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you make me feel like crazy, you make me feel like it's my fault☽aliliksandar.  Vide
 

 you make me feel like crazy, you make me feel like it's my fault☽aliliksandar.

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MessageSujet: you make me feel like crazy, you make me feel like it's my fault☽aliliksandar. you make me feel like crazy, you make me feel like it's my fault☽aliliksandar.  EmptyMar 3 Fév - 13:08





But I can’t imagine, a life without, breathless moments, breaking me down, a life without you

clay and lili.


Yeux dans les yeux. Il était là, le prédateur. Il me regardait. Me toisait de toute sa grandeur, de ses yeux dorés, arborant avec fierté un pelage argenté qui n'avait absolument rien à envier à la lune. Qu'est ce qu'il était beau. Beau, mais dangereux. Beau parce que je ne parvenais pas à le quitter des yeux. Quant à sa dangerosité, elle trouvait ses sources dans les mêmes raisons. Il était menaçant uniquement parce qu'il avait mon attention, nocif seulement parce que je lui donnais l'occasion de l'être. Il se nourrissait de la force que je le lui offrais, de par ma passivité. Je n'étais pourtant pas connue pour mon apathie, convenons-en. Mais il avait le don d’anesthésier mes sens, et ça me terrorisait autant que cela ne me faisait rêver.
Puis il fit un pas. Un seul et unique pas, laissant sa patte frôler la terre rendue humide par la pluie qui s'était abattue, quelques heures plus tôt, sur les arbres de la forêt dans laquelle nous nous trouvions. L'odeur de la rosée du matin mêlée à celle des plantes s'insinua en moi, me dorlotant de fausses caresses rassurantes. La forêt, c'est ta maison, c'est ton domaine, c'est ton pays, c'est ton empire. Tu n'as pas à avoir peur. Quel que soit le danger qui s'y trouve, tu es la reine, ici. Tu es Lili la Tigresse, Lili la princesse indienne, Lili la respectée de la tribu, Lili la fille de la forêt. Tu es en sécurité. Or, mes sens me berçaient d'illusion. Parce qu'en sécurité, je ne le serais jamais, pas en présence d'un loup aussi charismatique. Ses grands yeux cherchaient les miens. Il restait calme, avertie, du haut de ses pattes robustes. La nuit noire le rendait plus imposant encore. Cherchait-il mes failles ? Cherchait-il à m'hypnotiser ? Pas la peine d'essayer, hypnotisée, je l'étais déjà. Calme, sereine, ma carcasse d'indienne se tenait droite, face à la lune, face à lui, face à sa magnificence. Mes yeux n'inspiraient aucune peur, aucune crainte. J'admirais sa beauté. En réalité, j'admirais tout ce qui se dégageait de lui. Son charme, son pouvoir séducteur, sa dangerosité, sa bestialité. Je me délectais tranquillement des effluves de son âme, tandis que mon arrogance s'amusait à flirter avec le danger, allant jusqu'à oser le regarder en face. Père - chef de ma tribu - m'a toujours appris à ne pas sous-estimer la nature et ses dangers. Il m'avait enseignée tout ce qu'il savait, jusqu'au moindre détail, et m'avait toujours obligée à surveiller mes devants et mes arrières, en somme à agir d'une manière bien spécifique lorsque je me retrouvais confrontée à un animal sauvage et indomptable : ne pas le quitter des yeux, et ne jamais lui tourner le dos. Le respect est la meilleure option lorsqu'il s'agit de prier afin que votre pire ennemi ne vous saute pas à la gorge. Un respect des plus intéressés, puisque manœuvré dans l'unique but de préserver ma vie et ma sécurité. Or, mon intérêt dépassait largement la simple politesse. Je le vénérais, l'admirais. Je sentais cette connexion, ce petit quelque chose qui me poussait à croire que nous étions pareils, cette chose qui allait causer ma perte. Car nous étions fait du même bois. J'étais la tigresse, il était le loup. Alors, j'étais douce, flegmatique, voire impassible. Il ne m'arriverait bien. En réalité, sincèrement, je savais qu'il ne me restait plus beaucoup de temps à vivre. Deux minutes cinquante, tout au plus. Chose qui ne m'empêcha pas de considérer ces deux minute et ces quarante-huit secondes comme étant les plus excitantes de toute ma vie.
Le dessein du loup était des plus simples, et la réalisation de celui-ci ne m'étonna pas moi-même. La puissance de son regard me fit tourner la tête, tandis que ses pattes avant se jetèrent à mon cou. Trou noir. Puis rectangle de lumière horizontal. Le noisette de mes yeux se perdit dans la contemplation de ce rectangle lumineux survenu n'importe comment. Mes sourcils se froncèrent, laissant à mon esprit le loisir et la charge de trouver un sens à tout cela. Il fut si évident qu'il ne me fallut que quelques secondes pour reconnaître la fenêtre de ma chambre. J'avais pour habitude de laisser les volets coulissants légèrement ouverts, ce qui me permettait de me réveiller par la caresse du soleil levant. D'où le "rectangle lumineux". La raison me regagna petit à petit, le réveil fut douloureux. Ce qui restait de mon rêve se dispersa dans la pénombre de ma chambre, et je me relevai en frottant mes mains sur mon visage pour m'aider à sortir de ma léthargie profonde. Mon tee-shirt trois fois trop grand pour moi dévoilait mes épaules bronzées alors que je me plaisais à me remémorer le rêve qui venait de prendre possession de mes nuits. Par quelle folie ma conscience avait-elle été possédée pour imaginer Clay sous la forme d'un loup gris qui n'avait que pour unique but de me dévorer dans la pénombre d'une forêt abandonnée ? Ridicule. J'avais pour habitude d'analyser chacun de mes rêves quels qu'ils soient, persuadés qu'ils demeuraient porteurs de messages depuis la nuit des temps. Mais en l’occurrence, ici, il s'agissait certainement de quelque chose de plus personnel. J'adorais ce garçon. Il avait ce petit truc qui me forçait à penser que j'étais la seule à pouvoir le comprendre. Et nul ne pouvait nier qu'il gardait précieusement entre ses griffes un talent hors paire, celui d'entretenir un charme de tous les diables. Depuis petite, je considérais le loup comme le plus emblématique et séduisant de tous les spécimens. Je préférais donc naïvement référer la symbolique de mon rêve à cette interprétation, plutôt qu'à celle d'un mauvais présage.
Mais l'heure n'était pas à la rêverie, quelle qu'elle soit. Une longue journée m'attendait. Devant me présenter au centre naturel de la ville dans l'heure qui suivait, je comptais bien remplir mes fonctions durant mon temps impartie, et les horaires qui m'étaient réservés le mardi, soit de sept heures à treize heures. La matinée passa rapidement, m'occupait des animaux du centre demeurait sans aucune hésitation la seule activité qui me permettait de conserver le lien. Le lien qui me garantissait que je venais d'un autre monde, et que j'étais la princesse indienne de Neverland. J'aimais me souvenir, me rappeler, m'imposer ses images pour ne jamais avoir à les oublier. Mais cela ne m'empêchait pas de m'autoriser quelques nouveautés. De nouvelles rencontres et de nouvelles activités, notamment. Et je comptais bien jouer avec le feu en entreprenant des choses qui étaient jusqu'alors hors de ma portée. Ainsi, trois jours plus tôt, j'avais accepté la proposition de Clay - Loup gris en chef - lorsque celui-ci avait tenté de me convaincre à rejoindre son équipe au club qu'il dirigeait, en tant que serveuse et danseuse. C'est pourquoi, ce jour là, après une après-midi à l'appartement consacrée au choix de ma tenue, à ma préparation de manière générale, je me rendis à l'adresse indiquée aux alentours de 18h50.
Refermant mon strench sur ma robe pour me protéger du froid et des petits flocons de neige qui se logeaient dans mes cheveux, je restais patiente face à la grande porte blindée en fer. Il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour voir apparaître ce qui s'apparentait à un videur. Aussi haut que large. « C'est trop tôt, ma'mselle. On est fermés. Mais vous pourrez revenir d'ici deux heures. » Je ne comptais pas me désaltérer ici, et je lui fis rapidement comprendre alors qu'il ne referme la porte sur mon minois : « En réalité, je ne suis pas cliente, je suis venue à la demande du patron. C'est Clay qui m'a dit de venir à cette heure ci pour lui parler. Je suis la nouvelle. » bien entendu, j'avais volontairement cité le prénom du loup gris. Histoire de prouver que je n'étais pas une gamine prête à tout pour raconter des craques. Il m'observa de ses yeux gris en hochant légèrement la tête avant de me demander : « C'est quoi ton nom ? » sûrement allait-il vérifier mon identité. Je m'en fichais. Je savais qu'à l'intérieur, Clay devait certainement déjà m'attendre. 19H07. « Lili. C'est Lili. » Lili la tigresse, mon grand. Mais dans ce monde, il était assez déconvenue de s'attribuer de tels surnoms. J'apprenais vite.  « Attends deux secondes. » J'hochai subtilement la tête avant qu'il ne referme la porte derrière lui dans un fracas assez déstabilisant. L'attente ne fut pas bien longue, puisqu'il réapparut une minute seulement après notre premier échange. Et cette fois ci, j'eus son accord pour pénétrer dans le club. Autant dire que je me sentais privilégiée de découvrir ce dernier dans un tout autre contexte que celui connu par les clients habituels. La grande salle était entièrement vide, le silence était pesant, malgré une légère musique de fond qui rendait l'endroit presque cosy. J'avançais dans la douce ambiance, naviguant entre pénombre et clarté artificielle, évitant les quelques tables dispersés dans la salle principale du royaume de la débauche. C'est alors que je le vis. Lui. Grand, brun, aux yeux noisettes, et au charisme inégalé. Ce subtil mélange d'arrogance, d'inconduite, de corruption et d'élégance. J'ignorais s'il m'avait vu. Alors, je m'approchai doucement du comptoir auquel il se trouvait. Sur mes lèvres se dessinait un fin sourire inspiré par l'assurance qui se dégageait de lui, lui derrière ses quelques mèches qui lui tombaient négligemment dans les yeux. Je le connaissais que depuis quelques jours, et il me proposait déjà un travail dans son affaire. Douteux, j'aurais dû me tenir sur mes gardes, mais visiblement, ma méfiance habituelle ne souhaitait pas sortir ses griffes en sa présence. Au lieu de cela, je m'accoudais au comptoir et m'amusai : « une rumeur court, en ce moment. Elle suppose que vous soyez à la recherche d'une demoiselle, quelques soirs par semaine. Mais j'ai tendance à ne pas croire les rumeurs, voyez vous. J'ai tort ? » je souriais à nouveau avant d'ajouter, plus sérieusement cette fois-ci : « je ne suis pas en retard ? »

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