Sujet: NAZAR ۞ walk passionately on our way of might. Sam 2 Fév - 18:16
nazar ۞ akilah
Les douces lueurs bleutées d'une éternité certaine et promise. Voilà la certitude dont elle disposait depuis qu'elle avait été créé. Son unique certitude, et autant lui dire qu'elle lui convenait parfaitement. Puissance, longévité, pouvoir. Il ne lui en avait pas fallu plus pour la contenter, cette force mystique insaisissable. Une civilisation à ses pieds, une protection bénéfique, asservie par les grands rois du passé. Aucune faille. Aucune supériorité. Mise à part un puissant sortilège qui a égoïstement décidé de tout bouleverser. Parcourant les ruelles d'une démarche assurée, Akilah conservait encore ce goût amer en bouche. Des semaines. Oui, voilà des semaines qu'elle n'avait été réduite qu'au rang de simple mortel, et elle ne l'avait toujours pas accepté. Son pendentif bleuté - seul et unique souvenir qu'elle avait rapporté du mystérieux monde qu'elle dominait jadis - brillait de milles éclats dans la nuit. Sauvagement, elle s'accrochait, avec hargne, à ce petit cristal si précieux, du moins, à tout ce qu'il pouvait représenter à ses yeux, métaphoriquement parlant. Son obsession démesurée et passionnelle qu'elle entretenait pour l'empire qu'elle avait désormais perdu allait la détruire un jour, certainement. Elle qui était si forte sous tout rapport, dans tout domaine possible, elle devenait une véritable victime assujettie à l'amour qu'elle portait pour le monde qu'elle avait créé. Ce monde n'était qu'infériorité, faiblesse, et infirmité. Nécropole de l'ensemble de ses rêves oubliées, de sa domination déchue. Un pieu dans le coeur, une lueur sombre dans la clarté de son âme bleuté. Etre humaine, ça s'apprenait. En aucun cas elle n'avait envie d'apprendre, mais on ne lui en avait pas laissé le choix. Pas laisser le choix, à elle ? C'était elle qui prenait les décisions, elle qui assumer les répercutions de ses actes, elle qui était dans l'obligation de supporter les responsabilités qui lui étaient incombées, corps et âme. N'être qu'un vulgaire pion d'échec lui déplaisait, au plus haut point. La sublime blonde se plaisait à vivre dans l'excès : violence, séduction, autorité. C'était la seule chose qui lui restait de sa vie d'autrefois. La seule chose qui lui permettait de se sentir en vie. Et, quand bien même elle aurait souhaité devenir une fille prude à la timidité maladive et à la soumission certaine, elle n'aurait pas pu. C'était sa nature. On ne change jamais la personne que l'on est, notre essence. Humain, ou non. C'est bien connu.
Ce soir là, la boite de nuit lui tendait clairement les bras. Voilà une des seules choses qu'elle parvenait à apprécier dans ce monde hostile. Un lieu satanique, caractérisé par une dépravation certaine, un sens de la séduction décuplé et des reflux d'alcool. L'idée était intéressante, peut-être devrait-elle monter une institution de ce genre, quand elle reviendrait dans son empire, à l'occasion. Bien sûr, elle savait parfaitement qu'elle n'en ferait rien. Bien que cet endroit lui plaisait dans le sens où il lui permettait de se vider la tête et de décupler ses sens humains ; qu'elle apprenait encore à dompter et à découvrir au fil du temps ; il ne correspondait pas à l'image de sa puissance dans l'autre monde : solennité, charme, primitivité. Rien à voir. Autant dire que les partisans de la boite de nuit ne se caractérisaient par une dignité flamboyante, bien au contraire. Cela dit, Akilah devait bien avouer qu'il n'y avait pas mieux pour apprendre à dompter la palette des différents sentiments humains dont elle disposait à présent. La flamboyante jeune femme s'amusait à exploiter cette palette en dansant auprès d'un homme dont elle ne connaissait ni l'âge ni le nom, un sourire perfide éclairant son fin visage. Dans un des noirs des plus totales, des lumières multicolores virevoltaient au son charnel et electro. Il suffit que la couleur bleue reprenne le dessus pour que la passion d'Akilah reprenne le dessus. L'image de son empire lui revint en tête, encore et toujours. Une idée lui vint alors. Quittant la boite de nuit à trois heure et demie, la belle sauvageonne se dirigea sans vergogne, d'un pas décidé, vers une rue qu'elle connaissait parfaitement : la bibliothèque. Une fois devant cette dernière, sans même l'ombre d'une hésitation, sa main cassa violemment la vitre. Elle se blessa au passage. Tandis que le sang coulait sur sa main, un juron sortit de sa bouche. Mais cette coupure ne l'arrêta pas. Avec naturel, sans la moindre culpabilité face au délit qu'elle était en train de commettre, la belle entra dans la bibliothèque, sombre et déserte à cette heure. C'était tout elle : elle voulait, elle prenait. L'humaine connaissaient le chemin du domaine historique des civilisations perdues et ancienne : deuxième étage, allée trois, à droite. Suivant l'étagère des yeux, ses doigts de fée tracèrent la bordure, lisant à une grande vitesse les titres des ouvrages qui se présentaient à elle. Elle les connaissait tous, malheureusement, jusqu'à ce qu'un livre attira son attention. D'un sourire satisfait, la belle pencha légèrement la tête, attrapant l'oeuvre recherché entre ses mains. Elle admira la couverture. Un nouveau bouquin sur l'Atlantide. Parfait. Peut-être allait-elle apprendre des choses nouvelles quant au sortilège qui l'avait envoyé ici.
Son affaire faite, la belle demoiselle revint sur ses pas, livre sous le bras, prête à rentrer comme si de rien n'était en son humble demeure. Il ne lui fallut que quelques minutes pour rejoindre la ruelle en question. La jolie blonde rentra à pas de loup dans la villa qu'elle partageait avec Nazar, ne voulant en aucun cas le réveiller, et surtout pas lui faire remarquer l'heure tardive de son arrivée. Telle une experte, elle referma la porte avec une délicatesse extrême, et retira ses chaussures avant de s'engouffrer dans l'escaliers en colimaçon, progressant sa montée jusqu'à sa chambre. Nazar ? Son mari. Elle devait avouer que, bien qu'elle déclarait son indépendance avec une fierté exacerbée, elle s'enflammait et se consumait pour les yeux de cet homme aux allures de diable tourmenté, qu'elle aimait de plus en plus au fur et à mesure que sa haine pour lui grandissait. Qui a dit qu'Akilah était une femme simple et logique ? Rien n'était moins vrai. Elle était complexe, impossible, insaisissable, illogique. Et tout particulièrement avec lui. Au bout du couloir, elle remarqua la lumière, dans le bureau. Ainsi que l'odeur de la fumée. Il était donc là. Elle tourna à droite, entrant dans la chambre à coucher. Elle ne tarda pas à poser le livre qu'elle venait, tout naturellement, de voler sans le moindre remord ou regret, sur la table de chevet, prête à le lire dans les prochains jours pour en tirer le maximum de détails qui pourraient l'aider à comprendre le pourquoi du comment. Or, pour le moment, Akilah était exténuée, elle devait bien l'admettre. Elle retira ses vêtements et enfila une nuisette bleue turquoise ; car elle ne pouvait être apaisée tant qu'elle ne portait pas un seul élément bleuté, autant la nuit que le jour ; et s’affaissa avec douceur et plaisir dans le grand lit, dans un soupir de bien-être. Avant de se laisser dorloter par les bras de Morphée, son esprit força son regard à fournir un dernier effort : regarder le réveil. Quatre heure quarante sept. Et puis elle s'endormit. Six heure plus tard, la belle dormait encore, assoupie tel un ange, sur le ventre, les doux traits de son visage apaisés. Le soleil qui passait par la fenêtre caressait ses longs cheveux blonds ondulés, quelques mèches de ces derniers s'enroulant gracieusement autour du cordon noir du pendentif bleuté dont elle ne se séparait jamais.
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Sujet: Re: NAZAR ۞ walk passionately on our way of might. Mer 6 Fév - 14:08
Rien ne valait cette sensation grisante, les paumes prisent d’un léger tremblement et les yeux à demi fermés. La cigarette à ses lèvres rêches, il planait dans des nuages opaques, noirs, sombres, tout comme son âme morte, déchirée. Nazar n’aimait pas, il détestait. Nazar ne donnait pas son cœur pourri par tant de meurtres et de mensonges. Il avait détruit des vies, il avait menti pour subvenir à ses besoins les plus primitifs et les plus malsains. L’homme portait le vice en son être tout entier, et rien ne pourrait changer. Il n’aimait rien, ne ressentait rien : ni douleur, ni sentiments. Et c’était mieux ainsi. Mais, un beau jour que Dieu observait derrière le soleil, que les oiseaux s’étaient mis à chanter plus intensément encore et que la pluie ne faisait pas son apparition un jour d’Octobre. Un jour où les fleurs murissaient et les femmes sortaient leur petits nez hors de leur tanière, son regard tomba sur une jeune fleur à peine plus mûre qu’une pomme venant de naitre. Il était resté planté là, devant ces cheveux blonds et ce corps promettant des caresses exquises au bord d’un lit. Un désir naquit alors entre ses reins douloureux, il sentit l’instrument de souffrance se redresser tandis que de sa main qui se tendait, il essaya d’attraper cette esquisse de beauté et de volupté. La pulsion se transforma en désir, puis le désir en souhait, tout ça en quelques secondes inatteignable. Cette femme, il la voulait. Il était tel un enfant, le regard brillant devant la vitrine d’un magasin de jouet. Il n’avait rien dit, l’avait simplement relevé un peu trop durement avant de la prendre dans ses bras comme on porte une mariée sur le point de lui enlever son innocence. La jeune femme avait bien essayé de placer un mot dans ce tourbillon de gestes brusques, mais l’homme ne lui en laissa pas l’occasion, de ses yeux d’encre il lui avait sommé de se taire. Cette jouvencelle, toute endormie, ses yeux se fermant et s’ouvrant comme un délice, il l’avait délicatement posé à l’arrière de sa voiture avant de démarrer comme un voleur dans la nuit. Il avait volé une relique, enlever une pierre précieuse au bord de la route. Les jours passèrent et un plan se manifestait déjà dans sa tête. Habillée en costume blanc, les cheveux impeccablement coiffés il avait amené cette petite étoile à Las Vegas, là où les mariages se font plus rapides qu’une flèche. Il lui avait promis monts et merveilles, que le mariage n’était qu’une affaire matrimoniale, que les femmes ne se devaient pas de vivre sans un homme pour les protéger. Il lui passa une bague saphir au doigt alors que qu’il l’embrassait passionnément. Cette fille allait le perdre, il le sentait au fond de lui. Les doigts arachnéens tapaient sur le bureau en bois d’if dans une litanie profonde. La cigarette était morte depuis longtemps, écrasée comme une vulgaire chose dans un cendrier de verre. Et les yeux ne quittaient pas la porte d’entrée alors qu’il attendait un son, n’importe quoi pour lui indiquer que la vile créature était rentrée au bercail. Puis, le miracle se fit entendre, l’homme retourna au dossier jouant le jeu de ne rien avoir vu ni entendu. Sa femme n’était pas une enfant, elle n’était pas une petite chose fragile qu’il pouvait se permettre de casser, sa femme n’était pas innocente comme les jeunes filles en fleurs. Non, elle était bien plus. Son doux visage manifestait sa volonté de fer, ses bras pouvaient porter mille et une montagnes et ses jambes fuselées étaient la promesse du paradis dans les nuits noires où il se perdait dans sa passion mortelle. Où les oreillers, les couettes et les draps se froissaient par des mains s’accrochant comme à une bouée de sauvetage. A elle seule, elle était une promesse à la débauche et au plaisir du corps allié de l’esprit. Elle était belle et possédait un esprit digne des plus grands. Les aiguilles défilèrent, essayèrent de s’attraper dans une course onirique. Nazar fronça les sourcils, s’étira et se leva de son siège en cuir. Ses victimes l’attendaient certainement dans la cave qu’il avait spécialement aménagé pour ces innocentes, le regard effrayé par tant de méchanceté. Se dirigeant de ses pas de guerrier partant en guerre, il ferma la porte à clef de la chambre. Aujourd’hui, il allait la faire plier à ses volontés.
Il n’avait pas dormi comme les hommes le font généralement la nuit. Nazar ne dormait pratiquement jamais, ses yeux ne se fermaient pas pour partir dans des songes, son corps restait tendu au moindre danger. Et là, face à cette vision à moitié irréelle, les longs cheveux blonds éparpillés sur les draps de satin, cette silhouette encore plus belle qu’à l’ordinaire il ne pensait plus à dormir. Perdre son temps dans un sommeil profond n’était pas pour lui, le meurtrier d’enfant, l’assassin de tout un peuple. Il se débarrassa de son t-shirt ne gardant sur lui qu’un pantalon de coton confortable avant de s’allonger et de prendre la magnifique créature dans ses bras, dans un étau en fer. Sa main se baladait sur ses jambes à la peau satinée où se reflétaient des milliers de petits éclats dorée. De sa voix carnassière, il chanta une berceuse funeste dans les oreilles de son épouse : « Tu es parti me laissant comme un chien abandonné dans la nuit. Tu es parti et je t’ai retrouvé pour des plaisirs intenses et passionnés. ». Mais la chanson devint plus et la menace apparut comme l’ange destructeur au parvis d’une église. « Je devrais t’enfermer, alors peut-être, ne partirais-tu pas comme une voleuse de sa propre maison ? Alors peut-être me sentirais-je plus libre que de t’avoir à ma merci. Je devrais t’attacher pour t’apprendre à obéir ? ». Sa voix se fit plus dure alors que les mots prononcés s’envolaient par la fenêtre ouverte. Ses caresses plus fermes alors qu’il l’embrassait sur son cou gracile.
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Sujet: Re: NAZAR ۞ walk passionately on our way of might. Mar 12 Fév - 18:16
Un éclat. Aveuglement. Magie. La puissance de l'electro-choc fit trembler un pays tout entier. Les nuances d'une âme - qui ne l'avait jamais réellement habité - se déchaînaient, telle une furie, projetant son ectoplasme si abstrait et si parfait jusque dans la profondeur bleutée des yeux du roi de l'empire déchu. Ce courant électrique, irrationnellement inexplicable, était délicieuse, électrisante, attrayant. Voir hypnotisant. Mais pour Akilah, les choses furent bien plus puissantes encore. L'énergie de l'éclat lui fit perdre toute notion de réalité. Elle en demeurait l'auteur, pourtant. Cet éclat, c'était elle. Du moins, une part d'elle. Et pourtant, le pouvoir fut si fort qu'il la dominait presque. L'exquise souffrance lui donna un avant goût d'extase, la douleur se joignant à elle dans un ultime faisceau de lumière incandescent. Sa lueur se répandit alors avec talent entre les fines couches de peau qui recouvrait l'être humain qu'elle était sur le point de posséder corps et âme. Sa présence s'infiltra dans ce corps avec aise, qui se laissa envahir de cette essence contre laquelle il ne pouvait absolument rien. L'inconscient de l'être humain rendait les armes avec une dévotion qui, inscrite dans ses gènes, demeurait l'acte le plus familier qu'il soit. Les masques fait de pierre, représentation parfaite des visages des rois du passé, composaient, tournant autour de la lumière bleuté de manière imparfaite, signe qui leur était impossible de parvenir à canaliser cette force qui était supérieur à tout élément de ce monde. Oui, chaque fraction de cet empire, aussi futile ou important soit-il, offrait la plus totale des dévotions et soumissions à l'Atlantide, du moins, à la force mystique qui le caractérisait. Le processus terminé, la force en question parvint à posséder entièrement la princesse Kidah, marquant cette victoire d'une explosion de virtuoses couleurs et de pureté d'âme. C'était une des rares fois où Akilah flirta avec la complexité d'habiter un corps humain. Ce fut loin d'être la dernière. Voilà des semaines qu'elle s'était réveillée avec cette particularité. La première chose qu'elle sentit fut la douleur. La souffrance. La faiblesse. La fatigue. Elle était si puissante que le corps humain ne parvenait pas à canaliser cette énergie. Ses réactions furent alors, durant le premier jour, assez limités. Oui, le tout premier jour, son inertie physique était loin de rendre hommage à sa vivacité intérieure. L'adéquation entre la puissance de son esprit et la faiblesse de son corps fut difficile.
Je ne suis pas faite pour être humaine. Du moins, c'était ce qu'elle pensait jusque là. Rien n'était moins vrai, puisqu'elle n'aurait jamais du l'être. La transition était brutale. Un véritable voyage en désespérance pour cette belle lumière. Souffrance ultime liée à un réel et fade sentiment d'impuissance. Pourtant, humaine, elle était obligée à l'être. Et autant dire que la conception humaine dans ce monde demeurait une des réalités les plus étranges ... Les femmes ne pouvaient se permettre d'avancer seule, sans anneau ornant l'annuaire de leur délicate main gauche. Ce monde là était-il si dangereux ? Les femmes étaient-elles si faibles ? C'était, du moins, ce que lui avait fait croire cet ange aux allures déchues. Il s'était présenté à elle telle une évidence avant même qu'elle n'eut besoin de s'aventurer dans cette jungle dont elle ne connaissait pas encore les dangers. Inutile de dire que le plus grand danger qu'elle pouvait côtoyer dans cette vie là était justement cette créature à l'âme tourmentée par Satan et ses sbires. La subtilité des effluves de cette dernière n'échappaient pas au don de la belle. Il était dangereux en soi, elle le sentait. Néanmoins, il l'attirait. Elle aimait son autorité, la lueur lubrique que renvoyait son sombre regard, sa manière de la regarder lorsqu'il souhaitait lui faire comprendre ce qu'il ne voulait lui exprimer par la parole. Sans comprendre comment ni pourquoi, elle avait été victime d'un véritable coup de coeur pour celui qui avait eu le privilège de voir sa carcasse humaine en premier. Ne voyant que des avantages à se lier avec cet homme dont elle ignorait - pourtant - tout, la jeune femme avait accepté sa demande. Le mariage eut donc lieu. Un acte qui paraissait si anodin sur le moment, mais qui ne l'était pas, dans le fond. Lorsque Nazar l'avait embrassé, elle avait touché du bout des doigts la violence de son âme, l'acuité de ses caractéristiques, la couleur de son coeur, la substance de ses pensées. Elle n'avait jamais réussi à ressentir les fragments d'un être humain de manière aussi totale, quand bien même la possession du corps de Kidah, il y avait des années de cela, fut puissante. Rien à voir. Ici, elle avait l'impression de confondre son âme à la sienne, de se noyer dans cet océan de tourments, de violence, et de plaisir. Son titre de "femme" n'avait jamais été aussi véridique qu'à ce moment là. Liée à lui d'une manière unique, et à l'heure d'aujourd'hui, elle ne comprenait toujours pas pourquoi, ni comment. néanmoins, sa principale préoccupation fut, avant tout, le sortilège qui l'avait amené jusqu'ici, et pas la manière dont elle se liait avec ceux qui peuplaient ce monde étrange. C'est pourquoi elle ne rentra que tard dans la nuit, livre sous le bras. Tout était bon à prendre. Elle s'allongea sur les draps de satin, substance parfaite pour son corps encore tout jeune qui avait du mal à s'habituer au froid, aux souffrances, et aux sensations corporelles de ce monde qui lui paraissait bien rude. Jetant un regard regard au plafond, elle songea à la colère de son mari qui se déchaînerait, le lendemain, à cause de sa petite virée nocturne. Elle avait parfaitement conscience de ce qui l'attendait. Pourtant, c'est paisiblement qu'elle s'endormie, comme un enfant.
Le soleil s'amusait à flirter avec son sens du touché, caressant, à l'aide de lumière, sa peau parfaite. Sentant ce chaleureux contact, Akilah n'en était pas pour autant tout à fait réveillée, et se plaisait à tentait d'attraper à nouveau ses rêves du bout des doigts, les yeux clos, s'imposant comme fidèle à la place qui se trouvait à la limite des frontières de l'éveil et du sommeil. Son inconscient ressentait le poids du bijou qui ornait son cou sur sa peau, ainsi, un sentiment de plénitude et d'apaisement total l'envahit. Elle dormait comme un enfant. Une seconde présence s'imposa alors dans la la chambre à coucher, émettant un bruit que la belle au bois dormant perçut. Encore bien trop endormie, elle ne se douta pas un instant qu'il s'agissait de la porte qui venait d'être fermée. Elle opta plutôt pour une chimère, pur fruit de son imagination primitive et productive à souhait. Et pourtant, elle sentait un prédateur s'approcher, s'allongeant à ses côtés. Le réveil total la guetta, bien qu'elle ne fut pas parfaitement consciente à ce moment là. Encore quelques secondes. C'est lorsque les bras de Nazar se faufilèrent sous son corps et l’emprisonnèrent qu'elle fut parfaitement réveillée. Néanmoins, elle n'ouvrit pas ses yeux gris pour autant. Elle se contenta de se délecter de la substance que lui apportait la chaleur du corps de son mari près d'elle, une présence qu'elle appréciait plus qu'elle ne devrait, bien qu'elle savait parfaitement qu'il n'était certainement pas content de constater qu'elle avait déserter le cocon toute la nuit, et qu'il allait lui faire savoir, tôt ou tard. Elle n'avait pas peur de lui. Elle était bien la seule. Peut-être aurait-elle dû, qui sait. Elle sentait sa main glisser furtivement sur ses jambes, lui procurant un sensation grisante de délectation profonde. Elle n'ouvrit pas les yeux pour autant, profitant encore de ce court moment de candeur, plus ou moins innocent, avant d'affronter la réalité. Sa voix lui parvint alors : « Tu es parti me laissant comme un chien abandonné dans la nuit. Tu es parti et je t’ai retrouvé pour des plaisirs intenses et passionnés. ». Ses yeux ne s'ouvrirent toujours pas, elle se contenta de se lover contre lui, rapprochant son corps du sien pour enfouir sa tête dans le creux de son cou, et déclara avec désinvolture et douceur, d'une voix qui trahissait encore un peu son réveil précoce : « J'imagine que tes prisonnières, tes asservies, furent une distraction tout aussi plaisante qui t'a permis d'attendre mon retour sans la moindre impatience ... » Son sixième sens subodora une colère montait en lui, bien qu'il conserva son calme le plus total : « Je devrais t’enfermer, alors peut-être, ne partirais-tu pas comme une voleuse de sa propre maison ? Alors peut-être me sentirais-je plus libre que de t’avoir à ma merci. Je devrais t’attacher pour t’apprendre à obéir ? » Sa voix se fit dure, sèche. Les yeux de la jolie blonde venait de s'ouvrir, rencontrant le regard du psychopathe qu'elle affectionnait sans la moindre logique. Sa voix déclara avec simplicité, sans effroi ni peur : « Est ce une menace ? ». Elle pencha légèrement la tête sur le côté sans le quitter des yeux, observant avec attention les fins traits de son visage, dont l'apparition pouvait tant faire baisser les yeux de toutes les autres. Sa main, fine et fragile, s'approcha de son visage, et d'un geste gracieux, elle caressa sa joue, avant de la faire glisser sur son épaule épaisse : « Voilà un projet que tu regretterais, mon tendre. M'attacher, m'enfermer, jamais. Je ne suis pas comme elles. » Ca ne marchait pas comme ça, avec elle. Sa voix avait été douce, mais la volonté qui l'habitait implacable. Par "elles", elle entendait, bien évidemment, toutes les femmes qu'il pouvait s'offrir, autant celle de l'extérieur qu'il pouvait conquérir par sa puissance sociale, que celles, captives, qui l'attendaient avec effroi dans la cave. Toutes ces stupides à la pelle qui ne parvenaient pas à cerner la subtilité de l'âme de celui qui se trouvait à ses côtés. La caresses de Nazar se firent plus imposantes, tandis qu'il embrassait son cou avec ferveur. Habitée par la félicité, elle ferma les yeux un court instant. Son touché était toujours intense, du plus futile au plus imposant. Parfaitement réveillée, Akilah se retourna. Elle se retrouva alors volontairement à califourchon sur Rasputin, lui adressant un fin sourire qui témoignait de la séduction habile qu'elle maîtrisait à la perfection. Malgré cet élan, c'est avec tendresse qu'elle déclarait ces mots : « Je te promets de toujours me trouver ici, à tes côtés, lorsque l'aube naîtra, lorsque tes yeux s'ouvriront. A chaque réveil, je serai là lorsque tu te réveilleras, quel que soit l'endroit où je me trouvais durant la journée ou la nuit le précédent, n'est ce pas suffisant ? » Telle la tentation ultime, elle se pencha vers lui, frôlant ses lèvres des siennes, mais se détourna furtivement, se contentant de caler son visage dans le creux du cou de l'assassin, et passa, en une délicatesse caresse, sa main sur son torse, désormais couchée tout contre lui.
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Sujet: Re: NAZAR ۞ walk passionately on our way of might. Dim 3 Mar - 18:48
Nazar and Atlantis homes ◈ Nazar I. Rasputin & Atlantis
walk passionately on our way of might. - « La passion est une hypertrophie du sentiment de la propriété. »
Le saphir touchait la peau nue, délicate de la femme convoitée sur un lit de satin, sur des draps de soie aux affectés subtils, sa tête dans le creux de son cou, l’homme crut défaillir par la douceur de sa peau, par le parfum que dégageait sa femme. Un mélange de jasmin mêlé à des effluves que seules les femmes, horribles créature tentatrices, libéraient par leur épiderme soyeuse, une odeur sucrée, douce qui réveillait en lui des désirs profonds de luxure, de palper cette légèreté moirée, d’enfouir son cou dans celle de son épouse. La jeune fleur dormait encore, ses cheveux étendus sur le lit, son corps pétrifié comme une morte, le visage ouvert sur cette humanité qui montrait la bestialité de la terre. La main rude de l’homme vint, dans une ultime caresse sur la joue de la femme tant aimée, elle vint s’installer, pincer cette matière délicate qui recouvre la substance d’un homme, comme un serpent, elle se faufila parmi ce chemin fait de tentations extrêmes. Mais la voix, dure voix du destin, apparut alors dans un soubresaut de brutalité, Nazar releva la tête, il fixa sa femme, si belle, si pure, si innocente. Les paroles étaient du poison sortant des lèvres d’une reine endurcie par des années de mythe, de repos. « J'imagine que tes prisonnières, tes asservies, furent une distraction tout aussi plaisante qui t'a permis d'attendre mon retour sans la moindre impatience ... ». La femme se révélait être une ennemie, là dans le cocon d’une chambre au luxe interdit, à l’ambiance douce-amère, dans cet univers d’illusion construit de toute pièce par un homme mauvais portant le vice sur ses épaules. Les mots sortirent comme des lames effrangés, affûtés, des aiguilles au mordant subtil touchant le cœur doucement, de manière à torturer, à faire réagir, la menace palpable, l’œil meurtrier, l’homme se redressa dévoilant un corps prêt à l’attaque. La femme, infâme, ignominieuse personne, sa silhouette pleine de grâce, et les yeux turquoise montrant un abyme où les gens, âme mortelles, se noyaient, s’étouffaient, la vie enlevée dans un sourire coriace, ses cheveux couleur soleil épousant les formes harmonieuse de cette Eve au visage rassurant, le regardait, calme et douce, ne démontrant aucune peur. « Est-ce une menace ? ». Alors, la bête rampante, le Léviathan glissa sur le torse aux herbes noires, elle s’enfouit sur le visage carnassier de l’assassin, elle se plaça sur l’épaule du Dieu. Sa tête, légèrement penchée, dévoilait des orbes aux milles fractions, les rayons du soleil s’y reflétaient tel le miroir à la face lisse et imberbe. « Voilà un projet que tu regretterais, mon tendre. M'attacher, m'enfermer, jamais. Je ne suis pas comme elles. ». Les femmes étaient les même dans leur comportement, leur manière d’agir, leur mouvement dansant, gracieux, leur odeur pénétrante. Créatures de l’enfer plutôt du Paradis, elles faisaient en sorte de séduire, de s’accrocher à l’objet du désir. Des succubes. Elles parlaient d’une voix chantante, elles touchaient de leur main manucurées, soyeuses, l’âme des hommes, le désir se relevant, à l’affut. L’homme brulait de passion, les yeux voilés par la convoitise, le visage s’approchant mais jamais n’atteignant ces ensorceleuses aux visages de saintes. Atlantis était, serait comme toutes les femmes. En croiser une venait à les croiser toutes. La saveur acerbe sur la langue et le gout de la trahison sur un cœur sanguinolent. La diablesse se retrouva sur lui, l’homme fort n’étant plus qu’une poupée dans les bras d’une créature maléfique. Bien vite, il retrouva sa fierté perdue par le choc des paroles énoncées, son cœur explosa dans un rythme irrégulier tandis que la colère traversa ses veines, prit possession de son être entier. Prenant appui sur ses bras d’une blancheur immaculée, touchant ses jambes fuselées, respirant son odeur printanière, il la retourna, se retrouva près d’elle tel le monstre, un sourire carnassier sur son visage perfide. Ses lèvres rencontrèrent celles carmine de sa femme, celle qui n’était plus qu’une humaine, celle qui s’infiltrait dans ses pensées lors des nuits maussades où la tristesse maitrisait son être le plongeant dans un gouffre de terreur indissoluble, les lippes se troublèrent, s’effleurèrent sans jamais se prendre. La danse se fit plus lancinante, plus tranchante, l’homme voulant prendre le pouvoir sur sa reine, séductrice et mortelle. « Je te promets de toujours me trouver ici, à tes côtés, lorsque l'aube naîtra, lorsque tes yeux s'ouvriront. A chaque réveil, je serai là lorsque tu te réveilleras, quel que soit l'endroit où je me trouvais durant la journée ou la nuit le précédent, n'est ce pas suffisant ? ». Non. Non ça ne l’était pas. Nazar voulait tout, du soleil à la lune, des femmes aux hommes… le pouvoir, tout n’était pas un mot suffisant. Atlantis s’était allongée contre lui, la vierge tendre dans les bras de son mari, le tableau se transforma alors, les bras musculeux de l’homme bougèrent rapidement, le tigre attrapant sa proie, l’enfermant, l’étouffant. Les mains de Nazar accrochées sur le cou de l’agneau, les yeux rouges injectés de ce liquide vermeil se fixèrent dans la mer profonde et transparente, la sentence se fit dure, sortant des entrailles de l’enfer lui-même, l’homme n’était plus, remplacé par un monstre sanguinaire. « Ce n’est pas suffisant, voulais-tu entendre le contraire peut-être ? Voulais-tu que je te libère de mon joug ? Une femme appartient à son mari, elle appartient à la demeure, faisant et élevant les enfants. Elle ne se rebelle pas, ne se plaint pas, ne défi pas le chef. Tu ne sortiras plus, tu ne fréquenteras pas ces jeunes hommes. Ils ne sont pas faits pour toi. ». Les doigts serraient la jugulaire exposée, fragile de la reine bleue, le meurtre était là, caché dans des sous-bois, caché dans des broussailles ténébreuses. Une tique attendant l’heure de se nourrir de ce sang impur. « Je te veux toi. Je te veux nue dans mes bras, ta chaleur sous ma peau et ton plaisir sous mes doigts. Je te veux toi lorsque je rentre dans notre domaine. Je te veux toi ! ». La chemise tomba par terre dans un bruit sourd de bataille à venir, la chambre fermée, les fenêtres closes, l’air se fit de plus en plus agressif tandis que le jean rejoignit le sol. Les lèvres se trouvèrent enfin dans un psaume, une cadence violente, dans une litanie douloureuse, le sang s’écoulant, des gouttes incarnates éclaboussant la moquette crème.
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Sujet: Re: NAZAR ۞ walk passionately on our way of might. Sam 23 Mar - 20:25
La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.
Le satin caressait sa peau, épiderme toujours trop fragile. Depuis l'arrivée de cet homme, de ce diable craint par tous et toutes, l'air de la pièce était chargée d'électricité, de haine, de folie. D'ardeur et d'avidité. Sa présence s'immisçait dans l'espace entier, et s'imposait à chaque parcelle de son âme. C'était si violent que cela en devenait plaisant. Elle adorait ça. Bel et bien réveillée désormais, la jolie blonde ne put s'empêcher de rappeler à son geôlier qu'il ne parvenait, en aucun cas, à la traiter comme il le devrait. Il aurait pu faire n'importe quoi. La traiter bien, la traiter mal. Tout, sauf la traiter de femme banale. Comment pouvait-elle l'être ? Elle n'était même pas une femme. Jusqu'alors, du moins. La fierté peut résister à un millier d'épreuves. Pas la sienne. C'était sûrement ce qui la différenciait tant des autres. Ce qui fait sa force et sa faiblesse à la fois. Sous son masque, fait de fer et de porcelaine, se cachait une mystérieuse histoire retraçant la vie de milliers d'individus réduits à l'état primitif, mais aussi une détermination à toute épreuve et un amour inconditionnel pour son rôle d'empire. Sa simple existence regorgeait de sacrifices, de cris, de souffrances, d'un peuple qu'elle avait, toutefois, mené jusqu'à l'existence d'un jardin d'Eden, tout en prenant soin de le mettre à feu et à sang, de noyer ses habitants sous une rivière de sang et d'âme putrides torturés. Désormais, elle avait des besoins, des envies. Des pulsions, autant passionnelles que destructrices. Voir criminelles. Autrefois, elle les choisissait. Elle n'était pas habituée à être soumise à eux. Cela faisait d'elle une victime, c'est sans doute pourquoi elle aimait tant le contrôle, pourquoi elle aimait tant défendre cette méchanceté qui la caractérisait. Nazar ou non, il ne ferait pas d'elle une femme-objet, une femme tout court. C'est d'ailleurs ce qu'elle s'évertuait à lui faire comprendre. Elle put lire la folie dans ses yeux, une véritable tempête allait s'abattre suite aux mots qu'elle venait de prononcer. Soit. Elle n'avait pas peur. Elle trouvait son plaisir dans le déchainement de la spirale que formaient les agréables psychoses de cet homme qui avait le don de réveiller en elle les pulsions les plus destructrices et les plus charnelles qu'il soit. Elle en était de plus en plus avide. Elle demeurait prête à tout pour réveiller la bête en lui. Qu'elle soit tendre ou assassine. Il fallait qu'il se libère, qu'il donne ce qu'il avait de plus précieux à lui donner. Elle en avait autant besoin que lui. La déesse savait que la colère s'emparerait de lui. Elle la sentait grandir en lui. Cette démence venait du plus profond des entrailles de l'enfer, guidant ses mains à resserrer son emprise autour du coup d'Atlantis. On y était. Le monstre sanguinaires, aux allures de séduisant bourreau, entrouvrit ses ailes noires, laissant entrevoir à la belle le cœur glacé et noirci par tant d'horreurs et de violence. Ce cœur, elle aurait aimé le prendre contre elle, et pourtant, elle ne savait que l'abimer davantage. Le rendre noir au possible, tout en le rendant pur de jour en jour. Au fur et à mesure qu'elle observait avec savoir faire son âme, la pression sur son cou grandissait. « Ce n’est pas suffisant, voulais-tu entendre le contraire peut-être ? Voulais-tu que je te libère de mon joug ? Une femme appartient à son mari, elle appartient à la demeure, faisant et élevant les enfants. Elle ne se rebelle pas, ne se plaint pas, ne défi pas le chef. Tu ne sortiras plus, tu ne fréquenteras pas ces jeunes hommes. Ils ne sont pas faits pour toi. » Les doigts du criminel serrèrent encore un peu leur prise, voulant s'encrer dans cette peau fine et dorée, sans savoir qu'elle leurs appartenait déjà de manière consentante. La reine ne paniqua pas, ne chercha même pas à se défendre. La respiration se fit difficile, impossible, mais la conscience de la mort ne l'avait pas encore atteinte. Ne l'atteindrait jamais, sûrement. Cette idée était bien trop abstraite. La présence de Nazar, quant à elle, était bien plus réelle. Plus réelle, plus plaisante, plus violente que tout. Oui, il était son mari. Elle sentait cet anneau qui emprisonnait son doigt, anneau dont elle ne comprenait pas encore tous les messages. Cette bague. Elle était feu, elle était glace. Tout comme la passion du maire, tout comme son toucher. Il la frigorifiait, l'embrasait. Le tout à la fois. Ca en devenait obsessionnel. Dans un excès de colère, Atlantis repoussa violemment l'homme qui gardait le pouvoir jusqu'alors. Elle le regarda, avec véhémence, de ces grands yeux à la couleur à jamais indéfinie. Ne lui laissant, ainsi, qu'une seule seconde de répits, elle échangea les rôles. Désormais sur lui, l'enjambant, elle tentait de reprendre son souffle tandis que ses mains plaquèrent violemment les bras du criminel contre le matelas. En une seule action, elle avait réunit toute l'intensité de la force que ce corps pouvait lui donner. Avec l'assurance qui la caractérisait, elle déclara : « Mais pour qui me prends tu, Nazar ? Appartenir ? Je n'appartiens à personne. En aucun cas tu n'es le chef. Personne n'est supérieure à moi, personne ne me contrôle. Personne, tu comprends ?! Je peux tuer la Terre entière, si je le souhaite. Les éléments, les animaux, les êtres humains, toi. Je l'ai déjà fait. Je pourrais tuer toutes ces filles, celles que tu oses ramener dans cette cave pour t'adonner à tout ce que tu pourrais avoir avec moi. Je pourrais torturer toutes ces mômes inintéressantes, toutes ces âmes fragiles qui ne sauront jamais comment éblouir. Je pourrais toutes les faire disparaître. Et je ne le fais pas, et tu sais pourquoi ? Parce que j'ai déjà le pouvoir. ». Tandis qu'elle prononçait ses mots, sa longue chevelure blonde tombait de son visage et caressait le torse de l'assassin. Elle se redressa, confiante, sans décrocher son regard de celui de Rasputin, comme si elle aurait souhaité se l'accaparer. A jamais. « Tu n'es pas mon chef, je ne t'appartiens pas. Parce que si c'était le cas, tu ne serais pas obligée d'utiliser ta colère pour me canaliser. Je me trompes ? Tu n'arriveras jamais à me dompter, et ça te tue. Dans le cas contraire, tu ne serais pas obligée d'employer les grands moyens pour essayer de faire de moi une marionnette sans saveur ni couleur. Tu as beau verser toute ta rage, tu as beau laisser éclater ta colère, tu as beau me tuer, ça ne changera rien. Pourquoi cherche tu à faire cela ? Des marionnettes, tu en as tant, tu n'as que ça. Je veux t'offrir quelque chose d'autre. Quelque chose de tellement mieux. Tu n'as pas besoin d'être le chef avec moi. ». Elle ne pouvait s'arrêter là. La belle souhaitait le pousser dans ses retranchements, le mettre hors de lui. Rencontrer cette colère afin d'en extraire cette lueur qui plaisant tant à Akilah. Cette dernière se pencha pour chuchoter : « Oui, je vois des hommes. Veux tu connaître leur nom ? Leurs caractéristiques ? Leurs envies ? Voudrais tu les rencontrer ? Savoir ce qu'ils pensent de moi ? » Elle avait parlé calmement, lentement. Elle ignorait la réaction de Nazar, il était imprévisible. Elle laissa tout de même un court silence s'emparer du moment, avant de demander d'une voix simple, sans fausse apparence : « Si ces hommes ne sont pas fait pour moi, lequel peut l'être, alors ? »Elle l'observait avec attention, avant qu'il ne déclare : « Je te veux toi. Je te veux nue dans mes bras, ta chaleur sous ma peau et ton plaisir sous mes doigts. Je te veux toi lorsque je rentre dans notre domaine. Je te veux toi ! » Suite à cela, il se déshabilla, et rapidement, ses lèvres rejoignirent avec brutalité et intensité les siennes. Leurs deux âmes s'entrechoquèrent, tandis que leurs lèvres se dévorèrent. Ils s'intriguaient mutuellement, partageaient même folie, la même passion. Une passion si violente qu'elle en devenait douloureuse. Elle ne pouvait nier qu'elle appréciait atrocement le goût de ses lèvres. De ses simples gestes, il laissait, derrière lui, de longs sillons brûlants sublimés par l'amour et envenimés par la haine. Suite à cette agression, à ce féroce plaisir, la jolie blonde repoussa sauvagement le truand, ce dernier se retrouva alors plaquée contre le mur contre lequel était poussé le lit de cette chambre à coucher, dont l'ambiance devenait ô combien malsaine : « C'est faux. Ce que tu veux, c'est une petite brebis innocente, le genre dont tu ne peux te passer, le genre que tu peux sacrifier. Ces anges pures et candides dont la souffrance et le plaisir te divertissent. En revanche, tu saurais te passer de moi. Je ne correspond en rien à ce que tu cherchais jusque là. Tu ne trouveras chez moi ni candeur ni soumission. Mais je te désire. Tellement. Toi, ta violence, et ta tendresse. Ton âme, ton corps. Une lumière, pas une femme. Je n'ai rien d'autre à offrir. » Fini les déclarations. Elle ne contrôlait plus rien, encore moins leur folie. Et ainsi, dans une violence démesurée, la reine accrocha ses mains au cou de l'assassin, et ses lèvres retrouvèrent celles qu'elles venaient de quitter. Tandis qu'elle l'embrassait, baiser qui témoignait d'une passion dévorante, ses mains glissèrent dans son dos, le rapprochant d'elle, tout cela dans l'optique d'assouvir un désir incompréhensible : celui de l'avoir près d'elle. Le plus possible. Ainsi, en se comportant de la sorte, elle se laissa sombrer, sans mal et avec délice, dans les sombres pans d'un monde de démence qu'il lui offrait, brutalement, sur un plateau d'argent.
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Sujet: Re: NAZAR ۞ walk passionately on our way of might. Sam 29 Juin - 17:43
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Sujet: Re: NAZAR ۞ walk passionately on our way of might.