My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: Savoir enfin d'où je viens...
Faites place à la vedette
Abigaelle A. Blair
J'ai posé bagages ici le : 13/09/2013 Jouant le rôle de : Alice in Wonderland. Nombre de messages : 875 On me connait sous le pseudo : Asz. Un merci à : Tumblr ♥ Je suis fier(e) de porter l'avatar de : La sublime et divine Kathryn Prescott.
Sujet: Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle Sam 15 Mar - 12:58
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
Sujet: Re: Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle Sam 22 Mar - 13:16
▲ save the last dance for me.
Tes doigts tapotent nerveusement sur le comptoir quelque peu poisseux. Tu gardes les yeux obstinément fixés sur ton bras gauche recouvert de la longue manche en mousseline noire et c’est comme si la brûlure revenait. Celle-là même provoquée par les lettres gravées sur ta chair à la lame de rasoir. Les cicatrices sont encore rouges et sensibles, elles saignent parfois encore un peu. Chaque jour, tu les caches tant bien que mal, en espérant que personne ne les remarquera. Jamais. On te prendrait pour une folle, une malade-mentale. Tout juste bonne à être enfermée. Alors tu portes des manches longues pour dissimuler cette marque d’appartenance. De possession. Le nom de ta Maîtresse ancré dans ta peau à jamais, comme pour te rappeler à chaque instant qu’elle te tient entre ses mains, que tu es à elle. Certains soirs, tu es tellement en colère contre elle et contre toi-même que tu fais exprès de les faire saigner à nouveau. Tu laisses le liquide rouge et chaud couler sur ta peau. C’est comme une délivrance, comme une souffrance bienfaitrice qui te laisse haletante et épuisée. Libérée. Tu as découvert cette sensation et tu ne peux plus vraiment t’en passer. C’est comme si tu expiais tes fautes, tes péchés. Comme si tu te punissais de ces sentiments dégoûtants qui te poussent à faire tout ce qu’elle veut. Qui te poussent à t’abandonner à elle chaque fois qu’elle le demande, qu’elle l’ordonne. Parfois, tu as juste envie de t’arracher la peau pour ne plus voir ces lettres ensanglantés qui semblent te narguer, rire de ta position de poupée désarticulée. Parce qu’elles te jettent en pleine figure cette véritable monstruosité – tu appartiens à cette désireuse sorcière et malgré toi, tu l’aimes à te damner. La respiration un peu hoquetante, tu essayes de te rendre comme invisible aux yeux des gens de ce club trop bruyant. Tu ne sais pas ce qu’il t’a pris exactement d’accepter une invitation pareille. Au fond de ton cœur, tu sais que tu en avais envie. Juste pour la revoir. Juste pour être en sa compagnie. Abigaëlle. Cette douce enfant à la crinière de feu qui amène comme une vague de douceur à l’intérieur de ton être chaque fois que tu penses à elle. Et, tu dois bien l’avouer, tu penses souvent à elle ces derniers temps. Votre rencontre d’infortune a apporté à ta vie comme un nouveau rayon de soleil. Un nouvel espoir. Elle est ta lumière éclatante au bout d’un tunnel sombre et glacé dans lequel tu t’es perdue depuis trop longtemps. Tu aimes bien être avec elle ; tu aimes bien la sentir près de toi. Même si tu ne parles pas beaucoup, toujours trop intimidée et nerveuse, tu apprécies sa présence à tes côtés. Parce que tu vois dans son regard toute la douceur du monde et toute la tendresse de l’univers qu’elle n’offre qu’à toi – une attention à laquelle tu n’as plus droit désormais. C’est comme si tu devenais tout à coup le centre de tout le système solaire. Il n’y a plus que toi qui sembles compter lorsqu’elle pose ses yeux sur toi. Et tu aimes cette sensation. C’est chaud, c’est doux. C’est pareil à un caramel mou à l’intérieur de ta bouche, déposant son goût sucré sur ta langue et ton palais. Ton cœur bat un peu plus fort à la seule pensée que tu seras toute la soirée avec elle. Tu n’aimes pas trop l’endroit, il te met mal à l’aise mais tu sais qu’elle sera là d’un instant à l’autre alors tout ira bien. Tout ira mieux. L’espace de quelques heures, tu oublieras tout ce qui n’est pas ce moment de complicité entre vous. Plus rien n’existera à part elle et son sourire doux. Tu es très en avance. Un peu trop peut-être. Tu aurais sans doute dû attendre un peu plus dans la voiture mais tu étais bien trop heureuse de t’échapper de ton enfer personnel pour supporter le calme et le silence à l’intérieur du véhicule. Tu n’as pas osé commander quoi que ce soit, tu attends qu’elle arrive. Peut-être qu’elle voudra bien commander pour toi ? Comme la première fois, pour vos sandwichs. Alors tu attends. Assise sur un haut tabouret près du bar, tu l’attends. Tu entends autour de toi la foule qui se fait de plus en plus dense, de plus en plus compacte. Il y a quelques cris couvrant la musique trop forte, il y a des bousculades. Mais tu te sens comme extérieure à tout ça. Comme si tu n’appartenais pas à ce monde-là – plus maintenant, en tout cas. Non, toi, tu fais partie de cet univers de désolation et de mort, cet univers froid et sans sentiment dans lequel ta Maîtresse t’a enfermée. Tu ne peux plus sourire comme eux, t’amuser comme eux. Vivre comme eux. Tu es une mort-vivante errant dans ce monde d’humains. Toi, tu attends juste la fin. Cette pensée assombrit quelque peu ta bonne humeur et tu observes les gens alentour en te demandant quel est leur secret pour paraître si heureux. Ils sont tous là, à rire, entourés de gens qui leur sont chers. Leur regard alcoolisé brille sous les lumières vives. Est-ce que tu serais encore capable de rire ainsi ? De sourire au moins ? Tu ne sais pas. Tu n’as pas essayé depuis longtemps. Trop de larmes ont coulé, tes yeux se sont asséchés. Ton cœur semble comme flétri à l’intérieur de ta poitrine, comme réduit en cendres. Il s’est consumé. Consumé d’amour et de désespoir, d’ardeur et d’envie. À force d’espérer, à force d’attendre, il a fini par se lasser. Se laisser mourir. Un peu comme toi, dans le fond. Et puis, son visage se découpe à travers la foule. Son teint légèrement pâle semble être comme auréolé de lumière dans l’ambiance sombre de la boîte de nuit. Elle est là. Elle est arrivée. Son sourire apporte des battements plus rapides à ton cœur et cette sensation de pulsations élevées contre tes côtes te laisse étonnée. Tu souris en retour, à la fois soulagée et heureuse de la retrouver. Tu descends de ton siège, les genoux flageolants et tu te tritures un peu les doigts en attendant qu’elle te rejoigne. Son parfum envahit bientôt tes narines, c’est une odeur un peu sucrée, un peu fleurie. Elle te rappelle un vaste champ de coquelicots sous un soleil printanier. Tu aimes bien. Elle embrasse furtivement ta joue et ton ventre se noue. Les yeux baissés, tu as ce sourire à la fois intimidé mais conquis sur les lèvres. « Non, non, je viens d’arriver, mens-tu à son oreille et vos visages sont très proches lorsque tu te replaces correctement, te laissant une sensation étrange au creux de l’estomac. » C’est un mensonge innocent, juste parce que tu ne veux pas lui dire que tu étais pressée d’arriver ici pour la retrouver. Sa présence contre toi te rassure et ton corps se détend peu à peu. La foule autour de toi est bien vite oubliée et tu as la sensation d’une bulle qui se crée autour de vous. Rien que pour vous. Abigaëlle est là désormais alors il ne pourra plus rien t’arriver. « Tu es très jolie, la complimentes-tu une nouvelle fois à son oreille pour couvrir le son de la musique. » Et heureusement qu’il fait un peu sombre, sinon elle remarquerait très facilement la couleur carmin de tes joues. Tu ne sais pas trop ce qu’il t’a pris exactement mais c’est pourtant la seule appréciation qui t’est venue lorsque tu as détaillée sa tenue. Oui, elle est jolie. Très jolie. Tu penses alors à ta propre tenue, à ce haut de mousseline noire qui laisserait entrevoir ton soutien-gorge à la lumière, ton panta-court blanc et tes talons noirs. Une tenue sobre et élégante, agréable à porter en soirée. Tu te dis vaguement que si ta Maîtresse l’avait vue, elle t’aurait ordonné de te changer mais tu es partie si vite du loft qu’elle a dû à peine le remarquer. Cette pensée te donne l’impression d’être en faute, d’avoir fait quelque chose d’illégal et l’ambiance de fête tout autour de toi te donne juste l’envie d’en sourire. Comme si ça t’était égal. Comme si tu ne pensais plus du tout aux conséquences. Tu as juste envie, besoin de profiter de ta soirée. « Tu veux commander quelque chose ? tu proposes alors, faute de mieux. » Tu as décidé de faire des efforts, tu vas lui parler. Même si ce n’est pas l’endroit idéal, même si tu n’as pas réellement bien choisi ton moment, tu vas lui parler. Elle est gentille et douce avec toi. Tu peux bien faire ça pour lui montrer que tu ne te désintéresses pas d’elle, non ? Pour lui montrer que ces moments passés avec elle te sont précieux et agréables. Que tu l’aimes bien. Que tu es contente d’être là ce soir avec elle.
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: Savoir enfin d'où je viens...
Faites place à la vedette
Abigaelle A. Blair
J'ai posé bagages ici le : 13/09/2013 Jouant le rôle de : Alice in Wonderland. Nombre de messages : 875 On me connait sous le pseudo : Asz. Un merci à : Tumblr ♥ Je suis fier(e) de porter l'avatar de : La sublime et divine Kathryn Prescott.
Sujet: Re: Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle Dim 23 Mar - 22:36
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
Sujet: Re: Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle Dim 30 Mar - 9:55
▲ save the last dance for me.
Tu te demandes encore ce que tu fais là, mais ce n’est qu’une vague angoisse qui reste au fond de ton être. Tout a disparu au moment où ton regard s’est posé sur elle. Tu as tout oublié de tes peurs et de tes appréhensions. Elle a apaisé ton cœur par sa simple apparition. Et tu te dis que ça fait du bien de la retrouver, d’être avec elle pour la soirée. Malgré l’ambiance électrique tout autour de vous, tu es calme et posée. Tu te sens comme dans une petite bulle que tu ne veux pas voir éclater. La présence d’Abigaëlle à tes côtés te réconforte. C’est comme si elle t’enveloppait toute entière, comme si elle te protégeait par son seul sourire tendre. Plus rien ne compte. Tu es bien. Juste bien. Comme tu ne l’as pas été depuis très longtemps – trop longtemps, peut-être. Tu as envie de profiter de ces instants, le plus possible. Demain, déjà, la réalité aura repris ses droits et tu devras à nouveau affronter la souffrance, ton cœur vide et tes yeux secs d’avoir trop pleuré. Ce soir, tu oublies juste. Tu oublies tout ça, tu ne te concentres que sur cette jeune femme à la crinière de feu qui semble ramener le soleil dans ta vie. Elle ne fait pourtant rien de spécial, rien d’extraordinaire. Elle a simplement à te regarder, te sourire et ton univers entier s’arrête de tourner pendant quelques secondes. Le temps se met sur pause et tu as seulement à profiter. Profiter de cette douceur ensoleillée. Elle est vraiment jolie ce soir. Évidemment, tu la trouvais jolie chaque fois que tu la voyais mais ce soir c’est différent. C’est comme si les néons colorés, la musique trop forte, l’ambiance lourde et chaude apportait un peu plus de charme à sa personne. Comme si elle rayonnait. Et tu te sens un peu gênée, un peu embarrassée quand tu oses le lui avouer. Quand le fond de ta pensée s’échappe de tes lèvres pour se glisser jusqu’à son oreille attentive. Heureusement, les spots t’aident à cacher tes joues rougies et tu remercies le défilé de couleurs qui t’aveugle un peu. Peut-être que, grâce à ce jeu de lumières, tu pourras être plus à l’aise ; peut-être que tu te sentiras prête à t’ouvrir un peu plus. Tu en as envie, tu crois. Tu as toujours cette sensation intrigante de te savoir comme en sécurité avec elle. Comme s’il ne pouvait définitivement rien t’arriver – rien de mauvais, en tout cas. Et lorsqu’elle te renvoie le compliment, tu ne peux empêcher ce sourire divin, un peu enfantin, de venir ourler tes lèvres parées de rose brillant. Ton cœur fait un drôle de saut périlleux dans ta cage thoracique et tu te dis que ça doit être la musique saccadée et électronique. Mais ton estomac qui se noue doucement, tes joues qui semblent chauffer de plaisir, c’est bien à cause d’elle. À cause de son regard qui se dépose sur toi, si intensément que tu as comme l’impression qu’elle peut voir à l’intérieur de toi. Est-ce qu’elle serait capable de déceler la douleur derrière tes yeux d’azur, la souffrance cachée par ces sourires candides ? Tu as peur de n’être qu’un livre ouvert pour elle. Tu es soulagée de voir Abigaëlle s’avancer jusqu’au bar pour commander vos boissons. À vrai dire, elle a dû prendre l’habitude de le faire puisque tu restes toujours en retrait à ce moment-là lors de vos déjeuners ensemble, sur le campus de l’université. C’est un peu devenu comme une habitude, comme un rituel auquel tu t’abandonnes avec un certain plaisir. Parce que ça te rassure ; parce que ça te réconforte. Comme si tu en avais besoin, comme si tu pouvais t’accrocher à ça lorsque tu te sens perdue et désemparée. C’est sans doute idiot, mais ça t’aide beaucoup malgré tout. Toute à tes pensées, tu ne l’as pas vue revenir et tu sursautes lorsqu’elle hurle à ton oreille qu’elle a ton verre. Mimant un ‘merci’ indistinct avec les lèvres, tu t’empares de ta boisson, sans même savoir ce qu’elle a commandé au barman. Au fond, tu t’en fiches. Tu lui fais confiance. Avalant une longue gorgée, l’alcool semble te brûler la bouche, sensation agréable dans sa douleur. Vodka-orange, association parfaite. Tu savais qu’elle allait bien choisir. Sirotant doucement, tu observes les gens se défoulant sur la piste cependant que la chaleur de la rousse semble se mélanger à la tienne. La sensation est à la fois grisante et inédite. Tu ne sais pas exactement comment réagir à ce tumulte d’émotions qui t’envahit. C’est doux et apaisant, c’est brûlant et violent. Mais dans le bon sens. Ça fait du bien. C’est agréable. Tu te sens bien, vraiment bien pour la première fois depuis très longtemps. Tu te retiens de poser ta tête sur son épaule – tu te dis qu’elle trouverait ça bizarre – et continue de déguster ta boisson. « Tu viens danser ? tu hurles à son oreille une fois ton verre vide. » Ta tête tourne un peu, tu n’es pas habituée à l’alcool. Mais ça fait du bien, tu te sens légère. Tu aurais presque l’impression de pouvoir voler. Un sourire sur les lèvres, tu descends finalement de ton haut tabouret et, empoignant sa main, tu tires Abigaëlle jusqu’à la piste de danse. Fermant les yeux, tu te laisses guider par le rythme lourd de la musique et ton corps commence à se mouvoir comme de son propre chef. Tes hanches balancent, tu t’abandonnes à la musique qui semble courir sur ta peau. Frissonnante, tu te laisses aller dans un total oublie de toi-même et rien n’a jamais été plus parfait. Tes oreilles bourdonnent, ton sang pulse à tes tempes. Dans ta cage thoracique, ton cœur tressaute en rythme, presque à exploser tes côtes. Mais tu te sens bien. Te rapprochant doucement de ton amie, tu te colles de manière instinctive à elle en laissant tes mains se poser sur ses hanches pour les faire se balancer dans un même ensemble. Tu dois avoir la tête complètement dans les nuages pour oser un tel rapprochement mais tu n’y penses pas. Tu as l’esprit totalement vidé de toutes ces pensées inutiles qui te bloquent au quotidien. Tu ne penses à rien d’autre qu’à la chaleur que son corps près du tien diffuse jusqu’à toi, qu’à cette sensation euphorisante de planer. Et quand tu te penches vers elle pour poser tes lèvres tout doucement contre les siennes, alors c’est comme un feu d’artifice qui éclate en toi. La Terre s’arrête de tourner, le monde a stoppé sa course pendant un instant comme pour vous admirer.
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: Savoir enfin d'où je viens...
Faites place à la vedette
Abigaelle A. Blair
J'ai posé bagages ici le : 13/09/2013 Jouant le rôle de : Alice in Wonderland. Nombre de messages : 875 On me connait sous le pseudo : Asz. Un merci à : Tumblr ♥ Je suis fier(e) de porter l'avatar de : La sublime et divine Kathryn Prescott.
Sujet: Re: Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle Dim 30 Mar - 11:20
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
Sujet: Re: Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle Dim 20 Avr - 11:14
▲ save the last dance for me.
L’alcool semble t’embrumer l’esprit petit à petit. C’est comme si un voile se déposait doucement sur ta lucidité, la recouvrant. L’aveuglant. Tout disparaît et tu ne sens plus que tes désirs, tes envies refaire surface avec plus de violence encore. Comme si l’alcool te libérait, comme si l’alcool te dépossédait de toutes ces barrières que tu t’imposes en temps normal. Tu te sens légère et insouciante, un peu comme tous ces gens autour de toi qui dansent. Ils dansent pour oublier. Tu supposes qu’ils ont leurs propres problèmes, qu’eux aussi ont l’esprit trop encombré pour être pleinement heureux. Alors ils viennent ici, s’enivrent le temps d’une soirée et se défoulent sur la piste de danse pour ne plus penser. Pour arrêter de souffrir et se dire que tout finira par s’arranger. Que tout ira bien. C’est un peu ce que tu recherches également. L’oubli. Tu ne veux plus réfléchir, tu ne veux plus avoir cette sensation de mourir de l’intérieur. C’est trop difficile, trop douloureux. C’est comme étouffer peu à peu et sentir la mort t’envahir avec une lenteur insupportable. Pourtant, la présence d’Abigaëlle semble apaiser ces maux, cette douleur. Elle est comme un baume réparateur sur tes cicatrices et la souffrance disparaît à son contact. Sa douceur te submerge toute entière, tu es comme transportée par cette tendresse. Tu te sens flotter, légère et rêveuse. Tu apprécies cet instant de calme avant la tempête. Tu profites de ce répit qui t’est offert avant de retourner dans ton cauchemar habituel. Tu t’évades. Tu reprends courage, tu reprends espoir. Tu reprends vie à ses côtés. Comme si elle apportait un peu de soleil à ton quotidien morne et gris. Les nuages lourds d’orage s’écartent pour laisser place à une éclaircie. Elle est le printemps après un hiver rude ; elle est la renaissance après la mort. C’est comme un arc-en-ciel dans ta vie. Plein de couleurs, de rêves et de gaieté. Abigaëlle rend ton quotidien plus supportable. Avec elle, tu te dis que la vie n’est pas si mal. Que ça vaut peut-être la peine de souffrir une fois rentrée chez toi, que ça vaut la peine d’endurer tout ça. Si c’est pour ressentir cette joie au fond de ta poitrine chaque fois que tu la vois. Alors quand tes lèvres se posent sur les siennes dans un attouchement simple et doux, c’est comme une explosion à l’intérieur de toi. Ton ventre se tord, amène ce goût acide de bile à ta bouche. Ta tête tourne agréablement et tu es obligée de resserrer un peu plus tes mains sur sa taille comme pour ne pas tomber. Comme pour ne pas t’effondrer et sombrer dans ce gouffre chaud et presque doux. Ton cœur vient battre à tes tempes, couvrant le bruit assourdissant de la musique trop forte. L’espace d’un instant, le monde autour de vous n’existe plus. Tout disparaît. Il ne reste plus qu’elle. Elle et toi, plus proches que jamais. Elle et toi, et ce baiser qui te remue les entrailles. Tu te croyais morte, incapable de ressentir quoi que ce soit sinon cette douleur, cette souffrance au quotidien, sinon cet amour destructeur pour ta Maîtresse. Et voilà, que tout à coup, tout change. Tout devient différent. Tout est pareil et pourtant tout a ce goût de nouveauté. Comme si elle venait de transformer ton quotidien. Comme si, comme par magie, tout s’effaçait et tu étais une nouvelle Talie. Une nouvelle personne. Plus de conte de fées qui te bousille les tripes, plus de prince qui te manque, plus de sorcière qui te tue à petit feu. Plus de mal, juste ce bien-être fou qui te transporte. Et c’est si bon. Une vague brûlante de culpabilité t’envahit soudain à la seule pensée de ta Maîtresse et tu t’écartes doucement de la rousse, le regard baissé. Étonnée de ta propre audace, tu sens comme un poison se déverser jusque dans tes veines pour t’étouffer lentement, enserrant ta gorge. Tu as l’impression d’avoir trahi celle que tu aimes. D’avoir trahi Abigaëlle aussi. Tu ne sais pas ce qu’il t’a pris, tu ne comprends pas ce que tu fais. Pourquoi ce baiser ? Pourquoi maintenant, pourquoi elle ? Tant de questions qui tournent dans ta tête avec fracas et auxquelles tu n’as pas de réponse. C’est déstabilisant. Déroutant. Tu ne sais pas quoi penser de ton attitude, de ce que tu as ressenti en posant tes lèvres sur les siennes. C’est comme si ton cœur s’était remis à battre, violemment. C’était comme sentir la vie affluer par vagues à l’intérieur de toi. Est-ce seulement possible de se sentir si vivant alors qu’on se pensait tout simplement mort depuis longtemps ? Tu as tout à coup peur. Peur de ce que tu viens de faire, peur de ce que tout ça va engendrer. Peur des conséquences. Et si Maléfique l’apprenait ? Et si elle te punissait pour ce geste ? Avalant ta salive, tu jettes comme un regard un peu affolé à ta compagne de soirée. C’est comme un appel à l’aide, une supplique. Qu’elle t’apaise comme elle l’a toujours fait. Tu es sur le point de t’excuser quand sa chaleur revient se mélanger à la tienne. Son corps se rapproche à nouveau et, immobile, tu ne peux qu’apprécier la vague de douceur qui t’envahit. Tu oublies à nouveau et quand son visage se rapproche du tien, tu ne bouges pas d’un millimètre. Sa bouche capture à nouveau la tienne et tout un tas de frissons dégringolent ta colonne vertébrale. Enroulant tes bras autour de sa nuque, tes formes épousent les siennes avec cette perfection incroyable comme si vos deux êtres étaient modelés de façon à ne former qu’un une fois réunis. Tu ne peux t’empêcher te remarquer les différences d’avec les baisers de ta Maîtresse. Si elle est possessive et impérieuse, Abigaëlle est emplie de douceur et de tendresse. Tu es comme un objet précieux et fragile entre ses mains, comme si elle avait peur de te briser à tout instant. C’est agréable de se sentir protégée ainsi, comme si tu étais importante à ses yeux. Comme si tu comptais pour elle, vraiment. Enfermée dans cette bulle agréable, le charme semble être rompu quand un corps masculin se colle au tien par derrière. Un tremblement d’effroi te traverse et tu ne peux que t’immobiliser. Paralysée, tu sens même des bras puissants s’enrouler autour de ta taille fine cependant que la chaleur moite du corps derrière le tien est comme une agression. Un goût de vomi dans la bouche, tu tentes de te défaire de cette emprise insupportable, écœurée par la forte odeur d’alcool émanant de ce souffle tiède. Tu lances à ton amie un regard paniqué tout en continuant de te débattre. Ta respiration s’accélérant, tu sens ton cœur comme se fracasser contre tes côtes avec une violence inouïe. Tétanisée, ta tête tourne et tu tentes tant bien que mal de ne pas hurler. Tu trouves juste le contact masculin contre toi dégoûtant, avilissant. Comme s’il pénétrait déjà dans ton espace vital sans autorisation. Comme s’il forçait les remparts de tes protections.
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: Savoir enfin d'où je viens...
Faites place à la vedette
Abigaelle A. Blair
J'ai posé bagages ici le : 13/09/2013 Jouant le rôle de : Alice in Wonderland. Nombre de messages : 875 On me connait sous le pseudo : Asz. Un merci à : Tumblr ♥ Je suis fier(e) de porter l'avatar de : La sublime et divine Kathryn Prescott.
Sujet: Re: Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle Mer 11 Juin - 22:25
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: mourir.
Faites place à la vedette
Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
Sujet: Re: Danser pour oublier. Talie & Abigaëlle Sam 26 Juil - 19:17
▲ save the last dance for me.
Tout était si beau, tout était si doux. Tout était si parfait entre vous. Juste elle et toi et cette sorte de bulle cotonneuse dans laquelle la demoiselle rousse avait réussi à vous enfermer toutes les deux. Tu avais complètement oublié le monde alentour, il n’y avait plus qu’elle qui comptait. Elle et ses grands yeux dans lesquels tu te perdais. Elle et son visage empli de douceur qui te donnait envie de sourire, de dire merde à la vie et ses difficultés. Tu t’es laissée emporter par cet instant complètement magique, complètement inattendu aussi. Jamais tu n’aurais cru être capable de tout ça, de tant de rapprochement avec Abigaëlle. C’est tout nouveau pour toi. Jamais tu n’as été aussi en confiance, aussi à l’aise. Jamais tu n’as osé être aussi proche d’une personne qui n’était pas ta Maîtresse. Comme si tu t’étais interdit jusque là toute autre relation plus profonde. De peur de souffrir encore plus, de peur des représailles. De peur de t’attacher et de voir Maléfique t’enlever ceux qui te sont chers comme elle t’a enlevé Philippe. Mais ce soir, tu as tout oublié. Tu as perdu le sens des réalités, tu as mis dans un coin de ta tête tous tes doutes et toutes tes peurs, les mettant en sourdine le temps d’une soirée juste pour te laisser profiter. Profiter de ce temps libre, profiter de cette nouvelle euphorie qui coule dans tes veines. Profiter de ton amie, tout simplement. Ton cerveau est en pause, tu ne réfléchis plus. Il y a juste sa chaleur se mélangeant à la tienne, son corps collé au tien. Cette drôle de brûlure au creux de tes reins. Et ces battements fous contre tes côtes. Tu te sens si bien. Si bien que tu ne réalises pas que le monde qui vous entoure reste noir, sale, dur. Tu as oublié que la vie alentour ne fait pas de cadeaux à des êtres damnés comme toi. Parce que tout bascule. Tout s’effondre. Toi qui te sentais pousser des ailes quelques secondes auparavant, tu déchantes vite lorsque des formes masculines se collent à ton dos, empiétant sur ton espace vital. La respiration affolée, tu vis ce rapprochement comme une véritable agression. Ton corps se tend, ton estomac se tord. Tout ton être se révulse et un goût de bile remonte jusqu’à ta gorge, te brûlant la langue. Ce souffle chaud contre ton cou est comme une caresse trop osée, trop intime. L’odeur d’alcool te fait froncer le nez, tu plisses les yeux. Dégoûtée. Toute cette violence est comme une gifle cuisante, un coup de poing en plein plexus. Tu te débats comme une lionne mais rien n’y fait. Tu es impuissante face à cet homme. Et puis les mots fusent, cinglants. Avilissants. Moches et écœurants. « Gouine. » Le mot résonne dans ta tête et te glace le sang. Il est comme une insulte, comme une marque déposée sur ta chair au fer rouge. Tu n’avais encore jamais pensé que ton attirance pour les femmes pouvait être mal vue. Pouvait être perçue comme amorale et répugnante. C’est donc ce que les gens pensent ici ? Le fait d’éprouver des sentiments pour une personne n’est-il pas le plus important ? Tu ne t’étais jamais posé ce genre de questions avant. Jusqu’à maintenant. Tu avais juste vécu avec ces sentiments sans jamais essayer de comprendre pourquoi ou comment. Sans jamais essayer de savoir. Tu ressentais, voilà tout. Tu n’avais d’ailleurs que vécu à travers ces sentiments pour ta Maîtresse, tu n’avais jamais imaginé que c’était quelque chose qui paraîtrait anormal aux yeux du reste du monde. Protégée par les murs du loft dans lequel ta Maîtresse t’a enfermée, tu n’as jamais dû affronter cette violence crue et bestiale. Cette haine gratuite. Tu ne souffrais que de celle de Maléfique, que de son sadisme sans limite. Mais c’était tout. Les autres, tu les avais oubliés. Et tu pensais naïvement qu’Aphria était la seule à être aussi inhumaine envers toi. La seule personne aussi néfaste et vicieuse dans ce monde ici-bas. Incapable de réagir, tu restes immobile, le regard perdu dans le vide. La foule autour de toi a disparu, ne reste que ce mot qui te salit. Tu ne sens même pas les regards fixés sur toi, leur brûlure et leur jugement. Ce n’est que lorsque celui qui t’a trop approchée se met à hurler que tu reviens à la réalité. Tu le vois à genoux, se tordant de douleur en criant comme un enfant. Ahurie, tu vois en face de lui ton Abigaëlle qui, le visage déformé de colère, le regarde comme s’il n’était qu’une vermine tout juste bonne à exterminer. Jamais tu ne l’as vue autant en colère. Jamais tu n’as vu sur son visage de poupée autant de sentiments mauvais qu’en cet instant. Étrangement, tu trouves ça plutôt sexy mais tu rougis d’une telle pensée. Tu baisses les yeux avant de sentir la main de ton amie empoigner fermement la tienne et te tirer par le bras jusqu’à retrouver la fraîcheur de l’air de la nuit. Le calme de la rue est apaisant après tout ce bruit qui assourdit encore tes oreilles. Ton cœur continue sa course effrénée dans ta poitrine mais tes muscles se relâchent et se détendent petit à petit. La brise légère envoie des frissons le long de ton dos, tu fermes les yeux et inspire à plein poumons. Si la scène reste encore présente à ton esprit, la fuir aussi vite t’aura aidé à ne pas rester bloquée dans cette honte sale et poisseuse que cet inconnu avait voulue vous jeter. La voix douce mais contrite de la rousse s’élève dans le silence de la nuit et c’est un peu comme une mélodie. Elle finit d’apaiser tes dernières craintes. Elle a toujours eu cette faculté-là sur toi. Tu souris légèrement avant de poser un regard tendre sur ton amie. Elle semble si ennuyée, si honteuse aussi. Comme si toute cette scène était de sa faute alors qu’elle t’avait fait passer la soirée la plus magique de toute ta vie à Fantasia Hill. Un peu timidement, tu te rapproches et poses une main sur son avant-bras dénudé. « Ne t’en fais pas, tu la rassures d’une voix douce, ton pouce caressant sa peau blanche dans un geste instinctif. Ce n’est pas ta faute. » Non ce n’était pas de sa faute. Parce que tu venais de passer un moment merveilleux en sa compagnie et tu ne voulais pas laisser cet odieux personnage te gâcher ce souvenir. Te gâcher cet instant où tu t’es libérée. Où la femme en toi s’est révélée. Si ta Maîtresse a su faire naître ta féminité, Abigaëlle a réussi à la faire éclore, fleurir. Tu t’épanouis à son contact, tu le sais. Avec précaution, tu enroules tes bras autour de la nuque gracile. Ton corps se colle instinctivement au sien et tu souris avec tendresse. « J’ai passé une soirée merveilleuse, merci, tu souffles avant de poser un rapide baiser au coin de ses lèvres et de t’écarter un peu, les joues légèrement rosées. » Tu ne sais pas quoi lui dire d’autre pour la rassurer. Tu n’as plus envie de penser à ce qu’il vient de se passer. Tu ne veux pas t’encombrer l’esprit avec tout ça. « Je ne te savais pas adepte de karaté, tu rigoles doucement en revoyant l’homme à genoux sous la douleur. Je crois que tu lui as laissé un souvenir impérissable après ça. » Te cachant un peu derrière ta main, tu pouffes de rire avant d’enrouler ton bras autour du sien. Posant ta tête au creux de son épaule, tu observes le ciel couleur d’encre qui vous surplombe. Les lumières de la ville cachent les étoiles, sont comme des dizaines de petits soleil qui t’aveuglent. Du coin de l’œil, tu aperçois la voiture que ta Maîtresse a sûrement fait venir pour toi. Faisant comme si tu n’avais rien vu, tu lances un sourire à la rouquine. « On se balade un peu ? La nuit est douce et je n’ai pas envie de rentrer maintenant, tu lâches. J’ai envie de profiter de notre soirée encore un peu. » Et ne surtout pas retomber dans cette abysse infernale faite de douleur et de peur.
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: Savoir enfin d'où je viens...
Faites place à la vedette
Abigaelle A. Blair
J'ai posé bagages ici le : 13/09/2013 Jouant le rôle de : Alice in Wonderland. Nombre de messages : 875 On me connait sous le pseudo : Asz. Un merci à : Tumblr ♥ Je suis fier(e) de porter l'avatar de : La sublime et divine Kathryn Prescott.