C’était une joyeuse bande, un pauvre type qui s’appelle Fagin qui vivait sur une péniche avec 5 chiens : Roublard, Tito, Francis, Einstein et finalement Rita. Mais l’histoire ne commence pas avec eux. Tout commença avec Roublard qui avait ramené un adorable petit chat roux, notre Oliver, après une chasse aux saucisses. Enfin, Fagin avait déjà des problèmes avec un horrible mafieux et ses deux idiots de rottweilers. Et des problèmes impliquant la mort pour Fagin s’il ne remboursait pas Sykes (l’horrible mafieux). Après être inclut dans la bande, Oliver se fait ‘’enlever’’ par une jeune fille du nom de Jennifer qui tombe sous son charme. Mais cet enlèvement s’avère plus une adoption, mais ignorant ça, la bande ramène Oliver à la péniche où il leur avoue qu’il était bien avec la gamine. Puis Fagin décide d’utiliser Oliver pour tenter de payer Sykes (il avait un magnifique collier au cou), mais en voyant la pauvre petite fille se pointer avec son argent de poche, il décide de lui rendre… sauf que le mal est fait, Sykes enlève Jenny pour avoir une rançon et au final ils finissent par la sauver et Oliver retourne auprès de la jeune humaine. Elle les invita même à son anniversaire tant elle était contente que Fagin et les autres l’aient sauvé et qu’il ait ramené l’adorable petit Oliver. Tout redevint normal par la suite, un retour à la péniche de Fagin, l’ambiance était moins tendue, plus de dettes pour l’humain, le repos était maintenant possible et un repos réparateur. Sauf que le lendemain s’annonçait…étrange. Particulièrement étrange.

Rita se réveillait…dans un tout autre endroit. Un endroit inconnu avec des gens inconnus et surtout. SURTOUT. Elle n’était plus elle-même. Elle était une…humaine?! Avec seulement deux pattes pour marcher… Oh. Et en plus, elle était totalement perdue…du genre géographiquement. Elle avait atterri en plein milieu d’une ruelle. Mais le pire, elle était seule. Elle se réveilla contre un mur de pierres, entourée d’ordures et de chats errants (il y en avait même un roux qui l’a méchamment griffé sur le bras quand elle l’attrapa en lui demandant s’il était Oliver). Ce fut difficile, mais étrangement, l’aide ne manqua pas. Elle avait à peine réussi à faire deux pas dans ce nouveau monde que des gens compréhensifs vinrent l’aider à se remettre sur pied… visiblement, ce n’était pas la première qui vivait ce genre de situation. Heureusement, savoir comment fonctionnaient les humains, ce n’était pas trop difficile. Elle les avait si longtemps observés pour comprendre bien facilement le genre de vie que ça devait mener… Malgré tout, c’était quand même étrange de se voir en humain! Le choc quand elle se vit la première fois dans un miroir!

Au départ le plus dur, ce fut la solitude et malgré la gentillesse qu’on lui témoignait, elle ne voulait que retrouver Tito, Francis, Roublard…peu importe, un visage connu. Le soir, elle avait du mal à s’endormir, elle ne repensait qu’à eux et les nuits étaient courtes et les journées bien longues. Il fallait trouver…

Mais ça n’arriva pas. Après un bon moment de presque dépression et d’apprentissage, elle finit par se dire qu’elle devait avancer. Elle n’était pas comme ça, elle n’était pas celle qui se laisse crouler quand les situations sont impossibles. Et ce n’est pas en restant à pleurnicher dans son coin qu’elle trouverait les autres. Elle apprit quand même rapidement les bases d’être un humain. On lui trouva un petit logis qu’elle partagea un moment avec la personne sympathique qui l’aida le plus, mais une fois ses deux boulots trouvés, elle se trouva un endroit où vivre toute seule et tranquillement, elle monta les fondations de sa vie d’humaine. Elle changea de nom parce que, parait-il, Rita ça n’allait pas trop avec sa jeune apparence. Sarah, c’était plus mignon. Elle se mit même à courir tous les jours pour garder la forme, les oreilles pleines de musique. De toute façon, l’exercice c’est bon pour le moral!

Sarah décida de conserver ses deux emplois même si un seul suffirait, pourquoi? Meilleure façon de voir le plus de gens possible et aussi de combattre la solitude qui l’affligeait. Elle aimait mieux se tenir occupée. Et surtout, ce n’était jamais silencieux, elle était peut-être trop habituée au bruit ambiant de New-York pour ne serait-ce que dormir avec un fond musical. Avant, c’était l’eau qui frappait doucement la péniche qui la berçait…maintenant parfois de la musique des Beatles! Bien sûr, elle avait rencontré d’autres gens, mais… pouvait-elle réellement passer à côté de tout ce qu’elle avait vécu avec les autres?