« Oyez Oyez Brave gens, le petit Prince Eric est né ! Le Roi et la Reine le présenteront demain à leur balcon royal ! » L’information se propagea comme une traînée de poudre. Depuis le temps qu’ils attendaient un héritier ! Enfin, leur désir du peuple était comblé … ainsi que celui de la reine et du roi. Car oui, ils désiraient depuis longtemps un enfant, cela manquait dans leur vie de couple. Et puis, ils étaient, en quelque sorte, obligé d’avoir au moins un enfant. Désir réalisé. Le petit Prince dormait dans un berceau près du lit de sa mère qui se reposait après cette mise au monde assez rude pour elle. Cependant, elle se sentait très heureuse et elle n’avait aucun remord, aucun regret. L’enfant était là, il avait les yeux de sa mère et les cheveux de son père –pour le peu qu’il avait sur la tête-. « Vous savez mon cher, je pense que notre fils vous ressemblera. » « Peut-être mais il aura votre caractère ma reine. » « Je l’espère. » « Reposez-vous ma reine, vous êtes épuisez. » « Merci mon cher. ». Et la belle reine s’endormit doucement sachant que les domestiques et son mari veillait sur le nouveau-né.

Le lendemain après-midi, la reine et le roi présentèrent l’enfant à leur peuple qui poussa une clameur de joie qui surprit l’enfant qui commença alors à pleurer. Et puis, peut-être avait-t-il peur de tombé dans le vide inconsciemment ? Toujours est-il que le roi prit la parole en portant son héritier, son fils dans ses bras. Le peuple aimait le couple royal car ils avaient toujours été très proche d’eux, ils prenaient soins d’eux et les aimaient sincèrement. Ce n’était pas comme dans certains autres royaumes. Le peuple soutenait le roi et la reine de façon inconditionnelle. C’était une véritable histoire d’amour entre eux.


Les années passèrent et le petit Prince Eric grandit dans le palais royal entouré de nounous, de domestique, de ses parents. Eric était déjà un petit garçon plein de vie rêvant d’aventure, s’entraînant à manier l’épée, à régir un royaume car il fallait bien qu’un jour il prenne la place de ses parents n’est-ce pas ? L’enfant a toujours été fasciné par la mer et les bateaux, pour lui c’était là que commençait l’aventure. Il sortait du palais accompagné de son fidèle intendant et montait sur les bateaux des pêcheurs et des commerçants ainsi que sur le bateau destiné à la famille royale. L’enfant, tout comme ses parents étaient appréciés des habitants de son royaume. Il dansait, chantait, jouait de la flûte avec et pour tout le monde sans rien demander en échange que des sourires sincères. Le prince était un passionné de Musique. Il adorait écouter les musiciens de royaume jouer de leur instruments et, souvent, il leur demandait de lui apprendre. Il voulait vraiment apprendre avec eux.

Mais être un Prince, ce n’est pas de tout repos et, parfois, quand ses parents le laissait dans le palais parce qu’ils devaient partir quelque part, il se sentait seul et il comprenait que ce serait sa vie s’il ne trouvait pas quelqu’un avec qui la partager. A ses douze ans, le prince Eric reçut un chien en cadeau qu’il prénomma Max. Ce n’était qu’un petit bébé à l’époque et Eric s’en occupa tant et si bien qu’il était impossible de les séparer, comme s’ils étaient des frères. Max dormait dans la chambre d’Eric même si on essayait de l’empêcher de rentrer dans cette dernière. Et Eric ne faisait rien pour arranger ça en fait. Il lui avait donné une mauvaise habitude. Pauvre domestique du palais.

Plus le Prince grandissait et plus il était populaire auprès des demoiselles. Il avait la beauté de sa mère tout en ayant un visage masculin tout comme son père. Il avait un caractère doux et généreux. Il était un véritable prince charmant que toutes les jeunes filles rêvaient de marier. Cependant, Eric voulait voir le monde, trouver la personne qui serait pour lui, LA personne qui partagerait sa vie. Mais … la vie de Prince est régler, chronométrer, étudier. Et, lorsqu’il a eu dix-huit ans, ses parents le convoquèrent … « Eric, tu as maintenant dix-huit ans, tu dois choisir une épouse. C’est pourquoi, nous avons prévu un bal à ton honneur en inventant les princesses alentour. » « Père, Mère, avec tout l’amour et le respect que je vous porte, pourquoi devrais-je épouser une Princesse ? Ne puis-je pas tombé amoureux d’une femme du peuple ? » « Mais, mon fils, c’est une tradition ! » « Mère, je ne veux pas entrer dans cette tradition, je veux voir le monde, découvrir d’autres peuples, apprendre encore plus. Je dois partir. » « Mais Fils ! » « Mère, ne vous en faites pas, je serais très prudent. Si je ne trouve pas la personne qui fera battre mon cœur, j’accepterais d’avoir ce bal, je vous le promets. ». Quelques jours plus tard, le royaume disait au revoir à son Prince. C’était un jour triste pour les parents et le royaume mais Eric, lui était très heureux et excité. Il allait pouvoir faire ce qu’il voulait, avoir des aventures et trouver la perle rare. Bien sûr, son intendant et son fidèle Max faisaient partie du voyage !


Le voyage se passa bien. Ils s’entendaient parfaitement avec l’équipage qui, bien que parfois un peu rude était vraiment très gentil. Il s’amusait beaucoup avec eux et, à chaque nouvelle étape qu’ils faisaient, il descendait du bateau et visitait les villes portuaires. Il cherchait toujours la personne qui ferait battre son cœur mais chaque jour un peu plus, il perdait l’espoir de la trouver dans ces villes. Cependant, il eut son lot d’aventures et c’était aussi ça qu’il cherchait. Il devenait plus fort de jour en jour et semblait plus prendre confiance en lui. La maturité par contre, on se le demandait … Comme son intendant le pensait quand ils étaient sur le chemin du retour, il n’avait pas trouvé la belle de son cœur. Secrètement, il en était heureux parce que cela signifiait qu’il allait épouser une princesse et pas une femme de la ville. Pour lui remonter le moral, Grimsby, son intendant décida de donner une fête alors qu’ils étaient, pour la dernière nuit sur la mer. La musique se faisait entendre, les rire aussi et Eric jouait avec Max et sa flûte. Les marins étaient bien content de retrouvé leur famille mais Eric n’était qu’à moitié heureux. Il allait devoir supporter ce bal et trouver une épouse qu’il n’aimerait probablement pas. Grimsby lui offrit un cadeau, une majestueuse statut à son effigie. Eric ne pensait pas que ce soit de très bon goût mais il ne pouvait pas dire cela à son intendant qu’il connaissait depuis sa naissance. Alors, il complimenta son ami. Et puis, ils se sont mis à discuter et Eric dit finalement dans un soupir « Je sais qu’elle existe quelque part mais … je ne l’ai pas encore trouvé » « Peut-être ne l’avez-vous pas suffisamment cherchée. » « Crois-moi, quand je la rencontrerais, je le saurais ! Frappé en plein cœur ! BADABOUM, comme l’éclair. » Oui, notre prince était un peu romantique …

Et, comme si le ciel avait entendu le mot « éclair » sortir de la bouche du prince, ce dernier fendit le ciel, le vent se mit à souffler dans les voiles. Eric et l’intendant ainsi que tous les marins savaient parfaitement ce que cela signifiait. Une tempête arrivait à grand pas. Et une grosse ! Quelqu’un cria que tous les matelots devaient aller à leur poste et Eric n’hésite pas une seule seconde, il alla les aider plutôt que de se mettre à l’abri. Ca jamais, plutôt mourir frappé par la foudre plutôt que de les abandonné. La bataille fût rude, tout le monde donnait son maximum mais cela ne suffit pas. Une voile fût frappé par la foudre et elle prit feu. Le bateau heurta des rochers et une barque fût mise à la mer. Tout le monde était sauvé … Eric entendit Max aboyer, toujours le bateau et il allait le sauver. Seulement, alors qu’il allait sauter avec son chien dans les bras, un bois ce cassa sous ses pieds et le retient prit au piège. Le bateau explosa, l’envoyant alors sous l’eau, inconscient.

Il s’éveilla au son d’une voix si belle que son cœur en était emporté. Il ouvrit lentement les yeux pour voir au-dessus de lui une magnifique jeune femme. Cependant, la lumière du soleil l’aveuglait à moitié et il ne voyait pas très bien. Soudain, un aboiement se fît entendre et la jeune femme disparut comme elle était venue. Son intendant arriva peut après et Eric lui avoua ce qu’il avait vu mais l’homme ne sembla pas le croire. Peu après, Eric s’évanouit à moitié dans ses bras.

Le Prince se remit assez rapidement de cette aventure et se mit à la recherche de cette femme dont la voix l’obsédait. Il était tombé amoureux d’elle. Il l’avait cherché de partout alors, soit elle était de son royaume et ne voulait pas qu’il la trouve, soit elle était de passage et elle était déjà partie. Dans les deux cas, il ne savait pas quoi faire. Et puis, un jour, alors qu’il se promenait sur la plage, Max devient comme fou. Il s’en alla et Eric du courir derrière lui pour ne pas le perdre de vu. Lorsqu’il le rattrapa, il découvrit avec stupeur une jeune femme sur un rocher, Max avait dû l’effrayer. Il s’excusa du comportement de son compagnon et regarda de nouveau la jeune femme. Son pouls s’emballa et « C’est drôle il me semble vous avoir déjà vu quelque part. Nous sommes-nous déjà rencontré ? Oui, n’est-ce pas ? Je le savais, c’est vous ! C’est vous que je cherchais ! Vous vous appelez comment ? » Mais la demoiselle ne pouvait pas répondre et il conclut qu’il avait tort. Elle tomba alors de son rocher et son cœur continuait à faire des bonds dans sa poitrine. Son cœur savait mais lui, refusait de voir la vérité. Il l’emmena au palais où il là présenta comme une naufrager qui ne pouvait plus parler à cause du traumatisme. On l’accueillit plus ou moins avec méfiance selon les personnes. Plus il là regardait et plus son cœur battait mais, pour lui, la femme qui l’avait sauvé et dont il était tombé amoureux n’était pas elle …

Les jours qu’ils passèrent ensemble avaient été les meilleurs de sa vie, probablement. Elle était pleine de surprise. Bizarre certes mais pleine de surprise et il adorait ça.  Elle était devenue très importante pour lui. Beaucoup plus important que ce qu’il n’aurait jamais pu croire. Finalement, il avait appris comme elle s’appelait : Ariel. « C’est ravissant » avait-t-il dit. Bien sûr, il n’allait pas dire le contraire mais il le pensait sincèrement de toute façon. Le soir où il avait appris son prénom, il entendit le chant de la femme qui l’avait sauvé. Sauf que ce n’était pas le cas. Il venait d’être ensorcelé. Quand il revient à ses sens, Ariel était là, en danger … et c’était une sirène. Il tua la femme qui lui avait pris sa voix et qui l’avait ensorcelé. Il fût de nouveau projeter à l’eau et s’éveilla avec la vue d’Ariel marchant vers lui, les bras grand ouvert. Il n’hésita pas et courut vers elle avant de l’embrasser. Ils se marièrent peu de temps après. Le Dieu de la mer était son père mais il avait accepté cette union. Il fît en sorte de respecter la vie marine comme il l’avait promis à Ariel. Ils partirent alors en croisière, nuit de noce.

Quelques temps plus tard, un petit bébé naquit. Une petite fille. Une superbe enfant du nom de Melody. Elle était le trésor de son père qui l’adorait littéralement. Elle avait la beauté de sa mère et il ne pouvait s’empêcher de les regarder toutes les deux, lorsqu’elles étaient ensemble. Elles étaient les femmes de sa vie, celles qu’il aimerait jusqu’à la fin des temps et il en était sûr. Melody et Ariel, ses deux anges, ses deux sirènes. Cependant, Melody ne pouvait pas aller dans la mer sans risquer d’être en danger. Eric était très stricte à se propose mais, Melody, en grandissant n’en faisait qu’à sa tête. Non seulement elle avait la beauté de sa mère mais aussi son caractère –bien qu’Eric était aussi un peu comme ça !-. Après la disparition de Melody, Ariel redevient une sirène et Eric ne pouvait pas faire grand-chose que rester sur la terre ou sur son bateau. La bataille finale se déroula dans un endroit glacé où, encore une fois, Eric tomba dans l’eau à cause de Morgana, l’affreuse sœur d’Ursula qui avait bien faillit régner sur les océans. Et, encore une fois, Ariel le sauva. C’est grâce à sa fille que tout fini bien. Il avait été si inquiet pour elle. C’était sa seule et unique fille. Si jamais il l’avait perdu, il n’aurait jamais pu se le pardonner. C’est au bord des larmes qu’il tenait sa petite fille évanouit dans ses bras. Quand elle ouvrit enfin les yeux, il se sentit soulager et heureux, sa Melody allait bien. « Oh Melody, j’ai cru t’avoir perdu pour toujours ». Triton proposa à Melody de le rejoindre ou de rester sur Terre. Eric sentit son cœur fléchir tandis qu’il tenait entre ses bras son Ariel. Cependant, tout comme sa magnifique épouse, il voulait son bien alors, il lui sourit avec beaucoup de tendresse. Melody réunit les deux clans. Tous les jours était un jour heureux, un jour pas comme les autres et Eric chérissait chacun de ces jours, le cœur gonflé d’amour et de bonheur.


Et puis un jour, il se retrouva quelque part. Un endroit qu’il ne connaissait pas. Un monde où Ariel et sa fille n’était pas avec lui. Bouleversé, perdu, affolé, il cherchait frénétiquement ses deux belles. Il devait les retrouver ! Elles pouvaient être en danger ou blessées ! Il avait peur pour lui. Il se fichait pas mal de ce qui pouvait bien lui arriver, tout ce qui comptait, c’était Ariel et Melody. Melody et Ariel. Ses deux femmes. Il trouva des amis(es) sur qui il pouvait compter qui l’aidait à trouver ses deux femmes. Il trouva également un travail et un toit. Il espérait trouver sa famille et les réunit sous le même toit … Il se demandait cependant s’il était capable d’élever Melody seul si jamais … Non, il ne voulait pas y penser. Mais, plus le temps passait et plus il perdait espoir de les retrouvé …