AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez

dead but breathing; (talie) Vide
dead but breathing; (talie) Vide
dead but breathing; (talie) Vide
dead but breathing; (talie) Vide
dead but breathing; (talie) Vide
dead but breathing; (talie) Vide
dead but breathing; (talie) Vide
dead but breathing; (talie) Vide
 

 dead but breathing; (talie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: dead but breathing; (talie) dead but breathing; (talie) EmptyLun 15 Juin - 20:59

Une énième journée en enfer. Bon, j'abusais peut-être un peu, mais mes journées de boulot n'étaient définitivement pas une partie de plaisir. J'imagine que ça aurait put être pire, même si je peinais un peu à sortir la tête de l'eau et à relativiser en ce qui concernait ma vie et le tournant qu'elle avait prit depuis ma rupture éprouvante avec Aurore. Peut-être que j'étais trop négatif, trop blasé. Y avait pas de peut-être, en fait. J'étais foncièrement blasé. Je trouvais ma vie plus que jamais dépourvue de saveurs. Il y avait bien quelques personnes, quelques instants qui rendaient mon quotidien plus doux, mais les trois quarts du temps, c'est toutes les mauvaises choses qui affluaient, me tirant encore et encore vers le fond. J'avais passé la journée au boulot, dans mon petit enfer personnel, à savoir la boutique de fringues qui m'avait embauché davantage pour ma jolie petite frimousse que pour mes talents de vendeur. (talents inexistants, au passage, qu'on se le dise  Arrow) Pas une bonne journée. Une journée comme les autres, qui ne se détachaient pas des autres : j'étais arrivé à la bourre et j'avais gardé la bouche fermée tandis que ma patronne me prenait la tête. Elle devait y prendre un pied terrible et je l'enviais presque. Moi aussi j'aurais aimé avoir un souffre douleur. C'était pas mon genre de rester comme ça, la bouche fermée, mais je n'avais pas la foi de m'embrouiller avec ma patronne. Aussi pourri soit ce boulot, ça restait un boulot, ça m'occupait et puis je gagnais un peu d'argent pour pas grand chose.

Tout ce que j'avais à faire, c'était ranger quelques vêtements en deux-deux (la plupart du temps aux mauvais endroits, trop de portants, trop de vêtements) et me caler à côté des cabines d'essayages pour bombarder la clientèle de compliments, y compris lorsqu'ils n'étaient pas à mon sens mérités. Je me faisais draguer, parfois vraiment ouvertement. J'étais un beau visage, une façon d'attirer une clientèle féminine (et parfois masculine aussi  dead but breathing; (talie) 4153354820). J'étais une poupée, un accessoire plus qu'un homme. J'encaissais, j'étais plus à ça prêt et puis je ne laissais pas le délire aller trop loin. Je ne franchissais jamais de limites. Je restais un prince, un garçon ayant de l'honneur. Je n'étais pas le mec qu'on drague et avec qui on couche en deux-deux. (et qu'on paye pour ça *siffle*  Arrow) Je pouvais être la poupée, celle qu'on utilise pour attirer des clientes et qui sourit gentiment, un sourire juste ce qu'il faut, histoire de faire l'étalage de mon charisme, mais je conservais ma fierté, quand bien même ce travail lui en filait un sacré coup. Enfin, c'était pas le plus grand désastre de mon existence et c'était quelque chose que je pouvais gérer, même si ça me rendait barge tout du long de mes journées de boulot. Enfin, pour l'heure, c'était fini pour ce jour-là et j'avais juste envie de rentrer chez moi. Je me baladais en ville, direction mon petit cocon dans ce monde étranger, mon unique havre de paix, le tout moulé dans un pull en maille rose layette qui me grattait vraiment. Il ne s'agissait pas de l'une des pièces de ma garde robe. C'était un pull achetable dans la boutique où je bossas dans plusieurs coloris. L'une des règles stipulées dans mon contrat de boulot indiquait que j'étais sensé toujours porté au moins un vêtement ou un accessoire de la marque quand je bossais, histoire de faire un peu de promo. En employé du mois que j'étais, je "zappais" toujours cette histoire. Du coup, ma patronne poussait un gros soupire et me balançait un vêtement tout en exigeant de moi que je le lave et le ramène la semaine suivante au plus tard. Parfois, j'avais de la chance (si elle décidait de me filer quelque chose de potable) et d'autres fois... Et bien je me retrouvais affublé d'un pull qui gratte. Hum. Enfin, là encore, c'était quelque chose que je pouvais gérer. Je pouvais gérer les vêtements désagréables et les sourires de façade. Dieu merci. En rentrant chez moi, je passais toujours devant le starbucks coffee et avec la chaleur ambiante en ce début d'été, chaleur amplifiée par mon immonde petit pull, je ne put résister ce jour-là à la perspective d'un jus de fruit bien frais. Une fois arrivée devant la petite boutique, j'entra, savourant la température meilleure à l'intérieure, grâce à la clim. Je respirais mieux d'un coup et c'était pas du luxe. Je fis la queue et puis ce fut mon tour. Je fis rouler quelques pièces sur le comptoir et récupéra en échange un bon jus bien glacé. Hum.  dead but breathing; (talie) 1823284050 J'avais à peine quitté la file que je porta déjà la paille à mes lèvres pour en siroter une bonne journée et, en faisant volte-face, je manqua de peu de percuter une fille de plein fouet. Elle poussa une plainte, visiblement d'humeur toute aussi grognon que moi. « Excuses-moi » lançais-je, un peu à la ramasse. Mon regard se détourna et tomba sur une fille installée à une petite table à l'intérieur du café. Et c'était pas une fille lambda. Et elle me regardait. Aurore, ou Talie dans ce monde, ou peu importe, elle pouvait bien se faire appeler comme elle voulait. Je me mordis la lèvre et descendit une gorgée de mon jus sans la quitter des yeux. J'avais envie de partir, mais une petite voix dans ma tête m'incitait à aller au moins la saluer, histoire de me montrer plus mature qu'elle peut-être (ah ah) et d'un autre côté, mes pieds semblaient collés au sol. J'étais coincé, en quelque sorte. Finalement, je décida d'aller à sa rencontre, même si c'était pour aller au conflit et pour me tirer dans deux secondes. C'était un peu stupide en somme, mais quand Aurore était dans la pièce, j'avais jamais été très apte à beaucoup réfléchir. Je la rejoignis, mon expression faciale n'exprimant rien si ce n'est une forme de raideur. Je ne laissais pas paraître ma peine, juste ma colère bourdonnante. Je ne me faisais pas trop d'idées néanmoins. Elle me connaissait suffisamment pour savoir qu'en dépit de ma froideur, j'étais surtout peiné et un peu trop fier pour l'assumer pleinement. « T'es sortie de l'hôpital ? » Lâchais-je d'une voix lourde et froide en arrivant près d'elle. J'étais au courant pour son séjour là-bas, car en dépit de ma colère, en dépit de ma déception, en dépit de ma peine, je continuais à être curieux lorsqu'on en venait à elle. Je n'aimais pas ça, mais Aurore restait Aurore pour moi.
dead but breathing ✩
talie & philippe
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
Talie-Rose Aurore Grimm

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: Re: dead but breathing; (talie) dead but breathing; (talie) EmptyMer 17 Juin - 22:31


dead but breathing
philippe & talie
‘cause i am barely breathing and i can’t find the air, don’t know who i’m kidding imagining you care ▬ duncan sheik.


Tu ne sais pas comment te sentir. Tout te semble si étrange et en même temps si familier. Tout est si différent. Ou bien est-ce toi qui as changé ? Peut-être. Tu ne sais pas vraiment. Tout est toujours mort à l’intérieur de toi. Tu repenses souvent à la sensation de la lame qui court sur tes poignets, au sang qui coule sur ta peau. Tu te sentais libre alors. Tellement libre. Tu as cru t’en être sortie, tu as bien cru que c’était la fin. Mais il a fallu qu’on te retrouve avant la fin, qu’on te sauve. Il a fallu qu’on te sauve. Et te voilà à nouveau en vie, errant sur Terre sans savoir quoi faire de ta peau. Tu refuses de continuer à vivre sous le joug de ta Maîtresse et tu n’as pas tellement d’autre choix que d’accepter la situation. Tu aimerais pouvoir partir mais tu sais que le manque te tuerait. Alors tu continues d’avancer comme avant, tu continues d’encaisser les coups et les remarques comme si ça n’avait plus d’importance. Et sans doute que ça n’en a plus. Parce que tout est éteint. Absolument tout. Et tu te fiches de ce qu’Aphria pourra bien te faire désormais. Rien ne pourra être pire que le sentiment de n’être qu’une coquille vide. C’est la première fois que tu sors depuis l’hôpital. La sensation du soleil qui te caresse le visage est plutôt agréable. Retrouver les bruits familiers de la ville amène comme un sentiment d’apaisement au fond de ta poitrine. C’était toujours mieux que de rester enfermée dans ta chambre, c’était toujours mieux que de tourner en rond, de virer folle à observer toujours les mêmes murs, voir les mêmes personnes. Tu avais besoin de t’éloigner du loft, de t’éloigner d’elle. Tu avais besoin de te retrouver seule. Tu ne sais pas pourquoi, juste pour réapprendre à respirer. Réapprendre à vivre. Tu ne sais pas où tu vas, ce que tu vas faire maintenant que tu es de nouveau là. Tu ne sais plus. Tu avais tellement espéré mourir ce jour-là, enfin. Quitter ce monde qui ne veut pas de toi et quitter toute cette misère. Disparaître pour de bon. Ne plus exister et être enfin libérée. Libérée de toutes ces chaînes qui te retiennent à elle. Comme pour fuir ces pensées trop sombres qui te font peur, tu sirotes ton jus de fruit à la paille tandis que, baignée par la lumière d’un ciel d’après-midi, tu te plonges dans un livre emprunté dans la bibliothèque du loft. Si Aphria te savait là, elle serait sûrement furieuse. Elle sera furieuse en l’apprenant – parce qu’elle l’apprendra, tu le sais. Mais tu n’y penses pas. Tu ne veux pas y réfléchir. Tu t’en fiches. Tu voulais seulement te faire plaisir. Vivre quelque chose de simple sans avoir peur des conséquences.

C’est d’abord la voix résonnant à tes oreilles qui te file un frisson le long du dos. Puis il y a la question, brute. Inattendue. Un sursaut te perce la poitrine et tu relèves les yeux, le cœur dans la gorge et les oreilles sifflantes. Tu plonges immédiatement dans un regard trop clair, trop orageux. Un regard que tu ne connais que trop bien. Un regard empli de souvenirs et de douleur. D’amertume. « Philippe, tu souffles, la voix tremblante. » Depuis combien de temps ne l’as-tu pas vu ? Depuis combien de temps n’as-tu pas senti la caresse de ce regard haineux ? Trop longtemps. Une éternité. Ton Prince. L’homme qui t’était destiné. Lui et toi auriez dû vous marier, fonder une famille comme vos parents l’avaient décidé. Et tu aurais pu obtenir ton conte de fées. Tout était absolument parfait. « Co-comment tu sais que j’étais à l’hôpital ? bégayes-tu, sans pouvoir masquer ta surprise. » Jusqu’à ce qu’elle entre dans vos vies. Jusqu’à ce qu’elle brise tout de vous. Votre couple, votre histoire. Votre futur. Et il ne reste désormais plus rien de ce conte de fées que tu voyais dans ses yeux, que tu chantais avec lui. C’est si injuste. Il n’y a pas un jour qui passe sans que tu ne sois emplie de regrets, d’une douleur qui t’étouffe le cœur. Parce que Philippe te manque, sa présence te manque. Son amour te manque. Cette façon qu’il avait de te regarder. Il était fait pour toi, tu étais fait pour lui. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Mais tu lui as brisé le cœur. Tu t’es faite passer pour ce que tu n’es pas. Pour ce que tu n’as jamais été. Parce qu’elle le menaçait, parce que tu avais peur pour lui. Parce que tu es toujours aussi incapable de te libérer de sa malfaisance, de cette emprise qu’elle a sur toi. Tu aurais dû mourir ce jour-là. Il aurait été libre, il aurait pu s’éloigner. Il t’aurait enfin oubliée et il n’y aurait plus eu de danger. Tu lui portes malheur, au fond. Alors qu’il t’a tout donné. Alors qu’il a risqué jusqu’à sa vie pour toi, pour te libérer. Parfois, tu espères encore le voir débarquer au loft pour te délivrer. Est-ce que tu es folle de croire qu’il peut être encore ton tendre chevalier ? Probablement. Tu n’es plus rien qu’une garce à ses yeux. Baissant la tête sur tes mains jointes, tu mordilles ta lèvre inférieure. « Comment… comment est-ce que tu vas ? tu demandes doucement, presque précautionneusement parce que tu ne sais pas vraiment comment te comporter. »



© Gasmask

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: dead but breathing; (talie) dead but breathing; (talie) EmptyVen 19 Juin - 12:08

A peine j’arrive à sa hauteur que je regrette déjà d’être allée à sa rencontre. En mon fond intérieur, je sais que ça n’apporte rien à personne. Ça ne fait que remuer le couteau dans la plaie et dieu sait que je n’ai pas besoin de ça. J’ai suffisamment souffert, je n’ai pas besoin de me rappeler en allant la voir. Je ne sais pas pourquoi je suis venu lui parler. Il faut croire qu’en dépit de la colère qu’elle m’inspire, je demeure irrémédiablement curieux à son sujet. Je continu à me sentir concerné alors que j’aimerais bien n’en avoir rien à faire. J’aimerais juste la rayer de ma vie et de ma tête. Le hic, c’est qu’elle a toujours été là, depuis ce qui m’apparaît comme étant une éternité. Ma vie passée m’apparaît comme étant à des kilomètres de moi. Le temps où Aurore et moi étions ensemble et heureux.... Ça aurait presque des airs de fiction tant ça me semble lointain et révolu. J’aurais voulu qu’il en soit différemment. J’aurais voulu que nous restions ensemble, car j’avais besoin d’elle. J’étais peut-être fort, téméraire, courageux, mais je n’en avais pas moins besoin de mon alliée. C’est fou comme au début de ma vie, je n’en voulais pas de cette princesse à laquelle on m’avait promit sans songer à me consulter et puis j’en étais tombé follement amoureux, au point de risquer carrément ma vie pour la sauver. J’avais fais beaucoup pour elle, j’avais sut lui prouver combien je l’aimais, combien elle comptait. Et elle n’avait pas sut me le rendre. Pas jusqu’au bout. « Philippe » entendre mon prénom, soufflé de sa bouche, fut incroyablement irritant. De l’extérieur, elle n’avait rien de la garce briseuse de coeur que je voyais désormais en elle. Elle tenait beaucoup plus de la princesse vulnérable que de la peste. Et je n’aimais pas ça; Je détestais cette façade trompeuse. Voilà comment elle bernait les gens pour mieux leur briser le coeur. C’était de la cruauté à l’état pur. La vue de son beau visage de poupée encadré par sa chevelure blonde soyeuse et de ses grands yeux me mettait incroyablement sur les nerfs. Sa présence me rendait incroyablement à fleur de peau. Je ne répondis pas, restant muet à la regarder froidement, l’amertume et la colère se lisant à merveille dans mon regard. Je refoulais mon inquiétude et les vestiges de bon sentiment. Elle ne méritait pas que je fasse preuve de gentillesse ou même de courtoisie. Je ne lui devais rien si ce n’est peut-être un aperçu de la peine qu’elle m’avait infligé. « Co-comment tu sais que j’étais à l’hôpital ?  » Je me mordis farouchement la lèvre, toujours debout, droit comme un i, mon gobelet remplit de jus de fruit bien frais à la main. Je n’avais pas envie de lui répondre quand bien même sans doute que ma réponse lui aurait plut. Elle aurait sans doute aimé entendre que même si une partie de moi la détestait avec toute l’ardeur que j’étais capable de puiser en moi, une autre était encore vaguement amoureuse d’elle et soucieuse de ce qui pouvait bien lui arriver. Je n’avais pas envie de reconnaître que je n’avais pas pu me résoudre là la rayer de ma vie, en dépit de mon envie d’y parvenir. J’étais suffisamment pathétique comme ça à cause d’elle. J’allais pas me rabaisser en plus par dessus le marché. Restant donc obstinément silencieux, je porta ma boisson à ma bouche et descendit quelques gorgées de jus, histoire d’occuper ma bouche. Je ne lui devais pas d’explications et je me foutais éperdument qu’elle ne reconnaisse plus en moi un prince courtois, bien élevé. Je la reconnaissais plus non plus, de toute façon. En dépit de mon silence, elle s’obstinait à parler et moi, je regrettais à chaque seconde qui s'égrenait un peu plus d’être allé la voir. Qu’est-ce qui m’était passé par la tête, bordel ? « Qu’est-ce que tu fais là ?  » Je fronça les sourcils, m’apprêtant volontairement à répondre à côté de la plaque. « J’avais soif » hum. Je m’étais adressé à elle sur un ton blasé, comme si elle était stupide et que je devais lui fournir la réponse la plus élémentaire qui soit. Je feignais de n’avoir pas compris la question. Oui, j’étais venu prendre à boire, mais la réponse attendue était plutôt qu’est=ce que je faisais là, à lui parler alors que j’avais clairement laissé entendre que je ne voulais plus jamais avoir quoi que que ce soit à faire avec elle. Je restais obstinément débout, les traits du visage fermé. Je ne comptais pas m’éterniser là, c’était suffisamment bizarre et pénible comme cela d’autant que j’étais bien décidé à ne rien laisser transparaître. J’allais vaguement tenté de lui arracher des informations sans avoir l’air curieux ou concerné. J’avais pas envie qu’elle s’imagine qu’une infime partie de moi se sentait encore attaché à elle. « Comment… comment est-ce que tu vas ?  » Je fus pris de l’envie mordante de lui lancer d’une voix cassante “à ton avis ?”. Bah ouais, comment j’étais sensé aller bien au juste après ce qu’elle m’avait fait ? Sa question était stupide. Je dut me retenir difficilement de le lui faire remarquer de plein fouet. « Ca va » mentis-je d’une voix toujours froide, brute. Je n’allais pas m’épancher, c’était clair. « Ce n’est pas moi qui sort d’un séjour à l’hôpital » Ajoutais=je. Je ne voulais pas parler de moi, lui dépeindre combien ma vie me semblait fade, c’était bien la dernière chose que je voulais.  « Qu’est-ce qui s’est passé, tu faisais quoi là-bas ? » Ouais, je pouvais pas m’en empêcher, en dépit de ma colère assourdissante et de la rancune que j’éprouvais dans tout mon corps.
dead but breathing ✩
talie & philippe
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
Talie-Rose Aurore Grimm

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: Re: dead but breathing; (talie) dead but breathing; (talie) EmptyMar 23 Juin - 14:23


dead but breathing
philippe & talie
‘cause i am barely breathing and i can’t find the air, don’t know who i’m kidding imagining you care ▬ duncan sheik.


Son regard est si froid, son visage si inexpressif. Et c’est pourtant comme si tu pouvais apercevoir son cœur meurtri à travers la colère, à travers la rancune. C’est comme si tu pouvais apercevoir les blessures que tu lui as infligées par le passé. Le remord vient te serrer le cœur, laissant comme un goût acide de bile sur tes lèvres. Il n’y a sûrement rien de pire que de te souvenir de la douleur noyant ses grands océans chauds et doux ; il n’y a rien de pire que de te rappeler la haine balancée à ta figure. Tu ne peux t’empêcher de l’observer avec la fureur du manque et de l’absence. Bien sûr qu’il t’a manqué. Comment pourrait-il en être autrement ? Il a été ton Premier Amour, celui qu’on n’oublie jamais. Celui qui reste gravé sur la peau, dans le cœur. Et tu avais eu tant d’espoirs, tant de rêves pour vous deux. Mais il n’existe plus rien désormais. Plus rien que des souvenirs pour te réchauffer lors des longues soirées d’hiver ; plus rien que les regrets pour te grignoter de l’intérieur. Se distiller dans tes veines tel un poison jusqu’à ce que ta respiration se stoppe. Jusqu’à ce que ton cœur s’arrête. Tu baisses le regard, les joues rougies de gêne et d’embarras. Ta question était idiote, tellement idiote. Comment pouvait-il aller sinon mal ? Philippe a le cœur brisé, il a été trahi par celle qu’il aimait – bien sûr qu’il va mal. Tu ne sais pas pourquoi tu lui as demandé. Pour combler le silence pesant, trop lourd entre vous ? Pour le retenir un peu plus longtemps ? Maintenant que tu retrouves sa présence dans ton univers, maintenant que tu entourée de sa chaleur qui se voulait rassurante autrefois, tu as l’impression de ne plus vouloir t’en aller. De vouloir profiter de tout ça, juste un peu. Encore un peu. Juste assez pour repartir ensuite dans ton Enfer personnel. Est-ce qu’il te pardonnerait jamais ? Est-ce qu’il resterait pour toujours à t’en vouloir ? Probablement. Et c’est une douleur avec laquelle tu devrais apprendre à vivre. Une douleur parmi tant d’autres, au fond. Une douleur qui se noierait dans le marasme des autres douleurs. Un sentiment auquel tu finirais immanquablement par t’habituer avec le temps parce que ton existence n’est finalement qu’une succession de peines en tous genres. À quand remonte la dernière fois où tu as réellement souri ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu ne te rappelles plus. Et peut-être est-ce une bonne chose parce que tu ne veux pas te rappeler de ce que ça te faisait de sourire. Ce que ça te faisait d’être heureuse. Ce serait trop difficile à supporter, trop dur à encaisser. Le bonheur de tous ces gens autour de toi est déjà comme une grande gifle sur tes joues blêmes alors te souvenir de ces instants de bonheur que tu as vécus serait comme sentir la lame gelée d’un poignard s’enfoncer entre tes côtes.

Tu sursautes légèrement quand le blond te demande pourquoi tu étais à l’hôpital. Tu ne t’attendais pas à une telle question et tu te retrouves un peu prise au dépourvu, sans savoir quoi lui répondre. Inconsciemment, tu viens toucher tes poignets du bout des doigts, protégés par ton haut léger en flanelle. Tu sentirais presque la peau déchirée s’il n’y avait pas encore les bandages. Déglutissant, tu mordilles ta lèvre inférieure. « Un… un accident tout bête, tu bredouilles. Je suis tombée d’un arbre. » L’excuse est sûrement aussi bancale que ton sourire en cet instant. Tu ne sais pas comment tu as pu trouver une raison pareille, une raison aussi stupide. Mais tu ne peux décemment pas lui avouer la vérité, tu ne peux pas lui dire pour la tentative de suicide, pour ta Maîtresse. Tu ne peux pas lui dire tout ce que tu voudrais pourtant lui hurler à pleins poumons comme un appel au secours. Comme un vœu d’être sauvée à nouveau. Ne pourrait-il pas reprendre son cheval blanc et venir une nouvelle fois tuer le méchant Dragon et te délivrer de ce long sommeil d’un baiser sur les lèvres ? Cette réalité est si affreuse, si laide en comparaison. Et votre conte de fées te manque, chaque jour. « Je voulais ramasser des fruits et une branche a cédé sous mon poids, tu continues sur le même ton. Comme je me suis cogné la tête et que je saignais, on a préféré m’emmener à l’hôpital. » Ta gorge se serre. Tu avais oublié combien c’était finalement simple de mentir, de prétendre. Comme une seconde nature chez toi. Comme si tu avais toujours été le genre de personne à dissimuler la réalité derrière des histoires inventées. Ça avait presque été trop facile de lui faire croire que tu n’étais qu’une catin, que tu t’étais donnée à tous ces hommes ; ça avait été trop simple de jouer la comédie. Sûrement parce que sa sécurité était en jeu, sûrement parce que sa vie en dépendait. Comme pour combler la gêne, tu avales un gorgée de ton jus, regard fixé au fond de ton verre encore à moitié plein. En relevant les yeux vers lui, tu t’accroches au regard de Philippe. À ces grands yeux qui débordaient tant d’amour avant. Et même si aujourd’hui, il n’y a plus rien qu’une étendue de glace à perte de vue, tu veux t’y accrocher. Comme à une lumière dans l’obscurité, comme à une dernière étincelle d’espoir. « Tu veux t’asseoir ? Rester un moment, tu proposes doucement. » Peut-être parce que tu es folle. Peut-être parce que tu as besoin de rouvrir cette brèche vers ton passé. Ça sera douloureux, ça restera comme une cicatrice sur ta peau mais tu en as besoin. Tu en as envie.



© Gasmask

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: dead but breathing; (talie) dead but breathing; (talie) EmptyMer 24 Juin - 17:15

Elle ne semblait pas mal intentionnée. Physiquement, là, tout de suite, elle n'avait rien de la garce que je dépeignais maintenant à tout le monde lorsque j'étais amené à parler d'elle (ce que je détestais faire, soit dit en passant). Elle ne m'avait jamais parut susceptible de faire du mal à qui que ce soit et encore moins à moi. Je ne l'aurais jamais cru capable de me briser le coeur comme elle l'avait fait. Ce moment, la scène de notre rupture, était gravée dans ma mémoire et elle avait furieusement entaché chacun de mes souvenirs avec elle. Un moment particulièrement acide qui était venu bousiller tous mes jolis souvenirs. Elle avait tout fichu en l'air. Si je n'étais de toute évidence pas capable de la rayer de mon coeur, je n'étais pas davantage apte à oublier la façon dont elle avait rompu. Je ne l'avais pas reconnu ce jour-là. Je n'avais pas reconnu la femme dont j'étais tombé amoureux. Je n'aurais jamais put l'imaginer capable d'autant de cruauté. Pourtant, j'avais ce souvenir enraciné dans ma mémoire pour bien me démontrer par un plus deux que si, elle était cette femme. Cette femme qui m'avait brisé. Et j'aurais apprécié qu'elle assume de m'avoir jeté ainsi, comme une ordure. Mais non, il fallait qu'elle soit là, toute mignonne et toute douce, de la tendresse et de la douleur se dégageant de ses grands yeux. Il fallait qu'elle redevienne la fille dont j'étais tombé amoureux. J'arrivais très aisément à détester l'Aurore qui m'avait largué, mais pas mon Aurore, pas celle pour qui j'étais parfaitement décidé à laisser ma vie. J'avais combattu un dragon pour elle, bon sang. Voilà à quel point je l'aimais. Voilà à quel point j'avais l'habitude de l'aimer du moins. Maintenant, je ne savais plus quoi ressentir. Je ne savais plus qui elle était. 

En attendant d'être fixé,  il me semblait totalement adapté de me montrer froid comme un glaçon avec elle. Je ne devrais même pas lui parler. On ne continue pas à adresser une parole à une fille qui vous largue aussi salement, vous laissant avec le coeur brisé en une multitude de morceaux. On ne s'inquiète pas pour une telle peste. Enfin, faut croire que j'étais bizarre comme type. Pas autant qu'Aurore cependant, vu l'histoire qu'elle s'apprêtait à me servir pour protéger la multitude de mensonges dont elle était devenue la gardienne. « Un… un accident tout bête. Je suis tombée d’un arbre. » J'en ouvris la bouche de stupeur et je la referma vite. Ah ouais. Ca s'invente pas, ce genre de trucs. *siffle* J'avais l'air nettement moins froid, mais pas car j'étais moins en colère et sur la défensive. Non. C'était car, pour le coup, j'étais curieux d'entendre la suite. « Je voulais ramasser des fruits et une branche a cédé sous mon poids. Comme je me suis cogné la tête et que je saignais, on a préféré m’emmener à l’hôpital. » Je la regarde du coin d'oeil, m'appliquant à feindre de ne pas lui accorder trop d'importance. Peut-être que si je l'avais bien regardé, j'aurais décelé un truc dans son expression qui m'aurait fait tiquer, qui m'aurait fait me dire "y a anguille sous roche, c'est le moment de creuser". Mais non. A la place je répliqua toujours sur ce ton roc, dépourvu de toute forme d'affection. « C'est très bête, en effet »  Arrow Bref. Je bus une nouvelle gorgée de jus, sentant véritablement le malaise entre nous. Je pouvais presque le sentir, tout visqueux entre mes doigts tant il se ressentait entre elle et moi. Je m'apprête à lui fausser compagnie, car c'est bon, je sais ce que je voulais savoir, enfin plus ou moins et j'en ai marre d'avoir à la regarder, ça fait trop mal, mais elle rouvre la bouche et je m'immobilise. « Tu veux t’asseoir ? Rester un moment » cette fois, je la dévisage carrément. Pardon ? Non mais elle me fait quoi, là ? Je ne peux pas laisser planer cette proposition inadaptée. Non, il faut que je réponde, que je la renvoie un peu dans ses buts, car là, elle abuse à mes yeux. « Je suis perdu, là. Je sais pas si tu te souviens, mais tu t'es envoyé tous les mecs du coin avant de me larguer. T'as tout foutu en l'air et là, tu fais l'innocente et tu m'invites à rester discuter avec toi ? T'attends quoi de moi ? » Je lui criais pas dessus, mais la colère se percevait parfaitement dans mon ton. Quelques personnes aux tables voisines nous lançaient des coups d'oeil et je fus un peu gêné qu'on se donne en spectacle comme ça. Je me mordis rageusement la lèvre et me laissa tomber sur une chaise à la table de Talie, le tout uniquement pour me fondre un peu mieux dans la masse.
dead but breathing ✩
talie & philippe
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
Talie-Rose Aurore Grimm

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: Re: dead but breathing; (talie) dead but breathing; (talie) EmptyMer 1 Juil - 12:54


dead but breathing
philippe & talie
‘cause i am barely breathing and i can’t find the air, don’t know who i’m kidding imagining you care ▬ duncan sheik.


Sa colère est légitime, sa haine aussi. Après tout, tu lui as brisé le cœur. Tu lui as fait croire que tu n’étais plus autant amoureuse, qu’il n’avait été qu’un jouet parmi tous ceux que tu avais eu le loisir de connaître. Il ne connaît rien de l’envers du décor, il ne sait rien de tes raisons – les véritables raisons. Mais ça n’en reste pas moins douloureux de sentir son regard si sombre sur toi. De sentir toute cette souffrance à travers ses mots. Tu ne sais pas quoi faire, pas quoi lui dire. tu aimerais pouvoir le laisser partir mais tu en es incapable. Parce qu’il te manque, parce que c’est Philippe. Parce que c’est ton premier amour – celui qu’on rencontre un beau jour de printemps quand les oiseaux chantent dans la forêt et que les fleurs ont éclos sous le soleil. Il restera toujours important pour toi. Il restera toujours quelqu’un qui a compté. Quelqu’un qui compte toujours malgré tout. Mais Philippe ne le saura jamais, il ne sera jamais conscient de tout l’amour que tu lui portes encore malgré ce que tu lui as fait. Il continuera de te détester, jour après jour, jusqu’à ce qu’il soit lassé. Lassé de toi, lassé de te haïr. Jusqu’à ce qu’il tourne enfin la page, guérisse de toi et tombe amoureux d’une autre personne. Cette seule pensée te fait déglutir, le cœur serré dans ta poitrine. Ce serait douloureux de le voir avec une autre que toi. De le voir sourire à une autre que toi, d’embrasser une autre toi. Aimer une autre que toi. C’est pourtant tout ce que tu lui souhaites, tout ce qu’il mérite après la souffrance qu’il a endurée par ta faute. Mais tu ne peux empêcher la pointe de jalousie dans ta cage thoracique, l’épine de douleur qui vient t’égratigner le cœur. Parce que même si ton être appartient à une autre personne que lui désormais, même si tu aimes ta Maîtresse, une part de toi n’a pas oublié les sentiments que tu éprouvais à son égard. Que tu éprouves sûrement encore aujourd’hui. Et le temps n’effacera sûrement rien de vos souvenirs, de ces sentiments. De cet amour. Il est comme une cicatrice sur ta chair, comme une plaie qui ne guérira jamais. « Je… tu hésites quand il s’énerve après toi, attirant le regard des gens autour de vous. » Tu rougis, baisses les yeux sur ton verre. Il n’a pas tort, au fond. Tu ne sais pas à quoi tu t’attendais en lui proposant de rester un moment avec toi. Tu ne sais pas ce que tu espérais. Tu n’es pas dans ton conte de fées, tu n’as pas le droit à une fin heureuse pour l’éternité dans cet univers. Non, ce monde-là n’est synonyme que de douleur et d’anxiété. De blessures mal refermées. Il n’y a pas de raison pour que ça se termine autrement que dans les larmes et la souffrance – comme ça a commencé. Tu n’as plus le droit d’espérer. Ce n’est pas quelque chose qui t’est permis aujourd’hui. C’est même une réalité que tu as oubliée. Avec le temps tu t’es habituée à ne plus avoir de rêves, à les sentir s’étioler petit à petit, ne devenant que des images vieillies, jaunies. Froissées. Et retrouver ce que tu partageais avec Philippe avant la malédiction est un rêve toujours aussi inaccessible. Tu le sais, tu le sens. Tu le vois alors même qu’il décide de s’asseoir en face de toi.

Tu lui envoies un léger sourire, comme pour le remercier de rester. Comme pour lui montrer que ce pas en ta direction te rend simplement heureuse et que tu ne demandais que ça. Un petit effort, juste un petit effort. « Je suis sincèrement désolée, tu finis par lâcher quand le silence devient trop pesant sur ta poitrine. Je suis désolée pour tout le mal que je t’ai fait, Philippe. Je ne m’attends pas à ce que tu me pardonnes, je ne te le demande pas. » Comment pourrais-tu ? Comment oserais-tu même penser à lui demander son pardon ? Tu ne le mérites pas et tu le sais. Tu ne mérites rien d’autre que sa fureur et sa haine et tu es prête à l’accepter. Malgré toute la douleur qui te noie la cage thoracique à cette idée. Tu mordilles ta lèvre inférieure. Tu ne peux pas lui dire la vérité, n’est-ce pas ? Ça le mettrait en danger à nouveau. « Je sais que ce que je t’ai fait subir est impardonnable et je le regrette. Je n’ai jamais voulu que tu souffres autant, reprends-tu avec douceur. Tu sais, je t’ai vraiment aimé, Philippe. Réellement. Peut-être que tu ne me croiras pas mais c’est la vérité. Et sûrement qu’une part de moi t’aime encore et t’aimera toujours malgré tout. » Parce qu’on n’oublie pas un amour aussi brûlant que le vôtre. Tous ces projets, toutes ces envies à deux. Vous auriez dû vous marier, avoir des enfants – de beaux enfants qui auraient eu tes cheveux et ses yeux. Vous auriez vécu l’un avec l’autre jusqu’à la fin. C’était votre destinée. Mais ce sort avait relancé les dés, avait chamboulé votre histoire et tout s’était mélangé. Voilà que tu étais amoureuse de celle qui n’avait jamais voulu que ta mort, ta disparition et que ton Prince, l’unique Prince de ta vie n’était plus qu’un être mû par la colère et la haine envers ta personne. « Je n’ai pas d’excuse pour ce que j’ai fait, je n’en cherche pas. Je voulais juste que tu saches que je suis désolée. Même si ça n’effacera rien, même si ça ne changera rien. Je suis désolée. » Tu te souviens encore de la chaleur de ses étreintes, de la douceur de ses lèvres sur les tiennes. Quand son visage est apparu, auréolé de lumière, dans l’obscurité de ton sommeil. Tu te souviens encore de sa voix qui chantait à tes oreilles. Tout ça est-il définitivement perdu ? Tout ça a-t-il à tout jamais disparu ? Tu oses à peine y croire. Tu n’oses pas l’envisager. Il ne peut pas avoir complètement tiré un trait sur vous. Sur toi. Sur ce passé que vous avez partagé. « Et même si tu ne comprends pas, même si tu ne comprendras pas, il faut que tu saches qu’il y avait une raison à tout ça. Et il faut me croire quand je te dis que je n’avais pas d’autre choix. » Tu déglutis lentement, les doigts tremblants et moites. Ce serait tellement plus simple si tu pouvais juste lui avouer la vérité. Lui dire que tu voulais seulement l’épargner. Le sauver.



© Gasmask

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: dead but breathing; (talie) dead but breathing; (talie) EmptySam 4 Juil - 17:36

Sans aller jusqu'à dire que je m'en voulais pour ça, j'étais pas hyper fier de m'être un peu enflammé. Ca démontrait qu'elle me gavait sérieusement, mais aussi que j'étais instable et pas aussi indifférent vis-à-vis d'elle que j'essayais de le prouver à tout le monde (et moi compris). Je m'étais laissé tomber sur une chaise car ça semblait être la chose à faire pour détourner les regards que je nous avais attiré dans le café et aussi, sans doute  Arrow, car une partie de moi avait envie de comprendre, comprendre comment entre nous, ça avait put virer au drame à ce point alors que tout était si merveilleusement bien parti. Elle m'adressa un petit sourire reconnaissant et je ne lui rendis pas, restant obstinément froid, inexpressif. Elle me gonflait à être aussi douce, aussi semblable à l'Aurore de mes souvenirs, celle dont j'étais tombé éperdument amoureux. Cette vision ne collait pas à l'étiquette de garce de la pire espèce que je lui avais collé après cette ignoble rupture qui m'avait laissé tout triste et brisé. « Je… » Je fronce les sourcils et je m'efforce de retenir un soupire. Je ne dis rien, car j'estime que c'est à elle de parler et même si je perçois totalement sa détresse, je suis bien trop ennuyé pour songer à lui venir en aide. Je ne vais pas non plus lui faciliter la vie, faut peut-être pas abuser. Elle a déjà de la chance que je me sois assis et j'espère qu'elle en a conscience. Je ne souris pas pour la mettre à l'aise. Il faudrait me l'arracher ce sourire, me tordre la bouche de force. Elle m'a fait beaucoup trop de mal. « Je suis sincèrement désolée. Je suis désolée pour tout le mal que je t’ai fait, Philippe. Je ne m’attends pas à ce que tu me pardonnes, je ne te le demande pas. » J'eut un petit rire roc, même si c'était pas sympas de ma part. « Et encore heureux » soufflais-je, juste assez fort pour qu'elle l'entende. Ouais, j'étais vraiment pas décidé à faire d'avantage de pas vers elle. C'était une question de fierté, en fait, quelque part. J'entendais ses excuses, mais j'avais toutes les peines du monde à les trouver pleinement convaincantes. La scène de rupture continuait à tourner en boucle dans ma tête. Elle avait été si dure, si froide... Je ne l'avais pas reconnue et je ne la reconnaissais toujours pas. Elle pouvait bien se mettre à plat ventre et me faire toutes les excuses du monde, elle ne pouvait pas gommer ce moment de ma mémoire. Elle ne pouvait pas gommer la peine et la déception que j'avais éprouvé. Elle ne pouvait pas changer ça. Et elle ne pouvait pas attendre de moi que je trouve la force de passer au dessus de ça. C'était trop m'en demander, clairement. « Je sais que ce que je t’ai fait subir est impardonnable et je le regrette. Je n’ai jamais voulu que tu souffres autant. Tu sais, je t’ai vraiment aimé, Philippe. Réellement. Peut-être que tu ne me croiras pas mais c’est la vérité. Et sûrement qu’une part de moi t’aime encore et t’aimera toujours malgré tout. » Elle y mettait de la douceur, comme pour m'endormir et moi j'avais juste envie qu'elle se taise. Je me massa la nuque d'une main. Je m'efforçais de rester stoïque, mais n'empêche que ses paroles me touchaient quand même. Car j'avais envie de la croire. J'avais envie de penser que la fille que j'aimais, que j'avais aimé, était encore là, quelque part. J'avais besoin de croire que tout n'était pas fini, tout au fond de moi. En dépit de mon expression figée, mon regard s'adoucissait un peu, se faisant un brin vitreux, dévoilant ma peine. Je me mordis farouchement la lèvre, au point que je sentis un léger goût de sang dans ma bouche. J'avais mordu trop fort. J'attrapa mon jus et en but une longue gorgée pour faire passer ce goût âcre fraichement débarqué dans ma bouche. « S'il te plait... Arrêtes » lâchais-je doucement. Juste, tais toi. Si t'as un minimum d'égard pour moi, arrêtes ça. « Je n’ai pas d’excuse pour ce que j’ai fait, je n’en cherche pas. Je voulais juste que tu saches que je suis désolée. Même si ça n’effacera rien, même si ça ne changera rien. Je suis désolée. » J'ai croisé mes bras par dessus mon haut, comme dans un geste défensif. J'essaie de me protéger, tant bien que mal. « Et même si tu ne comprends pas, même si tu ne comprendras pas, il faut que tu saches qu’il y avait une raison à tout ça. Et il faut me croire quand je te dis que je n’avais pas d’autre choix. » « Mais PARLES MOI ! » J'ai haussé le ton à nouveau et une fille à côté de notre table tourne la tête vers moi. Je la dévisage un peu froidement, laissant ma mauvaise humeur rebondir sur les autres et elle détourne le regard. Hum. « Tu me parles d'une raison, mais tu ne dis rien, pourquoi tu ne me dis rien ? Moi j'ai juste besoin de comprendre et je peux plus te faire confiance... Je peux plus croire en toi. Tu peux pas me demander de te croire, de croire à tout ce que tu me racontes. Si t'as envie de sauver quelque chose, si t'as envie... Si tu ne veux pas que ça se termine comme ça, il faut que tu me parles. »
dead but breathing ✩
talie & philippe
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas

Faites place à la vedette
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: dead but breathing; (talie) dead but breathing; (talie) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

dead but breathing; (talie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Flèche ▬ we're dead, we're dead. We survived but we're dead.
» I still am your fairy godmother ஓ Talie ♥
» Time of punishment has come ø feat. Talie [+18]
» Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle
» cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pixie Dust ::  :: Westwood Center Way :: Starbucks Coffee-