L'honneur de la famille, je devais honorer la famille Fa. Ces mots, ne cessaient de sortir de la bouche de mes proches. Sans cesse, je devais me montrer digne de mon père et de mes ancêtres. Étant la seule descendante de ma famille, je me devais de sauvegarder cet honneur. Sous peine, de voir la honte s'abattre sur nous. Je n’avais aucune envie, de voir les regards remplis de honte des villageois, encore moins ceux de mes propres parents. Je ne suis qu'une femme, disaient les hommes, mais savaient-ils au moins qu'il ne valait pas mieux que moi?  Même a cette époque, je n'étais pas comme les autres. Je sortais du rang, j'étais «spéciale» . Et pas seulement parce que j'avais un dragon qui s'était auto-proclamé mon gardien. Alors que certains, se préparaient, s'habillant fièrement des tissus de la Chine, je m'en allais sur mon cheval dévalant les routes a une vitesse, non convenable pour une jeune fille. Où j'étais entrain de m'occuper des poules et des animaux de la ferme familiale. Oui, aux yeux de tous, j'étais différente. Je ne passais pas mon temps a espérer un mariage, je n'ai jamais aimé ce genre de chose. Décidément, oui, j'étais bien a part.

Alors que je rendais visite a la marieuse, un accident se produisit. Et cela, n'était en rien ma faute. Ma grand-mère, m'avait confié quelques instants avant, un cri-kee porte bonheur, si j'avais sû que par sa faute mes parents seraient déshonorer, je ne l'aurais jamais porté. Nous sommes rentrés, honteux. Ma mère s'est dévouée pour annoncer ça a mon père. Je me souviendrais toujours de leurs expressions. Je ne serais restée qu'une honte, si je n'avais faisais rien. Et là, vous devez sans doute vous demandez, qu'a t-elle fait? Elle a sans doute, trouvez un mari très riche comme ça. Grâce a son charme légendaire...Laissez moi-rire. Je n'ai jamais fais ce genre de choses, et ce n'est pas avec mon caractère de cochon que je peux facilement aimer quelqu'un.Je dois le connaître et accorder ma confiance. Bon, je ne vais pas vous parler de ma vie sentimentale, ça ne servira à rien. Un jour, alors que les pires barbares qui soit, envahissent la Chine. L'empereur appelle tous les hommes a combattre. A sauver notre pays des griffes de ces monstres. Ils n'ont aucune morale, aucune peur. Ils ne vivent que pour conquérir et pour tuer. Ce sont des guerriers expérimentés. Et ce que j'ai fais, devait ressembler a un suicide...Je n'ai aucun frère, seul mon père devait aller combattre pour l'armée.  Lui, un vieil homme malade, tenant a peine sur ses pieds. Il devait aller sur les champs de bataille, se battre comme tous les autres. Mourir pour le peuple...Mourir pour sa famille. Je n'ai tout simplement pas pu envisager de le perdre.Je ne pouvais pas, nous voir, ma Grand-mère, ma mère et moi, seules sans lui. C'était impossible. J'ai essayé de le convaincre. Vraiment, je l'ai supplié, mais rien n'a réussit a le faire changer d'avis. Il était aussi déterminé que moi. Je sais que je tiens ça de lui. Cette force qui nous pousse a agir, a ne jamais baisser les bras. Je n'ai pas beaucoup réfléchis avant de me lancer. Je ne voyais que la tristesse de mes parents, le désespoir de ma mère...Je n'aurais pas pu, regarder mon père se condamner lui même. Je me suis coupée, les cheveux. Et je m'étais vêtue de son armure, qu'autrefois il avait porté. Je me suis enfuie alors que tous dormaient. Étrangement je n'ai pas eu peur. Je n'étais plus qu'une boule de détermination. Mon seul but était de sauver mon père.






J'ai ensuite été enrôlée, dans l'armée chinoise. Entraînée pour combattre...comme un homme. J'en ai bavé. Les entraînements duraient longtemps. Notre général était dur, froid, distant. Il tenait a faire régner l'ordre. Et ça se voyait. Je ne m'étais pas fais beaucoup d'ami, au tout début. Ils étaient, sales, puants, grossiers. Et surtout bagarreur. Je ne connaissais rien à ça, je n'écoutais que les conseils de mon ami dragon. Il s'était auto proclamé , comme mon protecteur.
Même si au début, je le trouvais bizarre, je m'étais attachée a lui. Il m'aidait comme il pouvait, ce qui m'attirait souvent des ennuis et le mécontentements des autres apprenti-guerriers. Après quelques mois de cours, de violence, et de transpiration, nous étions fin près. Nous allions devenir les sauveurs de la Chine.
Les Huns étaient des guerriers redoutables. Sans cœur, ils tuaient tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin. Aucun, villageois ne pouvaient survivre a l'un de leur assauts. Tous sombraient sous la barbarie de ces guerriers. Alors que nous traversions une montagne, il arrivèrent en masse. Nous piégeant, nous devions contre attaquer. C'est comme cela, que j'ai sauvé notre général. Mais c'était aussi comme ça, que je perdis mon secret. Je devais mourir, mais Shang - notre général - m'a sauvé. Il me devait une dette, il me l'avait donné. Mais je ne faisais plus partit de l'armée Chinoise. J'étais seule, enfin, presque. Un cheval, un dragon et un cri-kee étaient ma seule compagnie.
Mais avec une forte détermination, et avec l'aide de mes proches amis. Je me suis rendue au palais de l'empereur. J'ai sauvé ce dernier des Huns, et toute la Chine. Mais je ne suis pas imbu de moi même, a mes yeux, nous avons, mes amis et moi, sauvez la Chine. Je n'étais pas seule dans cette aventure.




Suite a mon courage, j'étais reconnue partout. Que ce soit dans mon village, où chez l'empereur. Tous connaissaient mon nom, et étrangement je n'étais plus la honte de la famille Fa. Non, j'étais une héroïne. Je faisais même partie de l'armée de l'Empereur, un rang haut placé.Shang et moi, étions fiancés, mes parents étaient fiers de nous. Mais comme ils nous le l'avaient dis, nous étions blanc et noir. Nos différences étaient grandes, mais c'était pour ça que nous nous accordions. Malheureusement, ce n'était pas l'avis de tout le monde. Quelqu'un s'amusait a déjouer notre amour, tentant de nous monter l'un contre l'autre. Nous privant tout les deux, de notre confiance mutuelle. Tout ceci, seulement parce que mon sois disant, gardien refusait de perdre son petit confort. Même tout au long de notre mission, - celle qui constatait a emmener les trois filles de l'Empereur, chez leurs futurs époux respectifs - il faisait semblant. C'était sa faute, si nous commencions a douter de notre engagement l'un envers l'autre. Et cela, ne s'améliorait pas, seulement parce que je n'étais pas d'accord avec lui et avec l'Empereur... Nous avions traversé beaucoup de chose, de la rancune, de la confiance, de la colère, de la peur , du désespoir...Mais a chaque fois, nous avions réussis à combattre ces sentiments ou a profiter de ces derniers. Mais cette fois -ci, je pensais que c'était finit. Tout ce que nous avions vécu, ne sauverait pas notre mariage encore moins notre amour. Mais voyant ma peine, mon meilleur amie, m'avoua tout. Ce qui me soulagea, mais en même temps, je ne pouvais m'empêcher d'être en colère contre lui. Ce qui était tout a fait normal...Si je ne tenais pas autant a lui, je l'aurais sans doute, laisser sur le bord de la route. Après quelques peurs, et de nouveau un sacrifice de ma part, tout redevint comme avant. Note amour étant plus que présent, nous nous marions. A peine était-on rentré, que quelque chose nous sépara de nouveau. Et là, d'un coup, le trou noir.




Je ne suis pas vraiment perdue ici. Certes, ça change complètement de mon ancienne vie. Ca change de mes cultures...Mais en même temps, ça m'apporte plus de liberté. Si j'ai envie, je peux voyager, je peux aller dans l'armée sans avoir une peine de mort. En étant une femme, c'est dur de l'accepter. Je suis sans nouvelle, de ma famille, de mes amis. Au début, je les ais cherché. Vraiment beaucoup, je passais des heures a parcourir la ville. Mais au bout, d'un moment, j'ai cessé de le faire. Si je ne les trouvais pas, c'est que ça signifiait qu'eux devaient venir a moi. Et non, l'inverse. J'ai donc arrêté mes recherches. J'ai construit ma vie. Enfin, j'ai trouvé un travail, un logement...Je suis devenue une nouvelle personne. Enfin...pas si sûre. Malheureusement, une partie de mon ancienne vie m'a échappé. Je ne me souviens de rien après avoir sauver mon pays. Je ne serais dire, si j'ai été quelqu'un de bien ou pas. Je suis arrivée, perdue et logique. Je me méfiais de tout, je devais ressembler a une folle avec mon sabre dans une main. Mais bon, je me suis calmée avec le temps.