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(talannabella) ▲ elle a jeté mon âme à bouffer au néant. Vide
 

 (talannabella) ▲ elle a jeté mon âme à bouffer au néant.

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Talie-Rose Aurore Grimm

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
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VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: (talannabella) ▲ elle a jeté mon âme à bouffer au néant. (talannabella) ▲ elle a jeté mon âme à bouffer au néant. EmptyLun 17 Fév - 11:17







▲ elle a jeté mon âme à bouffer au néant.



Tu ne comprends pas exactement pourquoi ta Maîtresse t’a envoyée là. Pourquoi toi ? Pour quelles obscures raisons t’a-t-elle confié une mission de cet ordre-là, une mission qu’elle aurait d’ordinaire confiée à un de ses nombreux larbins ? À la fois quelque peu déçue de cette situation et surtout très intriguée, tu n’as pourtant pas osé lui demander de plus amples explications lorsqu’elle t’a donné ses instructions. De peur de ses représailles et de sa colère, tu as seulement acquiescé et es allée directement te préparer. La tête pourtant bouillonnante d’interrogations, tu n’as posé aucune question. Toujours docile, tu as tout accepté sans même remarquer les yeux emplis d’un malicieux vice satisfait de ta Maîtresse. Et ce qui t’a le plus étonnée encore, c’est quand elle t’a annoncé que personne ne te conduirait au lieu de rendez-vous. Tu devrais y aller par toi-même, alors que tu ne te rappelais pas être jamais allée dans ce coin de la ville. Tu aurais juste le nom, l’adresse et un semblant d’itinéraire pour te guider dans les rues de Fantasia Hill. Et voilà tout. Quand tu as tout de même osé demander pour quelle raison elle ne mettait pas une voiture à ta disposition comme à son habitude, son seul regard noir t’a glacé le sang. Et la réponse qui a fusé à noué ton estomac d’effroi. « Tu n’auras qu’à téléphoner quand tu auras récupérer le colis, et une voiture passera te prendre. Pas avant. Compris ? » Tu n’as pas eu le temps d’ajouter quoi que ce soit, elle était déjà repartie sans même plus t’accorder la moindre attention. Nerveuse, tu as dégluti avant de t’en aller. Seule.
Alors tu te retrouves là, délaissée, devant cette grande bâtisse lumineuse et attrayante. Un cabaret. Un peu interloquée, tu vérifies par trois fois – c’est pourtant bien l’adresse notée sur le bout de papier que ta Maîtresse t’a donné. Tu te mordilles la lèvre inférieure, n’osant pas entrer. Tu es pourtant déjà bien en retard, t’étant perdue sur la route. Les explications de ta Maîtresse ont été si vagues et peu détaillées que tu as tourné en rond pendant une longue et angoissante demi-heure avant de te résigner à demander ton chemin à une vieille dame qui passait heureusement par là. Et maintenant que tu es enfin arrivée au bon endroit, tu comprends mieux le regard quelque peu désapprobateur que la dame t’a lancé quand tu lui as annoncé timidement ton adresse. Le rouge te montant aux joues, tu te fais la réflexion qu’elle a dû te prendre pour une des danseuses du cabaret. Oh grand Dieu, il fallait que ça t’arrive à toi. Quelle honte, maintenant que tu y repenses. Même si tu ne la recroiseras probablement jamais, l’idée qu’elle t’ait prise pour une de ces dévergondées dansant à moitié dénudée te déplaît fortement. D’accord, tu n’es certainement pas blanche comme neige et tu fais bien des choses avec ta Maîtresse qui en feraient rougir plus d’un mais jamais, ô grand jamais, tu ne te retrouverais à moitié nue, et devant une foule d’inconnus qui plus est ! Ce serait vraiment trop gênant, trop humiliant. Et puis, ta Maîtresse ne te laisserait jamais faire une chose pareille. Ton corps lui appartient – tout comme ton cœur et ton âme d’ailleurs.
Avec un tremblement dans les membres, tu pousses doucement la lourde porte d’entrée richement décorée. Tu n’arrives toujours pas à comprendre pourquoi c’est toi que ta Maîtresse a envoyée. Un petit soupir t’échappe en sentant l’air chaud de l’intérieur du bâtiment s’infiltrer doucement entre tes vêtements. À pas mesurés, tu t’avances lentement à travers les couloirs, regardant partout autour de toi comme pour photographier mentalement le lieu. Il y a beaucoup de velours rouge sombre, des lumières tamisées. C’est une ambiance assez intime, presque trop. Quelques photographies en noir et blanc de femmes à moitié dénudée en tenues de scène sont accrochée aux murs. Dans le lointain, tu entends un peu de musique mais le son reste trop diffus. « Qu’est-ce que vous faites là ? Vous n’avez pas le droit d’être ici. La représentation est à dix-neuf heures trente, pas avant ! t’apostrophe une voix masculine bourrue, sans la moindre douceur. » Tout ton corps se tend, les muscles raidis d’effroi. Une sueur glacée dégringole ton dos cependant que tu te retournes avec lenteur. « Désolée, je… je cherche mademoiselle… tu commences, le ton peu assuré avant de baisser les yeux sur ton bout de papier. Mademoiselle Seawitch. » L’autre te regarde d’un air suspicieux et tu te dandines d’un pied sur l’autre, inconfortable. « Vous avez rendez-vous ? C’est pour une audition ? » Toujours ce même ton peu aimable, tu rentres la tête dans les épaules. « Elle… Elle m’attend… tu couines presque, apeurée. » Mais cette explication semble le satisfaire puisqu’il t’indique la porte au fond du couloir, avant de se détourner. Tu lances un vague merci inaudible et tu reprends ta route, les jambes flageolantes.
La salle est grande et plongée dans le noir. Seule la lumière blanche et crue éclairant la scène diffuse un peu de clarté dans la pièce. Tu distingues quelques tables rondes, toutes recouvertes d’une nappe de couleur sombre. Une légère musique brise le silence, les notes caressant presque chaque mouvement de ces trois jeunes femmes dansant sur scène. Tu observes un instant leurs visages concentrés, leurs sourires forcés. Il y a une certaine poésie dans leurs gestes fluides et plein d’harmonie. Tu te dis que c’est vraiment joli. Toi, à part sur tes vieux vinyles de rock, tu n’as jamais réellement dansé – sauf cette fois-là, avec Philippe, dans la forêt. Ce souvenir douloureux laisse un goût amer au fond de ta gorge. Il y a comme une boule qui te donne l’envie de pleurer. Ce n’est pas le moment, ni même l’endroit, pour penser à ça, petite sotte, te gronderait ta Maîtresse. Et elle aurait raison. Tu es venue là dans un but précis. Déjà que tu es en retard, il est inutile que tu perdes encore plus de temps en pensées stupides et mièvres. Penser au passé ne te le ramènera pas. Serrant les lèvres, ton regard balaye rapidement la salle et accroche une haute silhouette. Elle est juste là, plus loin devant, assise. Les yeux fixés sur la scène. Un ordre claque durement dans l’air moite et les trois jeunes filles disparaissent bien vite. Le cœur battant, tu t’avances doucement jusqu’à cette dame que tu supposes être celle que tu cherches. Tu avales maladroitement ta salive. La musique s’est tue.
« Excusez-moi… tu oses l’aborder avec réticence. Bonjour, excusez-moi… Vous êtes bien mademoiselle Seawitch ? Je… Je viens de la part de mademoiselle Ysley. Vous avez un colis à me remettre pour elle… » Ta voix tremble, ton corps tout entier aussi. Tu espères juste en finir rapidement et pouvoir très vite rentrer chez toi. « Je suis vraiment désolée pour mon retard, je… Je me suis perdue en chemin, je ne trouvais pas la bonne rue et… » Tu tritures tes doigts sous la nervosité, les yeux baissés. « Je suis désolée… J’espère que je ne vous dérange pas… Je ne vous embêterai pas longtemps, il me faudrait juste le colis que mademoiselle Ysley a demandé, s’il vous plaît. » Tu oses relever ton regard de biche apeurée vers celle à qui on t’a envoyée. Tu as la sensation étrange qu’elle ressemble beaucoup à ta Maîtresse. Même peau diaphane, même regard sombre et profond. Envoûtant. Cette vision te laisse une impression angoissante au fond de la poitrine. Elle te met très mal à l’aise. Tu observes discrètement les courbes féminines qui restent un peu floues dans la semi-obscurité. Avec la lumière, sa bouche paraît d’un vif rouge carmin, comme couvertes de sang. « Je m’appelle Talie-Rose, tu lances sans vraiment de raison, comme si parler allait faire s’évanouir ta nervosité. » Si tu ne craignais pas la colère de ta Maîtresse, tu aurais déjà pris des jambes à ton cou pour t’enfuir loin, très loin, de la beauté ténébreuse tout près de toi. Tu te sens comme un lapin pris dans les phares d’une voiture. La peur paralyse tes membres. Et le choc est inévitable.



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