Sujet: Qui a dis que le passé était le passé ? ♥ PV SIAM Sam 26 Jan - 15:50
Siam & Regina
« Si tu n'arrives pas à te sortir quelqu'un de la tête c'est peut être parce qu'il est supposé y rester... »
« Je te le demande comme une faveur…pas du tout, cela n’a rien à voir, c’est seulement un service comme un autre…alors cela il en est hors de question et tu le sais pertinemment….est-ce que tu te fiche de moi ?!...Très bien, je saurais te rappeler ton refus en tant voulu…tu vas le regretter crois moi, bonne journée ! » c’est furax que tu raccrocha le téléphone d’une main ferme, le combiné alla percuter le boîtier sans ménagement tandis que tu commençais à faire les cents pas dans ton bureau. Bien sur qu’il pouvait annuler une audience et mettre un juge dans sa poche, s’était le maire après tout, s’il arrivait à couvrir vos massacres respectifs éloigner un homme de l’asile pour fous était un jeu d’enfant. Non, la vérité c’est juste que sa suspicion maladive et son esprit de contradiction l’avais poussé à refuser ta requête, pour sur tu comptais bien lui en tenir rigueur. Nazar avait eu tort de te tenir tête car tu saurais en temps voulu lui faire payer son ingratitude, cela dit l’heure n’était plus vraiment aux rancœurs, tu avais d’autres chats à fouetter, et pour le coup au sens propre comme au figuré. Cette pensée réussit à t’arracher un sourire et c’est finalement assez confiante que tu attrapas ton portable et tes clés et entrepris de sortir de chez toi. Bipper dans le sac tu avais prévenu à l’avance l’hôpital que tu ne pourrais assurer tes fonctions cette après-midi, tu avais pour une fois décidé de déléguer en laissant leur chance à tes chers petits internes. C’était l’occasion rêver pour eux de faire leurs preuves, évidement tu les attendais au tournant, tu espérais sincèrement que l’un d’eux, si ce n’est tous, fasse une terrible erreur pour pouvoir être la plus horrible qu’il soit avec lui, de toute manière même s’ils réussissaient par le plus grand des hasard à s’en sortir tu trouverais tout de même une excuse pour passer tes nerfs sur eux. Odieuse, tu savais l’être, surtout avec eux, ils étaient tes souffre-douleurs de prédilection, des victimes de premier ordre ! Cependant aujourd’hui tu avais préféré les laisser de côté et être le bourreau de quelqu’un d’autre, un jeune homme du passé, souvenir lointain qui s’effaçait avec le temps. Tu te souviendras toujours du jour où vos chemins se sont croisés, ce jour là n’a pas été un jour de chance pour lui, c’est certain. Il regardait d’un air fasciné ces petits poissons tournant dans l’aquarium de la salle commune, au départ tu n’y avais prêté aucune importance jusqu’à temps qu’il se mette à parler tout seul, rien de bien étrange dans un hôpital psychiatrique certes, mais alors qu’il divaguait avec ces multiples personnalités le malade qu’il était s’est soudain mis à parlé d’un autre monde, un monde magique duquel il avait était extirpé et amené ici. Il va s’en dire que tout de suite il est devenu bien plus intéressant à tes yeux. Tu n’avais pas prévu que tes visites deviendraient plus régulières, tu n’avais pas prévu non plus de l’aider à sortir de là, ni de t’attacher à lui, mais ce que tu n’avais pas prévu est arrivé. C’est bien cela le plus horripilant dans cette histoire, d’ordinaire rien n’échappe à ton contrôle, rien ni personne, cependant cet homme à provoqué l’inattendu en toi, toi qui décides du moindre détail, toi qui ne laisse rien t’échapper tu t’es vu peu à peu t’échapper, et cela était inadmissible. C’est pourquoi tu n’as plus donné signe de vie du jour au lendemain, en fin de compte c’était une aubaine pour lui que tu sortes définitivement de sa vie. Pourtant lui fit une réapparition soudaine dans la tienne, au détour d’une conversation son nom apparu dans la bouche d’un confrère. Ton adorable schizophrène avait une audience sous peu au Palais de Justice et cela promettait d’être fort intéressant. Tous ces idiots voulaient surement jugés de sa santé mentale et si les réponses ne les satisfaisaient pas ils voudraient le renvoyer illico chez les fous. Ce qui bien évidement n’était pas du tout dans tes plans, tu ne t’étais pas donnée tout ce mal pour le faire sortir pour que ces imbéciles bousillent tous tes efforts. Le jour où il retournera là bas, toi, et toi seule l’aura décidé, c’est dans l’ordre des choses après tout, tu dois tout diriger, c’est ainsi. C’est donc avec détermination que tu avais décidé de revenir dans sa vie au moment le moins opportun bien entendu, non seulement tu comptais assister à l’audience mais également y participer. Bien sur cela n’était pas logique, pourquoi réapparaître après une si longue absence ? Non vraiment ce n’était pas logique, tu avais décidé de ne pas choisir la logique. Tu choisissais autre chose. Les raisons ? Il n’y pas de raisons. On n’a pas besoin de raisons quand on est folle.
Tu garas ta grosse voiture noire non loin du palais de justice et te remis un dernier coup de rouge à lèvre pour avoir la bouche d’un vermillon parfait avant de sortir et de rejoindre les marches. Arrivée dans l’entre de la justice tu examinas l’environnement, rien de bien accueillant ici, tu salas tour à tour les hommes pompeux en costumes cravates, tous ces bourgeois ventripotents que tu méprisais comme il faut au fond de toi. Tu observas les alentours à la recherche de sa silhouette si particulière, tu la cherchais de tes yeux perçants, tu décortiquais chaque recoins tandis que tes talons aiguilles claquaient sur le sol. Et puis ce qui devait arriver arriva, tes yeux, fatigués de voler un peu partout sans croiser un seul vrai regard tombèrent dans les siens. Qu'est ce qu'il peut bien il y avoir dans les yeux de si mystérieux, de si extraordinaire qui fait que quand ils se rencontrent, c'est plus qu'un contact, c'est comme un aimant qui vous attrape par derrière la tête, comme un filet à sentiment qui écume le fond de votre coeur ? Tu le regardais et tu ne pouvais pas arrêter de le regarder, tu cherchais à comprendre dans son regard ce qu’il pouvait bien penser à cet instant précis, il devait être déboussolé de te voir ici mais c’était bien l’effet recherché. D’un pas assuré tu t’avanças vers lui et pris à peine deux minutes pour le rejoindre, l’audience n’allait pas tarder à commencer mais tu aurais bien le temps de lui toucher quelques mots. « Bonjour Si..am. » lui dis-tu d’une voix suave, un rictus se dessina alors au coin de tes lèvres tandis que mille questions devaient tourmenter son pauvre esprit déjà bien malmené « Cela fait une éternité, comment vas-tu ? » Question innocente ? Non, il n’y a jamais de question purement innocente avec toi. Comment il va ? Allons tu le sais pertinemment, cela ne doit pas être la grande forme, cette audience il doit assurément l’appréhender, quand à savoir si cela fait longtemps que vous ne vous êtes pas revu, il est vrai, mais la faute à qui ? La tienne évidement mais cela il n’osera te le reprocher.
Pour lui tu es devenue quelqu’un du passé, quelqu’un d’oublié qui ne resurgirait pas dans sa vie comme tu viens de le faire. Pourtant il en sera tout autre, parce que la notion même de passé est illusoire, inutile. On a souvent tendance à croire que le passé est le passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il était inscrit sur une ardoise magique et que l'on avait effacé. On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures. On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien fait tout glisser sous le tapis. On se dit que le passé porte bien son nom: passé. Passé de mode, passé d'actualité, dépassé. Enterré. On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'Avenir. Une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie. Alors que dans le passé, on ne choisissait pas toujours. On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait le mot chiche sans savoir pourquoi. C'est pourquoi on a inventé le mot "passé": pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler. Toi tu es une femme du passé, tu gênes, tu fais trembler. Seulement un jour, le passé revient. Il emboutit le présent. S'installe. Pollue. Et finit même par obscurcir le futur.
Sujet: Re: Qui a dis que le passé était le passé ? ♥ PV SIAM Sam 26 Jan - 22:48
Qui a dis que le passé était le passé ?
MOURIR, C'EST PASSER DU CÔTÉ DU PLUS FORT.
Regina & Siam
Aujourd’hui journée de merde, j’ai rendez vous au tribunal à quatorze heure trente pour une audience pour savoir si je suis apte à rester dehors ou bien s’il faut me remettre en cage pour ma propre sécurité, comme la plupart des docteurs le disaient. Je n’ai pratiquement pas dormir de la nuit, j’ai pensé et repensé aux questions qu’ils allaient me poser, aux pièges qu’ils allaient me tendre pour me faire plonger. J’ai pris une bonne douche, je me suis rasé de prêt et j’ai mis deux heures pour choisir ce que j’allais porter j’ai opté pour un pantalon à pinces noir, une chemise bleu azur avec un gilet gris foncé, je me trouve assez classe. Je sais que je vais être jugé autant sur ce que je vais dire, que sur ma tenue et mon apparence alors il va falloir que je sois à la hauteur. En attendant que ce soit l’heure, je me fais du café, je n’arriverais à rien manger, j’ai vraiment l’estomac noué, pourtant je suis confiant, il ne faut surtout pas que je leur laisse entrevoir de la faiblesse, cela pourrait me conduire à ma perte. J’en profite pour vérifier que tous les papiers qu’ils me demandent sont bien dans le porte document, les attestations comme quoi je paye bien le loyer de ma chambre au Méli-Mélo, les divers contrats que j’ai concernant mon travail, les rapports d’entretien avec October qui me suit depuis ma sortie et enfin les ordonnances pour prouver que je prends bien mes cachets, ces putains de médocs qui font que je ne suis plus qu’un dans ma tête. J’ai l’impression que le temps ne passe pas, j’essaye d’imaginer quels sont les docteurs qui seront présents lors de cet entretien. Il y a certain que je ne souhaite vraiment pas revoir, j’ai oublié leurs noms mais leurs visages sont à jamais gravés dans ma mémoire, certains n’ont eu aucune pitié prenant même du plaisir à me faire souffrir, à me rabaisser, à m’humilier. Me retrouver face à eux risque de me poser des difficultés, mais faut que je sois le plus fort, sinon adieux la liberté dans tous les sens du terme. Il est enfin l’heure que je me mette en route pour me rendre au tribunal, je préfère arriver un peu à l’avance qu’à la dernière minute. J’enfile un blouson de cuir noir sur mon gilet, sort de ma chambre, ah mince j’ai failli oublier mon porte document et j’y vais. Le chemin n’est pas bien long, je décide d’y aller à pied et puis la marche me fera le plus grand bien, une demi heure ça ne me tuera pas. Une fois devant la grande bâtisse plutôt impressionnante, je monte les escaliers et entre dans le hall, je passe devant des hommes en costume que je salue, un me demande de m’arrêter et me passe au détecteur de métaux, au cas ou j’ai un couteau ou une arme à feu. Ou alors une bombe pour faire sauter la tête de tous ces fous qui vont se trouver dans la salle d’audience, non je ne suis pas là pour ça, tout ce que je veux c’est que l’on me laisse tranquille. Il est quatorze heure, le rendez vous est à quatorze heure trente, j’attends dans le couloir que la porte s’ouvre, il y a d’autre personne, je cherche parmi elles les visages des docteurs pour savoir à qui j’aurais à faire sans trop de succès. Mais où peuvent-ils être.
Et puis, je vois une silhouette féminine, je n’y prête pas attention au début, ce n’est qu’une personne de plus dans cette foule qui s’agrandit. Puis mon regard y revient dessus, je ne sais pourquoi mais cette silhouette me semble familière, enfin familière disons qu’elle ne m’est pas inconnu. Alors à nouveau mon regard croise le sien qui semble carrément vouloir lire au plus profond de moi, ce regard me perturbe, je sens comme un malaise, puis comme une bouffée de chaleur qui vient de mon passé. Elle, ce n’est pas possible, j’ai du mal à le croire, en un rien de temps elle est à mes côtés. « Bonjour Si..am. » Sa voix, ses lèvres rouge, sa classe, d’un seul coup une vague de souvenir afflux dans ma tête, un prénom Régina, pourquoi, comment, qui, un tas de questions se présentent en accélérer dans mon cerveau. « Cela fait une éternité, comment vas-tu ? » J’ignore exactement comment je dois réagir, est-elle là pour m’enfoncer ou pour m’aider, je me retrouve un peu perdu, je ne sais que penser, franchement je n’avais vraiment pas besoin de ça maintenant, bon essayons de ne pas perdre pied. « Bonjour Régina…je vais très bien… et toi. » Mes yeux ont du mal ce détacher des siens, et j’avoue que j’ai même du mal à gérer sa présence. En plus je n’ai pas vu d’autre médecin, et je ne me souviens pas d’avoir lu son nom écrit sur la convocation à l’audience, ça veut dire quoi, c’est une embrouille, un piège pour que je fasse une erreur, un traquenard pour me faire plonger. Et c’est pour ça qu’ils me l’ont envoyé, je me souviens qu’au centre notre relation était plutôt tendu, un mélange entre je peux te faire confiance et méfies toi de moi. Je n’ai jamais trop su à quel jeu elle jouait, ce qu’elle voulait exactement de moi, si elle cherchait à me guérir ou à me faire mourir. Pourquoi du jour au lendemain je suis devenu un patient très intéressant qui avait toute son attention et puis plus rien, elle n’était même pas là le jour de ma sortie et aujourd’hui sans prévenir elle surgit de nulle part telle une trace indélébile dans ma mémoire. En tout cas, elle est toujours aussi belle et elle dégage encore plus de charisme et de mystère, peut être du au lieux, ou bien à la situation, il est vrai que à ce moment précis je vois plus la femme que le médecin, et cela me trouble et j’ignore pourquoi.
La porte de la salle s’ouvre enfin, je remarque qu’il y a déjà des gens à l’intérieur surement les juges, les avocats, puis à l’entrée de la pièce je vois les trois médecins, il n’ont envoyé que des hommes. Alors Régina n’est peut être pas là pour moi, après tout je ne dois pas être le seul à avoir eu affaire à elle, oui c’est cela elle est là pour un autre. Cette pensée me rassure un peu, en même temps j’aurais aimé qu’elle soit là pour moi, car vu les regards des docteurs ils ne sont pas près à me faire de cadeaux. Bon faut que je cesse de me torturer l’esprit, je vais finir part perdre ma confiance en moi et je vais être nul au moment de passer devant ses yeux accusateur, non mais je ne suis pas coupable alors cool. Je décide de rentrer dans cette maudite et salle et de faire comme si c’était un rendez vous chez le dentiste, je n’aime pas ça, bon un rendez vous pour un boulot, j’en ai déjà un, et merde, alors un rancard, oui avec ma belle Eowyn. J’en oublie presque la présence de Régina, ce n’est pas la chose à faire, on ne sait jamais avec elle. « Régina, tu es ici pourquoi exactement, enfin si ce n’est pas indiscret. Bon moi je rentre car j’ai un rendez vous avec un juge et trois médecins, mais tu es peut être au courant. » Comment ne pourrait-elle ne pas être au courant, une question me traverse l’esprit est-elle là par pur hasard ou bien est ce intentionnel ? Je m’avance dans la salle et cherche une place vers le milieu, histoire d’être aussi prêt de la sortie que des juges, je m’installe dans une allée où il y a personne. Je n’ose ni penser au fait que Régina va aussi rentrer dans la pièce, ni penser au fait qu’elle pourrait s’assoir juste là à côté de moi.
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Faites place à la vedette
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Sujet: Re: Qui a dis que le passé était le passé ? ♥ PV SIAM Sam 23 Fév - 23:38
Siam & Regina
« Si tu n'arrives pas à te sortir quelqu'un de la tête c'est peut être parce qu'il est supposé y rester... »
Tes yeux ne quittent pas les siens, tu attends qu’il détourne le regard, toi tu ne le feras pas, tu ne le fais jamais. Tu sens que tu le perturbe et ça te fait sourire de plus belle, la tension entre vous est à son comble, déjà que le jeune homme doit être tendu à cause de son audience, s’en est presque jouissif, sadique ? Oh oui tu l’es mais tu ne t’en cache pas, il sait pertinemment qu’il doit se méfier de toi, tu agis toujours pourtant dans une parfaite subtilité, d’une main de fer dans une caresse de velours, c’est bien là la ruse des femmes. « Bonjour Régina…je vais très bien… et toi. » finit-il par te répondre après un silence presque pesant mais que tu apprécie néanmoins « Je me porte à merveilles je te remercie. » tu restes distante dans tes propos, tu le fais exprès tu ne veux pas t’engager la dedans, d’ailleurs tu ne devrais pas être ici à lui reparler, tu t’impliques et ce n’est pas bon pour toi, tu le sais. Tu as beau te persuader que tu fais cela pour tes propres intérêts, pour pouvoir continuer tes recherches sur ce petit spécimen magique qu’est Siam, pourtant au fond cela sonne faux, n’aurais-tu pas d’autres raisons ? Des raisons tout autres ? Bien évidement, mais cela jamais tu ne te l’avoueras. Tu le nie et l’occulte, c’est bien plus facile de fermer les yeux plutôt que de se laisser aller à la vérité. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire et cela tu le sais mieux que personne.
Tu l’observe et t’attarde sur chaque détail de ton visage, il n’a pas du tout changé depuis la dernière fois que tu l’as vu dans sa chambre à l’hôpital. Tu venais lui annoncer que tu étais parvenue à le faire sortir de cet enfer mais au dernier moment tu t’es ravisée, tu n’as pas pu entrer, préférant le regarder silencieuse à travers la vitre. L’épiant sans qu’il puisse te voir, tu es très douée pour ça, scruter les autres sans jamais te mettre à nue, te montrer vulnérable. Jusqu’ici jamais au grand jamais tu n’as flanché, et ce n’est pas Siam qui changera la donne, de cela il en est hors de question. C’est bien pour cela que tu ne l’as plus jamais revu, tu l’as épargné mais la seule que tu voulais sauver c’était toi, ton égoïsme l’a gardé en sécurité un temps mais il faut croire que ta mémoire a préféré oublier cela. Non, évidement, tu préfères te dire que c’est seulement parce que tu ne veux pas qu’il échappe à ton contrôle alors que c’est tout le contraire, tu ne vois pas qu’il te change sournoisement, car il fait entrer en toi le pire des maux, l’attachement, l’affection. La porte s’ouvre enfin, l’audience ne va pas tarder à commencer, elle est à huit-clos et en fin de compte ce ne sont qu’une bande d’abrutis de médecins qui veulent le renvoyer à l’asile pour leur victoire personnelle. « Régina, tu es ici pourquoi exactement, enfin si ce n’est pas indiscret. Bon moi je rentre car j’ai un rendez vous avec un juge et trois médecins, mais tu es peut être au courant. » « C’est tout à fait indiscret si… » réponds-tu du tac au tac tandis que tu te redresses tout comme lui « …mais pour répondre à ta question, je suis ici car un…ami a une audience aujourd’hui. » à ces mots tu passes devant lui et chuchote à son oreille « Tu sais très bien que je suis toujours au courant » tu t’éloignes de nouveau et lui adresse un sourire plein de sous-entendu tandis qu’il s’engage dans la salle. Tu attends quelques minutes avant de le suivre et t’engouffrer à l’intérieur, les portes se ferment derrière toi, le juge et les médecins ne sont pas étonnés de te voir, ils étaient prévenu de ta participation à cette audience qui d’après toi est seulement une énorme mascarade.
D’un pas assuré tu vas rejoindre Siam satisfaite intérieurement de mettre la zizanie dans son esprit, ton petit effet a fonctionné et tu en es bien contente. Alors que tu t’assois à ses côtés ta main vient se poser sur sa cuisse, tu ne bouges pas les doigts, reste statique ta paume touchant à peine le tissu, la tête tournée vers le juge tu ne lui adresses pas même un regard, juste ce contact gênant qui augmente le malaise qu’il ressent déjà rien qu’à ta présence ici. L’audience commence et comme prévu est d’un ennui mortel, si tu ne te devais pas d’être toujours irréprochable tu soupirerais sans vergogne pour montrer ton mécontentement. Les médecins énoncent leur petit charabia habituel, comme quoi Monsieur Miaou-Chat a besoin d’un traitement approprié, qu’il n’est pas encore guérit et blablabla comme si ces saletés de médocs qu’ils lui filaient ne suffisaient pas ! Déjà qu’ils détruisent tout ce qui est intéressant chez lui. Ils sont là à expliquer comme si ce dernier n’était pas présent qu’il n’est pas sain de le laisser livré à lui-même, qu’il est encore instable psychologiquement. Non seulement ils le prennent pour un fou mais aussi pour un idiot s’en est exaspérant. Agacée et surtout voyant que tout cela commence à traîner en longueur tu lèves les yeux au ciel avant de prendre la parole « Excusez-moi votre honneur mais nous sommes bien en train de juger de la capacité de Monsieur Miaou-Chat à se réhabilité à la société non ? Pourquoi tergiversons-nous en détails insignifiants ? Il a bien montré qu’il suivait son traitement non ? Qu’il avait un emploi, payait ses factures, qu’il menait une vie stable…n’est-ce pas là ce que vous lui demandiez ? » les trois médecins te dévisagent choqués que tu interviennes ainsi avant que l’un d’eux ne réplique « De quel droit vous permettez-vous ? Je tiens à souligner que le Dr. Heartcore ne devait même participer à cette audience à l’origine » « Le fait est que je suis pourtant bien là et cela n’enlève rien à la véracité de mes propos. » ton confrère s’échauffe ta présence ici ne le réjouit guère mais tu t’en moques complètement, tu te lève pour faire quelques pas dans la salle les snobant au passage et t’adressant seulement au juge « Votre honneur je voudrais seulement qu’on m’explique les charges qui sont retenues contre Monsieur Miaou-Chat, car si j’ai bien compris il a bien exécuté ce que mes confrères et la cour lui a réclamé. » le juge interroge alors les trois médecins du regard, attendant une réponse de leur part qui ne se fait point attendre - Mais enfin, nous n’inventons rien, c’était mon patient et je sais parfaitement de quoi je parle - Certes mais il ne l’est plus désormais alors exposez nous vos raisons. - Lisez son dossier enfin ! Il a été jugé schizophrène, il parle tout seul ! Pense venir d’un monde magique ou de contes de fées et je ne sais quoi encore ! Il est très clair que Monsieur Miaou-Chat n’est pas sain d’esprit ! - Mais il n’est pas dangereux n’est-ce pas ? - Votre honneur il pense être un chat ! - Là encore je ne vois pas en quoi cela est dangereux, à moins que vous ne craignez pour les poissons et souris de cette ville bien entendu. » tu joue l’ironie exprès tu sens bien que ton confrère commence à s’emporter et que tu marques des points « Quand bien même il se prendrait pour un chat. Qui vous dit que ce n’est pas le cas ? Qui vous dit que Monsieur Miaou-Chat n’en était pas un dans une autre vie ? » - Non mais vous vous entendez parler ? C’est complètement insensé. - Et pourquoi donc je vous prie ? Pourquoi ne pourrait-il pas avoir été un chat ? Parce que c’est soit disant ‘’impossible’’ - Absolument ! Cela ne s’est jamais vu. Je suis désolé, donnez-moi des preuves de ce que vous avancez et après nous en reparlerons. - Des preuves ? Alors comme ça il vous faut des preuves ? Et sur quelles preuves vous basez-vous pour interner de nouveau Monsieur Miaou-Chat ? Oh et puis vous ne croyez que ce que vous voyez c’est cela ? » tu t’avances alors vers Siam et lui fais discrètement un clin d’œil « Puis-je t’emprunter un dollar ? » sans vraiment comprendre où tu veux en venir il te les donne et tu viens alors exposer celui-ci devant le juge « Sur ce dollar comme sur tous les dollars américains nous pouvons clairement lire ‘’In God we trust’’. Avez-vous des preuves de l’existence de Dieu Dr. Stevenson ? » ce dernier suivant enfin ton raisonnement ne réponds pas et attends seulement que tu ajoutes « C’est bien ce que je pensais, et pourtant la nation toute entière reconnait son existence et croit en lui. Alors pourquoi en serait-il différent dans le cas de Monsieur Miaou-Chat ? Sur ce, je crois que je n’ai plus rien à ajouter. » tu retournes t’asseoir espérant avoir aidé son cas avec ces quelques mots. Le juge laisse un petit silence avant de se tourner vers Siam « Monsieur Miaou-Chat, nous vous écoutons. »
Sujet: Re: Qui a dis que le passé était le passé ? ♥ PV SIAM Ven 1 Mar - 18:23
Qui a dis que le passé était le passé ?
MOURIR, C'EST PASSER DU CÔTÉ DU PLUS FORT.
Regina & Siam
J’essaye de garder mon calme et ne pas faire passer l’angoisse qui me tient au ventre dans ma voix. « Je me porte à merveilles je te remercie.» Elle a bien de la chance, moi je suis loin de me porter à merveilles surtout à cet instant précis. Elle qui connait mes délires, pourtant ce ne sont que de pures vérités, va-t-elle me planter un couteau dans le dos après m’avoir donné l’impression de me soutenir à l hôpital. Ou bien cela fait partie d’un jeu ou l’on se sert de moi comme d’une balle ou pire d’un poisson ou d’une souris que l’on jette au chat. Et je suis bien placé pour savoir que ce jeu là n’est guère amusant pour la pauvre proie. Mais la question qui me brûle la langue est pourquoi elle est là ? « C’est tout à fait indiscret si…» Elle y répond si vite que cela me déstabilise encore plus. « …mais pour répondre à ta question, je suis ici car un…ami a une audience aujourd’hui. » Elle s’approche tout près de moi, son doux parfum m’enivre, il y a bien longtemps que je n’avais senti pareille effluve, je reste sans bouger, encore plus con lorsqu’elle me susurre à mon oreille. « Tu sais très bien que je suis toujours au courant. » Donc elle vient pour moi, comment dois-je le prendre, elle qui n’a donné aucun signe de vie depuis que je suis sorti, et puis faut que j’arrête de me torturer l’esprit, l’important c’est l’audience. Je rentre dans la salle, je la sens derrière moi, je m’installe et elle en fait de même, juste à mes côtés. Et la voilà qui pose sa main sur ma cuisse, je sens la chaleur de celle-ci transpercer le tissus de mon pantalon, plus que de la chaleur, une brûlure. L’audience commence enfin avec son ramassis de bêtises me concernant, un peu comme si je n’étais pas dans la salle, ou bien si j’étais invisible, les écouter me fait doucement rire. Il y a quelques mois en arrière tout cela me faisait mal, mais là c’est à croire que je m’en fou, je ne vais pas les contredire, je vais aller dans leurs sens, je ne souhaite pas retourner là-bas et pour cela je ferais n’importe quoi. Même leurs dire que je n’ai jamais été un chat, que c’était juste un plomb de ma tête qui avait sauté. Et puis on m’enferme pas les gens parce qu’ils parlent tout haut, sinon ils n’auront plus de place dans leurs hôpitaux. A penser à tout cela j’en avais presque oublié Régina qui d’un coup intervient, elle en avait surement marre elle aussi d’entendre leurs idioties.
« Excusez-moi votre honneur mais nous sommes bien en train de juger de la capacité de Monsieur Miaou-Chat à se réhabilité à la société non ? Pourquoi tergiversons-nous en détails insignifiants ? Il a bien montré qu’il suivait son traitement non ? Qu’il avait un emploi, payait ses factures, qu’il menait une vie stable…n’est-ce pas là ce que vous lui demandiez ?» En tout cas la dame a le don pour attirer l’attention, les trois docteurs sont pendus à ses lèvres et moi aussi. « De quel droit vous permettez-vous ? Je tiens à souligner que le Dr. Heartcore ne devait même participer à cette audience à l’origine. » « Le fait est que je suis pourtant bien là et cela n’enlève rien à la véracité de mes propos. » La voilà qui se lève et s’avance avec une élégance folle à faire chavirer les cœurs, elle passe devant les docteurs les ignorant complètement, ce qui a le don de les énerver et se dirige droit vers le juge ne s’adressant qu’à lui. C’est à ce moment là que je me rends compte à quel point elle est sublime et quel est loin de me laisser indifférent. « Votre honneur je voudrais seulement qu’on m’explique les charges qui sont retenues contre Monsieur Miaou-Chat, car si j’ai bien compris il a bien exécuté ce que mes confrères et la cour lui a réclamé. » Voilà que maintenant elle cherche à se mettre le juge dans la poche, bien jouer Dr. Heartcore, en tout cas lui ne sait plus où donner de la tête et pose son regard interrogateur sur les trois médecins, qui n’ont pas l’air très à l’aise, ni même de savoir quoi répondre, c’est plutôt amusant et jouissif de voir ce spectacle, je jubile un peu, même si je suis loin d’être à l’aise. « Mais enfin, nous n’inventons rien, c’était mon patient et je sais parfaitement de quoi je parle. » « Certes mais il ne l’est plus désormais alors exposez nous vos raisons. »«Lisez son dossier enfin ! Il a été jugé schizophrène, il parle tout seul ! Pense venir d’un monde magique ou de contes de fées et je ne sais quoi encore ! Il est très clair que Monsieur Miaou-Chat n’est pas sain d’esprit ! » « Mais il n’est pas dangereux n’est-ce pas ? » « Votre honneur il pense être un chat ! » « Là encore je ne vois pas en quoi cela est dangereux, à moins que vous ne craignez pour les poissons et souris de cette ville bien entendu. » J’ai l’impression d’être au théâtre en tout cas pour le moment, mais si ça continue il se pourrait que cela finisse sur un ring de boxe vu le ton qui commence à monter. « Quand bien même il se prendrait pour un chat. Qui vous dit que ce n’est pas le cas ? Qui vous dit que Monsieur Miaou-Chat n’en était pas un dans une autre vie ? » « Non mais vous vous entendez parler ? C’est complètement insensé. » C’est sur complètement insensé mais pourtant messieurs les docteurs c’est la stricte vérité, je fus, il y a un temps pas si éloigner, un chat et même deux, mais ça c’était dans une autre vie même si j’en garde de fabuleux souvenirs. « [color=crimson]Et pourquoi donc je vous prie ? Pourquoi ne pourrait-il pas avoir été un chat ? Parce que c’est soit disant ‘’impossible’’(/color) » « Absolument ! Cela ne s’est jamais vu. Je suis désolé, donnez-moi des preuves de ce que vous avancez et après nous en reparlerons. » « Des preuves ? Alors comme ça il vous faut des preuves ? Et sur quelles preuves vous basez-vous pour interner de nouveau Monsieur Miaou-Chat ? Oh et puis vous ne croyez que ce que vous voyez c’est cela ? » Ah, un clin d’œil et je dois y répondre comment à cela, vaut mieux que je ne fasse rien, ni un sourire, ni un signe, j’ignore comment ces messieurs pourraient le prendre. « Puis-je t’emprunter un dollar ? » Un dollar, ok, je fouille dans la poche et tend la pièce à Régina, nos doigts se frôlent et je voudrais que ce contact dure plus longtemps, mais il est si fugace. « Sur ce dollar comme sur tous les dollars américains nous pouvons clairement lire ‘’In God we trust’’. Avez-vous des preuves de l’existence de Dieu Dr. Stevenson ?» Régina repart de plus belle, elle va aller jusqu’où, en tout cas elle retient toute l’attention du juge. « C’est bien ce que je pensais, et pourtant la nation toute entière reconnait son existence et croit en lui. Alors pourquoi en serait-il différent dans le cas de Monsieur Miaou-Chat ? Sur ce, je crois que je n’ai plus rien à ajouter. » Elle revient prendre place, que va-t-il se passer maintenant, je vais surement me retrouver sur le grill. Mais comment parler après le passage de cette tornade, je vais paraitre bien plat avec mes documents, et je ne serais pas leur vendre du rêve comme c’est si bien le faire Régina. Je sens le regard du juge sur moi. « Monsieur Miaou-Chat, nous vous écoutons. » Bon la balle est dans mon camps à moi de transformer l’essai que Régina a marqué et peut être me foutront ils enfin la paix.
Je me lève, tenant toujours sous mon bras la pochette avec tous mes documents, je m’avance prenant place devant le juge, au passage je salue les docteurs, qui ne sont pas encore remis de l’intervention royale de Régina et puis je tends mon dossier au juge pour qu’il puisse examiner les documents seule preuve que j’ai bien une vie normale en tout cas en apparence. « Bonjour Mr le juge, messieurs les docteurs, voilà tous les documents qui prouvent que j’ai un travail, un logement. Que je prends quotidiennement mes médicaments et que je suis bien suivi pas Mme Caesar. Je me sens bien, je ne parle plus tout seul dans la rue et si cela m’arrive c’est parce que je réfléchis tout haut, mais je ne crois pas que cela fasse que je suis fou. Car j’ai souvent croisé des gens qui parlaient tout haut et on ne les enferme pas pour autant. J’ignore exactement ce que vous attendez de moi. J’avoue qu’après l’intervention de Dr. Heartcore je ne sais que vous dire. Je suis prêt à répondre à toutes vos questions du moment quel restent du domaine abordable. » Je reste là planter devant eux attendant un verdict, j’ai une folle envie de me retourner et de plonger mes yeux dans ceux de Régina, mais je n’en ferais rien, ils pourraient croire que l’on est de connivence, alors qu’il en est rien. Je regarde le juge qui regarde les docteurs. « Messieurs avez-vous des questions à poser à Mr. Miaou-Chat, car pour moi le dossier à l’air d’être complet et ne me pose aucun problème, donc tout dépend de vous et de vos arguments qui pourraient me pousser à revoir ma décision. Alors je vous écoute. » Je me tourne légèrement vers les médecins, ils parlent entre eux, je suis sur qu’à ce moment précis, ils ne savent pas ce qu’ils vont bien pouvoir dire vu qu’il n’y a rien à dire, et qu’ils vont être obligé de rentrer sans moi. Au fond cela me réjouis en même temps je me demande si Régina n’était pas intervenu, cela se serait il passé de la même manière, aurais-je réussi à me mettre le juge dans la poche si vite. Non je ne pense pas, et puis les docteurs avec tous leurs coups tordus il n’aurait surement mis en mille morceaux, et ils se seraient régalés de me ramasser à la pelle avant de me jeter dans une de leurs chambres. Enfin un des docteurs se décide. « Bon Mr. Miaou-Chat, nous avons pu en effet constater vos progrès et le fait que vous êtes bien réadapté à votre vie dans le monde. Nous ne pensions pas que cela arriverait si vite et que vous vous en sortiriez si bien. Peut être pourrions nous voir pour que vous passiez une fois par mois à l’hôpital pour que nous puissions vous voir directement. » Je sens que je vais exploser, non mais ils ne vont pas bien passer chez eux une fois par mois et puis hop ils me gardent et ni vu, ni connu, ils peuvent même dire que j’y suis resté de mon plein grés, ils sont fous, je ne suis pas d’accord. Je fixe alors le juge, avec des yeux plein de tristesse et d’incompréhension, pour vu qu’il les envoie se faire mettre, en fait qu’il leurs fasse comprendre que ce n’est pas possible et que je ne peux me rendre à l’hôpital une fois par mois, alors que depuis ma sortie je n’y ai pas remis les pieds. « Messieurs, je crois que vous poussez un peu loin vos droits, ça suffit, je ne peux vous accorder cela. Pour moi le dossier et les témoignages ne suffisent et il n’est pas question que je fasse venir Mr. Miaou-Chat chez vous une fois par mois uniquement pour votre bon plaisir alors que cela n’est pas justifié. Donc la discussion est close et si vous n’avez pas d’autres arguments, je me vois dans l’obligation de laisser partir votre ancien patient, et veuillez éviter de l’ennuyer à l’avenir, surtout si vous n’avez pas plus de preuves qu’aujourd’hui. » Je me sens mieux tout d’un coup et j’ose enfin me retourner et plonger mes yeux dans le regard de Régina, une pensée vient alors à mon esprit, une pensée qui est loin d’être sage, j’ai comme une poussé de désir violent à son égard, ses lèvres m’attirent, mes yeux alors se font plus coquins se baladant sur certaines courbes de son corps, enfin celles que je peux voir. J’ai soudain envie de lui faire l’amour, wahou, je prends ça ne pleine gueule, surement le résultat du stress. Je me retourne vers le juge, encore sous le choc de mes pensées et reprend mon dossier et signer les documents qu’il me tend. « Je peux partir, vous voulez rien savoir de plus. » Le juge me fait oui de la tête, je prends mon dossier, passe devant les docteurs, les salut et me dirige sourire aux lèvres vers Régina, en espérant ne pas avoir les joues trop rouges suite à mes pensées envers elle. J’entend les docteurs parler dans mon dos, mais je m’en fou, tout ce que je veux c’est sortir d’ici, évacuer la pression et oublier le fait que j’ai eu envie de faire l’amour à cette superbe femme, à cette déesse, je m’arrête net devant. « Faut que j’aille boire un verre, tu viens, à part que tu es d’autre projet et que tu doives partir. » La manière donc je la regarde presque suppliant de venir avec moi, pourquoi ce désir aussi violent, j’ai vraiment flippé je pense, c’est pour ça. « On y va, faut que je prenne l’air là, j’en peux plus, tu comprends, tu viens ou pas. » J’ai même l’impression d’être agressif, comment va-t-elle prendre cela ? Et puis je m’en fou, et je sors.
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Sujet: Re: Qui a dis que le passé était le passé ? ♥ PV SIAM Sam 2 Mar - 13:32
Siam & Regina
« Si tu n'arrives pas à te sortir quelqu'un de la tête c'est peut être parce qu'il est supposé y rester... »
Il se lève enfin et s’éloigne de toi, il tente de reprendre une certaine constance pour faire face au juge et à ces imbéciles de médecins, tu trouves cela fort mignon. Alors qu’il te tourne maintenant le dos et expose au juge qu’à présent il a une situation stable et saine, qu’il prend régulièrement ses médicaments, tiens d’ailleurs cette phrase là tu la relève bien. Ses médicaments…triste affaire c’est sans l’ombre d’un doute cela qui réduit au silence ces deux chats pourtant si attractifs. Toi cela t’agace plus qu’autre chose, tu as même un léger froncement de sourcils à ces mots, indistinguable évidement pour les personnes qui se trouvent dans cette pièce. Cette méthode n’arrange pas du tout tes affaires et tu compte bien y remédier tôt ou tard. Il fournit une à une les preuves qui lui permettront de conserver sa liberté. Tu observes les trois médecins silencieuse, vu leur mine renfrognée tu devines assez bien qu’ils n’ont pas d’arguments plus fiables que ceux qui viennent d’être démontés. Tu sais déjà que la partie est gagnée, échec et mat. Tes yeux viennent ensuite se poser sur Siam, ton regard le scrute et s’intensifie comme si tu cherchais à traverser ses vêtements, sa peau, son être…Ton regard longe ses épaules avant de descendre le long de son dos, parcourant ses hanches et l’intégralité de sa silhouette ; de tes iris perçantes tu examines le jeune homme comme un félin guetterait sa proie. Un sentiment étrange nait alors en toi, quelque chose qui pourrait s’apparenter à…de la joie ? Tu l’associe au fait que tu viens de remporter haut la main ce procès, car tu en faisais une affaire des plus personnelles. Mais si la vérité était tout autre ? Si tu te voyais seulement rassurée de savoir que ton petit protégé restera en liberté et ne subira plus ces affreux traitements infligés dans cet hôpital ? Cela jamais tu ne l’admettras évidement. Le juge reprend la parole, il semble que Siam se le soit mis dans la poche, tu sais que l’audience touche à sa fin et franchement il était temps ! « Bon Mr. Miaou-Chat, nous avons pu en effet constater vos progrès et le fait que vous êtes bien réadapté à votre vie dans le monde. Nous ne pensions pas que cela arriverait si vite et que vous vous en sortiriez si bien. Peut être pourrions nous voir pour que vous passiez une fois par mois à l’hôpital pour que nous puissions vous voir directement. » Pardon ?! A entendre ça tu n’as qu’une seule envie leur couper leur sale petite tête, mais tu te contiens et reste assise à ta place sans même sourciller. Cela dit cette réaction chez eux t’intrigue, s’ils s’acharnent autant c’est qu’ils en font eux aussi une affaire tout à fait personnelle. Etrange…cela pique ta curiosité. Cependant le jeu n’est plus aux négociations, ce n’est pas du tout dans ton plan de laisser repartir Siam une fois par mois dans cet hôpital, ce n’est point ce que tu as prévu et tu ne laisseras pas la situation t’échapper de nouveau.
Le juge rend cependant assez rapidement son verdict et c’est sans surprise que les trois médecins sont coiffés au poteau. Les yeux toujours rivés sur lui tu vois Siam se détendre d’un seul coup, son corps se relâche et c’est comme si tous ses membres reprenaient vie, il était sur les nerfs il va s’en dire. Enfin il te fait face et son regard tombe alors dans le tiens, son regard se fait plus insistant que d’ordinaire et cela t’étonne assez, tu n’as pas l’habitude qu’il ne détourne pas les yeux. Cela dit c’est une surprise agréable, tu as l’impression qu’il te tient tête ou tout simplement que tu l’intimide moins qu’auparavant. Il semble grandi, il s’est transformé depuis sa sortie, il te parait soudain beaucoup plus loin, si différent. Tu es malgré toi irritée de ne pas avoir pu assister à ces changements mais tu chasses bien vite ses idées de ton esprit.
Il signe quelques papiers et te rejoint sourire aux lèvres, le soulagement qu’il ressent est presque communicatif mais toi tu n’es jamais soulagée, jamais apaisée, tes démons te rattrapent constamment. C’est peut être pour cela que son cas t’a tant interpelé, sa folie tu la comprends bien car la tienne dévore ton âme chaque jour un peu plus. « Faut que j’aille boire un verre, tu viens, à part que tu es d’autres projets et que tu doives partir. » tu continue de le fixer silencieuse, tu fais attendre ta réponse volontairement. Il te paraît perturbé, presque insistant, cela t’amuse énormément, il est presque gêné, tu te demande pourquoi. Toi qui habituellement sais si bien lire dans le cœur des gens avec Siam c’est totalement différent, bien des fois tu ne peux percevoir ce qu’il pense et c’est bien ça qui attire et garde ton attention.« On y va, faut que je prenne l’air là, j’en peux plus, tu comprends, tu viens ou pas. » le ton qu’il emploi ne t’énerve même pas, son agitation te distrait beaucoup et une fois qu’il a quitté la pièce tu te lèves à ton tour. Tu salues tes confrères un sourire narquois au visage, tu es fière d’avoir remporté cette victoire et tu les nargue prenant un malin plaisir à les humilier un peu plus dans cette histoire.
Arrivée devant le palais de Justice tu rejoins Siam sur les marches, frappant doucement dans tes mains en glissant derrière son dos « Félicitations… » arrivée à sa hauteur tu lui adresses un sourire en coin avant de sortir une cigarette pour la porter à ta bouche et l’allumer dans la foulée « …tu t’en es admirablement bien sorti. Il n’y a même pas eu une seule intervention de ces adorables chats, je suis déçue eux qui m’ont tellement manqué. » lui souffles-tu tout en recrachant ta fumée, ce n’est pas des plus sympathique de lui rappeler Si et Am sachant qu’il cherche tellement à les oublier. Ce n’est pas ton cas car ils t’intéressent énormément, de toute manière tu n’es pas magnanime, tu n’es pas sympathique, tu te fiches bien de mettre dans l’embarras tes interlocuteur, pire tu te délecte de leur malaise. D’un geste vif tu laisse tomber ta cigarette sur le sol et l’écrase de ton talon aiguille. Tu descends ensuite le reste des marches qui te séparent de ta voiture et ouvre la portière côté conducteur avant de te retourner vers Siam « Et bien…on va le prendre ce verre ou pas ? » tu n’attends pas même sa réponse que tu es déjà en train de mettre ta ceinture, après une courte hésitation il te retrouve à l’intérieur, tu lui lances un regard complice et démarre en trombe. Durant le court trajet qui vous sépare du centre-ville tu ne lui adresses pas un mot, pas même un coup d’œil. Tu laisses un silence pensant exprès alors que tu fumes à la vitre du véhicule.
Lorsqu’enfin vous vous trouvez assis à la terrasse d’un café tu te décides à lui accorder de l’attention « Alors, soulagé ? » lui demandes-tu tandis que la serveuse s’approche de vous pour apporter votre commande. Tu n’écoutes sa réponse que d’une oreille lorsque tu vois la chevelure blonde de l’employée voler au vent, elle dépose l’expresso que tu lui as commandé devant toi tandis qu’elle sourit largement à Siam. Il est vrai que c’est un jeune homme séduisant, tu ne l’avais jamais vraiment remarqué auparavant. La blondinette s’éloigne alors que ton cœur s’emballe, tu essayes de garder ton sang froid et de rester le plus naturelle possible, pourtant tu sais une de tes crises émerger sous peu. Cachant ta main droite sous la table tu la sens trembloter frénétiquement mais tu fais tout pour l’ignorer et reporte toutes tes pensées sur Siam pour tenter de te calmer. Attrapant ta tasse de l’autre tu bois quelques gorgés de café et allume une unième cigarette quand tu reprends enfin la maîtrise de toi. « Dis moi, est-ce cette audience qui t’a tant chamboulée ou ma présence à cette dernière ? » tu t’amuses de ses réactions toujours souriante, puis alors que tu le vois si mal à l’aise l’idée d’un nouveau jeu te vient en tête. « Je comprends que tu sois quelque peu perdu, j’en sais tant sur toi…Voilà ce que je te propose. Pose moi trois questions, celles que tu veux et je tacherais d’y répondre le plus sincèrement possible. Cela permettra de rééquilibrer un peu la balance… » pas sur mais tu trouves cela intéressant de le tester ainsi « Attention…choisis les bien. » tu ne doutes pas qu’il ne perdra pas cette occasion d’en savoir plus sur toi, après tout il ne connait rien de ta personne alors que tu sais beaucoup de choses sur lui. Tu aimes inverser la tendance, lui faire croire qu’il maîtrise la situation alors que chaque mot qui sort de ta bouche est calculé. Lentement tu souffles ta fumée vers lui, attendant avec curiosité que la première question tombe.
Sujet: Re: Qui a dis que le passé était le passé ? ♥ PV SIAM Sam 2 Mar - 19:15
Qui a dis que le passé était le passé ?
MOURIR, C'EST PASSER DU CÔTÉ DU PLUS FORT.
Regina & Siam
Elle ne réagit même pas, je ne comprends pas pourquoi je suis dans un tel état, est-ce à cause de ses docteurs et de leurs bêtises, ou bien est-ce à cause de se que je ressens à ce moment même pour la femme qui est devant moi. C’est comme un mélange de haine, de rage, de sexe, d’envie folle de faire mal, des choses que je n’avais pas ressenti depuis que j’étais sorti. Ce sont surement toutes ces drogues qui finissent de me pourrir, après avoir assassiné mes deux autres personnalités. Je sors sans l’attendre, et m’arrêtes sur les marches espérant qu’elle va arriver derrière moi et me bouleverser encore jusqu’au plus profond de mes entrailles, ce qui est loin de me déplaire, au contraire la revoir m’a comme donné un deuxième souffle, une envie de revivre, d’être moi à nouveau. Mais il faut que je sois prudent, après tout j’ignore exactement de quel côté elle est même si aujourd’hui je peux lui dire merci pour ce qu’elle a fait. Puis j’entends des applaudissements, juste derrière moi et sa voie, si suave, si douce, presque ensorceleuse. « Félicitations… » Puis elle s’arrête à ma hauteur, me sourit, faisant ainsi de moi l’esclave de sa bouche et elle sort une cigarette, la porte à sa bouche et l’allume. A comme je voudrais être à la place de la cigarette, idiot n’est ce pas, je deviens dingue ou quoi, pourquoi tant de chose se pense dans ma tête et que m’a-t-elle fait pour que j’en sois là. « …tu t’en es admirablement bien sorti. Il n’y a même pas eu une seule intervention de ces adorables chats, je suis déçue eux qui m’ont tellement manqué. » Elle est donc venu pour eux, elle sait très bien que je ne peux pas les faire revenir, pas avec tout ce qu’on m’a fait, pas avec tout ce qu’on me donne. « J’avoue que tu avais bien préparé le terrain, j’ignore si je m’en serais sorti aussi bien sans toi. Quand à mes deux compères, se n’étaient ni le lieu, ne le moment pour les faire réapparaitre. De toute manière ils se sont plus là depuis qu’ils les ont supprimés et je ne sais pas si un jour ils reviendront, pourtant.. enfin c’est du passé.» Je préfère éviter de lui dire que cela me ferait plaisir de les revoir, enfin de les avoir à nouveau à mes côtés mais il vaut mieux que je garde ça pour moi, tant que je ne sais pas ce qu’elle attend de moi. On ne sait jamais, elle pourrait m’enfermer à son tour et jouer avec moi, cela me plairait-il d’être son prisonnier, son jouet, je suis étonné à ma pensée, oui cela te plairais. Elle me rend fou, non je ne suis pas fou, elle me déstabilise c’est tout. Elle écrase sa cigarette comme un vulgaire insecte et descend les escaliers pour rejoindre sa voiture. Elle ouvre la portière côté conducteur puis se retourne vers moi, elle va partir comme ça, sans rien de plus en me laissant là. « Et bien…on va le prendre ce verre ou pas ? » J’ai juste le temps de monter et après m’avoir lancé un regard que j’ai du mal à interpréter elle démarre comme une folle. Direction le centre ville, dans un silence mortel que je n’ose rompre, je profite qu’elle est occupée par la route et sa cigarette pour regarder ses jambes à peine cachées par sa robe, sa peau à l’air si douce. Bon sans Siam pense à autre chose.
« Alors, soulagé ? » J’entends à nouveau le son de sa voie, à la terrasse du café où nous sommes installés. « Ce n’est pas le terme que j’emploierais Régina, je serais soulagé quand je serais sur qu’ils n’auront oublié. » Une serveuse à la chevelure blonde nous porte nos café, elle est jolie et me sourit, un autre jour je lui aurais surement fait du rentre dedans mais là, je suis plus préoccupé par la femme qui est face à moi. Ce qui ne m’empêche pas de la suivre du regard lorsqu’elle part, mais je me retiens de la siffler. J’attrape ma tasse de café pratiquement en même temps que Régina, qui allume une autre cigarette. « Ca va finir par te tuer, tout ce poison, remarque moi c’est leurs foutus cachets qui vont avoir ma peau. » « Dis moi, est-ce cette audience qui t’a tant chamboulée ou ma présence à cette dernière ? » Elle a senti mon trouble, il faut que je me sorte de là, je ne veux pas qu’elle sache qu’elle me fait de l’effet et que je la désire, c’est du désir ou juste une envie de coucher avec elle à cause de tout ça, un genre de fantasme faire l’amour avec son médecin. Et son sourire qui ne quitte pas ses lèvres que je voudrais posséder. « Je comprends que tu sois quelque peu perdu, j’en sais tant sur toi…Voilà ce que je te propose. Pose moi trois questions, celles que tu veux et je tacherais d’y répondre le plus sincèrement possible. Cela permettra de rééquilibrer un peu la balance… » « Non j’étais juste surpris par ta présence, normal non je t’avais pas revu, ni eu de tes nouvelles depuis ma sortie. Pardon tu as dis quoi, trois questions est-ce un piège ou un jeu, ou alors c’est sérieux. » Trois questions, pourrais-je réellement tout lui demander, attention à me pas me dévoiler ou de me tendre mon propre piège. « Attention…choisis les bien. » Mais après tout cela peut me permettre de savoir qui elle est ou du moins ce qu’elle me veut, ou se qu’elle faisait là. Si je l’attire, non c’est peut être déplacé, si elle me croit par rapport à ma vie d’avant, et merde lui demander quoi, ma tête va exploser, je ne sais pas moi, voyons faut que je réfléchisse, pas demander n’importe quoi. Quelle journée, après l’audience, maintenant ça, moi qui ai besoin de faire le vide, elle me fait disjoncter et en plus elle me renvoie encore la fumée de sa cigarette en pleine figure. Elle me cherche ou quoi, ou bien elle me teste voulant voir si je vais craquer ou pas. Je rappelle la jolie serveuse et lui demande un whisky, j’ai besoin d’un truc plus fort pour affronter tout ça. « Tu veux un autre café Régina ou bien autre chose, c’est moi qui invite après tout faut bien fêter notre victoire, et ensuite les questions. » Je souris à nouveau à la jeune fille, qui en fait de même en retour. J’ai la vague impression que cela met mal à l’aise Régina, une petite pointe de jalousie, non cela serait trop beau, c’est surement du au fait qu’elle est plus jeune, à vrai dire je n’en sais rien et puis je m’en moque un peu. « Tant fait pas tu es bien plus belle qu’elle, tu as plus de classe. Mais il est vrai que j’en ferais bien mon quatre heure si l’occasion se présentait. Elle a une chevelure splendide, tu ne trouves pas. » Et comme pour la rassurer, je pose ma main sur la sienne, se contact déclenche en moi comme une décharge électrique. Et je plonge mes yeux dans ses yeux, cherchant encore la première question que je vais lui poser, j’ai tellement de chose à lui demander. Je ne sais par quoi commencer et puis trois questions c’est quoi quand c’est mon avenir qui en jeu et peut être même ma raison. Je bois une gorgée du verre que la jolie blonde m’a ramener, histoire de me décontracter et de me donner du courage, oui du courage, fasse à elle je me sens si faible, si fragile, je crois qu’elle pourrait faire de moi ce qu’elle voudrait. Une deuxième gorgée, allait, je me lance.
« Pourrais-tu me dire ce qu’il y a exactement dans les cachets que l’on me donne. Car en plus d’avoir détruit qui tu sais, j’ai l’impression que ça me déconnecte complètement de certaines réalités de la vie. Vais-je devoir les prendre encore longtemps ou bien un jour je pourrais enfin m’affranchir de ses saloperies. » Après elle est docteur, elle doit savoir, elle peut surement m’aider à gérer cela, pas les arrêter de suite mais petit à petit, pour vivre mieux et libre. Enfin pas être un drogué car c’est ce qu’ils font de moi après tout pas avec de la cocaïne mais c’est du pareil au même. Et je ne veux pas finir complètement à l’ouest et devoir finir en cure de désintoxication. Voilà pour la première question, voyons la deuxième. Ma main est toujours posée sur la sienne, j’aime ce contact si infime, si discret, si chaud, et si sensuel. « Pourquoi tu n’as pas repris contact avec moi depuis ma sortie, alors que tu es venu aujourd’hui à l’audience. Je ne comprends pas, tu croyais que sans toi je ne m’en sortirais pas. » C’est vrai elle était si souvent là à l’hôpital alors qu’après plus rien, je n’ai pas trop compris. Pourquoi à nouveau ce regain d’intérêt pour moi alors qu’il y a eu ses longs mois de silence avant. Ou bien tout cela était voulu pour me perturber et me faire perdre pieds, juste pour son bon plaisir. Je ne sais que penser de tout cela, peut être vais-je y voir plus clair avec ses réponses. « Et pour la dernière, pourquoi tu m’as parlé de Si et Am à la sortie de l’audience. Tu sais très bien que depuis mon séjour parmi les fous, ils ne sont plus avec moi, et j’ignore si un jour ils pourront refaire surface. De toute manière il vaut mieux qu’ils restent où ils sont, tu ne crois pas car s’ils revenaient que m’arriverait-il. Je risquerais de me retrouver de nouveau enfermé entre les murs d’un asile avec une camisole de force. Et ça c’est hors de question. Voilà satisfaite. » Je retire alors ma main et finis de boire mon verre, je passe machinalement ma langue sur mes lèvres et ma main dans mes cheveux. Mes yeux ont quittés les siens, et je les laisse chercher la serveuse, selon comment se finit notre discussion je verrais pour approfondir avec la jolie blonde, ce soir il me faudra une femme dans mon lit. Et je ne pense pas que je mettrais un jour Régina dans mon lit, quoique on peut toujours rêver ça ne coute rien et ça rend heureux. En tout cas mes questions n’ont pas eu l’air de la perturbé, elle est restée égale à elle-même, allumant cigarette sur cigarette, en attendant la question suivante.
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Sujet: Re: Qui a dis que le passé était le passé ? ♥ PV SIAM Jeu 2 Mai - 14:25
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