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cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE Vide
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 cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE

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MessageSujet: cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE EmptyVen 21 Nov - 11:10

une lueur dans les profondeurs. ҂
TALIE & JORAH



Attendre. C'est tout ce dont tu fus capable ces dernières semaines. Attendre Dieu sait quoi – un signe de sa part, son retour même. Tu n'étais pas du genre à émettre des regrets, n'éprouvant jamais aucune sorte de culpabilité. Mais sur ce coup, tu tu devais d'avouer ton erreur. Ta Créatrice ne s'en était pas privée, elle. Quand elle découvrit son absence, tu eus droit à une interminable liste de reproches et d'injures. Et ce jour-là, non, tu n'avais pas tenu tête à Aphria. Tout simplement car tu savais qu'elle avait raison. Que pour l'avoir laissé filer, il fallait bien être un incapable. Et pourtant, ça ne fut pas ce qui te préoccupa le plus ces temps-ci. Tu te posais mille, et mille questions. Auxquelles tu n'aspirais à aucune réponse, bien entendu. La principale étant, pour sur, mais où se trouve-t'elle ? Déjà, car tu te devais de l'a ramener ici – où se trouvait sa véritable place. Mais surtout, et c'était bien stupide de le penser, tu l'a sais en sécurité nul part ailleurs, qu'ici. Ce monde là, dehors, il est bien trop hostile pour elle. En partant, elle est partie à l'inconnu. Jamais, jamais tu ne l'avais laissé sortir sans toi – quand elle était encore au loft. Tu étais toujours là pour l'accompagner, et l'a surveiller. Tu n'avais confiance en personne ici. Et ainsi, partout, elle était en potentiel danger – danger que tu pouvais toi-même être.
Alors, quand tu as appris que la gamine était de retour au loft, tu as senti ton cœur comme relâcher la pression. Elle était de retour au sein de sa famille – la seule et l'unique. Ainsi, tes envies de retourner dans sa chambre sont revenues, plus incontrôlables que jamais. Mais Aphria, préférant à présent prendre ses précautions, avait la bonne idée de bien souvent passer dans le couloir pour s'assurer que l'objet de tous ses fantasmes était toujours bien là. T'empêchant, par la même manière, d'y aller. Il était impensable qu'elle apprenne cela – qu'elle soit au courant de tes visites nocturnes à celle qui est sienne. Personne ne devait l'être, pas même la petite concernée. C'était ton maudit secret à toi, rien qu'à toi. Ce genre de secret que tu trouvais bien trop honteux pour un jour être avoué ou révélé. Alors tu gardais ton obsession pour ta seule personne, et attendais juste sagement de pouvoir combler cette dernière.

Assis à même le sol, le dos posé sur les rebords de ton lit – tu ne trouvais pas la tranquillité. Cela dit, l'avais-tu un jour seulement trouvé ? Sûrement que non, mais une chose presque similaire à lui t'apparaissait pourtant, quand tu te trouvais à ses côtés. Alors, plus rien ne semblait avoir d'importance autour de toi. Rien si ce n'était que de l'observer. Dans ces moments – ces moments où tu étais pleinement sobre – tu te sentais alors reposé comme jamais. Et un calme soudain résonnait dans ta tête, terrassant ces horribles voix qui aimaient tant taquiner ton esprit. Ce repos – éphémère, certes – te manquait horriblement. Assez pour qu'il ne se passe pas une nuit sans que tu ne jettes un coup d'oeil au couloir. Assez pour qu'enfin, après des heures passées par terre, tu ne daignes enfin te lever. Et dans ta plus fine discrétion, tu traversas le couloir, comme tu l'avais fait des dizaines, des centaines de fois. La voix était libre. Aucune silhouette ne semblait planer dans le loft – tout était bien silencieux. Et c'est de cette manière que tu atterris, comme par habitude, face à sa porte. Les yeux rivés sur la poignet, tu hésitas alors quelque peu. Dormait-elle, au moins ? Était-elle ne serait-ce que présente ? Damnation. Quelle serait ta réaction si, en ouvrant cette porte, tu t'apercevais de son absence ? À nouveau. Tu en deviendrais fou, il ne fait aucun doute. Fou de ta propre médiocrité à veiller sur elle. Tu passes alors une main nerveuse dans tes boucles, sentant tes doigts se resserrer autour de cette bouteille. Tu n'étais pas encore enivré, non. Du moins, pas assez pour ressentir ces noires pulsions au plus profond de ton être. Boire était juste devenue une habitude pour toi. Un remède bien personnel contre ce foutu problème.
Enfin, ta main libre se lève pour la poignet, et dans un léger cliquetis familier, vient ouvrir la porte – que tu prends soin d'immédiatement refermer derrière toi. Trois, voire quatre pas, et tu la revois. Elle est là, à quelques centimètres de toi. Étendue sur ce lit, presque recroquevillé contre elle-même. Te semblant si faible – peut-être même plus qu'avant son départ précipité. Et pourtant, elle garde ce même tu-ne-sais-quoi qui t'attire tant. Cette chose qui semble avoir une si grosse emprise sur toi. Assez pour que tu prennes le risque de te faire découvrir par Aphria. Mais c'est plus fort que toi, c'est tout. Ainsi, doucement, tu viens t'asseoir sur le bord de sa couche. Portant la bouteille à ta bouche, n'y prenant qu'une légère gorgée, tu te plonges alors dans la pure et simple contemplation de cette enfant, te semblant si vulnérable en cet instant. « Où est-ce que tu étais passée, toi ? » Ta voix est presque muette, cette question s'élançant comme un soupir. Et tes yeux ne voyant plus qu'elle.  
electric bird.


Dernière édition par Jorah Spindle O'Connor le Ven 23 Jan - 10:45, édité 3 fois
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Talie-Rose Aurore Grimm

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Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: Re: cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE EmptyDim 23 Nov - 12:53



FAUT S’OUBLIER, S’ÉVADER.


La nuit t’enveloppe comme un cocon chaud. Trop chaud, presque brûlant. Tu as glissé dans un sommeil lourd et sans rêve, un sommeil désert et aride. Autrefois, tu te sentais protégée par la nuit et tes songes, ils te permettaient de t’évader, de t’imaginer dans une autre vie, de revivre ta gloire passée. Tes amours contrariés. Mais aujourd’hui, tes nuits ne sont plus qu’une vague étendue de sable, luisant sous la lumière menaçante d’un soleil qui tape. Tu as chaud, tu es seule. Et il n’y a rien alentour pour te sauver d’une mort certaine qui arrivera bientôt. C’est un peu comme sentir ce danger qui plane au-dessus de toi, comme une épée de Damoclès juste au-dessus de ta tête. C’est comme être consciente que tout ça bientôt se terminera, et pas de la plus belle des façons. Tu aimerais pouvoir te réveiller, t’arracher à ce monde trop hostile mais tu sais que ce qui t’attend de l’autre côté n’est pas plus agréable. N’est pas plus bénéfique. Parfois, tu aimerais rester endormie pour toujours. Ou pour cent ans, comme auparavant. Tu aimerais pouvoir retrouver ce sommeil lourd sans fin qui t’a apporté l’amour de ta vie et la délivrance d’un mal qui te rongeait petit à petit. Chaque soir, avant de t’endormir, tu pries pour ne pas te réveiller le lendemain, pour ne plus jamais ouvrir les yeux sur cette vie misérable ; et chaque matin, tu es un peu plus déçue d’être obligée d’affronter cette nouvelle journée. Il t’est de plus en plus difficile de supporter tout ça, d’encaisser sans jamais broncher, d’essayer de rester forte et de ne pas pleurer. Tu es juste lasse, lasse et fatiguée. Tu en as assez de ce quotidien où ta Maîtresse continue de te faire payer ton erreur, ta fuite, comme si elle prenait plaisir à te malmener un peu plus à chaque fois. Comme si ça la soulageait de te haïr, de te faire souffrir. Et toi, tu restes là, les lèvres pincées, en espérant que la douleur passe rapidement, en espérant que le calvaire finisse vite. Mais ce n’est qu’une longue succession de souffrances et d’humiliations qui t’abrutissent le corps et te fatiguent l’esprit. Souvent, tu as juste l’envie de mourir. D’en finir avec tout ça. Tu voudrais la supplier de t’achever une bonne fois pour toutes, de te tuer pour de bon comme elle l’a toujours souhaité. Seulement, à croire qu’elle préfère finalement te savoir sous sa coupe, elle continue de te bousiller encore et encore. Jusqu’au dernier instant. Jusqu’au moment où tu ne pourras pas le supporter plus longtemps et où tu rendras les armes définitivement. Tu sais que c’est ce qui t’attend, dans le fond. Il n’y a pas d’autre issue possible que celle-ci. Jamais tu ne te sortiras de cet Enfer, sinon les pieds devant. Et tu le sais, tu as admis cette vérité voilà longtemps. Bien avant de tenter de fuir avec Attina, bien avant tout cela. Parce que ton cœur se meurt d’amour et tu n’arriveras pas à te défaire de ces sentiments qui t’empoisonnent l’esprit et la vie. Tu es condamnée. Tu le sais, c’est comme si ton destin était d’ores et déjà scellé.

Ton corps tremble, tu sens la sueur qui perle sur ton front et colle quelques mèches blondes à tes tempes. Ou bien est-ce dans ce rêve où tu cours, tu cours encore ? Tu cours sans cesse. Tu cours après ta vie qui s’enfuit ; tu cours pour échapper à ce monstre qui te poursuit. Il y a comme des hurlements qui résonnent à l’intérieur de ton crâne, créant une cacophonie indistincte dans ta poitrine. Ton cœur s’affole, ta respiration s’emballe. Menaçante, la nuit tombe sur toi comme un oiseau de proie fondant sur ce pauvre animal sans défense qui lui servira de repas. L’obscurité t’entoure et il n’y a plus de sortie, plus de moyen de survie. Tu tombes. Ou tout du moins, ta course effrénée te semble être une chute longue et douloureuse. Une chute sans fin. Puis dans un sursaut, tu ouvres les paupières, écarquillées dans l’obscurité de ta chambre. Tu sens le poids d’une présence partout autour de toi, menaçante. Imposante. Une ombre est là, assise sur ton lit, trop près de toi. Serrant les dents, tu t’empêches de crier. À quoi cela te servirait ? Personne ne viendrait t’aider, te sauver. Combien de fois as-tu hurlé, espérant vainement qu’une âme, juste une seule, vienne s’interposer ? Encore une fois, tu vas devoir subir sans espoir de voir tout ça s’arrêter. Tu es prête à te lever sans un mot, à te déshabiller quand un pâle rayon de lune filtrant à travers tes rideaux tirés éclaire faiblement une forme massive. Tu avales ta salive, plissant des yeux et remarques le profil masculin, comme taillé à la serpe. Le souffle est lourd et rauque, aux relents d’alcool mélangé à de l’eau de Cologne. Et tu soupires, presque de soulagement. « C’est toi, Jorah, tu lâches dans un murmure affaibli, ton corps complètement relâché. J’ai cru que… » Que c’était elle. Que c’était ta Maîtresse qui venait une nouvelle fois t’user jusqu’à la corde sans même se soucier de tes suppliques muettes. Pendant un instant, tu t’es vue pleurer, implorer sa clémence. Tu as cru que le cauchemar recommencerait encore une fois. Mais voir Jorah, là, dans ta chambre, avec toi, a le don de te calmer aussi vite que l’angoisse est apparue. C’est comme instantané. Tu ne sais pas pourquoi, tu ne comprends pas pourquoi car il est tout aussi dangereux que toutes ces autres âmes déchues vivant sous ce toit, si ce n’est plus, mais tu as toujours éprouvé un étrange sentiment de sécurité en sa présence. Comme s’il arrivait à créer une bulle tout autour de toi et que plus rien n’avait d’importance sinon ce calme olympien, serein. Tu sais pourtant de quoi il est capable, tu sais qu’il est imprévisible et surtout intraitable ; tu sais qu’il pourrait te faire du mal sans aucun effort. Mais tu n’as pas peur, pas vraiment. Tu n’as pas envie de t’enfuir quand il est là. Tu te sens presque bien. Apaisée. Parce que, depuis que ta vie a recommencé ici, dans cette ville, il a toujours été là. Derrière toi. Comme une ombre furtive et silencieuse mais toujours présente dans les moindres moments. C’est comme si son existence se calquait à la tienne, à chaque instant. Et ça avait toujours eu un côté rassurant de le savoir pas très loin, de le savoir à t’observer dans tes moindres faits et gestes. Si au départ, tu en avais été intimidée, tu as finalement appris à vivre avec le sentiment d’être constamment surveillée. Il te protège, il est le seul à voir ton bien-être comme une priorité. Et c’est agréable de sentir peser cette sensation sur toi.

« C’est bien que tu sois là, avoues-tu avec douceur alors que ton regard se fixe sur ce dos noueux et musculeux. Ça fait du bien de te revoir, tu sais ? » Pendant tout le temps où tu as vécu loin de la maison, il était sûrement la seule personne à te manquer réellement – en dehors de ta Maîtresse mais c’est différent avec elle. Tu avais laissé ici comme un petit morceau de toi, un morceau de toi qui lui appartient. Il n’y a pas de raison apparente, tu es juste consciente que ta vie dépend de la sienne quelque part et que vous êtes liés. Liés d’une façon qui n’est pas tangible, qui n’existe que pour vous deux. Personne d’autre que vous ne sait, ne comprend. Il y a ce lien entre toi et lui. Un lien pour la vie. Est-ce qu’il t’en veut d’être partie ? Est-ce que tu lui as manqué, toi aussi ? Tu aimerais croire que oui, qu’un creux s’est formé dans sa poitrine quand il a découvert que tu n’étais plus là. Que tu avais disparu. Mais tu imagines que tout ce qu’il a ressenti alors c’est peut-être le soulagement et puis la colère. La colère de devoir affronter la véhémence de votre Maîtresse, de celle qui dirige vos vies. Est-ce qu’Aphria lui a fait vivre un enfer parce que tu étais partie ? Aussitôt, il y a une boule de culpabilité qui se bloque au creux de ta gorge. Il était en charge de ta protection, de ta surveillance et toi tu t’étais échappée. Pour ta Maîtresse, il avait failli. Et tu connais ses colères lorsque quelqu’un lui désobéit. Tu as honte. Tu aurais peut-être dû t’enfuir avec lui. Tu te redresses doucement sur ton lit, comme si tu avais peur qu’il ne soit qu’un mirage, que le fruit de ton imagination malade. Bientôt, sa chaleur t’envahit et tu sens sa présence avec encore plus d’acuité. De violence. C’est comme une vague brûlante qui te percute, te fait vaciller. Et c’est bon. Ça fait du bien parce que tu retrouves cette sensation d’être protégée. D’être loin de tout et de tous. Et que rien de mal ne peut t’arriver. Posant ta tête au creux de son épaule dans un geste précautionneux, tu enroules délicatement tes bras autour du sien. Son contact te fait frissonner. Tu aimerais pouvoir rester comme ça, pour l’éternité. Pour toute la vie, et même après. « Est-ce que tu m’en veux ? D’être partie, est-ce que tu m’en veux ? tu souffles lentement, d’une voix d’enfant. Elle a dû être horrible avec toi, je suis désolée. Je ne voulais pas ça, je voulais juste… je voulais juste être libre… » Libre et te retrouver. Retrouver cette Aurore que tu as délaissée, que tu as abandonnée. Mais ça n’a pas fonctionné. Ça n’a pas marché et te voilà revenue au fin fond de l’Enfer, en princesse damnée. « Tu crois qu’un jour, tout ça va prendre fin ? Tu crois qu’un jour, elle va nous rendre notre liberté ? » C’est presque comme un espoir, une lueur au bout du tunnel. Une éclaircie dans la fatalité. Votre fatalité.

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MessageSujet: Re: cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE EmptyVen 23 Jan - 10:36

une lueur dans les profondeurs. ҂
TALIE & JORAH



Elle semblait tant agitée dans son sommeil. Elle avait sans doute mille raisons de l'être, tu le savais. Qui, dans cette demeure, n'était pas au courant du calvaire qu'elle pouvait subir, jour après jour ? Tous savaient, mais personne n'osaient s'en offusquer. Car personne n'avait jamais osé reprendre Maléfique, et que jamais personne ne le ferait, non. Si certaines personnes trouvaient, dans le malheur de Talie, un certain plaisir malsain – pure jalousie. D'autres préféraient fermer les yeux, et faire comme si tout était des plus normal. Faire comme s'il ne se passait rien de véritable grave, pas assez pour mettre en rogne la maîtresse de maison. Et puis il y avait toi. Toi qui ne savait pas trop quoi penser de tout ça. Toi qui, pourtant, ne cessait de te tracasser pour ça. Tu étais tiraillé par diverses façons de penser. Si une partie de toi te disait que ça n'était pas tes affaires, que là était le destin de Talie et non le tien et que donc, tu n'avais pas ton mot à dire. Une autre partie de toi, elle, s’insurgeait en secret. Comme un cri étouffé, une rage contenue. Tu n'avais jamais osé aborder le sujet avec ta Créatrice, n'osait à peine prononcer le nom de l'enfant avec elle. Il n'y a qu'une fois – que cette unique fois où, le vase trop plein, tu t'es mis en travers de sa route, empêchant ses desseins envers Talie. Oui, cette nuit-là, tu ne sais quelle folie t'a prise, mais sans réfléchir tu lui as bloqué la route. Sans réfléchir, tu as montré à Maléfique que tu te souciais – ne serait-ce qu'un peu – de l'état de sa poupée. L'incompréhension et la colère de son regard t'ont alors marqué l'esprit, et tu n'as plus jamais recommencé. Non par peur. Tu te sais plus fort et violent qu'elle, c'est certain. Mais jamais, ô grand jamais tu ne pourrais te rabaisser à porter la main sur ta Créatrice. Tu lui dois tellement – ce qui te tue, d'ailleurs. Et ce qui t'empêche de lui reprocher quoique ce soit. Tu ne veux l'admettre, mais tu as besoin d'elle. C'est bien la raison pour laquelle tu continues à vivre à ses côtés, non ? Car sans elle, sans Maléfique, tu n'es rien.
Et c'est aussi ce qui te force à être lâche. Ce qui t'oblige à l'être, plus précisément. Ce qui t'oblige à laisser Talie dans cet état, lamentable, inacceptable. Il y a quelques temps, pourtant, cela ne te dérangeait pas. Maléfique pouvait faire d'elle ce qu'elle voulait, tu t'en fichais réellement. Il faut dire que toi-même, tu n'as jamais été l'être le plus tendre qui soit. Encore moins avec la petite blonde, qui trop souvent t'a vu dans de sales états. Mais ces derniers temps – depuis sa fugue, même – tu acceptes moins ce qu'il se passe entre ces murs. C'est juste plus fort que toi, tu n'arrives pas à te sortir ça de la tête. Malgré le travail qui t'occupe, malgré la boisson qui embrume bien souvent ta cervelle, tu ne penses qu'à ça – qu'à elle. À ce qu'elle vit, ce qu'elle subit. Ce qu'elle doit faire, voit ou même pense. À ce qu'il se passe dans sa petite tête à elle, à ces sombres songes qui doivent s'y bousculer. Cette mélancolie, étrangement, tu sembles alors l'a partager. Et ça fait vraiment mal. C'est bien cela, tu l'as prise en pitié. Toi, éternel cœur de pierre, te voilà attristé par le sort d'une gamine. Des injustices, tu en as connues. Tu en as même commise d'innombrable toi-même. Mais là, ça te perturbe, c'est tout. C'est difficilement explicable – toi qui as toujours eu un mal fou à mettre des mots sur tes émotions de nouveau humain – mais c'est bien réel, tout simplement. C'est pas tellement compréhensible, c'est peut-être complètement délirant, oui. Mais c'est en toi. Cette tristesse face à cette situation, cette colère même, elle est là, bien ancrée au fond de toi. Et tu n'y peux rien faire.

Ton regard caressant sa peau, tu vois alors ses yeux embrumés s'ouvrir. Et enfin, après tout ce temps où elle était partie, tu peux profiter de cette petite étincelle de vie. Là, minuscule dans ses pupilles. Cette étincelle pourtant si lumineuse dans l'ancien monde, devenue si misérable à présent. Presque éteinte. Alors, quand elle t'aperçoit, tu as ce réflexe de légèrement te reculer, te sentant bien trop proche d'elle. Et c'est bête, mais ça te gêne soudainement. Le fait même qu'elle se soit réveillée te gêne, en fait. Tu n'aurais pas dû venir l'a voir tout compte fait. C'était une erreur. Pourquoi es-tu venu, d'ailleurs ? Tu as déjà oublié, perdu dans les plus enfouies de tes pensées. Mais tu es là, et elle t'a vu. Elle ne termine pas sa phrase, mais tu connais parfaitement la suite. Ainsi, tu comprends un peu plus son agitation alors qu'elle dormait, car elle sait qu'à tout moment elle risque d'être réveillée par elle, votre maîtresse commune. Et il n'y a pas mille raisons pour que Maléfique vienne voir Talie en pleine nuit. Tu ne la regardes plus, ton attention se portant dans le vide total. Mais tu sens ses yeux sur toi et tu ne devines plus aucune inquiétude. Au contraire, un apaisement total. Un apaisement que tu n'arrives pas à comprendre. Si elle craignait de voir Maléfique, elle ne semblait pas craindre ta présence. Ce qui était quelque peu déroutant, oui. Tu te sais tant nocif pour elle après tout. Tu n'es pas un être des plus tendre, non, et la pauvre enfant a déjà goûté à ta violence. Alors pourquoi ce soulagement ? Ça te perturbe, totalement. Son rapprochement te rend encore un peu plus confus, quand alors elle te confie sa joie de te voir. Immédiatement, tes sourcils se froncent et tu as à nouveau ce réflexe de te reculer. Comme pris de panique par cette étrange confession. Mais voilà qu'elle enroule son bras autour du tien, si fin, et qu'elle pose sa petite tête blonde sur ta lourde épaule. Alors tu sens ton corps tout entier pris d'une étrange émotion, ton cœur brûlant au fond de ta poitrine. Et ta main resserrant un peu plus cette bouteille de Cognac, si fort que le verre craquerait presque sous la pression. Mais tu ne dis rien, tu gardes le silence comme à ton habitude, si peu à l'aise avec les mots. Tu aimerais pourtant lui demander de te lâcher, de se reculer et de se rendormir, car voilà qu'elle a de nouveau éveillé en toi ces vieilles émotions enterrées, ces sentiments trop humain pour que tu les comprennes. Pour que tu les acceptes.
Et voilà que la petite se laisse se confesser à toi, ce qui te met un peu plus dans l'embarras. Notamment parce qu'elle parle de Maléfique. Mais elle ne cite jamais son nom, non. Comme un tabou, car elle sait que c'est un genre de sujet interdit. Vous le savez très bien tous les deux. Elle n'aimerait pas te savoir ici, en pleine nuit. Ça non, elle te le ferait amèrement regretter. Mais alors si elle apprend qu'elle est au centre de vos conversations secrètes, tu n'oses imaginer la sanction. Pour Talie, il est certain qu'elle prendrait alors son malin plaisir à lui faire vivre un malheur digne de ce nom. Mais et toi, alors ? Que ferait-elle de toi, si jamais elle apprenait cela ? Sans doute se mettrait-elle dans une colère incontrôlable, oui. Et sans doute finirait-elle par te mettre à la porte. Et là, ça serait ta fin. Car sans elle, sans ta Créatrice, tu le sais – tu n'es rien. Le monde extérieur t'es inconnu, tu n'y ferais pas long feu. Pire, tu n'y souhaiterais pas y faire long feu, car alors tu aurais perdu toute raison d'exister. Tu te demandes déjà assez souvent le pourquoi de ton existence.

« Je n'en sais rien. » Ta voix est, comme toujours, des plus grave. Talie a osé quelques confessions, notamment sur les raisons de son départ précipitée, mais tu ne veux pas les entendre. Non pas que tu t'en contrefous – bien au contraire, tu as passé ces dernières semaines à te demander pourquoi elle était partie. Mais tu ne veux rien savoir. Tu ne veux pas entendre ses complaintes, tu ne veux plus être émotionnellement impliqué dans sa détresse. Tu portes à nouveau la bouteille à ta bouche, te laissant aller à un peu plus de gorgées. Situation gênante, tu en as alors bien besoin. « Tu devrais te rendormir. » Du coin de l'oeil, tu te permets alors de l'observer, une fois de plus, secrètement. Elle te semble tant épuisée. Elle te semble même toujours épuisée. Et sa pauvre condition commence à sérieusement infecter ton cœur normalement insensible.
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Talie-Rose Aurore Grimm

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J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: Re: cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE EmptyVen 30 Jan - 10:42



FAUT S’OUBLIER, S’ÉVADER.


Les réminiscences de ton rêve laissent un goût amer de peur sur tes lèvres. Ton ventre est douloureusement noué, quelques mèches ont collé à ta nuque à cause de la sueur qui trempe ta peau claire. Tu connais cette sensation, cette impression d’angoisse, d’attente. Tu la ressens chaque soir en t’endormant – l’angoisse de sa venue, l’attente de son châtiment. Quand tu fermes les yeux, c’est elle que tu vois. Ton corps l’espère autant qu’il la redoute ; ton cœur la déteste autant qu’il l’aime. Alors quand tu as ouvert les yeux sur cette ombre dissimulée dans l’intimité de la nuit, tu as senti ton cœur s’arrêter. Déjà, le cauchemar t’enveloppait de ses ailes noires d’angoisse et tu peinais à respirer. Tu étais prête pourtant, tu connais ce manège incessant – il est le même depuis presque trois ans. Mais ce sont finalement ses yeux à lui que tu as croisés, ses boucles châtains que tu as aperçues. C’était lui, près de toi. C’était sa chaleur qui t’envahissait. Aussitôt, tout ton corps s’est détendu. Tu as soupiré. Soulagement, apaisement. C’était comme une vague de bien être qui recouvrait de vieilles plaies encore ouvertes. Tu es contente qu’il soit là. Tu es rassurée aussi, même si tu ne sais pas vraiment pourquoi. Tu devrais sûrement avoir peur de lui, tu devrais le redouter autant que tu as peur de ta Maîtresse. Et pourtant, tu n’y arrives tout simplement pas. Tu sais pertinemment qu’il pourrait te faire du mal, beaucoup de mal. Il t’en a déjà fait auparavant. Tu sais aussi qu’il s’en est voulu pour ça, peut-être même s’en veut-il encore. Et tu n’arrives pas à lui en vouloir, à le détester. Ou même à le redouter. Il fait partie de ta vie, au même titre que ta Maîtresse, Diablo et tous les sbires qui traînent leur noirceur entre ces murs. Il est dans ton quotidien, partout. Tu as pris l’habitude de sentir son regard sur toi à longueur de temps. Au départ, ça te gênait. Ça t’intimidait parce qu’il t’impressionnait. Il te faisait peur. Il te fait encore peur parfois parce que tu connais sa violence, tu sais cette colère qui le ronge – tu l’as aperçue dans la brûlure de ses iris quelquefois. Mais petit à petit, sa présence est devenue indispensable à ton bien-être parce que tu te sentais en sécurité. Tu étais en sécurité. Et chaque fois que tu sentais son aura qui t’enveloppait, alors tu étais certaine qu’il ne pouvait rien t’arriver. Le sentir là, dans l’intimité de ta chambre, ramène à ton esprit des vagues de souvenirs dont tu n’aurais jamais voulu te rappeler. La douleur, la peur ; puis le soulagement et la chaleur. Cette relation qui vous unit est si ambivalente. Si unique aussi. Tu ne pourrais mettre de mots sur ce que te lie à lui, parce que tu es persuadée qu’il n’existe personne de semblable à lui. Jorah. Et tu aimes ça. Tu aimes ce lien entre lui et toi qui n’a aucune définition, aucun nom. Tu n’en as pas besoin. Tu le ressens et ça te suffit amplement. Pourquoi mettre des mots là où c’est inutile ? Tu es déjà enfermée dans une relation malsaine qui te détruit, tu ne veux pas salir ce qui t’unit à lui. Tu veux juste profiter de sa chaleur, de sa présence. Profiter de cette sorte de douceur qu’il pose sur ta chair mutilée. Il n’est pas parfait, ce que vous vivez n’a rien de normal mais, pour toi, ça n’a aucune importance. Parce qu’il est comme une lueur dans l’obscurité, une stabilité dans ton quotidien comme une tempête.

Tu observes son profil qui se dessine à travers les rayons de lune qui filtrent dans ta chambre. Il paraît presque irréel, auréolé d’argent. Il y a des effluves d’alcool qui t’agressent les narines, tu détestes cette odeur. Elle te rappelle ces nuits où ta Maîtresse l’envoyait à toi. Déglutissant, tu te mets à chuchoter dans l’intimité de ta chambre. Quelques mots, quelques phrases. Une confession. C’est comme si tu lui tendais soudainement ton cœur pour qu’il comprenne. Qu’il partage ta peine et ton fardeau. C’est égoïste de lui demander ça, lui qui supporte déjà tant de toi. Mais tu es fatiguée, tu es si fatiguée. Et tu te sens seule ici. Il est ton seul ami, ton unique allié. Il est comme une barrière de protection entre toi et le reste de toute cette masse mouvante qui habite en ces lieux. Il t’a manqué. Tu te rends compte combien sa présence est devenue indispensable à ton équilibre. Et tu as peur qu’il t’en veuille, il n’a pas dû comprendre. Comment comprendrait-il ? A-t-il déjà seulement pensé à s’enfuir, à fuir votre Maîtresse ? Il lui est si fidèle. Et, en même temps, tu l’as déjà vu lui tenir tête plus que quiconque sous ce toit – même toi, tu osais à peine élever la voix en sa présence. Tout est confus. Tu as juste besoin de lui dire que tu es désolée de l’avoir abandonné. Peut-être n’es-tu rien pour lui, un simple travail. Juste une pauvre gamine dont il a la garde, comme un boulet accroché à son pied. Mais, toi, tu tiens à lui. Tu l’aimes bien. Il est le seul homme dont la proximité ne te rebute pas, ne te donne pas l’envie irrépressible de vomir tripes et boyaux. Il est peut-être lunatique, jamais très ouvert, il ne parle pas beaucoup et ne montre rien de ce qu’il ressent réellement mais il reste ton protecteur. Celui qui garde toujours un œil sur toi. « J’aimerais bien me dire qu’un jour, on aura la chance de pouvoir vivre sans elle, tu souffles, appuyée contre lui. » Pendant un instant, tu presses les paupières et tu t’imagines un monde sans ta Maîtresse. Un monde où elle ne ferait pas partie de ta vie, de ton quotidien ; un monde où elle ne serait pas. Tu t’imagines un futur plus beau, empli d’espoirs. Et pourtant si vide à la fois. C’est comme si elle faisait partie intégrante de toi, de vous. Toi et Jorah êtes pareils – dépendants d’une personne qui, pourtant, ne vous estime même pas. Une légère grimace douloureuse déforme tes lèvres, tu sens ton cœur qui devient plus lourd encore dans ta poitrine. « Mais je suppose que ce ne serait pas pareil, tu rétorques dans le silence pesant de ta chambre. Et elle ne nous laissera jamais nous éloigner, pas vrai ? » Vous êtes tous les deux condamnés à la servir jusqu’à la fin, jusqu’à ce qu’elle se lasse de votre inutilité. Vous êtes ses instruments de pouvoir et rien d’autre. Pendant longtemps, elle a voulu ruiner ton existence ; elle y est arrivée une fois mais ton Prince t’a sauvée. Il l’a tuée. Et il a fallu ce nouvel univers, cette nouvelle vie pour tout recommencer. Pour voir ta vie basculer à nouveau dans un Enfer brûlant qui te ronge petit à petit. Mais, cette fois, personne ne viendra te libérer. Elle le sait. Elle a fait en sorte de t’éloigner du monde extérieur, de te couper de la réalité. Désormais, ta réalité c’est ça – la douleur, le désir, les coups et le plaisir. Ta réalité, c’est ce loft trop grand et trop froid ; ta réalité, c’est l’angoisse et le vide sous chacun de tes pas. C’est juste ça et Jorah.

« Tu restes avec moi jusqu’à ce que je me rendorme ? demandes-tu avec douceur avant de te rallonger, ton regard toujours fixé sur sa grande silhouette désarticulée. » Il y a tout ce silence entre vous et tu sembles pourtant avoir tant de choses à dire. Les mots se pressent à tes lèvres, c’est un véritable tourbillon qui t’affole. C’est une tempête. « Tu t’es déjà demandé ce que ça te ferait de vivre là-bas, dehors, libre ? » Un murmure qui déchire l’obscurité. C’est comme un cri de détresse. Tant d’envies qui jamais ne se réaliseront. Parce que tu es trop faible, trop amoureuse aussi. Parce qu’elle a ce pouvoir sur toi que tu ne peux pas combattre, que tu n’as pas la force de combattre. Faut-il que tu sois si pathétique ? « Tu voudrais faire quoi comme travail, si tu n’étais pas obligé de me surveiller à longueur de temps ? tu le questionnes, curieusement. Tu as déjà imaginé comment serait ta maison ? Tu voudrais une famille, une femme, des enfants ? » Ce ne sont là que des rêves, des espoirs inutiles jetés au vent. Il n’existe aucun futur possible pour vous, pas de ce genre-là en tout cas. Vous ne pouvez rien espérer, pas d’une telle vie qui vous est donnée. Cette pensée amène comme un goût acide de bile sur tes lèvres. Tu serres les mâchoires. C’est si douloureux de savoir que tes espoirs jamais ne se réaliseront. Papillonnant des paupières comme pour faire partir cette vague de larmes brûlantes, tu sens ta respiration qui s’accélère. Ton cœur tape contre tes côtes et tu aurais aimé qu’il les brise complètement. « On fera quoi le jour où elle en aura marre de nous ? lâches-tu, la voix tremblotante. On n’a nulle part où aller, c’est ici notre chez nous. Et le monde, là dehors… Il semble si sauvage mais pourtant si beau. Je suis sûre qu’il y aurait beaucoup à découvrir en dehors de ces quatre murs. Tu les découvrirais avec moi, dis ? » Peut-être que ça serait moins difficile de vivre loin d’elle si tu étais avec lui. S’il pouvait te protéger à chaque instant de la violence et du froid de ce monde qui n’est pas le vôtre. Ce serait bien, ce serait rassurant. Tu te sentirais en paix avec lui à tes côtés. Il te retiendrait dans une autre réalité, dans un autre univers. Loin de toute cette destruction, loin de tout ce malheur qui te colle à la peau. Ce serait si bien. Mais c’est impossible et tu le sais. Elle vous retrouverait comme elle t’a retrouvée. Elle n’a jamais perdu ta trace. Par deux fois dans ta vie, tu as essayé de lui échapper et, par deux fois, elle a réussi à te récupérer. « Jorah… On ne sortira pas de là vivants, hein ? Jamais. » Et c’est une vérité douloureuse, une vérité qui te déchire. Tu voudrais la renier et elle s’impose pourtant à toi comme une fatalité. Inévitable. Une épée de Damoclès au-dessus de toi, prête à te frapper. Parce que tu es condamnée. Vous êtes condamnés. Damnés.

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cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs. ҂ TALIE

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» (hot) LUCKARY (+) cette nuit à côté de toi, c'était comme une lueur dans les profondeurs.
» ATTINA ♕ tu vas rester à côté des rails, comme une vache qui regarde le train, jusqu’à ce que t’en puisses plus, ou qu’on t’mettre dans une boîte en bois ?
» (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité.
» ஜ Elle éblouit comme l'Aurore et console comme la Nuit ஜ
» (Judis) ♚ Il y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir.

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