nom Sastri prénom(s) Juda Shere-Khanâge vingt-cinq ans. conte d'origine le livre de la jungle. lieu de naissance dans une jungle, en inde. emploi/études garde du cimetière. situation amoureuse célibataire. situation sociale qué qu'c'est ça ? traits de caractère impatient ✓ sensible sisi ✓ dangereux ✓ respectueux ✓ menteur ✓ intelligent ✓ rancunier

déteste plus que tout ce monde a encore le réflexe de tendre ses mains pour faire sortir les griffes qu’il n’a plus se retrouve en humain alors qu’il les hait est à la recherche de mowgli n’a rien perdu de son caractère dangereux a des pulsions meurtrières qu’il sait qu’il ne peut assouvir dans ce monde rêve pourtant d’un bain de sang fidèle à son compagnon Kaa a l’âme d’un vil manipulateur prêt à tout pour arriver à ses fins est hanté par ses souvenirs d’enfance en fait des cauchemars la nuit aime la viande saignante… bien saignante narcissique, au point de n’aimer que lui-même reste tout de même respectueux envers ceux qui l’obéissent aime donner des ordres et surtout qu’on les exécute essaye de regrouper dans le pensionnat un groupe dont il serait le chef aime l’ordre très provocateur et moqueur tapote avec ses doigts quand il est énervé se mordille aussi la lèvre inférieur n’aime pas se faire dicter des règles aime plus que tout la liberté la chasse lui manque il essaye de retrouver ses habitudes animalières en tant qu’humain pas très bavard ni sociable sauf quand il souhaite quelque chose de vous ne cherche pas à être aimé, juste à être respecté aime dormir aime beaucoup dormir a échappé de la mort grâce au sortilège • déteste encore plus mowgli à cause de cela

PSEUDO/PRÉNOM ◆ lorenza. ÂGE ◆ seize ans. PAYS/RÉGIONS ◆ Nord ; France OU AS-TU CONNU LE FORUM ◆ héhé. TES IMPRESSIONS ◆ beh à ton avis. SCÉNARIO OU PI? ◆ perso' disney. UN DERNIER MOT POUR LA FIN ◆ cachez-vous.

Avant. Ah, avant. La belle époque, le temps où j’étais encore un tigre. Le plus respecté des animaux, le plus craint. Le plus dangereux, donc. Ce temps où le simple fait d’entendre mon nom faisait trembler de peur la jungle entière. Où mon regard dans le vôtre faisait cesser de battre votre cœur. Je dois avouer que tout n’avait pas bien commencer dans ma vie. Vous savez, comme vous tous, j’avais une famille. Des frères et sœurs, je ne sais plus combien, et une mère. Ne me parlez pas de père, comme de nombreux animaux, après avoir féconder ma mère, il s’est barré. Normal quoi. Mère protectrice, prête à tout pour ses petits. J’en garde une très bonne image. Elle nous apprit vite à chasser, et sans me vanter, j’étais le meilleur. J’appris très vite comment cerner la proie, comment s’en approcher sans bruit. Et comment l’achever à coup de patte et de morsure dans le cou pour l’étouffer. Ne soyez pas écœurez ou je ne sais quoi, humain. Qu’avez-vous dans votre assiette ? En parlant de vous, chers humains, vous devez le savoir : je vous hais. Oh, pourquoi ? C’est simple, vous croyez être l’animal le plus fort de cette planète, vous pensez tout dominer, et vous voulez agrandir vos maudits territoires sur nos jungles, nous tuant si nous nous trouvons sur votre passage. D’accord, ma haine ne vient pas que de là. Elle vient du fait que j’ai tout perdu par votre faute. Tout. Mes frères, mes sœurs, et ma mère. Vous me les avez retiré, devant mes yeux, sans pitié. Et pour quelle raison ? Parce que nous nous trouvions trop proche de votre village, et que donc vous craigniez que nous n’entrons dans vos maisons. Mais non, nous n’étions pas trop prêts de votre territoire, c’est vous qui vous êtes implantés dans notre environnement. La jungle est notre maison, pas la vôtre. Alors, justifiant votre acte par la peur, vous avez massacré à coup de machette ma seule famille. Un par un, sans pitié. Sans remord. Sans sentiment. Et vous osez après vous vanter d’être un Homme ?
Heureusement, j’ai réussi à vous échapper en restant cacher dans le trou que ma mère avait fait pour nous. Mais je vous voyez. Je voyais ce que j’aimais se faire tuer de manière si barbare. Ma mère, mon repère, celle qui m’aidait à avancer dans cette jungle, dans tout les sens du terme. Morte. Et puis, vous êtes partis, sans même prendre les corps pour vous servir de leur peau. Vous veniez de tuer, dans le simple but de tuer. Etant sur que vous étiez loin, je suis sortis du trou, et ai avancé doucement entre les corps mutilés de mes frères et sœurs. Pour venir jusqu’à celui de ma mère. J’n’étais qu’un tigreau. Et j’étais à présent seul. Je lécha le museau sanglant de ma mère et resta à ses côtés le temps de toute une nuit.
Vengeance. Seul ce mot me hantait. Me hante toujours d’ailleurs. Seul, je partis donc. Loin des côtés de ce village maudit. Et je suis devenu ce que je suis à présent. Un animal errant, dangereux, prêt à tuer celui qui le contrariera. Non, je ne regrette pas d’être devenu ainsi. Loin de là. Cela m’a aidé à survivre.
C’est peu de temps après que je rencontra Kaa. Il vous dit quelque chose n’est-ce pas ? Ce serpent capable de vous hypnotiser. Je sais que je ne le laisse par paraitre, mais je l’apprécie énormément. Il m’a permit de sortir de mon habituelle solitude. Même si je m’énerve assez souvent contre lui, car il faut avouer qu’il ne fait jamais rien comme il le faut ! C’est un très bon acolyte, compagnon même, que je ne regrette pas d’avoir sous la patte. C’est alors avec ce reptile à mes côtés que je décida de faire de la jungle MON territoire. Le roi, en quelque sorte. Ne le méritais-je pas ? C’est alors ainsi que je grandis, en tentant par tout les moyens de devenir roi. Personnellement, je me considère comme tel, mais c’n’est pas officiel on va dire. Et puis, j’ai du partir de ma jungle. Tout le monde fut surpris, et heureux, de mon départ. Vous voulez savoir les raisons d’un départ si soudain hein ? Mon père avait été retrouvé dans une jungle voisine. Je mis donc de côté mes rêves de vengeance, ainsi que Kaa qui resta dans ma jungle, pour aller retrouver mon paternel. Je ne l’avais jamais vu, mais je voulais qu’il sache pour ma mère et ses enfants. Après quelques jours de recherche, avec les descriptions brèves qu’on m’avait faites de lui, je le retrouva. Physiquement, nous étions deux tigres totalement identiques. Mais mentalement, c’n’était pas la même chose. J’eus peur qu’il m’envoie bouler, en m’affirmant qu’il s’en fichait du sort de ma famille, et la sienne dans un sens. Mais il fut triste, en quelque sorte, de la nouvelle que je lui annonça. Quand je lui fit comprendre que j’avais donc décidé de prendre le chemin de la vengeance et de la violence, il ne fut pas d’accord avec moi. Il me conseilla d’éviter cette route là, et de continuer à vivre malgré ce drame. Que la vengeance ne me servirait à rien. Que je devais pardonner. Pardonner. Il m’énerva, plus que tout. Comment pardonner la mort de ma mère, qui avait tout donné pour moi ? Des rugissements entre nous éclatèrent, pour aboutir à un combat entre deux tigres sauvages. Un vieux, et tout jeune, prêt à tout pour sauver sa peau. C’était mon père. Et alors ? Il avait osé m’ordonner de pardonner. Ma mâchoire entourant son cou, je serra le plus fort que je pus. Nos yeux se croisèrent alors, et je ne le lâcha pas du regard tout le temps de sa lente agonie.
Orphelin. Mission échouée, mais terminée. Il avait réussi à agrandir ma haine. Après quelques jours, je revint alors dans ma jungle que j’avais quitté, l’air de rien, trois ans. Elle n’avait pas changé. Et mon retour les effraya tous. Le bouche à oreille des jungles leur avait fait savoir mon crime, parmi tant d’autre, sur mon propre père. Kaa revint alors à mes côtés, compagnon fidèle, même s’il me craignait plus qu’il ne m’aimait. Et ce qu’il me siffla à l’oreille m’irrita plus que tout : un petit homme, dans ma jungle ? Quelle provocation suprême. Mais quel beau symbole de vengeance. Dès qu’un homme mettait le pied dans ma jungle, je le tuais sans hésitation. Tuer pour tuer, comme ils l’avaient fait. Mais là, ce petit homme résidait dans ma jungle. Il se permettait cela. Il ne devait sans doute connaitre mon nom. Kaa m’apprit donc que les loups, parmi lesquels il avait été élevé, l’avaient donné à un ours et une panthère pour être emmené au village des hommes. Pour ne pas qu’il soit tué par moi. Quel honneur que l’on me craigne autant. Mais ça n’allait pas se passer ainsi. De quel droit un humain osé vivre ici ?
Mowgli. J’appris très vite son nom parmi mes nombreux serviteurs des lieux. Protégé par un certain Baloo et Bagheera. Que des imbéciles, ces deux là. Protéger un humain ! Sur mon territoire ! C’était la mort qu’il cherchait, sans nul doute. Combien de fois avais-je ce petit homme sous mes pattes ? Et combien de fois m’échappa-t’il ? Plus rusé que je ne pensais. Il fallait qu’il meurt. Mais voilà qu’il se lié avec les animaux de la forêt, singes avec le roi Louie, comme vautours. Tous allaient périr sous mes griffes. Mais à croire que le malheur s’abattait sur moi, le petit homme découvrit ma plus grande crainte. Oui, même moi, grand Shere-Khan, craint une chose : le feu. Symbole des enfers, déchirant ma peau sous ses flamme. J’en avais terriblement peur. Mowgli en fit donc son arme, souhaitant ma fin comme je souhaitais la sienne. Je fis pourtant mon possible pour le faire abdiquer, jusqu’à rentrer dans le village des hommes. Oui, en pleine nuit, je décida d’y pénétrer. Marchant entres leur maison de paille, sautant de toit en toit, je tenta d’effrayer Mowgli en menaçant sa race. Lui qui s’était rapproché des hommes de ce village. Mais rien.
Rien pour que je puisse enfin l’engloutir entre mes crocs.
Et puis, il y eut ce jour. Ce jour où je vis que je me faisait vieux et moins puissant. Mowgli, il allait enfin mourir. Lui et son autre amie humaine, enfin j’allais les tuer. Enfin mon désir de vengeance allait être exhaussé. Mais ils furent plus fort que moi, aidé par leur Baloo et leur Bagheera. Et surtout par le feu. Je vis ma mort venir. Le roi que j’étais allé mourir, et je ne pouvais rien y faire.

Et puis, boum.

Un cercle m’engloutit alors que j’étais à deux doigts de mourir. Et en très peu de temps, je me retrouva couché sur du macadam. Avec des pieds. Et des mains. En étant un homme. Mais quelle vie maudite !