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( Naked ) ▬ le bonheur aux lèvres, un peu naïvement. Vide
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 ( Naked ) ▬ le bonheur aux lèvres, un peu naïvement.

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Anonymous

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MessageSujet: ( Naked ) ▬ le bonheur aux lèvres, un peu naïvement. ( Naked ) ▬ le bonheur aux lèvres, un peu naïvement. EmptyVen 6 Fév - 12:08




 


Nakoma & Edward
Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire
La journée de travail avait été épuisante. Ton patron t'avais fais courir dans tous les sens et il fallait l'avouer, tu étais fatigué. Par flemme de te faire à manger, tu passas au drive in d'un fast food pour prendre une commande. Tu aimais bien cuisiner en tant normal, mais là, tu n'en avais aucune envie. Une fois ta commande servir, tu filas à toute vitesse vers chez toi. La nuit était tombée sur Fantasia et le noir était présent partout. Les quelques lampadaires menant jusque chez toi étaient l'unique source de lumière qui te guidait, avec celle de tes phares bien sûr. Ta maison se profilait à l'horizon. Tu ralentis enfin l'allure et tournas en direction de ton garage. Une fois parqué, tu sortis de ta voiture rapidement, le paquet à la main et tu filas vers la porte qui donnait sur un escalier menant au rez-de -chaussée. Ta maison était grande, mais tu ne t'en plaignais pas. Tu aurais certes apprécier qu'elle soit remplie, avec une femme qui t'attend et des enfants, mais ce n'était pas le cas. Tu n'avais jamais réussi à l'oublier. Pocahontas... Tu étais incapable de la tirer de tes pensées. Tu essayais de l'oublier aux bras d'autres filles que tu ramenais chez toi. Parfois, les relations duraient une semaine voir plus. Des fois, à peine quelques jours. Tu te faisais passer pour un connard aux yeux des filles qui ne comprenaient pas ton ressenti.

Arrivé enfin à l'étage, tu filas vers la cuisine ayant déposer ta veste sur le porte manteau au passage. Tu t'installas et commença à déballer ta sale bouffe. Tu croquas dans un cheeseburger, puis tu enchainas avec quelques frites. Tu étais fatigué ET affamé. Les deux ensemble ne t'allais pas vraiment. Tu finis bien trop vite ton repas et tu restas un moment à table à regarder tes messages sur ton portable. Un de tes amis voulait que tu fasses un saut au bar. Au Rhumeries plus particulièrement. Tu poussas un soupir. Bon, allez, tu feras un petit effort. Juste une apparition, une vingtaine de minutes tout au plus et puis tu rentrerais. Tu te fis couler un café double expresso pour être sûr de ne pas t'endormir. Que ce soit au volant ou au bar d'ailleurs. Tu l'engloutis machinalement en une traite et laissa la tasse sur le bord de l'évier. Tu repassas par la salle de bain pour voir ton état actuel. Tu passas un coup de main de tes cheveux pour les relever un peu. Tu te mis un peu de parfum et le compte fut bon. Tu retournas vers ta voiture en poussant un soupir au passage. Allez, juste 20 minutes. C'est ce que tu n'arrêtais pas de te répéter.

Tu connaissais plutôt bien le trajet jusqu'au Rhumeries. Tu y avais déjà été assez souvent depuis que tu t'étais retrouvé à Fantasia Hill. Tu trouvas une place pas trop loin, ce qui était plutôt rare. Tu pris soin de bien fermer ta voiture avant de marcher en direction du bar. Tu poussas la porte et repéra ton ami dans la foule. Il était assis à une table. Tu t'approchas et lui serra la main. Tu discutas un petit moment avec lui avant de te diriger vers le bar. Ton élan fut stoppé net. Tu t'arrêtas et tu posas tes yeux sur une jeune fille, assise sur un des tabourets face au bar. Tu sentis ton cœur faire un bond. Se pouvait-il que ce soit elle? Tu t'approchas de la jeune indienne, un léger sourire aux lèvres. Tu t'assis à côté d'elle et te tournas automatiquement vers elle. « Je peux vous payer un verre? » Tu lui offris ton plus beau sourire ravageur. Celui auquel de nombreux filles n'avaient pas su résister.


 
(c) fiche:WILD BIRD & gifs:gifs hunt c l o s e d
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Ehawee Nakoma Powhatan

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: l'empêcher de mourir.
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Ehawee Nakoma Powhatan
J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: ( Naked ) ▬ le bonheur aux lèvres, un peu naïvement. ( Naked ) ▬ le bonheur aux lèvres, un peu naïvement. EmptyLun 9 Mar - 15:03



LE BONHEUR AUX LÈVRES, UN PEU NAÏVEMENT


La semaine d’examens était passée plutôt rapidement. Tu n’avais pas vraiment eu le temps de penser à autre chose qu’à tes révisons pour te soucier de quoi que ce soit d’autre. Tu avais bien évidemment eu une pensée (et même plus) pour ton indienne favorite, tu avais pris de ses nouvelles aussi souvent que possible – c’est à dire à peu près deux fois par jour, tous les jours ; tu avais laissé ton esprit vagabonder jusqu’à Rajah, un sourire fleurissant sur tes lèvres avant que ta poitrine ne se serre d’angoisse. C’était toujours aussi chaotique et avec cette culpabilité tranchante qui le rongeait petit à petit, tu avais du mal à tenir le coup. Tu essayais tant bien que mal de rester forte et courageuse, tu te répétais à longueur de temps que tout finirait par s’arranger d’une façon ou d’une autre. Mais restait cette petite voix sifflant à tes oreilles, cette petite voix qui ranimait les terreurs nocturnes comme on ravive la flamme d’un feu ardent dévorant tout sur son passage. Est-ce qu’il y a seulement une solution à ce problème ? Peut-être, sans doute. Et si elle existe, tu ne l’as pas encore trouvée, malheureusement. Tu lâches un soupir empli de lassitude cependant que ton regard se perd dans le liquide sombre de ton verre à moitié plein de Coca-citron. Tu aurais très bien pu noyer toutes ces peurs dans l’alcool mais tu n’avais même pas eu le courage ni la force de demander un cocktail. Non, tu avais juste voulu boire un verre et, si possible, te noyer dedans. Mais rien ne se passe, rien n’est arrivé. Tu es toujours là, assise sur ton haut tabouret dans un bar que tu n’apprécies même pas. Tu as perdu la notion du temps, tu ne sais plus depuis combien de temps tu es entrée aux Rhumeries. Tu t’es juste trouvé un siège, tu as commandé et tu as attendu. Attendu quoi, tu n’en sais rien. Tu as juste attendu. Tu as siroté ton verre en attendant un éclair de génie, une illumination. Une épiphanie. Un rien, n’importe quoi. Juste quelque chose qui te dise quoi faire, comment agir. Maintenant que tu n’avais plus tout ton travail à l’université pour t’occuper l’esprit, tu ne penses plus qu’à lui, qu’à ça. Un ça comme un énorme éléphant dans le salon. L’accident. Tu as bien pensé à aller voir Kocoum pour lui poser des questions, plusieurs fois tu t’étais même rendue jusqu’au commissariat où tu pensais le trouver. Et plusieurs fois, toutes les fois, tu étais seulement restée immobile sur le trottoir d’en face à observer les lettres géantes et bleues. Et tu étais repartie. Sans être entrée, sans avoir vu l’ancien guerrier de ta tribu. Non, tu étais restée debout au milieu des passants et puis tu avais tourné les talons et tu étais rentrée au Meli Melo House. Et c’était tout. Et si ça apportait encore plus d’ennuis à Rajah ? Et si tout ça ne l’aidait pas ? Tant de questions et si peu de réponses. Tu tiens à l’aider, à le sortir de toute cette pagaille mais la vérité, c’est que tu ne sais pas encore comment faire.

Tu es tirée de tes pensées lorsque le siège à côté de toi racle sur le sol et qu’une voix masculine t’aborde, emplie de chaleur. Un peu étonnée, tu lèves ton visage vers ton voisin de comptoir et hausses un sourcil devant le sourire ravageur qu’il flashe dans ta direction. Tu as déjà vu ce genre de sourire, parfois. Le genre de sourire qui est trop éblouissant pour être honnête, le genre de sourire qui fait tomber les jeunes filles en manque d’amour comme des mouches. Tu ne sais pas exactement si c’est parce que ton cœur battait encore stupidement pour un brun à la bouille enfantine ou bien parce que tu te sentais trop préoccupée par les derniers événements qui venaient de chambouler ta vie, mais le sourire ne te fait pourtant aucun effet. Est-ce qu’il en aurait eu un en d’autres circonstances, tu ne saurais dire. En vérité, tu pinces les lèvres pour t’empêcher de pouffer parce que tu trouves la situation parfaitement ridicule. Tu le trouves ridicule. Te raclant la gorge, tu montres ton verre encore à moitié plein d’un bref signe de la tête. « Merci mais j’ai déjà un verre, tu lâches un peu avec amusement avant de détourner le regard comme si tu estimais que votre conversation s’arrêtait là. » Tu n’as jamais eu l’habitude d’attirer l’attention sur toi, d’attirer les regards. Bien au contraire, tu as passé toute ta vie dans l’ombre, comme un fantôme. À une époque, tu éprouvais une certaine amertume, une certaine envie parce que ta meilleure amie semblait être le centre de l’univers cependant que tu étais invisible aux yeux de tous. Mais depuis ton arrivée à Fantasia Hill, c’est plutôt tranquillisant. Apaisant. Parce que ce monde te faisait peur, parce que tu redoutais de devoir parler à tous ces visages pâles que tu ne connaissais pas. Surtout les hommes. Chaque fois que l’un d’eux t’approchait, tu avais juste eu l’envie de fuir à toutes jambes. Comme si chacun d’eux était un danger potentiel. Tu n’es pas très à l’aise de savoir que tu attires leur attention, parce que tu ne sais pas ce qu’ils pensant derrière leurs sourires pleins de charme et de fausses bonnes intentions. En chaque blond, tu voyais Smith ; en chaque brun, tu voyais Rolfe. Les deux hommes qui avaient brisé ton cœur d’indienne, les deux hommes qui t’avaient enlevé ta Pocahontas. Et si un jour, elle les retrouvait ? Est-ce que tout redeviendrait comme avant ? Est-ce qu’elle t’abandonnerait à nouveau pour les suivre, peu importe leur destination ? Elle les a préférés à toi ; tu es passée après eux même si tu étais sa meilleure amie. Même si tu es sa meilleure amie. Aujourd’hui, Pocahontas est malade. Elle a besoin de soin et de soutien. Est-ce qu’ils seraient capables de lui apporter tout ça ? Une petite voix dans ta tête hurle un non catégorique cependant que ton bon sens te raisonne et te souffle qu’ils ont toujours veillé sur elle. Malgré tout. Et tu as beau les détester de t’avoir fait souffrir en l’emportant loin de sa famille, de sa terre, de toi, tu ne pourrais nier qu’ils ont toujours été là pour elle. Et qu’ils l’aimaient eux aussi. Certainement aussi puissamment que toi.

Du coin de l’œil, tu observes cet étranger qui n’a pas bougé d’un centimètre. Il est toujours là, avec ce sourire sur la bouche. Un sourire qui te ferait presque froid dans le dos. Il n’a pourtant pas l’air dangereux mais tu avais pensé pouvoir être tranquille, pouvoir réfléchir seule à tout ce fourmillement dans ta tête. Tu avais aussi pensé qu’il aurait compris le message et serait tout simplement reparti d’où il était venu. « Vous avez besoin de quelque chose, peut-être ? finis-tu par lâcher, le ton peu commode. » Sa présence te met mal à l’aise. Tu n’aimes pas l’insistance avec laquelle il te regarde, comme si ses grands yeux trop profondément bleus essayaient de sombrer jusque dans les tréfonds de ton âme. Un frisson désagréable te traverse l’échine. Tu ne sais pas ce qu’il te veut exactement, tu ne sais pas pourquoi il reste là à t’observer. À te sourire. Il y a sûrement tout un tas d’autres jolies filles dans ce bar et c’est pourtant toi qu’il a choisie. Ce monde te paraît parfois si étrange encore, les gens te semblent si incompréhensibles. Illogiques. Beaucoup courent après des rêves inaccessibles, sans se décourager, sans faiblir parce que la seule idée de ce but les aide à avancer ; d’autres font les mauvais choix sans pour autant le regretter, comme s’ils assumaient leurs erreurs, comme si ça ne changeait rien. Et il y a toi, au milieu de tout ça, qui espères ne pas te tromper, ne pas tomber parce que tu ne sais pas si tu sauras te relever. Tu as tellement du mal à te laisser aller et la vie semble en apparence pourtant si facile pour tous les autres. Est-ce que c’est aussi un choix de ne pas trop réfléchir, de se laisser aller et de tout simplement profiter ? Probablement. Peut-être que tu y arriverais, toi aussi, si tu t’en donnais les moyens, si tu t’en donnais l’occasion. Si tu te le permettais, au moins une fois dans ton existence. Mais ce n’est pas toi, ce n’est pas ce qu’on t’a appris. Ce n’est pas Nakoma. Nakoma est réfléchie, posée. Elle ne fonce jamais tête baissée – c’est plutôt Pocahontas qui court après le danger. Tu n’as pas cet esprit fou d’aventure, même si tu aimerais ; tu n’as pas cette nature sauvage et indomptée. Parfois, tu ressembles à ces animaux domestiqués, civilisés. Et quelque part, tu détestes ça. Tu te détestes pour ça. Tous ces visages pâles ne vous appelaient-ils pas ‘des sauvages’ là-bas ? Ils riraient sûrement bien de toi, s’ils te voyaient comme ça.

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