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 love you until the end ◭ JACK.

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MessageSujet: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyDim 6 Jan - 17:21

love you until the end ◭ JACK.  Tumblr_inline_mfmektlVOG1rzz0kr
Sally soupira une énième fois et se releva du canapé dans lequel elle venait de s’asseoir, incapable de rester immobile, à ne rien faire d’autre que remuer de sombres pensées, l’espace même de quelques minutes de plus. Elle se remit à marcher autour des mobiliers de son appartement, arpentant sans vraiment de but précis les diverses pièces, trouvant dans chacune d’entre elles un écho troublant à sa solitude pesante. Il n’y avait plus que ce silence épais dans sa vie, à présent, bien trop évocateur du vide qu’avait laissé la disparition de Jack, il y a quelques temps déjà maintenant. Un temps qui lui paraissait vouloir s’étirer encore et encore, pour ne plus en finir, lui laissant la douloureuse idée qu’elle ne le reverrait peut-être jamais. C’était comme une tâche d’encre sur son bonheur, qui s’élargissait petit à petit, doucement mais surement, et qui menaçait d’engloutir toutes choses positives, d’ici peu. Et cela l’effrayait. Elle aurait donné n’importe quoi, elle serait même jusqu’à aller échanger ce qui lui tenait le plus à cœur, son humanité, pour revoir le squelette qui avait marqué sa vie de façon si indélébile. Toutefois, elle n’avait pas ce choix. Elle était juste contrainte et soumise à endurer son absence, sans pouvoir y remédier, sans même pouvoir effacer quelques doutes. Etait-il encore en vie ? Elle n’en savait rien, elle devait juste serrer les dents pour s’empêcher de hurler son nom, et ignorer la douleur cuisante qui compressait son cœur humain, à présent si fragile et si sensible… Chose qui était loin d’être évidente à faire. Il était toujours là, présent dans ses pensées, il ne la quittait pas un instant. Même le soir, lorsque le sommeil l’invitait à plonger dans son inconscience paisible et qu’elle fermait ses paupières, il se retrouvait devant elle. Pas une seule seconde de répit.

Elle passa une main dans ses cheveux en un geste un peu saccadé, avec l’oppressante envie de s’arracher cette tignasse brune qui ornait maintenant le haut de son crâne, mais elle se contrôla et fit retomber son bras le long de son flanc. Ici, peu importe les blessures qui pourrait lui être infligées ; elle ne pourrait pas se réparer. Non, ici, il existait une chose étrange nommée « cicatrisation », qui mettait beaucoup plus de temps qu’une simple couture à refaire. Son poignet gauche en était la preuve même. Egratigné, rougi, marqué. Ses ongles frottaient sa peau, à des moments où elle voulait se savoir bel et bien humaine, jusqu’au sang, jusqu’à ce qu’elle ressente quelque chose d’autre que ce que lui faisait subir son cœur nu et écorché. De la douleur. C’était désagréable, insoutenable parfois et cela lui donnait des larmes sous les paupières, cela lui donnait envie de crier de rage, mais c’était ça qui lui prouvait qu’elle n’était plus une poupée, plus juste un objet à manipuler. C’était ça qui comblait les creux de son cœur lézardé. Oui, la douleur.

Elle soupira, à nouveau et s’appuya contre le rebord de la fenêtre. La vue donnait sur le cimetière de Bretzelburg Avenue. Elle pouvait voir une semi-obscurité couvrir les tombes bancales, qui sortaient de terre comme des dents grises et tordues, s’offrant aux regards tristes des quelques visiteurs qui avaient le courage de franchir le portail métallique pour aller rendre visites aux défunts. Elle pouvait contempler les branches décharnées des arbres se tendre et gratter le toit des plus hautes sépultures, effleurer les joues rebondies de quelques statues d’ange, et ce grâce à leurs troncs difformes penchés vers l’avant. Le tout saupoudré d’une épaisse couche de poussière d’ange, qui scintillait, le soir, sous les rayons de la lune. Elle trouvait ce spectacle magnifique. Les cimetières n’avaient jamais été que porteurs de bons souvenirs, à ses yeux, ce qui biaisait sans aucun doute sa vision de la chose, certes, mais… Elle ne pouvait pas l’expliquer, c’était ainsi, ces lieux exerçaient sur elle une étrange attraction, que d’autres personnes auraient qualifiée de « malsaine ». Alors, avant même d’y songer un peu plus, elle enfila une veste en cuir noir sur ses épaules, par-dessus un débardeur de pyjama également noir, et son jean sombre, entortilla une écharpe rouge autour de son cou et passa aux pieds ses Dr. Martens, avant de s’échapper de son appartement au pas de course. Fuir, ça avait toujours été son truc et ça le resterait. Ce n’était peut-être guère héroïque, mais elle s’en moquait éperdument. Si quelque chose n’allait pas, elle n’avait pas envie de faire des efforts, elle préférait laisser le destin régler ça de lui-même.

Tout est-il qu’elle se retrouva rapidement dans la rue, l’air froid lui giflant les joues et le bout du nez, les faisant rougir. Elle remonta un peu son écharpe et avança d’un pas déterminé vers le cimetière. Il n’était qu’à quelques mètres, le soir commençait doucement à tomber et la neige craquait sous ses chaussures ; quelle douce soirée de souvenirs. La nostalgie ne tarderait pas à venir baiser ses lèvres froides, si cela perdurait. Elle arriva à hauteur du portail et remarqua qu’il était déjà ouvert. Elle s’engouffra dans l’ouverture, le nez emmitouflé dans son écharpe et bouscula quelqu’un qui sortait. Mécaniquement, elle souffla un timide « Désolée » et reprit son chemin, sans faire attention aux rires derrière elle. Le gars n’était apparemment pas tout seul. Toutefois, elle ne leur prêta pas le moindre regard et continua sa route. Elle voulait s’enfoncer dans les entrailles grises et glaciales du cimetière, s’asseoir contre le mur d’un vieux mausolée et s’enfoncer loin dans ses souvenirs pour retrouver l’image parfaite de son squelette.

« Eh, toi ! ». Sally releva la tête et tourna son visage pour jeter un coup d’œil derrière son épaule. Quatre mecs, de gros lourds, dont un avec une bouteille à la main. Celui qui venait de l’interpeller avait un petit sourire mauvais aux coins des lèvres. Et elle n’avait peut-être plus de prémonitions, mais elle sût tout de suite ce qu’ils avaient en tête. Ah, quelle idiote ! Elle avait oublié que, dans ce monde, ce n’était plus elle le monstre, c’était ceux dont le cœur était noir. Elle ferma brièvement les yeux, tout en reprenant son chemin un peu plus rapidement. Sa seule option était de les semer dans le cimetière. Ou d’arriver à l’autre bout pour pouvoir escalader le haut mur. Cependant, avant même qu’elle ait pu mettre en pratique l’une de ces idées, elle sentit une main attraper avec force son poignet et la tirer violemment en arrière. Elle dévia de sa trajectoire, exécutant un demi-tour brutal et, par ce fait, trébucha sur quelques pas, avant de buter contre le torse du gars qui la tenait. Il lui adressa un nouveau sourire carnassier et elle se redressa immédiatement, désirant s’éloigner au plus vite de lui. Mais, il la retint, tout en demandant d’un ton doucereux : « Tu voulais déjà nous quitter, ma jolie ? On a pourtant plein de choses à faire, toi et moi. ». Sally ne cria pas de frayeur. Elle avait déjà connu pire que cette petite pourriture qui traitait les femmes comme des poupées dociles, chose qu’elle n’était plus. Néanmoins, un frisson la traversa, alors que ses entrailles se nouaient d’angoisse. S’il voulait s’amuser avec elle, et bien… elle ne se laisserait pas faire aussi facilement qu’il pouvait le penser.

Alors qu’il l’entraînait en la tirant vers un coin plus sombre et éloigné de la sortie, sous les rires gras et abrutis de ses compères qui échangeaient des blagues graveleuses, elle réfléchit rapidement. Quel pourrait être son point faible ? Oh, évident. Le même que celui de tous les hommes. Il la bouscula et son dos frappa le mur d’un monument funèbre. Il vint se placer en face d’elle et se mit à jouer avec les pans de sa veste, tout en parcourant son corps de son regard. Approche encore un peu. Il glissa une main sur sa hanche et elle réprima à grande peine une grimace de dégoût. Il l'approcha de lui et remonta doucement sa main. Alors, elle sut que c’était le moment ou jamais pour tenter quelque chose. Elle bloqua sa mâchoire, inspira profondément et leva son pied pour le balancer dans l’entrejambe du type. Ce dernier se plia immédiatement en deux, en poussant un gémissement de douleur. Elle en profita pour lever brusquement son genou, qui vint se loger dans le visage de son agresseur. Il tomba à terre et elle s’autorisa un léger sourire satisfait. Puis, elle releva les yeux et s’élança. Elle évita de justesse le premier qui tenta de l’attraper, mais ne put éviter le bras qui se tendit en travers de son chemin. Le deuxième gars, celui avec la bouteille, la saisit par l’épaule et la fit basculer par terre. Sally s’écroula avec brutalité dans la neige, son dos et le haut de son crâne frappant durement la terre gelée. Elle se mordit la lèvre pour ne pas laisser échapper une plainte et se redressa sur les coudes, un peu sonnée, un goût métallique dans la bouche. Elle ne pouvait pas s’attarder, sinon ils en profiteraient et l’idée même de cette chose lui faisait horreur…. Toutefois, elle remarqua rapidement que plus aucun des gars ne s’intéressait à elle. Non, s’aperçut-elle stupéfaite, il s’intéressait maintenant à un jeune homme, aux corps recouvert de tatouages. Un squelette. Un très beau squelette.

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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyDim 13 Jan - 17:01

Sally Ҩ Jack
« Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables. »


Le soleil, je déteste tellement cette boule dans le ciel qui ne cesse de me narguer alors que je devrais dormir. La nuit est tellement plus douce mais je n’aime pas dormir car justement, je veux profiter de ce moment de paix, c’est mon moment à moi… Ok on doit être beaucoup à penser ainsi mais je me moque des autres. La nuit est mon domaine, l’obscurité est ma maison, et les étoiles sont les lumières guidant mes pas. Même la lune ici est ridicule comparé à celle d’Halloween Town. Pourquoi est-elle aussi petite franchement ? C’est affligeant et je me demande si Halloween Town ne fait pas partit de ces petites étoiles si proches de cet astre inaccessible.
Et Sally, se trouve-t-elle sur l’une de ses étoiles…
Sally, à chaque fois que je pense à elle j’ai envie de pleurer mais je ne le fais pas, pourquoi ? Parce qu’elle n’aurait pas aimé cela, je crois… Je n’en sais rien en fait car au final j’ai l’impression que je ne la connaissais pas si bien que cela, et ça me ronge de me dire que je n’aurais peut-être jamais plus l’occasion de pouvoir savoir tous ces petits défauts qui font tant sont charmes. Ô j’en connais certains, sa manie de toujours vouloir me protéger, sa langue trop pendu si bien qu’elle ose tout me dire, son besoin de liberté si bien qu’elle ne cesse d’enfreindre les règles. Ô oui tous ses défauts merveilleux la rende si belle à mes yeux.
De façon très égoïste, j’aimerais qu’elle soit avec moi dans ce monde… Mais pourquoi au fond de moi je sens que c’est une mauvaise chose ? J’ai toujours aimé le mauvais mais cette fois, cela me mets mal à l’aise… Ce nouveau monde me rend totalement barge, ou alors c’est moi change ? Après tout me voilà doté d’un cœur et bon sang le vacarme qu’il ne cesse de faire dans ma poitrine…
Boum, boum, boum…
C’est comme une bombe à retardement et moi, je me demande quand elle va exploser ?
Est-ce lui qui me rend parfois étrange. Je me souviens de cette légère douleur que je ressens à chaque fois que l’on me hait dans ce monde, surtout ceux qui ne me connaissent pas. C’est tellement étrange la haine, je ne connais pas cela mise à part le soir d’Halloween mais… Alors soit ici c’est Halloween tout le temps, soit les gens ont un problème avec moi, et d’après Kurtis ce sont les gens les problèmes.
Kurtis, je l’aime bien. Il est aussi sombre que moi, il me fait rire et il me fait parfois oublier ma détresse. Il faut être doué pour faire ça et il l’est. Bon parfois on s’engueule mais je crois que c’est parce qu’on a tous les deux un caractère de merde, on ne peut s’empêcher de se répondre, c’est dans notre nature de ne pas se laisser faire, et en cela, on se ressemble beaucoup.
Et lorsque je regarde l’heure, je me dis que… Merde je vais être en retard au boulot… Oh ce n’est pas grave, je resterais un peu plus, cela ne me gêne pas de travailler de nuit, c’est même moi qui ait demandé cela et le patron fut assez enchanté car rare sont ceux qui aime tant que ça la nuit. Quelle bande d’idiot.
Même si je sais que je suis déjà en retard, je prends tout mon temps, prenant ma douche, discutant un peu avec Kurtis qui ne vas pas tarder à sortir lui aussi, et je pars enfin pour le travail… Et j’arrive avec une heure de retard… Ok j’exagère mais le retard est un vilain défaut que je prends soin de garder.
Le travail est éreintant ce soir, beaucoup de monde… A croire qu’ils se sont tous donné rendez-vous afin d’oublier leur misérable existence, et moi, c’est avec un plaisir malsain que je leurs sert les alcools les plus explosifs qui soit…
Je reste une heure de plus, comme quoi je ne suis pas non plus totalement un salaud et que, lorsque je m’engage, je m’engage plutôt bien. C’est d’ailleurs grâce à ce genre d’action que je ne suis toujours pas viré, mon patron connait mon retard mais il sait que je fais mes heures et c’est le plus important.
Enfin… Enfin je peux sortir et me laisser envelopper par la nuit. Ô Il parait que c’est dangereux mais avec ma tronche je suis sûr qu’on ne me cherche pas d’ennuis, je fais trop peur… Une bonne, comme une mauvaise chose au final, à croire que je deviens trop sensible c’est terrible…
Et mes pas m’entraine, je ne pense à rien. Dans ma tête, tout est musique, des notes de piano volent, chantent à mon oreille alors que moi j’aimerais chanter à la lune comme j’aimais le faire, d’ailleurs je ne me gêne pas, fredonnant quelque mots, murmurant le prénom de Sally de temps en temps et rien que ces deux syllabes me font frissonner. Non je n’ai pas froid, même s’il recommence à neiger légèrement… La neige, cela me rappelle tellement Noël cette période que j’ai appris à chérir même si les autres n’ont rien compris… La neige me rappelle aussi chez moi… Et mes pas me conduisent à côté du cimetière, cela ressemblerait presque à un complot tient. De ce point de vue je me croirais presque de retour à Halloween Town. Les tombes bancales recelant mille trésors humain, les arbres dépourvu de feuille tendant doucement leurs fines branches, tels des doigts qui ne cherche que de la compagnie, et cette petite colline qui me rappelle tant là où j’ai vu Sally pour la dernière fois… Tout y est… Mais lorsque je regarde mes mains, la marque de mes os caché sous cette peau me prouve que non, je suis toujours dans ce monde ou il y a trop de couleur… Beurk…
Soudain je remarque un mouvement, des hommes, quatre pour être précis, sortant du cimetière, un léger désolé soufflé par ce qui semble être une jeune fille, peut-être même une femme mais elle semble tellement fragile. Je ne m’attarde pas plus sur ce détail continuant de marcher tranquillement jusqu’à mon appartement. Je dépasse d’ailleurs rapidement la scène lorsque soudain j’entends un des gars parler assez violemment… Quoi elle s’est excusée franchement laisser là en paix, car j’ai appris que dans ce monde, le cimetière est une mauvaise chose… Le cimetière est un endroit où l’on pleure la perte de quelqu’un et cette pauvre fille doit assez souffrir comme cela…
Je me retourne pour voir un mec la tirer violement pendant que l’autre la prend dans ses bras… Et bien, les gens qui me prennent pour un monstre sont bien loin du compte finalement… Il utilise le mal mais avec aucun respect, car oui, le mal se respecte c’est un fait !
- Tu voulais déjà nous quitter, ma jolie ? On a pourtant plein de chose à faire, toi et moi.
Et alors qu’il s’éloigne, pensant pouvoir agir dans l’ombre, j’avance doucement me faisant discret. De toute façon je ne fais pas beaucoup d’effort de ce côté-là, leurs animalité est purement perverse et non méthodique, ils ne m’entendent pas, c’est un fait.
Je me cache vite derrière une tombe alors que l’un commence à la toucher, j’en ai des frissons, je dois agir MAINTENANT ! Et alors que je suis sur le point de sortir son pied se balance dans un effet magnifique dans les bijoux de famille de l’infâme qui osait la tripoter, j’aurais presque envie d’éclater de rire, mais ce n’est pas le moment.
Elle tente de fuir, évitant un home mais le deuxième est déjà prêt à la réceptionner, je la vois même tomber et j’entends un bruit sourd… Bordel j’aurais dû agir avant !
- Elle s’est excusée bande de salaud !
Sans plus attendre, je sors de ma cachette fonçant sur le premier homme. Nous tombons tous les deux dans la neige, mais je suis en position de force. Je me mets à le rouer de coup, encore et encore, et même lorsque ses amis viennent, me donnant des coups de pied dans les côtes ou encore des coups de poings dans la mâchoire, je continue… Soudain je tombe à la renverse et l’un des deux est sur moi. C’est à mon tours de me faire rouer de coup, mais ils sont deux chaos, il n’en reste plus que la moitié… Je le repousse violemment, le fait qu’ils soient bourré m’aide beaucoup car leur réflexe sont tellement lent que ça en ait pitoyable. Je me remets debout, mon genou vole dans son ventre alors que mon crâne s’abat sur le sien… Oh bordel ça fait un mal de chien…
Il tombe et voilà, la jeune fille est hors de danger.
Je tombe à genou, une main sur mes côtes, l’autre passant sur mes lèvres pour retirer le sang qui coule. Je m’avance doucement vers la jeune fille.
- N’ai pas peur… Tu vas bien ?
Je lui souris doucement, me relevant tant bien que mal et je finis par lui tendre la main ne cessant de sourire.
- Viens, je vais te ramener chez toi.
Une légère crainte me viens… Elle pourrait elle aussi avoir peur de moi, vouloir fuir alors que je l’ai sauvé, et cette idée me serre le cœur… Chose si petite et pourtant si fragile, mais je crois que même sans lui, cet acte me ferait mal. J’aimerai juste qu’elle me fasse confiance, qu’elle ne me juge pas sur ce physique qui fait tant peur dans ce monde, mais sur mon acte qui prouve que par bien des moyens, je suis plus humains qu’eux…
fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyVen 8 Fév - 23:26

love you until the end ◭ JACK.  Tumblr_inline_mfmdva6DVn1rzz0kr
L’encre semblait recouvrir chaque parcelle de sa peau, formant des volutes noires sur sa mâchoire, des arabesques obscures sur ses tempes et des muscles sombres sur le reste de sa peau pâle. Les motifs se détachaient tous les uns des autres, apparaissant au regard fascinée de Sally avec autant de précision que si elle les avait passés sous une loupe, mais formant néanmoins un ensemble harmonieux, les tatouages se mêlant entre eux, se chevauchant et s’imbriquant les uns aux autres avec une certaine grâce, jusqu’à créer ce squelette de chair palpitante. Cela était peut-être dû à son passé ou au coup qu’elle avait reçu sur la tête, bien qu’elle en douta, mais… il lui semblait qu’il était l’homme le plus séduisant qu’elle ait jamais rencontré. Des fines lignes noires qui suivaient le contour de sa mâchoire, jusqu’à la toile d’araignée tissée d’encre au creux de son oreille ; chaque détail comptait, le rendant plus désirable encore. Elle en avait le souffle coupé. Et debout, devant cette lune qui ressemblait à s’y méprendre à un cachet d’aspirine, lui, se détachant de sa pâle aura, avec l’aspect d’un ange déchu qu’on aurait noirci au charbon…

« N’ai pas peur… Tu vas bien ? ». Sa voix grave et chaude la tira de ses pensées vagabondes et elle cilla, prenant alors conscience du corps blessé de l’homme. Des types venaient de le rouer de coups. Par sa faute. Parce qu’il avait pris la courageuse décision de lui venir en aide, elle, qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam. Il se releva et… mais comment faisait-il donc pour encore marcher ? La question se perdit dans les méandres de son esprit, alors qu’il tendait la main vers elle, un doux sourire aux lèvres, une lueur toutefois un peu inquiète dans le regard, étincelle qu’elle ne comprit pas. « Viens, je vais te ramener chez toi. ». Elle secoua doucement la tête pour se reprendre et n’hésita pas un instant, glissant sa main dans la sienne, sa paume se réchauffant instantanément au contact de celle de son sauveur. Car, il venait de la sauver, indubitablement. Il venait de mettre à terre une bande de gars qui avait voulu l’agresser, juste pour la défendre, lui qui n’avait aucune raison de le faire. Un sourire effleura ses lèvres et elle se releva, veillant à ne pas trop se servir de cette poigne réconfortante, qui se rattachait à un homme blessé. Blessé. Par sa faute. Ses mots eurent le pouvoir de la sortir de cette demi-torpeur dans laquelle elle s’était enfermée et son sourire chancela, alors qu’elle répondait soudainement : « Si je vais bien ? Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça, c’est plutôt à toi… ». Elle s’approcha un peu plus de lui et se mordit la lèvre inférieure, inquiète, alors qu’elle levait sa main à la hauteur de ce visage pâle, examinant ses traits à la recherche de blessures qui auraient pu être plus grave que des égratignures ou des bleus. Elle ne fit qu’effleurer sa peau du bout des doigts, mais ce fut comme si elle venait de prendre une décharge électrique. Un frisson la secoua de la tête aux pieds et elle retira sa paume du contact, électrisée et plus troublée que jamais. Cette réaction, c’était celle qu’elle avait, lorsqu’elle se doigts se glissaient entre ceux de Jack. Par tous les Dieux d’Halloween, se pouvait-il que ce soit… ? Elle n’osait pas même évoquer cette idée entièrement, de peur qu’une fine pellicule colorée d’espoir se colle de nouveau à son cœur. Car, si ce n’était pas lui, il faudrait l’arracher et cela serait douloureux. Beaucoup trop douloureux.

Elle inspira profondément et ses paupières papillonnèrent. « Hum… désolée, et je veux bien que tu me raccompagnes. Ainsi, je pourrais m’occuper de tes blessures. ». Elle reprit sa main et la serra doucement, en lui offrant un sourire timide. Pas question de le laisser s’envoler. Il venait de déclencher bien trop de questions en elle. Et puis, il l’avait sauvée d’un viol et ça, bien sûr, c’était au-delà de tout. Elle l’entraîna alors à sa suite, veillant à ne pas trop tirer sur son bras pour ne pas lui causer de douleur, et ils traversèrent rapidement le cimetière, déambulant tels deux apparitions entre les pierres grises et les hauts mausolées tristes, qui lui évoquaient à présent ces brutes qui l’avaient agressée. Elle se mit à les détester, eux, qui avaient salis ses beaux souvenirs. Les cimetières avaient toujours possédé un pouvoir d’attraction sur elle, elle les trouvait beaux et porteurs de messages graves, parfois tristes, mais toujours importants. Plus maintenant. Ils avaient tout saccagé avec leurs intentions mauvaises, avec leurs gestes déplacés et leurs mots violents. Sa gorge se noua et elle se mordit la langue pour se retenir de grimacer. Elle se laisserait aller à ses faiblesses plus tard. Pour l’instant, elle voulait juste s’occuper de son mystérieux héros.

Ils arrivèrent bientôt en bas de chez elle et elle sortit sa clé de la poche de sa veste en cuir, avant de la glisser dans la serrure et de la tourner pour pouvoir leur offrir un sanctuaire plus chaleureux que les rues désertes du quartier. « Je t’en prie, accompagne-moi, je refuse de te laisser partir comme ça. ». Elle ancra son regard au sien, sombre et impénétrable, l’espace de quelques secondes, avant de détourner les yeux et de pénétrer dans l’immeuble. Retrouver un lieu familier lui fit du bien, la réconforta. Elle retrouvait ses repères, pouvait de nouveau poser ses marques. Elle se mit à monter les marches, sans même oser se retourner pour voir si l’inconnu la suivait. Elle avait peur de ne trouver qu’une volée de marches vides derrière elle. Pourtant, arrivée sur le palier de sa porte, elle dû bien finir par se résigner. Aussi, inspirant une longue bouffée d’air froid, elle prit sur elle et se retourna doucement, craignant de faire fuir les ombres au moindre craquement. Le vieux plancher grinça sous son pied droit et elle se figea soudainement, le cœur battant. Oh, et puis, autant être fixée maintenant. Elle porta son attention derrière elle et son souffle lui échappa malgré elle, lorsqu’elle s’aperçut qu’il se tenait bel et bien encore auprès d’elle. Un sourire grimpa le long de ses lèvres, s’installant dans ses joues en les creusant de petites fossettes. Involontaire, le sourire. Mais, franc. Heureux, aussi, et ça faisait un bout de temps que ça ne lui était pas arrivé, un sourire de ce genre. Elle déverrouilla alors la porte d’entrée et invita son sauveur à entrer en un mouvement fébrile du bras. « Je t’en prie, fais comme chez toi, je vais chercher de quoi te soigner. ». Puis, sans plus attendre, anxieuse de son état, elle se dirigea rapidement vers la commode se trouvant dans sa petite salle de bain, endroit où se trouvait sa trousse de premiers secours. Etant de nature plutôt maladroite, cette trousse lui avait été de bien nombreuses fois utile. Encore pour ce cas, elle ne ferait pas exception. Et, alors qu’elle s’emparait de la pochette contenant tout son matériel médical, elle le remercia enfin : « Je te remercie infiniment de t’être porté à mon secours. Tu n’aurais pas dû, vraiment, mais je… enfin, merci, merci beaucoup. ».


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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyDim 3 Mar - 18:15

Sally Ҩ Jack
« Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables. »


Au final, la cruauté de l’Homme me rend malade.
Certes j’ai une vision différente du bien et du mal, mais je connais le respect, surtout ceux des femmes. Et lorsque je vois ces personnages se croyant plus forte que tout, assez pour s’en prendre à une personne aussi fragile que ce petit bout de femme, cela me rend malade.
Je n’hésite finalement pas longtemps avant de venir à sa rescousse, me prenant des coups aussi, il faut dire que moi seul face à cette bande je n’ai pas beaucoup de chance, mais j’ai la volonté et le cœur maintenant. Je n’abandonnerai pas, même si je devais mourir pour ça. Après tout, la mort ne me fait nullement peur, je ne me souviens pas d’avoir été un jour vivant si ce n’est depuis le sort. Je suis humain maintenant, j’ai de la chair, des os solides, un cœur qui bat et me permet d’avoir les joues qui rosissent. Je suis tout de même heureux d’avoir cette encre sur mon corps, un tatouage d’après ce que j’ai compris. Cela représente parfaitement mon identité, et même si j’apprécie de plus en plus le fait d’être humain, garder cette part de squelette en moi est important. Je ne me perds pas totalement pour ainsi dire.
Une fois les hommes partit, fuyard comme ils sont, je m’approche doucement de la fille… Ok j’adore faire peur mais bon il y a faire peur et être cruel.
Je tends la main mais je m’attends déjà à ce qu’elle cris et cours au monstre. Elle pourrait très bien, j’ai l’habitude au final. Mais sa main se glisse sans une once d’hésitation dans la mienne pour ma plus grande surprise. Oui je vais la ramener chez elle et m’assurer qu’elle oublie très vite cet incident pour finir par disparaitre de sa vie.
On se relève et son sourire m’est tout aussi étrange que sa main dans la mienne, et pourtant cela me semble si familier.
- Si je vais bien ? Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça, c’est plutôt à toi…
Je ne réponds pas alors que je la regarde s’approcher de moi. J’observe ses mains s’approchant de mon visage et je me demande pourquoi elle est ainsi avec moi. Pourquoi n’a-t-elle pas déjà hurlé ? Je ferme les yeux, et même si elle ne touche pas mon visage je peux sentir l’électricité dans l’air. Ses doigts effleurant à peine ma peau ressemble à une caresse des plus enivrantes.
Je ne lâche pas des yeux, je suis juste totalement immobile, je crois que je n’ai même pas cligné des yeux. Cela a dû durer que quelques secondes, et c’est étrange comme le temps peut prendre une autre tournure selon la situation. Cela m’a semblé une éternité, une immortalité si douce à mon cœur.
- Hum… désolée, et je veux bien que tu me raccompagnes. Ainsi je pourrais m’occuper de tes blessures.
J’ouvre les yeux surpris. Me soigner ? A quoi bon, oui j’ai mal et j’ai appris que dans ce monde cela prenait du temps avant de plus ou moins disparaitre, mais pourquoi agir aussi gentiment avec moi.
- Ce n’est pas nécessaire tu sais. Mais je vais te ramener chez toi oui.
Ma main de nouveau dans la sienne, on commence à marcher dans la rue si sombre. Je me sens bien, parfaitement à mon aise dans cette atmosphère glauque, et même si cette jeune femme n’est pas ma Sally, cela est toujours plaisant de pouvoir vivre ce moment à deux. Je lance quelque regard sur elle, l’observant de façon, je l’espère, discrète. Elle lui ressemble pourtant, en fait c’est surtout son regard et sa douceur qui me rappelle Sally. Mais je la cherche depuis si longtemps que je perds peu à peu espoir et je refuse de m’emporter pour me retrouver une nouvelle fois fort déçu.
Je ne sais trop combien de temps on marche, à vrai dire je ne m’en occupe guère. Je préfère marcher, et même si c’est en silence que nous avançons, cela ne cause aucune gêne. A quoi bon vouloir créer du dialogue lorsque le silence est d’or. Et puis, elle doit être encre sous le choc. Même si elle me semble bien fort maintenant, j’attends le contre choc, le moment où elle cèdera, pleurera, criera que sais-je encore.
Je la sens cependant ralentir, est-ce maintenant ? Non en fait, elle regarde un immeuble et je remarque qu’elle sort des clés de sa poche. Elle les fait entrer dans la serrure et tourne. Moi, je me recule un peu, près à partir au final. Elle est rentrée et elle est saine et sauve.
- Je t’en prie, accompagne-moi, je refuse de te laisser partir comme ça.
Encore de la surprise. Bon sang cette fille ne cesse de me surprendre et je ne peux nier que… J’adore ça.
On s’observe un moment alors que je me mords la lèvre inférieure nerveusement. Je finis par faire un geste de la main, une sorte de « laisse tomber » alors que je m’approche d’elle, entrant dans le hall, tandis qu’elle commence à me tourner le dos.
- Ai-je vraiment le choix de toute façon.
Oui, j’ai l’air bien ingrat mais c’est tout moi. Comme si cela était une torture que de rentrer chez elle, mais ce n’est pas tant ça que je veux dire, je veux dire que si je ne le fais pas, c’est elle qui aurait été fortement déçue, et étrangement, je n’ai aucune envie de provoquer un tel sentiment en elle.
Je la suis d’un peu loin, me demandant si elle a compris que je venais, ou si elle pensait que j’allais partir. Une fois devant sa porte elle s’arrête, je finis par marcher sur la dernière marche, attendant qu’elle ouvre sa porte, mais elle ne fait rien. Qu’est-ce qu’elle a ?
Elle se retourne vivement et m’observe, je vois son sourire s’agrandir alors que je pensais qu’elle allait crier. Et bien oui, la lumière étant plus forte maintenant, elle peut parfaitement me voir et remarquer que je ne suis pas normal pour ce monde.
Elle finit par ouvrir la porte et je finis par entrer. Il fait chaud, et cela semble tellement… Chaleureux oui… C’est assez triste de ne pas trouver d’autre mot mais c’est ainsi. On ne peut que se sentir comme chez soi, ou alors c’est ses goûts qui ressemble particulièrement au miens ?
- Je t’en prie, fais comme chez toi, je vais chercher de quoi te soigner.
Elle part, me laissant un peu con dans l’entrer. Je m’avance doucement vers ce qui semble être le salon… La curiosité est un vilain défaut, c’est sûrement pour ça que je le suis un peu trop. Je commence à vouloir m’asseoir lorsque je remarque mes mains ainsi que mes vêtements. Tâché de terre, troué par les cailloux et du sang… Pas mal de sang, le leurs, le mien, le sien aussi peut être ? Je reste donc debout, ne voulant étrangement pas m’incruster dans la vie de cette jeune femme lorsque je l’entends me parler de nouveau.
- Je te remercie infiniment de t’être porté à mon secours. Tu n’aurais pas dû, vraiment, mais je… enfin, merci, merci beaucoup.
Je souris seul dans le salon alors que je la regarde revenir.
- Ca fait du bien… Un peu de reconnaissance je veux dire, je souris doucement. Et si, j’en avais le devoir. Je ne peux laisser une jeune femme en détresse car cela est contre nature… Ce genre d’hommes, qui veulent faire peur sans aucun respect, ne devrait pas exister.
Ca si j’aime faire peur, je n’en oublie jamais le respect et au final, je fais ça pour mon plaisir… Oui certains n’aiment pas avoir peur, mais jamais je ne leurs nuis ainsi. Je suis un monstre, un squelette dans mon cœur, mais j’ai été éduqué.
- Les gens ont souvent peur de moi et en oublie les bonnes manières… Merci de ne pas être comme eux… Merci d’être différente.
Je la regarde droit dans les yeux, souriant de plus belle alors que je suis toujours debout au milieu du salon.
- Je voulais… M’asseoir mais, je suis un peu trop sale.
Un haussement de sourcil, désolé alors que j’observe finalement sa trousse de secours. Cela me rappelle une nouvelle fois Sally, sauf qu’elle, c’était une trouve à couture qui ne la quittait jamais. Je redeviens nostalgique, surtout lorsque je vois cette jeune femme fragile, et pourtant déterminée. Oui elle lui ressemble sur beaucoup de point, mais elle n’est pas ma Sally, pour la simple et bonne raison que je l’ai perdu, et ce pour toujours…

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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptySam 27 Avr - 15:02

love you until the end ◭ JACK.  Tumblr_inline_mfmdva6DVn1rzz0kr
Main dans la main, le cœur palpitant et un sourire sur les lèvres, leurs pas battant doucement le goudron de la route déserte en un accord parfait ; voilà la plus étrange ballade que Sally ait pu faire de toute sa nouvelle existence. Pourquoi se sentait-elle aussi bien, alors qu’elle était passée si proche d’une agression ? Elle avait l’impression réconfortante d’être en sécurité, enfin complète, elle-même, comme si ce mystérieux héros avait depuis toujours été la partie manquante à son bonheur. Bon sang, elle venait à peine de le rencontrer ! Pourtant, confiante et souriante, elle l’emmenait chez elle, avec la certitude que jamais il ne lui ferait de mal. La lune ronde et pleine jetait sa pâle lumière dans leurs dos, éclairant leur chemin, se mêlant à la lueur plus vive des réverbères de la rue. Leurs ombres se découpaient nettement sur le sol grisâtre et Sally ne cessait de suivre du regard celle plus grande du squelette qui se tenait à côté d’elle. Elle était intriguée par absolument tout en ce qui le concernait. Il lui rappelait Jack par bien des égards, et c’était peut-être pour cela. L’apparence physique, déjà, mais ce n’était pas tout. Jack l’avait déjà sauvée auparavant, des mains d’Oogie Boogie, il était intervenu à temps et avait encerclé sa taille de son bras pour la tirer de tous les dangers. Elle le pensait déjà mort, à cette époque, la ville venait d’annoncer son décès et elle avait ressenti cette douleur fissurer son cœur, le rendre vulnérable. Et elle avait l’impression qu’aujourd’hui, le même schéma se reproduisait. Pourtant, ça ne pouvait pas être Jack, pas vrai ? Ce serait bien trop beau… or, sa vie n’avait jamais été un conte de fée et cela faisait bien longtemps maintenant qu’elle peinait à croire à une possible réapparition. L’espoir vous tue à petit feu, le désespoir ne vous laisse aucune chance. Sans doute pour cela qu’elle s’accrochait encore, parce que sinon sa vie n’aurait définitivement plus aucun sens sans le squelette de ses rêves.

Ils arrivèrent au pied de son immeuble et elle l’invita à rentrer, sans savoir si le fait qu’il lui réponde qu’il n’avait pas vraiment le choix était un refus ou une obtempération. Elle monta rapidement les marches raides, s’aperçut avec ravissement qu’il l’avait suivi et ouvrit enfin la porte de son appartement. Sans plus attendre, elle se dirigea vers sa salle de bain pour chercher sa trousse de secours, avant de revenir à lui en le remerciant. « Ca fait du bien… Un peu de reconnaissance je veux dire. Et si, j’en avais le devoir. Je ne peux laisser une jeune femme en détresse car cela est contre nature… Ce genre d’hommes, qui veulent faire peur sans aucun respect, ne devrait pas exister. ». L’homme se tenait encore debout, comme ne sachant que faire, et il avait le plus beau sourire existant collé aux lèvres. Elle ne put s’empêcher de lui rendre ce sourire avec douceur en s’approchant de lui. « Tu es quelqu’un de bien, si pour toi, intervenir lorsque tu vois ce genre de chose est un devoir, car ça n’en est pas un pour tout le monde, crois-moi. ». Sally posa la trousse de secours sur la petite table et perdit quelque peu de son sourire, au souvenir de cette agression. Elle reprit alors, plus sombrement : « Ce genre de personne, ces hommes qui n’accordent aucun sens à la vie des autres ne veulent pas seulement faire peur, c’est ça le pire, ils veulent faire mal. Pour eux, oui, c’est ça le vrai devoir ; attaquer une femme, si elle se trouve seule, se montrer lâches. Ce sont des monstres, rien de plus. ». Elle braqua son regard dans celui de son sauveur et secoua lentement la tête, un léger rire jaune aux bords des lèvres : « Je ne suis pas même sûre qu’on puisse appeler ça des hommes. ». Elle inspira profondément et cilla plusieurs fois, comme si elle reprenait connaissance, et elle retrouva alors son sourire, baissant légèrement les yeux pour lui indiquer qu’elle était désolée de s’être ainsi laissée emporter.

« Les gens ont souvent peur de moi et en oublie les bonnes manières… Merci de ne pas être comme eux… Merci d’être différente. ». Cet aveu fit remonter sur ses lèvres un sourire heureux et sans quitter son regard, elle haussa les épaules, lui répondant doucement : « Les gens ont peur de ce qui est différent d'eux et ça les rend cruels… Il en oublie bien souvent que nous avons tous le sang rouge et un cœur qui bat. Pour ma part, j’essaye de ne jamais l’oublier et ce n’est pas difficile à faire, car tu es vraiment… ». Sally se figea soudainement et elle détourna le regard, reculant ensuite un peu, ses joues s’empourprant, alors qu’elle allait finir sa phrase par « magnifique ». Elle eut un petit rire nerveux et reprit, gênée : « Enfin… tu m’as sauvée et… c’est un plaisir de pouvoir t’aider en retour. ».

« Je voulais… M’asseoir mais, je suis un peu trop sale. ». Sally reprit ses esprits et jeta un coup d’œil à son canapé, secouant la tête. « Oh non, c’est pas grave, tu pouvais t’asseoir. ». Elle le contourna et déplia la petite couverture qui se trouvait sur le rebord, protégeant ainsi le meuble, et ajoutant : « Mais, si ça peut te rassurer… vas-y, je t’en prie, assis-toi. ». Elle s’écarta ensuite du canapé et alla retirer son écharpe rouge, puis sa veste en cuir, afin d’avoir plus de liberté dans ses mouvements, quand elle s’occuperait des blessures de ce courageux inconnu. Une légère bouffée de panique monta en elle quand elle découvrit son poignet gauche abîmé. Griffures et coupures cramoisies se mêlaient sur sa peau pâle, qui lui venaient de son habitude à rechercher la douleur dans ses crises d’angoisse, pour se montrer qu’elle était bel et bien une créature de chair, et non plus une poupée à la merci de tous. Elle ne voulait pas qu’il voit ses marques. Elle resta dos à lui quelques instants, raide et crispée, puis dû finalement se résoudre à se retourner. Elle ne pouvait pas remettre sa veste en cuir ou aller chercher dans sa chambre un pull, il penserait qu’il la mettait mal à l’aise. Elle espéra alors simplement qu’il ne remarquerait rien ou penserait que c’était dans la mêlée, un peu plus tôt, qu’elle s’était fait cela. Elle revint alors vers lui et vint s’asseoir à ses côtés, son regard balayant son corps pour voir où il pourrait être blessé. Une coupure à l’arcade, des coups portés aux côtes à examiner, ses poings esquintés. Du sang séché, des bleus sombres. Rien qui ne l’effraie plus que nécessaire, mais qui devait être douloureux. Surtout aux côtes, elle espérait qu’il n’en ait pas une de cassée. Elle inspira profondément, puis revint ancrer son regard au sien, un sourire timide sur les lèvres, alors qu’elle expliquait : « Je dois vérifier si tu n’as pas une côte cassé, ou aucune coupure qui pourrait s’infecter, est-ce que tu pourrais… hum, retirer ta chemise, s’il te plaît ? ».
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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyDim 28 Avr - 3:30

Sally Ҩ Jack
« Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables. »


Je ne sais pourquoi, mais cette personne faisait tout pour que je me sente bien, et cela marche à merveille. En fait, je dis n’importe quoi. Je sais parfaitement pourquoi cela marche aussi bien. C’est parce qu’elle est naturelle avec moi. Elle agit sans s’en rendre compte, enfin… J’en ai l’impression car après tout, je ne la connais pas. Mais sa démarche un peu sautillante. Sa main dans la mienne, j’ai l’impression que c’est ça qui l’empêche de danser au grès de sa volonté. Et je m’en veux en quelque sorte… Mais tenir sa main semble me réchauffer. Je ne ressens ça que lorsque je bois du sang… Et encore, cela est beaucoup plus intense avec cette fille… Et je sais que ce n’est pas mal vu ce que nous faisons là. On pourrait facilement nous prendre pour un couple, profitant de la vue nocturne pour se balader. Enfin ce n’est pas le cas. C’est étrange mais j’ai l’impression que ses cheveux volant au vent de façon… Sensuel. Bon sang, je dis vraiment n’importe quoi. Et puis, je garde toujours espoir de revoir ma Sally. Je ne dois pas, je ne veux pas divaguer alors qu’elle est je ne sais où et sûrement effrayé. Pendant notre marche, alors qu’elle prend de plus en plus d’assurance, il m’arrive de baisser la tête, me sentant parfois honteux de faire ça à Sally.
Et puis, je finis par me dire que, de toute façon elle n’en sera sûrement jamais rien, et que je n’ai rien fait de mal. J’ai sauvé cette fille, et je la ramène tout simplement chez elle. Pour ce que j’en sais, elle pourrait avoir une chance légendaire, ou être carrément un aimant à problème. Je préfère ne pas tenter le coup et la ramener directement chez elle. Au moins, je dormirais bien cette nuit en me disant que j’ai laissé cette fille rentrer toute seule chez elle. J’aurais très bien pu ne pas en dormir de la nuit aussi, imaginant les pires trucs possibles. Je suis assez doué pour ça, sauf que cette fois, je n’aurais pas particulièrement aimé ce que j’aurais vu.
Finalement on arrive en bas de chez elle, et je pense que ma mission est finit, mais elle me propose de monter. Bon sang, c’est tellement étrange sa façon de me faire croire pendant quelque seconde que je suis humain, que je suis une personne comme les autres. C’est extraordinaire et fascinant, et je prends note dans ma tête de noter ça dans mon journal.
Car oui, je tiens un journal, et le premier qui dit que c’est un truc de fille, qu’il vienne me le dire en face juste pour voir.
Dans ma tête, je pouffe de rire, me disant qu’elle est peut être tellement pas douée que même dans son immeuble il pourrait lui arriver quelque chose. Je me dis que finalement, je devrais finir garde du corps avec elle plutôt que de donner des cocktails à des personnes qui n’osent même pas me regarder droit dans les yeux.
J’accepte donc d’aller chez elle, de façon héroïque bien sûre, en tout bien tout honneur. Surtout qu’elle s’est mise dans la tête de me soigner et si je sais bien une chose sur les filles, c’est qu’il ne faut surtout pas les vexer lorsqu’elles sont aussi sûres d’elle.
Une fois chez elle, je me retrouve… Comme un con disons-le, debout dans le salon. Je l’attends sagement comme un enfant à qui on n’aurait pas donné l’autorisation de faire comme chez soi… Elle me l’a peut-être dit d’ailleurs, je ne sais plus…
Lorsqu’elle revient avec son attirail pour me torturer… Bon OK !!! Tout pour me soigner et faire que je parte en meilleur forme (c’est vraiment trop adorable au final !) elle me remercie et je me retrouve… ENCORE UNE FOIS comme un con (ouais ça m’arrive souvent, et avec elle je crois que je bats des records c’est dingue.)
Et me voilà partis dans un grand moment de philosophie sur l’Homme. L’Homme désireux, violent et qui obtient ce qu’il veut par la force, mais je parle de conards en fait !!! (Bon ok j’arrête avec les insultes !)
Elle s’approche de moi, avec le plus beau sourire que j’ai pu voir sur ce monde, et je ne mens même pas !
- Tu es quelqu’un de bien, si pour toi, intervenir lorsque tu vois ce genre de chose est un devoir, car ça n’en est pas un pour tout le monde, crois-moi.
Je souris doucement en la voyant alors qu’elle commence à préparer ses instruments de tortures… Ba quoi, c’est vrai ! Cela fait beaucoup peur pour certain humain, et moi, ça me fascine tout simplement !
- Ce genre de personne, ces hommes qui n’accordent aucun sens à la vie des autres ne veulent pas seulement faire peur, c’est ça le pire, ils veulent faire mal. Pour eux, oui, c’est ça le vrai devoir ; attaquer une femme, si elle se trouve seule, se montrer lâches. Ce sont des monstres, rien de plus. Je ne suis pas même sûre qu’on puisse appeler ça des hommes.
Un léger rire jaune m’échappe alors que je secoue la tête. Pour moi ce sont bien des hommes. Ce genre de personnes, les humains les appellent des monstres. On voit qu’ils ne connaissent pas les véritables monstres. On aime faire peur, on aime entendre crier, mais cela ne va jamais au-delà. Nous ne sommes pas violent, encore moins inhumain au final. Moi j’ai appris à mes dépends comme les humains était… Oui, ils ne sont pas tous comme ça, mais avec moi ils le sont à mes yeux… Sauf cette fille. Elle est incroyable et sort du lot d’une façon magistral.
Elle baisse les yeux, et mon cœur se serre alors que j’ai l’impression qu’elle se blâme d’avoir trop parler. Elle n’en a pas dit assez si vous voulez mon avis.
- Je ne suis pas d’accord… je soupire doucement, imaginant qu’elle ne va pas comprendre mon délire mais bon… Pour moi ce sont parfaitement des Hommes. L’Homme est par nature quelqu’un de désireux, voulant toujours avoir plus et se trouvant souvent supérieur… Cela me dégoute…
Elle doit me prendre totalement pour une folle de dénigrer non seulement la race humaine mais aussi les hommes, les mâles quoi !
Et dans la foulé, je la remercie d’être différente, de se montrer ainsi avec moi, de se montrer… Naturelle tout simplement. Je la vois sourire et moi, je me dis que je ne dis pas tant de connerie que cela au final. Son regard droit dans le mien, ne vacillant jamais, me donne le tournis. C’est incroyable cette sensation. Cela me manquait terriblement et je ne m’en rends compte que maintenant. Je la vois hausser les épaules, comme pour dire « je ne vois pas en quoi c’est extraordinaire. Cela me semble naturel » et cela a le don de me faire craquer un peu plus.
- Les gens ont peur de ce qui est différent d'eux et ça les rend cruels… Il en oublie bien souvent que nous avons tous le sang rouge et un cœur qui bat. Pour ma part, j’essaye de ne jamais l’oublier et ce n’est pas difficile à faire, car tu es vraiment…
J’attends alors qu’elle semble se figer… Je suis quoi ?... Allait-elle dire quelque chose qui est sensé me vexé, ou alors quelque chose qu’elle ne voulait pas faire sortir de son esprit. Son petit rire nerveux a le don de me souffler que c’est certainement la seconde proposition la bonne.
- Enfin… tu m’as sauvée et… c’est un plaisir de pouvoir t’aider en retour.
Tu parles… Franchement elle n’avait pas à faire ça. Moi le simple fait de la voir sourire agir un peu comme si rien ne s’était passé, la savoir en sécurité tout simplement est la meilleure nouvelle de la soirée.
Je pose finalement mon doigt sous son menton afin qu’elle me regarde droit dans les yeux, souriant doucement alors que je cherche quoi dire.
- Tu es une personne bonne. Et tu penses que c’est normal, mais crois-moi… Ça ne l’est pas du tout pour les autres. Tu sors du lot et…
Je m’arrête, me sentant tout simplement en paix avec elle, en paix avec moi-même aussi. Je suis bien, et… Cela fait très longtemps… C’est même la première fois dans ce monde… Que je me sens aussi bien.
- Encore une fois merci.
C’est simple, mais le vocabulaire humain n’a pas d’autre mot pour exprimer ce que je ressens. Alors, s’il le faut, je lui dirais mille fois merci… Et encore, ce ne sera jamais assez pour lui dire à quel point je me sens bien en cet instant précis.
Je lance finalement une petite plaisanterie… Enfin s’en est pas spécialement une mais, je le dis sur le ton de la rigolade car ce n’est vraiment pas bien méchant.
- Oh non, c’est pas grave, tu pouvais t’assoir.
Elle se dirige vers le canapé, plaçant une couverture afin de protéger l’objet de base.
- Mais, si ça peut te rassurer… vas-y, je t’en prie, assis-toi.
Je lâche un petit rire avant de m’avancer pour finalement m’assoir. Je la regarde s’éloigner. Je commence à vouloir poser mon dos contre le canapé, mais je me redresse aussitôt. Non, c’est bien trop douloureux tient.
Pendant que je tente de ne pas trop montrer ma frustration et ma douleur, je ne remarque pas sa crispation, je ne remarque pas l’espèce de dilemme qui se joue dans l’esprit de la jeune femme.
Elle revient vers moi, s’asseyant en face de moi et je lui souris doucement. Oui… C’est idiot mais je veux encore lui montrer qu’elle est parfaitement en sécurité avec moi.
Elle me scrute de la tête au pied de façon méthodique, faisant de léger mouvement de tête lorsqu’elle semble remarquer une blessure. Je me demande même si elle ne ferait pas une liste dans sa tête. Dingue ce qu’elle peut sembler perfectionniste en cet instant, je me demande si elle s’en rend compte tient !
Une fois cela finit, elle replonge son regard dans le mien. Ca y’est, l’inspection est finit.
- Alors… Verdict, je demande en plissant le nez, la regardant de façon désolé d’avance devant mon état assez… Moche.
- Je dois vérifier si tu n’as pas une côte cassé, ou aucune coupure qui pourrait s’infecter, est-ce que tu pourrais… hum, retirer ta chemise, s’il te plaît ?
Je me mords la lèvre inférieure, m’exécutant. Je retire finalement ma veste en cuir, laissant apparaitre un T-shirt en V où l’on peut voir encore plus mes tatouages. Enfin, de toute façon, elle va les voir mes tatouages. Je retire mon T-shirt le posant sur le canapé et je la regarde de nouveau.
- Alors docteur, il se passe quoi maintenant ?
Je souris doucement, me préparant au contact de ses doigts sur ma peau… Sur ma chair moi qui était squelette. D’ailleurs, le comble franchement serait que je me sois cassé un os non ?!
Enfin, pour ce que j’en sais, je vais attendre son verdict tout simplement.

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Dernière édition par M. Jack Skellington le Ven 3 Mai - 3:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyDim 28 Avr - 15:31

love you until the end ◭ JACK.  Tumblr_inline_mfmdva6DVn1rzz0kr
La scène était surréaliste, complètement folle. Deux étrangers aux douleurs passées, tous les deux face à l’autre, échangeant leurs avis sur le genre humain, parlant calmement comme si cela avait été la plus naturelle des choses. Et ça l’était un peu, en réalité. Sally se sentait bien, profondément bien, comme si les plaies de son cœur se refermaient peu à peu au contact de son sauveur. Elle ne pouvait pas même détacher ses yeux des siens, il avait quelque chose d’irrémédiablement fascinant, il exerçait sur elle une attraction incontrôlable, c’était complètement dingue ! Elle perdit quelque peu de son sourire lorsqu’elle lui expliqua ce qu’était pour elle ce genre de personne et il laissa alors lui échapper un rire jaune, comme amer. Elle baissa les yeux, désolée de s’être emportée de cette façon et il lui répondit alors, comme s’il ne voulait pas qu’elle se sente mal d’avoir engagé ce sujet : « Je ne suis pas d’accord… Pour moi ce sont parfaitement des Hommes. L’Homme est par nature quelqu’un de désireux, voulant toujours avoir plus et se trouvant supérieur… Cela me dégoûte… ». Sally fronça les sourcils et ses yeux se perdirent, songeurs. Voilà une réponse qui était bien étrange, il parlait comme s’il ne faisait pas partie de la race des Hommes, comme s’il n’était qu’un spectateur extérieur et pourtant, il était de chair, tout comme elle, alors… Se pourrait-il qu’il vienne comme elle d’un monde différent ? Peut-être même… Jack ? Son cœur se mit à battre furieusement dans sa poitrine et elle inspira profondément pour se calmer. Il n’était pas le tout de s’emballer, il fallait qu’elle en soit sûre avant de balancer des allégations qui pourraient s’avérer plus qu’étranges pour le jeune homme. Doucement alors, elle répondit : « C’est vrai pour la plupart des cas, mais tu es un homme et tu n’es pas comme ça pourtant. ». C’était un peu un test, elle devait se l’avouer, elle attendait de voir comment il pourrait réagir et si ce qu’elle avait pensé s’avérait vrai. Et ses mains en auraient presque tremblé d’appréhension, si elle avait été de nature plus nerveuse.

Il la remercia d’être comme ça et d’autres mots n’auraient pas pu lui faire plus plaisir. Un sourire étira ses lèvres et, en lui répondant, sa franchise faillit mettre au jour des pensées personnelles qui la gênèrent. Aussitôt, elle détourna le visage sous le regard intense et interrogateur de son héros, les joues rouges, essayant de sauver sa phrase comme elle put avec un bref balbutiement. Elle sentit alors un doigt se poser sous son menton pour lui faire relever le visage et la chaleur s’empara de tout son visage, le colorant sans doute presque aussi vivement que le rouge de son écharpe. « Tu es une personne bonne. Et tu penses que c’est normal, mais crois-moi… Ça ne l’est pas du tout pour les autres. Tu sors du lot et… ». Sally se sentit sourire et ne put détourner un instant de plus le regard du sien, si sombre et porteur d’éclats étranges. « Encore une fois merci. ». Elle haussa de nouveau les épaules et finit par répliquer en souriant : « Les autres sont vraiment des idiots, ils ne savent pas ce qu’ils ratent. ». Elle lâcha un petit rire et détourna finalement le regard, alors qu’il lui faisait part de sa gêne pour s’asseoir. Tu parles, elle s’en moquait ; elle aurait racheté avec grand plaisir un canapé tous les jours, si elle avait pu avoir le privilège d’avoir ce bel inconnu dans son salon, tous les soirs. Il était d’une si agréable compagnie, chassant avec vigueur la solitude qui avait étreint son cœur, ces derniers-temps, la faisant sourire comme au temps où elle se trouvait encore dans la ville d’Halloween. Elle installa tout de même une petite couverture pour le rassurer, puis alla se dévêtir, se débarrassant du surplus de vêtements dans la chaleur de l’appartement. Elle hésita un instant sur la démarche à suivre, quand elle vit ses coupures, qui n’avaient rien à voir avec la bagarre de précédemment, mais se résigna finalement au fait qu’elle ne pouvait rien y faire.

Elle vint s’asseoir aux côtés de ce squelette de chair, désireuse de retrouver sa compagnie et incapable de le laisser plus longtemps seul, et passa à l’examen, sous son sourire agréable. Puis, elle revint à son regard, alors qu’il lui lança en grimaçant : « Alors… Verdict ? ». Sally lui expliqua brièvement et aussitôt, il s’exécuta. Elle ne voulait pas quitter ses yeux sombres, mais lorsqu’il se mordit la lèvre inférieure en retirant sa veste en cuir, elle ne put résister plus longtemps. Elle déglutit et laissa son regard vagabonder sur ses bras à découverts, puis sur le début de son torse, juste sous son cou… Bon sang, il était d’une beauté terrible qu’elle n’aurait pas même pu le décrire si on le lui avait demandé. Fascinant. Puis il retira finalement cette dernière barrière de tissu, lui dévoilant son corps. La chaleur lui monta de nouveau aux joues et sa voix se bloqua dans sa gorge. Elle déglutit lentement et s’humecta inconsciemment les lèvres, s’intimant de se reprendre rapidement. Toutefois, elle n‘arrivait tout simplement pas à détacher son regard des arabesques d‘encre qui sillonnaient sa chair comme de longs serpents habiles. « Alors docteur, il se passe quoi maintenant ? ». Sally cilla et releva les yeux vers ceux de l’homme, troublée, en répondant mécaniquement : « Très bonne question… ». Puis, elle secoua doucement la tête et reprit, tentant de se donner contenance en passant une main gênée dans ses cheveux : « Enfin, je… Il faudra que tu me dises si tu as mal quand je touche. ». Elle s’approcha un peu plus de lui et pencha sa tête sur le côté, ses doigts venant effleurer la peau chaude recouvrant ses côtes. Il avait une coupure, pas très longue, mais qui saignait encore légèrement, sans doute dû à un coup de pied plus vigoureux que les autres. Il faudrait qu’elle désinfecte ça et qu’elle le panse. Elle appuya un peu plus fort, veillant à ne pas toucher la blessure pour que cela lui soit douloureux et releva les yeux vers lui, demandant : « Est-ce que tu as un peu ou très mal ? Et ne mens pas, c’est important que je puisse déterminer si tu as une côte cassée. ».
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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyVen 3 Mai - 3:28

Sally Ҩ Jack
« Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables. »


Ce qui se passe ce soir me semble tellement irréaliste…
Et pourtant je devrais savoir que tout est possible non ? Si on se remet dans le contexte, je suis un squelette qui rêvait d’un Noël cauchemardesque. J’ai réussi à créer un Noël pour Halloween Town. J’ai pour chien un fantôme au nez rouge. J’ai volé dans un cercueil avec des cerfs mort qui n’avait que la peau sur les os et surtout… J’étais amoureux d’une invention d’un savant fou. Je ne l’ai jamais remercié d’ailleurs, car ce fut sans nul doute sa meilleure création. Sa plus belle, pure et parfaite création.
Et voilà que je trouve le fait de me trouver seul chez une jeune demoiselle irréaliste. Vraiment n’importe quoi !
Mais c’est vrai que dans ce monde je me suis retrouvé confronté à une réalité qui me terrifie… Encore heureux que je ne fais que penser cela et que personne n’est capable de lire dans mes pensées. Je tiens à rester un dur !
Enfin on s’en fou un peu de tout cela, le truc qui me change et me manque terriblement c’est le contact. Beaucoup de personne me parait, et me voilà presque seul. Je fais peur, c’est une bonne chose, mais pourquoi ne plus vouloir me parler tout court. C’est assez terrifiant de se retrouver si seul du jour au lendemain. J’avais tout, des amis, j’étais assez adulé dans Halloween Town, j’avais trouvé l’amour et BIM ! Il faut qu’on me retire tout en un claquement de doigt. Comme quoi, le bonheur n’est pas pour moi car dès que je le touche du doigt on me le retire aussitôt.
Et voilà que ce soir je me sens bien. Bon au départ, franchement, je n’étais pas heureux.
J’étais en colère, furieux et je voulais tout simplement sauver cette pauvre demoiselle en détresse. Mais maintenant que je suis chez elle, que les choses se sont calmés et que l’on se retrouve à parler calmement, voilà que je me retrouve tout simplement heureux. Je me sens plus vivant que je ne l’ai jamais été sur cette Terre.
On est obligé d’ailleurs de parler de ses enfoirées et je ne peux m’empêcher de me montrer aussi énervée qu’elle… Mais si elle dit que ce ne sont pas des Hommes, j’en pense tout le contraire. Oui, dans ce monde j’ai pu découvrir la cruauté de l’Homme, j’ai pu découvrir son égoïsme et il se trouve que je les ai de plus en plus.
Oui, mon animosité ressort facilement dans le peu que je dis. Et en parlant je dévoile plus ou moins ma nature non humaine. Enfin, je suis un homme maintenant, et finalement je ne me rends compte de ma bavure que lorsque je remarque je vois ses sourcils se froncer. Oups… Enfin après tout, j’ai le droit de dire ce que j’ai sur le cœur, et elle a tout simplement le don de faire ressortir le vrai Jack.
- C’est vrai pour la plupart des cas, mais tu es un homme et tu n’es pas comme ça pourtant.
Je soupire doucement en fermant les yeux. Qu’est-ce que je peux répondre à ça franchement. Je finis par secouer doucement la tête avant de murmurer :
- Peut-être parce que je ne me sens pas totalement humain… Pas totalement un Homme…
Je ne la regarde plus, fixant un point sur le sol au loin alors que je me demande comment elle peut interpréter ce qu’il se passe dans ma tête, ce que j’essaye de dire…
Je continue de façon plus légère, la remerciant simplement et la complimentant aussi. Elle sourit et me voilà de nouveau heureux d’être ici, car ce n’est pas le tout, mais parler des Hommes me rend toujours très nerveux et particulièrement odieux. Et je ne peux que répondre à son sourire, surtout lorsque je vois ses joues rosir. J’ai appris dans ce monde que ce genre de cas était bon signe, enfin il me semble, c’est ce que Kurtis m’apprends des femmes du moins. Et je fais tout pour capter son regard, pour ne rater aucune miette de ce qu’il se passe dans ses yeux. Ses petites étoiles qui me semblent inattrapables sont pourtant là, juste en face de moi. Elle mérite tout simplement ses compliments, car elle est la seule à agir ainsi avec moi, elle est la seule à me faire sentir aussi bien en ce haut-monde.
- Les autres sont vraiment des idiots, ils ne savent pas ce qu’ils ratent.
Mon rire se joint au sien alors que je ne la lâche pas des yeux.
- Tu as raison sur un point, ils ne savent pas car ils ne prennent jamais le temps d’en savoir un tant soit peu sur ma personne.
Cela fait du bien de s’assoir, je dois avouer que je n’ai que ça en tête depuis le début, parce que j’ai mal partout, mais en même temps je sens que si je m’assois je ne pourrais tout simplement plus me lever… Enfin, je ne me gêne plus au final j’ai trop mal pour jouer le fier.
Finalement, elle commence à me regarder, s’y prenant de façon précise, je crois, afin de voir si mon corps est trop endommager ou non.
Finalement, elle me demande de retirer ma chemise et je m’exécute. Après tout, je n’y connais absolument rien en médecine. Il se trouve que je suis plus doué pour faire des cocktails explosifs que de savoir si je me casse un os ou non. Pourtant, les os ça devrait être mon truc mais… En fait pas du tout.
Et alors qu’elle m’observe le temps semble plus long, mais en même temps plus exquis. C’est une sensation étrange. Je sens des picotements alors que je sens son regard sur moi. Sa frissonne ici, et là, et même par-là ! Partout où son regard touche ma peau, celle-ci brûle d’une façon étrange. J’aime son regard, et soudainement, je me sens un peu gêné. Et si elle était dégoûtée par tout cela. Si en fait, cette façon de me regarder était tout simplement une sorte de mépris quand à mon corps encré.
Je finis par rompre le silence, lui demandant ce qu’elle pensait alors de mes blessures. Peut-être qu’elle n’avait pas envie de me toucher non plus…
Elle relève les yeux vers moi.
- Très bonne question.
Son ton me rassure un peu, elle ne semble en rien gênée, elle semble vraiment ne pas savoir ce qu’elle doit faire, tout simplement. Je respire un peu mieux, rassurer de me dire cela.
- Enfin, je… Il faudra que tu me dises si tu as mal quand je te touche.
Elle s’approche un peu de moi, et je reste sur place, attendant sagement son rapprochement. Qu’est-ce que je peux faire si ce n’est attendre qu’elle fasse le premier pas en quelque sorte.
Finalement, je sens ses doigts sur moi, et les frissons sont plus présents que lorsqu’elle me regarde. Logique en un sens.
Elle appuie sur ce qui semble être des points stratégique et je plisse le nez de temps en temps. Bordel ça fait un mal de chien.
- Est-ce que tu as un peu ou très mal ? Et ne mens pas, c’est important que je puisse déterminer si tu as une côté cassée.
Je la regarde en levant les yeux au ciel. Et bien, c’est qu’elle a son caractère. Je commence à vouloir répondre, de toute façon mes froncement de nez ont dû répondre pour moi, lorsque je remarque ses mains.
Je prends sa main gauche, la rapprochant doucement de mes yeux.
- Qu’est-ce que… Tu vas bien ?
Je la regarde inquiet. C’est bien mignon de vouloir me soigner mais si elle est blessée elle aussi…. J’en oublie de la soigner elle, bon sang que je suis égoïste.
Je me lève, allant cherche de l’alcool du coton et un bandage. Je mets de l’alcool sur le coton et commence à tapoter légèrement sa peau.
- Franchement, ce n’est pas le tout de vouloir me soigner moi, tu as été blessé toi aussi.
Je continue de tapoter légèrement sa peau, et finalement je prends la bande, commençant à la déplier doucement. Je pose sur sa peau, le retient avec le pouce et commence à faire de léger tour. Je ne lâche pas des yeux ce que je suis en train de faire, allant doucement, me montrant patient et calme. Je souris doucement, me disant que cela ne sert à rien de me soigner, j’irais bien. Elle, je n’en sais rien, et je dois avouer que j’attends le contre-choc qui n’est pas encore là. Enfin, je lui montre une nouvelle fois qu’elle n’a rien à craindre de moi, si elle avait encore des doutes. J’ai beau être le roi d’Halloween, je reste quelqu’un avec… un semblant de tendresse et surtout d’amour.
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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyDim 12 Mai - 17:47

love you until the end ◭ JACK.  Tumblr_inline_mfmdva6DVn1rzz0kr
« Peut-être parce que je ne me sens pas totalement humain… Pas totalement un Homme… ». Sally avait beau essayer de le comprendre, plus la soirée avançait et plus ce sombre inconnu devenait un mystère. Est-ce que ses doutes étaient confirmés ? Venait-il bien d’un autre monde ou se considérait-il juste exclu de cette société mesquine et cruelle ? Elle n’en savait rien. D’un côté, elle espérait que ce n’était pas la deuxième solution, car cela la blesserait de voir qu’un homme tel que lui était mis à part par faute de préjugés idiots. Être rejeté signifiait une solitude implacable qu’elle-même ne pouvait que trop comprendre. Combien de fois s’était-elle retrouvée seule dans son appartement, à jeter son regard sur la rue et ses passants, à l’air si individualiste, étouffés dans leur fierté, se demandant quand elle pourrait se comporter comme eux pour véritablement s’intégrer à ce monde ? Elle avait essayé, mais elle ne pensait pas que cela pourrait arriver un jour. En leur présence, elle se sentait bien trop mal à l’aise, comme si eux-mêmes sentaient bien qu’elle n’avait guère sa place ici. Elle ne dit rien alors, préférant ne plus parler de ce triste sujet qui ne cessait de lui serrer le cœur, baissant les yeux à son tour. Néanmoins, la discussion dériva rapidement sur des remerciements beaucoup plus agréables. Son doigt juste sous son menton, son sourire chaleureux et son regard ancré dans le sien, qui pourrait bien lui faire tourner la tête. Deux pierres noires qui semblaient briller alors qu’elle plongea dans leurs ténèbres. Ils se surprirent à rire tous deux, et Jack compléta sa réplique : « Tu as raison sur un point, ils ne savent pas car ils ne prennent jamais le temps d’en savoir un tant soit peu sur ma personne. ». Cet aveu lui meurtrit un peu plus le cœur, alors qu’elle l’imagine errant seul dans les rues de la ville. Elle ne veut plus jamais qu’il ressente cette solitude, cette exclusion. Peu importe le fait qu’ils ne se connaissent que depuis quelques heures à peine, elle a ce soudain désir et elle sait qu’elle fera tout pour s’y tenir. « Tant pis pour eux, tant mieux pour moi ! ».

Ils finirent tous deux par s’asseoir l’un à côté de l’autre et Sally se mit à examiner ses potentielles blessures avec la plus grande attention. Puis, vint le moment où il dû retirer sa chemise, alors son esprit parut se vider de toutes pensées cohérentes, la fascination qu’elle éprouvait envers son sauveur, grandissant et troublant sa rationalité. Il était magnifique, bien plus que n’importe quel autre homme qu’elle avait pu rencontrer dans son existence. Ses doigts ne firent qu’effleurer son épiderme, mais elle sentit des frissons glisser sur sa peau et son souffle se coupa dans sa gorge, refusant d’imaginer qu’elle pourrait être à l’origine de cette délicieuse chair de poule. Peut-être était-ce simplement la douleur ou le froid ? Un peu gênée, elle releva les yeux vers lui et s’excusa avec un demi-sourire penaud : « Désolée, j’ai les mains froides. ». Avant d’ajouter qu’il ne faudrait surtout pas qu’il lui mente. Elle connaissait la fierté des hommes, et elle n’avait pas envie de passer à côté d’une blessure plus importante à cause de ce foutu sentiment. Elle tâtonna l’une de ses côtes, veillant à ne pas toucher la coupure qui striait son flanc en un éclair écarlate, et le vit grimacer. Hum, pas bon, ça. Elle ne savait pas vraiment si c’était dû au bleu sombre qui commençait à s’étendre sur l’encre de ses tatouages, ou si c’était plus grave, et elle attendait sa réponse quand il y eut un changement. Retournement de situation. Il dû remarquer ses nombreuses coupures, car il prit sa main entre ses doigts et l’approcha de son visage, examinant les petites marques rougeâtres. « Qu’est-ce que… Tu vas bien ? ». Oh, non, c’est pas vrai… Soudain l’objet de son regard inquiet, sa gorge se serra de honte et elle entrouvrit les lèvres, sans qu’aucun son ne puisse sortir, désemparée. Non, visiblement, elle n’allait pas bien pour se faire ce genre de truc, elle le savait, mais elle ne voulait pas que lui le sache. Pouvait-elle pour autant lui mentir en prétextant que c’était ce soir qu’elle s’était blessée ainsi ? Non, certainement pas. C’était lui qui avait besoin de soins, pas elle.

Sans qu’elle ne puisse retrouver l’usage de la parole, il se redressa et partit chercher le nécessaire pour désinfecter les blessures. Il reprit ensuite son poignet, paume vers le ciel et se mit à tamponner ses minces plaies avec un coton imbibé d’alcool. Elle serra les dents sous le picotement désagréable et déglutit, tentant de former dans son crâne des explications qui pourraient tenir la route. « Franchement, ce n’est pas le tout de vouloir me soigner moi, tu as été blessé toi aussi. ». Voilà bien longtemps que personne ne s’était occupé d’elle de cette façon, mais elle n’avait pas le droit de se laisser faire ainsi, il fallait prioritairement qu’elle s’occupe de ses blessures, qui étaient bien plus importantes que ses propres bêtises. Alors, son regard alternant maladroitement entre le bandage tournant autour de son poignet et le regard détendu de son sauveur, un peu paumée sur la démarche à suivre, elle finit par balancer de but en blanc, mal à l’aise : « Je ne me suis pas fait ça aujourd’hui. ». Elle soupira, puis se mordit la lèvre inférieure, tentant de se donner une contenance, avant de reprendre : « Je… Ces blessures, ce n’est pas grave du tout, je préférerais qu’on s’occupe des tiennes… ». Elle attendit qu’il est finit de faire son bandage pour retirer sa main et prendre à son tour le coton et l’alcool. Elle releva un regard timide vers lui et le remercia : « Ce n’était pas nécessaire, mais je te remercie, ça faisait longtemps que quelqu’un ne s’était pas occupé de moi comme ça. ». Elle inclina le flacon d’alcool pour tremper un coton, puis commença à tamponner la plaie qui se trouvait le long de ses côtes. « Excuse-moi, ça doit brûler un peu, c’est encore à vif. ». La plaie n’était pas être assez profonde pour nécessiter des points de suture, bien heureusement, alors elle se contenta de sortir une autre bobine de gaze et du papier colle médical, pour faire tenir le tout. Elle tenta de mesurer chacun de ses gestes, d’être douce et d’avoir les mains légères pour ne pas lui faire mal, puis décida de s’attaquer ensuite aux autres blessures ouvertes. Elle essuya à l’aide d’un mouchoir en tissu qu’elle alla rapidement humidifier au robinet le sang séché qui avait coulé de sa plaie à l’arcade, puis reprit son coton. Elle se redressa un peu, se mettant à genoux sur le canapé pour être plus haute que lui, mais pas trop, et se mordilla les lèvres, appuyant sur son arcade pour désinfecter le tout, songeant qu’il ne lui serait sans doute jamais plus permit de vivre une soirée aussi incroyable.

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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptyMer 22 Mai - 21:24

Sally Ҩ Jack
« Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables. »


Un appartement, deux inconnus et une conversation des plus étranges et en même temps des plus intéressantes. Je ne pouvais m’empêcher de parler, et même si pour elle cela ne devait ressembler qu’à l’un de mes délires, je parle sans m’en rendre véritablement compte. C’est comme si je pouvais me permettre tout avec cette jeune demoiselle. Comme si je pouvais lui dire tous mes plus sombres secrets sans le moindre remords car au fond de moi je sais, je sens que je peux avoir confiance en elle.
La solitude est un sentiment bien trop pesant quand on a finalement l’habitude d’être entouré. J’étais le roi, je me retrouve ange déchu sur une planète qui ne me comprend pas. C’est ainsi, je reste moi-même, et ce monde me dégoûte par certain aspect.
Rien que le spectacle auquel j’ai assisté ce soir m’aide à haïr cette Terre qui ne comprend rien à la beauté et au respect d’autrui.
"L’Homme est un loup pour l’Homme…" Cet homme, Hobbes, avait tout compris. C’est aussi simple que cela, les prédateurs restent des prédateurs. L’Homme est, et restera à jamais quelqu’un de dangereux même pour les personnes de sa propre espèce.
Et me voilà en train de me plaindre. Ô quel vilain petit défaut tient ! Car oui, cela m’insupporte que l’on me juge par ma carrure, par ce qui fait que je suis moi, Jack Skellington ! Il ne cherche pas de toute façon à aller au-delà de cette apparence physique. Ils nous traitent de monstre, mais en fait ce sont eux les monstres.
- Tant pis pour eux, tant mieux pour moi !
Je souris en l’entendant dire ça. Je me demande si elle se rend compte à quel point cela réchauffe mon cœur ? Car oui, j’ai un cœur maintenant et c’est étrange de le sentir se serrer doucement à l’entente de ses tout petits mots. Oui, il en faut peu pour être heureux.
Mais bon, la douleur fait vite oublié cela pour laisser place à quelque chose d’amer, de désagréable et particulièrement éreintant.
Je retire ma chemise pour une meilleur aide, afin que mes blessures soit plus visible et me laisse totalement faire par cette jeune femme.
Je n’ai jamais vraiment eu la notion de douleur et surtout de gravité de la chose. Etant habituellement un squelette, rien ne me fait peur, un couteau, rien à faire, le feu, de la rigolade. Ici, tout est parfait pour nous créer la moindre petite douleur. Même se cogner bêtement le pied attire une vive douleur qui fait plisser le nez de rage et nous donne envie de jurer de façon terrible.
Je frissonne au contact de ses doigts, je ne le fais même pas exprès. Enfin, c’est le but du frisson en même temps…
- Désolée, j’ai les mains froides.
Je la regarde gentiment, je ne suis même pas sûr que ce soit cela. A moins que ? Je pense en fait que c’est un tout. Ses doigts sur ma peau, sa fraicheur sur ma chair, son toucher sur mes maux.
Et elle continue son examen, moi je continue mes légers spasmes, oui c’est douloureux et je crois que ces enfoirés ne m’ont pas raté.
Mais à croire que l’attention est trop sur moi, je remarque rapidement ses blessures… Franchement comment ai-je pu être aussi négligeant. Je décide d’imiter ses gestes. Je me lève allant chercher de quoi lui nettoyer cela, revenant rapidement.
Me voilà en train de la soigner, m’excusant de mon comportement, car oui, je me sens coupable d’avoir été aussi négligeant. Je me montre délicat, tendre voulant encore et toujours lui montrer que je ne lui ferais pas de mal.
Enfin, ce n’est même pas cela, je suis comme ça naturellement et je pense que ça en étonnerait plus d’un. Et puis, je la vois serrer les dents et je n’aime pas ça, lui faire du mal mais c’est pour son bien.
- Je ne me suis pas fait ça aujourd’hui.
Je m’arrête soudainement, relevant le regard vers elle, ne comprenant pas d’où cela vient alors.
- Je… Ces blessures, ce n’est pas grave du tout, je préférerais qu’on s’occupe des tiennes.
Je la regarde toujours, franchement j’en ai que faire de mes blessures pour le moment. Maintenant que je sais qu’elle va mal, ou du moins qu’elle arrive à se faire ainsi mal je m’inquiète trop pour penser à la douleur.
Elle ne parle pas, elle ne continue pas et moi je reprends mes petits tapotements pour la nettoyer.
- Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ?
Une fois cela finit, je pose sur une table basse mon attirail, gardant sa main dans la mienne, la laissant flotter doucement au-dessus de ma peau.
- Ce n’était pas nécessaire, mais je te remercie, ça faisait longtemps que quelqu’un ne s’était pas occupé de moi comme ça.
De nouveau mon regard se pose sur le sien. Cela est tellement agréable de la voir agir ainsi avec moi. De la voir aussi gentille, et elle semble si intimidé par ce geste qui me semble si banal.
Elle imite mon geste et s’occupe de moi… Ok je comprends pourquoi ça fait mal, en fait, c’est simple, c’est comme si on m’enfonçait des petites aiguilles pendant deux secondes, la douleur disparait aussitôt mais, c’est si vif, si soudain qu’on n’a pas le temps de dire ouf…
- Excuse-moi, ça doit brûler un peu, c’est encore à vif.
C’est donc pour ça que cela brûle autant ?
- Cesse de t’excuser voyons. Je sais que tu fais cela pour mon bien, et souffrir ne me gènes nullement…
Car oui, la souffrance fait partie de mon quotidien. Et puis, encore plus maintenant mais ce n’est pas une douleur physique. Elle est bien pire que cela, elle vient du cœur, elle vient de l’esprit et me torture sans cesse…
Le silence s’installe, casser par les scratchs,, l’eau, les bruits de ciseau ou encore mes légers sifflements dû à la douleur.
Et pourtant, ce n’est pas un silence gêné, enfin pas pour moi. Je me contente de l’observer, de la regarder avec envie et en même temps une certaine curiosité. Franchement, qui peut être aussi belle et adorable à la dois. Oui elle est magnifique et quelque chose de chaleureux et aussi, de familier s’échappe de son regard.
Je souris en la voyant se redresser, me dominant ainsi d’une tête. Instinctivement, je redresse la tête pour continuer de la regarder… Cela la gêne peut être d’ailleurs… Mais je n’arrive pas à détacher mes yeux des siens. Je trouve sa façon de se mordiller la lèvre inférieure alors qu’elle semble si concentré et… Adorable et me rappelle tellement Sally.
J’ai un pincement au cœur en pensant cela… Ma Sally qui est Dieu sait où.
En un certain sens, elle me rappelle beaucoup Sally, d’ailleurs, j’aimerais, je devrais lui demander son prénom. Je devrais mais je n’ose pas. Car au fond de moi j’espère que ce sera elle… Mais je sais que, comme d’habitude je vais être déçu…
Enfin, je tente le tout pour le tout en quelque sorte, je tente de créer un déclic qui ne se déclenchera sûrement jamais.
La tête toujours relevé vers elle, les yeux toujours plongé dans le sien, j’ouvre doucement la bouche murmurant mais de façon distincte :
- Je m’appelle Jack… Jack Skellington…
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MessageSujet: Re: love you until the end ◭ JACK. love you until the end ◭ JACK.  EmptySam 29 Juin - 17:39

J'archive love you until the end ◭ JACK.  1823284050
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