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 Comme un charmant besoin ∆ nymeria

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Stanislav N. Bartok

My life with you
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VOTRE RÊVE: être un homme meilleur
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Stanislav N. Bartok
J'ai posé bagages ici le : 09/05/2013 Jouant le rôle de : Bartok (team Anastasia) Nombre de messages : 1306 On me connait sous le pseudo : nenes Un merci à : Box&Shock + nenes + northern lights. + tumblr Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Ed Hot Westwick
MessageSujet: Comme un charmant besoin ∆ nymeria Comme un charmant besoin ∆ nymeria  EmptyLun 20 Mai - 0:56



Comme un charmant besoin ∆ nymeria  755096tumblrls7cbuXWtu1qa5f6co1500 Comme un charmant besoin ∆ nymeria  Tumblr_lt0vn2CEGi1qeabveo1_500

nymeria ∆ stanislav.
you reflect me, I love that about you.


Si il y avait bien une chose que j'avais appris depuis que j'étais devenu un humain c'était l'importance pour eux de sortir, de faire la fête, de passer du bon temps. C'était quelque chose que je n'avais jamais eu tellement l'occasion de découvrir en tant que petite chauve souris blanche, mais qui m'était tombé dessus très rapidement à mon arrivée dans ce monde. Ici, cela semblait être le but de la plupart des gens. Ils travaillent la semaine, attendent le week-end pour tout oublier, leur travail, leurs problèmes et simplement profiter du moment présent. Dès que la nuit tombe le vendredi soir, ils sortent de leur trou, à la manière d'une chauve souris finalement, et se transforme en fous de la fête. Pour moi, c'est l'une des plus grosses soirées de la semaine. Ma nouvelle activité de vendeur de substance mal perçue par la société ne marchait jamais aussi bien que lorsque les humains décidaient de faire la fête, de se lâcher, de ne penser à rien d'autre que la soirée qui va se dérouler. Certains sont même persuadés qu'une bonne soirée ne saurait se passer sans fumer de l'herbe, sniffer un rail ou se piquer un bon coup. J'ai plutôt l'impression qu'ils se trompent, mais cette erreur fait mes affaires.
J'étais donc celui là. Celui que vous croisez rapidement au détour d'une ruelle, celui à qui vous parlez un instant en vous rendant au toilette, l'homme discret qui récupère l'argent et se tire en vous laissant le soin de vous détruire. Ce n'était surement pas le meilleur métier du monde, mais c'était simple, ça rapportait bien et surtout j'y avais été entrainé sans trop le vouloir. Ma soirée de travail, ce soir là, c'était bien passée. Les affaires avaient été bonnes comme on dit. Mon stock était écoulé, mes poches étaient pleines. Je n'étais ni content de moi ni honteux, c'était comme ça, c'était la vie. Comme souvent, je finissais ma soirée dans les Rhumeries de la ville. J'aimais ces endroits qui me permettaient de rencontrer du monde, de faire de nouvelles connaissances. Le bar était plein, il était déjà tard. Aucune tête ne m'était particulièrement familière dans toute cette masse. Et de toute façon, je savais parfaitement qui j'avais envie de voir. Comme un besoin, comme une envie folle. J'attrapais mon téléphone pour lui écrire quelques mots. "Tu es en ville ? Rejoins moi aux Rhumeries ma belle ♥" En quelques cliques le message était parti. Avec le temps c'était devenu comme une habitude, la contacter, chercher à la voir pour ne pas faire quelque chose de regrettable, pour passer des moments avec elle. Elle était devenue essentielle à mon bonheur et je ne demandais rien de mieux. Nymeria. Surement l'une des rares personnes que j'avais la chance de connaitre et qui pouvait m'inspirer dans le bon sens du terme.
Ce soir, c'était elle que j'avais envie de voir et j'espérais qu'elle n'avait rien de mieux à faire. Avec elle, j'étais sur de passer une bonne soirée, le genre de soirée qui vous remonte le moral, qui vous permet d'être boosté à 100% pour les prochains jours. En attendant une réponse de sa part, je m'avançais doucement vers le bar, me faufilant et réussissant à me trouver un tabouret. "Comme d'habitude chef." lançais-je au barman, toujours le même que je ne connaissais finalement pas mais qui régulièrement se trouvait là, à me servir un verre. Tranquillement, je portais mon verre à mes lèvres, laissant le liquide les frôler avant de glisser sur ma langue pour disparaitre dans ma gorge, la brulant délicatement au passage. Impatient, excité, prêt à passer un bon moment, je laissais ensuite mon regard se promener dans la salle.


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MessageSujet: Re: Comme un charmant besoin ∆ nymeria Comme un charmant besoin ∆ nymeria  EmptyVen 31 Mai - 17:33

« Tu es en ville ? Rejoins moi aux Rhumeries ma belle ♥ » La sonnerie de son téléphone l'avait tirée de sa rêverie. Ou plutôt de son cauchemar peut être. Nymeria, était allongée sur son lit, en pyjama depuis 20h alors que c'était la fin de semaine. En général, elle sortait toujours profiter de ses soirées, mais là c'était différent. Depuis sa dernière rencontre avec Squiz, elle n'était à nouveau plus elle même. Elle se renfermait, se repliait dans sa carapace, devenait innacesible, froide, distante. Il l'avait blessée dans son orgeuil, et par la même occasion, une fois encore, il lui avait brisé le cœur. Cet homme avait tout pouvoir sur elle, s'en était affolant, désespérant. Elle savait, elle sentait que quelque chose de particulier les unissait. Lui aussi le savait. Pourtant, elle commençait à douter. Etait-ce de l'amour ou juste une attraction insurmontable, comme il le disait toujours ? Quand il était prêt d'elle, elle sentait son corps sous tension, irrésistiblement attiré par le sien. Elle avait un mal fou à résister, à lui résister. Mais il n'y avait pas que ça. Au fond de sa poitrine, son cœur accélérait, se serrait, jouait un exercice de haute-voltige sans même qu'elle n'esquisse un mouvement. Il suffisait d'un souffle posé sur son épaule, ou dans le creux de son cou. Il suffisait d'un doigt qui l'effleurait. C'était... Grisant. Dangereux. Trop dangereux. Car son cœur, si indomptable, était à lui, rien qu'à lui, et qu'il le malmenait.

Nymeria secoua la tête pour chasser les pensées qu'elle ressassait encore et toujours. Elle se mordilla la lèvre, soupira, et attrapa son téléphone pour lire le message de Stan. Un sourire se dessina immédiatement sur son visage, Elle hésita quant à la réponse, mais seulement l'espace de quelques secondes, il saurait lui changer les idées elle n'en doutait pas. Et c'était exactement ce dont elle avait besoin, il fallait qu'elle arrête de penser, de se ronger. C'était inutile, d'autant qu'elle était persuadée que de son côté Squiz vivait, profitait et voyait des femmes, des tas de femmes. Elle devait faire pareil, tourner la page, et lui prouver qu'elle pouvait être avec un autre. Cette soirée avec Stan serait un bon début, elle relancerait sa vie sociale, pour peu à peu, atteindre son objectif : trouver l'homme parfait. Un regain d'énergie parcouru son corps, elle était bien trop forte pour se laisser abattre, une seule personne ne pouvait pas la faire souffrir autant, elle le refusait. Elle sautilla en dehors de son lit et fila à la salle de bain, pour en ressortir quelques minutes plus tard, habillée d'une robe moulante rouge et de talons hauts assortis. Saisissant son portable et son sac, elle quitta la chambre d'un pas rapide.

Durant tout le trajet, elle se força à penser à autre chose qu'à lui, son obsession. Et elle parvint avec beaucoup d'efforts à penser plutôt à celui qu'elle allait rejoindre en ce moment même. Elle avait rencontré Stan lors d'une soirée arrosée, et ils avaient terminé dans le même lit. Pour Nymeria, ce n'était pas rare de se retrouver dans ce genre de situation avant, avant Squiz. Mais cette soirée avait été différente des autres, sans qu'elle ne sache réellement pourquoi. Stan était différent des autres, et si attachant. Elle n'avait pu résister à son charme et à ce qu'il dégageait, et ils s'étaient revus, maintes et maintes fois depuis, en tant qu'amis, très bons amis. Sa compagnie était des plus agréables, il était l'un des seuls à tout savoir d'elle et chaque fois il parvenait à lui rendre le sourire, même dans les moments les plus sombres. Elle hâta le pas, et franchit la porte du bar dans un claquement de talon. La belle blonde se stoppa à l'entrée et chercha des yeux l'objet de sa venue ici, sans porter la moindre attention à tous ces hommes seuls qui avaient le regard rivé sur elle. Enfin elle reconnu son ami et s'avança d'un pas décidé jusqu'au comptoir où il était accoudé. Joueuse, elle posa ses mains sur ses yeux et se pencha vers son oreille en murmurant : « Devine qui est là... ». Un éclat de rire la secoua, tintant l'air de notes joyeuses. Puis elle se pencha, et déposa un tendre baiser sur la joue de Stan avant de le serrer bien fort dans ses bras. Elle avait un besoin vital de le sentir contre elle quand ils étaient ensemble, d'être dans ses bras, de tenir sa main, de déposer des baisers sur ses joues. Elle ne se l'expliquait pas vraiment, et ne cherchait d'ailleurs pas à le faire. Aucun sentiment amoureux n'habitait sa poitrine, juste une amitié profonde et sincère, mais au moins ces gestes intimes avaient l'avantage de tenir à distance toute femme qui aurait voulu l'approcher. Elle détestait qu'on l'approche. « Je suis bien contente d'avoir reçu ton message m'invitant à te rejoindre. J'étais au lit depuis 20h, je commençais à tourner en rond ! » Elle avait prononcé ces paroles sur un ton détendu, car elle l'était en ce moment même, pourtant une pointe de douleur lui tirallait le cœur. Elle tentait de l'ignorer, pour profiter de cet instant, et de son ami. Déjà sa présence parvenait à l'apaiser après seulement quelques instants en sa compagnie. Elle se tourna vers le barman et lui indiqua qu'elle voulait la même chose que Stan, une fois servie, elle porta de suite le verre à ses lèvres et ferma les yeux en sentant l'alcool descendre le long de sa gorge, réchauffant son corps au passage. « Je sens que cette soirée va me faire un bien fou. » Ses paroles, étaient à peine un murmure et elle n'était pas certaine que Stan les aient entendues mais ça n'avait aucune importance. Elle rouvrit les yeux, posa son regard dans le sien et à nouveau souriante, enchaina : « Alors quoi de neuf ? » Elle aimait connaitre les moindres petits détails de sa vie, c'était un rituel entre eux de se raconter ce que la vie leur avait réservée depuis leur dernier rendez-vous. Chaque fois Nymeria prenait un plaisir fou à l'écouter se confier, avant de se confier elle même. Ce soir n'échapperait pas à la régle.

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Stanislav N. Bartok

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MessageSujet: Re: Comme un charmant besoin ∆ nymeria Comme un charmant besoin ∆ nymeria  EmptyLun 10 Juin - 23:57



Comme un charmant besoin ∆ nymeria  755096tumblrls7cbuXWtu1qa5f6co1500 Comme un charmant besoin ∆ nymeria  Tumblr_lt0vn2CEGi1qeabveo1_500

nymeria ∆ stanislav.
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Assis seul dans ce bar, attendant la venue de mon amie, j'avais le temps de réfléchir à ce qu'étais ma vie aujourd'hui. Ma venue dans ce nouveau monde m'avait offert une seconde chance. De ma pauvre petite existence sans grand intérêt, j'avais pu passer à une vie plus agréable, remplie de plaisirs différents mais tellement plus plaisant. Je n'étais pas comme j'aimerais l'être dans un idéal, mais la vie n'est jamais totalement idéale parait-il. Un peu de déception forge le caractère et donne aux joies une saveur encore plus délicate. Ma grande déception dans cette vie était de ne pas avoir réussit à être plus fort qu'autrefois, de n'avoir pas appris de mes erreurs et d'avoir si vite cédé à mes vieux démons. Ma plus grande joie était surement les nombreuses rencontres que j'avais pu faire. Ces gens formidables que j'avais appris à connaitre et qui faisaient maintenant partit de ma vie chacun à leur manière. Nymeria la jolie blonde qui me rejoindrait bientôt en faisait partit. Je n'arrivais jamais à mettre de mots sur ce qu'on pouvait bien être l'un pour l'autre, aucun mot n'était assez précis. Depuis cette fameuse nuit que l'on avait passé ensemble, tout sentiment amoureux semblait s'être évaporé de nos deux esprits et pourtant ceux qui avaient le loisir de nous observer aurait pu penser le contraire. Mais entre nous, tout était clair, tout était simple. Il n'y avait pas de secrets, pas de gêne, pas de doutes. Il pouvait par contre y avoir une petite jalousie. Pas envers ce que l'autre faisait, ce qu'il était, mais plutôt en fonction d'avec qui il était. La limite de notre relation entre l'amitié et l'amour était parfaitement fixée mais pourtant l'idée de la voir avec un homme pour moi ou de me voir avec une femme pour elle n'était souvent pas bien accueillit. De mon côté, j'avais tendance à trouver que personne n'était assez bien pour elle, qu'elle méritait tellement mieux. Et il me semble que de son côté, les choses devaient être similaires.

Pourtant, aujourd'hui, je savais que ce sujet serait abordé, pour la simple et bonne raison qu'il fallait que je lui parle de ma relation naissante avec Kerridwen. Bien sur je lui avait déjà parlé de mon attirance pour cette merveilleuse jeune femme, mais notre relation avait évoluée et il fallait que je l'en tienne informée. Toutefois, j'attendais de voir sa réaction. Je savais qu'au fond elle serait heureuse pour moi, mais es ce que Kerridwen réussirait tout les tests de passage pour être accepté par Nymeria à mes côtés ? La question était là. Finalement, en ressentant le besoin d'inviter la jolie blonde à me rejoindre, j'avais surtout ressenti le besoin d'avoir son avis et de partager avec elle les nouvelles de ma petite vie. Les minutes passaient, perdu dans mes pensées je ne prêtais que peu d'attention à la foule qui m'entourait, me contentant de temps en temps d'avaler une gorgée de plus de mon verre. Je fus sortit de ma rêverie par les deux mains délicates qui vinrent se poser sur mes yeux et la murmure reconnaissable entre mille de Nymeria. "Devine qui est là..." Son rire en un instant changea l'atmosphère du bar, passant de divertissement sans intérêt à endroit le plus merveilleux de la ville. Je joignais le mien au sien, lui rendant son baiser et la serrant à mon tour dans mes bras. C'était si bon de la revoir. Comme à son habitude, elle rayonnait dans l'obscurité de la salle et tout autour d'elle semblait bien fade. Légèrement agacé je remarquais les regards des autres hommes, jaloux et envieux alors qu'elle s'installait à mes côtés et commandait à boire. Ils pouvaient tous remballer leurs envies, ce soir je ne comptais pas partager mon amie. "Je suis bien contente d'avoir reçu ton message m'invitant à te rejoindre. J'étais au lit depuis 20h, je commençais à tourner en rond !" Un sourire se dessina sur mon visage alors que je l'imaginais dans ce lit, j'avais bien fait de l'inviter, l'idée qu'elle s'ennuie n'était même pas envisageable. "Toujours là pour te rendre service tu le sais bien." dis-je en prenant un air sérieux mais perturbé par un petit sourire moqueur. "Et puis ça me fait plaisir de te voir, j'ai l'impression que ça fait une éternité !" En réalité non, nous nous étions vu il n'y a pas si longtemps, mais malgré tout, le temps me semblait toujours incroyablement long entre chacune de nos rencontres, quelles soient espacées d'un jour ou d'une semaine.

Elle bu une première gorgée, je la regardais faire, ravi d'être à ses côtés. "Je sens que cette soirée va me faire un bien fou." Sa voix semblait sur le point de se briser, le murmure qu'elle avait prononcé n'était arrivé jusqu'à mes oreilles que par morceaux. Un instant, j'eus l'impression que quelque chose la tracassait. J'allais lui demander quoi mais en un instant, elle était de nouveau souriante et tournée vers moi, son visage ne laissant pas transparaître la moindre inquiétude. "Alors quoi de neuf ?" Je luis souris, soutenant son regard. Si il y avait quelque chose, elle me le dirait, parce qu'elle savait que je pouvais tout entendre. Mais comme à son habitude elle voulait d'abord en savoir plus sur moi. Je décelais la lueur de curiosité qui se mis à briller dans ses yeux comme à chaque fois qu'elle attendait que j'étale devant elle tout les moindres détails de ma vie depuis notre dernière rencontre. C'était une habitude qui s'était installée tout naturellement et qui semblait ne plus vouloir partir. "J'ai une grande nouvelle." Je sentais l'excitation monter en moi à l'idée de lui raconter mon histoire. Mais, cherchant à la taquiner je pris le temps de boire une gorgée de mon verre et de jeter un coup d'oeil à la salle avant de plonger à nouveau mes yeux dans les siens, y décelant encore plus de curiosité qu'auparavant. "Tu te souviens quand je t'ai parlé de cette fille, Kerridwen ?" Cette fille, le terme me fit sourire. Évoquer son nom fit apparaitre son visage dans mon esprit. Elle n'était plus "cette" fille, elle était bien plus que ça à présent. "L'autre jour, elle m'a appelé en pleur alors j'ai couru chez elle, tu sais que je ne pouvais pas faire autrement. Et là ... Oh je ne saurais même pas comment te raconter ça." C'était la première fois que je parlais de cette nuit là à quelqu'un. L'émotion provoquée par tout ces souvenirs était si forte qu'il était difficile pour moi d'y rattacher les bons mots. "Enfin tu vois, je l'ai consolée et puis on a joué à ce jeu où tu dois boire de l'alcool quand tu as fais quelque chose ou pas. Et puis on a finit par s'embrasser, par se parler de tout nos doutes et elle m'a invité à rester dormir." J'avais parlé un peu vite, les souvenirs se bousculaient dans mon esprit. Je ne pus m’empêcher d'éclater de rire face à mon attitude, on aurait dit un enfant qui rentre d'une journée d'école et veut absolument raconter à sa mère le moindre détail qu'il y a appris. "Désolé je m'emporte. Le truc tu vois, c'est que je crois bien que je suis fou d'elle." Buvant une petite gorgée de mon verre pour reprendre mes esprits, je lui souris à nouveau, tout content d'avoir pu partager la nouvelle avec elle.


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Dernière édition par Stanislav N. Bartok le Mar 24 Sep - 22:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Comme un charmant besoin ∆ nymeria Comme un charmant besoin ∆ nymeria  EmptySam 24 Aoû - 22:16


Dès que son rire s'était joint au sien, résonnant dans l'air comme une des plus douces mélodies qu'elle avait entendu depuis son arrivée ici, Nymeria s'était sentie mieux. Une chaleur réconfortante s'était emparée de son coeur, se répandant peu à peu dans son corps et l'apaisant. Un sentiment qui fut renforcé par le baiser et l'étreinte qu'il lui offrit. Stan, était un magicien, en quelques secondes il avait gommé le trou noir qui la rongeait. C'était fou cette alchimie presque magique qu'il y avait entre eux, elle était incapable de l'expliquer, c'était comme cela tout simplement. Et la chose la plus raisonnable à faire était d'en profiter ! Pour une fois elle n'avait aucun soucis à faire preuve de sagesse. Quand elle pensait à lui ou qu'elle passait du temps avec lui, Nymeria croyait même à la présence de la magie dans ce monde. Ce n'était pas simplement le destin qui les avaient réunis, c'était bien plus fort que cela, bien plus intense, jamais elle n'avait eu un tel lien avec un homme auparavant, elle ne pouvait donc expliquer leur si profonde amitié autrement. Comme si tous deux avaient été touchés par la poussière de fée, oui c'était le meilleur exemple qu'elle avait en tête. A vrai dire elle se basait à ce qu'elle connaissait, à son ancien monde. Ne dit-on pas que dans les situations les plus inexplicables, on se raccroche à ce qu'on connaît ? C'était en tout cas vrai pour la demoiselle qui contemplait son ami exceptionnel en cet instant. Elle finit par s'asseoir à ses côtés et le remercia de l'invitation. Les mots qu'elle avait prononcés avaient bien des sens, il les saisiraient tous, même si ce n'était pas dans l'immédiat. « Toujours là pour te rendre service tu le sais bien. » Oh que oui elle le savait, elle savait parfaitement qu'il était toujours là comme il le disait, et pas que pour lui rendre service, pour tout, tout ce dont elle avait besoin. Et elle lui en était très reconnaissante d'ailleurs. Si ce n'avait pas été lui qui l'avait invitée ce soir, elle ne serait certainement pas sortie même sur invitation. Elle rétorqua à son petit air moqueur par un haussement de sourcil amusé. «Et puis ça me fait plaisir de te voir, j'ai l'impression que ça fait une éternité !» Elle sourit sincèrement à ces nouvelles paroles, oui elle aussi avait l'impression qu'ils ne s'étaient pas vus depuis une éternité. Comme chaque fois finalement. Loin de lui les secondes étaient des heures, et les jours, des semaines. Même si ils se voyaient pratiquement tout le temps, ce n'était jamais assez, c'était toujours trop peu. La jeune femme hocha donc la tête pour marquer son approbation, puis elle bût une gorgée alcoolisée dès que Squiz s'imposa à son esprit. Être loin de lui était encore pire, c'était de la torture. Elle prononça quelques mots dans un murmure pour chasser son fantôme, plus pour elle que pour Stan, elle s'imposait une pensée positive : cette soirée lui ferait du bien. Si elle en était persuadée, alors cela fonctionnerait. Immédiatement elle se reprit et afficha l'un de ses plus beaux sourires. Pour être bien, déjà faut il paraître l'être après tout. Le jeune homme face à elle n'était pas dupe, évidemment, elle le décela dans son sourire et à travers son regard insistant, mais il eût la délicatesse de ne pas souligner son instant d'égarement et elle lui en était reconnaissante. Elle lui en parlerait, mais plus tard. Pour le moment, elle avait juste besoin de penser à autre chose. Un besoin qui se mêlait à sa curiosité naturelle pour la vie de son ami si cher. Elle voulait connaître le moindre détail le concernant, et ne se lassait pas de l'écouter parler de lui. C'était donc tout naturel pour elle de venir aux nouvelles. « J'ai une grande nouvelle.» Nymeria arqua un sourcil, la curiosité la dévorant un peu plus maintenant qu'il lui avait dit cela. Une grande nouvelle ? Devait elle s'inquiéter ? Elle ne savait pas vraiment quoi en penser. A la fois elle était toute excitée d'en savoir plus, mais elle appréhendait aussi ce qu'il allait lui dévoiler. Elle le scruta pour en apprendre un peu plus, et son air d'enfant prêt à révéler qu'il avait enfin eût le cadeau de ses rêves la rassura, mais juste un peu. Stan était imprévisible, elle espérait qu'il n'allait pas lui annoncer qu'il allait devenir riche en vendant une nouvelle drogue ou autre dangerosité de ce genre. Elle savait qu'il était influençable, beaucoup trop influençable, et à vrai dire, elle s'inquiétait souvent pour lui. Il était inconcevable qu'il lui arrive quelque chose de mal. Attentive, elle se redressa sur son siège, prête à lui donner une petite tape sur l'épaule pour qu'il accélère, il se jouait de son impatience et prenait tout son temps. Elle soupira, croisant les bras jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche pour la délivrer de ses interrogations et de ses inquiétudes. « Tu te souviens quand je t'ai parlé de cette fille, Kerridwen ? » Ce nom lui parlait oui, Stan l'avait déjà évoquée. C'était une femme qu'il avait rencontrée et qui lui plaisait bien, même si il ne l'avait pas ouvertement reconnu. Elle le connaissait par coeur, et elle n'avait pas eu besoin qu'il mette des mots sur ce que cette fameuse Kerridwen éveillait en lui, elle l'avait lu dans son regard, et immédiatement, elle s'était sentie menacée. Méfiante, elle hocha la tête, sans rien dire. « L'autre jour, elle m'a appelé en pleur alors j'ai couru chez elle, tu sais que je ne pouvais pas faire autrement. Et là ... Oh je ne saurais même pas comment te raconter ça. » Elle sentait l'émotion qui perçait dans ses voix. Elle décelait la lueur particulière qui s'emparait de ses yeux. Et elle savait déjà ce qu'il allait lui raconter par la suite. Pas en détails évidemment, mais il était certain que cette Kerridwen n'était plus une simple amie. Elle se mordilla la lèvre, consciente du changement qui allait s'opérer dans leur relation à eux. Mais elle ne pouvait pas lui dire qu'il n'avait pas le droit d'être avec une autre, elle même en aimait un autre. Elle posa simplement une main sur son épaule et articula avec douceur: « Calme toi Stan, respire et enchaîne. Je t'écoute. » Un sourire accompagna ses mots, il était son ami et malgré la peur qui l'étreignait un peu, elle devait le soutenir et le comprendre. « Enfin tu vois, je l'ai consolée et puis on a joué à ce jeu où tu dois boire de l'alcool quand tu as fais quelque chose ou pas. Et puis on a finit par s'embrasser, par se parler de tout nos doutes et elle m'a invité à rester dormir. ». Ell assimilait les mots uns à uns, avec lenteur, son esprit les analysaient au fur et à mesure qu'ils se succédaient. Un jeu d'alcool ? Cette fille avait voulu saouler Stan pour profiter de lui ou quoi ? Bon certes il semblait consentant mais tout de même elle était un peu surprise. Pas surprise qu'ils se soient embrassés en tout cas, ça elle aurait pu le parier. Par contre la dernière étape l'intriguait un peu plus. Elle l'avait invité à rester dormir, avaient-ils....? Non elle ne voulait pas y penser. Stan éclata de rire alors qu'elle était plongée dans ses pensées et elle se força à lui répondre par un sourire, ne sachant pas pour le moment, quels mots utiliser pour lui dire ce qu'elle en pensait, elle ne voulait pas qu'il le prenne mal.

« Désolé je m'emporte. Le truc tu vois, c'est que je crois bien que je suis fou d'elle. ». Elle se joignit à lui pour boire une gorgée de son verre, elle en avait bien besoin avec tout ça, toutes ces nouvelles qui tombaient d'un coup. Son coeur se serrait, c'était plus fort qu'elle, elle ne voulait pas le perdre, pas lui. Mais il semblait si heureux... Elle ne voulait pas gâcher sa joie. Il était fou d'elle... Comment était ce arrivé ? Pourquoi elle ? Trop de questions qui ne trouveraient certainement pas de réponse, l'amour ne s'explique pas il se vit et elle était bien placée pour le savoir. Se redressant une nouvelle fois sur son siège elle tenta de rester calme, posée et franche. « Fou d'elle ? Tu es sur ? Est ce que... Ca n'est pas un peu rapide ? » Elle le scrutait attentivement, tentant de ne pas dire de bêtise mais à l'instant même où elle avait prononcé ces quelques paroles, elle avait su qu'elles n'étaient pas appropriées. Avant qu'il ne réponde, elle enchaîna donc : « Enfin je veux dire... Je... Je ne veux pas jouer la rabas-joie mais je suis méfiante c'est tout. Les femmes sont si... Etranges ici. » Elle savait qu'elle n'était pas irréprochable, loin de là même, mais ce n'était pas le sujet. Elle voulait juste faire comprendre à Stan son point de vue, ses inquiétudes. Mais elle le faisait avec maladresse. « Je suis désolée ce n'est certainement pas ce que tu voulais entendre mais... Tu me connais, je veux ce qu'il y a de mieux pour toi et j'ai tendance et être un peu trop méfiante. Il faut que j'arrête de mélanger ce que je vis et ce que tu pourrais vivre. » Elle se mordilla la lèvre et bût une gorgée amer qui avait la saveur de ses paroles. Squiz revenait déjà sur le tapis sans même qu'elle ne s'en rende compte. Stan allait certainement la questionner. Prenant sa main dans la sienne pour sentir sa chaleur sécurisante, elle ajouta : « Si tu es sûr de toi en tout cas sache que je suis heureuse pour toi. Si c'est la bonne. Et si c'est une fille bien. » Elle lui sourit avec sincérité et dans un dernier murmure lui confia ses dernières craintes : « Même en couple tu ne m'abandonneras pas hein ? Promis ? ».


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MessageSujet: Re: Comme un charmant besoin ∆ nymeria Comme un charmant besoin ∆ nymeria  EmptyVen 1 Nov - 2:16



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nymeria ∆ stanislav.
you reflect me, I love that about you.

Être aux côtés de Nymeria était toujours l'assurance pour moi de passer un moment des plus agréables. Elle savait tout de moi, je savais tout d'elle et agir sans mensonge, sans crainte, sans jugement était un sentiment rare et précieux. Je remarquais chacune de ses expressions, je voyais ses traits se tordre lorsqu'elle pensait à cet autre homme. Je savais quand elle souhaitait garder cela pour elle et même quand c'était insoutenable de ne pas la questionner, je savais me taire aux bons moments. C'est aussi ça être un ami, savoir quoi dire et quand le dire. Ne pas insister, ne pas être pressant, savoir reconnaitre dans les yeux de l'autre la lueur qui crie son envie de tout dévoiler ou celle qui supplie pour ne pas avoir à en dire plus. Alors, même si j'avais pu entrevoir pendant un court instant son mal être lui passer par l'esprit, je préférais pour l'instant ne pas le souligner. Bien sur nous en parlerions, mais pas maintenant. Je préférais commencer notre soirée par le bonheur qui était le mien. J'avais l'espoir de mettre un peu de joie dans son esprit en lui partageant la mienne. Depuis quelques temps et surtout depuis cette fameuse soirée passée avec Kerridwen, j'avais ce simple sentiment d'être heureux. C'est étrange quand on y pense, ça ne tient à pas grand chose. Ma vie n'était pas parfaite et si j'avais pu, j'en aurais surement changé une énorme partie, mais tout ça n'avait pas d'importance. Tout ça n'arrivait pas à amocher mon bonheur. Et peut-être que tout ça finalement m'aveuglait. L'homme heureux est-il égoïste ? Crachant son bonheur à la figure des autres. Etalant sa joie sous les yeux de ceux qui ne l'ont pas. J'étais si excité, si impatient à l'idée de tout lui dire, si enclin à lui dévoiler mon histoire que je ne pris pas le temps d'y mettre les formes, pas le temps de prendre en compte son ressentit. La titillant d'abord pour faire durer le suspens, provoquant sa curiosité, par la suite mon flot de parole ne prit plus le temps de se modérer pour épouser ses sentiments face à mes révélations. Et ni sa main sur mon épaule, ni sa lèvre mordillée, ni les expressions inquiètes et surprises qui se dessinaient sur son visage ne purent me stopper. Je déversais mon histoire, confus, à cent à l'heure attendant qu'elle me questionne, qu'elle soit heureuse pour moi, qu'elle partage mon bonheur. Mon récit terminé, les lèvres bordées par la gorgée d'alcool que je prenais pour me remettre les idées en place, je posais enfin vraiment mon regard sur Nymeria. Elle avait elle aussi porté son verre à ses lèvres et je remarquais enfin la gêne, l'incompréhension. Je n'étais pas sur de comprendre moi non plus à vrai dire. «Fou d'elle ? Tu es sur ? Est ce que... Ca n'est pas un peu rapide ? » Je mis un instant à analyser ses mots. Un instant qui me parut une éternité. Rapide ? L'idée ne m'avait pas effleurée. Certes, tout avait été très vite. Mais tout m'était apparu comme une évidence. Chaque pas en avant fait avec Kerridwen, chaque avancée dans notre histoire me semblait naturel. Bien sur notre histoire était encore jeune mais je ne l'avais encore jamais considérée comme trop jeune. Mon sourire s'effaça bien plus vite que je ne l'aurais souhaité, laissant place à des interrogations éveillées par les doutes de mon amie. Mais avant que je n'ai eu le temps de lui répondre, déjà elle avait repris la parole. «Enfin je veux dire... Je... Je ne veux pas jouer la rabas-joie mais je suis méfiante c'est tout. Les femmes sont si... Etranges ici. » Cette dernière remarque me fit sourire. Il est vrai que j'avais toujours trouvé les femmes d'ici si étranges, si complexes, si pleines de contradictions. J'avais cependant du mal à voir Kerridwen ainsi, pour moi, elle n'était pas comme les autres. Mal à l'aise, je détournais le regard, me concentrant un instant sur le bar en face de moi. Je ne savais pas quoi répondre, je ne comprenais pas totalement ce qu'elle cherchait à me dire. Je savais qu'elle n'était jamais très enthousiaste à l'idée des femmes qui partageaient à un moment ou un autre ma vie mais cette fois ci, j'avais l'impression qu'elle se méfiait encore plus de Kerridwen et j'ignorais pourquoi.

« Je suis désolée ce n'est certainement pas ce que tu voulais entendre mais... Tu me connais, je veux ce qu'il y a de mieux pour toi et j'ai tendance et être un peu trop méfiante. Il faut que j'arrête de mélanger ce que je vis et ce que tu pourrais vivre. » Il était de nouveau question de l'autre homme, celui qui la faisait tant souffrir. Ce fameux Squiz. J'en avais si souvent entendu parler que j'avais l'impression de le connaitre par coeur et pourtant il me semblait bien que je n'avais jamais croisé sa route. Au fond de moi je n'avais jamais pu le supporter. Je l'imaginais comme un monstre d'égoïsme, un sombre idiot qui prenait plaisir à jouer avec les sentiments d'une femme aussi merveilleuse que ma jolie fée. Je le détestais et étais sur que si je le rencontrais un jour, je ne pourrais alors pas me retenir de lui dire tout le mal que je pensais de lui. Mais Nymeria tenait à lui, allez savoir pourquoi. L'amour surement, parce qu'on ne choisit pas de tomber amoureux d'un crétin, on le subit simplement et par la suite on tente de vivre avec ou de survivre sans. Penser à lui me rendait fou, m'énervait au plus haut point. Je ne supportais pas l'idée qu'il la fasse souffrir, elle méritait tellement mieux, elle méritait tout ce qu'il y avait de bon dans ce monde. Sous le poids de ses mots, de ses craintes, je me laissais m'effondrer sur le bar, accoudé plus que de raison, incapable de rester droit, incapable de comprendre comment mon moral avait pu s'affaiblir en si peu de temps, avec si peu de mots. «Je ne m'attendais pas à ça non. Je sais que tu te fais du soucis pour moi. Je pensais juste à plus d'enthousiasme. Je n'avais jamais vu les choses sous le même angle que toi. » Elle attrapa ma main, la sentir près de moi me fit retrouver un peu d'optimisme. Je savais qu'au fond elle ne voulait que mon bonheur et j'aurais voulu être capable d'accueillir ses doutes de façon plus censée, moins dramatique. La vérité c'était qu'elle était la première personne à qui je parlais de mon histoire. Elle était la première à me donner son avis, la première a essayer de me faire voir les choses autrement qu'à travers mes yeux remplis d'amour. Et si j'avais idéalisé tout ça ? Que se passerait-il ? La confiance en moi n'était pas ma plus grande qualité et il suffisait de très peu de mots, très peu d'actions pour qu'en un instant je remette toutes mes certitudes en cause. «Si tu es sûr de toi en tout cas sache que je suis heureuse pour toi. Si c'est la bonne. Et si c'est une fille bien. » Je resserrais ma main dans la sienne. Esquissant un sourire, hochant la tête. Elle avait inséré le doute dans mon esprit. Et si elle avait raison ? Et si je m'emballais, si j'allais trop vite ? Je n'y avais pas réfléchis, mon histoire avec Kerridwen s'était installée comme une évidence, elle était arrivée le plus naturellement du monde, avait pris sa place sans difficulté, tout m'était apparut si facile. Mais Nymeria semblait en douter, elle me connaissait si bien, si c'était elle qui avait raison au fond ? Les yeux baissés, mi honteux, mi mal à l'aise je murmurais dans un souffle. « J'ai l'impression que c'est la bonne. Comment être sur de ces choses là de toute façon ? Mais c'est une fille bien. Une fille formidable. » Je n'osais pas la regarder à nouveau. «Elle me comprend, elle m'accepte comme je suis. Tout est simple avec elle, tout est si naturel. Elle me manque quand elle n'est pas là, je suis si bien avec elle. On a pris notre temps, on ne s'est pas précipité. On a apprit à se connaitre. Tu sais avant ça on était amis. Ca ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je suis sur qu'avec le temps j'arriverais à ce que tu la vois de la même façon que moi. » Parce que son avis comptait. Elle était mon amie, j'avais besoin de savoir ce qu'elle pensait. C'était bien parce qu'elle était si importante que son avis pouvait tout perturber. Si elle n'avait rien représenté, ses paroles ne m'auraient pas fait réfléchir. J'aurais balayé ses doutes avec mépris et je n'aurais jamais pris la peine de la convaincre. «Même en couple tu ne m'abandonneras pas hein ? Promis ? ».

Et soudain tout paru plus clair. «Nym ! » Je me mordis la joue pour me punir de ne pas avoir compris plus vite, sombre idiot que j'avais pu être. Emmêlant nos doigts je plongeais à présent mon regard dans le sien, me redressant enfin sur mon siège, comme si rien n'existait à part ses deux grands yeux clairs. Délicatement, je passais une main dans ses cheveux, remettant une mèche en place, lui souriant de tout mon coeur. «Je ne t'abandonnerais pas. Jamais. En couple ou pas, ici ou à des milliers de kilomètres, je ne pourrais jamais me passer de toi. » J'aurais voulu lui dire les mots les plus rassurants du monde, les plus doux pour qu'elle comprenne qu'elle n'avait pas à s'inquiéter et que je serais toujours là, quoi qu'il arrive. Rien ni personne ne pourrait jamais se mettre en travers de notre relation parce que j'avais autant besoin d'elle que j'avais besoin d'air pour respirer. Elle était un élément essentiel de ma vie et en couple ou célibataire, j'avais besoin d'elle pour fonctionner. Mais je savais ce qu'elle ressentait. J'avais juste été trop aveuglé par ce fichu bonheur pour comprendre. Bien sur qu'elle avait mal réagit à mon annonce, elle s'était vue se faire éclipser, se faire prendre sa place par une autre. Et si j'avais été moins euphorique, j'aurais compris pourquoi parce que j'aurais pris le temps de me mettre à sa place. Parce que j'aurais su que moi non plus je ne supportais que difficilement de la voir avec un autre. Parce que personne n'est assez bien pour elle à mes yeux comme personne ne l'est assez pour moi aux siens. «Pas comme lui, il a encore fait des siennes c'est ça ? » Ca m'avait échappé, je n'avais pas pu le retenir. Je comprenais à présent totalement ses réflexions précédentes sur mon histoire avec Kerridwen, j'avais la même réaction, le même manque de tact quand il s'agissait de la sienne avec Squiz. «Je suis désolé, je ne voulais pas dire ça. » Un sourire navré sur le visage, je la regardais avec toute la tendresse du monde. Si j'avais su comment lui ouvrir les yeux, comment la rassurer, comment rendre sa vie plus belle, j'aurais tout fait pour elle. Seulement j'avais l'impression d'être impuissant, de ne pas pouvoir l'aider réellement et je me sentais tellement nul face à ça. Soufflant un bon coup, je pris une nouvelle gorgée de mon verre, fermant les yeux et tentant de reprendre mes esprits. Elle n'avait pas besoin que je lui rappelle à quel point il pouvait être méprisable. Rouvrant les yeux, je lui souris à nouveau.


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MessageSujet: Re: Comme un charmant besoin ∆ nymeria Comme un charmant besoin ∆ nymeria  EmptyMar 21 Jan - 20:47


Dès que Stan avait parlé de grande nouvelle concernant cette jeune femme qu'elle ne connaissait pas, elle avait su. Elle avait su que ça ne lui plairait pas. Que ce qu'il lui dirait la gênerait. Nymeria avait tendance à être très possessive. D'autant plus avec Stan, qu'elle sur-protégeait plus que quinconque, car elle connaissait ses faiblesses et qu'elle tenait énormément à lui. Elle avait su aussi, quelle genre de nouvelle il allait lui annoncer. Et quand la sentance était tombée, elle était devenue méfiante, brisant sa joie en quelques mots seulement. A présent elle s'en voulait beaucoup. Il avait ce beau sourire ancré au visage, cette joie si rare qui se dégageait de lui, et elle avait tout pietiné. Dans son regard, elle lisait maintenant l'incompréhension. Il ne comprenait pas pourquoi elle n'était pas plus enthousiaste. Puis une autre lueur se glissa dans ses yeux. Elle le faisait réfléchir. Certes c'était le but recherché mais tout de même... Elle ne supportait pas d'être celle qui lui mettait en tête des idées noires, celle qui faisait s'envoler son sourire. Consciente de sa maladresse, elle tenta donc de se rattraper, car elle ne voulait pas le blesser. Une petite victoire car un léger sourire regagna du terrain. Pourtant , elle le sentait perdu, perdu entre deux manières de penser. L'écouter ou suivre son cœur ? Elle savait pertinement qu'elle avait de l'influence sur lui et elle détestait en abuser. Oui elle agissait pour son bien, pour qu'il ne se fasse pas entourlouper, pour qu'il ne souffre pas, mais ne le faisait-elle pas un peu pour elle-même aussi ? Pour le garder à ses côtés ? Elle commencait à se sentir mal à l'aise à s'embourber dans ses propres recommandations et à passer par des sentiments si ambivalents. Quand il détourna le regard, un poignard s'enfonça dans son cœur car encore une fois, elle savait qu'elle était fautive. Elle murmura d'autres excuses, mettant en avant son côté méfiante et éveillant des souvenirs qui déchirérent un peu plus son cœur. Et il les avait saisis, il savait à quoi elle pensait, ou plutôt à qui. Maintenant elle voyait en lui une certaine dureté. Une dureté qui faisait surface chaque fois qu'elle évoquait Squiz. Elle préféra donc s’effacer un instant pour ne pas l'affronter, pour ne pas avoir à se confronter à sa haine, à sa colère. Elle était si faible à l'aimer lui, cet être qui la faisait tant souffrir et qui l'avait abandonnée, mais elle ne pouvait faire autrement, elle n'y arrivait pas. Les sentiments étaient là, tapis dans son cœur, et ils ne la quittaient pas malgré tous ses efforts, malgré toutes les souffrances par lesquelles elle était passée. Elle avait presque appris à vivre avec ce creux, ce vide en elle. Mais pas quand elle était avec Stan, non quand elle était avec lui, rien de tout cela n'existait. Il y avait juste eux deux, et leur amitié. Eux deux et leurs rires. Enfin pas ce soir. Elle l'entendit s'effondrer sur le bar et horrifiée, se tourna à nouveau vers lui, incapable d'ajouter un mot. Elle avait l'impression d'être un monstre. Un monstre d'égoïsme.  «Je ne m'attendais pas à ça non. Je sais que tu te fais du soucis pour moi. Je pensais juste à plus d'enthousiasme. Je n'avais jamais vu les choses sous le même angle que toi. » Pour garder contenance, pour lui prouver qu'elle était là et qu'elle avait entendu, pour se faire pardonner aussi surement, elle saisit sa main dans la sienne et fit un effort, pour lui, affirmant que si il était sur de lui, alors elle acceptait tout. Après tout, elle ne voulait que son bonheur. La main de Stan serra la sienne, et à nouveau, un sourire apparut briévement. Pourtant elle sentait toujours le doute qu'elle avait installé se distiller en lui comme un poison nocif. Quand il reprit la parole, il semblait presque honteux et sa culpabilité ne fit qu'augmenter. « J'ai l'impression que c'est la bonne. Comment être sur de ces choses là de toute façon ? Mais c'est une fille bien. Une fille formidable. » Il ne la regardait plus. Il semblait tenter de se convaincre en même temps qu'il essayait de la convaincre elle. Elle se mordit une nouvelle fois la lèvre. Il n'avait pas toujours fait les bons choix quant à ses fréquentations mais elle devait lui faire confiance. Il avait l'air réellement... Amoureux. Il la décrivait comme la perle rare et elle ne semblait pas l'avoir fait souffrir alors... «Elle me comprend, elle m'accepte comme je suis. Tout est simple avec elle, tout est si naturel. Elle me manque quand elle n'est pas là, je suis si bien avec elle. On a pris notre temps, on ne s'est pas précipité. On a apprit à se connaitre. Tu sais avant ça on était amis. Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je suis sur qu'avec le temps j'arriverais à ce que tu la vois de la même façon que moi. » Elle hocha la tête, honteuse à son tour. Car oui c'est elle qui devait être honteuse, pas lui. C'est elle qui semait la discorde avec sa méfiance et qui détruisait son bonheur plutôt que de se réjouir pour lui. Mais entendre parler d'une autre comme il aurait pu parler d'elle était une épreuve difficile. Elle se sentait déjà reléguée au second plan et elle ne pouvait le supporter, encore moins maintenant. C'était bien la cause de toute cette méfiance : elle avait peur d'être à nouveau abandonnée, laissée pour compte. Entre eux aussi tout était simple non ? Oui mais il n'y a avait aucune forme d'amour, juste de l'amitié, une très forte amitié. Elle ne voulait pas ressasser, s'encombrer encore plus l'esprit, et surtout, elle ne voulait pas le perdre et être à l'origine de ses souffrances. Elle lui confia donc sa dernière crainte, la plus grande, la plus tenace.

Immédiatement l'atmosphère changea et elle le sentit plus léger. «Nym ! » Elle sursauta, surprise. Il emmêla ses doigts avec les siens et planta son regard dans le sien, ce qui eut le don de l'inquiéter et de la rassurer à la fois. Elle était inquiète de la suite, peut être la trouverait-il ridicule et se mettrait-il en colère car elle ne pensait qu'à elle. Mais elle était rassurée car il avait réagit. Elle sentait sa main dans ses cheveux et s'apaisa un peu, il n'aurait pas ce geste si il comptait lui faire des reproches. Elle le regardait, dans l'attente. «Je ne t'abandonnerais pas. Jamais. En couple ou pas, ici ou à des milliers de kilomètres, je ne pourrais jamais me passer de toi. » Le soulagement s'empara de son corps en une inspiration. Ces simples mots l'avaient totalement calmée. Ils agissaient comme un baume cœur. Elle le croyait. Si il lui assurait qu'il ne l'abandonnerait pas, il ne le ferait pas. Elle n'aurait même pas du douter de lui, mais c'était plus fort qu'elle, elle n'avait pu se contrôler, dominer ses sentiments, certainement car elle était à fleur de peau. « Pardon de douter de toi... Mais je... » Elle fut coupée par une autre de ses remarques, elle n'avait peut être pas parlé assez fort et il ne l'avait pas entendue, continuant sur sa lancée : «Pas comme lui, il a encore fait des siennes c'est ça ? » Elle écarquilla les yeux. Elle ne s'attendait pas du tout à cette question. A ce venin dans ses paroles. Son cœur décida de la heurter encore, de la chambouler et elle détourna le regard pour qu'il n'y décèle pas les larmes qui montaient. «Je suis désolé, je ne voulais pas dire ça. » Il savait que c'était un sujet sensible et il savait qu'elle était touchée. Elle savait qu'il n'avait pas voulu la blesser, que c'était simplement sa manière de savoir ce qu'elle ressentait, pourquoi elle était triste avant de venir le rejoindre. La douleur n'en était pas plus faible. Bien au contraire. Elle allait devoir lui dire par quelle épreuve elle passait, quelle nouvelle souffrance Squiz lui avait infligée. Lui dire allait tout concrétiser un peu plus encore. Elle n'en avait pas encore parlé, à personne. Se forçant à le regarder à nouveau elle lut le regret dans son regard, peut être un peu de pitié aussi, ou du moins un désir de l'aider. Il souriait. Elle tenta de lui répondre mais l'ébauche de sourire qu'elle offrit était certainement loin d'être convaincante. « Non il n'a rien fait. Tout va... » Mais elle ne parvint pas à terminer sa phrase. Elle ne pouvait pa lui mentir, pas à lui. C'était impossible. Alors elle retint un sanglot et d'une voix cassée, elle révéla ce qui lui pesait : « Il m'a laissée. Il est parti. Sans rien dire. Définitivement. » Sans qu'elle ne puisse la retenir, une larme roula sur sa joue. Elle l'essuya avec rage, se détestant de craquer ici et de montrer cette image là à Stan. Nymeria saisit son verre et le vida, le feu de l'alcool incendiant tout son corps sur son passage. Malheureusement il n'anesthésiait pas son cœur.  Et malgré la douleur grandissante, elle parvint à ajouter : « Je suis désolée encore une fois. Je sais que tu n'es pas comme lui, c'est juste que... J'ai tellement peur. Tout le monde me quitte. Je n'ai même pas réussi à retrouver ma sœur, ma jumelle. Je ne veux pas me retrouver seule... » Cette fois les larmes inondèrent ses joues. Elle posa ses coudes sur le bar et sa tête vint se placer dans ses mains, masquant son visage triste. Et dire qu'elle avait voulu venir pour se changer les idées... « Je sais je ne suis qu'un monstre. Un monstre égoïste. Pardon d'avoir douté de toi, de ta relation... Au moins un de nous deux à trouvé le bonheur c'est le principal. ».
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MessageSujet: Re: Comme un charmant besoin ∆ nymeria Comme un charmant besoin ∆ nymeria  EmptyDim 27 Avr - 3:41

3 mois sans réponse j'archive tristeuh
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Comme un charmant besoin ∆ nymeria

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