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Kiméo-Ed Swann Jelani

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Kiméo-Ed Swann Jelani
J'ai posé bagages ici le : 18/11/2013 Jouant le rôle de : le débile – la hyène ed. #teamlionking. Nombre de messages : 197 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : nenes (ava) anaëlle (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : robert sheehan.
MessageSujet: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptyJeu 21 Nov - 18:19



moi je soupire, toi t’es sourire.

Tu es nerveux. Ton corps semble animé de légers spasmes irréguliers tandis que tes paumes deviennent un peu plus moites encore. Devant ton armoire remplie de vêtements posés en tas pèle-mêle, tu t’agites avec désordre. Tu ne sais pas quoi choisir, tu ne sais pas quoi mettre. Et tu ne sais même pas pourquoi tu y accordes tant d’importance, finalement. Peut-être parce que tu vas la voir, elle. Les lèvres sèches, tu prends une minute pour calmer ta respiration lourde. Alors assis sur ton lit aux draps défaits, tu plonges ta tête entre tes mains et soupires longuement. Agacé. Tu sais que tu ne devrais pas y penser, que tu devrais simplement tout oublier. C’est sans doute le mieux, pour toi comme pour elle. Et pour lui aussi. Déglutissant bruyamment, tu t’arrêtes de respirer et de bouger, l’oreille aux aguets. L’appartement est toujours aussi silencieux et ton estomac se dénoue un peu. Il n’est pas encore réveillé. Oui, tu dois tout oublier de cette nuit-là, de ce qu’il s’est passé entre vous deux. Même si ça te fait mal, même si ça t’est douloureux. De toute façon, tu es sûrement le seul de vous deux à y penser autant. Le seul à y accorder autant d’intérêt. Elle ne doit même plus s’en rappeler, elle. Elle doit avoir tourné la page depuis. Il n’y a que ton cœur pour battre irrégulièrement dans ta poitrine à ce simple souvenir. Il n’y a que ta tête pour faire défiler ces images en boucle dans ton crâne, à t’en donner le tournis. Que toi pour être si stupidement sensible à tout ça.
De rage, tu enfouis ton visage dans le creux de ton oreiller et pousses un grognement guttural, comme pour évacuer toute cette tension dans tes muscles. Tu es tellement furieux après toi-même. Tu te sens si stupide. Parce que tu te souviens de cette soirée comme si c’était hier. Elle est comme ancrée en toi, marquée au fer rouge. Tu te rappelles de sa peau parfumée et chaude qui se collait à la tienne, de vos deux souffles qui se mêlaient. Tu te rappelles de sa bouche qui parcourait ta chair frissonnante, de ton regard qui la dévorait sans honte aucune. Tu te rappelles de vos mains étroitement liées. Et de toutes ces sensations qui t’ont envahi, comme des vagues brûlantes te noyant dans un abyme doux et apaisant. Plus rien n’existait sinon elle, ta belle Harlow. Ta Déesse, ton souffle. Jamais elle ne t’a parue si belle que cette nuit-là, le corps nu ployant sous toi, les lèvres entrouvertes sur quelques cris étouffés. Et quand elle se mordait les lèvres, pareilles à deux fruits rouges prêts à être cueillis sur la branche, tu ne pouvais que l’admirer, entièrement ébahi. À jamais conquis. Tu trembles encore à la simple pensée de sa respiration saccadée balayant ta nuque. Tout ça, à cause de l’alcool. Sans ça, rien de tout ça ne serait arrivé. Elle n’aurait jamais accepté que votre relation franchisse ce pas ; elle n’aurait jamais accepté que cette limite soit outrepassée. Et cette seule pensée te rend triste.
Triste et coupable aussi. Tellement coupable. Elle est en couple avec lui, bon sang ! Comment as-tu pu lui faire ça ? Lui qui compte tellement pour toi. Lui que tu estimes, que tu admires. Lui à qui tu voudrais ressembler parfois. La culpabilité te ronge l’estomac depuis que tu t’es réveillé aux côtés de ta Belle ce matin-là. Tu as ce goût amer de trahison qui te brûle la gorge et te file la nausée. Tu n’as pas osé lui avouer cette vérité, ta faute. Tu as trop peur de le perdre, de les perdre tous les deux. Tu ne sais pas s’il te pardonnerait cet acte alors qu’il tient tant à elle aussi malgré tout. Tu ne veux pas le blesser, tu ne veux pas le faire souffrir. Pourtant, trop peureux, tu gardes ce secret enfoui à l’intérieur de ton être. Tu te tais. C’est si dur pour toi de ne pas lui dire la vérité, tellement dur que parfois tu as la sensation que le poids de ce silence te devient trop lourd à porter. Tu n’es pas habitué au mensonge, tu n’as jamais su mentir. Tu n’as jamais su cacher la vérité. Et il te connait par cœur, si bien qu’il finira par comprendre que quelque chose ne va pas avec toi ces derniers temps. Peut-être que tu devrais demander à Harlow ce que tu dois faire, ce que tu dois lui dire si jamais il pose des questions. Voilà, c’est exactement ça. Tu vas profiter de votre rendez-vous pour lui poser toutes ces questions qui te trottent dans la tête. Tu sais que vous devez parler de ce qu’il s’est passé, de cette nuit-là. C’est sans doute la raison de vos retrouvailles au restaurant, seuls tous les deux, en sachant qu’il n’y travaille pas aujourd’hui. C’est son jour de congé.
Quelque peu rassuré et un fin sourire sur les lèvres, tu finis rapidement de te préparer, le cœur plus léger. Tu oublies tes petits tracas durant un instant, et la joie de la revoir t’envahit aussitôt. Toi qui l’as un peu évitée depuis que vous vous êtes réveillés dans son lit, une légère gueule de bois assommant votre crâne, tu es heureux de pouvoir à nouveau passer du temps avec elle. Et seul en plus. Il n’y aura qu’elle et toi, cette fois. Tu as juste un peu peur qu’elle t’en veuille, qu’elle soit en colère après toi mais tu t’empêches de penser à cette éventualité pour éviter d’assombrir ta bonne humeur retrouvée. Tu enfiles tes chaussures et quittes l’appartement sans un bruit. Dénigrant les transports en commun – tu détestes ces bus toujours bondés et bruyants – tu marches rapidement jusqu’au restaurant de ton amie où tu travailles également en tant que chef cuisinier. Depuis que tu y es entré pour la première fois, tu t’y sens bien et en sécurité. Tu aimes travailler là-bas, c’est comme une seconde nature chez toi d’être derrière les fourneaux. Tu adores ça. C’est ta petite bulle, ton petit univers – là où personne ne peut t’atteindre. Cependant, quand tu pousses doucement la porte vitrée, un nœud te serre instinctivement l’estomac. Tu n’es plus aussi sûr que tout ça soit une bonne idée. Et si Harlow t’en voulait vraiment après cette nuit-là ? Tu avales ta salive avec difficulté, t’empêchant férocement de faire demi-tour pour retourner te cacher sous tes couettes.
Tu aperçois rapidement la chevelure blonde parsemée de mèches brunes et souris doucement. Timidement, tu t’avances vers ton amie sans savoir quoi faire de ton corps maladroit. Tu agites lentement la main comme signe de bonjour, sans desserrer les lèvres. Jamais tu ne dis bonjour à voix haute, c’est toujours ce petit signe de main avec un léger sourire aux lèvres. Toujours. De toutes les manières, tu n’aimes pas parler. Et puis tu viens te caler contre elle, affectueux. Tant pis si elle est en colère après toi, tu as besoin de sentir à nouveau sa présence à ses côtés. Elle t’a bien trop manqué. Son parfum chatouille tes narines et tu te sens un peu mieux. Cette odeur fine te rassure et t’apaise. Tu profites de sa chaleur avant de t’écarter, la tête baissée. Toujours sans rien dire, tu ne la regardes pas et te glisses rapidement derrière le comptoir du bar attenant à la salle à manger. Un sourire enfantin aux lèvres, tu accroches tes yeux bruns aux siens. « J-je te sers à-à boi-boire ? tu demandes avec douceur, t’empêchant de grimacer de dégoût. » Encore et toujours ces bégaiements déplaisants, dégradants. Tu aimerais tellement pouvoir lui adresser la parole sans buter sur chaque mot, sans mettre un temps infini pour faire une phrase correcte. Tu es sûr que tu as l’air idiot, en plus. Et tu ne veux pas avoir l’air idiot devant elle – ce serait pire que tout.

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Harlow-Nyah S. Jelani

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J'ai posé bagages ici le : 15/10/2013 Jouant le rôle de : Shenzi (team roi lion) Nombre de messages : 524 On me connait sous le pseudo : nenes (Inès) Un merci à : northern lights. + .liloo_59 Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Katie Sexy Cassidy
MessageSujet: Re: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptyVen 22 Nov - 0:34


I see your face and it keeps me going, if I get lost your light's going to guide me and I know that you can take me home.
Elle était réveillée depuis si longtemps qu'elle n'arrivait plus à savoir depuis quand exactement. Elle avait passé la nuit à tourner dans son lit, à ressasser les évènements, à craindre le lendemain. Incapable de trouver le sommeil, trop excitée, trop anxieuse aussi. Elle finit par se lever de mauvaise humeur, pestant contre tout, incapable de se poser et de se calmer. Elle tournait en rond laissant exploser son humeur massacrante sur tout ce qui pouvait bien se trouver sur son chemin. Elle cuisina un petit déjeuner pour Emily en marmonnant des insultes envers elle-même. Comment avait-elle pu se mettre dans une pareille situation ? Pourquoi tout était si compliqué maintenant ? Quand sa colocataire émergea enfin, surement réveillée par le bruit qu'elle ne se privait pas de faire, elle l'incendia de mille reproches. Rien n'allait aujourd'hui et elle ne pouvait s'empêcher de se défouler sur la première venue. Furieuse, angoissée, elle finit par s'enfermer dans sa chambre. Elle n'était pas experte en relations humaines, à vrai dire elle n'y connaissait même pas grand chose. Elle suivait la masse, agissait comme il était courant de le faire, comme elle croyait qu'il fallait le faire. Tout était tellement plus simple quand elle était hyène. Elle n'avait jamais eu ce genre de problème, elle se contentait de suivre son chemin entourée des deux être les plus importants de sa vie. Jamais elle n'aurait cru avoir à choisir entre l'un deux, jamais elle n'aurait imaginer devoir les opposer. Et pourtant, aujourd'hui elle se sentait affreusement coupable. Elle avait fini par comprendre qu'ici elle ne pourrait pas les avoir tout les deux, pas de la façon dont elle aurait voulu en tout cas. Pourquoi les humains se forçaient toujours à faire des choix ridicules ? Etait-il complètement inconcevable pour eux d'aimer deux êtres aussi sincèrement l'un que l'autre. Différemment mais aussi puissamment ?  Elle n'était clairement pas prête à faire un choix, trop effrayée à l'idée que faire un choix reviendrait à perdre l'un d'entre eux.
Ca avait commencé quand Kiméo était enfin réapparut dans sa vie. Elle avait cru l'avoir perdu. Dans la peine, dans la souffrance elle avait essayée de faire avec, pas de l'oublier non, elle en aurait été incapable, mais d'accepter le fait qu'il n'est pas subit le même sort que Banzaï et elle. Elle avait reconstruit sa vie en tentant de se convaincre qu'ils pouvaient se débrouiller à deux mais chaque action, chaque réussite, chaque espoir, chaque défaite avait un gout amère. Le gout de l'absence et du manque. Elle les avait toujours considérés tout les deux comme une part d'elle même, elle était si malheureuse sans eux, elle n'était pas vraiment elle. Elle se souvenait de la joie qu'elle avait ressenti quand elle l'avait retrouvé. Il lui semblait que ça avait été le jour le plus heureux de sa vie. Elle n'avait pas douté un seul instant, elle avait croisé son regard et elle avait su. Elle l'aurait reconnu entre mille comme on reconnait sa propre écriture ou la forme de sa main dans la terre. Elle avait été si heureuse, enfin elle pouvait vivre cette nouvelle vie pleinement parce qu'enfin il était au près d'elle. Il avait rapporté la joie dans sa vie. Mais aussi les doutes.  Etaient-ils seulement amis ? Pouvaient-ils prétendre à plus sans blesser l'un des êtres les plus important de leur vie à tout les deux ? Ivres et insouciants ils s'étaient jetés cette nuit là dans l'inconnu et devaient maintenant composer avec la réalité.
Toujours sous pression, elle finit néanmoins par ressortir de sa chambre. Elle avait pris le temps de se faire belle parce qu'elle voulait toujours se montrer sous son meilleur jour à ses yeux. Elle sortit comme une furie de l'appartement et se dirigea sans réfléchir jusqu'à son restaurant. Quand elle arriva enfin, il n'était pas encore là, alors elle se contenta de rentrer et de l'attendre, bidouillant du bout des doigts des serviettes en papier. Ils s'étaient donnés rendez-vous aujourd'hui. Tout les deux, seul à seul. Et ça l'effrayait. Elle ne savait pas comment agir, elle ne savait pas comment se comporter, devait-elle faire comme si de rien n'était ? Devait-elle prétendre que cette nuit n'était qu'une erreur ridicule ? C'était une belle grosse connerie, mais elle savait que ça n'était pas une erreur. Elle se sentait coupable, honteuse et indigne de son plus grand principe, la profonde confiance qu'elle souhaitait dans leur trio. Et pourtant, elle n'arrivait pas à le regretter totalement. Lorsqu'elle pensait à cette nuit là, qu'elle y pensait vraiment sans se soucier des conséquences et de la belle merde dans laquelle elle s'était engagée, elle ne ressentait que du positif. Sur le coup, elle en avait apprécié tout les instants. Elle s'était sentie si bien dans ses bras tout avait été si naturel. Bien sur ils avaient tout les deux bus, certains diront qu'ils n'étaient pas eux mêmes, surement, parce qu'ils n'auraient jamais osés le faire sobre, mais la passion qu'elle avait ressentie cette nuit là ne pouvait pas être dictée par l'alcool. Elle c'était sentie bien trop vivante pour affirmer qu'elle n'était pas maîtresse de ses choix ce soir là. Non, au fond d'elle elle l'avait voulu, elle ne se l'était pas avoué parce qu'elle se savait en couple avec un homme merveilleux lui aussi, et qu'elle aimait sincèrement, mais dès qu'elle l'avait retrouvé, son coeur s'était emballé. Et cette nuit là n'avait pas arrangé les choses. Ressentir la chaleur de son corps sur les siens, croiser son regard rempli d'un plaisir si sincère, gouter à ses lèvres gourmandes, frissonner à chaque mouvement, à chaque caresse n'avait fait que lui confirmer ce qu'elle tentait de se cacher.
Enfin elle l'entendit qui passait la porte. Son coeur ne fit qu'un bond et avant même de l'avoir vu elle imagina son visage angélique, sa chevelure délicatement bouclée et chaque détail de son être. Elle redoutait cet instant où ils devront s'expliquer autant qu'elle se sentait heureuse d'enfin le retrouver. Elle sait qu'il leur faudra parler, elle s'est jurée de ne pas se défiler, d'affronter le problème de face, mais au fond d'elle elle s'en sent incapable. Et si elle avait tout détruit cette nuit là ? Elle ne voulait pas en parler, elle ne voulait pas se soucier de toutes les questions que cela avait pu soulever. Enfin, elle releva la tête alors que ses pas se rapprochaient. Elle ne fut pas surprise par son silence, elle y était tellement habituée que souvent il n'avait pas besoin de parler pour qu'elle le comprenne. Il n'était pas comme les autres, chacune de ses paroles étaient précieuses pour elle car elle savait qu'elles étaient rares. Elle sourit timidement à son signe de la main, heureuse au fond de voir qu'il n'avait pas changé d'attitude. Mal à l'aise à l'idée de faire un faux pas. Et avant qu'elle n'est pu ouvrir la bouche, il s'était avancé et blotti contre elle. Elle qui était si tendue un instant plus tôt lâcha immédiatement prise. Collant sa tête sur son torse, elle ferma les yeux, resserrant ses  bras autour de lui, espérant secrètement que cet instant dure pour toujours et que jamais ils n'aient besoin de mettre les choses au clair. Tranquillement, elle se calme dans ses bras, se vidant l'esprit, simplement concentrée sur les mouvements de respiration de son corps. Elle se sent si bien que lorsqu'il s'écarte d'elle, elle ressent une vive douleur dans son ventre. Il ne la regarde plus et elle panique. Elle le sait très enclin à prendre les gens dans ses bras et si il l'avait fait plus par habitude que par envie ?
Il relève enfin les yeux et elle peut plonger son regard dans le sien, parce que ça l'a rassure, parce que dans son regard elle reconnaitra toujours la hyène qui l'accompagne depuis toujours. « J-je te sers à-à boi-boire ? » Elle savait qu'il n'aimait pas sa façon de s'exprimer, elle ressentait sa gène à chaque fois et aurait tout fait pour qu'elle disparaisse. Elle ne supportait pas de le voir mal, elle ne supportait pas qu'on lui fasse du mal. Si quelqu'un osait se moquer de lui, l'embêter ou ne serait-ce que faire une remarque, elle se mettait à chaque fois dans un état de rage. Personne n'avait le droit de s'en prendre à lui et elle veillait à ce que ça soit bien le cas. Il était hors de question qu'il souffre. Mais si c'était elle qui le faisait souffrir ? L'idée lui traversa l'esprit, les choses n'étaient certainement pas simple pour lui non plus mais elle espérait tellement qu'il arriverait à rester à ses côtés. Elle craignait sa réaction plus que tout. Elle ne savait pas ce qu'il ressentait après cette nuit. Elle savait que comme pour elle, Banzaï était si important pour lui qu'il ne pourrait se résoudre à simplement le trahir. Elle avait peur qu'il décide de s'éloigner d'elle pour préserver son amitié avec lui, elle avait eu tant de mal à survivre sans lui quand elle ne savait pas qu'il était lui aussi devenu humain qu'elle savait qu'elle ne pourrait plus faire semblant si il l'abandonnait aujourd'hui. « Avec plaisir. » Elle lui sourit tendrement. « On n'a plus la moindre goutte de jus d'orange d'ailleurs, il faudra que je pense à en commander. » Elle parla vite, montrant d'un geste désespéré un frigo de l'autre côté du comptoir. Comme si ça avait la moindre importance. Elle se sentit si stupide d'éviter le sujet avec si peu d'originalité. Elle aurait eu l'air aussi conne en parlant du temps qu'il pouvait bien faire. Qui pouvait bien se soucier du jus d'orange ? Personne n'en buvait jamais en plus. Prenant son courage à deux mains, elle fini par se rapprocher de lui, bien que séparée par le comptoir. Passant une main sur son visage elle caressa doucement quelques unes de ses boucles. « Tu m'as manqué ces derniers jours. Affreusement. » Puis, retirant sa main, elle se mit à regarder ailleurs, son courage évaporé, elle n'était décidément pas prête à parler de tout ça.

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Kiméo-Ed Swann Jelani

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MessageSujet: Re: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptyVen 22 Nov - 13:28



moi je soupire, toi t’es sourire.

Tu as senti comme un courant électrique te traverser le corps à son simple contact. C’était comme la foudre qui te traverse, le tonnerre qui renverse tout ton être. Toi qui as passé ces derniers jours à vouloir tout oublier de votre nuit à deux parce que tu savais que ce n’était qu’une erreur stupide, tout t’est revenu d’un seul coup. Tel une vague gigantesque dans laquelle tu t’es peu à peu noyé. La simple présence de son corps contre le tien, si près, si étroitement proche, a réveillé en toi le souvenir de sa chaleur se diffusant jusqu’à toi. De son souffle se mélangeant parfaitement avec le tien. Et tu as ressenti ce vide au creux de ton estomac, ce vide qu’elle a laissé pendant tout ce temps où tu la fuyais, encore plus fortement qu’avant. Parce qu’elle t’a manqué. Oh oui, elle t’a manqué. Tellement, terriblement. Tu ne comprends même pas comment tu as pu te débrouiller sans elle pendant ces quelques jours, toi qui as pourtant passé des semaines enfermé dans ta solitude à ton arrivée dans ce monde étranger. Toi qui n’as rêvé que de les retrouver depuis le moment où tu as ouvert les yeux sur ton nouvel univers, tu te sens complètement fou d’avoir gâché ne serait-ce que quelques heures de ta vie à les passer loin d’elle. Elle, ta belle Harlow. Tu aurais tout simplement pu faire comme si de rien n’était, comme si rien ne s’était passé entre vous, malgré ta honte et ta culpabilité. Malgré tes sentiments si forts à son égard. Parce que tu le sais. Tu le sais, tu es incapable de te passer d’elle comme tu es incapable de vivre sans lui. Toute ton existence a toujours tourné autour d’eux deux, personne d’autre. Ici comme dans cette lointaine savane d’où vous venez, vous n’avez toujours été que trois. Trois uniquement. Et il t’est impossible de concevoir ta vie autrement qu’en leur compagnie. Autrement qu’à leurs côtés.
Alors, pendant un instant, tu oublies ces images impudiques traversant ton esprit, et profites de ses bras se resserrant autour de ta taille. Elle est là, tout contre toi et ton monde tourne à nouveau rond. Ta journée est littéralement ensoleillée. Tu fais mine de ne pas voir ce gros nuage noir et menaçant au loin, souvenir de toutes ces incertitudes et ces questions qui se pressent dans ton crâne. Non, tu veux juste profiter de cet instant de paix qu’elle apporte à ton être. Cet instant de tendresse retrouvée. Même si cette proximité te met au supplice, même si sa chaleur te brûle comme un feu ardent. Tu as simplement besoin de ces quelques minutes avec elle, sans rien dire. Juste à la savoir de nouveau là, dans ton entourage, dans ton quotidien un peu fou. Tu dois l’admettre, tu as eu un peu peur de la perdre à nouveau. Tu as eu peur de sa colère due à ton absence, de sa rancœur face à ton silence ; mais il n’en est rien. Harlow est toujours là, présente pour toi. Avec toi. Qu’importe les complications que votre nuit fautive apportera dans un futur proche, qu’importe tes doutes – du moment qu’elle est là, tout va bien pour toi. Peut-être que vous ne parlerez pas aujourd’hui, peut-être que vous ne parlerez jamais de ce qu’il s’est passé mais ça t’est égal. Au contraire, d’un côté ça t’arrange de faire l’impasse sur cette soirée. De ne plus en évoquer le souvenir sauf dans ta tête malade, le soir, allongé dans ton lit. Peut-être que ce serait mieux si vous ne mettiez pas de mots sur ce nouveau tournant dans votre relation, ce serait plus simple certainement.
Tu lui proposes maladroitement à boire et, tandis que tu te mets à chercher de quoi la servir, tu entends ton amie se plaindre qu’il faudra passer une commande de jus d’orange. Tu t’arrêtes instantanément dans tes fouilles pour la fixer un moment, l’air pensif. Ton index posé au coin de ta bouche, tu te mets à réfléchir à toute vitesse. Tu as déjà noté tout ça quelque part. Tu as déjà fait la liste de tout ce qu’elle devait commander prochainement. Pour l’avancer, la soulager d’une tâche dont elle n’aurait plus besoin de se préoccuper plus tard. Tu sais que tu l’as fait mais tu ne te souviens pas où tu as pu poser ce foutu calepin griffonné de partout. Alors, sans un mot, tu commences à le chercher un peu dans tous les coins même les plus improbables. Frénétiquement, tu soulèves jusqu’au moindre torchon et sous-verre avant de le dénicher en-dessous du comptoir, sous un plateau. « Ah ! tu t’exclames en levant fièrement le petit bloc-notes, un immense sourire de victoire accroché aux lèvres. » Tu le poses ensuite devant ta belle, lui montrant la longue liste du doigt et plus particulièrement l’annotation ‘jus d’orange’ que tu as écrite toi-même voilà quelques jours. Un doux sourire sur la bouche, tu tentes de la rassurer d’un regard pour lui montrer qu’elle n’aura pas à faire d’inventaire – tu t’en es déjà occupé pour elle. « T-tout noté-té, tu ajoutes tout de même bien qu’il n’y ait jamais vraiment eu besoin de mots entre vous pour vous comprendre mutuellement. » Tu ne remarques même pas sa nervosité brusque, tu as juste voulu lui rendre ce service.
Et puis, soudainement, sa main vient se poser tout contre visage, caresse avec douceur tes boucles brunes. Tu baisses légèrement le regard, un peu gêné mais le cœur fou dans ta poitrine, lorsqu’elle te souffle tendrement que tu lui as manqué. Affreusement. Rien que ce terme fait tressauter ton estomac de joie et tu as un sourire un peu enfantin qui barre ton visage. Pour lui faire comprendre que tu as exactement ressenti la même chose qu’elle, tu fais glisser tes doigts jusqu’aux siens pour y joindre vos deux paumes. Tu les serres fort, si fort que peut-être tu vas lui faire mal – mais tant pis, tu veux qu’elle comprenne que son absence a été terrible pour toi aussi. Et puis, tu ramènes sa main vers toi pour y déposer un léger baiser avant de frotter doucement ta joue contre sa peau toujours si chaude. « T-toi au-aussi, tu souffles doucement, le regard tendre fixé sur elle. » Mais quand elle retire sa main de la tienne et qu’elle détourne le regard, tu sens comme un vide qui se creuse à nouveau en toi. Elle doit t’en vouloir, à coup sûr. Elle a dû penser que tu l’abandonnais à nouveau, que tu lui avais été enlevé encore une fois. Tu sais combien elle a souffert de ton absence à votre arrivée dans ce monde qui n’est pas le vôtre. Oh bien sûr, elle ne te l’a jamais vraiment dit mais tu l’as compris très vite. Tu l’as compris tout seul, simplement en croisant son regard étincelant. Simplement à son si beau sourire qui a illuminé son visage ce jour-là – celui où ta route a croisé la sienne une nouvelle fois. Alors te voir t’éloigner après ce moment si intense que vous veniez de partager, elle et toi, a dû être comme un coup de poignard en plein dans sa poitrine. Une trahison au goût amer, en quelque sorte. Elle a cru t’avoir perdu, sûrement.
Tu te mords la lèvre inférieure, coupable, avant de dénicher nerveusement un stylo sous le bar et de gribouiller quelques pattes de mouche avec rapidité sur une page vierge du calepin des commandes : « Je suis désolé… Je ne voulais pas te blesser. J’ai eu peur que tu sois en colère… Tu m’en veux beaucoup, dis ? » Doucement, tu le tends vers Harlow et tapotes timidement son bras pour attirer ton attention sur toi. Tu lui montres alors ton petit mot, une moue désolée sur ton visage. Tu n’as pas envie qu’elle t’en veuille ; tu n’as pas envie qu’elle soit en colère après toi. Ce serait pire que tout. Tu ne l’as pas abandonnée, ça non. Jamais. Tu ne pourrais pas, même si tu le voulais. Elle t’est trop indispensable. Elle est devenue essentielle, vitale à ton quotidien et ce, depuis longtemps. Et cependant que tu la laisses lire tes quelques phrases, tu remplis son verre d’un jus de fruits rouges que tu déposes sur un sous-verre devant elle avec un adorable sourire. « Ti-tiens, t-ton ver-re, tu lâches gentiment. »

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Harlow-Nyah S. Jelani

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MessageSujet: Re: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptyJeu 28 Nov - 2:20


I see your face and it keeps me going, if I get lost your light's going to guide me and I know that you can take me home.
Sa simple présence à ses côtés avait suffit à lui faire comprendre, si elle en avait encore besoin, que, quoi qu'il puisse se passer après ce qu'ils avaient fait cette nuit là, tenter de l'éviter n'était pas la bonne solution. Après tout il était encore peut-être possible de prétendre que tout ça était normal, qu'il n'y avait pas de problèmes, pas de questions à se poser. Ils avaient passé un moment d'intimité extrême qu'elle ne pourrait jamais oublier et dont elle avait finalement envie de se souvenir. Elle se sentait honteuse d'avoir trahit Banzaï évidemment mais elle n'avait pas honte de cette nuit là. Au fond d'elle, elle savait que si l'occasion lui était donnée de recommencer, elle le ferait parce que malgré tout elle en avait eu envie. Ce n'était pas une envie à laquelle on pouvait échapper comme quand on souhaite à tout prix croquer un morceau de chocolat. Elle en avait eu envie de tout son être, de tout son coeur. Elle aurait fait durer ce moment pour toujours si elle en avait été capable. Lui. Elle. Eux. Seuls. Proches. Inséparables. Elle ne pouvait renier les sensations qu'elle avait éprouvées ce soir là et elle ne pouvait prétendre que le voir là sous ses yeux, simplement en étant lui même les ravivaient brutalement. Dans la savane d'où elle venait elle ne se serait surement posé aucune question, elle aurait suivit son instinct, elle aurait écouté son corps, aurait laissé place à ses pulsions les plus animales, parce que personne ne lui demandait de se comporter autrement. Mais ici, dans ce monde, dans ce corps qui n'était pas tout à fait le sien, qu'elle avait simplement appris à domestiquer avec le temps, elle savait qu'elle ne pouvait se permettre ce genre d'attitude. Et pourtant elle en crevait d'envie. Être à ses côtés relevait de la torture et du plaisir infini. Et elle aurait tout donné pour ne ressentir que l'un des deux.
Elle évoqua un détail sans importance sur du jus d'orange et le vit s'agiter dans tout les sens. Elle le regarde, perplexe, craintive, se demandant ce que ses paroles avaient bien pu déclencher en lui. Elle ne savait pas comment agir, ce qu'il attendait qu'elle lui dise et de quelle façon elle devait se comporter. Elle s'était demandée si il allait la détester après ce qu'il s'était passé, si il allait couper les ponts avec elle comme ça avait été le cas ces derniers jours. Elle avait souffert de ces quelques jours sans lui parce qu'elle était incapable de savoir si ils prendraient fin ou si plus jamais elle ne le reverrait. Elle avait imaginé dans le pire des scénarios qu'il allait de nouveau disparaitre, sortir de sa vie et la laisser détruite, vide et sans espoir. Mais il était là aujourd'hui, s'agitant comme un fou derrière son comptoir et elle ne pu s'empêcher de sourire devant cette scène, bien qu'anxieuse, en le voyant si déterminé. Et puis il fini par trouver ce qu'il cherchait. Victorieux, il lui montra un petit bloc note. Elle le reconnait en un instant, il a l'habitude d'y noter toute sorte de choses, elle ne saurait même pas dire quoi. Elle aimait juste le voir penché sur son carnet, appliqué, ses belles boucles recouvrant délicatement son visage. Elle se prenait souvent à simplement l'observer faire et à apprécier l'instant avec toute la tendresse que lui seul avait la capacité de faire ressortir chez elle.
Il lui montre la liste qu'il a dressé de tout l'inventaire « T-tout noté-té » Elle sourit de bon coeur tentant de contrôler son mal être. Elle sait qu'il a fait ça pour elle, pour lui faire plaisir parce qu'il se démène toujours pour elle. Et elle se contente de le détruire, elle est surement l'amie la plus néfaste qui puisse exister et pourtant jamais elle n'envisagerait de perdre cette amitié. Parce que ce n'est pas simplement de l'amitié, c'est être un tout, c'est prévoir les besoins de l'autre, c'est rédiger avant même qu'il y ai pensé la liste de tout ce dont il va avoir besoin. Alors elle lui sourit simplement, profitant égoïstement de cet instant où comme toujours il prend soin d'elle. « Tu es le meilleur. Qu'es ce que je ferrais sans toi ? » Elle ne voulait même pas avoir à l'imaginer. Elle l'avait déjà vécu et elle savait que c'était la chose la plus insoutenable qu'elle ait jamais eu à faire. Et puis elle déposa sa main sur son visage, testant sa réaction, tentant de savoir si il souhaitait toujours être à ses côtés, si elle avait toujours le droit d'être proche de lui, de le toucher, de le garder pour elle. Alors, quand il attrapa à son tour sa main, elle ferma les yeux un instant, profitant de la douceur de sa peau entre ses doigts. Sa main s'engourdit légèrement quand il la sert de plus en plus fort mais elle s'en moque, elle peut le sentir, il est près d'elle et c'est tout ce qui lui importe. Et alors qu'il dépose un baiser sur sa main, elle sent son coeur faire un bon dans sa poitrine, ses sens s'éveiller et son sourire se dessiner sur son visage. Et quand il lui dit qu'elle lui a manqué elle aussi, elle se sent la femme la plus heureuse du monde. Elle a envie de lui sauter au cou, de se coller à lui pour toujours et d'oublier tout ses problèmes. Si elle lui a manqué alors il ne veut surement pas s'enfuir, alors il n'a pas prévu de s'en aller loin d'elle. L'idée la rassure. La chaleur de sa main lui ramène d'un coup des flashs de cette nuit là. Elle y repense si fort qu'elle a peur qu'il le voit dans ses yeux. Elle y repense avec plaisir. La douceur de ses mains, de ses gestes, de ses mots, de son regard. Le reflet qu'il lui donnait d'elle même, l'homme qu'il était pendant cet instant là. Tout lui avait plut et elle ose se demander pendant un instant si il pense avec autant de plaisir qu'elle. Elle profite de son contact au maximum avant de se sentir indigne du réconfort qu'il lui apporte. Retirant sa main, détournant son regard, comme pour se punir, se priver du bonheur qu'il lui apporte.
Elle ne le regarde plus parce qu'elle ne s'en sent pas capable. Elle aimerait plonger son regard dans le sien, voir briller sa malice dans ses pupilles, simplement partager un instant doux avec lui parce qu'il est le seul à la faire se sentir comme ça. Mais elle ne peut pas, elle n'arrive pas à faire comme si de rien n'était et elle n'arrive pas non plus à se forcer à parler, à se forcer à exprimer clairement ce qui ne va pas. Pendant un instant, elle ferme même complètement les yeux tentant une dernière fois de se dire que tout ça n'est pas si grave. Mais très vite, elle sent qu'il lui tapote le bras et frissonne à son simple contact, réouvrant les yeux en un instant, posant à nouveau son regard sur lui. Elle ne comprend d'abord pas sa mine désolée et le voir ainsi lui fait mal au coeur. Et puis il lui montre le fameux petit calepin et elle comprend qu'il cherche simplement à lui parler. Elle a pris l'habitude de ses petits mots et aujourd'hui elle ne saurait plus s'en passer. A chaque fois qu'il lui écrit, elle ne peut s'empêcher de récupérer la page et de la garder précieusement. Elle en a toujours une sur elle, dans une poche ou au fond d'un sac si bien qu'elle tombe régulièrement par hasard sur l'un de ses petits mots. A chaque fois elle se prend alors à les relire et même si ça ne sont que des listes ou des pensées confuses, elle sent toujours une grand chaleur l'envahir.
Elle baisse finalement les yeux et se met à lire. « Je suis désolé… Je ne voulais pas te blesser. J’ai eu peur que tu sois en colère… Tu m’en veux beaucoup, dis ? » Malgré son écriture brouillon, elle n'a aucun mal à discerner chaque mot, pourtant elle reste penché sur ce bout de papier bien plus longtemps qu'elle ne l'aurait prévu. Elle l'entend lui servir un verre et lui tendre, mais elle ne relève pas tout de suite la tête. En boucle elle relit les quelques mots qu'il a griffonné et sent une grande tristesse monter en elle. Comment pouvait-il croire qu'elle était simplement capable de lui en vouloir ? Ou d'être en colère contre lui ? Elle n'avait vu le problème que en l'imaginant comme étant de sa faute. Elle était la fautive, elle était celle qui bien qu'en couple avait succombé au charme de son tendre ami. C'était elle qui était trop bête, trop égoïste, incapable de faire un choix. Jamais durant ces jours où ils ne s'étaient pas vu, elle n'avait reporté la faute sur lui. Savoir ce qu'il ressentait lui tordit l'estomac, elle était si en colère contre elle même de l'avoir laissé s'imaginer tout ça, elle sentit le sang lui monter à la tête, battre contre ses tempes comme si elle était face à un ennemi. Sauf que l'ennemi c'était elle. C'était elle qui avait fait du mal à son ami. Elle finit par relever la tête et par chercher à tout prix son regard. Elle lui attrapa les mains, les joignit aux siennes et le fixa un instant laissant transparaitre toute la tendresse du monde dans son visage. « Kiméo, je ... » Butant sur les mots, clignant des yeux, elle finit par respirer un grand coup comme pour se donner du courage. « C'est moi qui suis désolée, c'est pas ta faute. Je ne suis jamais en colère contre toi, jamais. » Elle insiste tellement sur le dernier mot qu'elle passe un instant par la suite à y réfléchir avant de reprendre resserrant un peu plus l'étreinte de ses mains. « J't'en veux pas, tout est de ma faute, j'ai juste eu tellement peur. Tellement peur que tu ne veuilles plus jamais me revoir, que tu ne puisses pas me pardonner. » Sa voix se brise mais elle refuse de détourner à nouveau son regard. Elle ne peut pas le laisser souffrir, elle s'est toujours promis que ça n'arriverait jamais. Elle finit par attraper le verre qu'il lui a tendu un instant plus tôt en lui souriant timidement. « Merci. » Elle porte à ses lèvres le verre, avale une gorgée du liquide rouge vif, laisse la légère acidité qu'elle aime tellement lui bruler un instant les papilles. « T'es un ange. » Elle le regarde en souriant, réfléchissant à la manière la plus sincère de lui dire qu'elle ne lui en veut pas. Caressant le dos de sa main du bout des doigts elle ajoute. « T'es mon ange. » Et dans un souffle, le regard à nouveau baissé, apeurée par la réponse qu'il peut lui donner elle finit par lui dire ce qui l'effraie le plus depuis qu'il est arrivé. « Quoi qu'il arrive, tu me promets de pas me laisser hein ? » Elle a envie de croire qu'elle connait la réponse, envie de se dire que c'est stupide, ridicule de lui demander ça et pourtant elle sent au fond d'elle qu'elle ne sera pas tranquille si elle reste dans l'ignorance.

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MessageSujet: Re: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptySam 14 Déc - 0:40



moi je soupire, toi t’es sourire.

La présence d’Harlow à tes côtés est comme une véritable bénédiction du ciel. Tu te sens tellement bien. Tu te sens enfin entier ; tu te sens enfin toi. Depuis le début, elle et toi formez un véritable ensemble avec Banzaï. Comme trois pièces d’un même puzzle, vous vous imbriquez les uns aux autres avec une perfection incroyable. Tenter de t’éloigner d’eux, de vivre sans l’un ou l’autre relèverait de la folie pure et simple. Tu n’en serais pas capable. Tu en mourrais – littéralement. Tu es totalement perdu sans eux, incomplet. Tu n’es strictement rien s’ils ne sont pas là, à tes côtés. Parce qu’ils sont spéciaux, ils sont différents – tout comme toi. Ils sont des êtres à part. Ils t’acceptent comme tu es, sans chercher à te changer. À te faire devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un que tu n’es pas. Tu n’as jamais vraiment saisi pourquoi, pour quelles raisons ils faisaient ça pour toi mais tu en es profondément heureux. Parce que tu sais que tu peux compter sur eux, sans inquiétude. À n’importe quel moment de ta vie, ils seront là pour toi. Tu ne peux même pas envisager ton existence sans elle ou lui, sans avoir un morceau de ton cœur qui se retrouve réduit en charpie, en bouillie. Ils font partie de toi, de ton être. Alors, te retrouver là, au restaurant, dans cet univers si doux et si familier que tu aimes, aux côtés de ta Déesse, ça rend ta journée absolument parfaite. La situation est pourtant encore un peu tendue et vacillante entre vous mais tu t’en fiches. Parce que l’important est qu’elle soit là. Près de toi. Avec toi.
Tu ne sais pas quand ces nouveaux sentiments ont commencé à naître en toi. Tu ne sais pas non plus d’où ils sont venus, ni pourquoi ils ont grandi si rapidement jusqu’à devenir si importants que tout ton être en tremble parfois. Avant, tu ne ressentais pas tout ça. Là-bas, dans votre savane natale, tu n’avais pas conscience de ce cœur battant la chamade et de ces palpitations irrégulières qui frappent tes côtes. Non, tu ne connaissais rien de tout ça. Il a fallu que tu débarques à Fantasia Hill pour que tout change. Que tout change entre vous. À croire que cet univers a bouleversé vos existences. Quand tu l’as retrouvée, tu n’as eu qu’une seule pensée – que ton amie était enfin à nouveau à tes côtés. Tout a commencé à changer lorsque tu t’es aperçu de cette beauté qu’elle dégageait, de cette aura qui émanait d’elle. Ton petit cœur est alors devenu fou. Fou d’amour pour elle. Jamais tu n’aurais pensé qu’elle puisse voir en toi autre chose que ce vieil ami à la langue pendante et au rire benêt de la Terre des Lions, alors tu es resté en retrait à la regarder. À l’observer tout en sentant ton pauvre cœur se mourir d’amour pour hyène devenue humaine. C’est lorsque vous avez commis ce péché de la chair que tu as repris un peu espoir. Malgré sa relation chaotique avec Banzaï, elle t’a offert l’intimité de ses draps. Elle t’a laissé la déshabiller, honorer son corps de la plus belle façon qui soit. Tu as beau te répéter cent fois par jour que c’est à Banzaï qu’elle appartient, tu ne peux t’empêcher de désirer qu’elle t’appartienne aussi. Un peu – juste un peu. Tu n’as pas besoin de beaucoup, tu ne prendras que ce qu’elle voudra te donner. Tu ne demandes rien de plus que ça.
Alors évidemment, tu es plus qu’heureux de savoir que tu lui es tout aussi indispensable qu’elle l’est pour toi. Que ta présence est importante à ses yeux. Qu’elle souffre autant que toi de ton absence. Quelque part, ça veut bien dire que tu comptes pour elle, malgré tout. Tu ne sais pas exactement ce qu’elle ressent à ton égard, et tu ne veux pas le savoir, mais rien que ça, cette preuve d’attachement inconditionnel te rend heureux à en sourire comme un gamin. À en sourire comme l’idiot que tu es. Tant pis si cette nuit-là restait unique ; tant pis si elle ne te rendait jamais tes sentiments. Ça t’importe peu, en réalité. Tu veux juste qu’elle soit heureuse. Alors tu te démènes comme un fou, pour toujours lui faciliter la vie. Pour ne pas qu’elle croule sous les obligations et les soucis. Comme cette histoire d’inventaire, tu l’as fait pour lui éviter un tracas de plus et pas parce que tu aimes le faire. Tu te couperais en dix, en cent et même en mille pour elle. Tu rêverais d’être tout à ses yeux – l’ami, le frère, l’amant. Tu sais que c’est impossible mais tu t’emploies à lui être le plus utile qui soit. Parce qu’il t’est inconcevable de voir ta belle Harlow souffrir. Alors quand tu croises ce regard troublé, ces pupilles voilées et que tu sens cette boule t’enserrer la gorge, tu ne peux que griffonner un vague mot d’excuses sur un bout de papier. Il y a tellement de choses que tu voudrais lui dire en cet instant – mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas parce que tu ne sais pas parler correctement, parce qu’une pudeur innocente t’en empêche malgré toi. Parce qu’elle est à Banzaï désormais. Mais tu veux que tout soit clair entre vous, tu veux qu’elle comprenne. Qu’elle te pardonne ta faute, ta fuite. Tu gribouilles ces lettres bancales et tu espères. Tu espères qu’elle ne soit pas trop en colère après toi ; tu espères qu’elle ne t’en veuille pas pour tout ça. Parce que tu t’en veux, toi, terriblement. Tu t’en veux d’avoir succombé à cette folle tentation qu’elle représente, tu t’en veux de t’être dérobé à ton devoir d’ami comme un lâche après ça ; tu t’en veux d’éprouver des sentiments pour elle qu’elle ne te rendra jamais. Tu ne veux pas lui compliquer la vie, tu ne veux pas l’embêter. Juste, en silence, l’aimer toi aussi.
Ses mains emprisonnent les tiennes avec cette douceur qui lui est propre. Tu es toujours étonné de voir combien elle est tendre à ton égard alors qu’elle peut se montrer si dure, si sévère avec d’autres. Mais toi, toi, tu as droit à cette chaleur dans son regard et ses sourires. Tu as droit à sa protection, à tout ça. Toi, tu es particulier – tu te sens ainsi lorsqu’elle te fixe de ses iris flamboyantes. Et sa détresse t’atteint en pleine poitrine, comme si on plongeait une main entre tes côtes pour t’arracher ton cœur encore palpitant. « P-pas ta fau-faute, Ha-Harlow, arrives-tu seulement à bégayer alors que tu aimerais pouvoir dire tant d’autres choses. » Frustré, irrité contre toi-même, tu émets un sifflement mécontent qui s’efface bien vite à la vue de ce sourire. Son sourire. Celui qui illumine son visage, irradie ses yeux. Celui que tu aimes tant. Et quand elle t’appelle un ange, son ange, alors tu as juste le cœur fou à l’intérieur de toi. Ton estomac se contracte de plaisir. Tu souris, bêtement. Intimidé. Elle ne t’a jamais appelé comme ça avant aujourd’hui. Ses doigts caressent doucement ta main, des petits frissons tout chauds dégringolent ta colonne vertébrale. Tout autant de sensations qui te chamboulent et te bouleversent. En cet instant, tu as juste l’envie de la prendre dans tes bras, de couvrir ses lèvres rosées de baisers tendres, de lui souffler des mots un peu fous à l’oreille que seule elle entendra. C’est comme un besoin, une pulsion bestiale. Ton amour pour elle est tel que tu éprouves le désir ardent de le lui communiquer. De le lui dire. Mais tu te retiens, tu serres les mâchoires pour ne pas lâcher ces mots qui rendraient difficile une relation déjà bien trop compliquée pour vous deux. Tu te tais, comme à ton habitude. Elle n’a pas besoin de savoir. Tu ne veux pas la troubler, tu ne veux pas la déranger. C’est mieux ainsi, de toute façon.
Et quand elle met son cœur à nu devant toi, quand elle oublie sa pudeur et te livre ses craintes sans éprouver de honte, tu ne peux que craquer un peu plus. Fondre un peu plus d’amour encore. Passant rapidement de l’autre côté du bar, tu viens l’entourer de tes bras pour la serrer étroitement contre toi. Comme si elle allait s’évaporer dans un instant ; comme si elle allait disparaître de ta vie à tout moment. Tu enveloppes son corps de ta chaleur et secoue vivement la tête de gauche à droite en signe de dénégation. « Ja-jamais te lai-laisserai, lâches-tu avec maladresse alors que c’est un véritable tourbillon qui dévaste tout en toi. » Son parfum emplit tes narines et tu as à nouveau la sensation que vous êtes seuls au monde, elle et toi. Tu retrouves cette bulle dans laquelle vous vous étiez enfermés ce soir-là. Cette nuit-là. Elle et toi, uniquement. Tu passes une main dans ses longues boucles claires, réconfortant, avant de t’écarter doucement. Malgré ce froid qui t’envahit de devoir t’éloigner d’elle encore une fois, tu saisis ton petit carnet et traces un petit mot à toute vitesse. « Comment pourrais-je seulement te laisser Harlow ? J’en suis incapable. Ce n’est pas pensable, pas même imaginable. Je ne peux pas concevoir mon existence sans toi à mes côtés. C’est juste impossible, tu écris presque frénétiquement. » Tu retiens tant de choses à l’intérieur de toi, tant de mots, que c’est comme un torrent qui se déverse de tes doigts. « Les seuls jours que j’ai passés sans toi et Banzaï ont été un véritable enfer. J’étais perdu, je me sentais seul et abandonné. J’ai cru que vous m’aviez oublié. Et je ne veux plus revivre ça, jamais. Alors je ne peux pas te laisser, tu comprends ? Je ne peux pas te laisser, même si je le voulais. Même si on me le demandait. Parce que j’en mourrais, Harlow. J’en mourrais vraiment. » Et c’est un peu essoufflé que tu lui tends le calepin, les mains tremblantes, les joues rosies. C’est comme si tu avais pu dire tout ça à voix haute, comme si ta voix avait laissé s’envoler ces quelques mots.

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Harlow-Nyah S. Jelani

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MessageSujet: Re: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptySam 11 Jan - 1:08


I see your face and it keeps me going, if I get lost your light's going to guide me and I know that you can take me home.
Tout parait si simple quand il est là. En sentant son regard posé sur elle, elle ne peut s'empêcher de se sentir à l'aise, il lui donne l'impression d'être merveilleuse, précieuse ou simplement extraordinaire. Elle le voit dans ses yeux brillants, ses regards tendres, il est le seul à la regarder ainsi et elle est même persuadé qu'elle serait incapable de le déceler chez un autre. Mais avec lui tout est différent. Elle le connait si bien, depuis si longtemps, il est une part d'elle même, une part importante, indispensable. Elle garde ses mains dans les siennes comme pour le garder en continuité d'elle même, si elle pouvait elle trouverait un moyen pour qu'ils n'aient jamais à se séparer l'un de l'autre. Elle se sent coupable de lui infliger ça et pourtant il trouve encore les mots pour tenter de l'apaiser. « P-pas ta fau-faute, Ha-Harlow. » Elle hausse les épaules en soupirant, secoue la tête de droite à gauche et fuit un peu son regard. Elle aimerait le croire, mais elle sait qu'il veut seulement la protéger. Elle se sent coupable oui, de tout son être. Elle aurait du être plus forte que ses pulsions, elle n'était plus une hyène à présent et même si tout était plus dur, elle devait agir comme une femme. Elle ne pouvait plus se dérober, faire semblant, elle devait agir en fonction de ce qu'elle était. Et puis elle reposa son regard sur lui, il semblait contrarié, elle sentie une boule se former au fond de sa gorge. Pourquoi ce sifflement ? Mais elle prend soin de lui faire comprendre que rien n'est de sa faute, elle lui sourit tendrement, lui dit des mots doux, des mots qu'elle remarque ne pas lui avoir dit assez tôt. Malgré toute la douceur qu'il faisait émaner d'elle, elle n'était pas encore du genre à déballer ses sentiments aussi facilement. Les sentiments, c'était nouveau pour elle et la plupart du temps, elle ne savait pas les gérer. Alors elle préférait souvent les garder pour elle. Bien sur elle savait qu'il était au courant de l'importance qu'il avait dans sa vie. Mais le sourire qui éclaira son visage quand elle prononça ses quelques mots lui fit comprendre qu'elle avait besoin de le lui dire, que ça ne pouvait qu'être une bonne chose. Quand elle le voyait rayonner comme ça, son coeur s'excitait dans sa poitrine et sa joie fusait dans tout son corps. Elle aurait voulut le voir sourire ainsi pour toujours. Mais comme un retour brutal à la réalité, elle ressent le besoin de lui demander si il sera toujours à ses côtés. Elle aimerait pouvoir le laisser partir pour l'empêcher de souffrir avec elle, mais elle en est incapable. Elle veut qu'il soit là, avec elle, pour toujours. Alors, quand il contourne le bar pour la prendre dans ses bras, quand il la serre tout contre lui, quand il secoue la tête, quand il la rassure de la douce mélodie de sa voix, elle se sent la femme la plus heureuse du monde. Elle s'accroche à lui, un sourire plaqué sur son visage, relâchant la tension qui était montée en elle.
Comme un déchirement il se sépare finalement d'elle. Elle fronce les sourcils, mécontente qu'il lui soit arraché si vite, regrettant déjà la chaleur de son corps, l'apaisement de ses bras. Comme pour remplacer son vide, elle s'entoure de ses bras, et le fixe sans comprendre d'abord. Puis il commence à noter sans plus s'arrêter. Elle détourne le regard. Qu'a-t-il à lui dire qui demande tant de mots ? Elle se met à craindre ce qu'elle va pouvoir lire. Si il posait des conditions, si il lui avouait que malgré tout il faudrait quand même qu'ils se voient moins, qu'ils gardent leurs distances pour pouvoir rester amis ? Elle ne peut pas s'imaginer vivre comme ça. Egoïstement elle a besoin qu'il soit tout à elle. Elle a besoin de savoir qu'elle peut venir le trouver à n'importe qu'elle heure de la journée et de la nuit, qu'il répondra toujours présent. Elle ne veut pas de demi mesure, pas avec lui. Ca lui arrive dans cette vie de se servir des autres, de prétendre leur trouver un quelque conque intérêt. Mais avec Kiméo, elle ne fait pas semblant, elle n'en est pas capable. Elle le veut en entier à ses côtés. Enfin il lui tend le calepin. Elle se sent encore nerveuse, désespérée. Ses bras toujours enroulés autour de son corps comme pour se retenir de s'éparpiller en mille morceaux sur le sol. Elle lui sourit timidement, accroche son regard un instant avant de baisser les yeux pour lire ses mots. A mesure que le sens de ce qu'il a écrit fait chemin dans son esprit, elle ne peut retenir un sourire sincère sur ses lèvres. Chaque mot, chaque phrase l'apaise un peu plus, comme si il avait su exactement quoi dire, quoi écrire pour la rassurer. Et au fur et à mesure, plus les mots prennent du sens, plus elle sent monter en elle une émotion incontrôlable. Elle est tiraillée, à la fois si heureuse de lire qu'il ne la laissera pas, qu'il ne peut pas se passer d'elle parce qu'elle sait qu'il est sincère et pourtant tellement triste de lui infliger ça, à lui son petit ange, sa belle perfection, son ami si unique. Et quand elle arrive à la fin de son mot, quand il évoque la possibilité de sa mort, elle ne peut plus rien faire. Elle sent monter en elle un grand désespoir qu'elle essaye de combler en relisant la partie où il lui promet de rester toujours à ses côtés. Mais rien n'y fait. Elle sent ses yeux s'humidifier, son nez la piquer, elle sent quelques larmes couler sur ses joues rosies. « Oh Kiméo, je ... Je ne t'oublierais jamais tu sais, réussit-elle à articuler avant de se blottir à nouveau dans ses bras. » Elle pose sa joue sur son épaule, son front frôle son cou, elle serre ses mains dans son dos, se colle toute entière à lui, s'accroche comme pour ne pas couler, comme pour se rassurer, confirmer qu'il est toujours là. Ses joues sont toujours humides, elle ne sait plus bien pourquoi, elle ne fait plus la différence, ne sait plus si elle est affreusement triste de s'imaginer le perdre ou follement heureuse de savoir que lui souhaite rester au près d'elle. Encore ces sentiments humains qu'elle n'analyse jamais correctement. Tout ce qu'elle sait en cet instant c'est la chaleur que lui apporte ses bras, la douceur de sa peau qu'elle sent sous la sienne, la mélodie battue par son coeur qu'elle entend au fond de sa poitrine.
Elle finit par relever les yeux vers lui, sans pour autant se s'écarter, par peur de ne pas pouvoir se tenir d'elle même. « Je suis désolée, tu sais comme j'ai du mal avec tout ça. Je ne suis pas triste, ça me fait tellement de bien de savoir ça, elle lui montre le calepin, passe son doigt sur les phrases une à une, tout ça, c'est pareil pour moi. Quand on t'as retrouvé, je crois bien que c'était le plus beau jour de toute ma vie. Tu m'as tellement manqué quand tu n'étais pas là. Je veux que tu sois là, avec moi tout les jours, sans fin. Je veux te voir, te parler, lire tes mots, te sentir, te toucher tout les jours de ma vie et ne jamais être séparée de toi. » Elle a parlé si vite qu'elle n'est même pas sure qu'il ait pu retenir la moitié de ses mots. Elle se serre encore un peu plus à lui, dégage une de ses mains de son dos, la pose sur sa joue, plongeant ses yeux dans les siens. « Tant que tu es avec moi, on pourra tout surmonter. » Elle espère le convaincre autant qu'elle espère se convaincre elle même. Elle aimerait que tout soit aussi simple. Si seulement il suffisait qu'ils soient tout les deux pour que tout aille parfaitement. Malheureusement sa présence n'enlevait rien à ce qu'il s'était passé et elle n'apaiserait surement pas Banzaï si il venait un jour à l'apprendre. A cette idée elle détourna légèrement le regard. Est ce qu'il avait vraiment à l'apprendre ? Ne pouvaient-ils pas tout les deux garder ça pour eux ? Comme leur petit secret, leur petit lien particulier, unique et caché. L'idée lui plaisait mais elle savait parfaitement que la seule personne pour laquelle il était encore plus dur de garder un secret qu'elle, c'était lui. « Tu penses qu'il a besoin de le savoir ? » Elle ne voulait pas prononcer son nom à voix haute. Le dire mettrait un nom en face de la trahison. Bien sur elle savait qu'ils avaient fait du mal à leur plus cher ami cette nuit là, mais nier une partie de la vérité la faisait se sentir moins coupable. En tout cas très légèrement moins coupable.   

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Kiméo-Ed Swann Jelani

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MessageSujet: Re: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptyLun 20 Jan - 0:54



moi je soupire, toi t’es sourire.

C’est étrange pour toi de te sentir si dépendant de quelqu’un. Bien sûr, dans votre ancien monde, tu étais déjà très attaché à Shenzi et Banzaï. Tu les suivais partout, sans jamais te poser de question. Tu n’émettais jamais aucune plainte, aucune objection. Ils étaient les meneurs, tu étais le suiveur. Et ce rôle te convenait parfaitement parce que, sans eux, tu n’aurais pas su quoi faire de ta peau. Tu aurais été incapable de survivre dans ce monde aride et hostile. Ils avaient toujours été ton moteur et ta raison d’être. Tu avais besoin d’eux, plus qu’ils n’avaient sûrement besoin de toi au fond. Et dans ce nouveau monde, ce sentiment de dépendance s’est accru. Ils sont devenus comme une part de toi, un morceau de ta chair. Un morceau de ton être tout entier. Tu ne sais pas ce que tu ferais sans eux. Tu as déjà vécu sans leur présence à tes côtés et ça n’avait été qu’un cuisant échec. Le seul moment où tu es parvenu à t’en sortir quelque peu c’était entre ces quatre murs blancs, à l’hôpital psychiatrique. Mais là encore, tu avais eu la présence de Nuka pour t’aider à survivre. À aller de l’avant. À ne pas te sentir mourir sous le vide que tes deux amis, ta seule famille, avaient laissé. Pendant quelques temps, tu as bien cru qu’ils t’avaient abandonné, qu’ils s’étaient juste débarrassés de toi parce que tu n’avais toujours été qu’un véritable boulet dans votre trio, un poids. Mais la lumière qui a éclairé le visage d’Harlow, qui a fait étinceler son regard le jour où son cœur a su que c’était toi, Ed, t’a fait comprendre qu’ils étaient toujours là. Qu’ils t’aimaient toujours, peu importe l’univers dans lequel vous vous trouviez.
Alors la seule pensée que ta douce Harlow puisse s’imaginer que tu la laisses t’affole littéralement. Tu es tout simplement incapable de partir de ton plein gré. Il faudrait qu’elle ou Banzaï te rejettent, te renient pour que tu acceptes de partir loin d’eux. Mais il te serait inconcevable de le faire ta propre volonté parce que ce serait comme signer ton arrêt de mort. Comme déterminer ta fin. Tu en mourrais. Réellement. Rien que cette idée te serre le cœur et tu as presque la sensation qu’il va s’arrêter. Oh non, tu ne pourrais jamais partir loin d’elle. Elle t’est devenue bien trop précieuse. Et si tu ne peux pas lui dire avec ta bouche, tes doigts se chargent de lui transmettre ton sentiment sur une feuille blanche bientôt noircie de ton petit calepin. Les mots s’enchaînent. C’est si facile pour toi de les aligner les uns après les autres, de former des phrases qui traduisent ce que tu ressens là, tout au fond de toi. Alors tu laisses ces doux sentiments prendre forme sur le papier jauni à l’aide de l’encre sombre. Tu les laisses s’évader de ton cœur pour s’épanouir sous tes doigts tremblants. Ils sont là désormais, inscrits dans la fibre rêche, bien réels. Tu ne la quitteras jamais. Bien plus qu’une promesse, c’est un serment que tu lui fais. Rien qu’elle et toi pour seuls témoins de ce lien qui vous unit enfin. Tu n’es peut-être pas le garçon le plus futé de la Terre ; tu n’es peut-être pas Banzaï, fier et courageux, intrépide ; tu n’es peut-être pas un grand bavard – mais tu lui offres tout. Tout ce que tu as. Tu es prêt à tout lui donner de toi si elle l’accepte. Parce qu’elle est ton soleil dans la grisaille, ta lune dans la nuit profonde et noire. Elle est ta boussole. Sans elle, tu perds le nord. Sans elle, tu n’es plus toi.
Ses grands yeux embués de larmes contenues se relèvent vers toi et tu te mords la lèvre inférieure. Qu’as-tu donc fait ? L’as-tu blessée ? As-tu dit quelque chose de mal ? Tu as peur de voir tant d’émotions dans son regard parfois si lisse et imperceptible. Mais bien vite, ses mots te rassurent. Elle se blottit à nouveau dans ta chaleur et ton être tout entier lâche prise. Elle a compris. Elle a compris l’importance de tes mots. L’importance de tes sentiments. Tu sens ton cœur faire comme des cabrioles à l’intérieur de ta poitrine. Tu te sens si vivant, si puissant avec ta belle Harlow entre tes bras. Sa seule présence te rend fort. Te rend encore meilleur – un meilleur toi. Dans un geste plein de tendresse, tu viens essuyer les traces de larmes qui couvrent ses joues rosies. Tu as un petit sourire débordant d’amour et d’affection qui incurve tes lèvres. Elle est si belle quand elle laisse parler ses émotions. C’est si rare de la voir si vibrante de sensations, ça te rappelle cette nuit-là où tu as vu son regard étinceler sous ton corps ployé par le plaisir. Oh oui, elle est si belle ta douce lumière de la Terre des Lions. Et ses mots s’enchaînent, vite. Très vite. C’est comme un torrent de paroles qui se déversent de ses lèvres brunes et qui viennent te noyer petit à petit. Tu les sens qui t’enlacent et t’étouffent. Mais cette mort est bien douce tant ils sont exquis. Ils sont pareils à la caresse d’une plume. Ils embrasent ta poitrine, réchauffent ton cœur. Tu les savoures comme une dernière douceur qui laisserait un goût sucré au fond de ta gorge. Parce qu’elle ne veut pas se séparer de toi ; parce qu’elle te veut dans sa vie, toi. Il n’est plus question de Banzaï, ou d’autres hommes qui la courtiseraient. Non, il s’agit de toi pour cette fois. Toi, et toi seul. Tu ne vois que toi dans son regard cristallin. C’est elle et toi cette fois, comme cette nuit-là. « P-pour-r tou-toujours e-et à ja-jam-mais, tu souffles tandis que ta main emprisonne la sienne pour la serrer sur ton torse, là, tout près de ton cœur qui bat beaucoup trop fort. T-toi et m-moi. » Oui, elle et toi.
La vie n’aurait pas été une sale chienne essayant de te baiser à chaque coin de rue, tout aurait été simple. Tu aurais pu lui avouer ton amour fou, lui demander de te laisser une chance de la rendre heureuse, de la faire femme. Et peut-être que ça aurait pu marcher, ce ‘elle et toi’. Oui, ça aurait pu marcher. Seulement vous n’êtes pas deux, mais trois. Comme depuis le début. Vous êtes un trio infernal et inséparable. Liés comme les deux doigts de la main, à la vie à la mort. Oui, c’est ça votre univers. Vous trois et personne d’autre. Elle, toi. Et Banzaï. Banzaï qui est ton meilleur ami, celui pour qui tu donnerais ta vie. Celui que tu admires et que tu as toujours rêvé d’être en secret. Celui sans qui tu ne vois plus ton existence. Banzaï qui est son petit-ami, celui avec qui ta douce Harlow sort. Celui qui a le droit de l’embrasser au grand jour, de l’emmener au restaurant. Celui qui peut l’aimer aux yeux de tous. Banzaï, cet ami, ce frère que vous avez tous les deux trahi. C’est lorsque Harlow te demande si vous devez tout lui avouer que tu sens la culpabilité revenir te tordre l’estomac. Tu baisses les yeux, incapable de soutenir son regard qui te brûle. Ce regard qui attend. Qui espère. Tu te mords la lèvre, indécis. Tu réfléchis. Est-ce qu’il a besoin de savoir ce qu’il s’est passé ? Tout serait plus simple si chacun de vous faisiez comme si rien n’était arrivé. Ce qu’il ne sait pas ne peut pas le blesser, pas vrai ? Mais en lui cachant la vérité, en refusant d’être honnête, vous vous rendriez coupables d’une seconde trahison à son égard. Et puis tu penses au fait que tu ne sais pas garder les secrets. Tu es incapable de tenir ta langue. Savoir quelque chose que les autres ignorent sans pouvoir leur dire te rend nerveux et instable. Tu fais toujours n’importe quoi. Alors tu te connais assez bien pour savoir que tu ne tiendras pas longtemps. Et puis tu vis avec lui, le côtoies tous les jours. Il fait partie de ton monde, de ton quotidien. Comment es-tu censé garder le silence si à chaque pas que tu fais, tu vois l’objet de ta culpabilité en face de toi ? Non, tu ne tiendras pas. Tu n’y arriveras pas.
Honteux, tu gardes les yeux baissés. Tu te déçois toi-même. Tu es incapable de garder un minuscule petit secret de rien du tout pour la protéger. C’est pitoyable. « J-je crois, ou-oui, tu admets finalement d’un ton peu convaincu avant de reprendre le petit carnet. » Tu n’es qu’un bon à rien, des fois. Elle a besoin de toi et tu vas la laisser tomber. Minable. « Tu sais comment je suis, commences-tu à noter en vitesse comme si l’exercice t’était douloureux cette fois-ci. Je ne sais pas garder quelque chose pour moi, je fais toujours gaffes sur gaffes. Ça me rend nerveux, irascible et je finis toujours par tout avouer parce que je ne supporte plus la pression. C’est invivable pour moi. » Et c’est vrai. C’est presque une souffrance pour toi, tellement que tes entrailles se nouent. « Bien sûr, je comprendrais que tu ne veuilles rien lui dire et si tel est ton désir alors je ferai tout mon possible pour ne rien lâcher. Je te le promets. Je te jure sur ma vie que je ferai beaucoup, beaucoup, beaucoup d’efforts pour ne pas te mettre dans l’embarras. Je ne veux pas te causer de souci… tu avoues. Alors si jamais il advenait que je ne puisse plus tenir ma langue, je lui dirai que tout est de ma faute, que tu n’y es pour rien. Que c’est à cause de moi si tout ça est arrivé et qu’il ne doit pas t’en vouloir à toi. Je ne le laisserai pas t’en vouloir ou être en colère après toi. Je ne veux pas. Alors je lui dirai que c’est moi. Si je ne peux pas sauver notre amitié à lui et moi, au moins je tenterai absolument tout pour sauver votre relation. Je t’en fais la promesse, Harlow. » Même si l’idée de le perdre ou bien même de les perdre tous les deux te brise le cœur, tu tiens à sauver ce qui lie tes deux meilleurs amis. Pour toi, c’est le plus important. Rebouchant le stylo, tu lui tends alors le carnet quelque peu hésitant. « V-veux just-te te protég-ger. »

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Harlow-Nyah S. Jelani

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MessageSujet: Re: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptyMer 1 Oct - 1:33


I see your face and it keeps me going, if I get lost your light's going to guide me and I know that you can take me home.
Aussi loin qu'elle pouvait s'en souvenir sa vie avait toujours tournée autour de son amitié avec Banzaï et Ed. Quand elle était hyène elle n'avait pas le sentiment de les différencier. Bien sur ils étaient deux êtres complètement différents, mais elle les aimait tout les deux de la même façon. Elle n'aurait jamais pu en choisir un plutôt que l'autre. Elle ne se rangeait jamais du côté de l'un ou de l'autre, elle les avait toujours considéré comme indissociable l'un de l'autre et surtout d'elle même. Alors quand il lui disait de sa voix tremblante qu'elle entendait comme la plus douce des mélodies que pour toujours ils resteraient ensemble, quand la chaleur de sa main entourait la sienne et qu'elle pouvait sentir son coeur battre dans sa poitrine, elle se sentait rassurée. Peut-être tout ça était un peu trop fou, au fond d'elle même, si elle voulait être très honnête, si elle arrêtait de se voiler la face, elle savait que cet instant de joie et de tranquillité n'était qu'une façade. Mais elle souhait en profiter un instant, égoïstement, comme l'aurait fait une enfant insouciante. Mais elle n'a pas le droit d'être cette enfant au fond. Elle n'est plus une hyène, pas une petite fille, la réalité veut qu'elle assume ses dérapages, aussi charmants soient-ils. Alors elle ose aborder le sujet. Elle lance cette question comme sortie de nulle part. Le genre qui ne peut être compris que par ceux qui savent déjà de quoi on parle. Le genre que Kiméo était le seul à pouvoir comprendre. Même si peut-être, elle aurait préféré qu'il la regarde étonné, éclatant de rire pour finalement lui avouer qu'il n'avait aucune idée de quoi elle pouvait bien lui parler. Elle aurait surement alors trouvé la force en elle de prétendre à nouveau qu'elle n'était pas face à un problème. Elle se serait arrangée avec la vérité pour qu'elle se calque sur ses envies. Mais ce ne fut pas le cas. Il compris tout de suite, évidemment. Le voir baisser le regard lui tordit littéralement l'estomac. Ils étaient arrivés au moment où il n'était plus possible de faire demi tour, confronté à cette conversation dans laquelle aucun d'entre eux ne semblait vouloir se lancer. Aussi, elle n'est pas surprise de le voir s'emparer à nouveau de son carnet.
Elle remarque en une fraction de seconde que sa manière d'écrire est différente de d'habitude. Elle a pris gout avec le temps à le regarder tracer avec bonheur les courbes des mots qu'il ne peut prononcer. Elle sait que ce calepin, ce stylo et ces gestes précis sont son meilleur moyen de s'exprimer. Elle s'est accoutumé aux pauses plus ou moins brèves qui rythment leurs échanges et durant lesquels elle l'observe fascinée. Elle aurait surement pu décrire le mouvement précis de sa main en fonction de chaque lettre qu'il dessine, le froncement de ses sourcils lorsque ses pensées s'emmêlent. Pourtant alors qu'elle l'observe elle ne reconnait rien de tout ça. L'angoisse s'est déjà emparée de son corps. Elle savait bien au fond d'elle même qu'il lui dirait de ne pas garder le secret, que Banzaï avait le droit de savoir pour cette fameuse nuit. Mais pendant un instant elle avait espéré l'entendre dire le contraire. Anxieuse, elle se mit à tripoter un petit pic en bois oublié sur le comptoir du bar, préférant détourner son regard de Kiméo que d'affronter l'inconnu. Pourtant, quand il lui tend le carnet, elle ne peut plus l'ignorer. Elle le regarde paniquée, perdue, pleine d'incompréhension. Comment ça la protéger ? Elle a toujours considéré que c'était à elle de le protéger et savoir qu'il envisage le contraire rajoute à son mal être. Elle parcours ses mots avec attention. Saisissant petit à petit chaque sens. Le visage fermé, elle reste un instant les yeux rivés sur le bout de papier, comme résignée. Elle ne lui en veut pas, elle le connait oui, elle sait qu'il n'aurait jamais pu garder ce secret, elle en est déjà presque incapable. Elle le reconnait dans son discours, elle sait qu'il ne ment pas quand il lui dit qu'il encaissera tout à sa place. Mais l'idée de lui faire porter l'entière responsabilité de ce qu'il s'est passé lui est insupportable. Avec n'importe qui d'autre elle aurait profité de la situation pour se décharger et minimiser son rôle, mais elle refusait que ça se passe comme ça avec lui. Elle connaissait Banzaï, elle savait que si il venait à l'apprendre, il ne serait pas tendre avec lui. Avec elle non plus d'ailleurs. L'idée la fit frissonner et enfin elle releva les yeux vers lui. Tentant un petit sourire pour essayer de le rassurer, elle prit tout de même un instant pour réfléchir à sa réponse. « Je ... Je m'en doutais tu sais. J'aurais tellement voulu qu'on garde ça pour nous ... » Elle allait rajouter "qu'on oublie ce qu'il s'est passé" mais les mots refusèrent de sortir de sa bouche. Rougissant légèrement en se rendant compte qu'elle ne voulait absolument pas oublier ce qu'il s'était passé, elle tenta de continuer comme si de rien n'était. « Je ne peux pas te demander ça Kiméo. Je sais que tu vas en souffrir si je te demande de ne rien dire. Je sais que tu fera de ton mieux pour y arriver mais que ça sera douloureux pour toi. C'est la dernière chose que je voudrais au monde tu sais, te faire du mal. » Un instant elle s'arrêta lui souriant avec tendresse, tentant même d'attraper l'une de ses boucles entre ses doigts. Non, un être avec des boucles d'ange comme les siennes ne pouvait souffrir. Pourtant elle devait se rendre à l'évidence. Retirant sa main, elle baissa à nouveau les yeux. « J'ai honte tu sais. J'aimerais te dire que je vais m'en occuper, que je vais prendre les devants et tout lui raconter. La vérité c'est que je suis bien trop lâche pour ça. » Elle se sentit misérable d'avouer ça. Elle ne l'aurait avoué à personne d'autre qu'à lui cela dit, mais elle se sentait si inutile dans cette situation. Elle savait que jamais elle n'aurait le courage de regarder Banzaï droit dans les yeux et de lui dire la vérité. « Je te promets d'essayer quand même. Mais, si je n'y arrive pas, je veux que tu me promette de ne pas le faire seul. » Elle prit un instant pour lui sourire, l'âme en peine, résignée à affronter un jour cette discussion douloureuse. « Je ne veux pas qu'il pense que c'est de ta faute, ne lui dit pas ça, tu sais comment il est, il ... je ne sais pas comment il pourrait réagir. » Elle lui attrapa les mains et les serra fort entre les siennes. « Je ne veux pas que tu lui dise seul. Je veux être là. Si tu sens que tu vas craquer, que tu vas tout lui dire, appelle moi. » Elle reprit sa respiration, décidée pour une fois à être forte et à assumer ses actes. « Attends moi. » Elle imaginait si bien la situation. Kiméo et son air coupable et triste tiraillé, tentant de tout garder pour lui mais finissant par exploser, attrapant frénétiquement le premier bout de papier trainant dans le coin pour tout déballer à Banzai. Ce dernier rentrant dans une colère affreuse en lisant les lignes de son ami, enfin si il acceptait de le considérer encore de la sorte après avoir appris la nouvelle. Elle imaginait de la violence, de la peur, de l'incompréhension, de la tristesse, de la méchanceté. Elle imaginait le pire et refusait de les laisser tout les deux dans cette situation. Elle imaginait ce terrible instant comme un combat pervers dont les deux adversaires ne sortiront jamais indemne si tant est qu'ils en sortent tout les deux. Elle soupira relâchant toute la pression de ses épaules, tentant de se reprendre en main. « Moi aussi je veux te protéger Kiméo. »  
 

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Kiméo-Ed Swann Jelani

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MessageSujet: Re: (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. (harméo) ■ moi je soupire, toi t’es sourire. EmptyMar 14 Oct - 21:04



moi je soupire, toi t’es sourire.

D’aussi loin que tu te souviennes, vous avez toujours été trois. Elle, lui et toi. Elle commandait, il l’épaulait et toi, tu suivais. Ça avait toujours fonctionné ainsi entre eux et toi. Et tu n’avais jamais pensé à remettre en cause cet ordre établi dans lequel tout fonctionnait à merveille. Pour toi, c’était naturel de les laisser décider à ta place, de les laisser diriger votre petit vie à trois. Tu ne posais pas de questions, tu n’émettais pas d’objections. Tu devais juste acquiescer et marcher dans leurs traces sans rien dire – ce qui t’arrangeait bien dans le fond car tu étais terrorisé à l’idée de devoir faire des choix. Alors tu as vécu pendant des années comme un suiveur, comme le dernier maillon de votre chaîne. Et même si, parfois, tu ne comprenais pas exactement tout ce qui se déroulait devant tes yeux, tu ne laissais rien échapper d’autre que des gloussements à répétition. Tu étais le benêt de la bande, celui qui n’a pas vraiment de cerveau. Celui dont on se moque, celui dont on rit. Si ça venait de Banzaï ou de Shenzi, alors c’était rigolo – mais si ça venait d’un autre, ça devenait blessant et humiliant. Seuls tes deux compagnons avaient le droit de te faire vivre les pires moments parce qu’ils étaient tout pour toi. Et tu savais bien qu’ils t’aimaient aussi, malgré les remarques parfois désobligeantes. Ta vie s’est déroulée ainsi, dans cette rengaine habituelle dans laquelle tu aimais te complaire parce que la routine avait quelque chose d’apaisant pour toi. C’était comme ça et pas autrement – et cette explication te suffisait pour ne pas demander pourquoi. Mais maintenant que vous viviez ici, maintenant que vous viviez tous les trois une autre vie, tout semble si différent. Banzaï paraît plus fort, plus imposant et Harlow s’éteint petit à petit. Comme si, ici, le mâle était le dominant de la meute – ce qui te paraît tellement étrange que tu as encore beaucoup de mal à te faire à cette idée. Et puis il y a eu cette nuit où tout a basculé. Une nuit ancrée dans ta mémoire, une nuit marquée comme au fer rouge sur ta chair. Les images sont encore vives et nettes à ton esprit et tu ne peux pas te défaire de cette sensation de culpabilité mélangée au plaisir que tu as ressenti ce soir-là. Tu te sens coupable car tu as trahi ton meilleur ami, ton frère ; tu te sens coupable car tu mets Harlow dans une position inconfortable. Si tu le pouvais, tu ferais taire ces sentiments si violents qui pénètrent ton cœur chaque fois que tu l’aperçois, chaque fois que ses grands yeux de braise se posent sur toi. Mais ils sont là, plus brûlants de jour en jour et tu dois juste faire avec. Vivre avec.
Et la vérité, c’est que vous êtes paumés. Aussi paumés l’un que l’autre. Parce que ni elle ni toi n’êtes prêts à affronter la colère de Banzaï. Il ne comprendra pas. Il vous en voudra et tu ne peux pas permettre ça. Même si ça te déchire le cœur de savoir que tu peux le perdre à cause d’une seule erreur, tu ne peux pas supporter l’idée qu’il s’en prenne à Harlow. Tu crois que tu pourrais te montrer véritablement méchant s’il levait la main sur elle – tu lui en tiendrais rigueur. Personne, pas même lui, ne touche à Harlow. Tu es le seul responsable de toute cette situation, elle n’a rien à voir là-dedans. Tu n’aurais jamais dû céder à ces pulsions trop bestiales, trop primitives. Tu aurais dû te comporter comme tous ces autres êtres humains et faire taire ton instinct animal. L’alcool avait inhibé ta raison, mis à mal les faibles résistances que tu avais érigées. Mais, trop faible, tu avais craqué et tu avais goûté à ce fruit défendu. Parce que ça rompait l’ordre établi entre toi et tes deux compagnons. Parce que c’était comme un grain de sable qui viendrait enrouer une machine pourtant bien huilée depuis des années. Tu as été celui qui cause toute cette peine et cette angoisse. Tu vois combien Harlow, ta douce Harlow, est troublée. Et c’est toi le responsable. Quand tu comprends qu’elle se sent trop mal, tu poses doucement ta main sur la sienne. Tes doigts caressent lentement la peau fine et blanche comme pour lui faire signe de relever les yeux vers toi. Tu n’es pas doué avec les mots mais tu sais qu’avec ce seul geste, elle comprendra. Ton amie a toujours su te comprendre, en toutes circonstances. Et quand son regard plonge dans le tien, tu ornes tes lèvres d’un sourire que tu veux rassurant. Il est là pour lui dire de ne pas s’en faire, que tout va bien. Que ta décision est prise et que tu la protégeras malgré tout. Tu seras là pour lui éviter encore plus de peine que tu n’as déjà causée. Tu ne lui demandes rien, tu ne demandes pas sa protection. Tu es grand maintenant, tu peux t’en sortir tout seul. Tu sais ce qu’il t’attend. Tu te penches alors vers le bar pour griffonner de nouvelles lignes avec rapidité. « Toi et moi connaissons Banzaï, elle peut lire sur le morceau de papier que tu lui tends. Nous savons qu’il réagira très mal. Il ne comprendra pas, il ne pardonnera pas. Alors il vaut mieux qu’un seul de nous subisse sa colère plutôt que toi et moi. Je ne veux pas qu’il puisse lever la main sur toi. » Avec un petit sourire d’excuse, tu reprends ton carnet et traces à nouveau quelques mots, comme si tu avais oublié quelque chose d’important. « Je garderai le secret autant que je pourrai, as-tu inscrit comme une promesse. Mais je sais que, tôt ou tard, je ne pourrai plus lui mentir. Je sais qu’il m’en voudra et je l’accepte. Tout ce qui compte pour moi, c’est qu’il ne t’en veuille pas (trop). Tu comprends ? » Bien sûr qu’elle comprenait. Parce qu’Harlow cherche la même chose que toi – protéger l’autre d’une fureur dévastatrice et incontrôlable.
Tu n’as jamais été véritablement courageux. Tu t’es toujours caché derrière Shenzi et Banzaï qui, eux, se chargeaient de montrer les crocs. Tu étais un être à part, toi. Toujours dans ton monde. Tu ne comprenais pas grand chose, tu ne servais pas à grand chose non plus sinon à mettre les deux pieds dans le plat quand il ne fallait pas. Mais aujourd’hui, tu comprends que tu dois l’être. Que tu dois être celui qui est fort pour vous deux. Harlow a besoin de toi, Harlow a besoin que tu sois courageux pour elle. Et tu le seras – parce qu’il n’y a rien que tu ne serais pas capable de faire pour elle. Bien sûr, affronter Banzaï te laisse un goût acide dans la bouche et des crampes au ventre parce que tu sais de quoi il est capable. Il a le sang chaud. Il s’emporte facilement, telle la tempête qui dévaste tout sur son passage. Tu ne sais pas de quoi il sera vraiment capable une fois qu’il saura pour Harlow et toi. Il sera en colère, c’est certain, mais tu n’imagines pas encore l’ampleur de cette fureur. Et ça te fait peur. Ça te fait peur car tu pourrais ne pas en sortir indemne. Physiquement ou mentalement – ou même les deux. Le risque de perdre ton frère de cœur est grand. Immense, à dire vrai. Parce qu’une trahison pareille lui sera difficile à oublier, à pardonner. Mais peut-être est-ce là aussi la chance pour Harlow et lui de vivre une véritable histoire sans t’avoir dans leurs pattes. Peut-être qu’Harlow se sentirait mieux si tu disparaissais du tableau ? Un couple à trois, ça ne fonctionne pas. Ça ne fonctionnera jamais. Et il faudra bien que, tôt ou tard, l’un de vous deux, toi ou Banzaï, tire sa révérence. Cette confrontation avec ton meilleur ami est peut-être le signe pour toi de retourner dans l’ombre et le silence. Tu ne feras jamais le poids face à ton ami. Il est plus grand, plus fort, plus beau. Plus intelligent. Il saura prendre soin d’Harlow comme elle le mérite. Toi, tu te débrouillerais très mal. Elle n’aurait pas tout ce qu’elle désire. Tu es certainement un meilleur ami qu’un amant et cette place devrait te convenir. Mais tu mentirais si tu disais que tu ne voudrais pas de cette place, si tu disais que tu ne t’es jamais imaginé vivre une histoire avec ta belle Harlow. Tu peux mentir aux autres mais certainement pas à toi-même. Avec un peu de vague-à-l’âme dans la poitrine, tu notes une dernière fois quelques lignes et lui adresses un petit sourire entre tristesse et excuse. « Je dois prendre mon service, il faut que je te laisse. On se voit plus tard, d’accord ? » Tu récupères carnet et stylo, enfournes le tout dans ta poche de pantalon avant de déposer un baiser sur la joue rosée. Tu tournes les talons, te dirigeant aux cuisines où les fourneaux t’attendent, avec la sale impression que tu ne reverras pas Harlow avant très longtemps. Trop longtemps.

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