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 Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim

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MessageSujet: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyLun 7 Jan - 23:53

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


Le vent souffle sur mon visage, mes cheveux bougent à son rythme et j’offre mon visage au soleil alors que je vais de plus en plus vite. J’hurle comme un fou mon bonheur, on pourrait croire que je suis dingue, on pourrait aussi croire que je souffre mais non, c’est tout simplement le bonheur qui m’inonde alors que je vole de nouveau.
La liberté est au rendez-vous. Je baisse le regard pour voir le sol si loin de moi, et pourtant trop proche à mon goût, alors je décide de m’incliner pour voler encore plus haut. Je ne pense à rien si ce n’est l’adrénaline. Je suis égoïste, je veux la liberté et je ne remarque rien au début.
Je fais quelque looping éclatant de rire. C’est dingue mais le surf volant, c’est comme le vélo, cela ne peut s’oublier. Je continue de monter, encore et toujours voulant de nouveau toucher les nuages. Je tends la main mélancoliquement, voulant sentir leurs effets de coton glissant entre mes doigts, leurs légèretés et en même temps, cette frustration de ne pouvoir les attraper. Les nuages ne s’attrapent pas. Parfois je me dis que j’aimerais être un nuage, voler, me laissant guider par le vent et nul autre personne, flottant et inattrapable, totalement inattrapable.
Je regarde le ciel comme un enfant, admiratif, ne voulant pas que cet instant cesse, jamais. Le soleil est en train de tomber et la nuit prend peu à peu place. Je remarque alors une étoile au loin et je souris comme un idiot.
- Regarde Morphy c’est magnif… !
Je me retourne mais il n’y a rien, je regarde partout mais pas de trace de l’humaine, pas plus que de la petite polymorphe. Je me met à paniquer alors que mon regard se porte de nouveau sur l’étoile et je transpire de plus en plus car ce n’st pas n’importe quelle étoile, cette étoile, c’est celle qui fait chavirer mon cœur. Pourquoi n’est-elle pas en jolie blonde…
- KATHLYNN…
Mais elle ne me répond pas, elle reste là, brillant de mille feu comme pour m’indiquer un chemin mais à quoi bon lorsqu’on est si seul…
- MORPHY !!!
Mon cri résonne pendant longtemps mais ce qui suit est pire que tout. C’est le silence qui me répond, ce même silence qui m’a répondu durant tant d’années lorsque mon père m’a abandonné, mais cette douleur je m’y suis habitué. La douleur de perdre ces deux là… Non… Elle est insupportable. Mon cœur se fissure en mille morceaux alors que les larmes coulent sur mes joues. Je ne contrôle plus rien alors que les nuages deviennent menaçant.
"Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville"
Je souris difficilement, me souvenant que cette phrase ne vient pas d’ici, mais de l’autre monde.
Je suis incroyablement seul…
Je perds le contrôle alors que le vent est beaucoup plus violent, mes mains lâchent, mes jambes fléchissent et je me sens chuter, une longue chute, interminable. Le pire est que je me sens presque soulagé de me dire que c’est bientôt finit, car au final je ne peux vivre dans un monde sans Kathlynn et Tara.


Je me réveille en sursaut et je regarde vivement autour de moi. Je ne sais pas quelle heure il est, je regarde le réveil pour voir qu'il est déjà presque quatre heures du matin... Il fait si sombre, et pourtant au bout d’un certain moment je discerne des formes dans l’obscurité. La table de nuit, le placard, la forme du lit alors que je suis seul.
Je transpire beaucoup alors que j’ai retiré dans mon sommeil les couvertures. Il fait si froid et pourtant j’ai terriblement chaud, et mon cœur bat si vite.
Je n’aime pas cette solitude après ce que je viens de rêver. Je passe une main sur mon visage voulant retirer la sueur et je me surprends à sentir des larmes autour de mes yeux. Bon sang, moi qui pense que je peux survivre seul, je remarque que j’ai totalement tors. Dire qu’il me faut un rêve, ou plutôt un cauchemar pour totalement m’en rendre compte… Je suis vraiment stupide.
Je me lève vivement sortant de ma chambre et me dirigeant inconsciemment (ou non) vers la chambre de Tara.
Mais une fois devant celle-ci, je me bloque. Je touche doucement le bois de la porte du bout du doigt, l’imaginant derrière cette porte en train de dormir paisiblement et je pose mon front contre celle-ci, fermant les yeux et tentant de me calmer.
Les baisers que nous avons échangés me reviennent en tête, cela était il y a quelques semaines et pourtant, je me souviens de l’effet qu’ils ont eu sur moi.
Dévastateurs.
Je me souviens de la nuit nous entourant alors que les couleurs étaient plus vives que jamais, le rouge du papier de la papillote, des paillettes tombant de la branche de gui, de ses doigts sur mes joues voulant retirer ses dites paillettes. Je me souviens de son rire cristallin, ne cessant de me faire sourire alors que son regard, ô son regard dans lequel je me plongeais sans aucune réserve.
Je me souviens encore de ses lèvres contrent les miennes, de son goût sucré à cause du chocolat qui était resté posé sur sa bouche. Je me souviens du baiser timide, du baiser passionné et puis de son baiser, celui où elle a osé faire le premier pas. Mon cœur ne s’est pas totalement remit d’ailleurs, je me surprends à rougir parfois en la regardant, à sourire en plongeant mon regard dans le sien.
Certes nous ne parlons plus trop de cela, mais ce n’est pas de sa faute, c’est moi, et je ne cherche pas à utiliser une excuse vieille comme le monde, c’est vraiment moi. Mon cœur ne sait pas, il ne sait plus et Kath ne quitte pas non plus mes pensées. Je ne supporte pas d’être ainsi, je ne veux pas profiter d’elle, loin de là, il semblerait que j’ai surtout besoin de temps, que je dois réussir à enfin apaiser mon cœur et mon âme… Et le leur par la même occasion.
Mais ses baisers ne quitte tout de même pas ma pensée. Parfois j’ai l’impression que Tara complote contre moi lorsqu’elle se balade en sous vêtement dans l’appartement. Mais je me fais des films, elle ne connait pas encore assez la notions de vêtement, ayant vécu nue toute sa vie de polymorphe, et je peux concevoir cela, mais bon, je reste un homme, et un homme loin d’être indifférent à cette créature.
Je finis par rejeter la tête en arrière, fixant la porte avec détermination et je frappe doucement à celle-ci. Je n’attends même pas de réponse que je l’ouvre doucement, passant ma tête en priant pour ne pas avoir une tête de déterré.
- Je… Je peux venir ?
Ma voix est assez petite, comme toujours endormis alors que je me sens parfaitement réveillé après ce cauchemar. Je ne veux pas finir la nuit seul, et c’est de nouveau égoïstement que je viens vers elle, et puis j’ai besoin de sentir sa réalité, de la sentir dans mes bras, de sentir qu’elle est avec moi et non qu’elle m’ait abandonné.
J’ai besoin de voir que je ne suis pas seul et qu’elle est bien avec moi, que je l’ai réellement trouvé et que je peux encore la protéger, même si ce soir, c’est elle qui doit me protéger d’une folie si proche de mon esprit…
fiche par century sex.


Dernière édition par Jim Hawkins le Jeu 17 Jan - 14:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyMar 8 Jan - 20:40

Sans amour et sans haine, mon cœur a tant de peine
Paul Verlaine

Elle ne fermait jamais les volets. Elle préférait être réveillée par l’aube naissante plutôt que par un idiot de réveil qui risquait de la faire mourir de peur chaque matin. La vie des humains est pleine de bips. Le micro-ondes bipe, la voiture bipe, le lave-linge bipe, et même le frigidaire, parfois, bipe. Toutes ces directives quotidiennes de la part des machines finissaient par fatiguer notre petite Tara qui était têtue de nature. Un jour, alors que Jim était parti travailler, elle avait fait un bras de fer psychologique avec le lave-vaisselle (oui parce que lui aussi, il bipe) qui s’était époumoné de seize heures à dix-huit heures pour qu’elle vienne le vider. Mais j’ai comme la sensation de m’être éloignée du sujet principal… Je disais donc qu’elle ne fermait jamais les volets. Et elle se couchait de sorte à pouvoir regarder par la fenêtre. Elle regardait la petite flaque de lumière blanche que les rayons de lune déposaient sur le sol de la chambre, et à force de la fixer, elle avait presque l’impression qu’elle se mettait en mouvement, comme la surface d’un lac ridée par le vent. Ce qui l’impressionnait surtout et l’enchantait à la fois, c’était le fracas de la pluie contre la fenêtre. Il y avait quelque chose de satisfaisant à imaginer le froid mordant du dehors tout en restant bien cachée sous la couverture. Avant (il lui semblait que c’était il y a si longtemps !), quand il pleuvait aussi fort, elle n’avait nulle part où s’abriter. Au mieux, elle se plaçait sous le auvent d’un immeuble et attendait que cela passe. Mais la plupart du temps, elle n’avait pas le courage de marcher. Alors, elle restait sous le déluge, bien droite, offrant son visage au ciel malheureux et son maigre corps aux éclaboussures célestes. Et se laissait dévorer. Elle avait remarqué que le corps humain est d’une fragilité redoutable face aux éléments naturels. Elle enlevait son manteau (pauvre chose défraichie d’une couleur indéfinissable, vaguement en loques) et dégageait son cou, sa gorge, supposant que si la pluie tombait par-dessus ses poumons, elle serait malade. Elle passerait quelques jours à tousser, à avoir froid et mal à la tête, et peut-être qu’après ce serait fini. Elle ne formulait pas la chose aussi explicitement dans son esprit. Elle se contentait de ressentir le martèlement des gouttes givrées sur sa poitrine et écoutait son cœur battre faiblement un temps sur deux. Alors elle fermait les yeux, son visage mangé par la pluie, et elle faisait un vœu pour l’éternité. Celui de rêver à jamais de Jim sur son surf solaire duquel il ne tomberait pas.

Elle avait passé quelques jours à tousser, à avoir froid et mal à la tête, et c’est juste après guérison de ce dernier rhume puéril que Jim l’avait retrouvée. Elle ne se souvenait plus exactement de l’endroit où de l’heure, mais c’était bien parce qu’il l’avait prise sous son aile qu’elle avait cessé ses rendez-vous désespérés avec la pluie. Elle ne voulait vivre qu’avec lui. Elle ne vivait que par lui. Comme ces oiseaux du Mexique au nom imprononçable qui aiment tant la liberté que, si on essaie de les mettre en cage, ils se laissent mourir. L’absence de Jim était une prison dont la porte s’était rouverte lorsqu’il l’avait prise dans ses bras pour la première fois depuis un millier d’années. Ses yeux se fermèrent sur ce souvenir, et la pluie gronda de plus en plus fort, jusqu’à ce qu’elle s’endorme d’un sommeil sans rêve. Quand elle rouvrit les yeux il faisait nuit noire, elle ne voyait plus la lune, mais la pluie continuait son tapage nocturne. Elle crut entendre un frôlement contre sa porte, et, se retournant, elle constata qu’elle ne s’était pas trompée. La porte s’ouvrit sans bruit et Jim passa timidement la tête dans l’entrebâillement.
« Je… Je peux venir ? »
D’habitude c’était plutôt elle qui sortait de son lit et qui traversait le couloir d’un pas rapide pour aller se glisser toute tremblante dans le lit de Jim. Elle émit un miaulement inarticulé et s’extirpa de son sommeil pour allumer la lampe de chevet à côté d’elle. Sa lumière tamisée n’éclairait qu’une petite circonférence, mais peignit un orange doux dans la chambre pleine de pénombre bleue. Tara se décala sans rien dire, ouvrit la couverture et tendit les bras à Jim pour qu’il vienne s’y blottir. Ce n’est que lorsqu’il fut très près d’elle qu’elle put observer son visage. Il était spécialement pâle, et quand elle posa un baiser sur sa joue, elle sentit qu’il était brûlant. L’instant d’après ils étaient enlacés, et malgré la torpeur dans laquelle elle était plongée, elle éprouva un saisissement et une chaleur qui la ramena à quelques semaines auparavant. Elle revoyait le regard de Jim, teinté de colère et de passion, la façon dont il l’avait collée contre lui pour l’embrasser jusqu’à ce qu’elle croit défaillir entre ses bras. Depuis, quand il la touchait, même seulement pour lui donner la main ou pour l’embrasser sur le front avant de partir travailler, elle se souvenait du venin délicieux qui avait parcouru ses veines en ce soir de fête où elle lui avait fait découvrir une tradition humaine de Noël. Elle éprouvait la même exaltation qu’au moment où elle avait passé ses bras autour de son cou pour l’embrasser à son tour. Elle avait pour lui cette même tendresse que lorsqu’elle lui avait promis que jamais elle ne le ferait prisonnier. Et c’était son propre cœur qui semblait se mettre à biper, comme pour demander quelque chose de primordial et d’urgent. Mais cette nuit, Jim avait l’air déstabilisé, comme perdu, et cela l’inquiéta. Il posa la tête sur le même oreiller qu’elle. Elle le regarda attentivement.
« Tu as fait un cauchemar, mon chou ? », demanda-t-elle en chuchotant.
Elle lui caressa la joue du bout des doigts et lui sourit tout doucement, comme pour l’apaiser. Elle sentait sous ses doigts l’humidité de larmes récentes, et cela lui fit de la peine et redoubla son inquiétude. Le corps du jeune homme près du sien dégageait une chaleur glacée que seule l’angoisse pouvait provoquer. Elle se rapprocha de lui pour lui faire un câlin.
« Heureusement que ma couette est une super cachette pour doudoux malheureux ! »
Le mot « doudoux », par la construction grammaticale de l’adjectif « doux » répété deux fois et dont le « x » du milieu a été élidé, faisait référence à une sorte d’entité supérieure dans l’esprit malicieux de Tara. Pour elle, chacun porte un « doudou » en soi, et il ne faut pas le confondre avec les vulgaires « doudous » des moins de six ans en forme de lapin ou d’ours. En somme, Tara avait raté sa vocation et elle aurait du être professeur de Lettes spécialiste en Invention de Néologismes. Elle continua de sourire à Jim, et elle continuerait jusqu’à ce que son sourire se reflète dans celui de Jim, jusqu’à ce qu’elle arrive à lui transmettre son calme et son impression de sécurité. Un petit fragment de son bonheur, aussi.
« Est-ce que tu as envie de me raconter ? Sinon, nous pourrions simplement écouter la pluie. Dis-moi ce dont tu as besoin. »
Elle aurait voulu qu’il ne soit pas dans cet état, mais malgré tout elle était contente qu’il soit là. Elle dormait toujours mieux, quand il était à côté d’elle et qu’elle se sentait protégée. Elle lui fit un bisou esquimau pour essayer de le faire sourire, et puis remonta la couverture jusqu’à leurs épaules. La pluie dehors faisait rage, mais ici ils étaient en sécurité, et Tara tourna le visage vers l’extérieur et gratifia l’orage d’un petit rire narquois et triomphal.


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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyVen 11 Jan - 14:56

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


Je n’aime pas me sentir ainsi, aussi démunit, aussi faible.
Enfin, pas tant que je considère cela comme une mauvaise chose au final, mais j’ai tellement pleuré durant mon enfance que je pensais avoir eu ma dose de drame. Et pourtant, dans ce monde je deviens plus sensible car j’ai de nouveau été abandonné. Pas consciemment bien sûre, les personnes ne voulait pas que l’on soit séparé, ce fut un abandon forcé certes, mais terrible. Cela faisait d’ailleurs un moment que je n’avais pas pleuré mais le soir, après avoir trouvé refuge, je me suis laissé aller, pensant que j’étais totalement seul que j’avais tout perdu. Mais voilà, au final il semblerait que beaucoup plus de personnes aient été touchées par le sort. C’est égoïste mais je suis tellement heureux que Tara m’ait suivit dans ce nouveau monde, même si elle non plus n’a rien demandé.
Seulement, avec ce cauchemar je suis revenue à mes débuts au final, que ce soit sur Mandragore ou alors dans ce monde. Je suis retourné chez moi mais qui sait où était les filles, peut être étaient-elles resté sur cette planète alors que je suis rentré ? Au final, je n’ai même pas envie de cela, à quoi bon retrouver sa vie d’avant si on perd les personnes principales ? Un surf solaire n’est rien comparé à mon étoile, la taverne de ma mère est futile s’il n’y a pas ma petite Morphy pour faire de petites bêtises partout.
Même lorsque je me réveille je me sens perdu…
Pleurer, au final, même dans ce monde cela faisait un moment que ça ne m’était pas arrivé et j’aurais aimé ne jamais avoir à le refaire, mais les tourments de mon esprit semblent en avoir décidé autrement.
Je me sens tellement mal que je suis incapable de finir seul. Je n’aime pas ça d’ailleurs, dormir seul mais de temps en temps je suis bien obligé. Enfin ce n’est pas tant que je suis obligé mais j’aime à laisser la liberté à Tara de dormir seule. Il lui arrive de venir me retrouver dans mon lit, et cela me fait toujours sourire, je la prends dans mes bras et je la berce jusqu’à ce qu’elle s’endorme, et d’ailleurs, je me demande pourquoi je suis seul ce soir ?
Puis cela me reviens en mémoire, il y avait une fille en début de soirée, elle est sortie vers les minuits et je me suis donc endormis seul… Mais qu’importe les raisons, la solitude est en fait trop pesante dans mon cœur. Je me demande s’il s’en est rendu compte en partant, mon père, s’il s’est seulement soucié de moi… Et je sais que la réponse est non, quel père ferait cela à son enfant, le faisant sentir tout simplement misérable, rejetant inconsciemment la faute sur lui, pauvre idiot qui ne cesse de se demander ce qu’il a fait pour qu’il parte un beau matin ?… Oui c’est ce que j’ai ressenti, et je crois que je n’ai jamais réussi à en parler. Il faut être logique, qui crierais à tout va qu’il est si pitoyable que son père l’a abandonné…
Et dans ce cauchemar, j’ai ressenti si violemment ce nouvel abandon, bordel je suis revenu au point le plus sombre de mon être, mon côté pathétique, ou les larmes ainsi que les cris règnent, ou il fait froid et le noir devient un allié… J’ai besoin de lumière pourtant, je suffoque et j’ai besoin de respiré de nouveau si je ne veux pas me faire de nouveau aspirer…

C’est comme ça que je me retrouve devant la chambre de Tara, que je frappant doucement et finissant par passer ma tête pour me montrer à la jeune femme. J’ai même un peu de mal à parler, ma voix est rauque et c’est limite si je ne bégaye pas pour dire trois pauvres mots.
Elle allume la lumière et je souris doucement alors que je plisse les yeux doucement. J’avais raison, elle m’apporte la lumière dont j’ai besoin que ce soit aussi bêtement ou rien qu’en posant le regard sur moi. Oui j’existe à ses yeux, je suis là et elle ne m’a pas abandonné. Je ne regarde même pas sa chambre, mes yeux sont rivés sur elle et je ne peux détourner ainsi mon regard. Cela me fait tant de bien de voir son visage, de voir ses joues légèrement rougies, ses yeux d’un bleu si profond, ses lèvres qui me murmure des mots alors qu’elles ne bougent même pas.
Elle ouvre la couverture et tend les bras, et moi j’aurais presque envie de pleurer de nouveau devant cette image tant je suis heureux de pouvoir toujours compter sur elle. Se rend-elle seulement compte à quel point elle est importante pour moi ? J’avance doucement, on pourrait presque dire que je suis gracieux tant je marche sur la pointe des pieds, comme si j’avais peur de réveillé une entité inconnu dans cet appartement, de réveillé quelque chose qui dois absolument sommeiller.
Je ferme la porte tout aussi doucement, et je fonce discrètement jusqu’à son lit, m’engouffrant dans les draps et refermant mon corps dans se sushis géant qu’est la couverture.
Je me colle à elle doucement et frissonne à son baiser. Oui cela semble trop réel pour que mon imagination me joue un tour aussi terrible, elle est là, et je suis auprès d’elle. Je finis par poser ma tête sur l’oreiller, son visage toujours en point de mire.
- Tu as fait un cauchemar, mon chou ?
Ma bouche s’ouvre mais aucun son ne sort, alors je tente de lui montrer par mon regard, mais est-ce que cela marche ? Je ne sais pas. Je suis comme un enfant effrayé alors qu’elle tente de me rassurer de la meilleure façon qu’il soit. Ses doigts glissent sur ma joue alors que je reste totalement muet, fermant même les yeux pour encore plus sentir la pression de ses doigts sur ma peau rugueuse.
- Heureusement que ma couette est une super cachette pour doudoux malheureux !
Une petite plainte m’échappe, et les larmes me montent aux yeux. Ô oui, elle a tellement raison, et j’ouvre les yeux retombant sur son sourire, ma respiration se calme, les larmes sont presque là mais elles restent à la bordure de mes yeux.
- Est-ce que tu as envie de me raconter ? Sinon, nous pourrions simplement écouter la pluie. Dis-moi ce dont tu as besoin.
- De toi…
Cela sort directement de ma bouche et c’est la vérité, j’ai besoin d’elle tout simplement… Le silence s’installe de nouveau jusqu’à ce que j’ouvre de nouveau la bouche.
- On… On m’abandonnait… Encore… Je perdais les personnes que j’aime le plus, elles n’étaient plus là et puis… Je tomb… Je tombais encore et encore, mais cela semblait tellement doux comparé au fait d’être de nouveau seul, au fait d’être si pathétique que les autres vous abandonnent…
Je parle et je parle sans pensé et je m'arrête soudainement car je me dis que je ne devrais pas dire tout cela… Et pourtant ça fait un bien fou, je n’ai jamais dit ça à personne. Je sens de nouveau les larmes couler sur mes joues… BORDEL sérieusement, devant Tara je me mets à pleurer, à croire que je suis encore plus dans le tréfonds de ma trop grande mélancolie.
Elle me fait un bisou esquimau et je frissonne légèrement, fermant les yeux… Savoir ses lèvres douces si proches des miennes. Je pourrais prendre une légère impulsion, une toute petite et je pourrais les emprisonner de nouveau, je pourrais sentir son souffle sur ma joue, je pourrais sentir ses frisson parcourir son corps, je pourrais prolonger le bais… NON ! Non je ne peux pas lui faire cela ! Pas maintenant… Oui je me sens mal mais je refuse de me consoler ainsi, même si au fond de moi je sais que ce n’est pas ça. J'ai terriblement envie l'embrasser, mais je ne peux pas...
Un nouveau frisson me parcours mais ce n’est pas le froid, c’est ce désir que je refuse d’assouvir car j’ai peur d’où cela va mener, j’ai peur de me tromper, j’ai peur oui, c’est ça tout simplement.
La couverture nous recouvrant, nous permettant d’aller beaucoup mieux, d’être au chaud alors que la pluie ne cesse de tomber encore et encore, à croire que le ciel pleure avec moi.
Je lui souris tristement, murmurant à peine :
- Je suis désolé de t’avoir réveillé Tara, je… Je voulais être sûre que… Que tu… étais là, que je ne t’avais pas perdu à nouveau…
Encore une fois je parle trop, mais mon cœur à besoin de lui dire, elle a besoin de savoir et dans ses bras je me sens si bien, je sais que je ne parle pas en vain et que je suis parfaitement entouré. C’est étrange tout de même de me confier à elle ainsi car je sais qu’elle ne m’a jamais vu dans cet état, et je ne voudrais pas l’inquiéter mais c’est incontrôlé, cela vient tout seul. Pas de faux semblant entre nous, pas de mesquinerie, juste nous deux, plus vraies que jamais.
fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptySam 12 Jan - 14:56

Alors il me semblait (je me trompe peut-être) que dans nos jeunes cœurs nos regards faisaient naître beaucoup d’autres pensers, et qu’ils causaient tout bas bien mieux que nous, disant ce que nous n’osions pas
Guy de Maupassant

Elle a toujours eu une grande compréhension des expressions humaines. Même quand elle était polymorphe, on la croyait compatissante, parce qu’elle sentait la peine, la détresse, et qu’elle semblait faire des bêtises jusqu’à ce qu’on retrouve le sourire. En réalité les hommes sont de grands narcissiques qui font trop d’anthropomorphisme. Elle était plutôt programmée qu’empathique. Redonner le sourire, c’est bien ce qu’on attend d’un animal de compagnie, n’est-ce pas ? Et c’était fort bien comme cela, à l’époque. Mais aujourd’hui, elle avait un cœur, dont elle ne savait pas trop quoi faire. Munir un protoplasme polymorphique d’un objet aussi dangereux, c’était aussi aberrant que d’essayer d’apprendre à lire le journal à un chien. Et audit chien on demanderait d’avoir un avis sur la politique, par-dessus le marché. Tara voyait Jim comme elle ne l’avait jamais vu depuis leur transformation, les larmes aux yeux, et cela la déchirait. Il fut d’abord incapable de lui raconter son rêve, il sembla pris de panique, émettant une plainte sourde. Elle lui caressa la joue et essaya de lui faire comprendre qu’il n’était pas obligé de lui parler s’il ne le pouvait pas. C’était horriblement douloureux de le voir ainsi, tellement que s’obliger à continuer de sourire lui était presque insupportable. Le cœur battit plus vite, capricieux, elle eut chaud, ses yeux s’humidifièrent, et elle se sentit profondément inutile. Avant, en tant que polymorphe, elle était incapable de compassion, mais au moins elle savait quoi faire pour consoler quiconque se laissait aller aux larmes. Elle essaya pourtant de faire ce pour quoi elle était jadis si douée, passant ses doigts dans les cheveux du jeune homme, se serrant doucement contre lui, tout cela pour essayer de lui faire comprendre qu’il n’était pas seul, qu’elle serait toujours là pour lui. Elle ferait n’importe quoi pour qu’il ne se sente pas aussi désemparé, en avait-il seulement conscience ? Mais, n’étant pas certaine de bien y réussir, elle finit par lui demander directement ce dont il avait besoin. La réponse lui parvint, prononcée spontanément avec douceur mais l’impact lui coupa le souffle.
« De toi… »
Elle tressaillit sous l’effet de l’émotion, tandis que lui-même avait l’air fébrile. Ils se regardèrent un moment, Jim dans un contre jour orangé et Tara toute petite dans son ombre, et pourtant elle sentit l’importance qu’elle prenait maintenant aux yeux du jeune homme. Elle entendit comme une demande muette de sa part d’être protégé. Le protéger, cela avait toujours été sa mission, mais Tara n’y avait jamais vraiment réussi, d’abord parce que son ami était tout à fait intrépide et qu’il ne tenait pas en place (avec d’ailleurs un certain goût pour les aventures périlleuses), et ensuite parce qu’il… elle l’avait laissé tomber sans fin dans les entrailles de la nuit sans pouvoir lui venir en aide. Elle avait toujours échoué à cette tâche, la plus importante qui lui ait jamais été confiée.
« On… On m’abandonnait… Encore… Je perdais les personnes que j’aime le plus, elles n’étaient plus là et puis… Je tomb… Je tombais encore et encore, mais cela semblait tellement doux comparé au fait d’être de nouveau seul, au fait d’être si pathétique que les autres vous abandonnent… »
Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre inférieure. Elle ne devait pas pleurer. Il faisait le même cauchemar qu’elle, pourtant, et se l’entendre raconter par lui la rendait affreusement triste. Elle repensa à toutes ces nuits où elle se réveillait avec un cri d’angoisse coincé dans la gorge après avoir vu Jim tomber pour la centième fois. Elle revivait ces quelques instants terribles où elle était séparée de lui et où le rêve se brisait dans un bruit assourdissant de vitre en morceaux. Et elle perdait le souffle tandis que les éclats d’un monde idéal lui tombaient dessus. Ce soir, elle ne pouvait pourtant pas se laisser gagner par la panique. Il avait besoin d’elle.
« Chut, chut, mon chou, c’est fini », dit-elle en resserrant ses bras autour de lui.
Quand elle s’approcha pour poser sa joue contre la sienne, elle sentit immédiatement ses larmes et dû faire preuve de courage pour ne pas pleurer avec lui. Il n’avait pas besoin de la voir souffrir du même chagrin que lui. Il avait besoin qu’elle lui redonne de l’espoir. Elle le couvrit de baisers, lui embrassant les joues et le cou tout en lui caressant doucement les épaules et la nuque, juste pour qu’il sente sa présence et qu’il en soit définitivement assuré. Elle avait sur les lèvres le petit goût salé de ses larmes. Elle lui prendrait ses larmes et les pleurerait elle-même, si cela pouvait lui éviter d’avoir tant de peine.
« Je resterai avec toi tant que tu voudras bien de moi, chuchota-t-elle à son oreille avant de se reculer pour le regarder dans les yeux. Et je… Je t’interdis de penser que tu puisses être pathétique. Tu es quelqu’un d’exceptionnel, et quiconque en douterait serait le pire des imbéciles. Je t’admire tellement, et je suis tellement fière de ce que tu es devenu… Tu me donnes envie de devenir vraiment… définitivement humaine. »
Elle ne pensait pas qu’elle dirait cela un jour, et encore moins avec autant de facilité et de naturel. Or, elle avait vu Jim grandir et évoluer, et de jeune adolescent rebelle en quête d’identité elle l’avait vu transformé en homme courageux et plein de générosité et de tendresse. Il avait des défauts, comme tout le monde, il s’emportait vite et laissait parfois la colère le dévaster, il était inconstant, agissait sans trop songer aux conséquences, mais il avait aussi de rares qualités qui le rendaient magnifique aux yeux de Tara. Celle-ci se sentait une piètre humaine, et bien souvent elle se plaignait de son corps limité et fragile, qui souffrait à la moindre blessure. Pourtant, depuis qu’elle avait été transformée en femme et qu’elle vivait avec Jim, elle avait envie de faire des efforts pour mieux tenir ce nouveau statut et pour devenir quelqu’un de bien (quoique cette notion était encore relativement compliquée pour elle). C’est quand elle sentit Jim frissonner qu’elle sortit de ses songes et le regarda attentivement. Il venait de fermer les yeux et son visage avait légèrement changé d’expression. Il semblait essayer de contenir une émotion ou de réprimer une envie. Elle crut qu’il devait être en train d’essayer d’arrêter de pleurer, et supposa qu’il y arriverait mieux si elle arrêtait de l’observer. Alors elle se retourna et colla son dos contre le torse du jeune homme. Elle lui prit la main pour qu’il passe son bras autour de sa taille et ferma les yeux, décidant de ne plus rien dire à moins qu’il ne montre l’envie de discuter.
« Je suis désolé de t’avoir réveillée Tara, je… Je voulais être sûre que… Que tu… étais là, que je ne t’avais pas perdue à nouveau… »
Quand il parlait, son souffle sur sa nuque la chatouillait, et en même temps elle ne voulait pas qu’il arrête, parce que le savoir ici, juste derrière elle, la comblait de bonheur. Elle entremêla ses doigts aux siens, souriant à l’idée de se rendormir dans ses bras, et lui répondit sur un ton de plaisanterie :
« Tu sais bien que tant que tu me nourriras de chocolat je te serai fidèle, voyons ! »
Elle se mit à rire doucement et tourna la tête vers lui pour lui adresser un petit sourire. C’est quand elle croisa de nouveau son regard que son sourire se figea sur ses lèvres et que son cœur se mit à battre plus vite. Elle avait parlé sans y penser, pour le taquiner, mais en retrouvant ses yeux, dans lesquels se reflétait la fenêtre pleine de nuit pluvieuse, elle se souvint de ses propres paroles, à peine quelques semaines auparavant. Le chocolat était un sujet qui revenait souvent dans la conversation parce qu’elle en était friande, mais la dernière fois elle avait donné à ce mot un sens différent, un sens dont elle venait de se souvenir. Son regard quitta celui de Jim, pour dévaler la pente de son nez jusqu’à arriver à ses lèvres, sur lesquelles il erra quelques instants. Elle s’était retournée vers lui à moitié, et ils étaient si proches, et elle était tellement bouleversée tout à coup…
« J’ai voulu dire… Ce n’est pas… »
Sa voix était si petite qu’elle préféra se taire, alors qu’elle sentait ses joues s’empourprer légèrement. Elle fit un effort incommensurable pour fermer les yeux et se tourner dos à lui de nouveau. Son cœur martelait sa poitrine, et sur ses lèvres il y avait un incendie que seules celles de Jim pourraient apaiser, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas lui voler un baiser égoïstement alors qu’il était venu ici pour être consolé et pouvoir se reposer. Cela n’aurait pas été bien. Cela aurait été merveilleux.

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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyDim 13 Jan - 2:21

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


C’est comme si mon cœur n’arrêtait pas de saigner. Ce n’est pas tant qu’il a arrêté un jour, mais je crois que j’arrivais à gérer la douleur ambiante. Je ne suis pas non plus totalement à plaindre, nous avons tous nos blessures plus ou moins profonde, notre lourd passé ou plus léger… Mais nous savons tous ce qu’est d’avoir le cœur qui saigne.
Cette nuit, il semblerait que j’ai assez accumulé pour ressentir cette douleur plus seulement dans mon cœur, mais dans mon corps, ma tête, mon âme, partout.
Un cœur, c’est ce qui permet de vivre, mais pourtant c’est le plus fragile des organes, c’est le plus dangereux aussi. Il faut être fou pour tout confier à une chose si petite… Mais au final on sait que ce n’est pas la taille qui compte, la preuve et pourtant, je trouve cela insensé d’avoir aussi mal… Si petit, et pourtant si fort à la fois.
Comment peut-il ainsi passé d’une douleur fulgurante à la plus grande des douceurs car c’est ce qu’il se passe lorsque je vois Tara, la peine revient, mais il y a ce moment de flottement ou son regard se pose sur moi, ce moment où rien que ses yeux bleus me permette de respirer calmement, me permette de tout oublier. C’est dingue, elle a tout simplement un pouvoir sur moi, le pouvoir de me calmer alors que je suis si facilement colérique, le pouvoir de m’apaiser alors que je suis si fougueux. Comment fait-elle pour faire ça ? Le sait-elle seulement ? Je n’en suis même pas sûr et je me dis que c’est une bonne chose parce que sinon, elle pourrait tout avoir de moi il me semble. Non j’en suis certain...
Mais il ne vaut mieux pas qu’elle sache, oui… Enfin, cela ne l’empêche pas de me regarder de cette façon tendre, cette même façon qui me fait comprendre à quel point j’ai eu raison de ne pas rester à me morfondre dans ma chambre et que j’ai bien fait d’aller la voir.
J’aime sentir ses doigts sur ma peau, j’aime sentir son corps près du mien, la chaleur de son souffle dans mon cou, ce sont toutes ces petites choses qui font que je me sens mieux, et même si mon angoisse est vraiment encore proche, elle arrive à le garder plus ou moins loin. Enfin, c’est assez stupide de penser cela lorsqu’on voit que je suis totalement incapable de parler, je suis totalement incapable de lui raconter ce que j’ai vu, je ne suis même pas sûr d’être capable de pouvoir revivre en quelque sorte ce moment…
Mais j’arrive enfin à prononcer quelque chose lorsqu’elle me demande de quoi j’ai besoin. C’est direct, net et précis. C’est la vérité, vraiment, j’ai besoin d’elle voilà tout. Je n’ai pas besoin de je ne sais quel objet, de je ne sais quel truc, j’ai besoin d’elle, cette polymorphe irremplaçable. Elle a beau changer d’apparence, même dans ce monde, aimant changer de coiffure etc, elle reste et restera toujours unique à mes yeux. Je me demande d’ailleurs si j’aurais voulu qu’elle réagisse alors que je suis juste sincère, et je me demande aussi si j’aurais eu la force de lui dire tout cela si je n’avais pas été aussi chamboulé, dire qu’il faut cela pour que je sois aussi tendre et sincère avec elle. Ô pas que je ne le suis pas habituellement, mais disons que je me livre beaucoup moins.
Mais au final je n’aurais jamais la réponse quant à sa façon de voir ce que je viens de lui annoncer, j’aimerais lire dans les pensées parfois, ou juste quand cela m’arrange car je suis sûre que cela me donnerait de sacrés frissons… Lire dans les pensées en fait, mauvaise idée, je devrais me taire...
Et encore une fois, c’est son regard qui me permet de lui parler, qui me permet d’avouer ce que je trouve assez ridicule… Comment un simple cauchemar peut-il m’affecter autant, moi qui aimerais être presque indestructible, j’aimerais tellement ne pas pouvoir être affecté mais ce serait ne plus être Humain il me semble…
Enfin, il n’en est pas moins que maintenant elle sait, elle sait tout et moi je me sens mal, les larmes coulent et je retombent en enfance lorsque mon père m’abandonne et que ma mère me prend dans ses bras, me disant que ce n’est en aucun cas de ma faute s’il est partit, mais si ce n’est moi c’est qui franchement ?
En la voyant fermer les yeux je fronce le nez, je n’aurais peut-être pas dû, j’aurais dû garder ça pour moi non ? Elle semble si mal après mon annonce, zut qu’est-ce que je viens de faire ? Je ne veux pas la rendre triste, je ne veux pas qu’elle se sente coupable de quoi que ce soit. C’est son chagrin qui me rend encore plus malheureux, peut-être plus que sa disparition si son malheur vient de moi.
- Chut, chut, mon chou, c’est fini.
Je me colle encore plus à elle alors que ses bras m’enlacent. Oui, elle a raison, c’est fini car elle est auprès de moi, elle est là et nous sommes ensemble. Je ferme les yeux tentant de reprendre mon calme alors que ses lèvres se posent sur mes joues, mon cou et je frissonne légèrement. Je me sens si bien maintenant, mon cœur bat plus vite mais pas de peur, loin de là, elle sait comment me rendre dingue en quelque sorte… Enfin non, elle ne doit pas s’en rendre compte et elle doit seulement vouloir me consoler mais bon sang…
- Je resterai avec toi tant que tu voudras bien de moi.
- Comme si je pourrais un jour t’abandonner…
Je lui ai promis, je ne pourrais jamais le faire !
- Et je… Je t’interdis de penser que tu puisses être pathétique. Tu es quelqu’un d’exceptionnel, et quiconque en douterait serait le pire des imbéciles. Je t’admire tellement, et je suis tellement fière de ce que tu es devenu… Tu me donnes envie de devenir vraiment… définitivement humaine.
Je rouvre les yeux surpris. Moi qui pensait qu’elle aurait voulu redevenir une polymorphe, voilà qu’elle voulait rester une femme par ma faute ? Je ne sais pas si je dois m’en sentir flatté ou si au contraire je ne me sens pas encore plus égoïste. Je veux qu’elle vive pour elle principalement, mais je dois avouer que le fait qu’elle veuille rester humaine, qu’elle veuille garder ce corps de femme qui lui fait parfois peur, ressentir ses émotions qu’elle ne maîtrise pas me laisse sans voix. Elle serait donc capable de tout cela, mais qu’ai-je fait pour mériter une amie aussi fidèle, et si dans mon cœur elle était plus ? Oui cela fait un moment, même avant nos baisers que je me demande ce que je peux ressentir pour elle, et c’est terrible mais je me sens totalement perdu. Et pourtant, elle me prouve de cette manière à quel point je ne mérite pas une femme aussi merveilleuse…
Elle est la seule aussi à pouvoir dire que je suis loin d’être pathétique… Et elle doit être la seule que je crois. J’aurais envie de répliquer, de lui dire qu’elle a tort mais je n’en ai même pas la force. Pour une fois j’ai envie de prendre ses compliments, j’ai envie de les garder au plus profonds de mon cœur et de m’en souvenir à chaque fois que je me sentirais mal.
- Merci , je murmure à peine, mais je suis sûr qu’elle m’a entendu.
Et puis vient le moment où je me sens comme défaillir, le moment où elle est proche de moi. Le moment où j’aimerais devenir un homme faible et l’embrasser mais où je calme mes ardeurs car je pense que cela serait mal, non ?
Ce n’est que lorsqu’elle bouge que je rouvre les yeux. Alors que son dos se colle à mon torse et que sa main m’indique que je dois la serrer, chose que j’aurais probablement fait naturellement… Je souffle que je suis désolé de l’avoir réveillé, vraiment mais que je devais m’assurer de son existence en ce monde.
Ses doigts se mêlent aux miens et je caresse doucement sa main avec mon pouce.
- Tu sais bien que tant que tu me nourriras de chocolat je te serai fidèle, voyons !
Mon rire se joins au sien, ô je ne sais que trop à quel point le chocolat et l’un de ses pêché mignon…
Je recule mon visage lorsqu’elle tourne la tête plongeant mon regard dans ses yeux bleus. Le chocolat, pourquoi j’ai un léger frisson à l’évocation de ce mot ?… Et ce n’est que lorsque je la vois rougir que je me souviens… Le chocolat fut sa référence pour parler d’un baiser, le chocolat est un synonyme d’embrasser en quelque sorte et je comprends sa légère gêne.
- J’ai voulu dire… Ce n’est pas…
Je souris en la regardant, elle est tellement adorable ainsi, sa voix est petite et elle semble tellement nerveuse. Je lâche même un léger rire mais je ne veux pas la vexer alors je me reprends vite, on a même du mal à croire qu’il y a cinq minutes je pleurais…
Elle me tourne de nouveau le dos. Je me mords la lèvre inférieure, elle est irrésistible. Je me penche doucement déposant un baiser sur son omoplate, tendrement, puis dans son cou, appuyant finalement mon menton contre son épaule.
- Si c’est ce que je dois faire pour te garder…
Je pose une main sous son menton, la forçant à relever le visage.
- … Je veux bien me sacrifier…
Je dépose un léger baiser à la commissure de ses lèvres avant de la regarder de nouveau.
- … Mais je ne te forcerais à rien, je ne ferais rien car je refuse de faire quelque chose que tu ne voudrais pas.
C’est assez vilain de ma part mais je ne veux pas profiter de la situation si elle ne veut pas. Je ne veux pas être ce genre d’homme, mais en même temps, je suis assez horrible de lui demander cela car qui sait si elle osera m’embrasser comme la dernière fois ? Mais c’est ainsi, je ne suis pas venu pour ça, je suis venu pour être proche d’elle certes, mais je ne veux pas qu’elle pense que je sois venu dans cette intention. Enfin je doute qu’elle pense ainsi, elle est trop douce pour penser comme les autres femmes qui aurait sûrement vu une sorte de piège. Mais entre nous pas de cela, pas de piège, pas de cupidité ou je ne sais quel plan foireu. On est sincère vraiment et je crois que c’est rare de vivre quelque chose comme ça. Je ne suis même pas sûr de me rendre compte de la chance que j’ai idiot comme je suis…
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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyVen 18 Jan - 20:10

Tant de détails lui avaient échappé, quand elle était polymorphe ! Ce n’est que maintenant qu’elle était humaine qu’elle revoyait certaines scènes de son passé et qu’elle les comprenait mieux. Vous voyez, quand on est une bulle rose, on passe le plus clair de son temps à chercher comment se rendre intéressante aux yeux de l’entourage. C’est peut-être du à un complexe d’infériorité, ou seulement parce qu’elle était toute petite… Elle voulait prendre un peu de place et se donner de l’importance, comme cette fois où elle avait été chargée de garder la carte de la planète au trésor et qu’elle l’avait simplement laissée sur place, se contentant d’en imiter la forme pour que Jim l’emmène avec lui. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle comprenait que Jim ait pu se sentir trahi par John Silver, en découvrant de quel côté il était. Sans doute l’avait-il considéré comme un second père, espérant que lui, au moins, serait présent et s’intéresserait à lui. Et, maintenant, Tara connaissait la peur de l’abandon. Elle avait vécu dans la rue et l’une de ses pires angoisses (après celle d’imaginer que quelque chose de mal arrive à Jim) était d’y retourner, et de connaître de nouveau la solitude. Elle ne pouvait que vaguement imaginer les sentiments du jeune homme au sujet de la désertion de son père et du mensonge de Silver, mais c’était suffisant pour qu’elle comprenne que Jim en souffrait, fort, depuis longtemps. La plupart du temps, il gardait tout pour lui. Il était là pour elle mais il ne la laissait pas lui rendre la pareille. Sauf ce soir. Ce soir, il lui faisait confiance et était venu chercher du réconfort auprès d’elle.
« Comme si je pourrais un jour t’abandonner… »
Elle sentit quelque chose se déchirer au fond d’elle. Ce n’était pas exactement la réponse qu’elle aurait espérée. Il aurait pu lui dire qu’il aurait toujours besoin d’elle, qu’il désirerait toujours la trouver près de lui. A chaque fois qu’elle riait, elle cherchait Jim de regard en espérant qu’il riait aussi, à chaque fois qu’il pleuvait, c’était avec lui qu’elle voulait sortir pour regarder l’eau sur son visage, à chaque fois qu’elle se sentait joyeuse, elle faisait tout pour lui communiquer son bonheur. Mais peut-être était-ce égoïste d’espérer une réciprocité de sa part ? Peut-être qu’elle ne pouvait pas exiger de lui qu’il tienne à elle aussi fort qu’elle tenait à lui. Et peut-être qu’elle devait s’estimer heureuse qu’il ne veuille pas l’abandonner sur le bord du chemin. Oui, c’était déjà un grand bonheur. C’était inestimable.
« Merci, c’est gentil », répondit-elle finalement non sans un petit pincement de cœur.
A présent, elle s’attendait à devoir ouvrir une ombrelle sous une pluie de protestation après à ce qu’elle venait de lui dire. Elle lui trouvait toutes les qualités du monde, celles qui surpassent de loin ses quelques défauts, mais elle savait que lui ne se voyait pas ainsi. Il manquait prodigieusement de confiance en lui, même s’il se donnait l’image du contraire. Pourtant, il ne dit rien dans un premier temps, et se contenta de la remercier d’une voix à peine audible ensuite. Il devait vraiment se sentir lasse et épuisé pour ne pas se bagarrer et jouer sur les mots avec elle. Mais elle était contente qu’il ne fasse aucune contestation, qu’il n’émette pas d’objection, parce qu’elle se serait vue dans l’obligation de la frapper pour qu’il se taise et arrête de dire des inepties, si tel avait été le cas. Comme il se contenta de fermer les yeux, un faible sourire accroché aux lèvres, elle reprit simplement ses caresses et en profita pour l’observer avec attention. Elle s’aperçue avec une naïveté involontaire qu’elle aimait tout chez lui. La couleur de ses cheveux, la forme de ses yeux, le son de sa voix, le rayonnement de son sourire… ses lèvres. Pourquoi ? Oh, vite, il fallait qu’elle songe à autre chose. Mais le mot était tombé. « Chocolat ». D’ordinaire, c’était un mot qui lui était agréable et elle se mettait toujours à rire quand Jim la traitait de gourmande en la découvrant entrain de faire un sort à une tablette. Elle se retourna et essaya de chasser les idées qui lui venaient, les souvenirs. Pourtant tout était si présent dans son esprit : la rue illuminée, les sons joyeux et les chants d’une chorale, au loin, les rires des enfants émerveillés devant les vitrines de Noël, et Jim, et elle, il la retenait dans ses bras, sa voix grondait, il était en colère et paraissait pourtant tellement maître de la situation, et d’un coup il avait mêlé son souffle au sien et son cœur faisait un si grand bruit, et il pressait ses lèvres sur les siennes et elle était toute à lui, et tout était doux et passionné, inattendu et naturel. Etait-ce possible ? N’avait-elle pas simplement rêvée ? Elle fut à peine sortie de sa torpeur par le petit rire de Jim. Ce rire qu’il avait quand il la trouvait mignonne et amusante, et qui en temps normal la faisait rire à son tour, ou bien qui la vexait pour environ dix secondes avant qu’elle ne retrouve son entrain. Mais là elle ne savait plus réagir, elle essayait surtout de ne pas bouger. Jim ne devait pas savoir qu’elle cherchait à lui résister, ou plutôt à s’empêcher de manger du chocolat, car s’il l’avait su, il n’aurait certainement pas déposé ce baiser sur son épaule, et encore moins cet autre, dans le creux de son cou.
« Si c’est ce que je dois faire pour te garder… »
Oh, tais-toi… Elle voulait se boucher les oreilles, qu’il se taise. Le tumulte que les souvenirs causaient en elle l’empêchait de réfléchir. Elle frissonnait de le sentir si près, et leur proximité qui d’habitude était simplement normale, évidente, lui causait du soucis parce qu’elle aurait voulu… voulu…
« Je veux bien me sacrifier… »
Il l’obligea à tourner la tête vers lui, et dès lors elle se sentait perdue, hypnotisée. Elle le vit se pencher vers elle sans réagir, et il était si beau maintenant qu’il avait retrouvé le sourire. Il l’embrassa au coin des lèvres, tout doucement, rapidement, mais elle avait le goût de son souffle sur les lèvres, et une envie au fond du cœur.
« Mais je ne te forcerai à rien, je ne ferai rien car je refuse de faire quelque chose que tu ne voudrais pas. »
Comment faisait-il pour être aussi calme alors que pour elle tout chavirait autour ? Il avait reculé son visage mais ils étaient encore très proches, et la lumière orangée de la lampe donnait à ses yeux des paillettes de gaieté d’une couleur surréaliste. Elle se redressa, l’obligeant à faire de même, et fixa son regard dans le sien. Pendant un moment elle ne dire rien parce que son cœur faisait trop de bruit et qu’elle n’aurai pas entendu le son de sa propre voix.
« Je voudrais tant de choses », murmura-t-elle finalement.
Son regard se fit doux alors qu’un petit sourire prit possession de ses lèvres. Elle caressa du bout des doigts le bras de Jim, et sa main remonta pour trouver ancrage sur son torse, où elle papillonna quelques instants, dessinant sur sa peau une forme de cœur invisible.
« Je voudrais… que tu sois sûr de toi. »
Il y avait trop de filles, trop de questions que les agissements du jeune homme soulevaient dans l’esprit de Tara. Trop d’incertitudes, depuis leurs baisers échangés. Elle se rapprocha encore de lui, jusqu’à être si près que leurs peaux s’effleurent au moindre mouvement. Elle retira sa main du torse du jeune homme et la porta à ses propres lèvres, pour poser un baiser sur le bout de ses doigts, qu’elle vint ensuite appliquer sur les lèvres de Jim. Elle y laissa de cette manière un baiser indirecte, et une caresse très présente, elle, qui redessina le tracé sensuel de sa bouche. Elle aurait tant voulu l’embrasser pour de bon, l’embrasser ardemment, comme il l’avait fait quelques temps auparavant. Plus ardemment encore.
« Je voudrais que la prochaine fois que tu m’embrasses, tu le veuilles aussi fort que moi, et qu’il n’y ait pas… Pas le souvenir d’un autre baiser avec une autre fille pour faire écran entre nous. »
Elle hésita un instant encore, tout près des lèvres de Jim, leurs souffles s’apprivoisant. Finalement, elle se recula et s’allongea de son côté du lit.
« Mais je ne te forcerai à rien. Et puis je mange trop de chocolat en ce moment, je devrais peut-être me mettre au régime, tu ne crois pas ? »
Elle lui adressa un sourire taquin, puis se pencha par-dessus le bord du lit, pour attraper un pot de Nutella qu’elle avait caché derrière. Elle se redressa en souriant, ouvrit le pot, et en proposa à Jim. Après tout, le Nutella n’est pas réellement du chocolat, et le plus important, dans la vie, est de savoir se faire plaisir, non ?


Spoiler:



Dernière édition par Tara M-T. Chopin le Sam 19 Jan - 3:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyVen 18 Jan - 21:53

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


Je parle et je me rends compte que je ne suis pas assez expressif. Enfin, je suis beaucoup plus tactile qu’autre chose, je ne dis pas mes sentiments je les montre. Mais si elle ne le voyait pas ça ? Si elle ne se rendait pas compte de l’importance qu’elle a pour moi ? Je m’entends parler, dire cette phrase comme quoi je ne pourrais l’abandonner et alors que pour moi, elle semble assez explicite, j’ai l’impression qu’elle ne l’est pas assez pour elle, je peux le voir dans son regard. Elle ne se rend pas compte de l’importance qu’elle a à mes yeux, elle ne se rend pas compte que sans elle, je serais totalement perdu, seul, tellement triste… Bon sang, et j’aimerais lui dire tout cela, lui dire que lorsque je ne la connaissais pas au final, tout semblait bien plus fade, que c’est cette aventure qui m’a permis de devenir un vrai homme, de devenir celui que je suis maintenant.
- Merci, c’est gentil.
Même dans ses mots je peux comme sentir sa déception et cela me rends malade. Que puis-je lui offrir de plus, j’aimerais tant lui suffire, j’aimerais tant que mes mots la touche autant qu’il m’est difficile de lui dire, et pourtant cela ne marche pas.
- Tara, je murmure à peine, cherchant quoi rajouter.
Je ne pourrais jamais l’abandonner ô que non, ce serait abandonner une partie de moi-même tout simplement, car oui, Tara. Il est vrai que finalement on peut sentir un peu d’ironie dans ma phrase, je crois que je ne le fais même pas exprès, cela fait partie de moi, mais ce soir ce n’est peut-être pas le moment d’agir ainsi.
- J’ai besoin de toi Tara, c’est égoïste, tellement de ma part mais qu’est-ce que je deviens moi sans toi ? Je ne pourrais jamais t’abandonner Tara, tu es trop précieuse à mes yeux… Mon trésor.
Je souris lorsque j’utilise ce surnom, oui elle est mon trésor et rien que ce surnom me semble très clair.
Mais ensuite c’est à mon tours de recevoir des compliments, trop, beaucoup trop à mon goût et j’ai tellement du mal à y croire mais non, je ne veux pas la contredire, pas ce soir. Je veux juste prendre ce qu’elle me dit, savourer le fait qu’elle me voit ainsi, j’ai même tellement de mal à le concevoir, comment peut-elle voir un tel homme en moi ? C’est absurde non ?
Je me demande si dans mon câlin elle ressent aussi une sorte de merci, car oui, la serrer dans mes bras, jouer avec ses doigts la sentir si proche de moi, je veux la remercier pour ce qu’elle est tout simplement. Une fille drôle, naïve et innocente et pourtant si intelligente et observatrice, mais encore une fois, je n’ai même pas la force de lui dire, je suis pathétique…
Et puis, elle est tellement mignonne lorsqu’elle est gêné ainsi, lorsqu’elle parle de chocolat, ce simple mot pourtant qui a pris une autre signification pour nous, en fait ce mot à deux définition :
Chocolat terme d’origine mésoaméricaine, est un aliment sucré, produit à partir de la fève de cacao. Celle-ci est fermentée, torréfiée, broyée jusqu’à former une pâte de cacao liquide dont on extrait la matière grasse appelée beurre de cacao. Le chocolat est constitué du mélange, dans des proportions variables, de pâte de cacao, de beurre de cacao et de sucre ; on y ajoute éventuellement des épices, comme la vanille ou des matières grasses végétales…
Oui, beaucoup de blabla mais cela reste la définition du chocolat…
Chocolat Indéfinissable….
Oui c’est ainsi, impossible de décrire cela ou alors avec de simple mot, des sensations comme par exemple, frisson, douceur, tendresse, agressivité, manque de souffle… Tout cela à la fois. Comment l’Homme est sensé survivre à tant de chose qui l’asaille en si peu de temps ?
Je ne peux m’en empêcher, alors qu’elle semble vouloir de nouveau se faire toute petite, d’embrasser sa peau avec envie, je ne peux le nier… Je suis vraiment ignoble, et encore une fois, bien égoïste.
Et je parle doucement, je suis si proche d’elle et elle ne me regarde pas, je ne supporte pas ça… Je la force à me regarder, je veux voir ses yeux, je veux tant de chose alors que je suis incapable de lui demander… Je l’embrasse à la commissure des lèvres, lui avouant que je ne pourrais faire plus si elle n’en veut pas. Je la regarde sérieusement, attendant sa réaction alors que je ne la lâche pas des yeux. A quoi peut-elle bien penser là, tout de suite ?
Je me redresse au même titre qu’elle.
- Je voudrais tant de choses.
Mais quoi donc ? Que puis-je faire, j’aimerais qu’elle ne manque de rien, qu’elle soit heureuse tout simplement mais peut-être qu’elle ne l’est pas ?

Et pourtant son sourire me rassure alors que je me dis qu’elle désire des choses que je ne lui offres pas, indigne que je suis. Je sens la légère pression de ses doigts sur mon bras, et je suis sûr qu’elle peut sentir les frissons que cela me procure.
- Je voudrais… que tu sois sûr de toi.
Je lâche un léger rire en fermant les yeux. Pourquoi cela ne m’étonne pas, elle ne pense même pas à elle, mais encore à moi. Je rouvre les yeux fixant son cou, ne voulant pas plonger dans son regard, pas maintenant.
- Tara… Il ne s’agit pas de moi, mais de toi… Que veux-tu toi Tara, moi on s’en moque, je crois qu’on a déjà assez parlé de moi pour ce soir… Ne pense pas aux autres mais pour une fois, pense à toi Tara.
J’aimerais tellement savoir ce qu’elle veut, mais pour elle. Mais son cœur est trop grand et je m’attends déjà à sa réponse, et cela m’énervera oui, tout en me rendant fier d’elle parce qu’après tout elle est comme ça.
Son corps est encore plus proche du mien. Bon sang elle attend quoi de moi là, parce que je pourrais facilement perdre mes moyens alors qu’elle est si proche de moi, je pourrais si facilement revenir sur ce que j’ai dit avant et agir comme un imbécile, ne l’écoutant pas… Mais non, je dois rester concentré !
Je l’observe alors que ses doigts quittent mon bras, se plaçant sur ses lèvres comme si elle y déposait un baiser et elle dépose ce baiser sur mes lèvres surprises. Je ferme doucement les yeux, savourant ce contact, imaginant presque ses lèvres sur les miennes. Ce ne sont pourtant que ses doigts, mais c’est lèvres sont si proches, c’est en fait très frustrant de la voir agir ainsi. Et elle continue de jouer avec moi, ses doigts suivant la courbe de mes lèvres. Je suis une marionnette entre ses doigts, le sait-elle seulement.
- Je voudrais que la prochaine fois que tu m’embrasses, tu le veuilles aussi fort que moi, et qu’il n’y ait pas… Pas le souvenir d’un autre baiser avec une autre fille pour faire écran entre nous. Mais je ne te forcerai à rien. Et puis je mange trop de chocolat en ce moment, je devrais peut-être me mettre au régime, tu ne crois pas ?
Je la regarde, comme vexé. Ainsi elle a cru que je ne voulais pas l’embrasser, je regarde un point invisible alors qu’elle se penche. Je ne pense à rien, sauf au fait qu’elle ne m’a pas écouté… Elle croit que je l’ai embrassé juste comme ça, elle croit que je pensais à une autre… C’est dingue mais j’ai l’impression maintenant d’être si bas dans son estime… Ca fait si mal.
Elle me tend quelque chose mais je n’y fait même pas attention, je reste totalement impassible alors que mon cœur bat plus vite.
- Tara, tu n’as donc rien compris… La dernière fois m’as-tu seulement écouté ? Tu crois sérieusement que toutes ces autres filles sont capables de créer ce crépitement que tu m’apportes, ce feu qui me consomme en ta présence. Ce baiser entre nous fut unique, je n’avais aucune autre personne en tête, il n’y avait toi, tu étais partout, dans mon esprit, dans mon âme, sur ma peau, dans mes yeux… Partout Tara… Et pour ce qui est du chocolat, tu es parfait telle que tu es, ne change rien.
Je pose une main sur sa joue, la caressant doucement alors que je ne cesse de sourire, oui je suis un peu en colère quant au fait qu’elle croit que j’ai pensé à une autre, mais je ne veux pas me mettre en colère, pas ce soir.. Je crois que je n’ai jamais été aussi sincère avec elle, et je devrais pourtant l’être plus, lui dire plus souvent à quel point elle est belle, elle est douce, à quel point je ne voudrais qu’elle change pour rien au monde.
- Ne change jamais Tara…
Je souris alors que j’ouvre finalement le pot de nutella, je mets le bout de mon doigt dedans et je le porte à ma bouche, souriant encore plus.
- Tu sais que c’est mon point faible… C’est injuste…
Je rigole doucement alors que je mets un autre doigt, ne lui laissant le temps de réfléchir, je tapote le bout de son nez qui devient plus foncé à cause de ce faux chocolat. Oups… Je vais le payer je le sais, mais pour l’instant je préfère rigoler en la regardant. Oui, elle ne doit pas changer, je ferais tout pour qu’elle reste cette Tara que j’apprécie tant, je ferais tout pour qu’elle reste cette merveilleuse polymorphe qui a su atteindre mon cœur…

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Dernière édition par Jim Hawkins le Dim 20 Jan - 17:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptySam 19 Jan - 16:10

Elle non plus n’était pas toujours très douée pour utiliser les bons mots. Les vrais, ceux qu’elle aimerait sincèrement prononcer mais qu’elle n’arrivait pas à dire à Jim. Les petites frustrations qu’elle éprouvait en ne lui disant pas assez fort combien elle tenait à lui, elle les compensait en se montrant câline et affectueuse avec lui. Est-ce que cela suffisait à lui faire comprendre, à lui communiquer toute sa tendresse ? Peut-être pas, et elle en eut la preuve quand le jeune homme prononça son prénom d’un air désolé, comme s’il avait senti que ses mots à lui avaient eu le goût du trop peu. Elle ferma les yeux, s’attendant à ce qu’il ne lui dise plus rien et s’apprêtant donc à ravaler sa légère déception. Elle savait depuis le départ qu’il n’était pas à elle. Il le lui faisait clairement comprendre en introduisant ici une nouvelle fille presque chaque soir. Chaque fois qu’il lui disait bonsoir alors qu’elle traversait furtivement le salon sans les regarder, chaque fois qu’elle entendait la porte de sa chambre se refermer sur inconnue et lui, elle se souvenait qu’elle avait le titre de colocataire, avec la seule prérogative de garder le silence sur la vie nocturne du jeune homme. Comment pourrait-elle se plaindre de l’intrusion de ces filles alors que Jim lui avait permis de s’échapper de la rue ? Alors qu’elle-même avait ait irruption dans sa nouvelle vie ? Elle ne pouvait tout simplement se permettre aucune remarque, aucune plainte, alors que la douleur était si aiguë, lorsqu’elle le voyait au petit matin embrasser une étrangère en la raccompagnant à la porte.
« J’ai besoin de toi, Tara, c’est égoïste, tellement de ma part, mais qu’est-ce que je deviens moi sans toi ? Je ne pourrai jamais t’abandonner Tara, tu es trop précieuse à mes yeux… Mon trésor. »
Elle avait rouvert les yeux et les mots qu’il venait de prononcer mirent un temps à lui parvenir, comme si elle n’en avait que les échos, comme si Jim les avait criés de loin. Pourtant ils étaient toujours enlacés, elle regardait ses yeux de bien près, et vu d’ici ils avaient l’air de deux galaxies circulaires remplies d’étoiles. Avait-elle tant de valeur pour lui ? Est-ce qu’il était en train d’essayer de lui dire qu’il ne souhaitait pas l’abandonner, non par générosité ou grandeur d’âme à son égard, mais bien parce que se séparer d’elle lui serait effectivement pénible ? Les hommes ne se séparent jamais de leurs trésors. Tara en avait suffisamment vus, même en tant que polymorphe, pour savoir qu’ils l’épient, le gardent jalousement, le défendent inlassablement. Quant Jim la surnommait de cette façon, Tara adorait l’intonation affectueuse qu’il mettait dans ce mot, mais jusqu’à maintenant elle n’avait jamais réalisé que ce mot avait un véritable sens et que ce n’était pas juste une manière gentille de l’appeler. Elle avait envie de pleurer, comme la plupart du temps c’était des émotions positives qui déclenchaient ses larmes, un bonheur très grand, mais pourtant elle s’en empêcha, décidant que Jim avait eu assez d’émotions pour ce soir et qu’il n’allait pas en plus sécher des larmes de reconnaissance venant d’elle. Alors elle se contenta de sourire, de sourire pour qu’il comprenne combien elle était heureuse qu’il lui ait confié ceci, mais chercha en même temps une bêtise à dire, parce qu’elle n’aimait pas trop que les conversations virent au drame.
« Oh, tu sais, ‘‘trésor’’ c’est un bien grand mot… Je te connais, si tu pensais que j’ai la valeur d’un diamant, tu m’aurais déjà troquée, espèce de pirate ! »
Elle l’embrassa sur la joue alors que ses yeux se mettaient à rire, avant de murmurer quelques mots à son oreille :
« Moi aussi, j’ai tellement besoin de toi, tu me manques si fort quand je ne te vois pas… S’il t’arrivait malheur, je crois… j’en mourrais. »
Elle était très sérieuse et tout à fait sincère, mais là encore, les mots lui semblaient tellement en-dessous de la réalité. Mais elle n’avait qu’eux, que ces petits mots pour exprimer un millier de sensations que de simples frémissements démontraient bien mieux. D’ailleurs, alors qu’ils s’étaient redressés et que ses doigts naviguaient sur l’avant-bras de Jim, elle le vit fermer les yeux, et des frissons couraient le long de son épiderme sous ses caresses, ce qui la déstabilisa légèrement. Ils étaient vraiment tactiles l’un avec l’autre, et la plupart du temps, quand Jim lui caressait les cheveux ou quand elle l’embrassait sur le bout du nez, c’était seulement une façon de se montrer qu’ils étaient bien, ensemble. Mais quelquefois, il y avait autre chose. Cette même chose innommable qu’elle sentit quand Jim l’embrassa dans le cou, elle la lui transmettait maintenant, du bout des doigts alors qu’elle effleurait ses lèvres. C’était saisissant et délicieux, mais aussi déroutant.
« Je pense à moi, répondit-elle à mi-voix à la demande de Jim. Quand je veux que tu sois heureux, c’est très égoïste, parce que je ne suis moi-même heureuse que quand tu l’es aussi. Quand je te demande d’être sûr de toi… c’est pour moi, c’est parce que c’est ce que je souhaite réellement… »
Elle n’était pas certaine d’être très claire dans ses propos. Elle était trop absorbée par la contemplation du visage du jeune homme, qu’il lui offrait étrangement docilement et laissait à la merci de ses caresses. Elle se sentait piquée par la curiosité, mais quelque chose la retint de poser ses lèvres sur les siennes. Un petit sentiment irritant qui la taraudait au fond du cœur. L’idée de n’être pas la seule. Et c’était sans doute narcissique et possessif, mais elle ne pouvait pas s’ôter de l’esprit les filles d’un soir de Jim. Elle essaya de lui faire part de cette impression, mais immédiatement il rouvrit les yeux et la regarda avec une pointe de colère et un soupçon de déception qui l’effrayèrent. Elle laissa retomber sa main et s’éloigna un peu de lui. D’un côté elle n’aimait pas qu’il soit fâché, et moins encore qu’il semble dépité, mais d’un autre elle se souvenait de la dernière fois qu’il avait été poussé par la rage et le désarroi en sa présence. Et à vrai dire elle ne savait pas si elle était ce soir dans un assez bon état pour supporter une nouvelle attaque de ce genre. Ou plutôt pour y résister, elle ne savait pas.
« Tara, tu n’as donc rien compris… La dernière fois m’as-tu seulement écouté ? Tu crois sérieusement que toutes ces autres filles sont capables de créer ce crépitement que tu m’apportes, ce feu qui me consume en ta présence… »
Elle ouvrait de grands yeux, avec sur les lèvres un « pourquoi ? » qui voulait éclore. Si elles ne lui apportaient que de chétives étincelles, pourquoi recherchait-il leur compagnie constamment ? Pourquoi ne lui suffisait-elle pas ?
« Ce baiser entre nous fut unique, je n’avais aucune autre personne en tête, il n’y avait que toi, tu étais partout, dans mon esprit, dans mon âme, sur ma peau, dans mes yeux… Partout Tara… »
S’il avait seulement la moindre idée de ce que de telles paroles provoquaient en elle, s’il se doutait qu’elle se sentait en cet instant tellement démunie, tellement perdue, il ne les lui lancerait pas de la sorte. Ces mots entouraient son esprit d’une brume tiède, et plongeait son corps dans un tendre émoi, et elle ne pouvait plus bouger, et elle était prête à lui en redemander. Pourtant, elle avait toujours cette question qui lui oppressait le cœur. Ce doute.
« Mais alors… je… Tu sais, il suffit d’une seule autre personne. Une seule. Et si tu n’es pas certain… il ne faut… »
Il ne faut plus m’embrasser. Mais ces mots étaient trop difficiles à prononcer car ils allaient à l’encontre de tout ce qu’elle espérait. Elle le voulait tellement, elle souhaitait si fort qu’il n’y ait que lui et elle pour toujours. Mais c’était très idyllique et probablement loin de la réalité. Car, plus encore que les filles de ses nuits, il y avait la fille de la nuit, Kathlynn. Tara l’aimait profondément, la considérant peut-être même comme ce que les humains appellent « une sœur », mais elle n’avait encore jamais vraiment osé parler de ces choses avec elle. Tout ce qu’elle savait, c’est combien elle avait mal tout en étant étrangement heureuse, quand Jim lui annonçait qu’il allait passer la soirée avec elle et que ses yeux scintillaient d’enthousiasme, de bonheur. Oui, elle aimait le voir aussi content. Elle savait que Kathlynn était adorable. Mais elle était un doute plus pesant sur son cœur que toutes les autres femmes réunies, parce que… Parce qu’elle la chérissait et qu’il n’était pas question de dispute entre elles, mais qu’en même temps elle sentait bien que Kathlynn était la seule qui compte vraiment, de toutes ces autres personnes, la seule qui avait le pouvoir de lui briser le cœur tout en adoucissant celui de Jim.
« Et pour ce qui est du chocolat, tu es parfaite telle que tu es, ne change rien. Ne change jamais Tara… »
Il posa doucement sa main sur sa joue et y laissa une caresse qui lui parut électrisante et qui lui permit de se sortir de sa torpeur et de ses tristes rêveries. Sauvée ! Et le Nutella allait lui offrir un moyen de parler d’autre chose.
« Tu sais que c’est mon point faible… C’est injuste… »
Elle acquiesça en souriant alors qu’il se servait, et s’apprêta à faire de même lorsqu’il s’approcha tout à coup et lui mit quelque chose de froid sur le nez. Elle vit à sa tête de fanfaron et au regard doucereux qu’il lui lançait qu’il était fier de lui mais qu’il devinait qu’il y aurait des représailles. Elle se redressa et se mit à genoux sur le lit, étendit les bras, un sourire radieux aux lèvres alors que ses yeux pétillaient.
« Qui va avoir droit à un super bisou esquimau au Nutella ? »
Et sans prévenir elle se jeta à son cou et le renversa en arrière, profitant de l’effet de surprise pour frotter son nez contre le sien et ainsi partager généreusement ses peintures de guerre. Elle riait avec gaieté, trop heureuse de son stratagème.
« C’est vraiment dégoûtant, fit-elle d’un ton ironique en essuyant le chocolat qui lui restait sur le nez. Ne t’a-t-on jamais dit que c’est très mal de jouer avec la nourriture ? »
Elle se remit à rire puis posa doucement sa tête sur le torse de Jim, considérant, avec peut-être un peu de naïveté et d’optimisme, qu’elle avait gagné la bataille et que son camarade s’avouerait vaincu.

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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyLun 21 Jan - 4:15

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


Pourquoi ne suis-je jamais aussi sincère avec elle, c’est vrai quoi ? Pourquoi je ne lui dis pas chaque jour à quel point je suis heureux quel soit là avec moi. Cela ne prend que quelque seconde, ce n’est pas comme si je lui mentais. Elle en a tellement besoin de ces simples mots, c’est mots qui me semblent si évident à mes yeux… Pourquoi je ne lui dis jamais chaque jour qu’elle est parfaite telle qu’elle est, avec ses petits défauts qui forment son identité. C’est tellement étrange, et il parait qu’on est beaucoup à ne pas tout se dire ainsi. C’est stupide tout de même, cela ne coute rien et ça fait même plaisir. Je prends note de le faire plus souvent… Et c’est étrange je prends note de le faire seulement souvent, et non tous les jours. Oui les hommes sont vraiment des idiots. Comme s’il y avait une fierté dans ses mots. Enfin c’est peut être le cas pour ce que j’en sais.
Je crois lui montrer ce que je ressens pour elle pourtant… Mais le problème est là, je ne fais que penser je n’en suis même pas sûre. C’est dingue comme on peut croire que ce qu’on fait suffit pour montrer à l’autre à quel point on tient à elle.
Mais oui, ce soir j’arrive à lui dire ces mots qui devraient sortir tellement plus souvent, ces mots qu’elle devrait entendre… Comme quoi je ne la mérite tellement pas si je suis incapable de la rendre heureuse avec de simple mots, si je suis incapable de lui dire ce genre de phrase plus souvent. Mais lui dire maintenant, je me rattrape en un sens non ?
Et lorsque je lui dis cela, elle ouvre les yeux, comme surprise. C’est bien ça, elle ne l’entend pas assez de ma part et je ne peux que me sentir encore plus pitoyable. Elle est pourtant mon trésor, ce n’est pas simplement un surnom. Enfin, même si cela en est un, il n’empêche que c’est ainsi. Lors de ma chasse au trésor, je me trompais finalement. A quoi bon les richesses, a quoi bon la matérialité si on perd le plus important, l’amitié, la fidélité, l’amour… Tant de chose irremplaçable, et elle en fait partie. Tara est tout simplement irremplaçable.
La voir sourire est aussi un véritable trésor.
- Oh, tu sais, ‘‘trésor’’ c’est un bien grand mot… Je te connais, si tu pensais que j’ai la valeur d’un diamant, tu m’aurais déjà troquée, espèce de pirate !
Je rigole longuement à l’entente de cette tirade.
- Moi un pirate ! Mais n'importe quoi voyons, je dis avec un clin d'oeil. Non, ce mot n’est pas utilisé à mauvais escient. Si tu avais la valeur d’un diamant, crois moi je ne te laisserais plus jamais sortir, je te garderais rien que pour moi ne voulant qu’aucune autre personne ne te convoite. Mais au final Tara, je veux t’offrir ta liberté, je veux te laisser vivre.
J’embrasse son front en un signe protecteur.
- Tu vaux tellement plus que n’importe quel diamant, que tous les diamants réunissent eux même.
Elle murmure finalement à mon oreille :
- Moi aussi, j’ai tellement besoin de toi, tu me manques si fort quand je ne te vois pas… S’il t’arrivait malheur, je crois… j’en mourrais.
Une sueur froide à ses mots, je ne supporte pas d’imaginer un monde où Tara n’est plus là pour illuminer cet endroit si gris et terne. Non, si j’en venais à disparaitre pour je ne sais quelle raison, je voudrais quelle vive.
Si une chose devait être écrit sur ma future tombe c’est très simple, ce serait "ne pleurez pas ma mort, célèbrez ma vie". Ainsi je voudrais qu’elle sourit, rigole, chante encore à tue-tête à chaque fois qu’elle va sous la douche.
- Ne me dis pas ce genre de chose Tara… Je… Je ne supporte pas de t’imaginer en train de sombrer par ma faute, je ne veux pas que tu penses ainsi. Penses plutôt au fait qu’on est ensemble maintenant, et il n’y a donc aucune raison d’imaginer des choses aussi extrêmes. Dis-moi que tu tiens à moi tout simplement, ne parle pas de tragédie.
Je lui souris tendrement, je ne l’engueule pas, loin de là, je lui dis juste la réalité. Ce qu’elle dit la me rappelle tellement mon cauchemar, le fait que je l’ai perdu, le fait qu’elle n’était plus là, qu’au final c’est moi qui vivait sans elle et… Qui en mourrait aussi…
Mais voilà, elle est là, en train de caresser mes bras ce qui a le don de me faire frissonner, elle a le don pour cela, vraiment.
- Je pense à moi. Quand je veux que tu sois heureux, c’est très égoïste, parce que je ne suis moi-même pas heureuse quand tu l’es aussi. Quand je te demande d’être sûr de toi… c’est pour moi, c’est parce que c’est ce que je souhaite réellement.
Je rouvre les yeux, la regardant en souriant.
- Non, tu penses encore à moi pensant que je peux faire ton bonheur alors que tu en es parfaitement capable toi-même, sans mon aide.
Je souris, et je me dépêche de vite ajouter autre chose avant qu’elle ne pense que je vais la laisser être heureuse toute seule.
- Mais je ferais tout pour que tu sois heureuse Tara, absolument tout ce qui est possible pour que tu ne cesses de rire ou encore de sourire.
Ce moment est tellement intense, et étrange à la fois. Un moment où on se dit tout à cœur ouvert, où l’on se regarde sans aucune honte ou aucune haine. Mais il y a toujours autour de nous ce petit flottement, cette sensation étrange que nous même on ne sait pas gérer.
Mais voilà qu’encore une fois elle me met dans une sorte de colère que je n’arrive pas à contrôler en sa présence. Au final, je ne peux pas le contrôler car c’est tout simplement elle qui provoque cette colère qui me submerge soudainement. Bon sang, ce qu’elle peut être têtue lorsqu’elle le veut, et ça me rend totalement dingue.
Et plus je parle sous l’effet de la colère, plus elle ouvre les yeux. Quoi, doute-t-elle autant de moi franchement ? Ça fait mal en un sens mais comment lui en vouloir. Je parle encore et encore, mon cœur toujours présent, bon sang il est beaucoup sollicité ce soir…
- Mais alors… je… Tu sais, il suffit d’une seule autre personne. Une seule. Et si tu n’es pas certain… il ne faut…
Je soupire… Je ne remarque même pas qu’elle ne finit pas ma phrase tant je suis concentré sur ce qu’elle a d’abord dit… Elle a raison, totalement… Mais je pense avoir la réponse aussi pathétique soit-elle.
- Parce que je ne veux pas être seul…
Ça c’est vraiment l’explication de façon large.
- J’ai besoin de me sentir aimé… D’une manière ou d’une autre, j’ai besoin de sentir que je ne suis pas un bon à rien, que je ne suis quelqu’un que l’on aimerait connaitre un tant soit peu… J’ai besoin d’être vu alors que j’ai été si transparent toute ma vie… Et oui, je ne supporte tout simplement pas d’être seul…
Oui, cela semble débile, enfantin, comme un caprice et pourtant elle voulait une réponse, alors je la lui donne…
Mais je change assez vite de sujet en parlant de chocolat alors qu’elle sort le Nutella… Bon sang !! NUTELLA !!!!
Je ne peux m’empêcher de lui en mettre sur le nez pour ensuite en manger moi-même
Elle se met à genoux, se rapprochant de moi avec un sourire à faire chavirer n’importe quel homme.
- Qui va avoir droit à un super bisou esquimau au Nutella ?
Je rigole tout en rigolant.
- Non… Non Tara ne fa…
Et sans plus attendre elle se jette sur moi, je me retrouve allongé sur le lit et je me retrouve avec du Nutella sur le nez après un bisou esquimau… ZUT !
J’éclate de rire comme un gosse alors que je retire le Nutella de mon nez
- C’est vraiment dégoûtant. Ne t’a-t-on jamais dit que c’est très mal de jouer avec la nourriture ?
Je rigole encore alors que je sens sa tête se poser sur mon torse. Naturellement, l’une de mes mains s’emmêle dans ses cheveux que je caresse doucement. Je regarde le plafond en souriant, réfléchissant un peu avant de répondre :
- Si, il parait, mais tu sais parfaitement que je ne suis aucune règle.
Et en rigolant, je place mes doigts sur ses hanches et commence à la chatouiller.
- Et comment oses-tu dire que c'est dégoûtant toi !
Oups, on va voir si elle ne mentait pas lorsqu’elle m’annonçait qu’elle ne serait plus chatouilleuse tient. Je suis trop vilain vraiment mais c’était vraiment trop tentant et moi, lorsqu’il s’agit de repousser les limites et de faire n’importe quoi, je suis le premier à agir…
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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyLun 21 Jan - 21:47

For you, in my respect, are all the world. Then, how can it be said that I'm alone, when all the world is here, to look on me ?
William Shakespeare
« Moi un pirate ! Mais n’importe quoi voyons… »
Elle rit en voyant son petit clin d’œil entendu. Si, un pirate, qui leur avait fait vivre des aventures aussi périlleuses qu’extraordinaires. Et maintenant, il avait même piraté son cœur, hacké le système de son esprit, y introduisant un langage html nouveau auquel elle ne comprenait rien, et tout cela clignotait en elle et elle ne savait pas comment le désamorcer. D’ailleurs, elle n’avait besoin de personne d’autre que de Jim. Elle avait fini par comprendre que, sous cette nouvelle forme, elle était plutôt « jolie » (enfin pour une humaine, parce que si on prenait les critères de beautés polymorphique, elle serait franchement laide, pas assez rose, trop grande et manquant de bulles). Cela ne lui faisait à vrai dire ni chaud ni froid et sincèrement elle se voyait mal agir comme Jim et rencontrer une nouvelle personne presque chaque soir. D’autre part, ce n’est pas tant qu’elle ne se voyait pas le faire qu’elle ne pouvait pas même l’envisager ou croire que ce fût possible. Elle ne se posait pas la question. En revanche, elle avait remarqué que quand Jim lui faisait de temps en temps un petit compliment, elle ressentait quelque chose d’humain et de bizarre qui la faisait sourire. Et elle savait que c’est par lui et par personne d’autre qu’elle aimerait être convoitée. Alors qu’il lui avoua qu’il la trouvait plus précieuse que tous les diamants du monde, elle rougit et chercha à enfoncer lentement sa tête dans l’oreiller, comme si elle voulait se cacher, car, véritablement, elle ne savait plus où se mettre face à une telle déclaration.
« Oh, mon chou », dit-elle simplement en clignant des yeux.
Elle le regardait et il avait l’air sincère et paisible, comme si ce qu’il venait de dire n’avait rien de gênant parce qu’il n’est jamais embarrassant d’énoncer une vérité. Sans être timide, Tara était du moins sensible et elle ne savait pas toujours très bien comment réagir lorsque Jim se montrait aussi adorable avec elle. D’ailleurs, plus elle y réfléchissait, plus elle se disait que jamais il ne lui avait parlé avec un air aussi franc et sans retenue. Alors elle découvrit qu’elle l’aimait passionnément, qu’elle aimait tout en lui, et qu’elle l’aimait d’autant plus fort que ce soir il s’ouvrait à elle sans y être contraint, juste parce que, visiblement, il en avait envie. Au lieu de lui dire les choses de cette manière précise, pourtant, elle eut la drôle de d’idée de chercher un équivalent négatif, qui n’en était pas moins vrai mais qu’elle regretta dès lors que les mots franchirent ses lèvres. Quelle idiote ! Il venait à peine de se réveiller d’un affreux cauchemar dans lequel il se sentait abandonné, et, au lieu de lui dire tout simplement « je t’aime », elle lui disait « je mourrais, sans toi ». Une expression de douleur se peint sur le visage du jeune homme lorsqu’il entendit ces mots, et Tara n’en revenait toujours pas de ce qu’elle venait de dire. Elle s’attendait à ce qu’il crie, lui fasse des reproches, et instinctivement elle commença à se raidir légèrement, comme prête à se recroqueviller en elle-même.
« Ne dis pas ce genre de chose Tara… »
Oh, si seulement elle pouvait ne les avoir jamais dites ! Elle ne chercha pas à se défendre, trop tétanisée, croyant qu’il allait maintenant la gronder.
« Je… Je ne supporte pas de t’imaginer sombrer par ma faute, je ne veux pas que tu penses ainsi. Pense plutôt au fait qu’on est ensemble maintenant, et qu’il n’y a donc aucune raison d’imaginer des choses aussi extrêmes. Dis-moi que tu tiens à moi tout simplement, ne parle pas de tragédie. »
Il n’avait pas haussé le ton, il lui parlait d’un ton grave mais avec une certaine tendresse dans la voix, et ses yeux, au lieu de lancer des éclairs comme elle s’y était attendue, semblaient lui caresser les cheveux doucement, comme pour la rassurer.
« Comme tu es gentil, mon chéri ! »
Cette exclamation lui échappa spontanément alors qu’elle se lovait contre lui pour le câliner plus fort.
« Pardon de t’avoir dit quelque chose d’aussi stupide, je ne voulais pas te faire de peine… Je tiens à toi, très fort, de tout mon cœur. Tu es même dans le top trois de ce que je préfère, avec le chocolat aux amandes et les boules rouges des sapins de Noël ! »
Elle lui lança un coup d’œil taquin pour lui montrer qu’elle plaisantait, mais de toute façon Jim avait l’habitude du second degré de sa camarade, et il était évident que, malgré sa grande passion pour le chocolat et le fait qu’elle faisait la collection des boules de Noël, il était vraiment son préféré, incomparablement. Par la suite, il lui dit qu’elle était parfaitement capable de trouver seule son propre bonheur, sans son aide. Il posa un baiser sur son front, comme il le faisait lorsqu’il voulait lui montrer qu’il était là pour la protéger, mais qu’il lui laissait de l’espace. C’était le « bisou ‘à ce soir’ », en général, celui qu’il lui donnait quand il partait travailler et qu’il devait prier pour qu’elle ne fasse pas trop de bêtise dans la journée.
« Je suis heureuse tant que je suis avec toi ! »
Oui, elle était précisément ce qu’on appelle têtue, mais Jim n’était pas mal non plus dans le genre. Elle ne pouvait en fait pas comprendre ce qu’il lui disait. Elle n’avait jamais été libre pour elle-même. Elle avait été l’accompagnatrice, le petit animal de compagnie qui suivait le mouvement. Elle avait été la fille de la rue effrayée par le monde, qui se laissait adopter par n’importe quels badauds en loques pour peu qu’ils ne s’approchent pas d’elle en faisant des mouvements brusques. Et aujourd’hui, elle travaillait, certes, elle prenait parfois des cafés avec des amies, mais elle passait surtout son temps à attendre le soir, le retour de Jim à la maison. Et elle n’était pas du tout malheureuse, bien au contraire, mais c’est seulement que Jim était plus humain qu’elle, et que son concept de liberté était beaucoup plus vaste que celui de Tara. Encore une chose qu’elle ne comprenait pas : le sentiment de solitude de Jim. Il lui en fit part, essaya de le lui expliquer, mais elle, elle connaissait la solitude, la vraie, celle qui vous fait rester debout sous la pluie toute la nuit sans que personne ne vous prenne par la main pour vous emmener dans un abri quelconque. Elle le regarda d’un air concentré, alors qu’il parlait, qu’il lui disait qu’il s’était senti invisible trop longtemps. Il semblait courir après une reconnaissance à laquelle Tara ne comprenait rien. Elle, elle le voyait, elle ne voyait que lui, elle ne regardait que lui et ne s’intéressait même qu’à lui.
« C’est donc seulement que je ne te suffis pas. »
Elle dit cela sans aucune amertume. C’était une constatation objective des faits appuyée sur une analyse précise de ce que Jim venait d’énoncer. Personne ne lui suffirait jamais, car il n’avait pas été aimé par la seule personne qui, dit-on, aurait dû le chérir de façon inconditionnelle. Son père, qui l’avait abandonné alors qu’il était encore un enfant fragile en quête d’identité.
« Tu es le monde, pour moi. Je ne me sens jamais seule, pourvue que je sache que tu vas rentrer à la maison demain soir et le soir d’après. Quand nous sommes tous les deux dans cette chambre vide, c’est comme si la pièce était pleine de gens multicolores, de bruits joyeux et de musique. Si tu y réfléchis bien, quand nous sommes seuls tous les deux, comme maintenant, nous sommes ensemble. Oui ? »
Ce qui semblait un babillage enfantin était en fait très réfléchi. Elle avait déjà songé souvent à toutes ces choses, au fait qu’elle n’avait absolument besoin que de Jim pour vivre. Elle ne voulait simplement pas lui faire peur en en parlant trop sérieusement, alors, elle souriait pour creuser les fossettes de son visage, lui caressait le bras doucement, inclinait la tête sur le côté, tout cela pour qu’il la trouve mignonne et ait le droit de s’échapper de cette conversation s’il le souhaitait, en trouvant une petite plaisanterie à lui faire. Mais s’il voulait lui répondre sérieusement… alors… elle serait suspendue à ses lèvres.

Elle venait de lui faire un bisou esquimau au Nutella malgré ses protestations et s’était finalement allongée contre lui en affichant un petit air victorieux. Il lui caressa les cheveux, et elle sentit qu’elle aurait très bien pu se rendormir comme cela, la joue près de son cœur et un goût de Nutella sur les lèvres.
« Mais tu sais parfaitement que je ne suis aucune règle, reprit Jim en posant ses mains sur ses hanches. Et comment oses-tu dire que c’est dégoûtant, toi ! »
Elle pressentit ce qu’il allait faire une seconde avant qu’il commette son méfait, mais c’était déjà trop tard. Ses mains errèrent de ses hanches à son ventre pour y semer des chatouilles. Elle se mordit la lèvre inférieure, ferma les yeux, se raidit et retint son souffle, tout cela pour essayer de s’empêcher de rire, parce qu’elle se souvenait fort bien qu’elle avait décrété que jamais plus elle ne serait chatouilleuse. Son courage s’effrita vite alors qu’il ne cessait de la chatouiller et que cela devenait intolérable. Elle finit par émettre un petit cri, se retourna et se débattit pour essayer de lui échapper.
« Arrête… Ce n’est… ce n’est pas du jeu si tu me chatouilles ! Aaah !... Pirate sanguinaire !... Au secours !... »
Elle se débattit encore un moment, riant à moitié, poussant de petits glapissements par moments, incapable de reprendre son souffle. Elle finit par lui attraper les poignets, et elle savait que s’il forçait il pourrait tout à fait se défaire de cette étreinte mais elle voulait juste qu’il arrête dix secondes, le temps qu’elle puisse argumenter.
« Mon chou… Je n’en peux plus… J’avoue que je n’ai pas réussi à ne plus être chatouilleuse… Tu… Tu, heum… »
Il fallait qu’elle lui dise qu’il avait gagné pour que le jeu s’arrête. Pourtant, elle ne voulait pas s’avouer vaincue, elle détestait trop perdre. Elle lui sourit et se redressa sans le lâcher, puis, se cambrant légèrement vers l’arrière, elle libéra une de ses mains sans le quitter du regard, l’observant intensément avec quelque chose dans les yeux qui semblait vouloir le défier.
« Tu viens de te faire voler le trésor ! »
Elle se saisit du pot de Nutella et sauta rapidement au bas du lit avant que Jim ait le temps de se saisir d’elle. Et puis elle s’éloigna du côté de la fenêtre, sans lui tourner le dos, s’enfonçant en riant dans la demi-pénombre bleue alors qu’elle frissonnait, loin de la couverture, mais qu’au moins elle pouvait manger du Nutella à sa guise.
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Madame Pixie Dust

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MessageSujet: Re: Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim EmptyDim 24 Mar - 13:41

Pas de réponse depuis le 21 janv, j'archive I love you
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Sometimes nightmares are real... Without you it's worse. Ҩ Tara&Jim

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