« Vous savez l'effet que ça fait d'être toujours au second plan? D'être juste un chien parmi tant d'autres? Certes dans notre famille, on est tous lié, mais je voulais de l'attention. Je voulais qu'on me remarque, je voulais être au premier plan. Ce que je n'ai jamais été. Même quand on s'est fais enlevé par cette folle psychopathe de Cruella. J'étais toujours la petite chienne qu'on ne remarquait pas. Je ne méritais pas ça. Je méritais d'être sur le devant de la scène, c'est toujours ce que j'ai pensé. On m'avait pas appelé Bijou pour rien... J'aime ma famille, j'aime ce qu'on représente, mais au final, je n'ai jamais vraiment trouvé ma place. C'était pour cela que la malédiction ne pouvait que bien tombé pour quelqu'un comme moi. C'était comme un signe, comme une évidence. Une nouvelle vie qui commence, une autre qui s'achève. Oui, j'allais brillé et pas de n'importe quelle manière. »


Tu as ouvert les yeux sur un monde nouveau. Tu te tenais sur deux jambes. Etant intelligente, tu as vite compris ce que tu étais devenue, une humaine. Tu étais devenu comme Anita. Très vite tu t'es fais à cette vie, mais tu étais naïve et te faisais facilement avoir par tout le monde que ce soit au travail ou ailleurs. Tu croyais avoir des amis qui en réalité n'en étaient pas, tu croyais être amoureuse. Tu l'étais. Mais ce gars là ne l'était pas. Pourtant, tu trainais toujours avec sa bande et tu restais coller à ses pieds. Tu voyais la vie en rose, n'était ce pas ce dont tu avais toujours rêver? Une soirée avec la bande, chez ton pseudo copain. Ca a mal fini. Très mal. Tu avais un peu trop bu. Le soir, tout le monde est parti et lui il n'a pensé qu'à une chose. Te baiser. Oui, car lui, il ne connaissait pas faire l'amour. Tu ne voulais pad bien sûr, mais il ne t'as pas laissé le choix. Tu as hurlé plus d'une fois, personne n'est venu. Il t'a giflé pour te faire taire. Il t'a détruite ma pauvre. Quand il a eu fini son affaire, il t'a jeté dehors en te disant qu'il ne voulait plus te voir. C'est beau l'amour, si ça ressemble à ça. Les vêtements à moitié déchiré, des sanglots déchirants, tu t'es levée avec les jambes qui tremblait. Quelques mètres plus loin, dans une ruelle, tu as fini par tomber, écrouler de fatigue et de panique. Un homme est passé par là et il t'a relevé. Il était doux avec toi. Il t'a ramené là ou tu logeais. Tu n'oublierais sans doute jamais la tête de cet homme. Il ne t'avais demandé aucune explication, et du fond du cœur tu le remerciais. Qu'aurais tu répondu s'il l'avait fais? Que tu aimais désespérément un homme, qui lui ne t'aimais pas et qui avait fini par te violer? Oui, violer, parce que c'est le mot qui convient le mieux à cet acte impardonnable qu'il avait commis. Du jour au lendemain tu as changé.

Pour toi, l'amour s'est devenu bidon. T'as viré toutes tes fringues de ta garde robe pour t'en refaire une nouvelle. Tu as dépensé pas mal d'argent, dont de l'argent volé ce dont tu n'es pas fière. Du jour au lendemain, tu étais devenue une fille qui s'habillait de manière provocante. Tu voulais que les hommes te désirent, te regardent. Aucun ne te toucherait. Oui, aucun. Tu es devenue la fille inaccessible. Tu es même devenue hautaine, à regarder les gens de haut. Tu provoques, tu es trop franche, les gens ne détestent. Les filles qui te croisent dans la rue te critiquent, mais tu t'en fous. Tu t'en fous de tout. T'as décidé de travailler au Dancing. Certes, tu ne gagnes pas des masses, mais tu te fais pas mal de pourboire qui permettent de payer ton loyer. Certains te traitent de pute, mais ils ne savent pas de quoi ils parlent. Ils ignorent que la pute, comme ils l'appellent, est juste une fille brisée qui ne se remet pas de son histoire d'amour, de son échec plutôt. Trop de fierté pour l'avouer, tu as essayé de ne t'attacher à personne. Tu n'as jamais retrouvé des personnes de ta famille, pas que tu le saches déjà du moins. Ta nouvelle personnalité risque de ne pas plaire à la plupart d'entre eux, mais tu n'as pas peur, non. Tu n'as plus peur de rien.