“Sometimes I wonder if there's something wrong with me. Perhaps I've spent too long in the company of my literary romantic heroes, and consequently my ideals and expectations are far too high.”   

Miroir magique au mur, dis moi qui a beauté parfaite et pure ?
Il y'a trés longtemps, autrefois, lorsque le monde n'était que féerie et poussière de fée, une lampe usée fut trouvée par un Roi. Le Roi venait de se remarier avec une jeune femme dans l'espoir de pouvoir de nouveau offrir une maman à sa petite fille, Blanche Neige. Le Roi frotta la lampe, connaissant les pouvoirs magiques de celle-ci et un génie apparut alors devant lui. Le génie pouvait exaucer trois voeux mais le Roi lui expliqua bien vite qu'il n'avait aucune demande. Étonné, le génie se demanda alors ce que voulait le souverain. Le Roi, qui était bon et généreux, voulait seulement que son peuple soit heureux, constatant que le Génie ne l'était pas il fit le voeux de le libérer, reconnaissant envers ce Roi si bon, le génie le suivit au palais. C'est ainsi qu'il fit la connaissance de Blanche Neige et de la nouvelle souveraine. Elle était belle, d'une beauté à couper le souffle. Le génie tomba immédiatement sous le charme, lui qui, à cet époque là était quelqu'un de généreux et de bon. Un soir, il la rejoignit sous son pommier, trouvant la Reine triste et déboussolée. Celle-ci lui confia qu'elle n'était pas heureuse avec le Roi, qu'elle se sentait horriblement seule. Afin de lui remonter le moral, le génie lui offrit un miroir afin qu'elle s'y regarde et qu'elle se rappelle de sa beauté afin de lui remonter le moral. Le génie devenant l'amant de la Reine, il se laissa pleinement aller à son amour, profitant du moment présent en oubliant que son bienfaiteur l'avait délivré de sa condition de Génie. Pourtant, le Roi apprit bien vite que la Reine avait un amant, il demanda alors au Génie de chercher qui celà pouvait bien être. Le Génie, se doutant qu'il étai l'objet de convoitise de la Reine décida de l'aider et lorsqu'elle lui demanda d'emmener une boîte livrée par son père Henry, le Génie le fit sans hésiter. La Reine lui révéla alors que dans cette boîte se trouvait des serpents dont la morsure pouvait être fatale, elle projetait de se suicider. Le Génie ne pouvant accepter la mort de son amour projeta alors de tuer le Roi, ainsi, la Reine serait heureuse et plus personne ne pourrait se mettre en travers de leur amour. Un soir, il lâcha les serpents dans la chambre du Roi qui mourut, foudroyé par la blessure. C'est alors qu'il comprit, il comprit que la Reine l'avait manipulé pour qu'on l'accuse lui du meurtre du Roi, il s'était fait dupé, trompé, humilié, la colère et la noirceur envahirent bien vite son coeur. Les femmes étaient des manipulatrices, des prédatrices, il avait fait confiance et en payait à présent le prix. La Reine, ne pouvant le laisser partir, l'enferma dans un miroir afin qu'il reste pour toujours auprés d'elle. Prisonnier, il n'eu d'autre choix que d'être spectateur de la vie de la jeune femme. Plus le temps passait plus la colère envahissait son coeur, celui-ci se faisait aussi dur que de la pierre. Il ne ferait plus confiance. Jamais.

Bien vite il devint le conseiller de la Reine, regardant passer les amants dans le lit de la belle. Cette femme était abjecte et pourtant il ne pouvait s'empêcher de ressentir de la tristesse. Il n'était plus qu'un miroir dépourvu d'âme. Chaque jours, la Reine lui posait la même question, voulant savoir qui était la plus belle du Royaume et chaque jour le miroir lui répondait la même chose "c'est vous Ô ma Reine". Pourtant, un matin, alors que la Reine lui posait la question, la réponse du miroir changea, en effet, Blanche Neige avait grandi et à l'aube de son dix-huitième anniversaire elle était d'une beauté éblouissante. Flamboyante. Elle la surpassait de loin. La Reine, furieuse de ne plus être la plus jolie du Royaume décida d'envoyer un chasseur arracher le coeur de la Belle Blanche-Neige. Le miroir assista à la colère de la Reine lorsque celle-ci découvrit qu'il lui avait ramené un coeur de biche, à la transformation de celle-ci lorsqu'elle voulu se faire passer pour une vieille femme afin d'empoisonner la jolie Blanche Neige. Il se sentait seul, piégé dans cet horrible miroir. Il détestait ce qu'il était, détestait ce qu'elle avait fait de lui. Et, alors qu'il croyait que tout était perdu, qu'il ne sortirait jamais de là car la Reine venait d'être foudroyée par la foudre et poussait d'une falaise par les nains, une fumée noir se propagea dans le château. Et, à ce moment là, il fût à peu prés sûre que sa vie allait changer, pour toujours.

"Tu te consumes de l’intérieur, tu brûles et tu le gardes pour toi surtout (...) autrement tu passes forcément pour un con..."

Ouvrant les yeux, dans des draps de satins, il s'étira doucement, se tournant vers la jeune femme qui se trouvait endormie à côté de lui. Belle, mais tellement camée. La pauvre, s'était littéralement jetée sur lui sous l'effet de drogue dur et lui en avait profité, néanmoins il espérait qu'elle se réveil bientôt car elle devait partir. Il n'allait tout simplement pas la laisser ici alors qu'il devait aller travailler. Elle devait retourner à sa triste vie, tandis que lui devait continuer la sienne. Alors d'un geste nonchalant il se leva, prenant une douche rapidement avant d'enfiler sa chemise blanche, sa veste de costume noir et son pantalon noir. Il serra sa cravate devant le miroir, une grise, sa préférée. Il entendit des petits bruits de pas, la jeune femme avait finalement décidé de se lever. Craintive, timide, elle lui demanda si les marques rouges sur son corps étaient normales, visiblement elle n'avait aucun souvenir. Lui caressant la joue, doucement, il lui répondit d'une voix doucereuse qu'elle avait été méchante et qu'il avait bien fallut la punir.  N'osant le regarder dans les yeux, il eu un petit sourire et lui demanda de partir parce qu'il avait beaucoup de travail. Elle voulait le revoir, voulait le sentir contre elle à nouveau, alors il lui promit que si il avait besoin d'elle il viendrait la trouver. Avec cette infime promesse elle partit, tandis qu'Andrew attendait sa limousine.

Dix heures trente. Andrew sortit de sa limousine, Andrew ça sonnait bien non ? Arrivé à Fantasia Hill il s'était retrouvé nu dans la rue, heureusement pour lui qu'il faisait nuit, il avait été alors acheter des habits dans une boutique appelée "Andrew's Clothes", qu’elle n'avait été la surprise de la jeune femme de voir un homme entièrement nu dans sa boutique. Evidemment, l'affaire c'était terminée dans la boutique arrière entre deux orgasmes, puis il était reparti, vêtu cette fois. Sourire aux lèvres, il entra dans la prestigieuse Banque de Fantasia Hill, les hommes et les femmes qui y travaillaient, tremblèrent en le voyant arrivé. Il faut dire que le jeune homme était dure et sans pitié avec ses employés. Oui, sa vie ne serait plus comme avant. Jamais.