Médéric a toujours rêvé d'attraper la lune, depuis petit quand elle est pleine il ne peut pas s'empêcher de courir le long de la forêt, espérant ainsi l'atteindre, l'a toucher et finalement l'a serrer contre lui. C'est un rêve qu'il possède depuis toujours, un peu naïf, un peu stupide, mais tellement cher à ses yeux. La lune représente tellement pour lui, alors il lui parle, lui murmure chaque soir son désir d l'a rejoindre. † Il n'est vraiment pas très bavard, ne se lançant jamais dans de grandes discussions, n'aiment pas à faire entendre sa voix. Il ne parle pour ainsi dire jamais, il se contente d'hocher de la tête, et de faire passer ses messages pour ses expressions. † Le jeune homme a une passion bien étrange,proche du malsain. Depuis sa transformation, il ne peut s'empêcher de faire des expériences sur le corps humains, à en devenir fou. Il aime à les disséquer, les ouvrir lorsque leur coeur est encore battant et chaud, prendre entre ses frêles mains ces quelques organes. Ce plaisir qu'il prend à découvrir à chaque fois le nouvel intérieur d'un corps, comme s'il souhaitait être certain que tout y était dans l'ordre. Psychopathe ? Surement, mais il ne peut contrôler son plaisir de découper, éventrer, couper et déchiqueter la douce chair humaine. † Il regrette amèrement son ancienne apparence de loup, ce sentiment de ne plus être libre, d'être si loin de sa forêt mère. Médéric a toujours donné une grande importance à sa liberté, même s'il fut toujours attaché à sa meute de frères, il aime à se sentir loin de toutes règles, de tout dicta. Dans cette ville, tout lui semble alors si différent, comme attaché à une chaîne sans trouver le moyen de l'a briser. Il a perdu son territoire, sa chasse-gardée, il a perdu tout repère et se sent devenir comme un chiot arraché à sa mère dès la naissance. † S'il est peu bavard, Médéric est aussi très froid. Il a horreur d'entrer en contact physique avec une personne, si importante puisse-t'elle être, et ne supporte pas les marques d'affections. Il ne sourit que très peu, renfermé depuis l'enfance sur lui-même, gardant joie et peine pour son seul compte, ce qui le détruit parfois même. Il se sent comme explosé de l'intérieur, mais le jeune loup possède une trop grande fierté pour pouvoir montrer ses faiblesses, ne serait-ce qu'à ses frères à qui il tient tant. Ainsi, s'il est loin de leur prouver son amour par des mots doux ou des enlacements de fratrie, il sait néanmoins tout faire pour eux quand ils sont dans le besoin, quitte à se sacrifier, quitte à se heurter à son tour à des problèmes. Ses frères, sa famille donc, sont tout pour lui, et il donnerait corps et âme pour un seul de leur sourire. † S'il trouve intérêt dans l'anatomie humaine, il haït l'espèce des Hommes. Il déteste tout d'eux, la manière de vivre, de s'étaler sur ce monde, leurs valeurs, leurs cruauté... Lui et ses frères étaient connus, dans leur conte, pour être d'horribles créatures mangeuses d'hommes, et ils l'étaient. Élimant tout être humain dans leur champ de vision, traquant, attaquant, tuant sans répit ni relâche. Mais qu'était-ce ce petit jeu face aux actes de l'Homme sur sa propre espèce ? † Médéric n'a et ne souhaite jamais connaître l'amour. Loin d'être un romantique ou un sentimental dans ce domaine-ci, le jeune homme ne désire pas s'entraîner dans une histoire amoureuse, ne souhaite pas se sentir appartenir par quelqu'un. Le seul amour qu'il est capable de donner se réserve pour sa meute. De plus, s'il rejette toute relation amoureuse, il rejette aussi toute relation dite d'un soir, n'aimant pas le fait d'avoir du sexe uniquement pour avoir du sexe. Il n'est, à l'instar de tous les autres hommes, pas dominé par cette envie permanente de trouver une partenaire.