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(koeroz) tanguer aux accents de l'extase. Vide
(koeroz) tanguer aux accents de l'extase. Vide
 

 (koeroz) tanguer aux accents de l'extase.

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Odyssée Ariel Tysee

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Odyssée Ariel Tysee
J'ai posé bagages ici le : 10/01/2015 Jouant le rôle de : ariel, la sirène qui rêvait d'une vie d'humaine. #teamlittlemermaid Nombre de messages : 155 On me connait sous le pseudo : WEDNESDAY' (Cam). Un merci à : night sky (ava) ange (profil+citation+signa) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : karen gillan, l'inimitable rouquine.
MessageSujet: (koeroz) tanguer aux accents de l'extase. (koeroz) tanguer aux accents de l'extase. EmptyLun 2 Mar - 3:12



DEUX PRINCES AU BORD DU VIDE.
tanguer aux accents de l'extase

Huit heures, réveil brutal, tes grandes jambes dépassant de la couette et tes pieds glacés par le chauffage qui avait encore pété. Dans un frisson, tu fus tiré du sommeil, et tu dus pourtant te reprendre à quatre fois pour trouver la force de te lever, pour aller jouer avec le bouton du chauffage, et qu’enfin il se remette en route. T’attrapas tes moufles posées sur ta table de nuit, et un paquet de cigarette pour te réchauffer. Tu faisais partis de ces gens qui ne fumaient pas par plaisir, mais plutôt par besoin. Besoin de se réchauffer l’intérieur, besoin de tuer le temps, besoin d’avoir quelque chose entre les mains, besoin de se calmer. Tu cherchas Harlow des yeux mais elle devait probablement être partie bosser, parce que tu n’entendais aucun hurlement pestant sur ce foutu chauffage. Tu haussas les épaules et enfilais un pull en plus, quittant ta chambre pour rejoindre le salon, et y poser ton cul. Complètement seul dans ce petit studio minuscule que tu partageais avec l’autre hyène, tu en profitas pour souffler un instant, mal réveillé, et passer de longues minutes à admirer le vide, en pensant à tout et à rien. Tu finis cependant par rejoindre la cuisine, renversant le quart de café dans ton bol de lait en pestant, tâchant de rattraper les dégâts. Tu roulas les yeux et dû te contenter d’un bol de café dégueulasse qui t’arrachas quelques toussotements. Tes jours de repos étaient décidément d’un ennui mortel  mais nécessaire à tout individu désirant se « reposer ». Mais toi, la solitude t’angoissais. Etrange pour un homme aussi solitaire que toi, d’être effrayé par l’environnement qui l’encerclait chaque jour. Aujourd’hui, aucun éclat de rire enfantin pour remplir le vide de ton appartement, rien que le bruit du chauffage monté à fond pour retrouver une température raisonnable, et tes toussotements sous le café moulu te chatouillant la gorge. T’étais seul, ta vie traitait de l’ennui à la façon d’un film de Coppola, la fille, évidement. Tu attrapas la télécommande de la télé, la tournant sur on, pour que les voix monotones des présentateurs de télé remplissent le vide de la pièce, bien que tu ne fasses en rien attention à un mot de ce qu’ils pouvaient bien pouvoir raconter.

Peu à peu, le chauffage revint prendre possession du petit studio, et tu courus le baisser un peu, histoire de ne pas étouffer. Tu enfilas le premier jean que tu repéras, gardant ton pull par-dessus ton simple marcel, et attrapant le seau de pop-corn que vous n’aviez pas terminé avec Harlow hier soir. Pour un parfait prince, t’avais plutôt l’air d’un mec bien banal, le cul vissé sur son canapé en regardant pour la énième fois le premier parrain. Même si c’était la dixième fois que tu le revoyais, t’espérais toujours que Vito Corleone ne meurt pas, et à chaque fois tu secouais la tête d’un air navré, en répétant « c’était le meilleur, c’était le meilleur », comme si on pouvait t’entendre, comme si ton avis avait la moindre importance. Vers les treize heures, tu finis tout de même par jeter quelques coups d’œil à certains dossiers, et comme pour te motiver, tu attrapais ton surligneur et mettait en évidence les choses importantes à trier. Ca dura peut-être vingt minutes avant que tu te remettes le parrain deux, roulant les yeux.

La vérité, c’est que t’avais cette putain d’histoire de  gosse dans la tête, et que tu ne pouvais l’oublier. T’avais commis une erreur en laissant un des enfants de l’orphelinat partir pour rejoindre sa mère malade. Tu lui avais dis de revenir dès qu’il le faudrait, sous entendant la mort prochaine de sa mère mais comment lui dire non ? Tu revoyais en chacun des gosses que tu gardais le gamin enfermé et perdu que t’étais, et c’était sans doute ce qui t’attirait tant chez les enfants. Non pas leurs sourires, leurs façons adorables, mais leur innocence, que toi t’avais perdu trop vite. Perdu pour quoi ? Une vie à bouffer des popcorns mous devant un film que t’avais déjà vu trente fois, mais qui savait occuper ton temps libre, et surtout ta tête. T’étais un personnage de Sofia Coppola parfait, le pauvre prince déchu à la vie ennuyante et tragique, qui aspirait à quelque chose de meilleur. C’était toujours mieux qu’être le parfait vilain de Nolan, non ? T’avais choisis ton camp.

Mais la sonnette de la porte te tiras de ton film, et tu glissas ton doigt sur le bouton pause avant de cacher le pop corn sous le canapé. Tu passas une main dans tes cheveux dans un fouillis pas possible, allant ouvrir en plissant les yeux. Si c’était encore l’un des deux potes de Shenzi, ils pouvaient faire demi-tour parce qu’elle n’était pas là… Sauf qu’évidement, la visite de Kiméo ou de Hendrix aurait été trop bonne comparée à l’individu qui se dressait devant toi. Tes dents se serrèrent comme par automatisme, et tu inspiras, te redressant un peu pour le fixer. Toi qui ne savait jamais comment te comporter avec lui, ni même ce qui le poussait encore à te faire chanter, voilà que tu étais fortement à l’aise. « Kovu, qu’est-ce que tu veux ? » Tu demandas , même si tu en avais une petite idée. Néanmoins, déjà vaincu depuis longtemps, tu ouvris la porte pour le laisser rentrer.
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Kovu Roméo-Scar Sullivan

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Kovu Roméo-Scar Sullivan
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MessageSujet: Re: (koeroz) tanguer aux accents de l'extase. (koeroz) tanguer aux accents de l'extase. EmptyLun 9 Mar - 15:54



TANGUER AUX ACCENTS DE L’EXTASE.


Tu aurais pu aller n’importe où, aller voir n’importe qui. Tu avais le choix, beaucoup de choix. Ce n’est pas comme s’il était le seul homme de cette ville à t’accorder ses faveurs – loin de là. Et pourtant tu es là, à sa porte. Et tu te demandes encore pourquoi. Peut-être parce que c’est simple de venir le voir, peut-être parce qu’il n’est pas en position de te refuser quoi que ce soit. Peut-être parce que tu avais eu envie de le voir, aussi. C’était une raison que tu ne voulais sûrement pas t’avouer mais tu en avais quand même conscience, intérieurement. Tu venais juste de finir ta nuit de travail au Cinewood et tu aurais dû aller te coucher directement, la fraîcheur de tes draps propres t’appelant déjà, t’accueillant presque à bras ouverts. Mais tu avais bifurqué, tu avais pensé à lui et tu t’étais dit : et pourquoi pas ? Tu n’avais rien d’autre à faire, au final. Tu n’avais pas envie de dormir, pas envie de rêver. Pas envie de te plonger à nouveau dans ces cauchemars qui te tiennent éveillé. Toutes ces images qui te hantent, qui te rendent fou. Parfois, tu aimerais pouvoir te les arracher de l’esprit, te les enlever une bonne fois pour toutes et enfin être tranquille. Apaisé. Mais tu ne peux pas ; elles restent là, coincées dans ton crâne. Et le sexe est comme un médicament. Un soulagement. Tout s’évanouit quand tu laisses le plaisir envahir chaque parcelle de ton corps, quand tu laisses le désir te conduire. C’est presque un besoin, une nécessité. C’est comme vital de t’abandonner à quelqu’un, même pour une nuit. Même pour une heure. Juste le temps de tout effacer, même temporairement. Juste le temps de te libérer de ces images qui te poursuivent pour enfin reprendre ta respiration. Ta vie à Fantasia Hill n’est ni simple ni difficile. Elle est juste banale. Tu continues ton chemin, sans jamais rien devoir à personne. Tu ne sais peut-être plus d’où tu viens et peut-être que tu ne te rappelleras jamais de ton passé mais ça t’est égal. Tu es d’accord pour avoir tout oublié. Tu te dis que si tu t’es réveillé ce matin-là, sans avoir aucun souvenir de ce que tu étais avant ça, c’est bien qu’il doit y avoir une raison. Tu ne crois pas en un Dieu quelconque, tu crois simplement au Destin. Tu te répètes chaque jour que rien n’arrive par hasard et tu ne veux pas chercher de plus amples explications. Tu ne veux surtout pas te pencher sur ces visions qui flashent à l’intérieur de ton crâne à chaque seconde parce que tu es effrayé de leur donner une sens. De leur donner une réalité. Parce que ça signifierait devoir les accepter comme étant une part de toi, de ton histoire. Et tu n’es pas prêt pour ça. Tu n’y arrives pas. Tu préfères t’évader, te donner une nouvelle fois l’illusion que ta vie n’est pas liée à la sienne, à celle de ce jeune lion à la cicatrice. Mais parfois, les questions se bousculent dans ta tête  et si c’était vrai ? Et si tout ce que tu imaginais s’était véritablement passé, qu’est-ce que tu ferais ? Tu ne sais pas. Tu ne veux pas savoir. Parce que ça changerait bien trop de choses pour toi.

Tu sonnes à sa porte, un sourire enjôleur collé aux lèvres et le regard brillant. Tu aimes jouer avec lui. Ça n’a rien de méchant, pas pour toi en tout cas. Tu es juste d’humeur taquine quand il s’agit du brun. Cette histoire a commencé un peu étrangement, tu ne te rappelles pas vraiment de tous les détails. Tout ce qu’il y a à savoir c’est qu’il est à ta merci et que tu fais de lui ce que bon te semble. C’est un faible. Et pourtant ses yeux dégagent quelque chose de puissant, mais il n’utilise pas ce pouvoir qui semble flamber en lui. Non. Il reste plutôt dans l’ombre, en retrait. Et toi, tu en as profité. Tu as profité d’une de ses erreurs pour le mettre à tes pieds. Eroz est à tes pieds. La plupart du temps, tu viens le voir pour un peu de sexe, juste pour t’amuser. Parfois, tu lui demandes aussi quelques billets, parce que tes propres poches sont vides et que tu dois remplir les placards pour ne pas mourir de faim. Et il se laisse faire, parce qu’il a trop peur de ce que tu sais sur lui pour te dire non. Alors que tu attends qu’il t’ouvre, tu revois ce gamin. Ce gamin qu’il a laissé retourner auprès de sa mère alors qu’elle n’avait pas les moyens de lui offrir une vie décente. Tu n’as pas compris pourquoi il a fait ça, tu ne comprends toujours pas. L’enfant doit être malheureux à l’heure qu’il est et personne ne sera là pour l’aider, lui ou même sa mère. Est-ce que c’était une décision à prendre ? Pour toi, la réponse est simple – non. Seulement le brun n’a pas paru du même avis et aujourd’hui, il se trouve dans une situation délicate qui pourrait lui coûter très cher. Les autorités lui retireraient la direction de l’orphelinat si elles savaient – et toi, tu sais. Tu pourrais aller les trouver, tu pourrais aller leur dire ; tu préfères juste profiter de lui et de son corps de rêve pour ton seul plaisir égoïste. Est-ce que tu en as honte ? Non, pas vraiment. Et même si tu penses souvent à ce mioche qui est maintenant évanoui dans la nature, tu refuses de te laisser émouvoir par sa situation. Tu ne te laisses émouvoir de rien. Bientôt tu as son regard qui te fixe et ton sourire s’agrandit. Tu oublies tout ce qui n’est pas lui, vous. Tu oublies tout ce qui n’est pas le plaisir à venir. « Voyons, ne sois pas grognon Babe, tu lâches dans un petit rire alors que tu entres dans sa chambre lorsqu’il te cède le passage. Tu sais exactement pourquoi je suis là. » Complètement à l’aise, tu fais comme chez toi et t’allonges directement sur le canapé. Tu fixes un instant l’écran figé sur le visage lisse et impassible de l’acteur brun. Il a du charme même s’il te file un léger frisson glacé le long de la colonne. Tu as déjà vu ce film, il est vieux. Parfois, au Cinewood, ils passent des vieux films en soirée et tu te glisses discrètement dans les salles de projection pour les regarder sans payer. Tu aimes bien. Tu ne sais pas exactement si c’est réellement le cinéma qui t’intéresse ou si c’est le fait de ne pas payer qui rend la situation excitante mais tu aimes bien. Et, de temps en temps, tu te dis que ce serait quand même mieux de tourner dans ces films-là plutôt que de te retrouver complètement nu à chevaucher un étalon dont tu ne connais pas le véritable nom devant la caméra.

« T’as pas un truc à grignoter ? Ce serait plus sympa pour continuer ton film, lances-tu d’un air malicieux cependant que tu croises tes mains derrière la tête. Allez, viens donc t’asseoir. Je vais pas te bouffer, mon mignon. » Un sourire mutin joue sur tes lèvres. Tu aimerais parfois qu’il s’impose un peu plus, qu’il te donne du fil à retordre. Tu aimerais parfois qu’il se refuse à toi, juste pour le plaisir de pouvoir jouer un peu plus longtemps. Quel intérêt y a-t-il à t’amuser avec quelqu’un qui rend directement les armes ? Aucun. Mais il a bien trop peur de toi – malheureusement. Dans le fond, tu n’es pas véritablement méchant. Tu aimes seulement profiter des autres, de leurs faiblesses pour ton propre bien-être personnel. Oui, tu es égoïste et tu ne t’en es jamais caché. Tu ne veux plus vivre dans la contrainte. Tu veux être libre. C’est un besoin enfoui en toi, il est là depuis ce qui te semble être le tout début. Même bien avant ce trou noir qui a tout effacé de ta vie et de tes souvenirs. Si ta vieille moto avait tenu le coup, tu serais parti de cette ville voilà bien longtemps sur les routes découvrir des contrées éloignées et étrangères. Découvrir le monde. Tu as souvent rêvé de voyages par-delà les hauts immeubles de Fantasia Hill ; tu as souvent imaginé les paysages nouveau se dessinant à l’horizon. Mais tout ça ne restait que des rêves inachevés qui laissaient un vieux goût d’amertume sur ta langue. Comme pour échapper à ces pensées moroses, tu plantes tes grands yeux bruns dans ceux d’Eroz et tu te positionnes à quatre pattes sur le divan, avançant jusqu’à lui de manière féline et aguicheuse. « À moins, bien sûr, que tu ne préfères passer au plus intéressant tout de suite, tu susurres d’un ton mielleux tout en laissant tes mains froides se balader sous son haut lorsque tu t’es rapproché de lui. Moi je ne dis pas non, en tout cas. » Doucement, tu poses ta bouche au creux de son cou. Sa peau est légèrement parfumée, elle a ce goût masculin que tu aimes tant chez lui. Et sa chaleur t’irradie, comme si tu étais glacé à l’intérieur. Tu picores sa nuque de baisers furtifs, la respiration soudainement plus lourde. Eroz est absolument magnifique, tu ne pourrais le nier. Il a cette beauté presque glaciale qui t’attire comme un aimant et c’est toujours difficile de ne pas céder à la tentation de le toucher, le caresser. De redécouvrir les courbes de son corps encore une fois. Tes doigts connaissent pourtant presque par cœur maintenant les pleins et déliés de son anatomie mais tu n’arrives pas à t’en lasser. C’est un peu comme savourer une friandise en la laissant fondre lentement sur le bout de ta langue. C’est sucré, c’est doux. C’est un plaisir qui dure, encore et encore. Ta bouche s’accapare la sienne et tu serres sa taille fine de tes mains. Il y a comme un grognement sourd qui se coince dans ta gorge. C’est si électrisant de sentir son corps contre le tien. « Alors, on fait quoi ? tu souffles juste contre sa bouche gonflée, les yeux mi-clos et la voix trop rauque. On s’envoie en l’air ou tu préfères mater le vieux ? » C’est si apaisant de s’oublier.

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