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MessageSujet: I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ EmptyLun 31 Déc - 15:55


JAHLIDA ♥

Cette nuit, je me suis réveillée au moins deux fois. Mon corps trempé, mes vêtements humides et mon cœur battant plus vite que d’habitude. Depuis quelques temps, je faisais des cauchemars. C’était suite à ma dernière rencontre avec Jahwad, que je n’avais pas revu d’ailleurs après celle-ci. Il m’avait dit que ça ne serait jamais possible. Que nous deux, c’était du passé, avant qu’il soit libre, qu’on débarque ici. Et puis, je l’étouffais, il ne voulait qu’une chose sa liberté et quand il a obtenu pour lui s’était un soulagement. Je me souviens avoir versé une larme quand il m’a dit ça. J’étais blessée, profondément blessée. Vous savez, cette blessure au fond qu’on essaye tant bien que mal de refermer mais qu’on n’arrive pas. C’est une sensation plutôt désagréable, mais j’ai fini par m’y habituer à cette dernière. Je soupire avant de me lever et me diriger vers la salle de bain. Je caresse le marbre de levier et regarde ma tête dans le miroir. On voit que je manque de sommeil. Eurêka n’est pas là ce matin, tant mieux, je pourrais prendre du bon temps pour moi. Je pars déjeuner, mais rapidement, la faim ne tenaille pas mon estomac et il peut tenir ce soir pour mieux manger. Puis je file sous la douche. L’eau coule le long de mon corps, mais elle est trop chaude, limite brûlante, je suffoque. Je coupe le robinet et me laisse tomber. C’est à peine si je tiens sur mes deux jambes. Je me laisse pleurer, c’est la première fois que mon cœur a autant mal, qu’il a besoin d’être aimer et que vu que personne n’en ai capable, il pleure. Oh pourquoi tu me fais ça Jahwad ? Je n’ai jamais voulu te faire du mal, je t’ai en quelque sorte donné la vie, protégé du monde extérieur, qui entre nous avoue-on le est un vrai danger, et c’est ainsi que tu me dis merci. Je dois lui parler. Au moins mettre les choses au clair entre nous deux. Si une histoire d’amour est impossible, peut-être que l’amitié pourra renouer nos liens d’entant. Je me relève et fini ma douche sous l’eau froide. Rien de mieux pour réveiller. Je sors de celle-ci et pars m’habiller. Jahwad, si tu penses pouvoir te débarrasser de moi ainsi et bien détrompes toi.

Un petit vent léger souffle, la neige a fondu et le soleil retrouve peu à peu ses rayons. Les nuages s’en vont au loin. C’est beau, tellement beau. Je me dirige vers l’échoppe de Jahwad. Il me faut environ une dizaine de minutes à pieds pour m’y rendre. Une fois arrivée, je fais mine d’être intéressé par une lampe, surtout qu’il a des clients puis je n’ai pas envie qu’il me voit maintenant. Je préfère attendre qu’on soit seuls pour aller lui parler. Quand le dernier client sort, une vieille femme, je me dirige vers la caisse. « Salut toi. Tu ne t’attends pas à me voir hein. » Vu l’air surpris que dégage son visage, bien sur qu’il ne s’attendait pas à me voir. Surtout suite à notre dernière discussion. Il devait surement penser que j’avais compris, que je devais abandonner. Oui mais non. Je ne suis pas cette petite fille qui au moindre obstacle abandonne. Moi je suis forte, charmeuse et croqueuse d’homme. Et quand j’en veux un, je finis toujours par l’avoir, alors lui, je le veux, je l’aurais. Il n’a pas le choix de toute façon. Enfin si, mais non. Bref. Je lui tourne le dos et m’assois sur le comptoir, il fait le tour et vient se poster devant moi. Je lui lance l’un de mes plus beaux sourires, charmeurs et envoûtants. « Dis-moi, après ton travail, on pourrait aller se boire un verre ou deux et voir ce qu’on fait après. » Je lâche un léger rire et croise son regard. Mon cœur accélère sans même savoir pourquoi, limite je n’entends plus rien, si ce n’est cet organe battre dans ma poitrine. Entre nous, depuis le début, un jeu s’est installé. Celui du chat et de la souris, du fuis-moi, je te suis, suis-moi, je te fuis. Les rôles s’inversent tout le temps. Un coup c’est moi qui lui cours après, mais j’avoue en avoir marre à force, maintenant c’est lui qui me cours après, quoi que, la tendance commence à redevenir comme avant. Mais j’en ai marre de le vouloir, de l’espérer, l’attendre et de ne pas l’avoir. Je ne sais pas si je l’aime ou autre, je sais juste que je veux être avec lui. Je me relève et m’avance vers lui, me mettant à quelques centimètres de ses lèvres. Je pourrais lui attraper maintenant, là, lui voler ce baiser que j’attends depuis longtemps, mais après monsieur piquerait une crise. Quoi que ce serait drôle. Je m’avance un peu plus, lui faisant presque croire que je vais l’embrasser et détourne la tête pour lui glisser à l’oreille « Tu sais, Eurêka n’est pas là, tu pourrais peut-être dormir dans ma chambre ce soir. Je me sens un peu seule en ce moment. » Je reste ainsi pendant cinq secondes puis retourne m’assoir, gardant toujours mon regard plongé dans le sien.
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MessageSujet: Re: I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ EmptyMer 2 Jan - 10:40



I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ BpJB3
Jahlida
I would be yours, if you agree to be mine

when love takes over } Moi, j'étais dans mon magasin depuis quelques heures déjà. Je m'étais réveillé à l'aube pour aller bosser, comme d'habitude en fait. Aujourd'hui, allez savoir pourquoi, j'avais un coup de mou. J'étais là, en train d'épousseter mes lampes tout en conseillant certains modèles plutôt que d'autres aux quelques clients que j'avais. Mais mon énergie habituelle m'avait quittée, enfin pour quelques temps seulement j'espérais. Je n'était pas là à sortir mon baratin habituel pour vendre mieux mes produits, juste là, comme un humain lambda que je n'étais pas. Je me demandais si ça n'avait pas un rapport quelconque avec Khalida. En effet nous nous étions vus il y a quelques temps déjà. Elle me voulait. Encore. Et moi je l'ai repoussée. Encore. Elle qui m'a volé ma liberté pendant tant d'années, espérait-elle vraiment que je supporte encore sa présence ? Mais le problème n'était pas là. Le truc c'est qu'il y a une certaine ambiguïté entre nous, un truc que je n'arrive pas à comprendre. Physiquement, elle m'attirait. Et puis, elle a toujours eu ce petit quelque chose qui me rend plus faible. Quelque chose d'inexplicable et d'incontrôlable, qui fait que, bêtement, j'ai parfois envie de lui céder. Mais son insistance m'insupporte, et puis non, je suis bien comme je suis, célibataire et libre comme le vent. Je n'ai pas besoin d'elle pour vivre, bien au contraire, j'ai besoin de mon espace et de ma liberté.

« Elle est à combien celle-là ? »

Une vieille dame me montrait une lampe en or forgée. Elle était magnifique et ressemblait fortement à celle de mon passé. J'eu un moment de silence puis, sans plus d'hésitation je répondis :

« Elle n'est pas à vendre, désolé. Celle là par contre, à un prix très abordable de 210€, ornera à merveille votre cheminée, j'en suis certain. Faite d'argent et de cristal, vous ne regretterez pas votre achat ! »

Je la reconduisit ainsi vers un autre modèle moins ressemblant, mais elle n'était pas intéressée, et quitta la boutique. J'étais désormais seul. Étrangement, voir cette lampe avait eu un effet étrange sur moi. Pourquoi avais-je ouvert ce commerce ? N'était-ce pas pour justement revivre mon passé ? N'était-ce pas là un preuve que je ne la déteste pas autant que je le prétends ? Je chassais cette idée d'une mouvement vif de tête, m'ébouriffant au passage les cheveux. Je me passais les dois les les paupières histoires de me réveiller un peu. J'inspirais un grand coup puis me tournait... Je tombais alors nez-à-nez avec Elle.

« Salut toi. Tu ne t’attends pas à me voir hein. »

C'était le moins que l'on puisse dire, je crois avoir eu une crise cardiaque à ce moment là. Pourtant, je m'imaginais bien qu'elle ne lâcherait pas le morceau, et qu'elle reviendrait inlassablement me voir. C'est pas comme si je la connaissait par coeur hein...

« Disons que j'espérais ne pas te voir. »

Je n'étais pas dans mon état normal, et j'en devenais désagréable. Pourtant en règle générale je m'arrangeais pour rester le plus poli possible. Mais là, je ne voulais pas la voir, pas maintenant, alors que je n'étais pas dans mon état normal. J'étais faible, et je savais qu'elle en profiterait pour attaquer deux fois plus fort, histoire de, pour une fois, remporter la partie. Car tout cela n'était qu'un jeu après tout. Un jeu stupide dans lequel on s'était lancé dès notre arrivée sur Terre. Voire même des millénaires avant.

« Dis-moi, après ton travail, on pourrait aller se boire un verre ou deux et voir ce qu’on fait après. »

Je la détestais de me faire ça. Ne comprenait-elle donc pas que je ne voulais plus d'elle ? Que j'avais bel et bien dis "non" à notre relation. Tout ça semblait lui échapper de toute évidence, comme toujours, et comme ma liberté si jamais je cédais. Il est vrai que parfois, dans un instant d’inattention je me laisse bercer par ses charmes qui, avouons-le, sont réellement présents. Le truc, c'est qu'on a une relation des plus ambiguës. En effet, je ne peux que désirer ma liberté après tant d'années de captivité, et je sais qu'avec elle, c'est une chose que je n'aurais pas. Mais bon, regardez-là. On l'a faite la plus belle possible, si bien qu'il est parfois dur de lui résister. Si bien que parfois, c'est moi qui viens la chercher et non elle. Et elle, alors, elle me résistais, presque comme une petite vengeance. Enfin j'en savais rien. Dans tous les cas je levais les yeux au ciel sans mot dire, attendant qu'elle termine de jouer avec moi. C'est alors que je la vis s'approcher de moi, une lueur dans les yeux. Une lueur que je ne connaissais que trop bien. Elle était désormais si proche que nos lèvres en venaient à s'effleurer. Ce contact m'était insupportable, mais, en même temps éveilla en moi quelque chose d'étonnant. Du désir ? Je n'en savais trop rien. Dans tous les cas, mon coeur battait un peu trop vite à mon goût et quand elle se reporta sur mon oreille pour me susurrer quelques mots, je perdis presque pied.

« Tu sais, Eurêka n’est pas là, tu pourrais peut-être dormir dans ma chambre ce soir. Je me sens un peu seule en ce moment. »

Je la vis alors repartir vers le contoir, presque satisfaite d'elle-même. A mon tour de jouer. Et je comptais bien faire avancer mon premier pion. Je fis quelques pas dans sa direction puis, au dernier moment, je me détournais et me plaçais derrière le comptoir et donc derrière elle. C'était la première fois qu'on se désirait mutuellement. Mais nous connaissant, les jeu n'allait pas être facile, et nous mettrions du temps avant de se trouver enfin... Si tant est qu'on se trouve un jour. Bref, ma bouche à quelques centimètres à peine de son oreille, je lui glissais d'une voix sensuelle :

« On t'as déjà dis que t'étais têtue toi ? »

J'eu un petit sourire. Que faire désormais ? Il fallait que je trouve un moyen de la provoquer, de trouver son but, de l'en dévier et ainsi de remporter la partie. Ou du moins la manche en cours. Je ne sais pas à quel jeu nous pourrions comparer le nôtre. Du poker ? Oui, ça y ressemble assez. Je me dégageais de derrière elle puis revenais en face, comme pour la confronter pleinement. J'avais encore mes cartes en main. Je plaçais alors les mains de chaque côté d'elle, appuyé sur le contoir, mon visage se rapprochant à nouveau du sien, nos souffle se mêlant encore une fois.

« Tu sais que je ne te céderais pas... »

Court moment de silence. Je poursuivis, une lueur de défis dans le regard.

« Pourquoi tu ne vas donc pas jouer avec Eurêka, hein ? Ok il n'est pas là mais je suis certain qu'il sera un charmant compagnon., n'est-ce pas ? Je suis certain que tu n'as pas besoin de moi... »

Voilà. En cette dernière phrase j'exposais toute ma thèse. Pourquoi s'acharnait-elle ? Je n'aurais certainement pas ma réponse, mais je trouvais que c'était un bon départ pour lancer une partie comme celle que nous nous apprêtions à jouer...

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MessageSujet: Re: I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ EmptyMar 8 Jan - 13:40


JAHLIDA ♥

« Disons que j'espérais ne pas te voir. » C’est fou comment cette phrase m’est familière, après tout, à chaque fois que je débarque à l’improviste il me la sort. Il ne veut pas me voir, il veut juste une chose, que je disparaisse de sa vie. Que je ne sois plus qu’une poussière invisible, que mon nom ne soit plus prononcé par qui que ce soit. Comme si je n’avais jamais existé. « On t'as déjà dis que t'étais têtue toi ? » Il s’est glissé derrière moi, murmurant sensuellement dans mon oreille cette phrase. Moi têtue ? Je crois que je suis plus déterminée qu’autre chose. Quand je veux quelque chose, en principe je l’obtiens. Quitte à me faire du mal, à souffrir pour l’avoir. Il repasse devant moi, posant ses mains de chaque côté de mes jambes, son visage à nouveau près du mien, nos souffles en harmonie. J’étais à deux doigts de faillir, de craquer, de lâcher prise une bonne fois pour toute. Mais ma fierté et mon égo m’ont en empêcher. « Tu sais que je ne te céderais pas... » Comme si je ne le savais pas. Tu fais tout, depuis le début, tu me fais souffrir, me laisse espérer que nous deux c’est possible, tu me rejettes et quand c’est moi qui cesse de te courir après, toi, tu viens vers moi. Tu joues avec mes sentiments, tu fais celui qui me désire, mais moi je te repousse, ce n’est pas une vengeance, bien que ça pourrais y ressembler. Je tente juste de te faire comprendre ce que je subis quand tu me le fais. Le silence commence à régner, puis Jahwad, le brise. « Pourquoi tu ne vas donc pas jouer avec Eurêka, hein ? Ok il n'est pas là mais je suis certain qu'il sera un charmant compagnon., n'est-ce pas ? Je suis certain que tu n'as pas besoin de moi... » Un défi, voilà ce qu’il provoque en disant ces phrases, en me regardant comme il me regarde et en étant aussi proche de moi. A ce moment là, je pourrais le repousser, lui mettre même une gifle mais à la place de ça je préfère capturer ses lèvres sans qu’il s’y attende avant de le pousser gentiment et de faire un demi-tour et sur moi et de me relever derrière le comptoir. « Hum, effectivement je n’ai pas besoin de toi. Même tes lèvres ne procurent aucun plaisir. C’est vrai que je pourrais aller voir Eurêka, finir avec lui. Mais je ne sais pas, je préfère attendre... » En disant ça, je lui balance en plein dans la figure que je suis prête à tout pour qu’il souffre autant que moi. Je ferais tout pour qu’il craque, et je ne compte pas m’arrêter à ça. « Je préfère attendre oui, car je sais que quelque part… Quelque part quelqu’un m’attend. Une personne qui au moins sera m’aimer. » Je lui fais face à nouveau, le regardant de haut en bas. Cette fois, le jeu est vraiment lancé, les cartes sont entre nos mains. Je suis sure qu’il va renchérir et donc je surenchérirais, comme à chaque fois. On va se battre, jusqu’à ce qu’un de nous déclare forfait, lâche les armes et disse à l’autre « C’est bon, tu as gagné. » Moi, je n’abandonnerais pas, je vais me battre, jusqu’au bout. Prendre des coups, avoir mal, mais avec lui, j’ai pris l’habitude. Je n’ai plus peur de la souffrance.

Mais si pour une fois, j’avais envie de tout arrêter. De mettre fin à ce stupide jeu qui s’est installé entre nous, cette attirance qu’on rejette. Pourquoi ne pas accepter que nous deux, on est fait pour être ensembles. Si ce n’était pas le cas, pourquoi le destin s’acharne à essayer de faire qu’on se retrouve toujours ? Je sais que nous deux c’est possible, car au plus profond de moi, ce jeu me déchire, me tue à petit feu, il me détruit en permanence. Il faut juste le vouloir, faire un effort et se dire qu’à deux nous sommes plus forts. Je sais qu’il tient à sa liberté, il l’a tant de fois désirée, tant de fois elle l’a frôlé mais jamais atteint. Et quand Aladdin est arrivé, ça a été son héros, son sauveur, celui qui l’a délivré de moi, enfin. Mais moi, j’étais triste, j’avais perdu l’être à qui je tenais le plus, celui que j’ai protégé pendant je ne sais combien de temps. Je sais que je dois me battre, si je le veux. Mais pourquoi se faire du mal quand on peut s’aider, se prouver qu’on s’aime ? Je fais le tour, jusqu’à me retrouver derrière lui, je pose mes mains à ses hanches pour le retourner. Je lève les yeux pour tomber dans les siens. Oui bon, il fait une tête de plus que moi, alors chut. Puis une larme coule lentement sur ma joue. Je cherche le moyen de lui faire comprendre que j’en ai marre de lui courir après, j’en ai marre du fait qu’à chaque fois on se repousse et qu’on arrive jamais à s’atteindre. Je le veux, lui, pas un autre. Je le veux, maintenant, là, aujourd’hui et pour toujours. Je veux qu’on arrête de faire du n’importe quoi et de cacher nos sentiments. Je souhaite qu’on soit heureux pour une fois, à deux. Qu’il comprenne que quand j’étais une lampe, je n’ai jamais voulu lui faire du mal, je le protéger du monde extérieur, de ses démons qui voulaient profiter de ses pouvoirs. Jamais, au grand jamais, je n’aurais pu le faire souffrir. Car au fond, depuis toujours je l’aime. « Je crois que tu as raison. Je n’ai pas besoin de toi. C’est toi qui as besoin de moi… » Et là, comme par magie, le même sourire moqueur se dessine sur mes lèvres.
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MessageSujet: Re: I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ EmptyMer 13 Fév - 14:06



I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ BpJB3
Jahlida
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when love takes over } En fin de compte, j'aimais bien ce petit jeu. J'aimais qu'elle me cherche, qu'elle me désire, alors que moi je faisais mine de ne rien ressentir en retour. Puis à l'inverse, lorsque moi je la veux, rien qu'à moi, sans ce stupide Eurêka avec qui elle traîne... et couche, je ne suis pas dupe. C'est à celui qui craquera le premier, si jamais l'un de nous craque. Cependant, il m'arrive à espérer que ce moment arrive, et vite. Parce qu'en fin de compte, j'ai beau prôner ma liberté, je suis indiscutablement attaché à elle, relié par un lien inexplicable. Nous sommes faits l'un pour l'autre, nos destins sont inextricablement mêlés. Mais non, j'ai trop de fierté pour l'avouer un jour ça, et puis elle c'est pareil. Alors je peux vous le dire, on est pas prêt de se déclarer notre flamme si flamme il y a. Le seul véritable problème à mes yeux dans cette histoire c'est la jalousie. Vous savez, ce foutu sentiment qui vous prend aux tripes, vous donne envie de gerber tout ce que vous avez, de tout casser, puis d'oublier, car la souffrance est telle qu'on ne peut la supporter bien longtemps. Moi, je suis jaloux, je sais. Jaloux de tous ceux avec qui elle couche, d'Eurêka avec qui elle partage tant, jusqu'au même appartement, de Merwan, cet abruti qui la suit comme son ombre... Je devrais pas, mais je suis jaloux, j'y peux rien. Et je suis tellement con qu'au lieu de mettre les choses au clair, je lui fait croire qu'à mes yeux elle n'est rien.

« Hum, effectivement je n’ai pas besoin de toi. Même tes lèvres ne procurent aucun plaisir. C’est vrai que je pourrais aller voir Eurêka, finir avec lui. Mais je ne sais pas, je préfère attendre... »

J'avais beau ne rien montrer, me murer dans un masque inexpressif, ces paroles m'assénèrent un violent coup dans les côtes. Elle jouait avec moi, j'étais impuissant et c'était inacceptable. Tous les muscles de ma mâchoire se contractèrent d'un coup, heureusement que j'étais doué pour masquer mes émotions et mes sentiments, parce que là, j'avais envie de sortir du magasin et d'aller lui fracasser la gueule à cet enfoiré. Je ne pu cependant pas retenir une petite remarque :

« Comme si vous étiez pas déjà ensemble. »

Fort heureusement je masquais ma mauvaise humeur par la subtilité d'un sarcasme bien placé, un léger rictus provocateur aux lèvres et un regard impassible, dénué de toute lueur. Et comme si ce n'était pas tout, elle se complut à renchérir :

« Je préfère attendre oui, car je sais que quelque part… Quelque part quelqu’un m’attend. Une personne qui au moins sera m’aimer. »

En fait, cette phrase avait des accents accusateur, du moins j'avais l'impression qu'elle me reprochait quelque chose... Était-elle blessée que je ne l'apprécie pas. Ce serait ainsi me dévoiler une de ses faiblesses et, la connaissant par coeur, j'émettais de forts doutes. Khalida, c'est une fille qui n'a pas froid aux yeux et c'est ma Nana, qui se laisse pas abattre et qui ne dépose jamais les armes. C'est pourquoi de telles paroles m'avaient surpris. Ou bien alors avais-je mal compris ce qu'elle entendait par là ? C'était de suite beaucoup plus probable. Mais voilà pas que je la vois me contourner pour se placer derrière moi. Un frisson m'a alors parcouru des pieds à la tête. J'ai l'impression de réagir avec elle comme avec un aimant. Oui, c'est ça. Nous sommes juste deux aimants qui s'attirent et se rejettent. J'avait l'impression de ne plus la comprendre, de ne pas saisir ou elle voulait en venir avec moi. Je sentis alors ses mains se glisser sur mes hanches afin de me retourner vers elle. Ce contact, si solide et délicat à la fois, me glaça le sang pour une raison que je ne m'explique pas. Je me raidis, tout en suivant le mouvement qu'elle voulait me donner. Grosse erreur, puisque je me retrouvais bien trop près d'elle. Mais ce regard... Je crois que je ne l'oublierais jamais. Un mélange de détresse et de passion coulait de ses yeux et moi je me sentais comme traversé par une lame de part en part. Mon cerveau ne répondait plus, j'étais déconnecté de cette foutu planète, et que n'avais qu'une seule envie en tête : l'embrasser. L'embrasser comme jamais aucun homme n'a embrassé une femme. L'embrasser comme jamais je n'aurais imaginer le faire. Mais alors qu'un flot d'adrénaline me parcourait le corps, et que j'allais faire ce premier pas tant attendu, son expression changea, un rictus orna son visage, elle semblait victorieuse.

« Je crois que tu as raison. Je n’ai pas besoin de toi. C’est toi qui as besoin de moi… »

Ces mots finirent de m'achever. Mon regard ce durcit instantanément. Je la retrouvait bien là, à manipuler les gens. Cette fois c'était moi qu'elle avait eu, et je me promis de ne jamais laisser ce moment humiliant arriver de nouveau. Elle ne m'aura lus, plus jamais. Et ça je lui montrais en m'éloignant violemment d'elle, et en lui lançant ces quelques mots :

« T'es tellement désespérée que tu crois en l'impossible, ma belle. »

Je crois bien que la haine c'était alors emparé de moi. Je ne voulais plus la voir, puisqu'elle m'avait en quelques sortes "trahis". Mais comme à mon habitude, je gardais mon calme, mon flegme et mon sarcasme. Pour tourner le couteau dans la plaie, si j'avais réussi à en faire une, je renchérit avec ces quelques mots :

« J'ai même failli avoir pitié de toi, mais maintenant je comprends que c'était une grosse erreur. »

Puis, après lui avoir lancé un dernier regard mêlant dégoût, haine et défi, je m'éloignais définitivement d'elle, disparaissant dans des rayons de lampes. Ces étalages formaient un véritable dédale mais je les connaissais par coeur, et elle non. Elle voulait me provoquer sur mon terrain ? Elle s'en mordrait les doigts. Je l'incitait ainsi silencieusement à me suivre, tandis que je prenais une grande marge d'avance sur elle. Pour meubler le silence, j'avançais une dernière pique :

« Et puis si t'as pas besoin de moi, tu m'expliques ce que tu fais ici ? Pourquoi tu t'acharnes tant à me retrouver et me pourrir la vie ? »

Ces mots étaient cruels et je le savais, mais je n'aimais pas du tout être pris au dépourvu comme je venais de l'être. Et je comptais bien l'en faire baver parce que vous savez quoi ? Ben moi non plus je baisse pas les armes sans avoir fièrement combattu.

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MessageSujet: Re: I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ I would be yours, if you agree to be mine. Ҩ Jahlida. ♥ EmptyDim 3 Mar - 15:06


JAHLIDA ♥️

La jalousie est l’une des plus belles preuves d’amour, mais aussi l’une de nos plus grandes faiblesses lors des batailles. La jalousie nous tue, brûle notre cœur, détruit notre intérieur, ruine notre vie jusqu’à ce qu’on en soit malade. Je hais ce sentiment, je hais cette sensation de douleur qu’il me procure, je hais ce cœur qui bat pour lui. Celui qui me repousse, me fait du mal. Mais il y a bien un dicton qui dit qu’on aime ceux qui nous font souffrir et qu’on fait souffrir ceux qui nous aime. C’est tellement triste mais si réel. Ça fait mal de s’avouer vaincu juste à cause d’un petit sentiment qui prend le pouvoir sur nous. « Comme si vous étiez pas déjà ensemble. » C’est tellement drôle ce qu’il dit, qu’un rire m’échappe. En couple avec Eurêka ? Moi ? Oh oui bien sur, mais si je fais ça c’est uniquement pour qu’on en tire chacun le profit. Lui ne sera plus jamais coincé de sa vie et moi, j’arriverais à atteindre Jahwad au sommet de sa jalousie. Sauf si ce n’est pas déjà fait. Je vois dans son regard qu’il ne l’aime pas, il déteste déjà le fait que ce soit mon colocataire, alors qu’on soit plus… Puis ce n’est pas comme s’il y avait que lui. J’aime les hommes, pas que pour leur corps même si c’est mon principal objectif, les avoir pour leur corps. Mais certain m’atteigne là où d’autres non, et donc je ne peux me passer de leur compagnie.

Son regard se durcit et il s’éloigne violemment de moi. Il n’a surement pas apprécié ce que je lui fais. « T'es tellement désespérée que tu crois en l'impossible, ma belle. » Moi désespérée ? Et puis quoi encore. Je ne l’implore pas à ce que je sache, puis ce que je dis est tellement réel. Il a besoin de moi. Bon le contraire est évident, je ne peux me passer de lui, mais quand vous avez été attaché à une seule et unique personne pendant un million d’années si ce n’est plus, comment ne voulez-vous pas être accro ? Oui j’ai besoin de lui, j’ai besoin de le savoir rien qu’à moi, l’avoir près de moi. J’ai besoin de l’aimer en échange de son amour, j’ai ce besoin constant, permanent. Qui me hante, m’énerve après moi-même de me s’avoir condamné à ne jamais pouvoir l’obtenir. Mais rien n’est impossible, alors ce en quoi je crois peut être fort probable. « Tu devrais savoir que rien n’est impossible, mon beau. » Provocation, voilà tout ce que traduisait ma phrase. Comme à chaque fois, je le cherchais, je voulais enfoncer le couteau au plus profond dans la plaie, très profond même, que son agonie soit longue et douloureuse et qu’il me supplie de mettre fin au massacre. Grave erreur de ma part, car il ne stoppera jamais le jeu. Et c’est hors de question que je plante le drapeau blanc. « J'ai même failli avoir pitié de toi, mais maintenant je comprends que c'était une grosse erreur. » Pitié de moi ? Il est sérieux ? Juste parce que j’ai versé UNE larme qui n’aurait jamais du existé. Je vois, il veut se lancer sur ce terrain glissant et gadoueux, eh bien allons-y gaiement. « Je croyais que la pitié ne faisait pas partie des sentiments que tu ressens à mon égard. Me serais-je trompée ? » Toujours ce sentiment de victoire à moitié vaincu, raah j’adore le compliqué mais alors là, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Impossible et pénible. Abandonne Jahwad, par pitié. La victoire ne me reviendra pas, elle sera pour nous deux, je partagerais si tu fais le premier pas. Je refuse juste de sauter la première, j’ai besoin de toi en bas pour me rattraper. La victoire nous attend, elle en a marre de poireauter comme une idiote. Soyons heureux ensemble, mettons fin à cette destruction. Mettons fin à cette jalousie maladive qui te tue autant qu’elle me tue. La fissure dans mon cœur est immense, sa haine ressort mais il reste impassible comme toujours. Il met son masque, je fais de même, mais je ne pourrais tenir encore longtemps, pas en sa présence, pas s’il continue à me faire souffrir ainsi.

Un dernier regard, je ne peux l’accepter, il me défie à nouveau mais cette fois il y a autre chose en plus. La haine, le dégoût, il me repousse, me déteste probablement. Et moi alors ? Je devrais le haïr pour la souffrance qu’il m’insuffle, mais non, je l’aime davantage. Je le regarde s’éloigner et disparaitre dans les rayons de lampes. Je ne bougerais pas, pas envie de me perdre dans son magasin qu’il connait par cœur. Dans ce labyrinthe géant. « Et puis si t'as pas besoin de moi, tu m'expliques ce que tu fais ici ? Pourquoi tu t'acharnes tant à me retrouver et me pourrir la vie ? » Sa voix résonne, un nouveau pique, encore de la provocation pour que je le suive, mais je n’irais pas non. Les questions qu’il se pose passe en boucle dans ma tête. Ce que je fais ici ? Oh c’est très simple, je te parle. Pourquoi je m’acharne ? Pour te faire comprendre une bonne fois pour toute, qu’on est fait l’un pour l’autre. Qu’on doit arrêter de fuir l’un quand l’autre le suit. Pourquoi tu ne comprends pas hein ? C’est aussi simple que ça. Après si tu trouves que je te pourris la vie, alors tu as la réponse à ta question. Je suis ici pour que tu souffres, que tu te mettes à genoux en me suppliant d’arrêter la torture. Tu ne sais vraiment pas lire dans les yeux d’une femme, c’est à peine si tu arrives à en comprendre une. Je sais pas pourquoi, mais je hais mon cœur qu’il t’est choisis toi. Il n’aurait pas pu en prendre un autre, plus simple à capturer dans mes filets. Je t’en veux Jahwad. Oui je t’en veux. Enormément, même plus que ça. Je veux te voir souffrir, que tu es mal, que tu hurles jusqu’à en crever tellement tu souffres. Tu massacres mon bonheur en mettant une barrière au tien Jahwad et tu ne t’en rends même pas compte. « Ce que je fais ici ? Pourquoi je m’acharne à te pourrir la vie ? Eh bien parce que tu as gâché la mienne pendant un millier d’années si ce n’est plus. J’ai du te supporter si longtemps que le jour où ce stupide Aladdin t’as libéré j’étais fière. Moi aussi j’étais enfin libre. » J’insiste sur les derniers mots, car même s’ils sont faux, ils sont importants. Là est le début de sa souffrance. S’il veut s’enfuir dans les dédales de son magasin et tenter de me fuir, mes mots résonneront dans son antre pour aller jusqu’à ses oreilles. Coup de couteau, encore et toujours. Oh Jahwad, tu vas souffrir… Je m’attaque dans ma marche en prenant soin de ne pas le suivre. Je passe du côté opposé pour ne jamais le croiser. Je fini par tomber sur lui, son dos me fait face. Un soupir me traverse et c’est ma fin. Je ne peux rester ici une minute de plus, le regarder me repousser comme si j’avais la peste. Je m’avance jusqu’à être à ses côtés, je m’arrête une seconde puis repars en direction de la sortie. Avant ça, je me retourne une dernière fois et affronte son regard.

« Tu veux que je disparaisse de ta vie. Très bien. Tu ne me reverras plus jamais, mais avant ça, j’ai une dernière chose à te dire. » Je passe ma main dans mon dos, croissant les doigts car pour moi ça signifie que je mens, que je n’abandonnerais jamais et qu’il me reverra encore jusqu’à ce qu’il déclare forfait. « Au final, je croyais qu’on pourrait être heureux un jour ensemble. Mais j’ai eu tort. Tu n’as aucune place dans ma vie et tu n’aurais jamais du en faire partie. Tu me fais plus souffrir qu’autre chose. Je laisse tomber, oui j’abandonne. Je t’abandonne. Profite de ta vie en solitaire. Moi je vais retrouver celui qui m’aime contrairement à toi, celui qui me rend heureux plus que ce que tu ne le fais. Et que j’aime par la même occasion mais j’étais trop aveugle pour m’en rendre compte. Tu vois de qui je parle non ? Eurêka. » Je pousse le vice, je vais jusqu’au bout dans mes propos. Mensonges, il n’y a que de ça dans mes paroles. Un tissu de fausse vérité. J’ai mal au fond, je hurle ma douleur, mais il n’entend rien, comme d’habitude. Je cache tout derrière mon masque encore une fois, je planque mes émotions et mes sentiments par peur de perdre le dessus. J’ai peur de tomber, je ne veux lâcher prise, mais s’il me veut, il viendra me chercher. Oui Jahwad, c’est à ton tour de courir. J’en peux plus, j’en ai marre tu vois. Tu me tue de plus en plus, car je te désire davantage et c’est insoutenable. Je tourne des talons et marche jusqu’à la sortie. Cette fois j’y suis. Plus qu’un pas et il pensera que je suis sortie entièrement de sa vie. Plus qu’un mot à lui dire et il prendra le flambeau. Il viendra me chercher, j’en suis sure. « Adieu Jahwad… » Ou du moins à bientôt.
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W. Emily Stoker-Pemberley

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