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( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. Vide
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 ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme.

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Osiris R. Street

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Osiris R. Street
J'ai posé bagages ici le : 11/04/2014 Jouant le rôle de : Roublard (Oliver & Cie). Nombre de messages : 284 On me connait sous le pseudo : de Sparki. Un merci à : bazzart & tumblr & wild heart ♥. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Joseph HOT Gordon Levitt
MessageSujet: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyDim 30 Nov - 15:52

ft. Jude & Osiris.
( A travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme )
Allongé sur ton lit, Oliver était venu se loger près de toi. Ton chien, ce cher Jack Russel, était ta seule compagnie. Dans ta vie d'humain, tu avais toujours été seul. Il n'y avait jamais eu personne. Oui, il y avait tes collègues de travail, mais la plupart d'entre eux fuyaient ton pessimisme naturel. C'était logique après tout. Quelle personne normalement constituée s'attacherait à un être dépressif comme toi? Il fallait dire aussi que ton caractère compliqué n'arrangeait rien. Tu avais tendance à râler pour un rien et tu parlais très peu aux gens. A vrai dire, tu n'allais pas vers eux. Tu étais bien trop réservé pour cela. Tu n'avais jamais eu le contact facile. En tant que chien, tu avais brillé dans ton ancien monde. En tant qu'humain, tu n'étais personne, tu n'étais rien. Ce profond désespoir s'était ancré en toi. Heureusement, il y avait Oliver. Il était là pour toi, ce petit chien. Pourtant, tu le sentais. Lui aussi souffrait d'une sorte de solitude. Ayant été un chien, tu comprenais qu'Oliver soit triste étant le seul chien de la maison. Tu avais longuement réfléchis à l'idée de reprendre un deuxième chien, mais tu ne voulais pas en acheter un. Tu voulais le sauver.

Tu te redressas de ton lit. Le jour venait de se lever. Le refuge n'ouvrait que dans une heure, tu avais encore le temps d'en profiter. Tu allas prendre ta douche. Tu pris un temps fou d'ailleurs. Oliver était couché sur la carpette à l'entrée de la salle de bain. Il te suivait comme ton ombre et tu aimais ça. Tu aimais le fait de te sentir aimer par quelqu'un, même si Oliver n'était qu'un chien. Après tout, tu avais vécu le même attachement que lui lorsque tu n'étais encore que Roublard. Par moment, tu pensais encore à Fagin, celui que tu avais considéré comme ton père. Aujourd'hui, tu n'étais plus Roublard, mais Osiris et plus personne n'était ton maître. Tu étais ton propre maître et le maître d'Oliver. Sortant de la salle de bain avec une simple serviette autour de la taille, tu filas chercher un costard dans ta garde robe. Tu prenais soin de toi, de ton apparence physique. Cela ne signifiait pas grand chose à tes yeux, les apparences, mais il n'y avait rien à faire. Il fallait que tu passes du temps à t'occuper de toi et que tu t'habilles assez classe. Même tes jours de congé, tu aimais enfiler tes costards. Même si ce n'était que pour aller au refuge, comme c'était le cas aujourd'hui.

Après avoir bu un café et avaler un bol de céréales, tu te lavas les dents avant de prendre la route vers le refuge. Tu avais décidé de laisser Oliver à la maison. Tu ne savais pas vraiment si tu avais le droit de l'emmener là-bas. Il avait pleuré après toi, et t'avais sentis ton cœur se serrer. Tu n'aimais pas le laisser seul. Même lorsque tu allais travailler, il venait avec toi. Malgré sa race, son flair t'avais déjà aidé plus d'une fois sur des affaires. Le refuge ne se trouvait pas très loin de chez toi à vrai dire. Tu trouvas rapidement l'endroit et te gara sur le petit parking. Quelques minutes après, tu poussais la porte et te dirigeait vers l'accueil sauf que... A quelques pas d'arriver à l'accueil, tu te stoppas net. C'était elle. Cette jeune fille qui voulait se jeter d'un pont, qui avait décidé d'en finir avec sa vie. Tu l'en avais empêché d'une certaine manière. Tu n'aurais jamais penser la revoir, et encore moins ici. Tu hésitas à faire demi tour pour éviter de l'affronter une nouvelle fois, mais ton hésitation fut courte. Tu t'avanças vers le comptoir et posa doucement tes avants bras sur celui-ci.


Osiris ▬ Bonjour, ce serait pour adopter un chien.


Tu ne souriais pas. Tu ne faisais pas plus de politesses que ça. Pourquoi? Parce que tu étais presque persuadé qu'elle allait t'envoyer balader. Le dernier mot qu'elle t'avait adressé après tout était connard. Peut-être qu'elle ne reconnaitrait pas? Après tout, votre rencontre datait d'un petit moment déjà...
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Jude Lucky-Ann Smith

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J'ai posé bagages ici le : 03/07/2014 Jouant le rôle de : la miraculée – lucky. #team101dalmatians. Nombre de messages : 144 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : blondie (ava) sian (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : emma stone.
MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyDim 30 Nov - 20:17



un peu de mortel à ma triste éternelle.

La clef tourne dans la serrure dans un bruit familier et un léger sourire effleure tes lèvres, c’est le signal qu’une nouvelle journée commençait pour toi. Et comme chaque matin, tu as quarante-cinq minutes devant toi pour t’occuper des animaux, leur donner à manger, à boire, nettoyer le refuge, te faire couler un café serré puis juste profiter du peu de calme qu’il te reste avant que le refuge n’ouvre ses portes au public pour la journée. Aujourd’hui est, en plus, une journée un peu spéciale puisque les adoptions sont ouvertes. Et quelque part, tu n’aimes pas vraiment ces journées-là. Bien sûr, tu es heureuse de trouver à ces petites bêtes une maison, un foyer où elles seront bien traitées et aimées mais cela signifie aussi devoir te séparer de l’un de tes bébés. Oui, tes bébés. Tous ces animaux avec qui tu passes le plus clair de ton temps, avec qui tu chahutes, t’amuses, ces animaux dont tu t’occupes jour après jour – ils sont un peu comme tes bébés. Et tu es chaque fois chagrine, parce que ça laisse un vide dans ta poitrine même si tu sais que c’est le mieux pour eux. Tu secoues la tête comme pour t’empêcher de penser à tout ça et tu as à peine allumé toutes les lumières et mis en marche l’ordinateur de l’accueil que tu entends déjà les chiots japper avec excitation et tous leurs compagnons remuer dans les cages. Dans l’arrière salle, tu appuies sur le bouton de la machine à café et te diriges tout de suite vers toutes ces petites âmes qui t’appellent joyeusement. Le contact avec les animaux est apaisant pour toi, il t’aide à calmer la fureur constante à l’intérieur de ton crâne. Et il est tellement plus simple de côtoyer des animaux plutôt que des humains. Avec eux, c’est tout ou rien, noir ou blanc. Ce n’est jamais entre les deux. Ils vous aiment ou vous détestent ; ils peuvent vous détester et apprendre ensuite à vous aimer, mais jamais ils ne tricheront avec leurs sentiments. Jamais ils ne se cacheront, se dissimuleront à vous. Ils ne connaissent pas l’hypocrisie, les coups bas. Ils ne sont pas méchants de manière innée – s’ils se montrent méchants, c’est qu’ils ont une bonne raison de se conduire ainsi. Si vous leur manquez de respect alors ils ne vous accorderont pas le leur, mais si vous les aimez de façon entière et inconditionnelle alors ils vous rendront cette affection au centuple. Parce qu’un animal, ça ne compte pas. Ça ne mesure pas. Ça n’attend pas forcément de retour non plus, mais donnez-lui votre cœur et ils vous vendent leur âme. « Coucou, mes amours, tu roucoules avec douceur, et c’est comme si le monde s’effaçait autour de toi – il n’y a plus qu’eux. » Tu ne sais pas si c’est ton ancienne vie de petite chienne qui t’aide à être aussi réceptive au bien-être des animaux, aussi réceptive à leur contact, mais tu te sens toujours mieux quand tu es au refuge. Avec eux. Tes soucis disparaissent, tu ne penses plus à rien sinon à leur douceur, à leur chaleur. À ce bonheur qui t’envahit juste parce que l’un d’eux viendra se frotter à ta main, juste parce que leurs grands yeux te regardent comme si tu étais la huitième Merveille du Monde.
Une parenthèse s’ouvre dans ta matinée déjà bien entamée et tu prends le temps de savourer ces instants qui n’appartiennent qu’à vous. Qu’à toi. Ces instant volés au temps et à l’espace auxquels personne d’autre que toi n’a droit. C’est comme un secret entre toi et les animaux que vous gardez ; c’est comme un lien invisible aux yeux des autres. Le directeur t’avait pourtant prévenue de ne pas trop t’attacher, de ne pas trop t’amouracher de ces bestioles qui étaient destinées à l’adoption sur un temps plus ou moins long. Mais tu n’y peux rien, tu as le cœur bien trop mou quand tu poses tes yeux sur eux. Qui pourrait rester de glace face à toutes ces petites bouilles, ces petites truffes humides, ces petites pattes poilues ? Et ils te rappellent tant ta vie d’avant, ta vie de petite chienne. Une fois, vous avez recueilli un dalmatien. Un dalmatien exactement comme ton père. Et ton cœur avait battu si fort ce jour-là que ça t’avait fait mal dans la poitrine. Ça t’avait fait mal de voir ce chien. Il ne t’avait pourtant rien fait, il avait juste été abandonné par ses maîtres au départ des vacances d’été. Mais ça avait été douloureux de le sentir si proche de toi. Une pensée farfelue t’avait obsédée – était-il l’un des tiens, était-il ton père ? Sur le coup, tu avais presque eu envie d’y croire comme un miracle dans ta petite vie en monochrome. Et puis tu avais trouvé cette idée complètement stupide – pourquoi serait-il resté chien alors que tu étais devenue une humaine ? Tu t’étais sentie idiote, idiote d’avoir voulu croire à cet espoir sans queue ni tête. Mais ça avait été si facile d’y croire. Ça avait été si facile de croire que tu avais enfin retrouvé un membre de ta famille. Parce que le manque était grand, parce que l’attente était insupportable. Parce que tu voulais les retrouver, coûte que coûte, même s’il fallait pour ça croire que le moindre dalmatien que tu croisais était l’un des tiens. Une vague de larmes brûlantes te noie les yeux et tu serres les mâchoires pour ne pas les laisser couler. Un coup d’œil à l’horloge te permet de t’activer et te forces à plus y penser. « Allez hop, au boulot ! » Et comme s’ils savaient exactement ce que tu allais faire, les chiens et les chats se mettent à gigoter, miaulant et aboyant à qui mieux mieux pour te faire savoir qu’ils n’attendent qu’une seule chose – leur petit-déjeuner. Dans un rire clair, tu vas chercher tout le nécessaire et tu t’occupes de nourrir chacun de vos pensionnaires avant de t’affairer à tout nettoyer. Comme à peu près tous les jours, tu finis tout juste à l’heure, après avoir à peine eu le temps de savourer ta tasse de café. Et tu vas pour t’en servir une deuxième quand un premier client se fait entendre. « C’est parti, tu marmonnes pour toi-même avant de plaquer un sourire commercial sur ta bouche recouverte de gloss et de te diriger vers l’accueil. »
Tu n’es même pas arrivée au bureau que ton sang se glace, figeant ton corps en plein mouvement. Ton cœur s’arrête de battre durant une seconde ou deux, puis repart dans une course effrénée qui rend ta respiration bien trop courte, bien trop hachée. Tu t’empêches de poser une main sur ta poitrine comme pour lui intimer de te calmer. « Vous… ? souffles-tu d’un air abasourdi, la voix éteinte. » L’homme accoudé au comptoir, tu reconnaîtrais ce visage entre mille. Ce visage qui a hanté nombre de tes rêves depuis cette nuit-là. Ce visage qui te poursuit comme une malédiction, comme une obsession. Tu te souviens de ses traits avec tant de précision que c’est comme si tout ça s’était passé la veille. « Qu’est-ce que vous faîtes là ? tu lâches, le ton bourru. » Tu fronces les sourcils cependant que ton corps s’est décidé à fonctionner à nouveau et tu te diriges vers lui, les mains tremblantes. Le ventre noué. Dans ta tête, il y a comme un tourbillon de pensées disparates et tout s’embrouille. Tu es tout à coup nerveuse, comme fiévreuse. Tes joues chauffent – est-ce que tu rougis ? Des images défilent devant l’écran de tes paupières. Tu revois le pont, la rivière. Les remous de l’eau qui semblent t’appeler, te quémander. Cette envie de sauter, ce besoin d’en finir et cette angoisse qui te prend à la gorge comme une main qui t’étouffe. Tu revois la nuit qui t’entoure, la lumière jaune des lampadaires. Tu sens le vent qui fait voler tes cheveux et tu frissonnes violemment. Dans un mouvement brusque, tu fais tomber les classeurs où sont rangés tous les formulaires et informations du centre. Tu expires comme pour te calmer et tu l’entends qui veut adopter un chien. Et tu te sens idiote. Évidemment qu’il est ici pour une adoption. Pour quoi d’autre viendrait-il sinon ? Dans un coin de ta tête, tu sens que tu connais la réponse mais tu ne veux pas la formuler, ni à ton esprit ni même à voix haute. Trop gênant, trop humiliant. Tu te refuses à penser que tu aurais voulu qu’il vienne pour toi. Comment pourrait-il ? Il ne savait sûrement même pas que tu étais bénévole dans ce refuge. Et comme pour fuir en chemin cette pensée trop stupide, tu te redresses d’un bond, classeurs en mains, plaqués contre ta poitrine comme pour te protéger. Te protéger de lui. « Bien, tu acquiesces tout en essayant de paraître la plus aimable et cordiale possible. Désirez-vous une race en particulier ou préférez-vous voir nos animaux en premier lieu ? » C’est difficile de ne pas laisser ta voix trembler, de le regarder dans les yeux. Le revoir est comme te ramener à cette nuit que tu aurais voulu oublier. Jamais tu n’aurais pensé croiser son chemin une nouvelle fois. Pour te consoler, tu te dis que cette fois au moins, tu n’as pas si l’air désespérée. Juste idiote. C’est déjà une amélioration, non ? « Il faut que vous sachiez que chaque animal adopté doit être vacciné et tatoué, ce sont les procédures courantes, tu l’informes d’un ton égal. La plupart de nos pensionnaires sont des animaux que nous avons recueilli dans la rue, malades, blessés ou abandonnés par leur maître. De plus, certains d’entre eux ont dû subir de lourdes interventions qui ne leur permettent donc plus d’être adoptés. S’agit-il de votre première adoption, monsieur ? » Monsieur. Comme pour mettre une barrière entre lui et toi, comme pour mettre une distance de sécurité. Comme pour te protéger.

© clever love.

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Osiris R. Street

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyDim 30 Nov - 20:34

ft. Jude & Osiris.
( A travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme )
La demoiselle semblait surprise, mais après tout, l'effet de surprise s'était retrouvé dans les deux camps. Contrairement à ce que tu pensais, elle ne t'envoya pas bouler. Ton regard, impénétrable, se figea dans le sien. Tu étais tout de même content de la voir là, car cela voulait dire qu'elle avait abandonné l'idée de mettre fin à ses jours. Lorsque tu l'avais vue repartir ce soir là en courant, fuyant à travers la nuit, tu n'avais eu aucune certitude sur le fait de la revoir vivante un jour. C'était donc tout de même un soulagement pour toi de la voir comme cela. Elle travaillait donc au refuge. C'était sans doute une demoiselle possédant un très grand cœur. Un grand cœur capable d'accepter les êtres brisés, ces petits animaux abandonnés, blessés.

Tu la vois légèrement rougir, et ce geste te fait légèrement sourire. Un léger sourire en coin, certes, mais un sourire tout de même. Elle semblait bien plus nerveuse que toi. La scène aurait pu amuser un homme ordinaire, mais pas toi. Tu étais d'un calme presque impressionnant. Tu refusais tout simplement de lui laisser paraître ta joie de la voir ici, vivante. Elle sembla se ressaisir et se mit à parler du refuge et de ses animaux.


Osiris ▬ Je préfèrerai les voir, si cela ne vous dérange pas. Je ne recherche pas de race en particulier.


Sa voix tremblante t'avais légèrement déstabilisée et tu dus rassembler du courage pour lui parler d'un ton normal et non un ton rassurant, comme tu l'avais fais cette fameuse soirée. Elle t'expliqua le genre de pensionnaires qui résidaient au refuge, les procédures légales et tout le blabla habituel concernant les adoptions. Tu t'étais déjà un peu renseigner, mais ça ne te faisait pas de tord d'entre cela une seconde fois. Tu fis un petit signe de tête vers le bas pour lui indiquer que c'était bel et bien ta première adoption.


Osiris ▬ Hum. Osiris. Osiris et non monsieur. J'ai l'impression d'être vieux. Par contre, je possède déjà un chien, un jack. Je recherche donc un chien sociable de préférence, un mâle aussi.


Certes, tu n'étais pas aussi jeune qu'elle, mais tu avais toujours du mal avec la formalité. Puis comme ça, tu lui glissais discrètement ton prénom et lui faisais comprendre que tu étais tout de même prêt au dialogue. Ton but premier dans cette visite était bien sûr de trouver le compagnon parfait pour Oliver, mais tu pouvais tout aussi bien parler avec cette demoiselle. A cette heure ci, elle ne devait pas avoir trop de client, si? Ton regard resta figé dans le sien et tu essayas de lire au fond d'elle.


Osiris ▬ Est-ce que vous allez mieux?


La question t'avait brûlé les lèvres à peine tu l'avais vue, mais tu avais voulu attendre un peu avant de le lui poser. Tu avais employé un ton protecteur, digne d'un super héros. Tu n'étais pas un héro. Tu le serais jamais, même si tu avais en quelque sorte sauvé la vie de cette fille.
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Jude Lucky-Ann Smith

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyLun 1 Déc - 11:04



un peu de mortel à ma triste éternelle.

Le revoir, après tout ce temps, après ta fuite, après tes insultes, c’est comme te recevoir un coup sur la nuque. C’est comme trébucher en pleine rue. C’est un mélange de gêne, de surprise et de honte mélangées à l’intérieur de ton ventre et ton trouble est si puissant que tu en perds tes moyens. Tu deviens gauche et maladroite, tu rougis comme une enfant prise en faute. Parce que sa présence te rappelle cette nuit où tu avais pensé que tout était fini pour toi, où tu avais cru que ce serait la fin. Et puis il était arrivé, un peu comme ces chevaliers en armure sur leur fidèle destrier que l’on voit dans les livres. Tu lui en avais tellement voulu pour ça, pour t’avoir tiré de ce mauvais pas. De quel droit osait-il ? Pour qui se prenait-il ? Ça ne le regardait en rien si tu avais décidé de mourir, si tu avais décidé de sauter de ce pont et de te jeter dans cette eau sombre et tumultueuse. Ne pouvait-il pas juste passer son chemin et faire comme s’il n’avait rien vu de tout ça ? Oui, tu avais été en colère après lui, tu l’avais insulté. Parce qu’il t’avait fait comprendre que cette fin, aussi tragique et libératrice soit-elle, n’était pas ce que tu voulais réellement. Tu ne voulais pas vraiment mourir, tu étais juste une gamine paumée et désespérée. Une gamine sans repère qui ne savait plus quoi faire de sa carcasse mal fichue. Tu avais peur de la mort, tu avais peur de mourir. Tu ne voulais pas quitter cette vie même si elle ne voulait pas de toi. Bien sûr que non, tu ne voulais pas la quitter. Mais le désespoir avait été tel ce jour-là que tu avais comme été poussée à enjamber la rambarde en pierres et à regarder l’eau qui s’agitait en bas. Il t’avait sauvé la vie, finalement. Il t’avait sauvée. Et tu avais été trop fâchée pour l’en remercier après ça. Tu avais juste hurlé un ‘connard’ et tu t’étais enfuie, préférant oublier jusqu’à la brûlure de ses yeux quand ils avaient croisé les tiens. Et aujourd’hui qu’il est là, juste en face de toi, tu sens de nouveau la chaleur de son regard. Sa caresse. Un nœud se forme à l’intérieur de ton ventre et tu t’obliges à respirer à calmement, à ne plus penser à ton cœur qui bat trop fort. Trop vite. Il est un client comme un autre, après tout. Il n’est là que pour une adoption. Et s’il se souvient de toi, alors il ne semble pas plus ému que ça de te revoir là. Tu sembles être la seule bouleversée par cette rencontre fortuite alors que, bon sang, la dernière fois que tu l’as vu, tu voulais te jeter du haut d’un pont ! Tu supposes que ça n’est pas rien, tout de même. Que ce n’est pas anodin. Mais l’homme face à toi n’en montre rien, son visage reste lisse. Il y a juste un petite flamme au fond de ses iris, un sourire juste au coin de ses lèvres. Et rien de plus. Comme si tout ça n’avait pas eu lieu, comme s’il ne s’était rien passé. Comme si tu n’étais pas en vie grâce à lui. Est-ce que c’est vraiment d’une telle banalité de sauver des jeunes filles pour lui qu’il ne prend même pas la peine de se rappeler de chacune d’entre elles ? Tu t’empêches de grogner de dépit ; si tu étais encore une petite chienne, tu t’aplatirais sur le ventre et enfouirais ta petite truffe entre tes pattes, comme toute honteuse. Mais tu n’es qu’une humaine. Une humaine avec un travail et un client à satisfaire. « D’accord, suivez-moi, tu lui demandes d’une voix aussi naturelle que possible. »
Et cependant que tu le conduis jusqu’à l’arrière salle où se trouvent tous vos pensionnaires, tu l’informes des démarches et obligations concernant l’adoption de l’un de vos animaux. Puisque c’est apparemment sa première fois, tu essayes de le renseigner de la façon la plus précise possible, pour lui éviter de tout oublier en chemin. « Ne vous inquiétez pas, nous avons un petit guide concernant les adoptions, le rassures-tu. Je vous donnerai tous les papiers nécessaires et vous ne pourrez rien oublier. » Il n’y a certes pas de danger de mort s’il venait à oublier un point ou un autre, mais tu veilles toujours à ce que chaque adoption se passe au mieux et que la vie de vos petits pensionnaires dans leur nouvelle famille soit la plus paisible et aimante possible. Tu détestes l’idée de devoir donner une de ces pauvres bêtes à des personnes qui ne la méritent pas, qui n’en prendront pas soin. Qui ne sauront pas rendre le cinquième de l’amour que ces chiens, ces chats vont leur offrir. Alors ça te rassure un peu de savoir qu’il a déjà un autre chien. Que celui qu’il compte adopter ne sera pas seul à son arrivée. Tu espères néanmoins que le contact se fera de façon paisible. C’est toujours délicat d’accueillir un nouvel arrivant lorsque l’on possède déjà un autre animal. « Voici nos animaux adoptables, monsieur, tu fais en lui montrant les petites bêtes qui s’agitent en piaillant. De ce côté vous trouverez les mâles. Sachez que la stérilisation de l’animal est également obligatoire en cas d’adoption. Nous travaillons en partenariat avec un cabinet vétérinaire qui se charge de l’opération pour vous. Vous récupérez votre chien après, monsieur. » Toujours ce monsieur, cette barrière. Cette distance que tu instaures entre lui et toi parce que sa proximité te laisse gênée, mal à l’aise. Ce monsieur qui semble d’ailleurs lui déplaire, puisqu’il t’en fait la remarque. Tu te mords la lèvre inférieure, baissant le regard vers tes pieds alors que tu as un instant d’hésitation. Osiris. C’est un joli prénom, il est doux à l’écouter. Il est exotique. Il est un peu comme une caresse sur une peau nue et frissonnante. Et tu te rabroues mentalement de penser à tout ça, parce que c’est déplacé. Parce que ce n’est pas le moment de te perdre dans de telles rêveries. « Jude, lâches-tu tout à trac en relevant ton regard vers le sien. Moi, c’est Jude. » Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu lui as donné ton prénom, ce n’est pas vraiment par réelle envie, c’était comme une impulsion. Comme si ça vous rapprochait encore un peu plus. Ce qui est stupide, parce que tu n’as clairement aucune envie de te sentir plus proche de lui que tu ne l’es déjà. Tu n’aimes pas te rappeler de tout ça, de cette nuit-là. Et chaque fois que tu plonges tes yeux dans les siens, tu te retrouves sur ce pont, prête à commette l’irréparable. Avalant ta salive, tu te détournes et commences à détailler chacun de vos pensionnaires afin de le renseigner sur le meilleur animal à adopter pour sa condition. « Puisque vous possédez déjà un Jack Russel, je vous proposerais plutôt un Labrador comme Lucky que vous voyez là, tu présentes la petite boule de poils blond qui agite sa queue à l’entente de son prénom. Il est encore jeune, il joue énormément et il n’a pas peur des gens qu’il ne connaît pas vraiment. » Tu te penches pour le prendre dans tes bras et souris en sentant le petit coup de langue sur ta joue.
C’est étrange que tu aies proposé celui-là exactement. Celui qui porte ton nom. Ton nom d’avant. Celui qui est ton préféré parmi tous les autres. « On a trouvé Lucky alors qu’il avait neigé, il était transi de froid, presque mort à vrai dire, tu racontes tout en passant ta main sur la petite tête qui se frotte à tes doigts avec entrain. Personne ne pensait qu’il survivrait mais il faut croire que ce petit est un costaud. » Tu laisses échapper un rire avant de te tourner vers Osiris et de lui mettre dans les bras. Son histoire t’avait semblé si similaire à la tienne, la mort, la neige, le froid. Tu te souviens que tu avais prié pour qu’il s’en sorte. Tu les observes un instant avant de te détourner pour trouver un autre animal qui serait susceptible de lui convenir. Et alors que tu voulais lui présenter Spike, un Border Collie, sa question te secoue tout entière. Tu avais espéré qu’il ne te demande pas ça ; tu avais espéré qu’il ne fasse aucune allusion à cette nuit-là. Mais à croire que c’était trop demander, à croire que c’était impossible. Déglutissant, tu te redresses comme si on venait de te frapper dans le dos. « Je… » Qu’est-tu censée lui répondre ? Est-ce que tu vas mieux ? Probablement. Tu n’as plus d’envie suicidaire, en tout cas. Ta vie est rythmée par le refuge, ton métier de serveuse au Hyena Club, ta vie avec Grace et Margo et tes retrouvailles avec Chryséïs, l’une de tes sœurs. Mais est-ce que tu vas réellement mieux que cette nuit-là, la question reste entière. « Je n’ai pas retenté de sauter d’un pont, si c’est là votre question, tu réponds finalement d’un ton monocorde et tendu. » Non, tu n’avais fait aucune autre bêtise de ce genre mais tu n’en restais pas moins cette gamine frustrée et en colère contre la vie qui lui avait foutu un cœur qui ne fonctionne pas. Tu es plus ou moins heureuse ici, à Fantasia Hill, mais ce n’est pas la vie dont tu rêvais. Ce n’est pas ce que tu imaginais pour ton futur. Parce que tu as perdu ta véritable famille, parce que tu es humaine à présent. Et tu ne sais absolument pas comment envisager l’avenir. Tu restes complètement perdue. « À ce propos, je… Je suppose que je dois vous remercier pour… pour m’avoir empêchée de, enfin vous voyez, alors merci, tu bégayes, le regard fuyant. Et aussi… Désolée de vous avoir insulté cette nuit-là. » Tes joues te chauffent à nouveau et tu te détestes pour ça. Tu te détestes de te sentir aussi chamboulée par ces retrouvailles qui n’auraient pas dû te perturber. Tu es vraiment pathétique, Jude.

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Osiris R. Street

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyLun 1 Déc - 20:04

ft. Jude & Osiris.
( A travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme )
Tu lui emboitas le pas en gardant une certaine distance entre elle et toi. Tu ne voulais pas la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà. Elle ne se doutait pas une seule seconde, sans doute, qu'au fond de toi, tout hurlait. Tu étais complètement déstabilisé et perdu. Tu n'avais pas pensé une seule seconde à la revoir un jour. Tu n'avais même pas espéré, ne serait-ce qu'une seule seconde, de s'immiscer dans sa vie. Pourtant, ici, au refuge, tu te pris à penser que tu avais peut-être une place pour toi dans son entourage. Ta solitude t'avais tiré de ces songes, pour te ramener sur la terre ferme. C'était idiot de penser qu'elle puisse vouloir te connaître. Personne ne s'était jamais intéressé à toi et à ta vie misérable. Ta vie monotone, sans aucun intérêt. Encore moins pour une jeune demoiselle comme elle. Tu remarquas qu'elle était très appliquée dans son travail et surtout qu'elle aimait les animaux dont elle s'occupait. Un petit sourire s'était posté sur ton visage. En la voyant ainsi, parmi les animaux, tu avais encore du mal à revoir la scène du pont. Cette fille n'était plus pareil; ou du moins, elle n'en laissait rien paraître.

Elle t'indiqua que la stérilisation était obligatoire pour l'animal avant de sortir du refuge. Tu approuvas d'un signe de tête. C'était sans doute mieux comme cela, non? Pourtant, tu ne pouvais t'empêcher de penser à ces animaux qui perdaient leurs virilités. Tu avais été toi même un chien, et jamais tu n'aurais imaginé être castré. Cette pensée t'arracha un sourire et tu étouffas un léger rire. La demoiselle allait sans doute te prendre pour un fou. Jude.


Osiris ▬ C'est un prénom magnifique que vous portez là, Jude.


Tu étais vieux jeu, il n'y avait rien à faire. Tu lui affichas un nouveau sourire. Tu voulais la mettre à l'aise, qu'elle arrête de trembler, qu'elle se détende. Tu n'étais pas là pour la bouffer après tout. Ton regard se pose enfin sur les chiens et tu te mets à observer les pensionnaires. Jude se met automatiquement à te détailler ceux-ci, en particulier ce petit Lucky, un jeune labrador. Son histoire était tragique. En tant que Roublard, tu avais connu le froid, mais tu avais des amis ou plutôt une famille sur qui compter. Ce jeune chiot n'avait rien eu, lui. Seul face au froid. Tu tendis les bras volontiers pour qu'il vienne se loger dans tes bras. Il te lécha le visage et tu ne pus t'empêcher de rire.

Pourtant, ton rire cessa et son sérieux revint pour lui poser l'ultime question. Elle fut encore plus déstabilisée? Peut-être aurais-tu dû encore attendre un peu avant de lui poser cette question? Tu te mordis un peu la lèvre et tu caressas doucement Lucky du bout des doigts avant de le reposer parmi ses congénères. Il voulait visiblement jouer avec eux. Sa réponse te laissa sur ta faim, et tu plongeas ton regard sombre dans le sien.


Osiris ▬ J'en suis rassuré, mais vous ne répondez pas vraiment à ma question, mais je n'insisterai pas. Je me doute que vous avez vos raisons de ne pas parler de cela à un parfait inconnu.


Tu ne te rendais jamais bien compte de l'image que tu renvoyais aux gens. Une image d'un homme ayant la trentaine qui parlait comme quelqu'un qui était plus âgé. Quelqu'un de distant, qui épousait sa solitude.


Osiris ▬ Il n'y a pas lieux d'avoir de merci et encore moins des excuses. Je ne vous ai pas sauver, je ne suis pas un héro vous savez. J'étais juste là au bon moment.


Dans un geste de réconfort non contrôlé, tu repoussas doucement une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Cette fille te paraissait si forte et si fragile à la foi. Au fond de toi, tu te demandais comment c'était possible d'être les deux à la fois.
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Jude Lucky-Ann Smith

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyVen 5 Déc - 18:38



un peu de mortel à ma triste éternelle.

Parler de tous ces trucs administratifs t’aide à garder contenance. À donner le change. Tu espères ne pas paraître trop troublée, ne pas paraître trop intimidée. Tu ne veux pas lui donner cette importance, tu ne veux pas lui accorder ce droit-là. Parce qu’une petite partie de toi continue de lui en vouloir pour t’avoir sauvée d’une mort certaine – et douloureuse. Tu sais que tu devrais plutôt lui en être profondément reconnaissante, que tu ne devrais pas te montrer aussi ingrate mais tu ne peux pas t’en empêcher. Parce que, sans lui, tu aurais été libérée. Libérée de ce fardeau, libérée de cette vie. Une vie qui ne voulait pas de toi – et tu continues de penser que tu n’as pas ta place ici-bas, dans cette existence-là. Mais il était arrivé, comme un de ces chevaliers en armure qu’on voit dans les livres et il t’avait empêchée de sauter. Comme ça, juste parce qu’il t’avait aperçue, désemparée et désespérée et qu’il s’était senti le devoir de faire quelque chose. D’agir. Mais qu’est-ce que ça aurait changé si tu avais sauté, qu’est-ce que ça aurait changé dans sa vie ? Rien du tout, tout compte fait. Tu n’étais qu’une inconnue, un visage anonyme dans la nuit. Une gamine perdue qui s’était enfuie comme si elle avait le Diable aux trousses. Et c’est tout. Te sauver ou te laisser sauter n’a sûrement rien modifié à son quotidien. Et tu aimerais te dire que ça a eu un véritable impact sur ta personne, que tu as désormais décidé de laisser une chance à la vie et de sourire à la face du monde. Tu aimerais te dire que tu as la fureur de vivre qui coule dans tes veines et que, jamais plus, tu ne repenseras à tenter d’en finir avec tout ça. Tu aimerais vraiment. Mais, si tu es honnête – au moins avec toi-même – tu sais bien que ce mal-être reste profondément ancré en toi et qu’il ne suffit pas d’une seule nuit, d’une seule minute dans ta vie pour que tout change enfin. Pour que tu voies enfin les choses différemment. Tu n’es peut-être plus aussi malheureuse, aussi enragée et frustrée, mais reste cette pointe d’amertume et de désarroi à l’intérieur de ta poitrine qui t’égratigne le cœur. Elle est là, obsédante et entêtante. Elle te pousse à brûler les étapes, à ne plus réfléchir. À ne pas penser avant d’agir. Mais tu préfères ça. Tu préfères ça plutôt que de rester renfermée sur toi-même, repliée sur ton petit être et laisser ta vie te filer véritablement entre les doigts. Quitte à mourir jeune, autant en profiter au maximum avant de partir. Aucun regret, pas de remord. Juste la sensation d’avoir eu la vie que tu rêvais d’avoir, aussi courte fût-elle. Et, même si tu ne voulais pas encore l’admettre, cet homme, là juste près de toi, t’avait aidée à prendre conscience de tout ça. T’avait aidée, de nouveau, à avoir la foi. Alors peut-être méritait-il un minuscule effort de ta part, un minuscule sourire – même le plus mince que tu aies à disposition. Pour au moins lui montrer que tu n’es pas qu’une gamine ingrate et vulgaire, pour lui prouver que tu as été bien éduquée – même si tu ne lui dois rien, en vérité. Après tout, tu ne lui dois rien d’autre que la vie.
Son compliment à propos de ton prénom semble tomber sur ton cœur comme une main se refermant sur ta gorge. Ça aurait pu te paraître agréable si tu ne te sentais pas aussi gênée par ses paroles. Oui, tu as toi-même trouvé son prénom plein d’originalité et agréable à entendre mais jamais tu n’aurais osé le confesser à voix haute. Plutôt mourir. Et tu te détestes de rougir furieusement, tes joues se colorant désagréablement d’une couleur carmin presque fluo. « Hum, merci, tu lâches de façon maladroite, les yeux baissés sur tes chaussures. » Tu te détournes, le dos raide et la gorge sèche, focalisant ton attention sur vos pensionnaires comme pour te redonner contenance. Tu essayes tant bien que mal de calmer cette vibration dans ta voix, de calmer ton cœur qui bat trop vite à l’intérieur de toi. Comme s’il voulait sortir de ta cage thoracique pour aller rebondir contre les murs de la pièce. Grands Dieux, c’était ridicule. Cet homme était exaspérant. Oui, exaspérant. Exaspérant parce que tu ne sais clairement pas sur quel pied danser avec lui. Tu ne sais pas quoi penser de lui. Son visage est si lisse et indéchiffrable, tandis qu’il semble presque humain la seconde d’après. Et tu ne sais pas quoi en penser, au fond de toi. Parce que tu aimes quand les choses sont claires et nettes, quand tu peux mettre des mots, des définitions sur tout. Et tu ne trouves absolument pas d’explication à son attitude – et c’est frustrant. Et c’est pire encore lorsqu’il te demande comment tu vas, comment tu te sens. Tu comprends bien qu’il ne pose pas la question pour faire simplement la conversation, juste pour éviter un silence pesant entre vous deux. Non, lui aussi repense à cette nuit-là. Lui aussi te revoit juchée sur ce pont, prête à tendre les bras à la mort. Et dans ta poitrine, ton cœur lâche. Tes poumons se contractent, refusant d’accepter l’air entrant par tes narines. Tu essayes de lui répondre, maladroitement, sans vraiment lui donner les détails. Parce que tu ne veux pas en parler ; parce que tu as honte. Parce que c’est plus facile si tu pouvais tout oublier de cette soirée. Tourner la page et ne plus y revenir. Jamais. « Ce n’est pas contre vous, tu essayes de te justifier, passant une main dans tes boucles rousses un peu emmêlées. C’est juste que… je n’ai pas réellement envie d’y penser. » Penser à la mort ramène ce trou béant à l’intérieur de ton estomac ; penser à la mort fait revenir ces vagues glacées de tristesse et de solitude. Et tu ne veux plus te sentir ainsi, tu ne veux plus être dans cet état. Trop de souffrance, trop de vide. Trop de silence autour de toi. Tu te sens rassurée qu’il comprenne, malgré tout. Dans un petit sourire, tu le remercies en silence avant d’oser le remercier pour de vrai. Comme tu as voulu le faire depuis cette nuit-là. Le remercier de t’avoir épargné une erreur fatale, le remercier de t’avoir empêchée de sauter. T’excuser d’avoir préféré la colère, la haine à la reconnaissance. Sous le coup de l’émotion, ça avait été plus simple de le détester pour ce qu’il avait fait. Ça avait été plus simple de te dire qu’il avait eu tort. Parce que tu voulais te persuader que tu étais dans le vrai. Que tout ça était la voie à suivre, le chemin à prendre.
Mais quand il repousse une de tes mèches de cheveux derrière ton oreille, un geste bien trop familier qui te laisse le souffle court et le cœur battant, tu ne peux que te reculer comme si son contact t’avait brûlée. Ses doigts ont pourtant à peine effleuré ta peau, mais c’est comme si un véritable courant électrique venait de te traverser le corps comme la foudre. Tu ne sais pas pourquoi il a fait ça. Tu ne comprends pas pourquoi il a fait ça. Comme si vous vous connaissiez depuis des années, comme si vous étiez intimes. Alors que tu ne le connais pas, bon sang ! Tu ne le connais pas et il ne te connaît pas. « Qu’est-ce que vous faites ? tu t’insurges dans un froncement de sourcils, alors à bonne distance de ses mains. Qu’est-ce qui vous prend ? » La respiration écourtée, tu essayes d’oublier le point douloureux entre tes côtes. Tu restes quelques secondes à le regarder comme si tu avais vu un fantôme, comme si la situation t’effrayait. « Gardez vos mains dans vos poches à l’avenir ou je vous les coupe, tu grognes en haussant un sourcil menaçant. » Ce n’était pourtant qu’un simple contact, et il n’avait sûrement aucune signification à ses yeux, mais tu ne t’étais jamais sentie bien à l’aise lorsqu’il s’agissait d’être physiquement proche de quelqu’un d’autre. Quelqu’un que tu ne connais pas vraiment, quelqu’un dont tu n’es pas proche émotionnellement. « Est-ce que vous avez fait votre choix ? demandes-tu après un silence qui t’a semblé durer une éternité et il te faut couvrir le bruit infernal de ton cœur qui bat jusque dans tes tempes. Pour l’adoption, vous avez choisi ? » Tu croises tes bras sur ta poitrine, comme en un geste instinctif de protection. Te retrancher derrière tes hautes murailles, te cacher derrière ta carapace. Tout pour te protéger du monde extérieur qui est un danger pour toi ; tout pour t’éviter de nouvelles souffrances inutiles. Ta vie est déjà bien assez compliquée sans y ajouter les tribulations de cet homme que tu ne connais pas. S’il n’y avait pas eu la journée des adoptions, jamais tu ne l’aurais revu. Et jamais il n’y aurait eu ce nœud à l’intérieur de ton ventre, ni cette chaleur dans ta poitrine.

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Osiris R. Street

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyDim 7 Déc - 19:28

ft. Jude & Osiris.
( A travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme )
Elle n'avait pas envie d'en parler et tu étais bien placé pour la comprendre. Toi même, tu avais hésité un moment avant de décider de vivre. Tu n'avais pas été jusqu'à un pont pour sauter, certes, mais tu y avais longuement réfléchis. Le problème? Tu étais bien trop lâche pour mettre fin à ta vie.


Osiris ▬ Je comprends, mais si un jour, l'envie vous prend d'en parler, je suis là. Si vous le souhaitez, bien sûr.


C'était ta manière de lui faire comprendre que tu n'étais pas contre le fait de la revoir. Tu voulais savoir si elle allait bien. Tu voulais prendre de ses nouvelles. Maintenant que tu savais qu'elle était ici, au refuge, tu viendrais sans doute de temps en temps, prétextant l'une ou l'autre chose, juste pour venir voir son état. Tu ne savais pas pourquoi tu voulais la revoir. Toi qui fuyait habituellement les gens, tu ne ressentais plus le besoin de fuir. De la fuir. Tu voulais même accepter sa compagnie. Cette sensation de vouloir de la compagnie t'étais inconnue dans ta vie d'humain. En tant que chien, tu avais brillé dans ta vie. Tu avais des amis, une famille, une bande. Tu étais quelqu'un d'important à leurs yeux et tu débordais de sentiments. Aujourd'hui, tu n'étais plus qu'une coquille vide. Tu étais seul, solitaire. Tu avais jugé que t'attacher te ferait souffrir plus qu'autre chose.

Et puis, tu étais tombé sur Jude. La première fois au pont et la seconde fois ici, au refuge. Tu avais senti ta carapace s'effriter dans un élan de compassion. C'était la première fois en tant qu'humain que tu laissais la porte s'ouvrir pour accueillir quelqu'un dans ta vie. Tu ne croyais ni en l'amitié, ni en l'amour. Tu pensais que le monde et que l'être humain étaient trop sombres pour cela. Il n'y avait pas de place pour le bonheur et pour la lumière. Pourtant, quand tu la voyais timide comme cela avec son petit sourire en coin, tu avais envie d'y croire. T'avais envie de croire que tout pouvait changer et que oui, la lumière pouvait percer l'obscurité.

Ton geste non contrôlé déclencha une tempête en elle et tu reculas instinctivement d'un pas. Tu baissas les yeux vers le sol, comme honteux d'avoir fait cela. Qu'est ce qui t'avais pris au juste de faire cela? Tu n'avais eu aucune arrière pensée, c'était juste un geste de réconfort. Tu compris de par sa réaction que Jude était comme toi. Elle avait du être seule pendant assez longtemps pour se braquer comme cela. Ton regard se fit fuyant désormais.


Osiris ▬ Je m'excuse, je ne sais pas ce qui m'a pris.


Tu te grattas doucement derrière la nuque et ton regard se posa sur les chiens. Tu n'osais même plus la regarder. Quelle stupide idée de croire que tu pouvais rentrer dans sa vie comme ça. Tu te tournas vers les chiens, ne faisant plus face à Jude. Sa voix changea de ton lorsqu'elle te demanda si tu avais fais ton choix pour l'adoption. A vrai dire, tu n'avais toujours pas fais ton choix. Pourtant, tu ne réfléchis pas longtemps avant de prendre ta décision.


Osiris ▬ Je vais prendre Lucky. Je pense qu'il conviendra parfaitement à Oliver.


Tu écourtais ton choix pour une seule chose. Tu voulais décamper d'ici et aller t'enfermer chez toi pour ne plus supporter son regard troublé.
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Jude Lucky-Ann Smith

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyLun 15 Déc - 15:23



un peu de mortel à ma triste éternelle.

Tu ne sais pas quoi penser de son comportement. Il est si étrange. Son visage lisse et harmonieux ne reflète rien d’autre qu’une profonde mélancolie et ses paroles sont pourtant emplies de douceur à ton égard. Comme s’il s’inquiétait réellement pour toi. Comme si tu étais importante. Pourtant, vous ne vous connaissez pas tous les deux. Il t’a certes sauvé la vie, t’empêchant de sauter de ce fichu pont, mais il ne sait strictement rien de toi. Il ne savait pas même ton prénom avant ces cinq dernières minutes. Et il se montre pourtant si familier. Un long frisson traverse ton corps, c’est comme un coup de tonnerre. Et tu te détestes à rougir pour aucune raison valable, juste parce que tu croises son regard. Un regard si flamboyant. Le même regard que cette nuit-là, avant que tu ne le repousses loin de toi pour t’enfuir à toutes jambes. Alors quand il remet cette mèche de cheveux en place, quand ses doigts effleurent ta joue, ta réaction est si violente que tu t’en étonnes toi-même. C’est comme si tu avais eu l’impression qu’il empiétait sur ton territoire, comme s’il violait ton intimité. Tu le vois soudain comme une menace et ton instinct de petite chienne a repris le dessus. Tu t’en veux de lui avoir crié dessus, tu t’en veux de t’être montrée si impolie. Mais tout a été comme un courant électrique. Sa peau contre la tienne, ce geste si mâle, si protecteur. Avalant ta salive, tu observes son visage baissé avant de te mordre la lèvre inférieure, coupable. Peut-être n’aurais-tu pas dû te montrer aussi virulente à son égard. Il ne semblait pas méchant, au contraire. Il a l’air gentil et attentionné malgré cette mine bougonne qu’il arbore de façon presque naturelle. Et puis, est-ce réellement une façon de te comporter avec lui, de le remercier après ce qu’il a fait pour toi ? Tu aimerais te dire que ce n’est pas grave, qu’il t’oubliera aussi vite que vous vous êtes rencontrés. Mais cette pensée laisse comme un goût amer au fond de ta gorge. Quelqu’un sauvant une personne de la mort n’est-il pas censé veiller sur elle après ? Mais, est-ce que tu as seulement envie d’être protégée ? Tu ne sais pas. Tout te paraît compliqué, en réalité. Tu ne veux pas laisser les gens t’approcher, t’apprivoiser. À quoi est-ce que cela servirait ? Tu risques de mourir demain, ou même après-demain. Ou alors le jour d’après. Tu es une véritable bombe à retardement. Ton existence ne tient finalement qu’à un seul fil et tu t’es engagée à limiter les dégâts de ton explosion. Qu’adviendra-t-il de toutes ces personnes que tu aimes et qui t’aiment quand tu mourras ? Ils seront tristes, ils seront dévastés. Ils auront mal. La douleur est insupportable lorsque l’on perd une personne que l’on aime – tu le sais, tu as perdu ta famille toute entière en arrivant à Fantasia Hill. Tu ne veux pas les obliger à vivre avec ce poids-là, avec ce vide-là. Ce vide qui grandit et grandit encore, cicatrise avec le temps mais reste incomplet à vie. C’est injuste. Ce serait injuste pour eux de leur infliger ça. Et Osiris semble pourtant déjà garder un œil sur toi, malgré tout. Parce qu’il a lié ta vie à la sienne, ce soir-là.
Il tourne son regard vers les petits chiens, évitant de te poser les yeux sur toi à nouveau. Tu l’as mis mal à l’aise. Ton cœur tressaute quand il fait le choix d’adopter Lucky. Déglutissant, tu acquiesces en silence, bien qu’il ne puisse pas le voir. Savoir que Lucky sera avec lui te laisse une sensation étrange dans la poitrine. Ton cœur bat trop fort, trop vite. C’est douloureux. « Vous avez fait un bon choix, tu marmottes d’une voix tremblante tout en te penchant pour prendre l’animal dans tes bras. Lucky est un adorable petit compagnon, je suis sûre que lui et Oliver s’entendront à merveille. » Tu oses un pas en direction du brun avant de t’arrêter. Tu mordilles ta lèvre. « Lucky est… tu hésites un instant alors que tu sens la petite boule de poils se lover un peu plus contre toi. Lucky est mon deuxième prénom. » Ce n’était pas tout à fait vrai, ni totalement faux non plus. Il est rare que tu fasses mention de ton véritable prénom, comme si tu désirais te protéger de l’amertume aigre de tes souvenirs de ta vie d’avant, comme si tu voulais empêcher la douleur de prendre possession de ton corps alors que des images de ta famille défilent devant tes prunelles. C’est plus simple de te retrancher derrière tes barricades, faire comme si tu avais tout oublié d’eux, de toi. De votre vie là-bas. « Si j’ai choisi ce prénom, c’est parce que lui et moi on se ressemble quelque part, enchaînes-tu, lâchant un petit rire lorsque la petite truffe vient se frotter contre ta peau. Je me suis beaucoup occupée de lui à son arrivée, il est mon petit chouchou. » La langue râpeuse mouille ta joue, comme si l’animal avait compris que tu parlais de lui – et tu sais qu’il l’a compris. Tu essayes de repousser cette sorte de vague à l’âme qui t’envahit soudainement, tu ne veux pas laisser la tristesse te serrer le cœur. Tu sais que Lucky sera heureux avec Osiris. Tu sais qu’il sera un bon maître. Tu n’as pas besoin de le connaître pour sentir ce genre de choses – tu le sais, c’est tout. Jusque dans tes tripes. Tu n’as pas d’inquiétudes à avoir. « Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça. C’est juste que… Je suis contente qu’il parte avec vous, avoues-tu dans un sourire timide. Je voulais quelqu’un de bien, de spécial pour lui. Il le mérite. Alors je suis contente que ce soit vous qui l’ayez choisi. » Et c’est comme si Osiris emportait un peu de toi avec lui, en adoptant Lucky. C’est comme si, malgré tout, vous restiez liés à travers le chiot. Tu sais que tu seras pourtant amenée à le revoir bientôt mais la pensée de rester un peu présente dans sa vie est à la fois plaisante et intimidante. Tu ne devrais pourtant pas ressentir cette joie inappropriée et cependant, tu ne peux pas t’en empêcher. Tu essayes même de contrôler le sourire qui s’incruste un peu trop violemment sur tes lèvres. Tu as l’air d’une idiote, c’est sûr. « Je sais qu’avec vous, il sera en sécurité. » C’était le sentiment que tu avais tout de suite vu s’épanouir à l’intérieur de toi à la minute où tu avais croisé son regard pour la première fois. C’est ce que tu ressens encore aujourd’hui, alors qu’il est là, avec toi.
Tu sens tes joues qui chauffent désagréablement. Comme pour te donner contenance, tu reposes le chien dans son panier avant de te tourner vers le brun. « Vous me suivez ? Nous allons remplir les papiers administratifs et décider d’une date pour la stérilisation, tu proposes. Vous devriez pouvoir venir le chercher définitivement d’ici deux semaines, si le vétérinaire n’est pas trop débordé. » Sans attendre de réponse, tu retournes au bureau de l’accueil, où tu sors les formulaires adéquats. C’était la partie la plus ennuyeuse de ton travail – la paperasse. Tu détestes littéralement tout ça. Pour toi, ça ne veut rien dire. Lorsque Roger et Anita, tes maîtres tant aimés, avaient décidé de garder tous les cent un dalmatiens débarqués chez eux, ils ne s’étaient pas préoccupés de papiers, de détails administratifs. Ils avaient simplement suivi leur cœur. Ils savaient qu’il aillaient aimer tous ces petits chiots comme leurs propres enfants ; ils allaient former une belle et grande famille, c’était cela l’important. Pas de savoir si l’animal porte un tatouage, a été vacciné contre la rage. Pour toi, le plus important était de trouver une personne qui saurait aimer la petite bête. Elle ne demandait que ça, n’avait besoin que de ça – d’affection et d’amour. Mais tu as appris à te plier à ces exigences et à faire avec. Tu n’as pas vraiment le choix. « Veuillez remplir ces papiers, puis je vais vous donner ce dépliant avec toutes les informations pratiques concernant notre centre. Vous avez notre ligne directe ici, alors n’hésitez pas à appeler si vous avez le moindre souci. Vous avez également les coordonnées de notre vétérinaire, nos horaires d’ouverture. En bref, tout ce qui peut être utile, tu expliques avec patience et précision. » Tu laisses un stylo à portée de sa main, attendant qu’il note alors toutes les informations requises. « Le vétérinaire pourra l’opérer en fin de cette semaine, ce qui veut dire que vous pourrez venir le chercher d’ici quinze jours comme je le pensais, fais-tu après voir regardé le calendrier. Est-ce que cela vous convient ? » Il n’a, en réalité, pas tellement le choix. Mais il paraît que la bienséance veut que tu te montres courtoise avec tous les clients – même ceux qui te mettent dans tous tes états, même ceux qui sont bien trop beaux pour être réels. Même ceux qui te remettent en place une mèche de cheveux sans y être invité. « Lucky est très sensible au froid et peut tomber facilement malade, tu lâches après un silence alors que ton regard s’accroche au sien. Prenez bien soin de lui, s’il vous plaît. » C’est important pour toi.

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Osiris R. Street

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyMar 16 Déc - 11:54

ft. Jude & Osiris.
( A travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme )
Ton choix avait été si rapide que tu n'avais pas eu le temps de réfléchir. Tu avais décidé de prendre le petit labrador qu'elle t'avais présenté en premier. Tu n'avais pas réfléchis plus loin que le bout de ton nez. Puis, à le voir comme cela, tu ne doutais pas une seule seconde de la bonne entente entre Oliver et lui. Lucky. La chance souriait à ce petit chiot qui une fois dans ta famille, serait chouchouté. Il allait être dans une bonne famille et c'était le principal, non? Tu ne reviendrais pas sur ta décision, bien que ton regard s'était posé l'espace d'un instant sur les autres chiots. Tu auras peut-être l'occasion de venir en rechercher un jour, qui sait. Tu adorais tellement les chiens, vestige de ton ancienne vie sans doute. Tu avais besoin de ta petite bande, de te sentir entouré par ces animaux formidables.

Lorsqu'elle affirma que tu avais fais un bon choix, tu entendis sa voix tremblé et tu te tournas vers elle, surpris. Allait-elle bien? Elle semblait perturbée et... triste? Tu arquas légèrement un sourcil, mais tu ne dis rien, l'écoutant parler. Elle semblait s'ouvrir légèrement à toi, la preuve, elle t'avoua que Lucky était son deuxième prénom et que ce petit chiot était son préféré à la base.


Osiris ▬ Et bien, je prendrai soin de lui et vous pourrez venir le voir quand vous le souhaitez.


Simple invitation à la revoir et tu espérais qu'elle ne se braquerait pas, qu'elle ne refuserait pas. Tu lui indiquais par ce billet que ta porte était grande ouverte le jour ou elle avait besoin de parler à quelqu'un, ou bien tout simplement de venir serrer Lucky dans les bras pour se réconforter. Tu lui laissais la perspective de lier quelque chose avec toi. Tu ne savais pas encore ce que cela donnerait. Tu ne savais même pas si elle finirait par venir chez toi, même pour voir le petit chiot. Tu ne savais déjà même pas si elle voudrait te revoir après l'adoption. Ici, tu la reverrais sans doute le jour ou tu viendrais chercher Lucky, mais après? Allais-tu devoir venir discrètement au refuge juste pour tenter de la croiser? Tu refusais de faire cela, de peur de ressembler à un psychopathe accro à quelqu'un.


Osiris ▬ Et bien, je ne suis pas quelqu'un de si spécial que cela, mais je vous promets qu'il sera heureux et qu'il aura toujours de la compagnie. Et cessez de rougir, ça me met mal à l'aise.


Tu te frottas doucement le menton en baissant les yeux. Ses joues avaient virés au rouge et oui, ça te mettait mal à l'aise de la voir comme cela. Elle semblait complètement perdue. En faite, aussi perdue que toi. Tu étais dans le même état qu'elle et tu ne savais strictement pas quoi faire. Tu la regardas déposer le chien, celui qui allait devenir le tient puis elle t'indiqua de la suivre pour aller faire la paperasse. S'il y avait bien un truc que tu détestais, c'était cela. Déjà lorsque tu travaillais au bureau de police et que tu devais remplir des dossiers, ca t'énervait. Tu préférais l'action, le terrain. Tu n'aimais pas t'occuper de l'administratif.

Tu la suivis à bonne distance, les yeux baissés sur le sol pendant un moment. Puis ton regard se posa au creux de sa nuque et tu sentis le rouge de monter aux joues, comme un adolescent. Tu détournas le regard en pensant au fond de toi que tu étais ridicule comme cela. Une fois au bureau, tu écoutas attentivement toutes les recommandations et tu pris le stylo qu'elle tendait et te mis machinalement à remplir les papiers. C'était le blabla habituel que tu remplis assez rapidement. Le stylo courrait sur le papier et ton regard le suivait pour éviter de plonger dans les yeux de Jude. Pourtant, une fois les papiers finis, tu n'eus pas le choix de la regarder. Tu ne lui offris aucun sourire, pour essayer de paraître neutre, même si au fond de toi, tout te poussait à sourire.


Osiris ▬ Ca me va parfaitement. Est-ce que vous me passerez un coup de fil lorsque je pourrai venir le chercher ou je viens d'office dans 15 jours?


Tu espérais qu'elle t'appelle elle et non un de ses collègues, mais tu savais qu'elle ne travaillait sans doute pas tous les jours ici. Tu jetas un coup d'œil à ta montre discrètement. Tu avais encore un peu de temps devant toi avant d'aller voir un de tes collègues pour boire un verre. La voix de Jude te tira de tes songes et tu lui affichas un sourire.


Osiris ▬ Ne vous inquiétez pas, mais je peux me permettre une question? Pourquoi ne pas l'avoir repris vous? Je vois bien l'attachement que vous portez à ce petit animal.
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Jude Lucky-Ann Smith

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyLun 5 Jan - 14:15



un peu de mortel à ma triste éternelle.

Tu ne devrais pas ressentir ça. Tu ne devrais pas ressentir cette sorte de chaleur à l’intérieur de ta poitrine à la seule pensée que Lucky va être adopté par Osiris. C’est une impression étrange que tu n’arrives pas à déchiffrer – que tu ne tiens pas à déchiffrer pour la simple et bonne raison qu’elle t’effraie. Tu es pourtant heureuse de savoir que ton petit chiot sera aimé et choyé dans le foyer du brun. Tu ne connais peut-être pas tant Osiris mais tu éprouves une certaine confiance à son égard, comme si tu étais intimement persuadée qu’il était incapable du moindre mal. Tu le vois au fond de ses prunelles, tu le vois dans les traits de son visage pourtant lisse et parfois si impassible. Tu ne saurais dire pourquoi, c’est juste comme ça. Tu le sais et puis c’est tout. Tu n’as besoin de rien de plus pour en être convaincue. Après tout, il t’avait sauvée d’une mort certaine et il venait à nouveau de sauver une vie en décidant d’adopter cet adorable chiot. Tu n’éprouves aucun regret quant à lui avoir présenté ton petit chouchou Lucky, avec qui tu avais noué une relation presque fusionnelle depuis son arrivée au refuge. Et malgré la douleur de la tristesse de le savoir sur le point de partir, tu sais aussi que c’est ce qui pouvait lui arriver de mieux. Tu sais que c’est là tout ce que tu as toujours désiré pour lui depuis que tu l’avais recueilli ici. Le centre te semblera sûrement différent, probablement vide sans lui mais tu te refuses à te laisser aller à tant de mélancolie parce que le but de cette organisation était de trouver ceux qui aimeraient et prendraient soin de chaque animal en quête d’un bonheur tout simple – un peu de chaleur humaine. Alors quand l’homme en face de toi t’assure que tu pourras venir le voir dès que tu en éprouveras l’envie, tu ne peux t’empêcher de hausser les sourcils, à la fois étonnée et heureuse presque jusqu’à l’euphorie. « C’est… c’est vrai ? Vous voulez bien ? tu bafouilles bêtement, les joues rosies de plaisir et le ventre noué d’une telle attention. Oh, ce serait avec grand plaisir ! » Tu te fiches que ce soit peut-être interdit par le règlement, peut-être que ton patron râlerait plus tard – mais il n’était pas obligé de le savoir, en fait – parce que tout ce que tu vois en cet instant est que le lien tissé entre Lucky et toi ne sera pas définitivement rompu. Et aucune nouvelle ne pourrait être plus extraordinaire que celle-là. Un court instant, tu te fais la réflexion que tout ça signifiera le revoir, lui. Reprendre contact avec Osiris et il y a comme un raté dans le creux de ta poitrine. Quelques battements douloureux puis ton cœur qui s’écrase contre tes côtes. Est-ce que tu as vraiment envie de le revoir après tout ça ? Est-ce que sa présence dans ta vie est réellement une bonne chose ? Il y a toujours ce malaise à l’intérieur de toi à la seule pensée que cet homme t’a connue dans un moment de pure détresse et que tu en as terriblement honte aujourd’hui. Tu ne peux pas t’empêcher de repenser à cette nuit-là à chaque fois que tu poses les yeux sur lui et tu ne sais pas si tu en es heureuse ou pas en réalité. Parce que tu voudrais simplement avancer, tourner la page. Ne plus être rattrapée par ces images trop violentes et continuer ta route. Mais il reste ton sauveur. Il reste cet homme qui t’a empêchée de commettre la plus grosse bêtise de toute ta vie. Et, quelque part, ce genre d’expérience doit sûrement lier deux personnes à vie.
Tu sens ton visage te chauffer et tu n’avais pas eu conscience de rougir autant jusqu’à ce qu’Osiris t’en fasse la remarque. Embarrassée au possible, tu as le réflexe enfantin de poser tes mains sur tes joues comme pour cacher cette coloration honteuse. « Oh mon Dieu. » Comme un souffle qui s’échappe de tes lèvres, comme une exclamation de détresse. Tu te détournes, puérilement, tentant de te soustraire à sa vue trop perçante. Et ton cœur est si désordonné dans ta poitrine que tu en as le tournis. C’est impossible. Il ne pouvait pas avoir remarqué la rougeur timide de tes pommettes. Par tous les moyens, tu tentes de calmer ta nervosité mais ta respiration sifflante te rappelle à toute cette gêne qui déborde de chaque pore de ta peau. « Je suis désolée, tu miaules d’une petite voix contrite sans oser encore te retourner face à lui. » Est-ce que tu pourras même le regarder dans les yeux à nouveau ? Probablement pas. Tu prends une grande inspiration, essayant tant bien que mal de défaire ce nœud serré à ton estomac. Beaucoup d’autres personnes commencent à affluer dans le centre, observant vos petits protégés et tu ne peux te permettre de les faire attendre pour de simples états d’âme de midinette. Alors quand tu te retrouves à nouveau face à lui, tu te forces à afficher ton plus beau sourire commercial. Tu te concentres sur les formalités à remplir, les rendez-vous à fixer pour ne plus penser à tout cet embarras qui s’est enroulé autour de toi comme un serpent venimeux. Tu vois que le brun évite même de lever son visage vers toi et tu n’en es que plus soulagée. Tu n’aurais pas supporté de devoir affronter ses grands yeux flamboyants aussi rapidement. Tu n’es pas sûre d’être capable de pouvoir sentir la caresse de son regard sur toi en cet instant. Les frissons qui te parcourent et un reste de honte n’auraient amené qu’un peu plus d’embarras sur ton visage de poupée. « Je me permettrai de vous appeler, tu le rassures d’une voix aussi égale que possible. Cela vous évitera de vous déplacer pour rien si jamais nous avons eu un contretemps. Mais normalement tout devrait se dérouler sans le moindre problème. » Tu te demandes furtivement si sa voix est aussi grave au téléphone qu’en vrai et tu te gifles mentalement de manière presque immédiate. Quelle idiote de penser à une chose pareille alors que ton être semble tout entier en proie à un trouble que tu ne peux même pas contrôler. Tu es si stupide. Si inconsciente aussi. « Bon, je crois que tout est réglé maintenant, tu lances sans pouvoir t’empêcher de te balancer d’un pied sur l’autre. J’ai tout ce qu’il me fallait. » Tu ne sais pas si tu es déçue ou plutôt contente qu’il soit prêt à partir. Le revoir t’a sans doute fait un terrible choc mais tu ne peux nier que cette entrevue laisse au fond de ta poitrine une sensation agréable et chaude comme une vague de bonheur à l’état brut. Tu ne sais pas pourquoi, ni comment et tu n’es pas sûre de vouloir le savoir, mais tu aimes ce que tu ressens. Malgré la gêne, malgré les souvenirs douloureux, tu aimes ce que tu ressens à sa présence dans ton environnement. C’est stupide, c’est gamin. À ses yeux, tu n’es que la pauvre fille qui a tenté de mettre fin à ses jours. Mais c’est comme ça. Malgré tout ce qui vous entoure, il te fait te sentir bien.
Tu commences à ranger la fiche de renseignements dans le classeur adéquat quand sa question te prend un peu au dépourvu. Tu lèves vers Osiris un regard confus et restes silencieuse pendant un instant, une moue de réflexion déformant ton visage pâle. « Eh bien… tu hésites, mordant ta lèvre inférieure. À vrai dire, c’est un peu… compliqué. Disons que je n’habite pas vraiment chez moi. Enfin si, c’est chez moi mais pas tellement chez moi non plus. En fait, je n’habite pas avec mes parents mais quelqu’un que je considère aujourd’hui comme une mère de cœur m’a accueillie chez elle. Donc bon, techniquement ce n’est pas chez moi même si c’est comme chez moi en réalité. Et puis, je ne suis pas seule, il y a aussi une autre jeune fille comme moi, sans parents et recueillie. » Un fin sourire orne tes lèvres à la pensée de Grace et de Margo – tes deux étoiles dans le ciel sombre de ta vie. Elles sont une véritable bouffée d’air frais pour toi et tu ne sais pas ce que tu serais devenue sans elles. Tu serais probablement à la rue, en train de mendier, à l’heure qu’il est si tu n’avais pas croisé leur route – ou plutôt si leur chemin n’avait pas croisé le tien. Chaque jour, tu remercies le ciel de les avoir dans ta vie à Fantasia Hill. Et chaque jour, tu redoutes que ces heures soient les dernières que tu passes en leur si agréable compagnie. Bien sûr, tu n’en oublies pas ta véritable famille et il ne se passe pas une minute sans que tu ne penses à eux mais Grace et Margo sont très importantes à ton équilibre, à ton bonheur. À ta vie. Autant que l’ont été tes parents biologiques, tes frères et sœurs dans une toute autre vie. « Et je me sens déjà tellement redevable envers elles que je m’en voudrais de leur imposer une bouche de plus à nourrir, tu confesses d’un air penaud. Je ne veux pas leur rendre la vie plus difficile que je ne le fais déjà. Et puis, un animal à la maison, c’est beaucoup de responsabilités. Elles comme moi avons toutes les trois des obligations en dehors alors ce serait injuste pour ce chiot de ne pas avoir droit à tout l’amour qu’il mérite. Enfin. Je vous l’ai dit, c’est un peu compliqué. » Tu hausses les épaules avec nonchalance, quelque peu attristée. Tu n’avais pas imaginé que ton attachement à Lucky pouvait être si visible. Mais après tout, tu as conscience que lorsque tu regardes vos pensionnaires, tes yeux brillent et scintillent comme si tu fixais de petites merveilles – et c’est le cas à tes yeux. Alors tu supposes que c’était prévisible. « Alors je me contentais de veiller sur Lucky lors de mes heures de bénévolat au refuge, en priant intérieurement pour qu’il trouve le meilleur foyer possible, continues-tu sur un ton plus joyeux et serein. Et voilà qu’aujourd’hui, c’est chose faite. » Et, quelque part au fond de toi, tu sais que tu n’aurais pu demander un meilleur maître qu’Osiris pour ton Lucky.

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MessageSujet: Re: ( Judis ) ▬ a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. ( Judis ) ▬  a travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme. EmptyMar 6 Jan - 16:50

ft. Jude & Osiris.
( A travers les tempêtes, moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme )
Elle ne semblait pas te croire lorsque tu lui proposa de venir voir le petit animal chez toi. Pour toi, c'était quelque chose de logique. Pourtant, sa surprise te confirmait que peu de gens agissaient comme toi et tu trouvais cela dommage. C'était quand même le personnel de ce refuge qui s'occupait de ces chiens avant et tu te doutais que Jude n'était pas la seule à s'attacher à un chien en particulier. Si un jour, tu étais amené à adopter un animal, tu ferais sans doute la même proposition à celui qui s'en occupait. Vraiment? Ou ne faisais tu pas cela juste parce que c'était elle? Tu décidas de ne pas réfléchir à cet aspect de la question. Tu ne voulais pas lui donner trop d'importance, bien que tu le faisais déjà. Tu savais comment tu étais, tu n'étais rien de bon pour elle. Juste un boulet de plus. Tu râlais souvent, tu n'étais pas facile à vivre. Une jeune fille comme elle avait sans doute des amis avec qui elle s'entendait bien, des jeunes comme elle. Quel intérêt aurait elle de passer du temps avec un gars ronchon comme toi? Te voilà encore en train de divaguer, mon pauvre.


Osiris ▬ Bien sûr que c'est vrai. Vous avez mon téléphone et mon adresse, ce ne sera pas compliqué pour vous de nous retrouver.


Voilà que tu souriais bêtement comme un adolescent. Y'a par moment, tu ne faisais pas très adulte. Tu baissas de nouveaux les yeux. Tu te sentais bête de lui dire des choses comme cela et puis quand elle rougissait... Et bien quand elle se mettait à rougir, t'avais une chose bizarre qui se passait dans ta poitrine et tu n'aimais pas du tout la sensation que ça te procurait. Pas du tout, du tout. Tu ne connaissais pas ça, tu ne voulais pas l'analyser, pas maintenant. A sa réflexion, tu ne pus t'empêcher d'émettre un petit rire. Elle semblait paniquée et perdait tous ses moyens. Tu te demandais pourquoi elle se mettait dans des états comme ça. Et toi? Toi aussi, pourquoi t'étais comme ça? Pourquoi tu souriais et tu parlais autant? Toi d'ordinaire peu bavard et distant. Tu te frottas le front d'un revers de la main. Non, tu n'avais pas de la fièvre, tu n'étais pas malade. Pourquoi tu agissais comme cela alors?

Elle s'excusa, mais tu décidas de te taire. Tu la mettrais sans doute encore plus mal à l'aise. Elle se ressaisit par la suite, t'affirmant que tout était prêt pour l'adoption. Elle t'informait donc que tu pouvais partir, maintenant si tu le voulais. Tu ne dis rien, attendant juste son explication sur ta dernière et ultime question. Tu essayais de rester de marbre face à ce visage doux et angélique. Tu avais besoin de mettre de la distance dans tout ça. L'inviter chez toi n'était pas la meilleure idée du siècle non plus. Tu secouas légèrement la tête pour chasser ces idées et tu l'écoutas se plonger dans l'histoire de Lucky. Elle ne l'avait pas adopté car elle vivait chez quelqu'un. Tu sentais une pointe de jalousie monter en toi, mais cette sensation disparu vite lorsqu'elle t'expliqua qu'elle vivait chez une femme avec une autre jeune fille. Sans parents? Qu'étaient devenus ses parents? La question te brûla les lèvres, mais tu ne lui posas pas de peur de réveiller de mauvais souvenirs ou quoi que ce soit. Tu te contentas de l'écouter, bien que tu sois distrait par moment en observant son visage.


Osiris ▬ Je comprends mieux maintenant. Vous étiez sa bonne étoile à cette petite boule de poil.


Lucky. Te voilà avec un futur deuxième chien. Tu espérais clairement qu'Oliver et lui s'entendent bien. Tu avais un peu peur, mais cette peur n'était pas fondée. Lucky semblait gentil et Oliver, malgré son caractère un peu dominant, n'avait rien de bien méchant. Et puis, ils auraient un jardin pour jouer et tout ça. Tu t'en occuperais comme la prunelle de tes yeux, comme tes enfants. Même si à tes yeux, ils sont mieux que des enfants. Tu remarquas enfin le monde qui rentrait dans le refuge et tu te sentis gêné de monopoliser la jeune demoiselle.


Osiris ▬ Je... Je vais vous laisser, il y a du monde. J'ai été ravis de vous recroiser ici, Jude. A bientôt, j'espère.


L'espoir. Que connaissais tu de l'espoir? Pas grand chose. Tu avais cessé d'espérer au moment même ou tu avais ouvert ta première bouteille d'alcool. Tu lui jetas un dernier regard et tu te sentis rougir. Oui, tu la reverrais, à coup sûr. Tu t'éloignas, le cœur léger et impatient à la fois. La suite des évènements ne serait peut-être pas aussi joyeux, mais pour la première fois dans ta vie d'humain, tu voulais de la compagnie de quelqu'un.
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» ➸ tes yeux sont trop grands, on voit ton cœur à travers quand tu ris.

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