AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez

Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Vide
Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Vide
Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Vide
Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Vide
Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Vide
Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Vide
Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Vide
 

 Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy EmptyMar 12 Fév - 19:38

Il y a les personnes qui entrent dans nos vies en s’y imposant. Et d’autres, qu’on invite avec plaisir. Wendy faisait partie de la deuxième catégorie. Quand il l’avait rencontrée dans cet hôpital, ce lieu morbide, aseptisé et trop blanc, Kovu avait de suite eut l’impression de se retrouver face à une lumière. Une lumière douce, rassurante, la seule présente dans cette pièce. Elle était la douceur incarnée. Elle s’était occupée de lui, de sa migraine, avec une empathie comme il n’en avait jamais vu auparavant. En un instant il était charmé. En un instant il avait décidé qu’il ne la laisserait pas filer. Il voulait la connaitre, il voulait en savoir plus sur cette belle femme blonde si mystérieuse. Sur son visage, il lisait une peine et une tristesse profondes malgré son sourire de façade. En la scrutant, il avait pu comprendre que cette femme était brisée. Qu’une blessure la rongeait, la dévorait, balayant toute trace de joie sur son passage. Là laissant ici, fébrile, fragile, comme une brindille balayée par la tempête, une brindille qui n’attend que d’être broyée. Dès lors il s’était fixé un objectif et un seul : la protéger, lui rendre le sourire. Un objectif qui s’était encore intensifié avec le temps, Kovu s’était pris d’affection pour elle en quelques minutes, sans vraiment comprendre pourquoi, et plus les jours passaient, plus il appréciait cette amie cher qu’elle était devenue. Il se faisait un devoir de la rendre heureuse. De lui montrer que la vie valait la peine d’être vécue et que des instants, si futiles soient-ils, pouvaient lui donner du baume au cœur, de la joie de vivre. Elle le méritait tant, elle la gentillesse incarnée. Oh Wendy se repliait souvent dans sa carapace quand une trop grosse vague de bonheur l’assaillait, comme si elle voulait la repousser, comme si elle en avait peur, et alors elle devenait agressive. Mais maintenant qu’il la connaissait, Kovu n’y portait plus d’attention. Il se contentait de continuer sur sa lancée, pour l’aider à s’approcher de ce sentiment qui l’effrayait, et qu’enfin elle le laisse l’envahir, la soulager, l’apaiser.

C’est pour cette raison qu’il lui avait donné rendez-vous à la fête foraine aujourd’hui. A ses yeux, aucun autre endroit ne possédait la force de celui-ci. Tout n’était que joie et bonne humeur dans ce lieu. Il avait eu peur qu’elle refuse quand il lui en avait parlé, mais étonnamment, elle avait accepté sans trop faire d’histoires par rapport à d’habitude. Ce soir, après sa journée de travail, il s’était donc directement dirigé vers ici et il attendait maintenant la jeune femme devant la grille de l’entrée principale, adossé au grillage. Ses yeux vagabondaient, pour admirer le tableau qui s’offrait à eux. Du bleu, du rouge, du rose, du vert, de l’orange, dans toutes leurs nuances, les couleurs venaient exploser sous son regard, lui offrant une vision presque magique, mais surtout hypnotique. Elles aspiraient ses pensées, attiraient toute son attention. Il dévorait le paysage d’un simple regard, n’en saisissant que détails après détails et il se stoppa sur celui qui le subjuguait plus encore. En arrière-plan, la lueur éclatante du soleil était devenue rougeoyante alors que la boule de feu disparaissait derrière les nuages, conférant au lieu une touche de mystère et de poésie. Dans quelques minutes pourtant, le lieu semblerait encore plus irréel, hors du temps, quand les néons des attractions clignoteraient, seules sources de lumières ou presque dans ces vastes allées pleine de monde. Le tableau multicolore exploserait de vie, offrant un spectacle unique dans une atmosphère tout de même sécurisante. De là de là où il était Kovu entendait déjà les rires des enfants, les cris effrayés de ceux qui s’essayait aux sensations fortes, et le bruit sourd des conversations diverses et variées. Il avait hâte d’y prendre part, de se joindre à la foule pour venir la grossir, et pour venir lui aussi, voler quelques instants de féerie au temps. En compagnie de sa confidente, de sa petite perle. Cet endroit lui plaisait, il dégageait une telle joie. Il plairait aussi à Wendy, il en était persuadé. Elle rechignerait au départ mais se laisserait prendre au jeu, et alors il verrait un sourire illuminer son visage. Sourire qui pour le moment, illuminait le sien. Confiant, il posa ses yeux sur sa montre. 19h. Elle ne devrait pas tarder. Il plaça ses mains dans les poches de son jean bleu et posa cette fois ses yeux sur les visages des inconnus qui le dépassait, tous dégageant un même sentiment : l’excitation. Il le savait car il aimait observer, contempler ses semblables, et cette fois, les voyant remuer, sautiller, marcher rapidement, sourire, parler fort, il ne pouvait se tromper. C’est d’ailleurs car elle était si différente des autres qu’elle attira son attention. Wendy était là, au milieu d’un petit groupe qui approchait de l’entrée, elle ne l’avait pas vu. Elle semblait perdue, comme agressée par tant de joie de vivre autour d’elle. La mine renfrognée elle avançait doucement, et déjà la détermination de Kovu à lui ôter cet air-là qui durcissait ses beaux traits était infaillible. Il l’interpella d’une voix forte : « Wendy je suis là ! » Tout en lui faisant des signes. Elle avait tourné la tête, elle l’avait vu, et elle approchait, réduisant la distance qui les séparait encore pour un instant.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy EmptyMer 27 Fév - 17:51

Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Tumblr_loysplbVdw1qm6h95o1_500_large
Wendy jeta encore une fois un coup d’œil à l’horloge et accéléra son rythme, quand elle remarqua qu’il lui restait seulement une dizaine de minutes pour ne pas être en retard. Elle retira à la hâte sa blouse d’infirmière et troqua sa tenue pour quelque chose de plus confortable. Un jean noir et un pull, par-dessus lequel elle enfila un autre pull à larges mailles trois tailles au-dessus de la sienne, au moins, qui lui servirait de manteau ce soir. Puis, elle passa à ses pieds ses chaussures et referma son casier, avant de sortir du vestiaire, tout aussi précipitamment. Grace, une de ses collègues la salua, et elle trouva la force de lui sourire, elle ne sut comment, sans néanmoins s’arrêter dans sa course. Elle désirait quitter les lieux au plus vite, ce soir. Parce qu’elle ne voulait pas faire attendre Kovu, qu’elle ne désirait pas s’attarder en cet endroit au parfum de maladie, qu’elle souhaitait tout simplement le retrouver au plus vite. Kovu. Elle se rappelait de lui, la première fois qu’elle l’avait vu. Il avait eu l’air tellement surpris de ce qu’elle avait fait pour lui… Elle avait immédiatement vu derrière cette façade chaleureuse quelqu’un de tourmenté par ses angoisses, ses peurs concernant l’avenir. Tout comme il avait su aussitôt que son sourire n’était que factice, que présent pour rassurer et décorer ce visage qui s’était éteint, qui s’était assombri au fil des jours dans ce nouveau monde. Ils avaient tous les deux vu clair en l’autre et c’était sans doute cela qui les avait rapprochés. Et qu’elle se retrouvait à présent dans cette situation…

La fête foraine avait attiré bien plus de monde qu’elle n’aurait pu le prévoir. Les gens marchaient autour d’elle à grands pas, comme s’ils craignaient de rater quelque chose en ralentissant l’allure. Ils la bousculaient, inconscients que chacun de leurs gestes provoquaient en elle cette panique, toujours cette même angoisse, creusant son malaise, la laissant plus seule que jamais, sans qu’elle ne puisse rien faire d’autre que de serrer les bras contre sa poitrine pour se défendre. Ils riaient tous très fort, s’exclamaient, se montraient des choses du bout des doigts, et leur bonheur semblait vouloir lui défoncer le crâne, les échos de leurs rires incessants s’acharnant à malmener son esprit, leurs éclats de sourire se plantant dans son cœur comme autant d’épines douloureuses, lui montrant comme il était simple d’être heureux pour eux. Le bonheur. Concept qu’elle ne comprenait plus, dont elle ne saisissait plus vraiment l’intérêt. Elle inspira profondément, pour tenter de se ressaisir, mais seul l’air saturé du parfum des sucreries, tels que les barbes à papa ou les pommes d’amour, remplit ses poumons. Elle cilla et ses jambes tremblèrent sous elle. Trop de monde. Trop de rires. Et elle, au milieu de cette agitation heureuse. Elle, qui n’avait plus sa place parmi les autres, pâle ombre qui ne se dessinait plus avec autant de précision qu’auparavant. Elle finirait par disparaître. Par se fondre dans l’obscurité, sans plus pouvoir se détacher des recoins sombres, dans lesquels personne ne la verrait appeler à l’aide. Dans peu de temps, elle ne serait plus personne. Alors, pourquoi avait-elle accepté de venir déjà ? Ah oui, Kovu. La seule personne qui parvenait à lui donner du courage, ces derniers temps. Celui avec qui elle se sentait plus en sécurité que n’importe qui d’autre. Celui qui la protégerait toujours, sans jamais l’abandonner, l’espérait-elle. Elle aimait sa compagnie, elle lui était si apaisante… Où pouvait-il se trouver ? Elle ne voyait que le flou des silhouettes qui s’agitaient autour d’elle, rien de précis, juste cette simple excitation palpable qui l’étouffait un peu plus, chaque minutes passant. Peut-être ne viendrait-il pas…

« Wendy je suis là ! ». L’interpellée releva aussitôt les yeux vers la source du bruit et le repéra enfin, soulagée. Négligemment adossé contre le grillage, les mains enfoncées dans les poches, il était là, souriant. Son ancre dans cet univers désordonné et incertain. Le seul qu’elle voyait nettement. Elle se dirigea aussitôt vers lui et s’avança aussi calmement que possible la foule, jusqu’à se retrouver face à lui. Alors, dans un élan mené par l’urgence, elle se mit sur la pointe des pieds et passa lentement ses bras autour de son cou, s’accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. Elle l’étreignit avec force contre elle, son front posé contre son épaule. « Mon Dieu, que je suis contente de te voir, Kovu… ». Elle ne rajouta pas qu’elle avait eu peur de ne pas le voir venir, ou même qu’elle était contente de le voir. Elle savait qu’il en avait conscience. Cette simple accolade remplaçait toutes les longues phrases possibles. Elle n’était pas très tactile, mais avec Kovu, c’était différent. Il était celui à qui elle donnait des sourires sincères. Il était celui qui ne l’avait jamais trahi et, ça, c’était au-dessus de tout. Elle se recula alors tout aussi calmement et esquissa un bref sourire, avant de tourner son regard vers la fête foraine. Le jour venait tout juste de s’assoupir, la lune remplaçant à présent le soleil, le manteau de la nuit posé sur les hautes machines mécaniques, d’où s’échappaient des cris et des rires. Les lumières du parc d’attraction ressemblaient à des lampions multicolores, attirant tous ces gens comme des papillons de nuit à l’aube de leur mort. La grande roue tournait inlassablement en un grincement qui inquiéterait les plus jeunes. Un homme déguisé en squelette se pavanait et effrayait ceux qui osaient s’aventurer dans le coin de la maison hantée. Le carrousel menait sa ronde, ses chevaux montant et descendant en une parfaite synchronisation. Le plus haut des grands huit recelait son lot de sensations fortes, avec les plus courageux. Et les stands de nuages roses promettaient gourmandise et caries. C’était superbe. C’était beaucoup trop que ce qu’elle pouvait supporter. Elle voulait s’enfuir et elle l’aurait sans doute fait, si ses jambes n’avaient pas été bourrées de coton. Elle se contenta alors de secouer doucement la tête. « Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, tu sais. Je ne me sens pas très bien, ce soir. On pourrait peut-être juste rentrer et se regarder un film d’horreur au fond du lit, qu’en dis-tu ? ». Elle lui fit un sourire forcé, mais sentit que toute résistance était vaine. Aussi soupira-t-elle et se tourna en direction de l’entrée, vaincue. « Bon, dans ce cas, allons-y. ».


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy EmptyMar 2 Avr - 17:45

En croisant son regard, il avait de suite saisi sa détresse. Une détresse immense, qui tout comme sa douleur la dévorait, prenait le dessus sur tout le reste, sur tout autre sentiment positif qu’elle aurait pu ressentir en venant dans ce lieu de joie. Il y avait du monde, beaucoup de monde, Wendy était bousculée de tous côtés et à chaque frôlement avec un inconnu, il imaginait son mal-être amplifiant. Un instant son cœur se sera et il se demanda s’il avait vraiment eu une bonne idée en la faisant venir à la fête foraine…. La barre était peut-être trop haute, il brûlait peut-être les étapes… Mais l’instant d’après il se raisonna. Il avait eu raison de l’inviter dans un tel lieu, il allait lui montrer ce qu’était le bonheur, ce qu’était la légèreté. Il allait changer l’image qu’elle pouvait avoir d’un tel endroit. Il ne la laisserait pas se faire happer par sa détresse et n’y céderait pas lui non plus. Le sourire qu’il lui offrit se fit donc plus encourageant, et enfin elle arriva jusqu’à lui, petit ange blond qui venait de se pendre à son cou. Ce contact ne le surprit pas un instant, ils étaient ainsi, affectueux, tactiles. C’est sans l’ombre d’un doute qu’il resserra leur étreinte, rapprochant encore Wendy de lui. Il sentait une fois de plus l’état de faiblesse dans lequel elle se trouvait et il voulait lui insuffler un peu de courage. Kovu désirait aussi lui prouver par ce simple câlin qu’il était là et qu’il allait la protéger, lui rendre le sourire, comme à chaque fois qu’ils étaient ensemble. Les effluves de son odeur remontaient jusqu’à lui, éclipsant celle des sucreries qui régnait dans l’air. L’odeur de Wendy était si particulière, si douce. Il n’aurait su la décrire avec exactitude mais elle était fruitée, apaisante, envoutante, elle donnait envie de la défendre du reste du monde. Car oui, ce qu’elle dégageait, c’était bel et bien de la fragilité. « Mon Dieu, que je suis contente de te voir, Kovu… » Il déposa immédiatement un baiser dans ses cheveux doux. Elle avait eu peur qu’il ne soit pas là il le sentait. Pourtant pas un instant il ne lui en voulait, la jeune femme était ainsi, à douter sans cesse de l’amour qu’on pouvait lui porter. Il ne pourrait pas lutter contre ce sentiment là, mais ce qui comptait pour lui, c’était de ne jamais la trahir, de ne jamais l’abandonner. Si il lui donnait rendez-vous, il s’y tenait et arrivait même toujours avant elle. Ainsi, la jeune fille n’aurait pas à l’attendre en se posant des tas de questions et en s’imaginant qu’il l’avait oubliée. Tout pour la rassurer, tout pour la rendre heureuse. Souriant, il caressa sa crinière d’or et murmura à son oreille : « Moi aussi je suis très heureux de te voir, Wendy. Merci d’être venue ici. » Il savait que c’était une épreuve pour elle et il lui était reconnaissant de l’avoir surmontée pour lui. Car c’était une certitude c’était pour le voir qu’elle était ici. A cet instant, elle le relâcha et lui offrit un vague sourire qu’il lui rendit. Elle ne rayonnait pas encore de bonheur mais c’était un bon début, ce soir il changerait la donne. Qu’elle lui offre déjà une esquisse de joie était positif, et puis elle était si belle quand elle souriait. Il détaillait ses traits alors qu’elle contemplait les attractions de l’autre côté du grillage. Bientôt, il lui en ferait découvrir une, il voyait bien qu’elle ressentait une grande curiosité derrière son appréhension. Patiemment, il attendit donc qu’elle se tourne vers lui et quand elle prononça les quelques mots qui suivirent, il croisa les bras, arquant les sourcils. « Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, tu sais. Je ne me sens pas très bien, ce soir. On pourrait peut-être juste rentrer et se regarder un film d’horreur au fond du lit, qu’en dis-tu ? » Son regard était dardé sur elle, il aurait du se douter qu’elle tenterait de fuir même une fois arrivée sur place. Non il ne répondrait pas, il se contenterait de l’observer, encore une fois, pas besoin de mots pour communiquer avec elle. Elle saisirait clairement qu’il voulait qu’elle se surpasse, qu’elle franchisse les barrières qu’elle se fixait, qu’elle profite tout simplement. Après un sourire forcé, elle abdiqua.

« Bon, dans ce cas, allons-y. ». Un éclat de rire s’échappa de la gorge de Kovu et il passa un bras autour des épaules de sa tendre amie. Il savait qu’elle prenait sur elle. « Sage décision Wendy. Pas qu’un film en ta compagnie ne me tente pas, mais ce soir je veux te faire découvrir un autre univers. Je veux que tu profites.» Il avait bien insisté sur ce dernier mot qui la ferait grimacer à coup sûr. Elle était le genre de personne à ne s’accorder aucun plaisir tout en portant la croix de sa douleur sans se plaindre. Une douleur qui devait disparaitre. Il l’entraina vers l’entrée, la gardant au plus près de lui pour la protéger des autres. Ils passèrent ensemble la grande arche et se retrouvèrent au cœur de toute cette excitation palpable. Un grand sourire se dessina sur son visage, un sourire qu’il adressa à Wendy. « On va commencer en douceur d’accord ? Je veux d’abord que tu découvres ce lieu… Magique.» Et délicatement, son bras quitta ses épaules pour que sa main aille se loger dans celle de la jeune fille. Il lui adressa un clin d’œil et la dirigea vers la grande roue. Le paysage d’en haut, était superbe, et elle serait certainement ravie de le découvrir tout en prenant l’air. Ainsi, elle ne se sentirait plus étouffée. La queue n’était pas longue et l’instant qui suivit, il l’aidait à grimper dans la nacelle, s’installant juste à côté d’elle. Son regard était rivé à son visage, il voulait y voir s’y peindre l’émotion qui la gagnerait. Il ne voulait pas rater le sourire qui s’y dessinerait certainement. Il voulait tout simplement être le spectateur privilégié de la naissance d’un sentiment de légèreté. Un moment qu’il ne raterait pour rien au monde. Leur nacelle débutait son ascension vers le sommet et taquin, il murmura : « Tu vas voir après ça tu ne voudras plus repartir d’ici et tu ne voudras plus jamais me quitter ! ».


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy EmptyLun 5 Aoû - 22:02

Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Tumblr_mh1iclSNml1ql5ylno1_500

Il y avait toutes ces personnes qui tournoyaient autour d’elle comme en une danse joyeuse et floue, toutes ces odeurs sucrés qui se mêlaient et qui lui montaient à la tête, toutes ces couleurs vives qui lui donnaient l’impression de n’être qu’en noir et blanc… comment avait-elle pu se laisser convaincre ? Oh, bien sûr, elle savait. Kovu était son ancre, elle avait une confiance aveugle en sa personne. Il avait suffi qu’elle l’étreigne brièvement pour que toutes ses peurs soient soufflées… tout du moins, l’espace de quelques secondes. Le bruit des éclats de rires et des cris enfantins étaient revenus, serrant son cœur d’une solitude qu’elle n’aurait pas dû ressentir et qui s’était pourtant inscrite en elle depuis le départ de Peter. « Moi aussi je suis très heureux de te voir, Wendy. Merci d’être venue ici. ». Elle sentit les lèvres du brun effleurer ses cheveux, suivi de ses doigts qui glissèrent dans ses mèches blondes, ce qui la rassura un peu, effaçant ce doute idiot qui l’avait gagné, lorsqu’elle ne l’avait pas tout de suite vu. Ses paroles lui montrèrent qu’il savait qu’être en ce lieu était un grand effort pour sa part, qu’il la comprenait. Un peu de baume au cœur, alors qu’elle tournait la tête vers l’un des grands huit proposés. Fut un jour où elle avait adoré avoir l’impression de s’envoler haut dans le ciel avant de retomber comme une pierre, alors que le bois du manège craquait sous le poids des passagers. Enfant, assise dans ces engins, elle avait eu le sentiment d’être un oiseau à la fougue incontrôlée, un petit rebelle, une sauvage. Elle bravait la pesanteur, mieux encore ; elle le faisait dans de grands rires, défiant le ciel de la faire tomber, alors qu’elle se savait en parfaite sécurité. C’était sa manière à elle de retrouver Neverland, de faire tomber tous ses problèmes, un à un, divertie par les secousses et les bonds affolés de son cœur. Mais, maintenant… tout était si différent. Elle sentait si éloignée de tous ces gens heureux, si pâle dans ce décor extravagant, si fade… Et même si elle était tout de même un peu curieuse de découvrir si tout avait vraiment changé depuis son enfance, elle se sentait effrayée à l’idée de ce futur bain de foule. Ce qu’elle fit comprendre à Kovu qui, en un long regard appuyé lui fit saisir que la fuite n’était pas une option envisageable. Elle soupira et accepta alors de se jeter dans la gueule du loup. Le rire grave de Kovu lui fit penser qu’elle avait pris la bonne décision ; au moins, cela faisait plaisir à son ami.

« Sage décision Wendy. Pas qu’un film en ta compagnie ne me tente pas, mais ce soir je veux te faire découvrir un autre univers. Je veux que tu profites.», lui répondit-il en glissant un bras sur son épaule. Sa chaleur la rassura un peu, comme si elle pouvait se blottir dedans au moindre problème, alors que ses mots firent monter en elle une angoisse innommable. Elle se mordit les lèvres et finit par marmonner, la gorge nouée : « Tu veux que je profite ? Là, ça va être compliqué, Kovu… ». Mais avant qu’elle ne puisse tenter d’emprunter une nouvelle issue de secours pour se défiler, il l’entraîna vers la porte d’entrée. Sa carrure imposante leur permettait de se frayer un chemin sans trop de difficulté, les gens ne cherchant pas à le bousculer, et elle tenta de se raisonner, respirant puis expirant dans un semblant de calme pour reprendre ce contrôle qui lui faisait tant défaut et dont elle avait pourtant besoin pour vivre. Sans vraiment de succès. Ils se glissèrent sous la grande arche colorée qui délimitaient l’entrée de son enfer personnel et il se tourna alors vers elle, un sourire éclatant dessinée sur son visage : « On va commencer en douceur d’accord ? Je veux d’abord que tu découvres ce lieu… Magique.». Elle hocha la tête prudemment, se demandant ce qu’il pouvait bien avoir en tête. Mais avant que diverses hypothèses ne traversent son esprit, il cala sa paume contre la sienne, lui faisant un clin d’œil, puis l’entraîna vers ce qu’elle identifia rapidement être l’attraction la plus haute du parc : la grande roue. Il n’avait pas mentit, il commençait en douceur, ce n’était pas un de ces manèges à sensation débordant de cris.

La file d’attente ne s’éternisa pas, à son plus grand plaisir, et ils grimpèrent rapidement dans une nacelle vacillante. Elle relâcha un soupir de soulagement, quand les rouages mécaniques se mirent à tourner, les élevant vers les cieux, l’éloignant de cette foule. Elle jeta un œil vers la Terre ferme, tout en sentant le regard de Kovu peser sur elle. Elle eut un léger sourire et se retourna vers lui, levant un sourcil interrogateur. « Tu vas voir après ça tu ne voudras plus repartir d’ici et tu ne voudras plus jamais me quitter ! ». Son sourire se fit un peu plus franc et elle détourna les yeux, sans répondre, pour reporter son attention vers l’extérieur. Ils n’étaient pas loin du sommet, et seuls les grincements de l’engrenage et quelques murmures étouffés lui parvenaient, alors que le véritable spectacle s’offrit à sa vue. Une mer de velours sombre, comme si de l’encre bleue coulait des nuages pour remplir le ciel de sa tendresse, une mer parsemée d’étoiles pâles comme la neige par-dessus un éclatement de couleurs vives. Les fenêtres des foyers et des bars de Fantasia Hill brillaient comme des feux jaunes et rouges. Et les hauts réverbères du parc étincelaient comme si des lucioles dansaient dans les allées de dalles blanches, avant de se perdre dans la noirceur opaque de la forêt. La nuit se reflétait dans le calme du lac, seulement troublé par quelques tourbillons d’eau. Et de l’autre côté, la mer lui semblait infini, tout comme l’était le ciel, alors que l’écume blanche se transformait en nuages accueillants. Et les lumières de la fête foraine rehaussaient la beauté de ce tableau onirique, jetant en plus de ces couleurs orangées, du vert, du bleu, du violet… Ses néons crieurs et trop voyants, son agitation fébrile et palpable… tout se transformait en un tourbillon de couleurs apaisantes qui lui donnaient la sensation de se retrouver, cette fois, bel et bien à Neverland.

Elle ne cessait de tourner la tête à droite, puis à gauche, s’agitant avec une ébauche de sourire surpris aux coins des lèvres, pour ne pas rater une miette de cette splendeur vivante, de ce tableau humain. La grande roue s’arrêtât de tourner dans un soubresaut attendu, ce qui n’empêcha pas quelques cris de retentir. Rien d’étrange, d’ici peu, elle reprendrait son chemin, c’était comme ça que cette attraction fonctionnait. Ses yeux finirent alors par tomber sur Kovu et son agitation soudaine s’adoucit. C’était grâce à lui qu’elle était là. Juste deux amis dans un rêve, dans une bulle hors du temps. Tu vas voir après ça tu ne voudras plus repartir d’ici et tu ne voudras plus jamais me quitter. « Tu avais raison… ». Sa voix n’était qu’un murmure, comme si elle ne voulait pas briser la quiétude du moment. « En fait, tu as toujours raison. », reprit-elle avec un petit rire. Elle inspira, puis détourna les yeux pour renouer avec la magie des lieux, alors qu’elle soupirait presque pour elle-même : « J’aimerais ne jamais quitter cette grande roue, pouvoir rester tout en haut pour toujours… ». Elle leva une main avec douceur et glissa son doigt sur le ciel, effleurant quelques étoiles, alors qu’elle penchait la tête sur le côté. « J’aimerais pouvoir continuer à rêver de toucher les étoiles, continuer de songer pouvoir me faire bercer par la lune… ». Elle ramena son bras contre elle, alors que la machine s’ébrouait et redémarrait brusquement, les ramenant inexorablement sur Terre. Une dernière fois, elle fit courir son regard sur la ville. « J’aimerais pouvoir admirer encore et encore cette ville agitée, ses lumières vives et ses bruits flous du haut de ma tour, contempler toutes ces personnes et tous ces liens se faire et se défaire… ». Elle marqua une pause, les souvenirs s’animant de nouveau dans sa tête. Le sol se rapprochait. Son cœur se serra douloureusement et elle ferma les yeux pour cacher des larmes qui ne tomberaient pas ce soir. « … toutes ces personnes s’aimer et se désaimer… », finit-elle dans un murmure empreint de douleur.

La grande roue s’arrêtât de nouveau, ce qui sembla tirer Wendy de sa torpeur. Elle cilla, puis respira un grand coup, avant de se tourner vers Kovu. Elle s’était laissée emporter, elle était désolée pour lui… Elle essaya d’esquisser un bref sourire et conclut en se levant avec un faux empressement : « Mais la vérité, c’est qu’on est juste coincé en bas. Le ciel n’est pas pour les mortels. ». Elle ne rajouta pas à quel point elle était lasse et fatiguée de n’être qu’une spectatrice de la magie de la vie, que même si ce spectacle était beau à en mourir, elle ne serait jamais heureuse complètement juste en l’admirant.

Ils s’extirpèrent de la nacelle, cédant sa place à d’autres, et resta un moment dos à Kovu, le temps de faire sécher toutes larmes traîtresses. Puis, elle se retourna vers lui, les yeux brillants, et lui dit d’une voix vibrante de sincérité : « Merci pour cet instant, Kovu. ». Instant éphémère, certes, mais le plus beau qu’elle ait vécu, ces derniers temps. Renouer avec la magie, avec cette impression légère de pouvoir voler et contempler le monde d’en faut, c’était un cadeau inestimable qu’il lui avait fait là. « C’était au-delà de ce que les mots peuvent exprimer. ».

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy EmptyLun 4 Nov - 14:53


« Tu veux que je profite ? Là, ça va être compliqué, Kovu… » Elle avait prononcé ces quelques mots d'une voix triste, tendue. Ce n'était qu'un murmure étouffé par les bruits incessants qui les entouraient mais il l'avait entendu, et pour lui, il était bien plus important que n'importe quelle autre parole prononcée ici. A nouveau, son coeur se serra un peu, il savait qu'elle protesterait, que profiter n'était pas un terme positif dans son langage à elle... Il espérait pourtant changer la donne, lui prouver qu'elle était comme les autres et qu'elle avait le droit de se laisser aller. Elle n'avait pas à se cacher derrière sa carapace de tristesse en permanence, il fallait qu'elle retrouve goût à la vie. Il ne réagit donc pas à ses propos pourtant si révélateurs de l'état d'esprit de la jeune femme. Il le savait, aucune parole ne la convaincrait. Les actes par contre, s'était totalement différent, et il lui apporterait la preuve qu'elle pouvait profiter de cette manière, en agissant. Rien n'était compliqué quand on ne pensait plus. C'était le but d'un tel lieu, arrêter de penser, arrêter de réfléchir, sourire tout simplement. Kovu ressera un peu plus son étreinte autour des épaules de Wendy et la guida vers l'intérieur, et vers le premier manège aussi, en tentant de paraître insouciant et sûr de lui. Au fond il redoutait d'échouer, de ne pas apercevoir sur son visage ce sourire qu'il aimait tant, mais il était hors de question qu'elle s'en rende compte, sinon, tout serait perdu, tous ses efforts seraient vains.

A peine étaient-ils installés dans la nacelle de la grande roue, qu'elle se relâchait déjà un peu, il entendit son soupir de soulagement qui le conforta dans son idée : il avait bien choisi la première attraction. Il se doutait qu'elle était aussi mieux ici que dans la foule. Il se permit d'ailleurs d'affirmer un peu plus ses objectifs en lui disant qu'il était persuadé que ce tour de manége lui plairait, sur un ton taquin bien évidemment. Et il ne fut pas déçu en apercevant un sourire franc sur le visage de la jolie blonde assise face à lui. Que c'était bon de voir ses traits illuminés par la gaité, dans ces instants là, si courts soient-ils, elle rayonnait littéralement. Il ne put s'empêcher de lui sourire à son tour, comme en remerciement de ce cadeau qu'elle lui avait offert. Il savait pertinement qu'elle ne souriait qu'en de rares occasions, et à de rares privilégiés. Elle s'était d'ailleurs déjà détournée, mettant fin à ces secondes éphémères pour admirer le paysage. Lui, mourait d'envie de la contempler encore, pour saisir la moindre de ses émotions mais il devait être moins gourmand, lui laisser un peu d'intimité, alors il se força à poser ses yeux sur la sublime vue qui s'offrait à eux. Il avait toujours aimé ce spectacle depuis qu'il l'avait découvert à son arrivée ici, il ne s'en lassait pas. Cela lui rappelait la vue qu'ils avaient du rocher aux lions, la savanne vaste et colorée s'étendant en dessous d'eux, sauvage et indomptable aussi, avec ses reflets mordorés qui apparaissaient au coucher du soleil et ses zones d'ombre permanentes, même en pleine journée. Certes c'était maintenant une ville qu'il admirait, beaucoup plus civilisé et beaucoup moins naturel, mais ces points de lumières disposés un peu partout avaient leur charme il fallait le reconnaitre et il n'en était pas moins subjugué. Il s'estimait chanceux de pouvoir contempler un tel tableau et l'espace d'un instant, il se laissa emporter par cette vue qui s'étalait devant lui, aussi belle qu'une toile noire que son peintre aurait remplie de points colorés, un peu au hasard, pour lui donner un côté mystérieux et hypnotisant. Son regard se posait tantôt sur la zone sombre de la fôret, tantôt sur les néons multicolores du parc. Il admirait aussi les perles de lumières, comme suspendues en l'air, qui flottaient au dessus de Fantasia. Le calme régnait dans la nacelle, ni lui ni Wendy ne parlaient, ils admiraient tout simplement. Et il sentait son visage remuer, de gauche à droite, les petits mouvements d'airs lui indiquaient ce qu'elle contemplait. Intrigué, il finit par poser ses yeux sur elle à nouveau, pour savoir ce qu'elle en pensait. Il fut ravi de découvrir un léger sourire au coin de ses lèvres. Ses yeux brillaient, comme habités par milles étoiles, comme si elle avait volé les lumières de la ville pour les cacher là. Elle semblait agitée, elle ne voulait pas manqueur une miette de ce spectacle et  ce n'est que quand elle se tourna vers lui qu'elle retrouva un semblant de calme. « Tu avais raison… » A nouveau quelques mots portés juste par le souffle du vent jusqu'à ses oreilles. Ils auraient pu lui échapper si il n'avait pas été attentif mais il était là pour elle, alors chaque fois qu'elle voulait s'adresser à lui, il l'écoutait. Et puis, il savait qu'elle répondait à l'affirmation qu'il avait prononcée quelques minutes auparavant. Il était si heureux qu'elle se découvre plus légère, que le poids de ses souffrances s'évapore pour quelques secondes et qu'elle savoure un instant de bien-être et de quiétude, de magie aussi. C'était exactement ce qu'il souhaitait, qu'elle soit un peu appaisée. « En fait, tu as toujours raison. » Cette fois il lui sourit, haussant les sourcils deux fois de suite, comme pour appuyer ses dires. Evidemment qu'il avait toujours raison ! Surtout quand il s'agissait de faire ouvrir les yeux sur la richesse de la vie à sa petite protégée, sa petite poupée de porcelaine assise juste là. « Je suis content de savoir que j'ai réussi à te prouver qu'il y a de belles choses dans cette vie... » Lui aussi n'avait fait que murmurer. Et il entendit le rire de la jeune femme teinté l'air de notes délicates. Encore un autre cadeau qu'elle lui offrait et qui aurait pu paraitre insignifiant à quiconque ne la connaissait pas. Mais pour lui, c'était loin d'être insignifiant, c'était plutôt grisant. Son coeur se réchauffa un peu plus et son sourire s'élargit alors qu'elle tournait la tête vers le paysage une nouvelle fois. « J’aimerais ne jamais quitter cette grande roue, pouvoir rester tout en haut pour toujours… » Si seulement c'était possible... Elle se sentirait enfin plus heureuse. Il aurait été prêt à tout pour ça. Elle ressemblait encore plus à un ange tombé du ciel, éclairée par la simple lueur de la lune, tête penchée sur le côté, laissant son doigt vagabonder sur le ciel étoilé. Un ange à protéger. « J’aimerais pouvoir continuer à rêver de toucher les étoiles, continuer de songer pouvoir me faire bercer par la lune… » Il sentait déjà la nostalgie poindre dans sa voix. Il savait que d'ici peu, la réalité viendrait reprendre sa place dans son esprit et que son fardeau alourdirait à nouveau son coeur. Il préféra ne rien dire, mieux valait qu'il se taise plutôt que de lui répondre par des paroles inutiles. La roue qui s'était arrêtée une minute repartit, soufflant les derniers instants de plénitude qu'il aurait aimé attraper dans sa main pour les retenir, pour les donner à Wendy, pour qu'elle ne soit plus jamais déboussolée. « J’aimerais pouvoir admirer encore et encore cette ville agitée, ses lumières vives et ses bruits flous du haut de ma tour, contempler toutes ces personnes et tous ces liens se faire et se défaire… » Même ce qu'elle disait été beau, presque aussi beau que la vue. Elle avait parfaitement analysé la situation, perçu ce qu'il avait désiré qu'elle perçoive, mais le mal qui la rongeait se tapissait déjà derrière ses mots, prêt à bondir et à l'étouffer de sa noirceur. « … toutes ces personnes s’aimer et se désaimer… ». Il savait à quel point une fois encore, cette simple phrase était lourde de sens. Il sentait la douleur intense qu'elle supportait poindre dans sa voix plus qu'à n'importe quel autre moment depuis leurs retrouvailles de ce soir. Pour ne pas craquer à son tour, il serra le bord de la nacelle. La voir souffrir lui faisait tant de mal, elle ne méritait pas tout ça. Celui qui lui avait infligé cette peine... Il le haissait, sans savoir qui il était. Kovu détourna les yeux et les ferma lui aussi quelques secondes, pour se contenir. Il avait envie de lui hurler qu'elle oublie tout, tout ce qu'elle avait enduré jusqu'à maintenant, et qu'elle reparte à zéro, qu'elle se forge une nouvelle vie, qu'elle arrête de penser à une personne qui ne la méritait pas. Mais il savait que ce serait mal venu, qu'elle ne le supporterait pas, et surtout que ce n'était pas si simple. Sa souffrance, il l'avait partagée quand Kiara l'avait abandonnée et elle était innefaçable, il se souvenait encore du trou béant dans sa poitrine à chaque heure du jour et de la nuit. Savoir que Wendy ressentait de tels choses, voir pires, le rendait fou de colère. Il serra le point et souffla doucement pour qu'elle ne se rende compte de rien puis rouvrit les yeux, quand la grande roue se stoppa pour les laisser descendre.  « Mais la vérité, c’est qu’on est juste coincé en bas. Le ciel n’est pas pour les mortels. ». Elle avait assené ces derniers mots avec fatalité, résolue et cette fois il ne put s'empêcher de répondre : « Tu n'es pas une simple mortelle, tu es ange tombé du ciel qui s'est fait heurté, happé, par les noirceurs de cette vie. Mais les étoiles te sauveront Wendy, tes étoiles. Tu n'es pas toute seule et ta vie peut ressembler à ce tableau illuminé que nous avons pu admirer là haut. » Sa sincérité avait débordée, et sur ces quelques paroles, il quitta la nacelle pour la suivre. Elle était dos à lui et il voyait ses cheveux blond se balancer. Quand elle se tourna, ses yeux brillaient à nouveau, mais pas grâce aux étoiles cette fois, ils débordaient de larmes. Elle était bouleversée, et lui aussi. « Merci pour cet instant, Kovu. » Il parvint à sourire faiblement car il la sentait sincère, mais lui se sentait coupable. Coupable de lui avoir offert une part de rêve pour qu'elle se mette ensuite dans cet êtat. « C’était au-delà de ce que les mots peuvent exprimer. » Il hocha la tête et saisit ses deux mains pour les serrer dans les siennes avec une infinie douceur. « Je suis désolé. Je sais que ça t'a fait du bien, que tu as effleuré le bonheur des doigts, mais je sais aussi que maintenant, tu es encore plus triste de ne pas le garder dans ton coeur à jamais. Tu sais, tu y arriveras un jour, ru pourras vivre à nouveau sans souffrir, et je serais là pour t'épauler jusqu'à ce que ce moment arrive, et après encore. » Son regard était rivé au sien, il ne voulait pas qu'elle fuit, il voulait juste qu'elle saisisse qu'il n'abandonnerait pas, qu'il ne l'abandonnerait pas elle. Il la ramena ensuite vers lui pour la serrer dans ses bras et déposa un baiser sur ses cheveux doux.

Après ce geste tendre, il passa son bras au dessus de son épaule comme un peu plus tôt, et la guida dans la foule vers leur prochaine étape : le stand de gourmandises. Le sucre était bon pour le moral, il le savait, il tenait cette donnée pour acquise et ils avaient bien besoin d'un remontant tous les deux. Il se stoppa devant la vitrine remplie face à eux, où se cotoyaient nuages de barbes à papa roses, pommes d'amour rouges, gauffre chocolatées, crêpes sucrées et guimauves en tout genre. Les couleurs et les saveurs se bousculaient, mais c'était moins "agressif" que ce que ce que renvoyaient les néons des attractions, c'était plus doux, plus rassurant. Il sourit à son amie et murmura près de son oreille : « Prend ce que tu veux, c'est moi qui te l'offre. Tout excés est toléré, je dirais même conseillé ! Tu n'as pas le droit de refuser bien évidemment. ». Peut être qu'un autre moment de bien être qu'elle vivrait permettrait à ce sentiment s'installer un peu plus longtemps en elle, même quelques secondes de gagner seraient un pas en avant. « Les sucreries, c'est un peu du bonheur à croquer. ».
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy EmptyMar 11 Fév - 17:22

Plus aucune réponse depuis novembre, j'archive :bril:
Revenir en haut Aller en bas

Faites place à la vedette
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖  PV feat Wendy Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Un sourire vaut tous les trésors. Je te ferais sourire. ✖ PV feat Wendy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» JESSIE ✖ Un sourire vaut tous les trésors
» Wendy ♦ une fille vaut mieux que vingts garçons.
» l'amitié vaut plus que tout l'or du monde. feat.Kiméo
» (abigalie) ▲ il y a ton sourire.
» « On a souvent vu un chat sans sourire mais jamais un sourire sans chat »

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pixie Dust ::  :: Vieux RP-