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Sujet: POUCELINA • Quand l'amour donne des ailes.... Mar 14 Mai - 20:21 | |
| Celina adore pousser la chansonnette, cela lui rappelle quand elle était encore dans son monde à elle. Il n'est donc pas rare de la surprendre en train de chanter ou de fredonner toute seule ✖ Elle a également tendance à inventer des histoires toutes plus abracadabrantes les unes que les autres ✖ A cause de cela, elle se parle souvent à elle-même, ce qui lui vaut souvent d'être considérée comme folle par les autres ✖ A cause de sa petite taille anciennement, il lui arrive encore de prendre peur devant les objets de grande taille ou même devant son propre reflet ✖ Il lui arrive parfois d'essayer d'entretenir une conversation avec des animaux de petite taille, comme c'était le cas avant ✖ A une peur phobique des voitures et autres transports en commun, quand on est habitué à avoir des ailes ou encore à chevaucher des bourdons, ça se comprend ✖ Regrette l'absence de magie à Fantasia Hill ✖ Elle adore cuisiner et est plutôt bonne en cette discipline d'ailleurs, bien que personne ne le sache vraiment, à part Cornélius bien sûr ✖ Elle est extrêmement maladroite, il n'y a pas un jour sans qu'elle casse quelque chose ou sans qu'elle manque de trébucher ✖ A la fâcheuse tendance de s'attirer tout un tas d'ennuis, à son plus grand damne ✖ Elle ne sait toujours pas nager ✖ Aspire à fonder une famille avec Cornélius et à retourner dans son monde originel, où tout était beaucoup plus simple selon elle ✖ Aimerait écrire des livres ✖ A toujours autant de succès auprès de la gente masculine, ce qui la rend très mal à l'aise, d'autant plus qu'elle est mariée et très amoureuse ✖ Ne comprend pas l'esprit étroit des humains de Fantasia Hill ✖ Est devenue une très grande fan de cinéma, pour elle c'est comme de la magie sur grand écran ✖ N'est toujours pas habituée à porter des pantalons et est donc souvent vu vêtue de robes ✖ Adore le chocolat et les friandises mais a horreur des tomates, ne lui demandez pas pourquoi ✖ Est végétarienne ✖ A un léger petit accent français ✖ Déteste les chatouilles, mauvais souvenir remontant à sa rencontre avec un certain scarabée. Celina A. Desroses Once Upon Princesses⊹ feat Rachel Hurd-Wood Depuis mon arrivé à Fantasia Hill, je m'appelle Celina Adelaide Desroses (je pouvais pas vraiment garder mon prénom d'origine ici, malheureusement), mais en réalité je viens d'un autre monde, un monde magique, là bas on m'appelait Poucelina. Vous devez surement me connaitre, avez vous déjà entendu parler de Poucelina ? De toute manière, je vais vous parler un peu de moi, j'ai 19 ans, on dit souvent que je suis amicale ✖ tolérante ✖ attentionnée ✖ loyale ✖ altruiste ✖ courageuse ✖ humble ✖ romantique. Actuellement, je suis étudiante en Arts, j'aime beaucoup le cinéma, car tous ces effets spéciaux c'est fascinant et la lecture, où tout peut arriver et qui permet de développer l'imagination. Oh et pour les petits curieux, je suis mariée au plus extraordinaire des hommes: Cornélius, le prince des fées.. Ce qu'on peut dire c'est que ma venue au monde ne s'est pas faite de la manière la plus conformiste qui soit. Vous voyez, ma naissance n'est dû qu'à la magie, la plus pure qui soit. Ma mère souhaitait un enfant depuis des années mais n'a jamais eu cette chance. Désespérée, elle se tourna vers une sorcière qui lui donna une graine. Ma mère arrosait et prenait soin de cette graine chaque jour avec amour et tendresse, jusqu'au jour où cette graine finit par germer en une rose étincelante, et en son centre jaillit la vie. Et c'est ici que mon histoire commence.
Au milieu des pétales se trouvait une jeune enfant, aux longs cheveux roux et à la petite taille, moi. Maman était si ravie ce jour-là, le ciel avait enfin entendu ses prières et l’avait grâcié d’un enfant. Je n’étais sans doute pas une enfant normal mais maman m’aimait comme telle et je l’aimais tout autant. Elle me nomma Poucelina, du fait de ma petite taille, égale à celle de son pouce. Je haïssais ma petite taille, étant la seule ainsi et ayant trop petite pour faire ce que je désirais. Je rêvais d’aventure mais avant tout d’amour. Mais en étant aussi minuscule que je l’étais, je pensais cela impossible. Maman essayait de me consoler du mieux qu’elle pouvait mais je n’aspirais qu’à une chose alors: grandir et trouver l’amour. J’aimais lire des histoires en sa compagnie, bien qu’elle parle toute d’amour. Je me plaisais à contempler les images avant d’aller dormir et ainsi m’imaginer des tonnes d’histoires où un prince charmant viendrait tomber follement amoureux de moi. Je rêvais d’amour constamment, mais je n’aurais jamais imaginé que cela arrive un jour, ni que cela me fasse vivre une aventure des plus abracadabrantes.
Lors d’une énième nuit à rêver au grand amour, une fée vient s’introduire dans ma chambre et m’écouta chanter. Ce fut, parait-il, l’une des plus belles voix que l’on ait été donné d’entendre. Je l’ignorais à cet instant précis mais le prince des fées lui-même, Cornélius, me contemplait, complètement sous mon charme. A sa vue, je fus prise de peur, mais celui-ci calma bien vite mes frayeurs. Je fus pourtant incapable de lui parler, saisie par la gêne et tout à fait sous le charme de ce bel inconnu.
- Je vous en prie, dites quelque chose, me pria-t-il. Il ressemblait comme deux gouttes d'eau à ces êtres présents dans les histoires que me racontait maman, un esprit de la Terre, une fée. Je rougis de plus belle. - Je me croyais être la plus petite créature au monde. Il est vrai que j'avais toujours aspiré à trouver une personne de ma taille, afin de ne plus me sentir seule. Savoir enfin que cela n'était plus le cas et qu'il existait une personne était comme moi et me comprenant me ravissait au plus haut point. - Moi, c'est Cornélius, m'informa-t-il. Quel nom étrange et marrant ! Surtout pour une créature aussi belle que lui. Je ris, mais me reprit très vite, de peur de l'avoir froissé. C'était une fée, une créature aux ailes magnifiques. Je me posais tout un tas de questions sur son monde et sur lui. - La cour des fées, comment est-ce ? Y a-t-il un prince ? - Oui... - Il doit être beau de sa personne... Je fantasmais déjà sur ce prince que je ne connaissais même pas, sans m'imaginer un seul instant que ce dernier était Cornélius. - Oh, il l'est. - ... fort et brave - Inégalable ! Oh que j'aurais aimé le rencontrer, ce très cher prince. Mais alors que Cornélius était sur le point de m'embrasser, un bruit soudain nous ramena tout deux à la réalité. Cornélius possédait un bourdon ! Quelle fantastique créature ! Je me demandais ce que cela ferait d'en chevaucher un, mais Cornélius me prit de cours en me demandant s'il me plairait de faire un tour avec lui, ce à quoi j’acquiesçai très joyeusement.
Oh, et quelle magnifique ballade ce fut !! Il me prit dans ses bras et nous chantâmes tout du long, comme si rien au monde ne pourrait jamais nous ébranler. Ce fut la soirée la plus magique de toute ma vie, et sans doute l'une des meilleures que j'ai vécu. Vint alors le moment où il me ramena chez moi, et où je le priais de ne surtout pas m'oublier. Déjà, je sentais l'amour me traversait de toute part et je rêvais de revoir ce cher Cornélius qui m'avait conquise. Après m'avoir juré qu'il ne m'oublierait jamais, il dut s'en aller, afin de ne pas trop inquiéter sa mère, la reine, qui cherchait déjà frénétiquement son fils unique. Cornélius était donc ce prince sur lequel j'avais fantasmé quelques instants auparavant ! Et j'étais déjà complètement amoureuse de lui. Je sentais déjà mes joues rougir à une telle éventualité, et tout en sachant que celui-ci souhaitait me revoir le lendemain afin de me présenter à ses parents. Une fois de plus, j'acceptai, sans savoir si ses parents m'accepteraient et m'aimeraient. Je n'étais pas une princesse après tout, seulement une minuscule petite fille. Mais s'il le fallait, j'étais prête à l'attendre des siècles durant, seulement portée par la perspective de le revoir un jour.
Dans mon sommeil, toutefois, je fus enlevée par un crapaud, qui voulait faire de moi sa femme ! Je ne pouvais pas m'échapper et je désespérais à l'idée de revoir Cornélius un jour. Mais Jacquimo, un adorable oiseau, entendit mes lamentations et se proposa de m'aider. Accompagnée de ce dernier et de quelques uns de ses amis, je parvins à m'enfuir loin de ce repoussant crapaud. Je pouvais enfin rentrer chez moi, Maman et Cornélius devaient se faire tellement de soucis pour moi ! Cependant, Baltringue, un scarabée, s'interposa alors que je rentrais chez moi. Il m'appela sa cocotte et je le voyais déjà en train de vouloir m'épouser lui aussi. Je n'étais pas sa cocotte, pour qui se prenait-il ? Il m'empêchait de rentrer chez moi et se permettait de me faire la court aussi ouvertement alors que je ne le connaissais même pas ! Quel grossier personnage ! Il me faisait rire cependant, et lui aussi aussi avait été conquis par ma voix. Il voulait que je participe à son spectacle de scarabée, mais je n'étais pas un scarabée, ne le voyait-il pas ? Cette soirée là, en revanche, fut sans doute l'une des pires de ma vie. Je fus ridiculisée et personne ne me trouva jolie. Je passai ma soirée à pleurer, à rêver de maman et de Cornélius, qui me manquait énormément. Comme toujours, Jacquimo me trouva et me remonta le moral. C'était un excellement ami.
Tenter de retrouver mon chemin seule n'était pas une mince affaire et je mourrais de froid. L'automne avait laissé place à l'hiver et je me perdis de nombreuses fois, tout en me disant que je ne reverrai jamais mon prince. Au cours d'un de mes périples, je fus trouvée et sauvée par une souris du nom de Madame Farfouine. Elle me réchauffa et m'apprit qu'avec un temps pareil, mieux valait attendre le printemps avant de tenter de rentrer chez moi. Cela faisait extrèmement longtemps à attendre. C'est elle qui m'apprit la funeste nouvelle: Cornélius, mon très cher Cornélius, était mort, gelé par le froid mordant de l'hiver. Il était sans doute parti à ma recherche et s'était retrouvé piégé par la neige. Oh Cornélius ! Je pleurai sa mort pendant des heures. Jamais je n'allais pouvoir retrouver un homme comme Cornélius, il était parfait, et à présent il était parti, emportant avec lui mon coeur et mon amour à son égard.
Madame Farfouine me proposa de l'accompagner visiter Monsieur Miro, une taupe, qui raffolait des gâteaux au maïs. Lui aussi voulait que je chante pour lui. J'en avais plus qu'assez que les gens me demandent que je chante, ne pouvaient-ils pas voir que j'étais en deuil ? Je n'avais pas l'envie ni la force de chanter, j'étais bien trop triste pour cela. Je chantai malgré tout, le coeur toujours en peine à l'idée de ne plus jamais revoir Cornélius, mon cher et tendre. Ce fut alors au tout de Monsieur Miro de nous raconter une histoire. Celui-ci nous raconta qu'il avait trouvé un oiseau mort bloquant son tunnel. Je crus mourir une seconde fois en voyant quel était cet oiseau dont il se plaignait tant: Jacquimo, mon seul ami, était parti lui aussi. J'étais seule et terriblement triste. Mais son coeur battait ! Il n'était pas mort, seulement blessé ! Oh quelle joie de ne plus se savoir seule ! Néanmoins, j'aurais du me douter que rien ne reste rose pour très longtemps: Madame Farfouine tenta de me convaincre d'épouser Monsieur Miro ! Encore un étant tombé sous mon charme. Mais je ne l'aimais pas ! Je n'aimais que Cornélius, et je me refusais d'épouser quiconque n'étant pas mon prince, bien qu'il eut été mort à ce moment.
Le soir venu, je retournai voir Jacquimo, le priant de tout mon être de revenir à la vie, sans quoi j'étais seule. Je m'étais enfin résigner à épouser Monsieur Miro. Je n'avais aucun doute quant au fait qu'il saurait prendre soin de moi, même s'il ne serait jamais Cornélius. Cela pour effet de réveiller Jacquimo ! Oh quelle joie de le revoir ! Mais il ne comprenait pas la situation, il voulait absolument retrouver la vallée des fées ainsi que le prince. Il partit avant même que je n'ai l'occasion de lui annoncer pour Cornélius. - Jacquimo, s'il te plaît, arrête de me torturer. Cornélius est mort ! Si j'avais su à quel point j'avais tort, j'aurais sans doute accepté de suivre Jacquimo plus tôt.
Le jour du marriage arriva, et j'étais malheureuse comme les pierres. Je ne cessai de penser à Cornélius, et cela m'arrachait le coeur.
- Mademoiselle Poucelina, consentez-vous à prendre Monsieur Miro pour époux ? Ma première rencontre avec Cornélius me revint en tête. Jamais je ne pourrai l'oublier. - Jamais !
La réaction des convives se fit sans appel: ils étaient tous surpris. Mais au moment où je m'apprêtais à rentrer chez moi et retrouver maman, cet abominable crapaud resurgit et me supplia de l'épouser, pour la énième fois. Je ne voulais épouser personne, il était temps qu'ils se rentrent tous ça dans le crâne une bonne fois pour toute ! Je m'enfuis à toute vitesse, ne prêtant cure aux protestations de mécontentement derrière moi. Je trouvai une sortie mais dehors le froid régnait toujours. J'allais enfin pouvoir rentrer ! Jacquimo me prit sur son dos avant même que je n'ai le temps de protester dans sa quête pour me mener à la vallée des fées. Mais à quoi bon ? Cornélius n'était plus de ce monde.
Cependant, l'endroit où il me mena ne ressemblait en rien à l'idée que je me faisais de la vallée des fois. Il y faisait aussi froid qu'ailleurs et il n'y avait plus que de la glace et de la neige. Et Jacquimo qui insistait pour que je chante de plus belle ! Je consentis toutefois, sans grande conviction. Tout ce que je désirais à cet instant, c'était rentrer chez moi et retrouver maman. Mais plus je chantais, plus l'hiver mourrait et le printemps jaillissait. Et alors que je perdais toute confiance, Cornélius ressurgit de nulle part, ranimant mon coeur d'une chaleur que je croyais disparue pour toujours.
- Poucelina, veux-tu m'épouser ? - Oh oui ! Jamais je n'avais été aussi heureuse de toute ma vie.
Nous nous embrassâmes et la chose la plus extraordinaire arriva: des ailes ! Des ailes apparurent dans mon dos ! Je pouvais enfin vivre mon amour avec Cornélius et étais libre de l'épouser, comme je l'avais toujours espéré. Maman aussi était là. Finalement, comme dans toutes les histoires, je connaissais mon happy-ending.
Cela faisait trois ans que je vivais mon histoire d'amour avec Cornélius, et tout était parfait, comme j'en avais toujours rêvé. Nous prévoyions même de fonder une famille ! Mais le sort arriva et tout s'effondra. Je me réveillai un jour, dans une chambre tout à fait différente de la mienne et sans mes ailes ! Et en regardant dans le miroir, je constatai que j'étais beaucoup plus grande et que mon visage avait changé. Cornélius était là, lui aussi, mais tout autour de nous avait changé. Je ne comprenais pas ce qui s'est passé et j'avais peur.
S'habituer à cette nouvelle vie n'a pas été facile et j'ai encore beaucoup de mal à m'y faire. Je sais que cela va paraître ironique mais je hais être aussi grande. J'avais enfin appris à vivre avec ma petite taille, moi qui avait toujours voulu être grande. Et maintenant que je le suis, je ne souhaite qu'une chose, c'est retrouver ma taille minuscule. De plus, il n'y a aucune magie ici et ce monde est si étrange. Mais tant que Cornélius et mes amis sont là, je suis heureuse. PSEUDO/PRÉNOM ◆ foolish mishaps ÂGE ◆ 17 ans. PAYS/RÉGIONS ◆ France, Provence. OU AS-TU CONNU LE FORUM ◆ Top Site. TES IMPRESSIONS ◆ J’adore <3. SCÉNARIO OU PI? ◆ Scénario UN DERNIER MOT POUR LA FIN ◆ Long live Disney !
Dernière édition par Celina A. Desroses le Jeu 16 Mai - 16:33, édité 18 fois |
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