Give me a chance... [Paige]

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I LOVE YOU

« J’ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme et pour moi c’est plus que suffisant. »

L

Les maux lui rongeaient l'os comme les dents acides des rongeurs, porteurs de peste noire. Sa colonne vertébrale désarticulée s'enfonçait dans cambrure sinusoïdale de son fauteuil brun rouge reluisant de cuir. Ses jambes parfaitement géométriques se tortillaient l'une sur l'autre, détendant les ligaments de son bassin. Les épaules déliées, s'affaissant sous le poids de la pesanteur, la tête pourtant droite comme un i, érigée comme une statue, légèrement inclinée sur le flanc droit, le requin sillonnait attentivement sa liste noire où étaient gravés quelques noms indésirables. Ses doigts caressaient la commissure supérieure gauche de la feuille épaisse et tranchante. Il inspira lentement une gorgée d'air, avant de soupirer comme un vieillard désabusé. D'un geste vulgaire et brutal, il jeta le morceau de papier sur son bureau en bois Zitan recouvert par une plaque en verre. Ses pieds reposaient sur une étendue de pavés en pierre bleue. Il n'y avait aucun doute sur le luxe imposant auquel s'était adonné le Dieu des Enfers en matière de décoration. Le vieux renard ne faisait jamais les choses à moitié. Ses lèvres se pincèrent à sang, l'esprit affligé de souffrances inaltérables. L'heure n'était pas aux vengeances, mais aux tourments. C'était une tumeur qui s'était insinuée brutalement dans son crâne, décortiquant la moindre de ses pensées, le rendant fébrile. Il entend le bruit sourd de sa tête quand il repense à elle, sa lubie et son épouvante. Piégé dans un cocon pernicieux, il n'avait trouvé aucun échappatoire pour se sortir de cette douleur permanente. Depuis le berceau de son règne, Hadès ne s'était jamais senti aussi démuni. Hercules lui avait bien causé des tracas, mais c'était un euphémisme à côté du châtiment de sa dulcinée. Depuis ce triste départ, une gangrène pourrissait lentement son cœur. En habile comédien qu'il était, le sombre épouvantail savait user de paroles mielleuses pour leurrer son personnage. Personne ne soupçonnait la faiblesse du redoutable Beaumort. Son existence s'était révélée fragile comme du cristal. Le pauvre diable était atteint d'une maladie incurable dont il ne pouvait guérir, celle de l'amour. Il s'était noyé dans la drogue et l'alcool pour oublier cette sensation brûlante et suffocante. Nombreuses furent les fois où l'idée de mettre un terme à cette vie amère avait chatouillé son esprit, mais son orgueil avait battu à plat de couture ses illuminations saugrenues. Il se pensait bien stupide le pauvre gueux, et il n'avait pas tort.

Les paupières à moitié fermées, comme des volets sur la réalité, Hadès se rappelait du parfum délicat qui léchait l'échine de sa douce, lequel faisait papillonner ses narines. C'était comme le doux nectar d'une fleur, et il était la faible abeille qui ne pouvait lui résister. Elle lui avait arraché les ailes pour mieux le dompter, cette enjôleuse de premier ordre. Un sourire caustique naquit à la commissure de ses lèvres. Enjôleuse? Paige était la pureté même. C'était la beauté la plus chaste, la plus raffinée. Ce n'était pas étonnant que ces deux-là se soient déchirés mutuellement. Leur monde était bien différent, et malheureusement incompatible. Cette hypothèse fendit le visage du diantre en une grimace désenchantée. Son cœur rata un battement. Le polisson hoqueta, acerbe. L'irrésistible envie de la tenir dans ses bras, encore une fois, venait de transpercer ses désirs les plus enfouis. La folie l'arracha de son siège morne. Et si? Pourquoi pas? Quelle drôle d'idée? Qu'importe, il ne tenait plus. La nécrose avait déjà bien entamé sa course dans chacune de ses veines, colorant le rouge d'un noir austère. Il ne se souvenait plus d'avoir enfilé sa veste, ni même de s'être jeté dans la bouche béante du crépuscule pour marcher sur la longue étendue de neige qui s'étalait comme un tapis roulant sur les trottoirs dénudés de vie. Le souffle court, la gorge sèche comme si on y avait déposé un filet de sel, Hadès parcourait les différentes venelles de Skyline Square. Il connaissait par cœur son adresse pour avoir longtemps veillé sur elle. S'il ne pouvait être son compagnon, il pouvait être son ange-gardien, bien que ce rôle ne le rassasie guère. Le loup avait faim. Depuis trop longtemps il souffrait en silence. L'amour était bien le pire des fléaux. Combien de temps était-il resté comme un vulgaire pantin devant sa porte? La morsure de froid le poussa à frapper, lui faisant immédiatement regretter son geste. Une alarme le poussait à partir, et vite, mais ses jambes restaient bloquées, comme emprisonnées dans la glace. Soudain, la porte s'entrouvrit. Un faisceau de lumière s'en dégagea, et Hadès crut qu'il émanait de sa muse. « Paige... » souffla-t-il comme un martyr. Il bloqua la porte, sentant qu'elle allait la lui claper au nez. « Il faut qu'on parle... » Et lorsqu'elle apparut entièrement devant lui, le diablotin sentit l'électrochoc. Les prémices d'un sourire se dessinèrent timidement sur son visage dur et fermé. Elle lui avait tellement manquée... « s'il-te-plaît ... »

Invité

I Miss You

« I'm in love with you...and all your little things. »

C

'était une journée comme les autres pour Paige, mais ce jour là, elle avait un pincement au coeur. Cela faisait quelques jours qu'elle recommençait à penser à celui qu'elle aimait, celui à qui elle avait donné son coeur. Bien qu'il lui avait menti, Paige ne pouvait pas l'oublier, elle avait toujours des sentiments pour lui, ce sourire en coin lorsque quelque chose lui faisait pensé à celui qu'elle aimait. Elle avait passée la journée chez elle, à ranger quelques que de ses affaires qui trainés dans l'appartement, quand soudain elle tomba sur un album photos qui étaient plein de poussière. Elle commença à le regarder, mais le referma vite fait car cela lui faisait trop mal de revoir tout ces souvenirs........Le voir en photo avec elle tout simplement. Elle déposa alors l'album sur un meuble, ne savant pas vraiment où le ranger. Après quelques heures de rangement, Paige alla dans la salle de bain afin de prendre une bonne douche. Une fois fait elle arrangeât ses cheveux, les laissant raides et longs, puis elle réajusta son maquillage, et enfila une petire robe noire, car elle allait passer la soirée avec son amie Jane. Alors qu'elle était entrain de mettre ses talons, quelqu'un frappa à la porte ! Elle regarda l'heure à sa montre "tiens ! pourtant je lui avais de me rejoindre là-bas" se dit-elle tout en allant vers la porte. Elle ouvrit légèrement la porte, passant lentement sa tête pour voir qui c'était. Elle entendit alors le son de sa voix, le regardant vite fait, voulant fermer la porte, qu'il avait visiblement bloquée "Laisse moi, je ne veux pas te voir" dit-elle en se mordant les lèvres, car oui le voir lui faisait du bien, mais elle n'avait pas de parler de leur histoire maintenant. Bloquan toujours la porte, elle se dit que visiblement il ne comptait pas partir, elle ouvrit alors la porte en grand, ses yeux se mirent à briller en le regardant, il avait toujours cette classe et cette beauté naturelle "Je pense que cette fois-ci tu le lâchera pas l'affaire alors bon viens entre !" Elle se poussa de la porte et lui fit signe de rentrer à l'intérieur, puis elle referma la porte derrière lui. "Qu'est-ce que tu fais ici ?" lâcha-t-elle en baissant la tête, n'ayant pas du tout le courage de le regarder dans les yeux..

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Suppression de Paige, RP archivé I love you

» Give me your body and your thoughts! offers me your help, and I give all my love! ♣ Eerin ♥
» Give me a smile and I'll give you a hug # Orphée ♥ #
» I DON'T KNOW WHAT I CAN BELIEVE NOW ✶ w. Paige
» Rox & Paige ▬ Have fun.
» ✯ give me another chance. (jalcyon)

Give me a chance... [Paige]

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