une partie de lui. Quelque chose de très significatif. J’avais l’impression qu’enfin, tout était sérieux. Que rien de tout ce qui s’était produit depuis qu’il avait passé la porte n’était une blague. C’était quelque chose de merveilleux. Il n’y a rien de plus beau que lorsque la personne que vous avez toujours rêvé d’avoir à vos cotés, l’est enfin. Enfin, si, peut-être y a-t-il quelque chose d’encore plus beau.
Se sentir aimée. Pour de vrai.

Nos lèvres s’adoraient, à en croire l’intensité et la passion que nous nous donnions. C’était incroyablement magique. Jamais je n’avais ressentis une telle joie, c’en était presque effrayant. Mais je n’avais pas le temps de me poser quelle question que ce soit. Ce n’était pas la meilleure situation non plus. Je ne voulais en aucun cas gâcher ce moment. Pas celui-ci. Le toucher de sa peau était une chose que j’appréciais particulièrement. J’étais bien. Et je voulais que ce moment dure tout le temps possible. Seulement, sans que je m’y attende véritablement, Louka coupa net à nos baisers, afin d’essayer de placer quelques mots. Je l’arrêtais, tout de suite. Délicatement, je posais deux de mes doigts sur ses lèvres merveilleusement rosées, et lui offrit un léger sourire bien que ses yeux furent clos, avant de déclarer enfin que je ne souhaitais pas qu’il les dise tout de suite. Ces trois mots. Ces trois mots que je voulais entendre depuis si longtemps, mais qui devaient être prononcés au bon moment. Et je voulais que ce dernier soit le plus magique possible.

Nos baisers prirent fin, par mon geste. Sans vraiment le vouloir, par ailleurs. Je me rattrapais en attirant sa main dans la mienne, enlaçant mes doigts aux siens, comme si c’était leur place. Son étreinte se resserra un peu plus, alors que je me sentais réconfortée comme je ne l’avais jamais été. Son doux toucher sur le dos de ma main me donnait des frissons. Mon Dieu. Que l’on me réveille s’il s’agit d’un rêve. Une - ou plutôt plusieurs - questions me vinrent à l’esprit. Je voulais qu’il ne manque de rien ici. Qu’il soit exactement comme chez lui. Louka n’avait aucune affaire de nuit, ou même pour le lendemain matin. Et si jamais il en avait besoin, je voulais absolument que tout soit à portée de main. Il s’esclaffa, bien que malgré le caractère drôle et ironique de ma question, cette dernière était des plus sérieuses. Je me mis à sourire, encore une fois. Il était beau quand il riait. J’aimais le voir ainsi souriant. Et lorsqu’il répondit à ma demande, j’haussais les sourcils, prête à lâcher mon rire habituel, celui que mon entourage était habitué à entendre. Rien ne pouvait me choquer de son physique. J’avais déjà eu connaissance de toute son anatomie. Absolument toute. A cette pensée, mon rire se fit entendre. « Comme tu le souhaites, ça ne me dérange absolument pas, t’en fais pas. T’est ici chez toi, tu fais comme bon te semble, dis-je en riant, d’une tonalité légère, oh arrête Louka, s’il te plait, comme si te voir dénudé allait me choquer. Voyons. » J’haussais les sourcils. S’il y avait bien un homme dont je connaissais le physique des pieds à la tête, c’était bien lui. Il aurait dû mal à me choquer, depuis cette nuit-là. Un autre homme, lui, réussirait sûrement. Louka, non. D’ailleurs, pourquoi penser aux autres hommes ? Celui qui se tenait en face de moi était le meilleur de tous. Ce dernier en profita pour me provoquer à nouveau. De manière soignée, en plus de ça. En l’entendant, mon rire retentit de plus belle. Sans me retenir, cette fois. « Sincèrement … commençais-je en me faisant attirer par le bras de Louka contre ce dernier, l’air provocateur mis en avant, je ne vais pas supporter que tu sois seulement « à coté ». Je préfère quand vous êtes contre moi, toi et ton corps d’athlète. » Complètement scotchée à lui, son menton se posa sur le haut de mon crâne. Je l’entourais de mes bras, quelques secondes, avant de relever à nouveau la tête et jetais un œil sur l’horloge. Je plongeais alors mes yeux de Louka, avec un petit sourire en coin. Un petit sourire en coin gêné. « Tu sais … je commence à être un peu … fatiguée. Je ne vais pas tarder à aller me coucher … tu m’accompagnes ? » J’haussais les sourcils, avant de lui offrir une toute petite moue, assez adorable il fallait l’avouer. Je me tins alors sur la pointe de mes pieds, et avec un sourire, pas assez grand afin de montrer combien j’étais heureuse, je lui déclarais d’une voix claire : « Je suis tellement contente que tu sois là. » A peine avais-je terminé ma phrase qu’à nouveau, je l’embrassais, avec la plus grande tendresse du monde. Je commençais à devenir dépendante de ses lèvres. C’était une bonne dépendance, j’avais de la chance.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptySam 8 Déc - 18:17



So alive because here you are.
Louka&Rita

    Je sentais la chaleur parcourir mon corps, mais elle était loin d'être douce, c'était ce genre de chaleur qui vous ronge de l'intérieur, comme-si l'angoisse montait en vous et que votre coeur battait à tout rompre. Une once je jalousie parcourait mon visage, le déformant légèrement. Je croisais mes bras, tapotant du pied, « Ah oui ? » supercherie ou non, cela ne m'étonnait pas le moins du monde. Rita était le genre de femme sur laquelle ont aimait se retourner dans la rue, le genre de femme qui vous ferait perdre tous vos moyens, face à une telle beauté, il était difficile, en tant qu'homme de se contenir. Je comprenais ces hommes "du couloir", qu'ils existent ou pas, caché dans l'ombre, un tas d'homme devaient la contempler. Envieux, de celui qui aurait la chance d'atteindre son coeur, plus que son corps. Mes mains étaient moitent. La jalousie faisait partie de moi à présent, elle coulait dans mes veines. « Heureusement pour eux. Si je les avaient croisés, ils seraient surement morts à l'heure qu'il est ! » je m’esclaffais. La dévisageant du regard, je voulais voir sa réaction, c'était ce qu'elle désirait, non ? Me rendre jaloux. Elle avait réussit, bien que j'en rajoutais légèrement pour lui faire plaisir, ironiquement. La jalousie était pourtant bien présente, dans mes faits et gestes. Je ne voulais pas imaginer un seul instant, qu'un homme, quel qu'il soit, puisse fantasmer sur ce brin de fille, qui allait m'appartenir un jour, du moins je l’espérais. Elle était forte, tellement forte pour les revirements de situation, j'avais voulu jouer, elle m'avait renvoyée la balle. Un partout, balle au centre. La provocation faisait partie d'elle, de sa personnalité. Son charme glissait dans mon âme une substance aphrodisiaque.

    Notre discussion se ternissait lorsque le nom de Madison se fît entendre. Je venais de prononcer son nom. Celui de sa pire ennemie, qui encore, quelques heures plutôt, était ma petite amie. A cette minute même, elle était mon ex petite amie. Il était incroyable ce monde dans lequel ont vivait. Les sentiments qu'on pouvait y découvrir, toutes ces choses que je ne ressentais pas auparavant. Tous ces doutes, angoisses, mystères. Tout disparaissait pourtant quand mes yeux se plongeaient dans ceux de Rita. Elle était mon exil. Je voulais partir avec elle, loin d'eux tous, seuls, contre le reste du monde. « Elle n'est pas dupe, elle se doute certainement que je suis ici. Mais je ne lui ai pas dis que je venais te voir. Je lui ai dis que j'irais dormir à l’hôtel. C'était plus prudent. » Madison allait devenir une page de mon passé, une page que j'allais tourner définitivement, sans essayer d'y revenir, je ne voulais rien effacer, mais surtout, je ne voulais pas revenir en arrière. J'avais appris de mes erreurs, j'avais compris que mon avenir je le voulais dans les bras de celle que j'avais toujours aimée, elle, Rita.

    C'était comme-si nos lèvres se découvraient pour la première fois, comme-si elles s'embrassaient pour la dernière fois. Comme-si ce moment magique devait rester dans les annales, à tout jamais. Ces baisers étaient, passionnés, intenses, ils étaient délicieusement amoureux. Je l'aimais, elle et ses lèvres fruités, un parfum de gourmandise.
    Lorsque nos baisers prirent fins, je passais ma langue sur mes lèvres, afin de récupérer toutes les miettes possible, avoir pour encore quelques millième de seconde, l'impression que ses lèvres n'avaient jamais quittées les miennes. Fermant les yeux afin que ce sentiment, soit plus intense encore, c'était comme-si elles étaient encore collées aux miennes.
    Lorsque j'ouvris les yeux, Rita me posais une question. Elle pensait véritablement à tout, elle voulait faire de notre "nuit" de retrouvailles, un moment parfait, unique. Elle voulait qu'il ne me manque rien, son perfectionnisme ressortait très bien. J'aimais absolument tout d'elle, les moindres détails de son caractère, ses qualités, ses défauts qui à mes yeux, étaient les plus belles qualités possible. Je ne lui trouvais rien de faux, rien de mal. « Oh arrête Louka, s’il te plait, comme si te voir dénudé allait me choquer. Voyons. » je sentais son regard se poser sur moi, de la tête au pied, elle me connaissait, si elle le voulait, elle n'avait qu'à fermer les yeux pour me voir nu. A cet instant, je me sentais véritablement gêné. Même si au fond, il n'y avait pas de quoi l'être. Je le savais. Je me mis alors à rire, spontanément. « Sincèrement … commençait-elle alors que je l'attirais tout contre moi, la fixant dans les yeux tout en haussant les sourcils, l’incitant à continuer sa phrase. je ne vais pas supporter que tu sois seulement « à coté ». Je préfère quand vous êtes contre moi, toi et ton corps d’athlète. » mon rire se fît de nouveau entendre, plus intensément, cette fois. Mon coeur battait à tout rompre, encore une fois. Je m'imaginais déjà, contre elle, contre son corps, enlacés.. M’endormir en la serrant dans mes bras, j'avais imaginé ce scénario tellement de fois, qu'il me semblait impossible d'y parvenir. « Tu sais qu'il est dangereux de me dire cela, à moi ? » lançais-je ironiquement. Lorsqu'elle me serra dans ses bras, mon coeur accéléra de plus belle. J'aurais voulu immortaliser ce moment, mes yeux se ferma, doucement, la serrant de toutes mes forces, avant qu'elle ne relève la tête. Alors que je pensais avoir tout entendu, alors que je pensais qu'elle avait dit cela sur le ton de l'humour, je n'avais rien pris au sérieux, je pensais toujours devoir dormir dans le lit de Raiponce, ce qui ne m'aurait pas dérangé, j'allais pas forcer Rita, dormir avec moi signifiait quelque chose. Je n'allais pas la brusquer dès le premier soir, alors que je venais tout juste de lui "avouer" ce que je ressentais pour elle, à travers mes baisers. Alors que je pensais rêver.. Elle me demanda de l'accompagner. Dans son lit, dans ses draps.. Je sentais la chaleur parcourir mon corps, mais cette fois-ci, c'était le genre de chaleur qui réchauffait le coeur, comme-si toutes vos angoisses venaient de s'évaporer. « Rita... Tu es sûre de ce que tu fais ? Je veux que tu en sois certaine.. » Je plongeais mes yeux dans les siens, afin d'être certain de sa réponse, lorsqu'elle me lança une phrase qui dissimula tous mes doutes, même si je voulais toujours l'entendre dire qu'elle savait pertinemment ce qu'elle faisait. « Et moi je suis content d'être là. Avec toi. » je lui offrais à présent mon plus beau sourire, caressant sa joue du bout des doigts.

    Lèvres fruités. Elles firent à nouveau leur apparition, parcourant les miennes. Je l’enlaçais tendrement, n'arrêtant pas un seul instant de l'embrasser, j'avais l'impression de voyager. Sans pour autant quitter ses lèvres, je m'abaissais légèrement, passant un de mes bras sous ses genoux, l'autre soutenait son dos, je la portais, avant de la poser délicatement, sur son lit, sans jamais cesser de l'embrasser, je ne voulais pas qu'il s'arrête, non, pas même une seule seconde. Pourtant, je devais y mettre fin. « Mon dieu que tu es belle. » J'étais en émerveillement devant cette créature, sortant de l'ordinaire, mes yeux brillaient devant une telle beauté. Elle était là, allongée, ses longs cheveux ondulés recouvrait l’oreiller. Elle était belle, tellement belle. Elle ressemblait à un ange. Si loin que ma mémoire me mène, si loin que mon coeur se souvienne, je n'avais pas connue pareille beauté, que celle de Rita. J'étais dépendant de ses yeux brillants, enivrant, tels des diamants. De ses lèvres auxquelles venaient butiner les caresses de mes rêves... J'étais dépendant de cette femme, celle qui avait su faire vibrer mon âme, au tout premier regard.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyDim 9 Déc - 20:17

Ca marchait. Mieux que je ne l’aurais espéré. Son visage se décomposa légèrement, il perdit quelques onces de son sourire tant adoré de ma personne, sans le faire disparaître pour autant. C’était exactement la réaction que je voulais. Il savait pertinemment qu’il ne fallait pas jouer avec ma jalousie, certainement mieux que quiconque de mon entourage. J’étais tellement habituée à ce genre de jeu qu’à ce jour, j’avais dix mille techniques en main afin de renvoyer la balle à l’adversaire. Gentiment, cette fois. Il s’agissait de Louka, tout de même. Il était un cas particulier à mes yeux, tout comme il l’était à mon cœur. Je n’y avais pas été avec force, et avais inventé une petite supercherie, qui, quand on y repense bien, n’était pas du meilleur niveau. Mais comme le prouvait sa réaction, il n’en fallait ni plus, ni moins. « Oui. » Je le sentais énervé, en pleine réflexion à la manière dont il fallait réagir. Mais par-dessus tout, il était d’une beauté enivrante. L’énervement lui allait bien, finalement.
Morts ? A ce point-là ? Y étais-je allée trop fort ? Ou exagérait-il ? A l’entente de son rire, je penchais plutôt pour le second choix. Mais peu m’importait, de toute façon. Ces hommes, censés m’attendre au bout du couloir, n’existaient pas. Alors il n’y aurait ni tueur, ni tués. Et tout le monde serait content. « Je vois. Tu es plutôt le genre d’hommes qui utilise les méthodes radicales. » A mon tour, je ris. J’étais fière de mon coup. Il était jaloux, j’étais heureuse. Je n’aurais pas pu rêver mieux.

Le pronom désignant l’ancienne petite amie de Louka se fit à nouveau entendre et alors que ce dernier s’efforçait de répondre à ma question, une angoisse, toute petite, vint me troubler. Comment ça, elle se doutait de quelque chose ? Je devais l’avouer, j’avais même peur. Je me retournai une seconde pour jeter un coup d’œil à la porte d’entrée derrière moi. A présent, je redoutais qu’elle débarque, que son poing vienne cogner fermement contre la porte. Mais il ne fallait pas mélanger les choses. Je n’avais pas peur d’elle. J’avais peur de la situation dans laquelle elle me mettrait s’il s’avérait qu’elle vienne troubler ces moments privilégiés que j’avais la chance de vivre avec Louka. Et si elle venait, et qu’elle arrivait à le convaincre de rester avec elle ? Et s’il me laissait seule, maintenant ? Je n’osais imaginer ces situations, je ne voulais pas me faire souffrir. Pas après ce que Louka venait de m’avouer. Je déglutis avant d’hocher lentement la tête de haut en bas. « Oui, je la comprends, je penserais la même chose à sa place. » C’était sûrement la première chose que je nous trouvais en commun, à moi et elle. « Espérons juste qu’elle ne vienne pas frapper à ma porte. Sait-on jamais. » Je n’étais pas vraiment rassurée, mais enfin. Louka avait l’air déterminé à tourner la page « Madison ». Au fond de moi, j’espérais que ce n’était pas qu’une impression.

Nos lèvres s’étaient éloignées pour de bon, et nous entamions un sujet particulier, qui vira complètement de bord. Louka, nu. Peu choquant après ce que nous avions vécu. Si on devait lui poser la question, ne dirait-il pas la même chose vis-à-vis de moi, après tout ? Mes yeux le parcoururent de la tête aux pieds. Discrètement. Mais il ne fallait pas que je m’égare, pas maintenant. Penser à ça me ferait perdre mes moyens. Lui, ça le faisait rire, apparemment. Je lui décochais simplement un sourire, qui se fut plus intense, plus grand, lorsqu’il m’attira contre lui. Mes bras l’entouraient, mes mains se rejoignirent dans le creux de ses reins. Je relevais les yeux dans les siens, m’obligeant à lever la tête. Il était grand. Son visage était le plus beau qu’il soit. Si mes yeux auraient été des diamants, ils brilleraient sûrement de mille feux. Son rire retentit à nouveau, j’haussais les sourcils. A croire que j’avais avalé un clown pour le faire rire autant, ce soir. Ou peut-être était-ce l’euphorie du moment.
En l’entendant prononcer le mot « dangereux », je pouffais de rire à mon tour. Mes lèvres se pincèrent avec douceur, et mon étreinte se resserrait encore un peu plus. Un peu comme si je ne voulais pas qu’il s’échappe. « C’est vrai ? Dangereux ? demandais-je, interrogatrice, et bien dans ce cas je ferais attention la prochaine fois. » Je me retins de lui déposer à nouveau un doux baiser sur ses lèvres, bien que l’envie se trouvait être irrésistiblement forte.

Il commençait à se faire tard. Il faisait nuit noire dehors. Et je me sentais fatiguée. J’avouais à Louka mon envie d’aller me reposer, et lui proposais de m’accompagner. A moins qu’il ne voulait faire autre chose, évidemment. A cette idée, j’étais contente. J’avais rêvé pendant tant de temps à passer une nuit, serrée dans les bras de Louka que c’est un rêve que je voulais accomplir. Et en entendant ce dernier me demander si j’étais sûre de moi, mon sourire disparu quasiment immédiatement. Je ne comprenais pas vraiment. Mes sourcils se haussèrent, et je relâchais mes bras. Seule chose qui ne bougea pas : mon regard dans le sien. « Comment ça si je suis sûre de ce que je fais ? » Sincèrement, j’avais du mal à comprendre ses doutes. « Depuis que tu as passé la porte, pour chaque mot, chaque geste, j’ai su ce que je faisais … Ecoute-moi Louka … » Je lui piquais sa main droite, afin de la serrer dans la mienne. « Ca fait longtemps que je rêve de pouvoir passer une nuit à tes cotés. Et … ce soir j’ai envie que tu sois avec moi. Ta présence, juste ta présence. Je ne la veux pas dans un autre lit à un ou deux mètres de moi. Je la veux contre moi. » J’inspirais et expirais un peu plus fort qu’à mon habitude, avant de lui offrir un petit sourire, gênée de ce que je venais de lui avouer. « Je sais ce que je fais, t’en fais pas. » Et quelques secondes à peine après avoir terminé, je repris en lui avouant à nouveau à quel point j’étais heureuse qu’il soit enfin là. Sa réponse, ses doigts contre ma joue, les battements de mon cœur qui devenaient plus rapides. Et enfin, à la limite de l’impatience, mes lèvres rencontrèrent à nouveau les siennes.

Je sentais les mains de Louka m’enlacer à nouveau. J’étais tellement heureuse que je levais même ma jambe à la façon « pin-up ». Mes bras entouraient son cou, mes mains se joignant dans sa nuque. Pendant quelques instants, je sentais Louka s’abaisser. Sans même lâcher ses lèvres une seconde, je me demandais ce qu’il était en train de fabriquer, jusqu’à ce que son autre main me prenne de court au niveau des genoux. Je ne touchais définitivement plus le sol, cette fois. Je me doutais de l’endroit où il allait me déposer. Mais mes yeux, fermés depuis la seconde où notre baiser avait débuté, n’étaient pas opérationnels à l’ouverture. Ce n’est que lorsque je sentis la couette en tissu m’amortir que je fus certaine que j’étais sur mon lit. Ma tête s’écrasa sur mon oreiller, mes cheveux se dispersaient partout sur ce dernier. Mes mains glissaient aux extrémités de son cou, mes pouces caressant ses joues. Le baiser dura encore quelques – trop – courtes secondes avant que Louka n’y mette fin. Mes yeux s’ouvrirent à nouveau, et je découvris son visage, tout prés du mien. Mon regard fila droit dans le sien, et alors qu’il me complimenta, un large sourire apparu sur mes lèvres. Je laissais tomber une de mes mains sur la couette tandis que le pouce de l’autre caressait sa douce joue. « Peut-être, mais j’ai la perfection incarnée devant moi. » Mes yeux parcoururent son visage du regard, avant de dériver sur ton torse, couvert de son marcel blanc, peu épais, toujours avec le même sourire. J’enlevais délicatement ma main de sa joue afin de pointer son torse de mon index. Je pouffais de rire, légèrement. « Encore plus dans ce marcel-là. Il est tellement moulant que si tu n’aurais rien mit, ça reviendrait au même. » En effet, on pouvait voir les lignes parfaitement dessinées de ses pectoraux. Ca paraissait logique pour un coach sportif. C’était un vrai régal pour les yeux de voir un homme tel que lui aussi bien formé. « Je n’imagine pas combien de femmes tu as séduit rien que par sa transparence pour venir ici. » Je me mis à rire, encore une fois. Bon sang, je nageais tellement dans le bonheur qu’à présent, je riais pour presque rien.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyLun 10 Déc - 22:11



So alive because here you are.
Louka&Rita

    Méthodes radicales. Ce mot était parfait. je souriais narquoisement à Rita, les sourcils haussés. J'étais fière de revendiquer ces bonnes méthodes. Personne ne devait s'approcher d'elle à présent, elle était mienne. Enfin c'était comme-ci. J'étais déjà, légèrement possessif et jaloux, lorsqu'elle était uniquement ma meilleure amie, mais si à présent, elle devenait ma petite amie. J'étais le seul à pouvoir la regarder ainsi : avec envie, désire, mais surtout avec amour. J’acquiesçais donc d'un signe de tête, avec toujours ce petit sourire. « Tout à fait ! », lançais-je avant de décroiser les bras.

    Je voyais la petite étincelle qu'avait Rita dans les yeux, disparaître progressivement, à chaque fois que je prononçais le nom de Madison ou un pronom personnel la désignant. Rita avait du énormément souffrir de ma relation avec Madison, si elle était amoureuse de moi elle aussi. J'avais souffert de mon côté, de ne pas être avec Rita, mais elle, devait encore plus souffrir de me voir avec une autre femme, qu'elle... Je vis le visage de Rita se décomposer légèrement et de ses tristes yeux, tourner le regard vers la porte d'entrée. « Hey.. Rita.. » mon index se posa délicatement sous son menton, je la forçais à tourner le visage vers moi, lorsque ses yeux se plongeaient dans les miens, je soutenais son regard avec une force incontestée. « Elle ne viendra pas, je peux te l'assurer. Elle sait pertinemment qu'elle ne doit pas venir ici. Fais moi confiance. je prenais délicatement ses mains dans les miennes, continuant ; Et même si quelqu'un frappe à la porte, tu ne l'ouvres pas. Pas ce soir. Ce soir, c'est notre soirée ! » Un sourire des plus naturels se dessinait sur mon visage. Ce soir c'était notre soirée, notre nuit, rien qu'à tous les deux. Rien ni personne allait venir gâcher ce moment qui était le notre. J'avais tellement espéré la retrouver un jour, je veux dire, de cette manière là, que je ne laisserai personne gâcher notre bonheur.

    Mon regard dévia quelques secondes vers la fenêtre de la chambre, lorsque Rita m’annonçait qu'elle était fatiguée, il faisait nuit noir dehors et surement un froid glaciale. C'était la saison. La neige ne tombait pas encore, mais ça ne serait tarder. J'avais hâte d'être en hiver, bien que le froid n'était pas mon meilleur ami, la neige, elle l'était assez. La beauté de l'hiver, la magie de noël. Puis sans doute allais-je fêter les fêtes de fin d'année avec Rita. A cette pensée, mon sourire devenait bien plus large, mon regard se plongeait à nouveau dans le sien. Sans réellement savoir pourquoi, une légère angoisse avait pris le dessus, je voulais savoir si elle était certaine de ce qu'elle faisait. M'inviter à dormir dans son lit, signifiait beaucoup, pour moi. M’endormir contre son corps, mes bras autour d'elle, mon nez dans ses cheveux, nichant mon visage dans son cou. Tous ces gestes allaient nous rappeler cette nuit.. Si je dormais avec elle ce soir, si je prenais encore goût à sa présence contre moi.. Il me serait impossible de dormir sans elle une nuit de plus. Je l'écoutais attentivement, buvant chacun de ses mots. Le contact de sa peau contre la mienne, fît chavirer mon coeur une fois de plus. Elle serrait ma main droite de toutes ses forces. Je ne voulais plus qu'elle me lâche. « Seulement, si je dors avec toi cette nuit.. Je n'arriverais plus à me passer de toi ensuite.. J'aurais besoin de ta présence, chaque nuit, tout contre moi. Tu prends le risque ? » J'haussais les sourcils, une once de défis dans le regard. Je jouais. Mais j'étais pourtant des plus sérieux. Tout ce que je venais de citer était vrai. Je ne pourrais plus me passer d'elle, même pour une seule nuit.

    Tendrement, Rita posait ses lèvres contre les miennes, j'avais l'impression que ça faisait une éternité depuis notre précédent baiser, alors qu'il ne c'était écoulé que quelques minutes, tout au plus. J'étais dépendant de ses lèvres, seulement, je faisais des pieds et des mains pour me retenir, je ne voulais pas paraître, trop "collant". Pourtant j'aurais aimé être lié à elle. Alors que le baiser devenait plus intense, je m'abaissa légèrement, caressant son corps magnifiquement sculpté, je passais mon bras sous ses genoux, l'autre soutenait son dos, elle entourait mon cou de ses bras, mon coeur battait à tout rompre, comme à chaque fois qu'elle m'embrassait ou qu'elle me regardait avec l'envie incontrôlable de le faire. Je la déposais sur les draps avec toute la délicatesse du monde, ses longs cheveux se baladaient sur l'oreiller, elle était magnifique, personne ne pouvait égaler cette femme, surtout pas à mes yeux. Je me tenais à califourchon, au dessus d'elle, une jambe de chaque côté des siennes. Je lui avouais à quel point je la trouvais belle.. Je sentis mes joues chauffer légèrement, son compliment m'allait droit au coeur. Sottise ! J'étais loin d'être la perfection incarnée ! Très très loin de là.
    Elle était là, toujours allongée, mon visage face au sien, je me tenais sur mes bras. Le visage souriant. Je sentais son regard se glisser sur mon torse, mon coeur battait tellement fort qu'elle pouvait presque l’apercevoir. Elle désigna mon torse du doigt, avant de pouffer de rire ! « Qu'est-ce qui .. » te fait rire comme ça ? Seulement elle me devança, d'une seconde à peine. « Ah ouais ? » Si je n'avais rien mis, ça reviendrais au même ? « Juges-en par toi-même dans ce cas. » Mon sourire ce fît plus malicieux, cette fois. Je me redressais, tenant sur mes genoux qui s’enfonçaient un peu plus dans le matelas. J'enlevais mon t-shirt, le plus lentement possible, dévoilant un à un mes abdominaux parfaitement dessinés - sans prétention aucune - puis mes pectoraux. Une fois le torse complément nu, je lui balançais mon t-shirt en pleine figure, celui-ci était aspergé de mon parfum black xs à l'odeur boisé, légèrement fruité. J'entendais son rire enivrant, rien ne me fît plus plaisir, je vis mon t-shirt voler pour atterrir sur le sol de la chambre. Elle allait souffrir d'avoir rit de mon marcel moulant ! J’attrapais les mains de Rita, qui était toujours prisonnière, sous mon corps. Je plaquais celles-ci contre mon torse, posant mes paumes sur l’extérieur de ses mains, les faisant glisser sur mes abdominaux. Il était lisse, totalement épilé, doux.. J'avais toujours pris soin de mon corps, il le fallait, pour mon métier. L'image du coach devait être parfaite. Au contact de sa peau sur la mienne.. de bons souvenirs refaisaient surface.. « Alors ? » demandais-je ironiquement. Alors qu'elle était distraite par mon corps, je glissais mes mains sous son pull, plaquant sur son ventre, mes mains glacées. Et toc ! Je savais qu'elle détestait ça, elle laisserait surement s'échapper un petit gémissement tant mes mains étaient froides alors que son ventre, lui était délicieusement chaud. Je déplaçais mes mains à chaque extrémités de son ventre, mes doigts l'exploraient.. Elle devait payer ! Je me mis tout à coup à la chatouiller, je la sentais se courber, sous mes doigts, je l'entendais rire, elle essayait tant bien que mal de se débattre, en vin. J'étais plus fort, elle devait l'admettre. Je me moquais gentiment d'elle, profitant de la faiblesse qu'elle éprouvait à cet instant. Nos fous rires de batailles enfantines se confondaient.
    Lorsque je m'arrêtais enfin, je la vis, allongée, épuisée, essoufflée.. Ça me rappelait.. Ce souvenir ancré en moi, à jamais.. Son coeur battait la chamade, je pouvais l'entendre tant il battait fort. Je pris appuis sur mes paumes, creusant le matelas, mon visage s'approchait du sien, lentement, le plus lentement possible. Je pouvais à présent sentir son souffle caresser mes lèvres.. Je torturais son âme, je la faisais attendre, mordillant légèrement sa lèvre de mes dents.. « La seule que j'espérais séduire par la transparence de mon t-shirt... C'est toi ! » et j'avais la forte impression que cela avait marché. Bien que ce n'était pas mon but premier, je voulais qu'elle comprenne que je me fichait éperdument des autres filles, je ne voyais que par elle. J'entourais ses poignets de mes doigts, les plaquant contre le lit. « deux - un pour moi ! » la balle n'était plus au centre, j'avais un point d'avance.

    La lumière tamisée de la pièce, rendait ce moment encore plus magique, mon visage n'était qu'à quelques millimètres du sien. « Je meurs d'envie de t'embrasser à nouveau.. » mon regard plongé dans le sien, était des plus charmeur, rien ne pouvait venir entraver mon bonheur. Rien ni personne.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyMer 12 Déc - 23:02

Quoi ? N’était-ce pas la plus normale des réactions que d’être tourmentée lorsque l’homme qui fait battre votre cœur prononce le nom de celle qui a auparavant partagé sa vie ? J’étais persuadée que si. Et même si ça ne l’était pas, ça ne changeait rien, j’étais loin d’aimer ça. J’avais tellement souffert de leur couple, tellement espéré qu’un jour je prenne la place de Madison, que maintenant que j’y étais, je n’aimais pas l’entendre parler d’elle. Parce que dans la plus vraie des logiques, s’il parlait d’elle, il pensait à elle. Le contact de Louka, son index sous mon menton, me remontait le visage. Mes yeux fixèrent les siens, mon regard toujours dans cette même direction. Je restais fermement tracassée, bien que je cherchais de quoi me rassurer dans ses yeux. Il me regardait avec tellement d’intensité, tellement de force, que je ne pouvais regarder ailleurs. Je croisais les bras sur ma poitrine alors que je ne savais plus vraiment quoi lui dire. Je ne devais pas lui reprocher de penser à elle, c’était complètement idiot, il venait de sortir définitivement de la vie de cette dernière par sa volonté. Accepter le fait qu’il puisse penser à elle sera certainement une habitude à prendre.
Je ne faisais que l’écouter. J’avais beau chercher, je ne trouvais rien à lui dire. Je préférais qu’il me rassure, de lui-même. J’hochais la tête et baissais finalement les yeux vers le haut de son torse lorsqu’il me demanda de lui faire confiance. Evidemment que je lui faisais confiance. Mais à elle, non. Je n’avais jamais pu et je ne pourrais jamais, de toute façon. A peine avait-il terminé sa phrase que son doigt qui soutenait mon visage laissait ce dernier enfin libre de ses mouvements. Mon regard s’en alla alors se poser sur mes mains, prises par les siennes. Je l’écoutais à nouveau, alors que je fixais nos doigts accolés ensemble et enfin, je souris. Il avait toujours eu les mots pour m’enlever toutes ces broutilles qui me tuaient l’esprit, et il m’en donnait encore la preuve. Je relevais alors les yeux vers les siens, de nouveau souriante comme je l’étais il y a quelques secondes. Il avait raison. Il ne fallait ouvrir à personne. Pas ce soir, comme il le disait si bien. « Promis. »

J’étais fatiguée. Du moins, la fatigue se faisait sentir, bien que pas entièrement. Et alors que je demandais à Louka de venir avec moi nous plonger dans les bras de Morphée – ou presque – sa réaction fut étrange. Comme si, depuis le début, depuis qu’il était là, je n’étais pas consciente de chacun de mes gestes ou chacune de mes paroles. Je voulais simplement que ce soir, cette nuit, il soit avec moi. Je voulais m’endormir en le sentant contre moi, en me serrant contre lui jusqu’à m’en réchauffer. J’avais imaginé ce moment tellement de fois, que maintenant que j’avais l’opportunité de le rendre véritable, je n’allais pas laisser passer cette chance. Cette nuit-là, je la voulais avec lui, comme je l’avais toujours vue en rêve. A mon tour, je serrais sa main droite dans la mienne alors que je ne comprenais pas sa réaction. Et en l’entendant, je pouffais de rire. Il était tellement adorable. Mon visage fut ravagé par l’attendrissement de ses paroles, le regard, le sourire, tout. J’avais une chance dont je ne me rendais pas encore compte de l’avoir avec moi. « Oh … tu ne pourras plus te passer de moi ? Plus du tout ? » J’haussais les sourcils, en remarquant qu’encore une fois, il jouait. Bon sang qu’il était séduisant. « Je le prends, oui. Mais je prends surtout le risque de devenir complètement accroc à toi. Tu ne viendras pas te plaindre. » Je souris, aussi malignement que possible. C’était un risque que je prenais avec une envie dévorante. Je savais que je n’allais rien regretter de ce que je venais de dire. Et puis qu’importe. J’étais dépendante de sa personne depuis bien longtemps.

En moins de deux, et sans même séparer mes lèvres des siennes une seule seconde, je me retrouvai en position allongée sur mon propre lit. J’avais l’impression de m’être téléportée, à la limite. Mon visage était calé en plein milieu de mon oreiller, je pouvais même voir les boucles de mes cheveux s’étaler sur quelques centimètres. Et sur moi, assis comme à califourchon, se tenait Louka. Il était d’une splendeur inégalée. Sincèrement. Une … une perfection. Et alors qu’il me complimentait, avec son charme qui lui était particulier, je m’empressais de lui dire à mon tour ce qu’il représentait à mes yeux. Cette perfection. Et il pouvait penser ce qu’il voudrait de ce compliment. Mais pour moi, pour celle que j’étais, il était le plus parfait des hommes.
Je l’examinais, le détaillais du regard. Comme si je lui cherchais un défaut, alors que je savais qu’il n’y en avait pas. Et dans un moment d’égarement, mes yeux dérivèrent brusquement sur son torse. Plus particulièrement sur son maillot, transparent à souhait. Et surtout très moulant, il fallait l’avouer. J’explosais littéralement de rire en le lui faisant remarquer. N’avais-je pas raison, en lui disant que de ne rien porter reviendrait au même ? Certainement que si. Riant à souhait, je le regardais, son regard porteur d’une douce provocation, m’attendant à ce qu’il réplique comme il en avait l’habitude avec moi. Je plissais les yeux, interrogatrice et aussi provocante que lui. « Juger de … ? » A peine avais-je terminé de poser ma question qu’il se redressa, faisant basculer son poids sur le haut de mes cuisses. Et lorsque ses doigts pincèrent le mince tissu, alors je compris. Un énorme – et c’est peu dire – sourire s’installa sur mon visage, et je sentais mes joues chauffer. Mes yeux suivaient le tee-shirt remonter, détaillant une à une chacune des parcelles de sa musculature qui se dévoilait au fil des secondes. Je me mis de nouveau à rire, sans vraiment savoir pourquoi. L’euphorie, encore. Soudain, ma vue se brouilla, le tissu me recouvrant le visage. J’avais juste le temps d’humer son parfum, avant de l’enlever immédiatement, mon rire ne cessant pas, afin que mes yeux puissent retrouver le corps de Louka. J’ignorais où il avait atterri, et sincèrement, je men fichais. Une fois mes mains inoccupées, Louka ne perdit pas une seconde pour se les accaparer et il me fit subir un supplice, bien plus grand que tout ce qu’il avait pu faire depuis qu’il avait passé la porte de mon dortoir.

Il avait le contrôle de chacune de mes mains. Mes doigts caressèrent son torse, qui s’avérait être d’une exquise douceur. Mon sourire ne quittait plus mon visage, il avait l’intention d’y rester pour de bon. Il me provoquait encore une fois, indirectement. Il me faisait subir une chose qui – il ne l’ignorait pas – était bien loin de laisser mes envies indifférentes. Il faisait exprès de me faire craquer, il savait ce que ça provoquerait chez moi. « Je ne te savais pas aussi à l’aise dans le rôle de tentateur … » J’haussais les sourcils, alors que mes mains continuaient de descendre vers son nombril. « Alors … je préfère largement sans le tee-shirt. » Totalement, même. Je ne quittais plus ses traits abdominaux des yeux, trop distraite par la beauté, la sculpture et la douceur de son corps. Il y avait longtemps que je n’avais pas admiré une telle musculature, il fallait l’avouer. J’étais si fascinée par cette dernière, que je ne remarquais même pas la tentative de Louka. Un frisson, énorme, me parcourra le haut du corps. Ses mains gelées avaient réussi à passer le portail de mon pull et effleurait à présent ma peau. Une légère réaction, tel un gémissement sortit de ma bouche. Je fermais délicatement les yeux, alors qu’une de mes mains continuaient à profiter du corps de Louka. J’étais bien. Apaisée. En proie terrible au charme de celui qui se tenait sur moi. Et soudain, en grand joueur qu’il était, il se mit à me chatouiller tel un enfant cherchant à jouer. Je ne supportais pas ça. Du moins, je ne tenais pas en place. « Ah non ! Louka ! » Je m’effondrais de rire, alors que je tentais d’éviter les « chatouilles » de Louka, par tous les moyens. Je me courbais, je me tournais, je lui tenais les mains, je tentais même de lui arracher un baiser, en espérant que ça le persuade d’arrêter. « Louka … S’il te plait … arrête ça ! » Je n’arrivais même plus à parler. J’étais trop occupée à rire.
Et ça dura quelques minutes ainsi. A jouer, comme des enfants.

Lorsque nous cessions, je n’en pouvais quasiment plus. Je m’étais retournée je ne sais combien de fois sur mon lit, avais essayé toutes les esquives possibles et inimaginables. J’étais presque essoufflée, mais j’avais encore mon sourire aux lèvres. Rapidement, mes yeux retrouvèrent ceux de Louka. Magnifiques. Ce dernier se redressa, alors que je ne le quittais plus des yeux, et je sentis le matelas s’aplatir sous ses poings. Son visage se rapprochait, encore et encore. Je pouvais voir les moindres détails de sa peau, de son expression. Il était beau. Mon index était le seul contact que j’avais avec le torse de Louka. Son regard maîtrisait tout le reste. Sa respiration explosais contre mes lèvres, les siennes étaient près des miennes, trop près pour que je résiste bien longtemps. « Et le pire, c’est que ça marche. Mais c’est que pour moi, tout ça. » dis-je en arrêtant net mon doigt et en pointant son torse de celui-ci. Je n’étais pas du genre à partager, c’est tout. Et à peine avais-je terminé de parler que mes bras se retrouvèrent de nouveau immobilisés, plaqués fermement contre le lit. Deux – un ? Quelle blague. « Pas pour longtemps. » dis-je, provocatrice comme jamais.

« Et qu’est-ce qui t’empêche de succomber à cette envie ? » Mes mains prisonnières, je ne m’efforçais pas de bouger pour le moment. Je ne savais pas où regarder, entre ses yeux, ses lèvres et encore ses yeux. Mais je ne tenais plus. Il fallait que je le fasse. « Laisse-moi faire, en fait, je n’en peux plus. » C’était un murmure. Un dernier murmure avant de lever légèrement la tête afin d’embrasser ses lèvres si désireuses. Une fougue, une forte intensité et une sensualité hors normes s’accaparèrent de ce baiser. Dans cette rapidité de geste, je réussis à forcer sur l’emprise de Louka pour me laisser mains libres. Et avec une vivacité inconnue, je le fis basculé sur le coté, prenant enfin le dessus. Je ne quittais pas ses lèvres une seule demi-seconde, mes cheveux me tombaient devant le visage et je m’empressais de les repousser. Une de mes mains se perdit dans ses cheveux, les caressant doucement, sans précipitation contrairement au baiser. Baiser auquel je mis fin. Et juste avant qu’il ne réagisse, je m’emparais à mon tour de ses deux mains afin de les plaquer jointes, au-dessus de sa tête, contre le lit. Me courbant, et humant au passage l’odeur exquise de son parfum, je me rapprochais de son visage et murmurais, malignement, entre deux souffles : « Deux – deux. Tu disais, petit joueur ? » Mes lèvres dérivèrent alors vers son oreille droite, doucement, calmement. « Finalement, j’aime bien quand tu met des habits transparents. Si ça se passe comme ça à chaque fois, ça me plait bien. » Et pas qu’un peu, c’était le cas de le dire.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyJeu 13 Déc - 22:40



So alive because here you are.
Louka&Rita

    Le sujet douloureux était passé, je ne voulais plus revenir là dessus, je ne voulais plus penser à elle, je ne voulais plus revenir sur celle qui avait été pendant un moment, ma petite amie. Elle me promettais de ne pas ouvrire la porte ce soir, peut importe la personne se trouvant sur le seuil, cette porte resterais close cette nuit. Son sourire me fît tout oublier, elle avait le don pour ça. Un sourire et hop ! Plus rien, juste son sourire, tout ce dont j'avais besoin. Ce soir mon rêve prenait vie, il devenait réel, je la touchais, l'embrassais, sans avoir peur, sans qu'elle me repousse. Tout était parfait.

    Je sentais ses mains sur les miennes, au contact de sa peau mon coeur infatigable battait sans ralentir, ni même une seule seconde. Mon souffle devenait de plus en plus rapide a chaque fois que son visage s'approchait un peu trop près du mien. Une force indescriptible flottait dans l'air. Un magnétisme intense, comme si nos âmes communiquaient avant même que l'on entrouvres nos lèvres, avant même qu'un souffle ne s'échappe, elles étaient déjà en osmoses. C'était un phénomène étrange que je ressentais à chaque fois que j'étais en sa présence, ce truc complètement dingue. J'avais l'impression de devenir fou. Je l'étais, fou d'elle.. Tellement. Je lui avouais mon tracas, si jamais je dormais avec elle cette nuit, je ne pourrais plus dormir sans elle, une nuit de plus. Le large sourire qui se dessinait sur son visage me rendait fou de joie, elle comprenait, elle comprenait le dingue que j'étais. J'avais lancé ce sujet avec humour, histoire de ne pas avoir l'air trop bête en avouant ce sentiment que je ressentais en moi, le gout que j'avais d'avoir sa présence tout près de moi, j'y avais pris gout depuis bien longtemps. Trop longtemps pour pouvoir dormir seul, sans elle. Lorsqu'elle me répondit, un mot retenait tout particulièrement mon intention, bien que j'étais totalement hypnotisé par son regard, troublant, un mot me transporta bien au delà de mes espérances, un mot, un seul : Accro. J'haussais les sourcils, surpris, agréablement surpris. « Me plaindre ? Comment le pourrais-je ? Que tu sois accro à moi c'est tout ce que je demande ! » c'était tellement spontané, naturel, c'était tout ce que je demandais, absolument tout ! Qu'elle ne puisse plus jamais se passer de moi, de ma présence, de mes mots, de mon toucher, qu'elle soit accro à moi. C'est tout ce que je demandais.. Mon sourire se faisait plus large encore. Étais-je ridicule ? Surement ! Mais je m'en fichais royalement, je ne voyais que mon bonheur qui se dessinait sous mes yeux, prenant enfin forme.

    Nous étions à présent sur son lit, j'avais pris soin de l’allonger, avec toute la tendresse du monde, sans jamais quitter ses lèvres des miennes. Ses lèvres que j'aimais tellement.
    Lorsque le baiser pris fin, nous nous complimentions, l'un trouvant la perfection chez l'autre, elle me trouvait parfait, elle l'était pour moi, tout cela ne l'était pas ? Parfait ? Ce moment était parfait, elle était parfaite, tout était parfait.. Avant qu'elle ne se moque de mon t-shirt ultra moulant ! Bien sur, elle riait, se moquait gentiment, j'aimais ça, je ne m'en plaignais pas. Elle pouvait me dire ce qu'elle voulait, pourvu qu'elle parle, pourvu que j'entende sa voix..
    Afin de la faire réagir d'avantage, de la provoquer aussi, j'enlevais ce t-shirt, le plus lentement possible, dévoilant chaque parcelle de ma musculature, de mon torse, tant adoré de sa personne - apparemment - !
    Je fis voler mon marcel, la provoquant encore plus, dans un désire charnel, corporel, mais toujours aussi provocateur, je lui attrapais les mains, la forçant à les plaquer sur mon torse, se baladant entre mes muscles, vaguant sur mes abdominaux. Doucement j'arrêtais une de ses main sur mon coeur, elle pouvait l'entendre battre, à tout rompre, comme s'il voulait s'échapper pour la rejoindre, depuis le temps qu'il attendait cette rencontre. « Il y à encore un tas de choses que tu ignores à propos de moi ! » elle ne me savais pas tentateur, peut-être, mais elle ne savais pas non plus jusqu'où j'étais capable d'aller pour elle, ce que j'étais capable de faire, pour elle, ce dont je rêvais pour nous.. Je voulais la surprendre, ce n'était qu'un début. La nuit nous appartenais, la vie entière nous appartenais.
    Alors qu'elle était comme "envoûter" par mon corps magnifiquement travaillé -sans prétention aucune, encore une fois- je glissais mes mains sous son pull, sentant un léger frisson sous mes doigts, j'allais commencer à la chatouiller. J'aimais l'entendre citer mon nom, dans ses élans de rire, de souffle, elle n'arrivait plus à rien, essayant tant bien que mal de se débattre, qu'elle était belle ! « Quoi ? Mais.. Mais Rita.. Qu'est-ce que tu dis ? Arrête de gigoter comme ça voyons ! Je comprends rien quand tu parles ! » je me moquais d'elle, assurément, je prenais un malin plaisir à la torturer, j'adorais ça ! Complètement. Elle me plaisait. Il était impossible de décrire à quel point !
    Je mis fin à son calvaire, pour le plus grand bonheur de mes yeux. Elle venait d'épuiser ses forces, elle était légèrement essoufflée, allongée.. Je me penchais au dessus d'elle, prenant plaisir à la regarder, simplement la regarder, sans aucune arrière pensées, jamais, je la contemplais, ses yeux, ses lèvres, mes yeux parcourait toujours le même chemin. Le plus beau du monde.
    Soudain je "criais" ma victoire, toujours aussi provocant. Je savais que Rita était une warrior, c'était une battante, avec un zeste de mauvaise joueuse. « Pas pour longtemps. » lançait-elle, sure d'elle ! Mon sourire, qui ne quittait plus mon visage, ce faisait plus enjoué encore. Elle allait me surprendre ! Mon impatience fut vite comblée, puisqu'elle était déjà entrain de prendre les devants.

    « Laisse-moi faire, en fait, je n’en peux plus. » murmurait-elle, mon coeur se faisait faible, tellement faible, pourtant il battait toujours aussi fort, c'était les montagnes russes dans mon corps, j'avais froid, frissonnant, puis chaud, transpirant, je ne savais plus où j'étais, plus ce que je faisais, j'avais juste envie.. Envie d'être avec elle, proche comme je l'étais. Je voulais qu'elle soit à moi, au delà de cette nuit. Pour toujours. Je n'en pouvais plus moi non plus. Ses lèvres s'accaparèrent des miennes, sauvagement, avec une intensité hors du commun, le désire charnel se faisait sentir, j'avais Rita dans la peau. Je me sentais tombé, faible, j'étais renversé, par ce baiser, renversé... Je venais d'être renversé, réellement, sans même que je m'en rende compte, j'étais.. Elle était... Sur moi ! Maligne ! Mes lèvres ne quittaient pas les siennes, l'embrassant avec une fougue incontestée, je me donnais à elle dans ce baiser plus que passionné. Je sentais mes mains se coller entre elles, au dessus de ma tête, elle m'avait eu ! Elle était forte.
    Son souffle caressait mes lèvres, ventant ses mérites et son score maintenant égalisé. Mon sourire devenait malicieux, j'haussais les sourcils, faisant des vagues, « Impressionnant ! glissais-je avant de reprendre mon souffle, Je t'avais sous estimé, je ne le ferais plus ! » Je m’esclaffais, gentiment. « Ça tombe bien. Je ne portes que ça, des habits transparent.. » Lançais-je suivis d'un clin d'oeil. C'était totalement faux, encore heureux, mais je pensais sincèrement à refaire toute ma garde robe à présent ! Si ça pouvait se passer comme ça à chaque fois !

    Je donnais un coup de bassin, sec, fort, afin de la faire tomber, Rita s’étalait à ma droite, toujours aussi souriante. Je me tournais légèrement, encastrant mon coude sur l'oreiller, plongeant mon regard dans le sien, les yeux emplis de rêves réalisables, « Le bon moment, ça veux dire quoi en fait ? » lançais-je en repensant à ce que j'avais voulu lui annoncer plus tôt. « Car.. Chaque moment passé avec toi est parfait, pour moi. » je caressais sa joue à l'aide de ma main libre, l'autre soutenant ma tête. C'était juste une question comme ça, pour savoir. Je n'avais pas réellement conscience de ces choses là, je n'étais pas dans l'esprit d'une femme.

    Ma main glissait le long de sa joue, trouvant a présent son cou, le caressant tendrement, avant de pointer mon doigt sur son pull « Tu dors comme ça toi ? » un large sourire pointa le bout de son nez, mon regard charmeur et malin faisait son apparition.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyDim 16 Déc - 0:32

« Ce que tu peux être adorable toi alors. » Il l’était quasiment toujours. Il arrivait parfois qu’il soit un peu moins attentionné que d’habitude, lorsque nous avions un différent, lui et moi. Mais lorsque tout allait bien entre nous deux, il était le plus gentil des hommes. Tout sourire, je m’approchais de lui, d’un pas ou deux peut-être, et lui pinçais les deux joues avec douceur. Je ne pu empêcher mon rire de se faire entendre. Le fait de lui grossir les joues lui donnait l’impression de joues pareilles à un hamster. C’était plutôt drôle. De toute façon, chez moi, un rien pouvait produire le plus grand fou rire du monde. Il m’en fallait peu, à moi. « C’est mignon tout plein ! » Totalement, même. Il avait le don de tenir des propos que rares hommes n’oseraient tenir devant celle qu’ils … qu’ils aiment. Disons-le ainsi. Il n’avait pas peur d’avouer les choses comme il les pensait, de dire des mots si beaux qu’à leur entente, on pourrait se croire dans un long-métrage romantique. Peu de gens arrivaient à être si à l’aise avec ce genre de choses. J’ignorais encore si j’en faisais partie. Auparavant, j’avais un peu de mal avec ça, et surtout avec Louka. Il était avec Madison, et je ne pouvais pas me permettre de lui avouer aussi simplement une once de ce que je ressentais à son égard, et ce que je rêvais de vivre avec lui. Mais maintenant qu’il était avec moi, qu’il ressentait les mêmes choses, peut-être que ça serait plus simple. Oh oui. Sûrement même. S’il fallait qu’il reste avec moi jusqu’à la fin, ne plus qu’il m’abandonne, je lui dirais absolument tout ce que mon cœur me dictera, sans aucune hésitation.

J’étais assez confortablement positionnée, il fallait l’avouer. Mon corps était parfaitement détendu. Et ce fut un moment de plaisir pour mes yeux. Un spectacle provocateur d’une envie naturelle, celle d’être qu’une seule et même personne avec ce corps que certainement beaucoup de femmes ne refuseraient pas. Contre mon gré – façon de parler – Louka prit les choses en mains, en prenant les miennes et en les plaquant doucement contre sa musculature. Ainsi, il les faisait descendre, avec une lenteur démesurée qui n’allait pas tarder à me faire craquer. C’était d’une sensualité hors normes. Plus c’était lent, plus c’était terriblement tentant. A ce moment, je ne pouvais m’empêcher de le trouver sadique à me faire de telles choses. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’il n’ignorait pas ce que ce genre de tentations avait le don de produire de chez moi. Il voyait sa vengeance comme une agréable torture. Quoi que maintenant, ce n’était même plus agréable. C’était devenu excitant. Mes mains étaient sous l’emprise des siennes, lui seule savait où elles allaient aller. Il les faisait descendre, puis remonter aussi lentement que possible. Ma main droite remontait, et arrêta sa progression, alors que le battement du cœur de Louka tapait contre la paume de ma main.
Plus rien, plus aucun mouvement, si ce n’était celui de mon pouce, caressant un léger espace de son torse. Mes yeux, qui jusqu’à présent étaient en proie à la beauté du haut de son corps nu, remonta jusqu’aux siens. Mon sourire disparu progressivement. Je restais ainsi, perdue dans son regard. Même mon pouce s’arrêta de gigoter. J’étais concentrée à sentir chacun de ses battements, à n’en louper aucun. C’était émouvant, en vérité. Aucun bruit ne se faisait entendre Il y avait juste son cœur. J’avais un mal de chien à penser que chacun de ses battements, absolument chacun d’eux m’était dorénavant destiné. J’étais encore perchée dans mon rêve, je n’y croyais pas. Et pourtant, je devais m’obstiner à y croire. Je souris, à nouveau, légèrement. Sa voix attira toute ma concentration, et je laissais ma main retomber sur la hanche de Louka. « J’ai tout le temps pour te connaître par cœur, maintenant. » Je souriais, encore et encore, à m’en décrocher la mâchoire. Je ne faisais plus que ça, maintenant. Sourire. C’était lui qui était à l’origine de ça. Le coupable de ce bonheur qui me remplissait des pieds à la tête. C’était lui, Louka Simonov.

Sa main, gelée, se faufila sous le tissu qui me recouvrait. Un léger cambrement me prit au torse, qui se souleva de quelques millimètres au dessus du lit. Mais ce n’était rien comparé à ce qui s’ensuivit. Tel un enfant joyeux à souhait, cherchant la bagarre, il se mit à me chatouiller, avec une emprise considérable. C’était un supplice. Je me retournais dans tous les sens, croisais mes bras, lui tenaient les mains, afin de l’empêcher de continuer dans sa lancée. Mais il était un homme, j’étais une femme. La loi dit que l’homme est incontestablement plus fort que la femme. Je ne faisais pas le poids face à sa force. Il me contrôlait entièrement, encore une fois. « Arrête ça … s’il te plait, je ne rigole pas Louka, dis-je complètement affalée de rire, mais ce n’est pas ma faute, c’est toi ! » Certes, je l’avais cherché. Mais il avait du répondant, il savait se venger. Il était parfait.
Ce petit moment de défoulement enfantin ne dura pas longtemps. Quelques minutes au plus. Mais assez pour m’essouffler. A croire que j’avais donné toutes mes forces pour me débattre. Il avait gagné la bataille, mais sûrement pas la guerre. Ca n’allait pas durer longtemps, et je ne me retins pas de le lui dire. Il était tellement prés de moi, maintenant. Son nez touchait le bout du mien. Il me fit part de son irrémédiable envie de m’embrasser à nouveau. Mon pouls s’accéléra soudainement. Je le sentais taper contre ma poitrine. Je n’allais pas tarder à craquer, encore une fois. Je me retins, encore une, deux, trois secondes. Et ne tenant plus, impatiente de pouvoir reprendre goût à ses délicieuses lèvres, ma main prit place dans sa nuque, appuyant son visage encore un peu plus. Et enfin, nous nous embrassions encore une fois, soulageant ce manque de ses douces lèvres.

Ce fut un baiser particulièrement … sauvage. Plein d’envie, de fougue, mais surtout, de sensualité. Je voulais le rendre à ma portée, comme il arrivait à me voler mon propre contrôle. Et c’est avec cette ambition que ma jambe bascula sur le coté, emportant mon corps entier, ainsi que celui de Louka qui se retrouva, à son tour, en dessous du mien. Une fois le roi renversé, je quittais ses lèvres, passais une jambe de chaque coté des siennes, me redressais, et plaqua ses mains au-dessus de sa tête. A ce moment particulièrement précis, j’étais fière. Encore plus lorsqu’il qualifia mon acte d’impressionnant. « Tu fais moins le malin maintenant ? » J’haussais les sourcils. Je voulais le provoquer, encore. « Oui, évite ça, s’il te plait … tu risquerais d’être surpris plus d’une fois. J’ai d’autres talents come ça, tu verras. » J’arquais un sourcil lorsqu’il continua et lâchais ses mains afin d’en poser une sur son torse, plus accessible dans cette position. « Tu ne portes des habits transparents seulement pour venir me voir, rectifiais-je en le regardant, droit dans les yeux, nous sommes bien d’accord. » Je me mis à rire à nouveau. Non, je ne lui laissais pas le choix. Il réagirait certainement de la même manière si je devais mettre des vêtements laissant apercevoir mon corps, le connaissant.
A peine avais-je terminé de parler que la seconde d’après, je basculais sur le coté, là où je me tenais allongée plus tôt. Ma prise de pouvoir n’aurait pas duré longtemps. Je tournais la tête à ma gauche, alors que Louka se tenait fermement sur son coude. Mes yeux s’ancrèrent au plafond et il me posa une question à laquelle je n’avais pas vraiment de réponse. Du moins, que je ne saurais expliquer comme je le voudrais par de simples mots. J’haussais les épaules, passant ma langue sur mes lèvres. « Je … je ne sais pas … je veux simplement que ce moment ne soit pas anodin. Qu’on s’en souvienne, que ça nous marque ... » Je tournais enfin la tête vers lui et plongeais mon regard dans le sien, que j’avais un mal inimaginable à ignorer. « Pas quand on fait la vaisselle, par exemple. » Je pouffais de rire. C’était tellement idiot. N’importe quel moment pouvait être marquant, quand on faisait les choses pour. Même celui de la vaisselle. Mais sûrement moins qu’une autre situation, tout de même. Et encore une fois, Louka faisait preuve d’un romantisme inégalé. Il allait falloir que je m’entraîne pour être à sa hauteur. Je me mis dans la même position que lui, afin que nous soyons face à face. Un énorme – et c’est peu dire – sourire illumina mon visage alors que sa main caressait ma joue avec une douceur incomparable. « Tout est parfait quand tu es … là, commençais-je alors que je posais ma main libre sur la sienne qui épousait ma joue, je ne te laisserais plus partir maintenant. » J’emportais doucement sa main, la faisant glisser contre mes lèvres. Je déposais un léger baiser dans sa paume, avant de la lâcher. Il n’y avait aucun mot pour désigner mes sentiments à ce moment. Mais ce que je pouvais affirmer, c’est que j’étais la femme la plus heureuse du pays.

Sa main glissa de ma joue, mon cou, jusqu’au milieu de mon vent, au-dessus de mon nombril. Je baissais les yeux sur ma tenue, affreusement inadaptée pour passer ma nuit avec Louka. Je grimaçais franchement. « Oh que non … ce ne serait pas digne d’une nuit avec toi. » Lorsque mes yeux revinrent sur son visage, je pu apercevoir son sourire grandissant, malin à souhait. Je souriais à mon tour, de la même manière. « Je te vois venir à trois kilomètres, tu sais. » Absolument. Je devais m’attendre à quelque chose, j'ignorais quoi, mais je devais m'attendre à quelque chose. Sur cette pensée, je me redressais et me levais du lit, avec l’idée de porter une jolie tenue de nuit. Je me dirigeais vers le dressing que nous avions en commun, moi et Raiponce, lançant un dernier regard à Louka, confortablement allongé sur le lit, avant d’entrer dans la pièce et de chercher la tenue qui conviendrait. Il me fallut très peu de temps pour la trouver, d’ailleurs. C’était une jolie nuisette, simple, mais d’une beauté surprenante. Le tissu de nuit était une sorte de soie beige, très fin mais confortable. Le vêtement dans les mains, je sortais du dressing et jetais un regard malicieux à Louka. « Toi, tu restes où tu es. » Je le pointais du doigt, avant de sourire et de me diriger vers le paravent qui se trouvait au coin de la chambre. Cachée, à l’abri de son regard et lui, à l’abri du mien – heureusement que ça ne durait pas longtemps – je jetais la nuisette au-dessus du paravent, prête à me changer. Je commençais par enlever mon pull, la température fraîche de la pièce me donnant des frissons. « Et sois prêt quand j’arrive, gare à toi ! » Mon rire se fit entendre et me dépêchais de jeter mon pull sur le paravent, avant de me débarrasser de mon jean. J’essayais de faire vite, mais en même temps, je voulais le faire attendre un petit peu. Juste pour voir sa réaction. Enfin, je pris la nuisette et l’enfilais le plus simplement du monde. Elle m’allait comme un gant, bien qu’elle soit légèrement courte. C’était normal pour un vêtement de ce genre, après tout.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyDim 16 Déc - 18:27



So alive because here you are.
Louka&Rita

Je ne savais pas comment j'arrivais à faire cela; lui déclarer avec autant de faciliter tout ce que je ressentais à son égard, je ne ressentais nulle gêne, nulle honte. Pas une seule seconde je n'avais eu peur de lui dire ce que je ressentais pour elle, c'était même facile, je lui dictais tout ce que mon coeur avait besoin de lui dire. Il voulait le crier, le hurler, il voulait danser, s'exprimer, sans être jugé. Je ne faisait que ce qu'il me dictait de faire, je disais tout ce qu'il me demandait de dire, je l'écoutais, assouvissant ses envies, ses dires, je parlais pour lui, aussi parce que j'en mourrais d'envie. Je m'étais retenu trop longtemps de lui avouer ce que je ressentais pour elle.. Celle que j'avais toujours aimée au plus profond de moi, au plus profond de mon être. Assurément j'avais l'étoffe d'un romantique, mais c'est elle qui me rendait ainsi. Aussi à l'aise avec mes paroles, aussi sur de mes sentiments à son égard, pourquoi garder cela enfouie en moi ? Je voulais qu'elle le sache. Je voulais qu'elle sache à quel point j'étais fou d'elle, la richesse et la beauté ne sont rien face à la splendeur qu'elle émane, fou d'amour pour elle, la femme parfaite, dans toute sa splendeur...

Aucun mot, aucune phrase n'était capable d'exprimer ce sentiment qui s'emparait de moi lorsque je la regardais, l'entendais, l'imaginais, l'embrassais, la caressais, l'enlaçais. Vous connaissez cette citation "historique", cette citation que j'affectionne tout particulièrement, cette citation où le mec essaie tant bien que mal de mettre des mots sur ce qu'il ressent pour la femme qu'il aime.. - « Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... » - et bien même cette citation ne peux exprimer ce que je ressens pour Rita, ce que je ressens lorsque je suis avec elle et même lorsque je ne le suis pas. Rita, c'est mieux que tout ça, mieux que ce charabia, mieux que tout, bien mieux que la vie, c'est Rita.. Aucun mot ne lui arrive à la cheville, aucun acte. Alors comment lui décrire mon amour ? Comment lui prouver à quel point je l'aime ? Tout cela m'était impossible. Alors oui, lorsque j'aurais envie de dire une belle phrase, une jolie phrase, juste pour elle, je lui dirais. Même si "cette" phrase ne serait rien à côté de ce que j'éprouverais pour elle, je voudrais quand même, qu'elle le sache, un minimum.

J'étais sur elle, mes jambes de chaque côtés des siennes, elle allongée sur son lit, étendue de tout son long. L'air provocateur, je pris ses mains, douces, les faisant glisser sur mon torse, je prenais un malin plaisir à faire souffrir son âme, mais mon coeur battait à tout rompre.. Et une fois, quelqu'un m'as dit que les actes étaient parfois plus fort que les mots, soudainement j'ai compris, nulle mot ne pouvait exprimer ce que je ressentais à ce moment précis, alors je remontais sa main, lentement, jusqu'à mon coeur, puis je m'arrêtais, j'arrêtais sa paume où résidait mon coeur, celle-ci réchauffait mon torse.. Un silence, je pouvais entendre les battements de mon coeur résonner contre la paume de sa main, à défaut de l'entendre réellement, elle pouvait le sentir, le ressentir, les battements étaient rapides, réguliers, forts.. Ils reflétaient la raison de mon bonheur, ce bonheur qui me touchait du bout des doigts, ce bonheur se trouvait devant moi. Le silence, toujours le silence.. Je plongeais mon regard dans le sien, charmé par ses yeux brillant, elle me regardait avec une telle intensité.. Puis je lâchais sa main, qui retombait sur ma hanche. Je n'avais encore jamais été aussi ému qu'à cet instant précis, je venais de lui faire sentir mon coeur, celle pour qui tous mes battements étaient destinés. Celle pour qui je vis à présent. « Tout le temps.. » Répétais-je souriant. Nous avons tout le temps devant nous. Je voulais la connaitre comme personne, dans ses moindres détails, je voulais la connaitre par coeur, encore plus que je ne la connaissais déjà. Pouvoir dessiner chacun de ses traits les yeux fermés, citer le nombre de grains de beautés qu'elle à sur la peau, l'endroit où ils sont placés. Par exemple.
Ses beaux cheveux bruns m'envoutaient, son parfum m'enivrait, ses yeux m'hypnotisaient à peine j'osais les croiser. J'allais perdre le contrôle, je le sentais, je ne devais pas dire ces trois mots, elle voulait attendre le moment parfait, je le voulais aussi. Je devais alors, m'occuper l'esprit, ainsi que mon corps. Une idée m'apparut comme par magie, mon âme d'enfant ne m'avait jamais quittée.
Mes mains se faufilaient alors sous le vêtement qui recouvrait son torse, plaquant mes mains froides sur son ventre bouillonnant de chaleur. C'est là que mon âme d'enfant passait à l'action, emportant avec elle, des milliers de chatouilles. Elle disait ne pas rire, pourtant elle en était pliée, de rire.
Lorsque je m'arrêtais, sa beauté m'enivrait d'avantage ; je n'aimais qu'elle au monde. Je lui fis part de mon envie de l'embrasser, inlassablement, mais elle pris les devants, me faisant valser, elle me maîtrisait, me dominait, j'étais l'agneau sans défenses, elle était le loup, qu'elle me dévore dans ce cas, j'en mourrais d'envie. Nos lèvres se touchèrent, elles s'aimaient presque autant que nous. Ce baiser, sauvage, passionné, mais toujours aussi amoureux, me donnait cette impression.. de voler ! « Je suis impatient de connaitre tes autres talents, semblable à celui-là, dans ce cas ! » mon sourire s'élargissait, toujours plus malicieux, je fantasmais avec délice sur cette femme que j'avais toujours aimé et que personne n'était capable d'égaler.

Je m’esclaffais, laissant mon rire jouer sa mélodie, j'adorais plus que tout, cette once de jalousie qu'elle avait au fond d'elle. Elle me rectifiais, m'ordonnant de mettre mes vêtements transparents, uniquement pour venir la voir, elle ! Et non pour sortir dans la rue et croiser le regard d'autres femmes. J'haussais les sourcils, suivit d'un sourire narquois. « A une seule condition ! je pointais mon doigt en l'air, une condition et je tiendrais parole ! qu'il en soit de même pour toi ! » mon charmant sourire, emplis de malice ne quittait guère mon visage. Elle devrait elle aussi garder ses vêtements transparents, uniquement pour mes beaux yeux, aucun autre homme ne devrait la voir avec un de ses vêtements, maintenant destinés qu'à ma petite personne.
Je donnais un léger coup de bassin, pour la faire tomber à ma droite, je voulais être à la même hauteur qu'elle, l'envie de l'embrasser se faisait de plus en plus grande, de plus en plus intense.. Mon dieu qu'il était difficile de résister à ses lèvres..
Je posais alors une question, celle qui sans le vouloir, me torturait l'esprit depuis qu'on en avait parlé. Ces trois mots, huit lettres.. Quand pourrais-je les dires ? Quand le moment parfait arriverait ? Comment est-ce que je le saurais ? Elle voulait que le moment ne soit pas anodin, qu'il soit marquant ! Qu'on s'en souviennent à jamais. Je comprenais alors où elle voulait en venir, je comprenais très bien. « D'accord ! » un voyage, un restaurant, un feu d'artifice.. Des centaines d'idées me traversaient l'esprit, j'allais y réfléchir, sérieusement.

Ma main glissait sur sa joue, la caressant du bout des doigts, déviant sur sa nuque, puis son pull.. Tout un chemin que j'aimais parcourir, sans cesse. Je pointais mon index sur son pull, mes yeux plongés dans les siens, je lui demandais si elle comptait dormir dans cette tenue, il faisait froid, mais tout de même.. Je riais gentiment, bien sur, j'avais la belle image de Rita, cette nuit là.. Je continuais de jouer avec elle, j'aimais ça, alors pourquoi y mettre fin ? « Comment ça, tu me vois venir à trois kilomètre ? » je levais les sourcils, l'air innocent « J'ai rien fais ! » mon sourire, qui ne quittait toujours pas mon visage, devenait encore plus large. Je voulais la voir légèrement vêtue, eh ben quoi ? Elle était tellement belle.. Rita descendait du lit, sortant une magnifique lingerie, enfin, nuisette, de sa garde robe, à mon plus grand bonheur. « Toi, tu restes où tu es. » me lançait-elle, quoi ? Je ne pouvais même pas la voir se.. Roh ! Mon sourire s’estompait. Je levais les deux bras au ciel « Je bouge pas ! Malheureusement.. » j'avais chuchoté ma fin de phrase, mon rêve venait de s'écrouler ! Je riais bien sur. Bien que j'aurais aimer la voir.. Comme je l'avais déjà vu. « Franchement, tu connais peut-être mon corps, mais je te rappelle aussi que je connais parfaitement le tiens, ça ne sert à rien d'aller te cacher je ne sais où ! » faisant une moue à croquer, je voulais qu'elle s'en veuille de m'abandonner seul dans le lit pour aller ce changer à l’abri de mon regard - indiscret -.

Je vis Rita se glisser derrière le paravent, j'en profitais, rapidement pour retirer mon short de basket, j'en fis une boule avant de la balancer sur le paravent, avec espoir qu'il tombe au sol, en vin ! « Je suis prêt !!! » hurlais-je tout enjoué. Je glissais mes jambes sous la couverture, histoire d'y cacher mon boxer, très moulant lui aussi, embrassant à merveille, mes muscles fessiers. Je m'allongeais de tout mon long, passant mes bras sous ma nuque, relevant ainsi légèrement ma tête.
Je pris une profonde inspiration.. « Oh.. Wow.. » lançais-je, émerveillé. Rita était si belle dans cette tenue, comme dans toutes les autres d'ailleurs.. Mais là.. « Tu es... Superbe.. » j'en perdais mes mots, j'avais les yeux pleins d'étoiles..


Dernière édition par Louka P. Simonov le Mar 18 Déc - 13:40, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyMar 18 Déc - 9:28

L’avenir nous appartenait, dorénavant. Nous n’avions plus rien à craindre, moi la première. C’était une sorte de libération. Je n’aurais plus à avoir peur de le toucher comme j’aimais le faire, ou même de l’embrasser avec tant de ferveur et de tendresse. Madison faisait partie du passé de Louka maintenant, et je n’avais plus à craindre ses éclairs de jalousie, sa colère, ainsi que ses multiples haines à mon égard. Même si à vrai dire, je ne les avais jamais craintes. Nous allions pouvoir nous offrir l’un à l’autre, ne plus cacher ces désirs charnels et ne faire qu’un – comme nous l’avions si bien fait cette nuit-là - sans que personne ne crisse de jalousie. J’allais pouvoir montrer au monde que mon cœur, jusque là résistant à toute entrave, avait déposé les armes face à mes sentiments pour Louka. Il était à l’entière possession de ce dernier, maintenant. Louka avait le pouvoir de faire ce qu’il voulait de moi et maîtriser chacune de mes humeurs rien qu’en fonction de sa présence. Il me rendait faible et forte à la fois. Jamais je n’avais autant été sous l’emprise d’une personne, c’était une première. J’avais l’impression d’aimer comme je n’avais jamais aimé quelqu’un auparavant. Peut-être était-ce parce que cet amour-là était le vrai amour. Celui qui conduit à une merveilleuse vie de couple et qui pousse à aimer encore plus chaque minute, chaque seconde. En effet, c’était probablement cet amour-là. Nous aurions tout le temps de profiter de cette nouvelle vie qui s’offrait à nous. Et entendre Louka me le dire, procurait un bien fou. Il était terriblement attentionné, c’en était incroyable. Je l’aimais, bon sang que je l’aimais. Et une question me torturait l’esprit. Une question à laquelle je n’arrivais pas à trouver une réponse malgré les réflexions que je m’étais faite.
Qu’avais-je fait pour mériter un tel trésor ?

Je venais de profiter d’un moment très … sensuel, et à la fois émouvant. Son cœur avait battu contre ma paume, j’avais pu sentir chacun de ces tambourinements réguliers. J’avais essayé tant bien que mal de me prouver à moi-même qu’ils m’étaient destinés, un à un, mais c’était encore trop féerique, trop beau. J’avais rêvé les yeux grands ouverts, finalement. Et durant ce rêve qui avait réchauffé mon cœur pendant quelques secondes, j’avais été la plus heureuse de toutes les femmes. Sans exagération aucune, c’était la vérité. Peut-être que ça paraissait trop gros, trop hyperbolique. Mais pour comprendre, il fallait aimer comme j’aimais Louka. Ceux qui n’avaient pas encore cette chance ne pouvaient pas avoir la même conception que la mienne sur le degré de mon bonheur.

Il fut un autre moment, plus enfantin celui-ci ou je me retrouvai absolument sans défenses alors que Louka, positionné au-dessus de moi, en profitait. Il se mit à me chatouiller et il savait pertinemment que lorsqu’on me faisait ce genre de choses, il m’était quasiment impossible de tenir en place. J’avais toujours été sensible à ce jeu-là, c’était l’un des seuls où je pouvais m’avouer vaincue au bout de trois secondes. Pathétique. Encore heureusement, ça ne dura pas bien longtemps. Deux, ou peut-être trois minutes tout au plus. Mais Dieu sait combien c’est long deux ou trois minutes lorsque l’on vous torture ainsi. Je n’avais même plus la force de bouger, ni de rire. Il venait de m’épuiser finement. Mes yeux rencontrèrent les siens pour ne plus les quitter. Il était d’une beauté assassine. Ce qui me poussa à – lorsque son visage se tint au plus près du mien – à l’embrasser, encore une fois, trop dépendante de ses lèvres. Je ne pouvais plus me passer de ça, de nos baisers. Impossible. Lorsque je l’embrassais, je reprenais de la force, je me sentais aimée. Pour preuve, sans même ouvrir les yeux, ni arrêter le baiser, je réussis à retourner la situation. Maintenant, j’étais au-dessus, lui en dessous. Je pris ses mains dans les miennes, les emprisonnant au-dessus de sa tête. Je coupais court au baiser, un large sourire refaisant son apparition sur mon visage. Il faisait moins le malin ! Et j’espère l’avoir étonné, je savais retourner la situation quand il le fallait, et j’avais encore pleins de talents tels que celui-ci au fond de ma poche. « Ca viendra avec le temps, dis-je en remarquant qu’il souriait de la même manière que moi, malignement, promis, je te dévoilerais tout. » Absolument tout s’il le désirait. Il allait être surpris, et j’étais bien placer pour l’affirmer.

J’étais jalouse. Très jalouse. Il le savait et il ne se privait pas d’en jouer. Il était proscrit qu’une autre femme puisse avoir accès à son corps, même de part ses yeux. C’était … pas possible. Forcément, je n’admettais pas une seule seconde que Louka se présente en public habillé de vêtements transparents à souhait, tel que son marcel. Sauf pour moi, évidemment. Seulement pour moi. Ce n’était pas idiot, encore moins égoïste, quoi que. Mais Louka ne pouvait pas nier qu’il réagirait de la même manière à mon égard. Je le connaissais, je savais que sa jalousie était égale à la mienne. Je lâchais ses mains afin de laisser les miennes divaguer sur son corps de rêve dont j’étais tombée raide folle, caressant ce dernier avec délicatesse. Lorsqu’il posa sa condition, j’haussais les sourcils. Quoi ? Il fallait une condition ? N’importe laquelle m’irait. Du moment qu’il ne sortait pas voir d’autres femmes ainsi, tout ce que je devais faire en retour m’importait. Et lorsqu’il me fit pas de ce qu’il voulait, je ne pu m’empêcher de rire. Quand je disais qu’il était pareil. Je m’arrêtais de rire un instant, faisant mine d’hésiter vraiment. J’adorais faire ça. « Je ne sais pas trop en fait … c'est vrai que j’aime bien m’habiller de façon à ce qu’on voit absolument toute mon anatomie … » dis-je en insistant ironiquement sur les mots « absolument toute ». Je grimaçais légèrement, me retenant de me remettre à rire en voyant sa tête. « T’as pas un autre truc à me proposer ? » Je riais, je n’en pouvais plus. C’était tellement drôle de voir son expression, de voir sa réaction. Je me penchais sur lui, m’allongeant presque, essayant de calmer mon rire. J’enfonçais mes coudes de chaque coté de sa tête et laissait mon visage se rapprocher du sien. « Non, plus sérieusement … promis. Tu sais très bien que ça ne sera que pour toi tout ça. » Je me regardais, du moins mon pull, avant de reporter mon attention sur Louka. Même mon pull n’avait rien de transparent, c’était pour dire. Je lui offris une des moues les plus adorables que j’avais en stock. « Parce que maintenant, il n’y a plus que toi, à mes yeux. » Petite déclaration romantique donc je n’avais pas l’habitude. Mais celle-là était sortie le plus naturellement du monde et je mis un temps fou à m’en rendre compte. Mon cœur m’avait dicté ces mots, je l’avais écouté. Parfois, il m’arrivait de ne pas écouter mon cœur, de faire outre les sentiments. Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais plus. J’aimais Louka. Je l’aimais réellement. Je ne pouvais pas passer à coté de ça, ni faire abstraction de mes sentiments. Et tant mieux. Se laisser emporter par son cœur était quelque chose de magique.

Il me fallut peu de temps pour retrouver ma position initiale, celle d’être allongée à nouveau. Mais cette fois, Louka était allongé à coté de moi, son regard m’obligeant encore une fois à venir le chercher. J’étais tellement bien, rien qu’à le regarder. J’aurais pu y passer des heures. Alors que nous étions là, paisiblement installés à nous regarder comme deux amoureux, fous amoureux, Louka me demanda quand. Quand nous nous le dirions. Dans ma tête, c’était un moment beau, un souvenir marquant, le premier « je t’aime ». Je voulais de la perfection, bien qu’attendre pour le lui dire était une vraie torture pour moi. Je le pensais déjà si fort. Lorsque je lui expliquais ma vision bien particulière des choses, il comprit. Mais j’avais peur. Peur de l’obliger, peur de lui mettre des barrières. Je ne voulais pas lui imposer mes vœux. Tout ce que je voulais, c’était qu’il soit heureux. « Mais tu sais, commençais-je en souriant légèrement en coin, alors que sa main parcourait ma joue, je ne veux pas t’imposer de moment particulier … En fait … disons-le nous quand nous en aurons envie. Simplement. De toute façon, ce moment sera inoubliable à partir du moment où c’est sincère. » Je déposais un baiser dans la paume de sa main. J’avais été idiote en demandant un moment particulier. Mais peut-être fallait-il me pardonner. C’était ma première histoire. Ma première vraie histoire.

Il fallait que je me change, et vite. Je devais avoir l’air ridicule, entièrement habillée, alors que Louka était à moitié découvert. D’ailleurs, je voyais ce dernier venir à dix bornes de là. Il avait ce sourire malin, qui voulait dire quelque chose, mais j’ignorais quoi. Mais je le savais malin à souhait, je devais m’attendre à tout avec lui, comme il devait s’attendre à tout avec moi. Lorsqu’il me répondit, avec cet air innocent qui lui allait si bien, j’haussais les sourcils, pouffant de rire. « Je te connais et quand tu as ce sourire-là … » Ne trouvant pas les mots – et ayant aussi la lassitude de les chercher, je ne terminai pas ma phrase. « Oui, oui ! » Sur ces mots, je me levais du lit et allais droit dans mon dressing où je dénichais une nuisette, courte, mais terriblement belle. Il ne me fallut pas de temps pour la trouver et avant de me cacher derrière le paravent, je pu voir le sourire de Louka se décomposer en apprenant que non, il n’allait pas être spectateur de mon changement de tenue. Mon sourire se fit plus large en l’entendant se plaindre gentiment de ne pas pouvoir me regarder me changer. Et le pire dans tout cas est qu’il avait totalement raison. Il m’offrait son plus beau minois, tellement mignon. Mon sourire toujours présent devint plus attendrissant. « Si, ça sert à te laisser imaginer à quoi je ressemblerais quand je sortirais de là. Et puis … tu as toute la nuit pour profiter, et tu auras tout le temps de me voir me changer demain matin … » Sur ces mots, je me faufilais derrière le paravent, essayant de faire au plus vite afin de ne pas faire attendre Louka.

Mon changement de vêtement ne dura pas plus d’une minute. La nuisette m’allait plutôt bien, à vrai dire. Louka risquait d’être content, elle était encore plus courte que je ne le pensais. Mais enfin, une nuisette était une nuisette. Lorsque j’entendis qu’il était prêt, je pliais rapidement mes vêtements avant de sortir de ma « cachette », largement moins vêtue qu’il y a quelques minutes. Je n’étais pas timide de me montrer ainsi, il m’avait vue sous toutes les coutures. J’avançais de quelques pas devant lui, prête à rejoindre les couvertures et m’arrêta net lorsqu’il me complimenta. Je le voyais complètement bouche bée, en position de spectateur, bras derrière la nuque. Je lui souriais en haussant une épaule, très intimidée, sur le coup. C’était inhabituel. « A ce point ? » Je me remis à m’avancer de l’autre coté du lit avant de porter un dernier regard sur ma tenue de nuit. « Ce n’est qu’une nuisette … rien de plus. » Je reposais mes yeux sur lui ainsi que le haut de son corps, le reste étant enfoui sous la couette. Rapidement et prise de frissons, je m’y faufilais à mon tour, remarquant au passage qu’il ne se trouvait plus qu’en boxer. Mes sourcils se haussèrent malignement, un sourire provocant au visage, comme à l’habitude. « Pas mal du tout, dis-je en levant la couette afin de jeter un coup d’œil en dessous, et en m’enfouissant dedans au passage, vraiment pas mal du tout. » Je le connaissais. Mais son corps était toujours aussi bien sculpté. Une fois dans les couvertures, je me calais rapidement et confortablement contre Louka, ma tête sur son épaule et ma main sur ton torse. Ma jambe épousait la sienne. Son corps était chaud, le mien particulièrement frais. J’étais terriblement bien, je ne m’étais jamais sentie aussi heureuse que maintenant. Je relevais mes yeux vers Louka, cherchant les siens, histoire de m’y plonger, encore. « Je crois que je vais passer l’une des meilleures nuits de ma vie. » Je venais de prononcer ces quelques mots sur une voix étonnement douce, lente. J’étais en proie au bien être. J’allais effectivement passer une nuit merveilleuse. La deuxième plus belle. La première étant celle qui avait déclenché tous ces sentiments auxquels je n’avais pas pu résister.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyVen 21 Déc - 20:39


Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve...



Le mystère, la peur, l’aventure, le désir, le sentiment d’exister pleinement.. C’était ça l'amour, l’amour vrai, j'avais cette impression de vivre pleinement, comme-si je venais de naître, comme-si je respirais pour la toute première fois. L’amour est un mystère pour ceux qui le vivent, un mystère pour ceux qui le regardent. Nous constatons, mais nous ne comprenons pas. Pourquoi ? Parce que ce qui nous lie à l’autre est inexplicable. Mais Aimer, c’est aussi avoir peur. Tout le temps. « Nous devenons dépendants parce qu’il faudra que l’autre nous soutienne toujours dans l’existence. » C’est ce que disait Freud, d’où la peur de perdre l’être chère. J’avais peur de la perdre à présent, peur comme jamais. Peur que quelqu’un me l’arrache, qu’on me l’enlève, qu’on m’enlève ce trésor que je venais de découvrir, qui pourtant était sous mes yeux depuis bien longtemps.. Mais on se dit qu’aimer ne sert à rien, on a peur de souffrir. Mais l’amour ne prend pas systématiquement le chemin d’une pente déclinante. Il peut emprunter une route inverse. Nous devons accepter de ne pas avoir de maîtrise sur nos sentiments. Je procédais ainsi, je n’avais aucune maîtrise sur mes sentiments, aucune limite, j’aimais Rita et je voulais le faire, sans m’en priver, sans m’interdire de « trop » l’aimer, je voulais l’aimer au plus au point. Ce qui me liait à elle était inexlpicable. Elle me donnait de son monde, une ouverture vers d’autres horizons, mes émotions était décuplés en sa présence, je percevais mes émotions avec une intensité que je n’avais pas auparavant. J’avais ce sentiment d’être à l’abri de tous, au chaud dans ses bras, rien ni personne ne pouvait nous faire de mal, nous détruire. Aimer vraiment intensifie notre sensation d’exister. Aimer Rita me donnait la sensation de voler, haut très haut, à en toucher le ciel. A présent j’étais sur de moi, je l’aimais pleinement, je voulais qu’elle le ressente à chaque instant, qu’elle comprenne à quel point je l’aime.

Nous étions là, tous deux sur son lit –très confortable soit dit en passant- elle avait pris le « pouvoir » assise sur mes cuisses, elle se tenait au-dessus de moi. Je sentais ses mains lâcher les miennes, pour venir se perdre sur mon torse. Je souriais, j’aimais la douceur de ses caresses, ses gestes si attentionnés… Alors que je nageais en pleins bonheur, mon corps frissonnant sous ses doigts, celle-ci répondait à ma condition, « tu rigoles j’espère ? » j’haussais les sourcils, essayant de discerner le vrai du faux. Je devais admette que Rita était particulièrement forte à ce jeu-là, semer le trouble et la confusion dans mon esprit. Les habits transparents ce n’était pas son genre -quoi que..-, puis elle n’oserait pas autant se « dévêtir » devant d’autre homme que moi. N’est-ce pas ? Je la regardais, toujours intrigué, non, ce n’était pas possible, bien sûr qu’elle riait. Je devais admettre que je n’étais pas fière, mes joues bouillonnaient de chaleur. ! « Un autre truc à te proposer ? Rita ! T’es pas sérieuse ? » « l’énervement » me fit légèrement bondir, je cambrais mon torse essayant d’être à la même auteur qu’elle. Mon dieu ! Il n’avait là rien de drôle. Elle aimait ça, me rendre jaloux. Son rire -comme à son habitude- dissimulait toutes mes angoisses, tous mes doutes. Je me laissais tomber en arrière, avant d’expirer profondément. Rita plaçait chacun de ses coudes de chaque côtés de ma tête, avançant son visage prêt de mien, me rassurant. « T’es vraiment pas drôle ! » je fis une triste moue, essayant de la faire culpabiliser. Mon dieu, j’étais tellement idiot d’avoir pu croire une chose pareille. « Vous allez me le payer, Mlle Serrano. » lançais-je l’air beaucoup plus malin cette fois. « Parce que maintenant, il n’y a plus que toi, à mes yeux. » quoi ? Mes yeux s’écarquillaient, mes sourcils se haussaient, qu’avait-elle dit ? Mon cœur cognait fortement contre ma poitrine, j’étais bouche bée, l’air béat. Rien ne pouvait me rendre plus heureux. « Rita.. » son nom sortait de ma bouche, tendrement, calmement, entre deux souffles, je n’en croyais pas mes oreilles.. Elle laissait tomber, petit à petit, minutes après minutes, la carapace qu’elle s’était forgée pour ne pas souffrir, surement de mon amour, auparavant. Je.. J’étais.. Wow. Elle me comblait. Je portais une de mes mains à son visage, caressant sa lèvre inferieur du bout de mon pouce.. Ses mots raisonnaient dans ma tête, comme une magnifique mélodie, une musique qu’on pourrait écouter, inlassablement. « Il n’y à que toi, à mes yeux aussi.. Tu sais. » touché, ému, je venais d’entendre des paroles, rêvés depuis des mois.. Je l’avais rêvé, elle, dans mes bras, aujourd’hui tout était.. Vrai ! Je me courbais légèrement, élevant mon torse afin que mon visage soit face au sien. Sans enlever ma main de sa joue, je l’embrassais, tendrement, non pas là un baiser qui allait s’éterniser, non pas un baiser fougueux, sensuelle, non.. Il s’agissait là, d’un baiser amoureux, tendre et romantique. Je déposais délicatement mes lèvres sur les siennes, fermant les yeux.. La seconde d’après je n’y étais plus, court, mais intense, assez pour lui décrire tout mon amour, toute ma tendresse.. Je t’aime, aurais-je voulu lui dire. Car je l’aimais, par-dessus tout et contre tout. Ces mots étaient les plus beaux. Je comprenais alors ce qui était en train de m’arriver. J’allais parcourir le plus long, le plus merveilleux et le plus magique chemin qui soit, main dans la main, avec elle.

Rita se leva pour aller se changer, enfiler un vêtement plus adapté à la nuit et quelle nuit ! Une nuit qui allait nous appartenir, une nuit que j’avais si souvent imaginée, si souvent rêvée.. J’allais tout faire, tout ce qui était en mon pouvoir, pour que cette nuit soit la plus belle de sa vie. Je n’étais pas ivre, outre d’elle, j’étais sobre et amoureux, amoureux fou. Je me languissais d’impatience de l’avoir près de moi. Je la regardais, marcher en direction du paravent, le sourire au lèvre, malin à souhait. Je la taquinais. « Quel sourire ? » mon air innocent réapparut aussitôt. Elle me connaissait si bien. Mieux que personne. D’ailleurs, elle était la seule à me connaitre réellement, mais surtout, entièrement. De la tête au pied. Et c’est peu dire. Je la désirais tellement, je voulais que tout soit parfait. Parfaitement parfait. Je terminais mon petit numéro, cessant de me plaindre, -bien que gentiment-. « Ais-je bien entendu ? Je vais pouvoir profiter de toi, toute la nuit ! C’est ça ? Euh… Tu veux dire profiter, ou profiter ? » j’accentuais le dernier mot, « profiter ». Elle savait très bien de quoi je voulais parler, je pouffais de rire, gentiment. Aucune pensée mal saine, elle le savait, je ne voulais pas profiter d’elle, bien qu’elle serait très certainement consentante. Je la désirais, pleinement, simplement. Je l’aimais, entièrement.
La minute qui suivait cet échange, très .. ambiguë. Rita sortait de derrière le paravent. Mon visage s’éclairait, émerveillé face à une telle beauté. Mon cœur tambourinait encore plus fort qu’il ne le faisait déjà. A cet instant précis, en plus d’avoir découvert le plus beau des trésors, une femme au cœur d’or, je découvrais à présent un corps de rêve, magnifiquement sculpté, soigneusement dessiné, dans les moindres détails. La nuisette épousait parfaitement ses courbes, elle rendait plus courte que je l’avais imaginé, mais je n’allais pas me plaindre, au contraire ! Je ne trouvais pas mes mots pour la qualifier, elle était.. Sublime. « C’est peut-être qu’une nuisette, mais tu n’es pas n’importe qu’elle femme.. Elle te va à la perfection. » Et comment ! Cette nuisette aurait rendu n’importe qu’elle femme, « jolie » seulement, et encore.. Tandis qu’elle, elle était, magnifique, extraordinairement belle, sublime, merveilleuse.. Elle était, sensuelle, elle me rendait fou.
Je la voyais, intimidée, pourtant elle n’avait pas de quoi l’être, c’était à moi de me sentir intimidé, devant la femme qu’elle était, et je l’étais. J’étais intimidé, mais j’essayais de ne pas trop le montrer, jouant la carte de la confiance, pourtant, je manquais cruellement de confiance en moi. J’avais peur, peur de la décevoir. « Oui ! Oui à ce point ! Tu n’imagines pas comme tu es belle.. » Je souriais de tout mon cœur, mon visage était sublimé, à chaque fois qu’elle plongeait les yeux sur moi. Je me décalais légèrement sur ma gauche, afin de la laisser prendre place à mes côtés. Son regard se faufilait sous la couette, à la rencontre de mon caleçon. Ses remarques – que je ne relevais pas – me faisaient rougir, j’avais les joues en feu, terriblement gêné. Une fois dans les couvertures, elle se calait confortablement contre moi, sa tête sur mon épaule et sa main sur mon torse. Sa jambe épousait la mienne. Un énorme frisson parcourait mon corps, de tout mon long, passant par mon cœur – qui battait à tout rompre, encore et encore - mon corps était chaud, le sien plutôt frais. J’essayais de la réchauffer, autant que je le pouvais, frottant son dos avec la paume de ma main, intensément. Remontant la couette jusqu’à son cou. Mes yeux, qu’elle cherchait, se plongeait dans les siens, tendrement « Je ferais tout pour que cette nuit soit la plus belle de ta vie, que tu t’en souviennes à jamais. » Après tout c’était notre première nuit, notre vraie première nuit. Car la première – aussi inoubliable soit-elle – n’avait pas été totalement contrôlée. Ce soir, cette nuit, nous étions sobres, face à nos sentiments, éperdument amoureux. Je l’aimais, je la désirais, l’un n’allais pas sans l’autre, je ne pouvais désirer si les sentiments ne suivaient pas. Mais j’étais certain, elle était la femme de ma vie, j’en étais persuadé. Je l’aimais du plus profond de moi. C’était humain de désirer à ce point ?

J'étais bien, j'étais au paradis, dans les bras de celle que j'avais tant désiré, tant aimé, celle à qui je me voyais marié. A cette pensée, mon coeur vacillait, je serrais Rita, très fort, contre moi, tellement fort que sa poitrine venait s'écraser sur mon torse, nu. Elle pouvait y sentir mon coeur, battre la chamade. Je relâchais légèrement la pression de mes bras autour d'elle, mais sans pour autant me décoller d'elle. Je faisais glisser ma main, le long de son bras, elle glissait de son épaule à ses doigts, puis remontait. J'aimais sentir sa peau, la caresser, l'aimer, la sublimer.. Mes yeux croisait à nouveau les siens, malins. Je réfléchissais, provocant, la façon dont elle pourrait payer pour m'avoir rendu à ce point, jaloux. J'avais une petite idée..
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyDim 23 Déc - 21:41

« J’ai l’air de rigoler ? » Je montrais mon propre visage du doigt. Un visage au semblant on ne peu plus sérieux. J’avais l’impression que l’art d’être crédible était un de ceux que je maitrisais le mieux. La réaction de Louka en était une preuve à ne pas négliger. Il était partagé, il essayait de discerner le mensonge de la vérité. Mais il n’y arrivait pas, et je me retenais d’en rire, afin de ne pas faire tomber cette farce à l’eau. Je voulais provoquer sa jalousie et la ressentir. Qu’il craque, qu’il méprise tous les hommes qu’il avait en tête. Qu’il soit possessif, qu’il me montre qu’il voulait être le seul à profiter de ces privilèges. Qu’il me montre qu’il ne voulait pas me partager, simplement. Je me retenais tant bien que mal de sourire. C’était difficile de garder son sérieux quand on voyait l’expression désemparée de Louka. Pire encore, quand je lui demandais de me proposer une autre condition. Son visage se durcit, et lorsqu’il se redressa du mieux qu’il pouvait, surprit, je compris qu’il n’avait pas apprécié ce que je venais de lui dire. Je plissais les yeux alors qu’il n’en revenait pas. Si j’étais sérieuse ? Il devait bien se douter que non. Je décidais de mettre un terme à toute cette mascarade, voyant que ça ne le faisait même plus rire. Je me baissais, enfonçant mes coudes dans la couette, mon dos se courbant par la même occasion. C’était une position plutôt ambigüe quand on regardait bien. Mais qu’importe, là n’était pas le sujet. Eclatante de rire, je le rassurais enfin par une promesse. Tout de suite, sa tête rencontra à nouveau l’oreiller, sa respiration soulagée me fit hausser un sourcil. Il y avait cru à ce point-là, alors ? Quel naïf. Mon visage ne se tenait plus qu’à quelques centimètres du sien, et fière de moi, je souriais. « C’était hilarant, oui ! Tu aurais vu ta tête, tu dirais la même chose que moi. » C’était certain. S’il devait se revoir, il aurait rit autant que moi.
J’aimais sa provocation, j’en étais une grande amatrice. Celle de Louka lui donnait un charme inégalable ; il avait un regard de braise prêt à percer le mien, et toujours ce petit sourire plein de malice sur son visage. « Ah oui ? J’ai hâte de voir ça, dans ce cas. » Qu’il me fasse payer, sans hésitation. Je l’avais cherché, je l’avais fais exprès alors il fallait que j’assume les conséquences. Et je ne pouvais assumer qu’avec grand plaisir cette sentence même si j’ignorais en quoi elle consisterait.

« Parce que maintenant, il n’y a plus que toi, à mes yeux. » venais-je de lui dire. Parce que c’était la vérité. Il n’y avait que lui qui devait compter, et qui compterait à mon cœur. C’était bien la première fois de mon existence que je prononçais de telles paroles. C’était étrange. Je n’avais jamais autant ouvert mon cœur à quelqu’un jusqu’à aujourd’hui. J’avais toujours réussis à dire non à tout ça, à cacher mes sentiments sans quelconques efforts. Mais maintenant, c’était devenu beaucoup plus difficile et mes forces y étaient toutes passées. Je ne pouvais plus résister au moindre de mes sentiments envers Louka. Ils étaient plus puissants, plus intenses que les autres, mais surtout plus forts que moi. Je m’étonnais moi-même, finalement. Et apparemment, j’étonnais aussi Louka, vu son expression. Il y avait de quoi, il ne m’avait jamais vue ainsi, aussi ouverte à lui, aussi … aussi romantique. Lorsque j’entendis mon prénom, délicatement soufflé, l’air venant claquer ma peau, mon sourire se fit plus léger, plus au coin de mes lèvres. J’étais attendrie. Il porta sa main à ma joue et son pouce caressa une de mes lèvres. Je n’osais même plus bouger, j’étais statuée des pieds à la tête. J’attendais qu’il continue, mon prénom étant resté en suspend. Et enfin, il me rassura, encore une fois. Alors, n’y avait-il que moi à ses yeux comme il n’y avait que lui aux miens ? La réponse était maintenant claire, parfaitement définie. J’étais heureuse, je me sentais terriblement bien comme une impression d’apesanteur. Et lorsqu’il m’embrassa la seconde d’après, avec cette tendresse qui lui était propre, je touchais maintenant le ciel. Ce baiser fut sûrement le plus court que nous ayons connu. Mais le plus intense en amour. Dés l’instant où il s’était encore rapproché, j’avais déjà fermé les yeux. Une fois fini, je voulais recommencer, ressentir à nouveau cette tendresse et cet amour sur le bout des lèvres. Car en un baiser, il avait réussit à me rendre certaine de mes sentiments à son égard.
Mon cœur l’avait désigné comme son possesseur.

J’allais aller me changer, histoire d’être certaine de m’endormir dans un habit adapté à la nuit. J’avais rapidement été cherché une tenue simple, mais plutôt jolie. Je n’allais pas porter une laideur alors que j’allais m’endormir pour la vraie première fois avec Louka, il en était hors de question. Quelques longues secondes après être entrée dans le dressing, j’en sortis, vêtement au bras, et avant d’aller me faufiler derrière le paravent, je jetais un dernier regard à Louka. Je me mis à rire au vu de son air innocent qui lui correspondait si bien. Il était malin, plus que je le pensais. « Celui que tu arborais il y a deux secondes. » Je me mis à rire de plus belle, me rendant compte que rien que de le quitter des yeux quelques minutes allait être un calvaire. Juste le temps d’aller me changer, juste ça, ça allait être difficile. Je le savais, puisque j’essayais de gagner du temps avant de me rendre derrière le paravent. Je n’avais même plus envie d’aller me changer, mais pourtant il allait le falloir. Mais à mon bonheur, Louka n’avait pas fini de parler. Plus nous allions parler, mieux ce serait. « Tu as très bien entendu, commençais-je en le regardant, lèvres pincées, tu vas pouvoir profiter toute la nuit. » Tout était permit, absolument tout. C’était notre nuit. Nous ferions ce que nous voudrons, il pourra profiter comme il le souhaiterait. Je fis deux, ou peut-être trois pas de plus vers le paravent, avant de terminer sur une note de … sensualité, dirais-je. « Profiter, comme tu le voudras. » Rien que d’imaginer ce que Louka avait dans la tête – parce que je le savais pertinemment – me donnait envie. Je le désirais, comme toute femme peut désirer l’homme qu’elle aime. Surtout quand ce dernier à un corps comme celui de Louka. Sculpté à la perfection, sans aucun défaut, avec une peau douce qu’on caresserait des heures entières. Mais il ne fallait pas que je pense à ça. Je me connaissais. Et sur ces derniers mots, j’avançais définitivement derrière le paravent et commençait à me changer, en essayant d’être la plus rapide possible. Je voulais retourner auprès de Louka rapidement. Son contact me manquait déjà.

Il ne me fallut pas plus de deux minutes pour me changer. Avant de sortir de derrière le paravent, je rectifiais mes cheveux, afin de les mettre bien en place. Je voulais lui plaire, même dans cette tenue-là. Ca ne devait pas manquer, vu la longueur de la nuisette. Elle était courte, bien assez courte même. Une fois prête, je me dévoilais à l’émerveillement de Louka qui ne mit pas de temps à me complimenter. Je sentais déjà le feu sur mes joues. L’intimidation était là. J’avais l’impression de passer devant un juge, ou quelque chose du genre. Juge que j’aurais apparemment séduit mais quand même, j’étais mal à l’aise devant tant de compliments. Ce n’était qu’une nuisette après tout, pas une robe de soirée. Mais d’un coté … j’étais contente de lui plaire. C’était mon objectif en choisissant cette tenue. Qu’il me trouve jolie. Je me regardais, essayant de trouver la splendeur dans cette tenue, mais aussi afin d’éviter le regard de Louka, qui devait être en train de me détailler de la tête aux pieds. « Elle irait à la perfection à n’importe quelle autre femme, je te l’assure. Mais tu es adorable … » Je riais de gêne. Il n’y avait que devant lui que j’étais comme ça. Mais le pire, c’est qu’il m’avait connue bien plus dénudée que ça, voir même complètement dénudée. A cette pensée, je relevais mes yeux vers lui, souriante en coin. Mais en entendant encore une volée de compliments, mes yeux retrouvèrent le sol, mais cette fois, je souriais pleinement. Il avait le don de m’intimider à chaque adjectif me désignant, c’était quelque chose d’insensé. « Je ne dois pas imaginer, non. » Certainement pas, je ne devais pas m’en rendre compte. Afin d’éviter une nouvelle vague de compliments de sa part, je me dépêchais d’aller m’allonger aux côtés de Louka. J’en profitais, curieuse, pour jeter un coup d’œil sur son corps. Il était d’une beauté exemplaire. Il était magnifique, aussi magnifique qu’il pouvait me désigner comme tel. Une fois sous les couvertures, je m’aimantais à celui qui à présent était mon petit ami. J’étais confortablement installée, ma tête sur son épaule et ma main, posée sur son torse nu. Sa chaleur me faisait du bien. Son parfum m’enivrait. Il remonta la couverture jusqu’au niveau de mon cou, et sa main caressait mon dos. Je me sentais protégée avec lui à mes cotés. Plus rien ne pouvait m’atteindre à ce moment-là.
Je lui avouais, yeux dans les yeux, que j’étais certaine de passer une des plus belles nuits de ma vie. Ce qui était le cas. Sa réponse ne pouvait pas être meilleure que celle-là. Je sentais mes yeux briller et mon sourire à son summum. La première fois, cette toute première fois où nous avions passé une nuit ensemble, je n’avais pas eu l’occasion de sourire ainsi, ou même de me sentir aussi aimante que je l’étais aujourd’hui. Je n’avais pas eu le temps d’apprécier chaque moment passé avec lui. Mais ce soir, j’avais toutes les occasions du monde de pouvoir le faire. « Rien qu’avec ce que tu es en train de me dire, je suis déjà sûre de m’en souvenir. » Ma main immobile sur son torse, se mit à caresser ce dernier du bout des doigts, avec la plus grande délicatesse du monde. J’étais attendrie, encore une fois. Sous le charme. Sous son charme, à lui. Un peu comme je l’avais toujours été, finalement, mais sans jamais le montrer.

Dans mon dos, sa main relâcha la pression. Soudainement, j’avais l’impression de ne plus être protégée, que la bulle dont laquelle j’étais avait disparue. Mais j’étais encore accolée à lui, c’était le principal. Je lui étais aimantée, je ne pouvais pas le quitter, là, maintenant, c’était impossible. J’étais tellement bien. Sa main vint finalement glisser le long de mon bras, des épaules au bout de mes ongles. Mon visage était toujours dirigé vers le sien, mes yeux dans ses yeux. J’étais incroyablement souriante. Mais alors que j’étais parfaitement bien, en quasi-admiration, je reconnus ce regard. Ce regard qu’il avait arboré maintes fois depuis qu’il avait passé la porte. Je voyais son sourire malicieux, qui prouvait qu’il avait quelque chose dans la tête, qu’il pensait. Mes yeux se plissèrent, interrogée, mais mon sourire resta tel quel. « Dis donc toi, à quoi est-ce que t’est en train de penser ? » demandais-je en essayant de lire dans ses yeux. Ce fut un échec total, d’ailleurs. « Je sais quand t’as un truc dans la tête, ça se voit, continuais-je en me redressant légèrement afin de mieux le regarder, ta façon de me regarder te trahit, tu sais. » J’haussais les sourcils à présent ; j’étais curieuse, je voulais savoir. C’était une chose qui était plus forte que moi. Ma main sur son torse, ne s’arrêtait pas de caresser du bout des doigts ce dernier. « Qu’est-ce que tu vas faire, encore … » C’en était même plus une question, mais une incitation à ce qu’il dise, ou fasse ce à quoi il réfléchissait depuis toute à l’heure. Moi-même de mon coté, j’essayais de chercher. Louka était capable de tout, je le savais. J’attendais de voir.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyMar 25 Déc - 15:58


Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve...

« Moque toi de moi, vas-y ! » j'étais allongé sur son lit, les bras croisés sur mon torse, je boudais. Tel un enfant vexé. Mon sourire en coin se dessinait lentement, elle avait raison, si je m'étais vu, j'aurai surement rit de ma personne, je me serai trouvé ridicule ! La jalousie est souvent considérée d'emblée comme une émotion malsaine. En réalité, il s'agit d'une émotion au même titre que les autres, ni saine ni malsaine en soi. Sa fonction est la même que celle des autres émotions : nous renseigner sur nos besoins et mon besoin à moi, c'était elle. J'avais besoin de Rita, constamment ! L'émotion de jalousie amoureuse est une expérience précieuse. Je n'avais encore jamais ressentie quelconque jalousie. La jalousie est donc pour moi, considérée comme une preuve d'amour, véritable. Je me connaissais pas jaloux, jusqu'à présent. Elle jouait avec mes émotions, cela éveillait en moi des sentiments que je ne connaissais pas. Jalousie, possessivité. Plus les minutes passaient, plus je comprenais, je réalisais que je l'aimais vraiment. Jamais auparavant je n'avais été jaloux, avec Madison par exemple.. Elle était proche de Criquet, de Terence.. Jamais cela ne m'avais dérangé. Mais savoir que Rita porterai des vêtements transparents devant d'autre hommes me rendait fou d'avance.. Je la voulais pour moi et pour moi seul, uniquement. Je ne voulais pas la partager et encore moins qu'un regard indiscret se pose sur elle. Je connaissais les hommes dans ce monde.. Ils n'étaient pas digne d'elle. Je ne dis pas par là, que je suis mieux que les autres, non. Mais moi, je ferai tout mon possible pour qu'elle soit heureuse. Je prendrai soin d'elle, comme un objet fragile. Je prendrai soin de son coeur.
Mon regard, plongé dans le sien, brillait de malice. Elle allait devoir payer à présent. Mais pas sur le champ. J'allais la faire patienter, au point qu'elle n'en puisse plus ! « Ma vengeance seras terrible. Quoi que, peut-être pas si désagréable, mais c'est ça qui vas être drôle, tu en auras tellement envie que tu vas souffrir d'attendre ! Terriblement souffrir.. » mon sourire prenait une forme beaucoup plus large, je décroisais les bras, les laissant tomber le long de mon corps.

Rita était assise sur mes cuisses, son dos se courbait vers l'avant, son visage se trouvait face au mien, ses coudes s'enfonçaient dans le matelas des deux côtés de ma tête. Il est certain que si quelqu'un était entré dans la chambre.. Il aurait pensé que.. Mais non. Malgré la position douteuse de Rita, les mots qui sortaient de sa bouche, n'avait rien à voir avec mes pensées. Mes mains qui étaient posées sur ses hanches se mirent à trembler. Je n'en revenais pas. Il n'y avait que moi à ses yeux.. Elle venait de le dire ! Je restais bouche bée pendant un long moment, avant de réaliser vraiment ce qui venait de se passer. Ce n'était pas le genre de Rita, de s'exposer.. Se délivrer, s'exprimer d'une telle manière concernant ses sentiments. J'eu très vite un sourire béat. Je venais en l'espace d'un court instant, de faire un aller retour au paradis. J'avais la sensation d'avoir entendu un ange parler et ce n'était pas qu'une sensation... Je ne savais comment exprimer cela, mais j'étais tout simplement : Heureux. Rien de plus. J'étais heureux et c'était déjà tellement. C'était déjà trop. Même dans mes rêves les plus fous, ce n'était jamais arrivé. Je l'embrassais, avec la plus grande tendresse du monde, avec tout mon amour. Un baiser court, mais intense en émotion. Je ne savais quoi lui répondre, rien n'aurait été plus beau que ce geste. Il résumait tout pour moi. Tout ce que je ressentais, tout ce que j'éprouvais pour elle. Je voulais qu'elle comprenne, j'avais toujours souhaité entendre ces mots, ces mots venant d'elle. Je voulais qu'elle comprenne qu'à présent, elle pouvait tout me dire, qu'elle ne se retienne plus. Plus jamais. Il ne devait y avoir aucune gêne entre elle et moi, aucune.

Rita s'était volatilisée, près du paravent, tenant une magnifique nuisette en soie dans les mains. Je l'imaginais déjà, délicieusement belle, vêtue de ce vêtement qui lui irait comme un gant. Elle m’accusa de sourire, un sourire qu'elle prétendait connaitre, j'essayais tant bien que mal de m’innocenter, mais elle me connaissait trop bien. Elle avait raison, je pensais, je pensais à elle, portant cette sublime soie, cette texture épousant son corps, ses courbes. Devais-je m'en vouloir ? Devais-je arrêter de penser à elle ainsi ? De l'imaginer dans mes bras, dans cette tenue.. « Profiter, comme tu le voudras. » mon coeur battait à tout rompre, il ne cessait d'agir ainsi, de me donner de fort coup dans la poitrine, accélérer sans que je m'y attende. Bon sang ! Était-ce normal ? L'effet qu'elle avait sur moi ? Était-ce humain ? Je sentais mon corps, bouillonner de chaleur. Comme-si je n'arrivais plus à le contrôler, comme-si je n'étais plus maître de mon propre corps. Je la désirais entièrement, j'avais envie d'elle, oui. Plus que n'importe qui. Plus que jamais je n'avais encore désirer. Tout me rappelait cette nuit là.. La nuit où tout avait commencé.

Je vis sa jambe en tout premier, sortir de derrière le paravent. Puis elle, tout entière, mon coeur cessa de battre, ma bouche formait un rond, dont aucun souffle ne sortait. Je restais ainsi une bonne quinzaine de secondes avant de "reprendre vie". Elle était belle, magnifique, à en couper le souffle ! Tout ce que je pouvais faire, c'était la complimenter, alors je le fis. Le reste m'était impossible, je ne pouvais pas bouger, j'étais comme pétrifier devant une telle beauté. Impossible pour moi de l'embrasser, j'étais bien trop intimidé. Je trouvais juste la force de me décaler, légèrement sur ma gauche afin de la laisser prendre place à mes côtés. Elle se calait confortablement contre moi, sa tête sur mon épaule et sa main sur mon torse. Sa jambe épousait la mienne. Je réchauffais son petit corps glacé, comme je le pouvais, remontant la couverture le plus haut possible, frottant ma paume contre son dos, l'enlaçant.

Nous étions bien là, tous les deux, l'un contre l'autre, sa peau contre la mienne.. J'avais l'impression de vivre un moment que je connaissais bien. Un scénario que j'avais imaginé mainte et mainte fois, dans mes rêves les plus beaux. Mais pas seulement dans mes rêves, il y avait un zeste de réalité dans tout cela. C'était il y a plusieurs mois.. Rita et moi s'étions abandonnés l'un à l'autre, sous l'effet de l'alcool. Enfin disons que l'alcool nous avait donné un petit coup de main, pour sauter le cap.. Mais les sentiments avaient été là, c'était inévitable. « Dis donc toi, à quoi est-ce que t’est en train de penser ? » Cette voix résonnait dans mon esprit, j'ouvrais les yeux, lentement - j'avais du les fermer sans même m'en rendre compte - le visage de Rita s'illuminait devant moi. Je souriais, pleinement, heureux. « A rien ! » je secouais la tête, doucement, mais elle ne me croyais pas, elle avait raison. « Je pensais à.. A nous.. » J'haussais un sourcil le regard émerveillé. Je ne pouvais pas lui dire que je pensais à notre nuit.. Car cette nuit là avait été légèrement.. Comment dire.. Basée sur nos corps. Nous avions fait l'amour, sauvagement, sous l'emprise de cette bouteille.. Mais aujourd'hui, cette nuit, je voulais lui démontrer tout mon amour pour elle. Alors oui.. Oui j'avais envie d'elle. Plus que tout.
« Tu es prête à payer ? » Mon sourire était malin à souhait. Ma main se faufilait sous la couverture, caressant son ventre, recouvert du tissu de soie. Avant de s'abandonner sur sa cuisse, je sentais sa peau durcir sous mes doigts, un frisson la parcourait. Mon regard se perdait dans le sien.. J'avais l'impression d'être un enfant, un enfant perdu, ne sachant pas quel chemin prendre, ni par où aller.. Je n'avais aucune confiance en moi, dans ce domaine. J'avais vingt deux ans et très peu d’expérience. J'avais fais l'amour, une seule fois, une seule et unique fois, et c'était avec elle. J'avais peur, peur de mal agir, de mal faire. Ce soir il n'y avait aucun alcool, aucune bouteille pour me venir en aide, pour me donner confiance en moi..
Ma main s'arrêta de voyager, elle était ancrée sur sa cuisse. J'avais besoin d'elle, j'avais besoin de savoir si elle en avait envie autant que moi. Je devais reprendre confiance en moi si je voulais que ça marche, si je voulais la faire payer, comme je l'avais si bien dis. Je ne faisais pour le coup, plus du tout le malin. Je m'approchais un peu plus d'elle, mon souffle caressait son oreille « Rita.. » J'enlevais ma main de sa cuisse pour la porter à son visage, je caressais sa joue du bout des doigts.. « Veux-tu devenir ma.. Petite amie ? Officiellement.. »

En attendant sa réponse, mes yeux cherchaient les siens, mon corps montait sur le sien, je me sentais prêt, il me fallait juste un mot, juste un oui. Un seul et petit oui. Juste ça..
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyVen 28 Déc - 11:35

Il avait été naïf, puis jaloux, et enfin tellement mignon. J’aimais bien le rendre ainsi, faire renaître sa jalousie. Ca me prouvait qu’il éprouvait une certaine possessivité à mon égard, qu’il refusait qu’un autre homme quel qu’il soit ne me regarde avec des yeux malsains, ou me touche avec des ambitions douteuses. Et de toute façon, jamais je ne laisserais un autre homme que Louka faire ce genre de choses. Sa réaction me prouvait aussi – et surtout - qu’il tenait à moi. Et ça, c’était ce qui me faisait probablement le plus plaisir. Jamais je n’avais vu quelqu’un être jaloux lorsque l’objet à protéger, c’était moi. C’était la première fois que ça m’arrivait de me sentir aussi précieuse aux yeux d’un homme. C’était un sentiment que je n’échangerais pour rien au monde. J’étais comblée.
« Ah mais je ne me moque absolument pas, tu sais. » Je n’avais pas caché mon ironie lors de la prononciation de cette phrase. Evidemment que je me moquais, mais gentiment. Je me retenais d’en rire à nouveau pour éviter de le vexer davantage. Mais bon sang, sa tête avait été des plus hilarantes, vraiment. « Tu es fourbe, commençais-je en découvrant son sourire et en comprenant ce dont il voulait parler, l’attente est tellement interminable que j’en souffre déjà. » Rien que d’imaginer, rien que ça, ça me faisait mourir d’impatience. C’était un supplice que de me dire une chose pareille. Et le pire dans toute cette situation, c’était qu’il savait que j’aurais du mal à supporter l’attente. A croire qu’il avait bien trouvé la manière dont il allait se « venger ».

Il n’y avait plus que lui, dorénavant. Les autres hommes n’étaient plus rien comparé à Louka. Nul homme n’arrivait et n’arriverait à atteindre son statut dans ma tête, dans mon corps et dans mon cœur. Il était au-dessus de tous les autres. Il l’avait toujours été à vrai dire. Depuis le tout début, le jour où nous nous étions rencontrés. Puis ceux qui suivirent, où nous faisions connaissance, pour devenir de bons amis. Le genre d’amis qui se taquinaient entre eux, qui se tenaient par les épaules, qui se confiaient tous les malheurs du monde et qui finissaient par se protéger, comme si l’un était un précieux pour l’autre. Ce genre d’amis-là, attirés l’un par l’autre, mais qui n’osaient pas se lancer à la conquête de ce bonheur si évident par peur de finir malheureux. Par peur que tout ne soit que non-réciprocité, qu’imagination. Ce genre d’amis qui, finalement, se retrouvent dans une impasse dont le seul moyen d’en échapper est de laisser gagner ses sentiments sur sa personne. Ces amis-là, ne pouvaient plus faire semblant, c’était plus fort qu’eux. Ces amis qui finirent par se retrouver face à leurs sentiments et qui comprirent alors que lui n’existe pas sans elle, et inversement. De parfaits amoureux. Voilà ce qu’ils étaient devenus, ce que nous étions devenus. Et c’est ainsi que nous demeurerions, plus épris encore au fil des secondes. Du moins, pour ma part. J’étais certaine que c’était lui que je voulais. Et si un jour, il s’avérait que nous devions nous séparer, alors ce serait lui qui ne voudrait plus de moi. Parce qu’il était impossible que je l’abandonne de ma propre volonté. L’avoir avec moi est et à toujours été mon plus beau rêve.
Un baiser qui aurait pu paraître simple pour n’importe quel spectateur. Mais qui pour moi, actrice, fut un court mais agréable moment d’émotion. Les papillons dans le ventre, l’impression de ne plus savoir où l’on se trouve, comme si l’on venait de sortir d’un doux rêve. C’était tout à fait ça. J’avais ressenti un mélange de plusieurs choses, de tendresse, de douceur, de sincérité et même d’amour. A ce moment précis, j’eu même cru avoir des ailes, et ne plus toucher la terre ferme. J’étais amoureuse, peut-être, sûrement même. Oh oui. C’était certain.

En quelques minutes, je m’étais changée. J’avais essayé de faire au plus vite, afin de ne pas trop le faire attendre mais surtout, pour pouvoir le retrouver. Il était vrai que j’aurais pu me dévêtir sous les yeux de Louka. Après tout, il était le seul homme qui connaissait mon corps en détails. Il l’avait déjà vu, et il était très capable de l’imaginer s’il le souhaitait. Mais j’ignorais ce qui m’avait pris d’aller me cacher derrière ce paravent. Peut-être étais-je tout de même intimidée ? C’était probable. Mais qu’importe, j’avais fait vite, et disons que c’était le principal. A peine avais-je fait un pas, me mettant à découvert devant Louka dans cette nuisette tout juste trouvée, que son expression ainsi que ses compliments me firent rougir. Je sentais la rougeur de mes joues. Je ne m’étais encore jamais vue ainsi, à croire que je me découvrais sous un nouveau jour. Je ne mis pas de temps à me faufiler sous la couette à ses cotés. Impatiente de pouvoir me serrer tout contre lui, je me dépêchai de me caler dans ses bras, la chaleur de son torse nu me faisant un bien fou. J’en avais des frissons, j’avais l’impression d’être une froideur glaciale contrairement à lui. J’étais partie pour passer une nuit que tant de fois j’avais rêvé. J’étais bien, comme ça. Je me sentais protégée mais surtout aimée. Et rien n’est plus beau que de se sentir aimée par l’homme que nous aimons nous-mêmes. Inévitablement, la situation me rappelait celle que nous avions vécu quelques semaines plus tôt. Celle où j’avais pris conscience que jamais plus je ne pourrais me passer de lui.

Je cherchais son regard comme à la recherche d’un trésor. Et une fois celui-ci trouvé, je remarquais un air qui ne m’était pas inconnu. Un air que moi-même j’arborais souvent. Il voulait jouer, encore une fois. Mais mon Dieu que j’aimais ça. Je me redressais afin de mieux le regarder, avec un sourire malin à souhait, cherchant à savoir à quoi il pensait. Il avait les yeux fermés, mais au moment où ma question parvint à ses oreilles, ces derniers se rouvrirent et je pu enfin le dévorer des yeux. « A rien ? T’est sûr ? » J’en doutais, vu son regard et son sourire. Son sourire qui d’ailleurs aurait fait tomber n’importe quelle femme à ses pieds. Dont moi. J’aurais été la première à m’écrouler. Je le regardais, encore et encore, insistante, afin de savoir réellement le fond de ses pensées. Et lorsqu’il me l’avoua enfin, j’étais attendrie de plus belle. Il était tellement adorable. C’était lorsqu’il me disait des choses telles que celles-ci que je savais que j’étais amoureuse de lui. Ma main se baladait sur son torse, mes doigts le parcourant avec délicatesse en suivant les traits de sa musculature. Je le regardais avec des yeux amoureux, qui lui étaient particulièrement destinés, alors que ma main remontait vers son cou. « C’est déjà mieux … » J’haussais les sourcils, lèvres pincées, avec un sourire des plus provocants sur les lèvres. Je me redressais encore un peu plus, mon coude s’enfonçant dans mon oreiller. Lorsqu’il me posa la question « fatidique », rien qu’à l’écoute de sa voix, j’eu des frissons. Je savais à quoi m’attendre. A vrai dire, j’en avais envie. Le désir se sentait dans mon corps, un rien, un simple geste pouvait tuer ma résistance. J’étais faible face à lui. Il avait le total contrôle de moi-même, et moi je n’avais plus rien. « Je suis prête à prendre toutes les sanctions du monde … » commençais-je, m’obligeant à me couper lorsque sa main entra en contact avec ma peau. Il avait les mains gelées, finalement. Des frissons me parcoururent le long de ma jambe, vers ma cuisse. « … y compris celle-ci. » Surtout celle-ci. J’en avais envie, c’était indéniable. Il m’attirait irrémédiablement, me rendait complètement folle, me faisait perdre la majeure partie de mes moyens. Il n’y avait que lui qui avait le don de produire un tel effet sur ma personne. Mais j’étais prête, prête à recommencer ça. En toute sobriété, l’un comme l’autre, et en mieux. Là, au moins, je l’aimerais vraiment, comme je ne l’ai jamais aimé jusqu’ici.

Je laissais ma main recommencer ses petites balades sur les épaules, le torse, puis les épaules à nouveau, puis le cou, pour enfin se nicher dans sa nuque. Je m’approchais, m’impatientant de goûter à nouveau à ses lèvres. Et alors que j’étais sur le point d’assouvir mon impatience, il me posa une question à laquelle je ne m’attendais pas réellement mais qui éveilla un moi une passion dévorante. Je mis quelques secondes à réaliser. « Petite amie. », « officiellement ». Je ne me cachais pas à moi-même que l’on aurait dit une demande en mariage. Un sourire, heureux, large, comblé de bonheur illumina mon visage alors que la main de Louka venait caresser ma joue. Et … et son corps était quasiment au-dessus du mien maintenant. Si, il l’était vraiment, en fait. Je passais mes deux bras autour de son et avec la plus grande joie du monde, les yeux brillants d’un amour incomparable à un autre, je lui répondis : « Oui … oui, oui, oui ! Evidemment que je veux … c’est … c’est tout ce que je veux … » Et sans perdre une minute de plus, je fis pression sur mes bras, me redressa légèrement, et toucha enfin ses lèvres. Je n’étais pas mal à l’aise, je me souvenais de notre première fois, à tous les deux. Je ne l’avais fais qu’une fois. Qu’avec lui. Mais nos envies nous montreraient le chemin, j’étais confiante. J’accaparais ses lèvres avec douceur la première minute, puis avec une once de fougue la deuxième. Je ne contrôlais plus rien, mes mains allaient où elles voulaient. Mes jambes s’enroulaient autour des siennes. Son corps tout contre le mien me faisait un effet … de fou. Une excitation hors normes. C’était parti. J’avais envie de lui prouver l’intensité de ce que mon cœur éprouvait à l’égard de Louka, sans me cacher, sans garder quoi que ce soit pour moi. Tellement envie. Je voulais qu’il sache tout.
Mais surtout, qu’il ressente mon amour pour lui.
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyVen 28 Déc - 22:34


Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve...

Complètement. J'étais complètement fourbe. J'étais sournois, cela pouvait se voir à travers mon sourire. Un sourire narquois. Elle allait souffrir de m'avoir rendu jaloux à ce point. Ce serait sa punition, sa sentence serait irrévocable.
J'étais fou d'elle, c'était indéniable. Je l'aimais, de tout mon être, de toutes mes forces, de toute mon âme. Je n'avais qu'à la regarder dans les yeux pour comprendre qu'elle était mon évidence. Une évidence flagrante. Elle et moi, c'était.. C'était irréfutable. Je l'avais toujours aimée, toujours et je l'aimais d'avantage, maintenant. Je l'aimais d'un amour fou et certain, je l'aimais comme personne d’un amour sans fin. C'était inévitable. Je l'aimais depuis le tout premier regard. Je n'avais qu'à fermer les yeux pour me voir entrain de l'épouser. Suis-je fou ? Totalement. Nous étions officiellement en couple depuis quelques secondes, depuis quelques minutes. Et je me voyais déjà finir ma vie avec elle. Je nous imaginais.. Comme je l'avais toujours fais.

Je me sentais bien, tellement bien à ses côtés. Sa main se baladait sur mon corps, partant à la rencontre de mes muscles, caressant mon torse. Je frissonnais, entièrement, de tout mon corps, pas une parcelle de celui-ci n'échappait aux frissons. Dans mon ventre, une centaine de papillons dansaient. J'étais bien, j'étais heureux. La main de Rita, légèrement fraîche, se posait sur ma nuque. Elle avait ce sourire, provocant, qu'elle savait si bien faire, ce sourire qui me faisait perdre tous mes repères. Il était ma faiblesse. Je sentais le désire monter en moi, comme jamais auparavant. Outre cette nuit là. Je n'avais eu de désire que pour elle, que pour une seule et unique femme. Je ne désirais qu'elle, depuis toujours. Ma main, quant à elle, se baladait sur le corps de Rita, caressant le tissu de soie, effleurant son ventre avant de se poser sur la cuisse de celle-ci. « Je suis prête à prendre toutes les sanctions du monde … » Mes yeux ne quittait pas ses lèvres, sensuelles, qui se pinçaient entre elles. Elle avait le don de me rendre fou, fou d'elle et de son corps. J'humidifiais les miennes à l'aide de ma langue, essayant tant bien que mal de me retenir.. De ne pas lui sauter dessus et lui arracher cette nuisette. J'étais calme, naturellement doux, mais si elle me cherchait, elle pourrait bien me trouver.

J'étais sans doute vieux jeu, digne d'un homme dont la nature était dirigé par le romantisme en personne. Je voulais - cette fois - avant de m'abandonner à elle pour la seconde fois, être certain de ses sentiments pour moi. Je voulais qu'elle soit ma petite amie, officiellement, je voulais qu'elle sache qu'elle était pour moi, à présent, celle que j'aimais de tout mon coeur et que jamais rien ne changerait cela. Je lui demandais, timidement, de devenir ma petite amie. Ma demande était semblable à celle d'une demande en mariage. C'était mon intention, c'était ce que je voulais reproduire, lui montrer que pour moi, tout cela avait énormément d'importance à mes yeux. Je ne l'avais encore jamais fais pour personne. Je voulais que ce soit officiel. Sa main caressait mon épaule, puis ma nuque, inversement. Ses caresses, sa tendresse, sa douceur, tout me rendait accroc, d'avantage à elle. Je ne pouvais plus me passer d'elle, plus jamais. J'avais pris goût à cela, c'était trop tard, j'étais dépendant. Elle était ma drogue, douce. Mon corps montait au dessus du sien, doucement. J'attendais sa réponse, impatient, timide.. Je sentais ses bras entourer mon cou, « Oui … oui, oui, oui ! Evidemment que je veux … c’est … c’est tout ce que je veux … » lançait-elle avant de faire pression sur ma nuque afin de se redresser et de pouvoir m'embrasser.. La première minute fût douceur, la deuxième légèrement plus sauvage.. Ses lèvres au contact des miennes, mon coeur battait à tout rompre - pour ne pas changer -. J'avais envie d'elle, de son corps sur le mien, de ne faire qu'un.

Je mis fin au baiser, volontairement, je voulais la regarder dans les yeux, encore une fois, une seule fois, avant de m'abandonner à elle. La tête de Rita heurta l'oreiller, ses cheveux glissait entre mes doigts « J'aime ta façon de m'embrasser et la douceur de tes lèvres.. J'aime ta façon de me regarder et la couleur de tes yeux.. » mon doigt caressait délicatement ses lèvres, mon regard se plongeait dans le sien. « J'aime ta façon de me rendre jaloux et celle que tu as de jouer avec moi.. » mes yeux ne quittaient pas les siens, alternant avec ses lèvres. « J'aime ta façon de me parler et de me taquiner. J'aime ta façon de sourire et ce don que tu as de me faire rire. » Mon sourire se faisait de plus en plus large, il ne quittait pas mon visage. « J'aime ta façon de t'habiller.. » Je pointais mon index au milieu de son ventre, non loin de son nombril, désignant sa nuisette, sexy. J'approchais mon visage du sien, dirigeant mes lèvres tout près de son oreille.. « J'aime ta façon de me faire l'amour... » chuchotais-je. J'éloignais mon visage, restant tout de même à proximité du sien « Sans doute est-ce pour ça que je meurs d'envie de recommencer.. » mon sourire, provocant à souhait s'installait. Je mordillais légèrement ma lèvre.. « Rita... » « Je t'aime, mais ce que j'aime plus que tout, par dessus tout, c'est ta façon de m'aimer.. Tu le fais si bien.. » aurais-je voulus lui dire.. Mon visage, à présent coller au sien, mes lèvres à deux millimètres des siennes, elle pouvait sentir mon souffle, caresser ses lèvres, délicatement.. « J'ai envie de toi.. Je meurs de toi.. » sans perdre une seule secondes, je l'embrassais, fougueusement, langoureusement, ma langue caressait la sienne, mes mains se perdaient dans ses cheveux, sur sa nuque, ses épaules.. J'avais envie d'elle.. Mais je n'oubliais pas la vengeance. Elle devait payer.
Une de mes mains se glissait sous la couette, caressant sa cuisse, remontant, sous sa nuisette, allant à la rencontre de son ventre, son ventre qui frissonnait sous mes doigts, plutôt froids. Elle devait payer, je devais la faire souffrir.. Et si je m'arrêtais ? Si je la faisais mourir d'impatience ? J'en mourrais aussi.. « Et si je m'arrêtais ? Si c'était ta sanction ? » lançais-je entre deux souffle, l'air malin à souhait. Provocant. Jouant. Comme à mon habitude, comme à notre habitude..

Alors que la fougue m'emportait, que mes mains sur son corps, se perdaient. Je me souvenais.. Nous étions dans sa chambre, non dans la mienne, je n'avais pas avec moi.. Les précautions.. De toutes les manières, j'étais à elle, je l'avais toujours été. Nous n'avions pas besoin de ça. Rita prenait ce qu'il fallait.. Ce n'était pas romantique que de penser à ça, mais c'était important.. « J'ai pas.. J'ai pas ce qu'il faut.. » la décision lui revenait de droit. Je n'étais pas son amant, j'étais son homme. A elle uniquement, je ne l'avais jamais fais, avant elle, ni après elle.. J'étais à elle. Pour toujours.
Mon regard ne quittait pas le sien, inquiet, et si je venais de tout foutre en l'air ? J'étais qu'un amateur.. J'avais besoin d'elle, de ses bras, qu'elle m'aide.. « Je.. Je comprendrais que tu ne veuilles plus.. Que.. Tu sais, il n'y à eu que.. Que toi.. » je glissais à l’intérieur de ses paroles, un message d'amour certain. Il n'y avait eu qu'elle dans ma vie, il n'y avait qu'avec elle que j'avais fais l'amour et je voulais le faire qu'avec elle, pour toujours. Ma seule et unique. Mon unique amour. A jamais. « Cette fois.. Je veux me souvenir de tout. De chaque détails. Je ne veux pas te quitter des yeux.. ».
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MessageSujet: Re: So alive. Because here you are. ► Louka So alive. Because here you are. ► Louka EmptyJeu 3 Jan - 20:50

Tout ça était digne d’une véritable demande en mariage. Pour être la plus sincère possible, je devais avouer que je m’y étais crue, le temps de quelques microsecondes. Un éclair, une courte illusion me traversa l’esprit. L’illusion d’un rêve dont j’avais rêvé durant tant de nuits, patiente et en proie à un bonheur que je pensais inaccessible aux côtés de Louka. Celui d’être un jour à avancer dans l’allée principale d’une église au bras de mon père, coiffée d’un haut chignon et vêtue de cette fameuse robe blanche qui faisait rêver tant de femmes et qui présageait une union sacrée. Ce que venait de me demander Louka avait des faux airs de tout ça, en largement moins officiel évidemment. Mais ça m’y faisait penser, ça me laissait espérer de plus en plus que ça arriverait un jour ou l’autre. Nous étions engagés, dorénavant. Un mariage pouvait bien vite arriver, quoi que les autres puissent dire. J’en avais vraiment, rien que d’imaginer, c’était excitant. Devenir sa femme serait … serait comme revivre. Mais surtout, ça serait me combler pour le restant de mes jours.

Maintenant que j’en avais la chance, j’acceptais. J’acceptais sans aucune hésitation de devenir sa petite amie, jusqu’à ce qu’il ne veuille plus de moi. J’étais certainement la femme la plus heureuse de la ville à cet instant. Si j’exagérais ? Absolument pas. Toute personne qui aurait osé penser une telle chose laisserait penser qu’elle n’a jamais été … amoureuse. C’est ça le bon mot : amoureuse. Parce qu’une fois que l’on prend conscience que l’on dépend d’une seule personne, la vision du bonheur se transforme. Plus intense, plus puissant, mais surtout plus beau. Un bonheur sans faille, dont la seule personne capable de le réduire en miettes et celle que l’on aime. Personne ne peut le détruire, sauf elle. C’est comme ça que ça fonctionnait, et j’en prenais lentement conscience. Louka me faisait vivre, mais avait le pouvoir de me faire mourir en quelques mots, actes, secondes. Il m’avait au creux de ses mains.
Son corps s’aplatissait doucement, presque avec précaution sur le mien. Il ne mit pas de temps à se retrouver au-dessus de moi, ses yeux en plein dans les mien et sa respiration frappant ma peau. Encore une fois, il avait toute emprise sur moi. Mes bras étaient autour de son cou, alors que je venais de lui répondre, mon cœur me dictant de prononcer plusieurs fois le mot « oui » afin que Louka comprenne vraiment que je m’engageais avec lui. Je ne voulais pas qu’il doute de mes sentiments, c’était la dernière chose que je souhaitais. Je ne savais pas comment faire pour lui prouver mon amour à son égard, j’ignorais pour quel moyen opter. C’est pourquoi j’osais l’embrassais, essayant tant bien que mal de lui faire passer un message, de lui montrer comment je l’aimais. Mon cœur s’emballait en une fraction de seconde, je me sentais défaillir. Le baiser devint de plus en plus intense au fil des secondes, avec une sensualité que j’avais déjà connut lors de nos premiers baisers, ivres d’alcool. Mais alors que je me sentais partir, mon contrôle m’échappant, il arrêta notre baiser net. Tellement net, que je crus même à un problème pendant une courte seconde. J’imaginais même pire : qu’il ait des regrets et qu’il veuille tout arrêter. C’était un arrêt si rapide, que ça réussit à me tourmenter. Et c’est à ce moment précis que je me rendis compte de la frousse que j’avais de le perdre. Mais rapidement, il me rassura. Et ce, yeux dans les yeux.

Ma tête retomba sur l’oreiller comme un poids au sol. Mes mains, à hauteur de sa nuque, se posèrent finalement avec délicatesse sur les avant bras de Louka. Son regard se fixa dans le mien pour ne plus le quitter. Je ne pouvais regarder ailleurs, j’en étais incapable. Et enfin, il mit fin à mes attentes. A croire qu’il avait l’âme poétique. Les premiers mots, premières phrases, m’émerveillèrent. A peine avait-il commencé que déjà, j’étais sous le charme. Je buvais ses paroles comme on boit un verre de champagne, avec lenteur afin de profiter de ces quelques moments aux airs romantiques. Je le fixais, encore, alors que ses doigts vinrent effleurer mes lèvres du bout de ces derniers. Lorsqu’il évoqua la jalousie, un sourire se dessina sur mes lèvres. Il était si parfait. La suite n’en fut pas moins meilleure, bien au contraire. J’avais l’impression de l’aimer bien plus à chaque mot qu’il prononçait. Mon sourire se faisait un peu plus large au fil des phrases, je pouffais même de dire lorsqu’il énonça ma façon de m’habiller en pointant son doigt sur la nuisette qui me servait d’habit. Et alors que je le voyais se rapprocher et que je pensais pouvoir l’embrasser à nouveau, son visage prit le chemin de mon oreille. Je plissais les yeux, une de mes mains remontant le long de son bras jusqu’à son épaule. Vinrent alors les mots les plus savoureux à l’oreille. Un sourire, un large sourire, étendit mes lèvres. J’haussais les sourcils, je me sentais soudainement frissonnante. Il fallait que je me canalise, encore pour quelques minutes, au moins. Mais j’en mourrais d’envie, il le savait. Il savait ce que ce genre de mots pouvait provoquer chez moi. Mais le pire de tout, c’est ce qui vint ensuite, alors qu’il reculait son visage de quelques centimètres du mien. Il cherchait la petite bête, c’était évident. Il usait de la provocation comme je l’aimais, comme j’aimais qu’il le fasse. Ca lui donnait un charme fou. Recommencer. Recommencer, évidemment. Mais il fallait que je me contienne, il fallait absolument. Je ne voulais pas être la première à succomber, mais pourtant et malgré moi, j’étais sur le point de le faire.

Il prononça mon prénom tel le début d’une phrase inachevée. Il avait ce sourire plein de provocation qui avait le don de me faire perdre mes moyens, mais lorsqu’il se mordit la lèvre, c’en était bien trop pour moi. Je laissais mes efforts de résistance retomber. Il était trop fort pour moi. « Oui … » Je n’avais même pas besoin d’hausser la voix plus haut qu’un murmure. Il était tout près, son nez touchait le bout du mien. Une de mes mains se nicha dans son cou, mon pouce retraçant le dessin de sa mâchoire. Il était si … magnifique. Presque une œuvre d’art, un bijou de toute beauté. J’étais éblouie, mes yeux ne savaient plus quoi regarder. Je souris, bêtement mais sûrement en réalisant la chance que j’avais de l’avoir, lui. Il termina sur une bonne note, en m’avouant qu’il avait envie de … de moi. Comme j’avais envie de lui. Et sans même me laisser le temps de répondre, de prononcer ne serait-ce qu’un seul mot, ses lèvres se plaquèrent contre les miennes. Se plaquèrent, absolument, c’était exactement le mot. Pour la seconde fois, je me sentais défaillir. Etions-nous vraiment partis pour ne plus nous arrêter ? Je l’espérais. Je ne voulais plus attendre, il m’avait tellement fait patienter que maintenant, les secondes me paraissaient des minutes, et les minutes des heures. Sentant mes impulsions devenir plus intenses, ma jambe se pliait doucement effleurant celle de Louka. Ma main dans son cou ne cessa de caresser ce dernier, s’en allant parfois jusque dans sa nuque. Mon autre main, elle, s’attaqua directement à son torse et caressa ce dernier avec une vivacité qui pouvait exprimer mon envie. Et tout ça, en l’embrassant. Même ma langue s’en mêla. Les mains de Louka parcouraient mon corps sous mon habit, ses mains froides me procurant des frissons, et ce jusque mon ventre. Et alors que j’allais le faire basculer à nouveau sur la place qu’il occupait précédemment, afin de prendre le dessus à mon tour, il s’arrêta. Je ne comprenais plus ce qui pouvait encore le retenir de continuer. « Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Je profitais tout de même de cette pause pour reprendre mon souffle. Ma … ma sanction ? Je mis un court temps à comprendre. Je l’avais complètement oubliée celle-là. Mais je trouvais cette punition ridicule, et c’est pourquoi je me mis à rire. Je ne mis pas de temps à réagir. « Je suis prête à parier n’importe quoi que même si tu voulais me faire subir ce traitement, toi-même tu ne tiendrais pas longtemps. » J’haussais les sourcils, me retenant de rire à nouveau. « J’ai tort ? » Et sans même lui laisser le temps de répondre, je continuais : « C’est bien ce que je pensais. » De toute façon, ça me paraissait être une évidence. Vu la situation et comme nous avions commencé, je nous voyais mal nous arrêter l’un comme l’autre. Il avait voulu jouer, nous avions joué, et le résultat des courses était nul.

Les précautions. Importantes, soit dis en passant. Lorsque Louka se rendit compte que de son coté, il n’avait rien, je me mis soudainement à penser à mes précautions. Cette petite pilule. Mes yeux s’ouvrirent plus grand, me rappelant si oui ou non, je l’avais prise. « Tu viens de m’y faire penser … deux petites secondes … » J’osais quitter les yeux de Louka avant de me tourner vers ma table de nuit et de tirer le tiroir. J’en sortis ma plaquette et remarquais que le comprimé était toujours là. Je déglutis et m’empressais de l’avaler. C’était important, il fallait y penser. La première fois avec Louka, j’avais été trop ivre pour y penser une seconde. Mais il avait été assez lucide pour penser à ses précautions, et bien heureusement. « Voilà. » Je repris doucement ma place à ses cotés et vu son expression, il était intérieurement en proie au doute, comme s’il venait de faire quelque chose de mal. J’humidifiais mes lèvres et passais ma main sur sa joue, avec un léger sourire en coin. Il était adorable, tellement attentionné. Et lorsqu’il m’avoua qu’il n’y avait eu que moi, je bloquais ses lèvres de mon pouce, les effleurant quelque peu. « Ne dis plus une telle chose … C’est ce que je veux plus que n’importe quoi … Je ne t’en veux pas, pourquoi t’en voudrais-je, pourquoi je ne voudrais plus ? J’en suis incapable … » Je ne le quittais plus des yeux, comme si je voulais toucher le fond de ces derniers. « Je … » « Je suis amoureuse de toi. » Voilà ce que j’aurais aimé lui dire. Mais je n’avais encore jamais dis ça à quiconque, je ne savais pas si je devais le dire aussi directement, et dans une telle situation. « Je n’aurais jamais pu faire ça avec une autre personne que toi Louka, et je ne l’ai jamais fait … Tu as toujours été le seul, aussi. » Lui dire que je l’aimais aurait été une meilleure et plus claire explication. Quelle quiche faisais-je. Mais je lui avais tout dit, il avait dû comprendre qu’il n’y avait jamais eu quelqu’un d’autre que lui, et qu’il n’y aurait jamais personne d’autre. Enfin, j’espérais qu’il ait comprit. J’espérais du plus profond de moi.

« Les yeux dans les yeux, répétais-je en souriant malignement comme pour le lui promettre, et … » A mon tour, j’ordonnais à mon corps de monter sur le sien, afin d’échanger un peu les rôles. Et une fois fait, je me redressais, m’asseyant à califourchon sur lui comme j’y étais précédemment. J’aimais avoir cette sensation là, d’avoir une sorte de « mini-pouvoir », c’était plutôt excitant. Je me penchais jusqu’à ce que mon nez caresse le sien et que je puisse sentir sa respiration claquer contre mes lèvres, avec toujours ce même sourire, aux airs séducteurs. « … tu t’en souviendras ; nous nous en souviendrons. » Je me redressais, sans même le quitter des yeux. Mon index traça une ligne parfaitement verticale le long de son torse jusqu’à toucher l’encolure de son caleçon. « Tu disais que tu aimais ma façon de m’habiller, c’est ça ? » J’haussais les sourcils, souriante, encore et toujours, essayant de mener à bien mon petit numéro de séductrice hors paire. J’humidifiais mes lèvres ; je ne tenais plus, j’en mourrais d’envie maintenant. « Alors tu devrais aimer ma façon de me déshabiller … » Et sur ces mots, mes mains soulevèrent le tissu qui me recouvrait, me dévoilant quasiment nue, seulement habillée de mes sous-vêtements que j’avais très précieusement gardés sur moi, pour la simple et bonne raison qu’ils faisaient partis des plus beaux sous-vêtements que j’avais en ma possession. Et j’avais voulu en faire profiter Louka. Je jetais presque sans force la nuisette de l’autre coté du lit et me penchais à nouveau sur Louka, mes cheveux chatouillant le haut de son torse, mes lèvres tout près des siennes et le cœur battant la chamade. « J’en peux plus d’attendre, j’en peux plus … » Et sans perdre une seule seconde de plus, respiration haletante, je l’embrassais à nouveau, avec cette fougue et cette intensité qu’il connaissait, nos langues dansaient ensemble, mes mains se baladaient absolument partout. J’étais prête à le refaire, prête à lui donner tout ce que j’avais. Parce que je l’aimais, et je voulais lui prouver.
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