Sujet: TOUCHED IN FULL HEART Ҩ Amyas Dim 4 Aoû - 17:30
TON VISAGE QUI HANTE MES NUITS, M’EMPÊCHE DE FERMER LES YEUX...
FT. AMYANNA.
En cette journée, l'air était bon, agréable. Rien d'étonnant alors de me voir profiter d'un peu de ce joli temps en participant au camping organisé, voulant un petit peu changer d'air. Je n'avais pas quitté bien trop souvent ma maison depuis maintenant un mois et plus, simplement à cause des évènements qui me sont arrivés et la nouvelle tournure des choses. Le vent faisait danser les vêtements, même ma robe courte et fleurie des plus simples. Yeux clos, je profitais des rayons lumineux pour me remonter le moral. Depuis donc un mois, certains jours étaient plus longs et plus désagréables que les autres, à réfléchir ce que je ferais de ce petit être qui grandissait petit à petit dans mon ventre. Une amie à moi, qui avait gentiment proposé de m'aider à installer ma tante, déposa délicatement une main sur mon bras, me sortant de ma rêverie salvatrice.
Nous terminons d'installer la tente, avant de nous désaltérer ensuite. Il ne fallait pas le nier, il faisait bon, mais très chaud aussi, on sentait bien là, l'été. Quelques minutes plutard, je décidais finalement de m'éloigner un peu du campement, je n'arrivais pas vraiment à réfléchir, car oui j'avais prévu de cette petite pause camping pour prendre une décision pour tout ce qui m'arrivait. Un rappel régulier qui me poussait à trouver un moment de solitude. C'était la raison pour laquelle je m'étais aventurée dans la forêt pour m'aérer l'esprit. Je siégeais désormais au pied d'un arbre majestueux qui m'avais attirée. Les souvenirs de mon passé étaient les seuls moments qui permettaient à mes lèvres de s'étirer légèrement pour exprimer un semblant de sourire. Une expression cependant qui partait tout aussi rapidement qu'elle n'était venue. Fixant le ciel, je ne niais pas avoir peur, certes je m'étais un petit peu renseigné sur ce que je portais dans mon ventre, mais je ne m'y connaissais rien, je ne savais même pas à quoi il ressemblait, à part que c'est un bébé que je porte, je ne savais rien de plus.
J'avais plus ou moins, remarqué mes humeurs changeantes, mon état un peu faible ces temps-ci avec une envie de ne rien faire, ce fut un miracle aujourd'hui d'ailleurs d'avoir décidé de venir ici. Soudainement, un bruit de craquement de bois attira mon attention, regard fixé vers cet homme, mon coeur se soulève et ma gorge se noue, d'un geste instinctif, je me levais discrètement afin de me cacher derrière l'arbre, joignant mes mains collées, mes doigts entrelacés, mes yeux fermés, je chuchotais au vent. « Faites qu'il ne m'aie pas vu...faites qu'il ne m'aie pas vu... S'il vous plait... » Et mon échine vient d'en frémir, j'inspire vivement, soupire vite, comme pour chasser loin cet homme que je ne désirais pas croiser en ces jours, de peur, de peur de ne plus savoir m'en détacher. Et puis plus de bruit, doucement, je me penchais vers le côté, ne laissant voir que ma tête, inspectant les lieux, il s'en était allé. Du moins, c'est ce que je croyais, loin de me douter qu'il se trouvait à ce moment précis, derrière moi.
Sujet: Re: TOUCHED IN FULL HEART Ҩ Amyas Jeu 22 Aoû - 16:34
touched in full heart
feat. amyanna, les plus beaux ♡
Assembler une tente est devenue chose acquise pour toi depuis quelques heures déjà, puisque tu es arrivé tôt ce matin pour aider les autres campeurs. Tu ne fais pas partie toi-même des activités, mais rien ne t'empêche de venir sur le site et de prêter main forte. C'est que tu en avais envie, cette idée de décompresser une journée et de voir de nouvelles têtes te tentait beaucoup. Et prendre un peu d'air frais te fait toujours du grand bien, alors le camping est un endroit idéal. Tu finis d'installer une tente à une petite famille qui n'y connaît rien avec un léger amusement en repensant au fait qu'il y a à peine quelques heures, tu ne leur aurais été d'aucune aide. Ils ont l'air heureux tous ensemble, tu aimerais être heureux comme ça avec ta propre famille toi aussi. Tu te promets alors d'emmener Dwynwen et ton fils au camping lorsque vous serez tous à nouveau réunis.
Toutes ces pensées te remontent à la gorge, tu as besoin d'une petite pause pour être seul. Après que la femme t'ait remercié, tu t'éloignes et observe les alentours. Le site grouille d'activités et de campeurs qui préparent leurs affaires. Tu aperçois au loin l'organisateur de l'événement et essaie alors de te faire discret en changeant ton regard de direction. Tu l'as rencontré ce matin même et vous avez bien sympathisé, tu crois qu'il t'aime bien car tu aides les autres sur le site. Tu te doutes qu'il viendra t'aborder s'il t'aperçois, alors tu tente de l'éviter. Tu te diriges plutôt vers la forêt qui semble beaucoup moins bondée. Tu prends le premier sentier sans trop savoir où tu vas tout en sortant tes cigarettes. Tu t'en allumes une et ne perds pas une seconde de plus pour en profiter, ce qui te détend instantanément. La forêt était une très bonne idée, c'est un environnement familier et rassurant pour toi. Le feuillage grouillant d'insectes, les animaux qu'on ne voit pas, la cime des arbres qu'on peut apercevoir en levant les yeux... C'est un univers que tu connais bien.
Cigarette terminée, tu l'écrases au sol sans même te soucier des effets que tu causes à la forêt, alors que celle-ci était ta maison il n'y a pas si longtemps. Une brindille craque sous ton pied, le son est suivi d'un autre bruit plus loin qui attire ton attention. Une fille plus loin que tu n'avais jusque là pas remarquée s'est retournée et va se cacher derrière un arbre. Tu n'as pas eu le temps de voir son visage, seulement ses cheveux blonds, blond que tu ne connais que trop bien. Même de dos, tu la reconnaîtrais entre mille. Ton cœur se serre déjà, tant par sa proximité que par l'appréhension de ce qui suivra. Elle t'évite et tu ne sais pas pourquoi, et tu ne sais même pas si tu veux vraiment le découvrir. Mais quand bien même la dureté de ses mots, tu as besoin de connaître tes torts pour pouvoir les réparer. Osera-t-elle te les dire? Tu t'approches, tu es derrière elle maintenant. « Johanna. » Son nom glisse sur ta bouche comme s'il avait été créé pour s'y retrouver. Tu aurais aimé le murmurer de toutes les plus douces façons possibles, mais aujourd'hui, il sonne amer. « C'est drôle, j'ai essayé de t'appeler pas plus tard qu'hier, mais tu n'as pas répondu. » Comme les jours d'avant, d'ailleurs.
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Faites place à la vedette
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Sujet: Re: TOUCHED IN FULL HEART Ҩ Amyas Dim 15 Sep - 14:11
ÇA COMMENCE PAR UN BAISER, ÇA FINIT PAR UN BÉBÉ...
FT. AMYANNA.
Enceinte. Depuis ces un mois c'est comme si tout me hurlait au visage que j'étais enceinte. C'est pourquoi j'avais décidé de venir au camping paradise me changer un peu d'air. Le fait que je sois totalement perdue me rend paranoïaque et je deviens insupportable, si bien que je risquerai de hurler au visage de mes amis -qui n'arrête pas de me proposer de sortir- que je suis enceinte et que tout ce que je désire, oui, c'est de m'offrir un bon verre de vodka, mais ça, je ne pouvais pas me le permettre, pas dans mon état désormais. Depuis que j'avais reçu cette fichue lettre du laboratoire, je me sentais seule. Éloignée de tous, mais surtout je ne cessais de me poser des tas de questions. Et la seule conclusion que j'avais trouvé, était de me convaincre que j'étais faite pour être mère, car actuellement j'en doute complètement. Pas loin d'un an ou deux, dans mon ancien monde, j'étais encore une petite fille, ignorant tout de la vie, passant juste ses journées à faire des courses de voitures et là, je me retrouve avec un être qui vit dans mon ventre.
Moi qui pensais l'échapper, finalement je me retrouve à me cacher derrière un arbre souhaitant qu'il ne m'aie pas vu. Alors que je jetais un dernier coup d'oeil pour m'assurer de sa présence, je ne le vit nulle part, pensant alors qu'il était repartit d'où il était venu, je soufflais un bon coup afin de soulager mon coeur, mais... « Johanna. » Entendis-je sonner dans mes oreilles comme des cloches violentes. Me retournant, j'adossais mon dos à l'arbre assez surprise « Amyas ! » lâchant au vent, telle une incriminée coupable d'une infraction à la loi. Mon coeur s'était mise de nouveau à battre, mes mains commencèrent à trembler sans que je ne puisse me contrôler. « C'est drôle, j'ai essayé de t'appeler pas plus tard qu'hier, mais tu n'as pas répondu. » Sa voix, sa voix grave, mais si emplie de la douceur qui le caractérisait n'était pas comme d'habitude, sa voix sonnait beaucoup plus amer. Ce qui me déstabilisait davantage.
Mon regard dans le sien, je ne savais que dire, que faire, j'étais juste là, paralysée et prise dans un piège auquel je ne savais comment m'en sortir. « En ce moment ce n'est pas la grande forme, alors j'avais envie de rester un peu seule... » Mensonge, mais il y avait un peu de vérité tout de même. Je me sentais un peu plus faible, j'avais des nausées, sans parler des vomissements et de mon appétit d'ogre. Même si j'avalais une grosse quantité de repas, je finissais toujours par les recracher, me demandant quand cela cessera. Touchant machinalement mon ventre comme j'avais pris l'habitude de le faire quand j'étais inquiète ces derniers temps, je me mordis légèrement les lèvres avant de relever la tête et de croiser son regard à nouveau. « Pourquoi t'aurais-je répondu finalement ? Je ne sais même pas ce que l'on est au fond... » Et à vrai dire, je ne m'étais jamais posé la question. « Écoute Amyas... » oui c'était la fameuse phrase "il faut qu'on parle" et qui ne présageait rien de bon. « Trouve toi un autre joujou... je ne pourrais plus te satisfaire... » Annonçais-je assez directe, lui laissant imaginer les pires scénarios, quitte à le laisser croire que je voyais quelqu'un d'autre. « Je dois y aller... » Aussitôt dit, je m'enfonçais rapidement dans la forêt, le camping c'était de l'autre côté, mais je n'avais pas envie de rentrer maintenant. Oui, je m'étais dépêché de reprendre la route assez rapidement, car en ce moment même, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais une soudaine envie de pleurer. FICHUES HORMONES ! ça ne m'était jamais arrivée, de passer d'un état à un autre aussi facilement et rapidement. Et voilà que des larmes traitresses se meurent sur mes joues, j'avais beau les essuyer avec rage, mais elles continuaient de se hisser avec persistances.
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