Le sang qui bouillonnais dans mes veines il y a encore quelques secondes s'était glacé. Plus un mot, ni un bruit ne se faisaient entendre mettre à part celui de mon coeur qui tambourinait si fort que j'eus pendant un instant l'impression qu'il allait gicler hors de mon corps. Mes griffes s'enfonçaient sans que je ne le veuille dans la terre sous mes pattes, mon souffle c'était couper et tout le monde attendait la suite. Les "hors-la-loi" des "exilés" s'étaient rebellés sous les ordres de ma mère, Zira. Elle même bien décidée à venger la mémoire de mon père, Scar et s'emparer du trône où la famille "royale" se prélassait jour après jour en nous laissant nous, mourir de faim et de soif dans ce désert calciné. Nous voulions notre vengeance. Nous voulions le pouvoir. Nous voulions récupérer la place que nous aurions dû occuper depuis tout ce temps. Là-bas, sur le trône, sur la terre des lions. La vrai terre des lions. Mais à force de trop vouloir, nous étions en train de perdre le peu qu'il nous restait. La famille.

flash back:

Maman ! Arrête, c'est inutile ! Kovu est avec eux ! On devrait faire une trêve, arrêter de nous'entre-tuer, nous sommes tous de la même famille ! Vitani. Je te pensais beaucoup plus forte ma fille, on se doit de venger Scar ! On se doit de récupérer ce qui est à nous de droit ! et sans que je ne puisse l'arrêter, sans que je ne puisse rien faire pour l'en empêcher elle se jetait sur Kiara. Le combat avait trop longtemps duré, trop de vies avaient été perdues et gâché à cause de cette guerre entre lions. L'amour qui avait réuni mon frère, Kovu et Kiara me donnaient de l'espoir. Je n'étais pas une pro-pacification, je vous l'accorde, mais peut-être que si eux avaient pu faire table basse du passé, s'ils avaient pu passer outre à leurs différences pour tomber amoureux, nous pourrions tous redevenir le grand peuple uni que nous étions avant . Ma mère et Kiara dans leur lutte sans merci se retrouvaient au bord d'un précipice j'étais trop loin pour voir réellement ce qu'il s'y passait. Mais quand je vis Kiara remonter seule, ma mâchoire se refermait et se serrais instantanément.

fin du flash back.

Ma mère était tombée, elle était probablement morte noyée. J'avais perdu mon père il y a des années lors d'un affrontement avec Simba. Ma famille avait été bannie de la terre des lions, exilée dans un désert froid, crasseux et vide. J'avais perdu mon frère, Nukà à cause de cette guerre. Maintenant ma mère tuée de la main de Kiara et mon demi-frère Kovu qui se tenait de leur côté, prêt à faire partie de leur famille. Et je me retrouvais seule. En un éclair, tout l'espoir, toutes mes bonnes paroles s'envolèrent aussi vite que mes bonnes pensées. La famille de Simba avait tué chaque personne à qui j'avais pu tenir. Elle nous avait rejeté, traiter comme des moins que rien durant des années. Elle nous avait rabaissés et obligé à vivre comme des "hors-la-loi" tandis que sa fille jouait la parfaite petite princesse dans son palais. C'était ma vie. C'était ce que moi j'aurais dû vivre. Ma mère avait raison. Ils étaient égoïstes et sans coeur. Ils tuaient, ils détruisaient pour mieux régner. J'avais toujours été proche de mes frères, spécialement de Kovu alors qu'il n'était que mon demi et pourtant il nous trahissait tous de la sorte pour ceux que l'on avait pourtant jurés de détruire. Et puisque Kovu était de leur côté, il souffrirait autant qu'eux. J'étais la dernière de ma famille, la dernière vraie descendante de Scar. Du VRAI roi. Et je ferais honneur à mes parents, à ma tribu. Je les emmènerais au sommet où ils devraient être ... Ou bien personne n'y serait. Si je ne pouvais pas être Princesse, alors cette Kiara ne le serait pas non plus.

Une lumière blanche m'aveuglait soudainement. Et puis plus rien. Je me réveillais plus tard dans un ... Truc mou et ... particulièrement douillet. Quand j'ouvris les yeux, j'étais dans une drôle de caverne. Illuminée est très colorée. Avec des tas de choses partout. Je ne comprenais rien à ce qui se passait et alors que je levais ma patte pour me frotter le museau je sursautais et lâchais un cri de stupeur. Une chose rose pâle, avec des griffes ridicules était à la place de ma pâte. Je bougeais cette dernière et cinq doigts, plus longs et fins se mirent à gigoter. J'ouvrais de grands yeux ronds et suivais mon bras tout du long jusqu'à découvrir ... UN CORPS. Un corps d'hu ... d'humain ! Ma mère m'avait déjà parlé de ses histoires de bêtes marchant sur seulement deux pâtes et sans poils, mais j'avais toujours pensé qu'elle nous racontait ça pour nous aider à dormir ... Et pourtant j'étais devenue une de ses choses. De longs poils me chatouillaient le dos et quand j'en pris un entre mes ... choses qui me servaient de pattes. J'en découvris la couleur rousse. Ma gueule était beaucoup plus fine, mon corps également. Je ressemblais clairement à ces petits rats tout minuscules et fragiles qui se baladaient parfois dans nos cavernes. Puis, je descendis de ce ... rocher. Et je m'éclatais royalement parterre. Outch. Deux pattes, ce n'est pas évident ! Surtout quand elles sont si petites et fines ! Je marchais jusqu'un miroir et contemplais l'ampleur des dégâts. OHLIONTOUTPUISSANT je ne ressemblais à rien ! Comment je pourrais courir, et manger avec ses toutes petites pattes, griffes et bouche ! Qu'est-ce qui m'arrivait ? Où est-ce que j'étais tombée ? Quand j'ouvrais la bouche je parlais ! Je parlais vraiment ! Je ne grognais pas ! Et ça semblait si naturel que ça me faisait carrément flipper ! Puis, avec le temps je m'y suis faite. J'me suis faite à ce qu'on appelle des jambes, des mains, d'ailleurs les mains c'est carrément plus pratique que des pattes quand on y pense. Et j'ai réussi à vivre ... Comme une humaine. À part entière. Il me fallut du temps, mais j'avais ma petite vie désormais. Et J'étais ravie de me rendre compte que mes proches disparus avaient tous réapparu ici à fantasia Hill et que nous étions tous réunis désormais. Malheureusement Simba et sa tribu étaient eux aussi de la partie, et je comptais bien faire de leur vie d'humain un véritable enfer dès que j'en aurais l'occasion. La vengeance est un plat qui se mange froid, et moi je le mangeais surgelé.  Bon, ma vie d'humaine ce n'était pas si simple que ça, je vene des cours dans le but de venir psychologue. Fouiner dans la tête des gens a toujours été mon kif. Oh ! et je bosse comme bénévole à l'hôpital de la ville. Pas par guetter de coeur ! simplement parce qu'on m'a choppé entrain de faire quelques bêtises et j'ai eu des TIG. Travaux d'intérêt général. Ouais, je sais ! Être une "hors-la-loi" prend tout son sens, ici !