L’humiliation, vous savez ce que c’est ? Cette situation ou face aux autres vous vous retrouvez plus bas que terre, celle d’être soumis à la personne qui contrôle cette image pervers de soumission. J’ai vécu cela dans ma plus tendre enfance. Une punition m’a était donner, je me retrouvais face à cet homme, le visage fermé et presque enjoué de pouvoir me donner la correction que je méritais surement. Le bruit du fouet qui venait s’imposer sur mon corps, la douleur de celui-ci qui venait s’imposer sur ma peau. Malgré la douleur que cela devait engendrer je ne pleurais pas, je ne gémissais pas et ne criais pas. Toute cette douleur c’était évaporé à la simple pensé de ma vengeance. Ma colère était si forte que j’en oubliais tout ce qui m’entourait et c’est à partir de ce moment-là que je venais me faire surnommer le mutant, le bâtard. Je le savais, ce jour-là me changerais à tout jamais…

Remontons à l’époque où je voyageais avec mon équipage, ou je parcourais les mers sans m’attachait à une terre bien précise. L’époque où j’ai découvert un nouveau sentiment, un sentiment dont je ne me pensais pas capable d’être atteint, l’amour. Vous savez ce truc qui vous rend niais, ce truc qui vous suit chaque jour, chaque minute et chaque secondes de votre vie. Ce truc qui vous donne l’impression d’être dans les nuages du matin au soir et ce truc qui vous fait pensez à une femme au matin quand vous vous réveillez et le soir quand vous vous endormez. Cette fille en question, cette personne qui a eu don de cette chose en moi ce prénommée Malia. Une belle et magnifique petite voleuse à la chevelure blonde et qui avait dans son regard une détermination que peu de femmes à l’époque arrivaient à avoir. Nous nous sommes rencontrés un peu bêtement, le bateau dans lequel je vivais durant une année entière avait attiré la curiosité de la jeune femme et c’est la main dans le sac, dans mes petits trésors empruntés de chacun de mes petits voyages que je venais la voir fouiller. « Puis-je vous aider jeune enfant ? » La surprise fut de taille pour la jeune femme et c’est d’un sourire presque fière que j'affiche sur mon visage. Elle venait cependant sortir son épée et relevant les mains en signe d’innocence je la regardais dans les yeux, effrayée. Voilà l’état dans laquelle elle était. « Laissez-moi partir ou je hurle au kidnapping. » Je me mis alors à rire doucement en arquant un sourcil. « Excusez-moi mais, au vu du nombre d’affiche portant votre visage couvert par ce petit voile et la rançon dont elles sont chacune dotés il sera compliqué pour vous de faire croire à cela n’est-ce pas ? » Elle venait alors baisser les armes très vite en soupirant et retirant alors ce fameux voile qui venait lui couvrir le bas du visage, ne laissant apparent que ses yeux. Il n’aura vraiment fallu qu’un regard pour que je tombe sous le charme de cette femme et je la vis alors presque plus maline que je ne l’aurais pensé. « Je vous en prie, j’ai une famille et elle compte sur moi pour que je puisse ramener de l’argent et à manger à la maison. Ne dites rien, je ferais ce que vous voudrez. » Je souriais alors en coin, malgré le charme qu’elle me faisait, sa façon très puissante de mentir fut presque offensante pour moi. « Oh, je vous en prie. Pas à moi. Vous ne pensez comme même pas me dupé comme ces vieux bourges que vous volez tout de même ? » Elle me regardait alors agacer, elle se savait prise au piège et je souriais fière de moi. « Venez plutôt prendre un verre de rhum avec moi, nous pourrons parler plus facilement d’un arrangement. » Et sans grande motivation elle venait tout de même me rejoindre et c’est ainsi que ma plus belle histoire d’amour débuta. Elle finit par tout quitter, rejoignant mon navire pour devenir madame la capitaine et autant vous dire que celui lui allait à ravir. Et puis les années passent, et les choses ce bousculèrent à notre arrivée à Neverland.

Si j’avais su qu’en mettant les pieds dans ce fameux pays imaginaire j’aurais tout perdu, et ma vie y comprit je ne l’aurais pas cru. J’étais venu à Neverland pour y découvrir les trésors et j’ai finalement découvert un jeune homme maléfique. Peter Pan. J’avais cru d’abord mourir, sentant une pointe si forte dans ma poitrine, puis finalement cette douleur à fait place à la rancœur, la colère et une envie folle de vengeance. Ce gamin a osé voler la femme que j’aime, l’entrainant dans la joie et la beauté de l’île. Malia est partie, me laissant seul avec mon cœur brisé et autant vous dire qu’il est bien plus dur de vivre sans son grand amour que de perdre une main. Pan me l’a prise lors d’un combat acharné et autant vous dire que la douleur n’est rien lorsque l’objet de vos désirs n’est plus là. Malia a quitté le navire tombant amoureuse de Neverland. Peter Pan me l’a prise et cela a cause de ces enfants perdus. J’avais cru devenir fou, et alors que j’avais eu l’idée de me rapprocher de la belle Wendy, sœur de ce cher Peter Pan, celui-ci a eu le temps de concocté le plan parfait afin de m’achever. J’entends encore le bruit de ce tic-tac infernal retentir dans mes oreilles, je vois encore ce crocodile me courir après jusqu’à finalement réussir à m’attraper mais, étrangement, avant de donner mon dernier souffle, une seule image me marqua vraiment. Celle de Wendy, son sourire enfantin et innocent, sa peau rosé et ses yeux bleuté. Une once de bonheur m’avait envahi malgré la colère qui s’séjourné en moi. Je n’étais pas mort en paix, mais j’avais offert un dernier sourire à la vie…

Y’a-t-il une vie après la mort ? Avons-nous la chance de pouvoir découvrir un nouveau pays tout aussi magique que Neverland ? Malheureusement, non. Du moins, dans mes plus lointain souvenir je me souviens pas d’avoir vu un petit diable venir me chercher pour m’emmener vers l’enfer, un sort qui m’est droit réservé lorsqu’on regarde bien mon passé. Mais sans réellement comprendre pourquoi, je venais découvrir une nouvelle fois la lumière du jour, je venais sentir l’air frais de dehors et découvrir un pays bien différent de mon pays imaginaire. Il m’avait fallu un temps assez long pour comprendre la raison de ma présence sur cette fameuse planète, appeler « terre ». Mes premières pensées fut de savourer cette seconde chance, bien décider à me venger de ce petit homme déguisé en vert. Un jour viendra, moi aussi je pourrais rire aux éclats en observant le dernier souffle de ce jeune garçon. Pour l’heure, il me faut prendre mes marques, observer le territoire inconnu et m’y imposé afin de pouvoir élaborer un plan. Devenant alors le gérant d’un bar plutôt réputé pour son bon rhum, je m’amuse par la même occasion à contourner la loi et m’offrir des fins de mois importante en trafiquant un peu de drogues. J’étais un homme plein de surprise et ma plus grande surprise fut de retrouver Wendy, découvrir cette belle et sensible jeune femme dans mon bar à servir des bières et toute sorte de liquide à des clients peu recommandable pour certains. Je me suis finalement rendu compte que malgré ma vengeance quelque chose est resté, cette once de bonheur qui m’avait envahi avant que la mort ne m’emporte est de nouveau présente lorsque je me trouve près d’elle et bien que je ne sais où se trouve Malia, mon premier amour, je me rends compte qu’il est possible que ma vie ne soit pas réellement tracé à ces côtés…