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 LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ?

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MessageSujet: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyMer 2 Avr - 17:13



luckarydo you got room for one more troubled soul ?

Ça faisait des heures que tu tournais en rond dans cette foutue chambre. Tu te levais, tu marchais, tu te rasseyais, tu passais tes mains dans tes cheveux nerveusement, tu expirais profondément pour essayer de te calmer, et tu te relevais pour essayer d'évacuer toute cette tension, encore et encore. Ton colocataire n'était pas là et tu ne savais pas si c'était quelque chose dont il fallait se réjouir, ou le contraire. D'une manière, tu aurais voulu qu'il soit là en ce moment, qu'il te parle, qu'il te change les idées, ou qu'il te donne des conseils débiles. D'une autre part, si tu continuais à bouger dans toute la chambre à trois heures du matin un dimanche avec lui à côté, tu te serais déjà reçu la moitié des coussins dans la gueule et t'aurais surement réveillé son côté violent et énervé. C'était ça, de vivre avec un espèce de bipolaire.

T'étais pas bien. Plutôt dans la matinée, t'avais fait le fort, t'étais resté calme, t'avais tout fait pour rester censé et raisonnable, mais maintenant que t'étais seul avec toi-même, toutes tes pensées et tes peurs encombraient ton esprit. Et tu ne pouvais plus que penser à ça, à répétition. Enceinte. Ta meilleure amie venait de t'apprendre qu'elle était enceinte ce samedi matin, et si tout à l'heure tu avais été choqué d'apprendre la nouvelle, maintenant le choque faisait place à la panique, que tu n'arrivais point à faire taire. Il ne fallait pas que tu restes seul, ce n'était pas bon pour toi, ce n'était pas sain pour toi. T'avais cette envie de dégueuler qui te prenais aux tripes et ressasser la conversation avec Sea ne te faisait pas du bien, loin de là. Tu allais devenir fou, si tu gardais ça pour toi, si tu enfouissais ça dans ton cerveau. Ce n'était pas bon pour toi, pas bon. T'as pensé, pendant un court instant, à prendre le couteau, et à faire ce que tu savais faire de mieux. T'arrivais pas à dormir de toute manière et ce n'était pas comme si Stitch allait te surprendre d'une minute à l'autre. T'avais tout le temps du monde pour faire ça, et peut-être même que ça allait te calmer, qui savait. Mais tu changea d'avis. Zackary. Zackary pourrait t'aider lui. Peut-être. En tout cas il pourrait t'écouter, te rassurer. Vous étiez amis non ? Et les amis, c'était là pour les autres, surtout quand on passait une journée aussi pourrie que la tienne. Tu prenais pas le temps de réfléchir, t'étais déjà tout habillé et prêt à partir de toute manière, et t'enfilais vite une écharpe et une veste avant de déguerpir de cet endroit qui avant, t'apportais plus de réconfort qu'aujourd'hui. Et tu traversais la ville à pied, jusqu'au quartier du Nord, là où t'étais déjà venu des centaines de fois, là où Zackary habitait. T'arrivais au 240, devant la fameuse maison que tu recherchais, et tu n'hésitas même pas à appuyer sur la sonnette plusieurs fois les doigts tremblant. Tu ne prenais même pas le temps de réfléchir qu'il était putain de trois heures passées du matin et qu'il devait surement dormir. Tu ne prenais même pas le temps de réfléchir que ça pouvait tout aussi bien aussi être sa colocataire et meilleure amie qui pouvait t'ouvrir - et te refermer la porte au nez car elle n'était pas du genre à beaucoup t'aimer. Tu ne réfléchissais pas à tout ça, toi qui avait l'habitude d'analyser les situations avant de faire une connerie quand tu le pouvais. Tu ne pouvais plus rien analyser à ce moment-là, et t'avais juste le mot enceinte qui tournait en boucle dans ta tête comme une mélodie macabre et morbide.
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Dernière édition par Lucifer "Luc" Norris le Lun 21 Avr - 0:09, édité 1 fois
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Neo

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Neo "Cheshire" R. Burton
J'ai posé bagages ici le : 29/10/2013 Jouant le rôle de : Cheshire, l'esprit étrange sous forme féline. #teamwonderland Nombre de messages : 434 On me connait sous le pseudo : wednesday' (cam). Un merci à : hey jude (avatar) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : rdj, la perfection.
MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyMer 2 Avr - 18:53


luckarydo you got room for one more troubled soul ?

Cela faisait bien quatre bonnes heures, que Volt bossait sur son scénario. La fatigue lui creusait les yeux, et il somnolait presque sur place, mais il tenait à terminer à tout prix sa scène, quitte à s'endormir sur son pauvre PC. Il était si fatigué, qu'il enchaînait les cafés sans aucun succès. Poussant un profond soupir, il contempla ses soixante douze pages de document word, couvert de noir. Il tentait d'oublier sa tristesse en se noyant dans le boulot, jour et nuit, mais cela ne lui apportait rien de bon que des yeux explosés et une envie de dormir en cours (et des heures de colle lorsqu'il cédait à la tentation...). Finalement, après une longue réflexion, Zack ne pu s'empêcher de refermer son ordinateur, et de venir éteindre la lumière, roulant sur le coté en se couchant en position fœtale et baillant aux corneilles, pour enfin finir par tomber dans les bras de Morphée. Le réveil affichait tout juste une heure lorsqu'il s'endormit, et ce qui pouvait paraître dérisoire pour certains, était claquant pour Zackary, qui passait chacune de ses soirées depuis quelques temps à tenter d'écrire jusqu'une heure du matin. Lorsqu'on commençait à sept heures le lendemain, ça faisait forcément un peu mal.

Son repos fut malheureusement de courte durée, car trois heures et demi sonnant, l'ex petit chiot fut réveillé par quelqu'un qui tapait contre la porte. Dans un premier temps, il se contenta de pousser un grognement en enfonçant son visage dans son oreiller, se disant qu'a cette heure là, il ne répondait plus à rien... Seulement il songea qu'il pouvait s'agir de quelque chose de grave, et rouvrit subitement les yeux, filant dans la salle de bain attraper son peignoir et l'enfiler pour ne pas aller ouvrir simplement en caleçon. Malheureusement pour le pauvre Volt, Mitaine dormait à l'étage, bien à l'abri des bruits, des boules-quies bien enfoncées dans ses oreilles. Zack retint un nouveau bâillement, se mettant sur la pointe des pieds pour regarder par le judas de qui il pouvait bien s'agir. Il écarquilla les yeux en détaillant la silhouette de Lucifer, et se pressa de lui ouvrir. « Luc ?! Mais qu'est-ce que tu fous là, à cette heure ?! » Il essayait de ne pas trop crier pour économiser de l'énergie (mais ne vous inquiétez pas, il l'utilisera bientôt cette énergie..). « Y'a un problème ? Ca va ? » Il lui lança un regard terriblement inquiet, mordillant sa lèvre. Pour que Luc vienne jusque chez lui... C'est qu'il devait vraiment y avoir un gros problème. Et encore, Volty n'était pas au bout de ses surprises.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyMer 2 Avr - 21:13



luckarydo you got room for one more troubled soul ?

Tu ne sais pas pourquoi, mais la première vraie solution qui t'es venu à l'esprit fut d'aller le voir. Son prénom est apparu dans ta tête, comme ça, et tu t'es dépêché pour arriver chez lui comme si quelque chose allait changer si tu prenais tout ton temps. Tu aurais dû hésiter à sa porte, tu aurais dû te demander si c'était vraiment le meilleur des choix et le meilleur des moments, mais tu ne le fut pas. Peut-être que c'était ta nature égoïste et sans gène qui prenait le dessus et que réveiller des gens si tôt ne te posais aucun problème car tu ne voyais que tes soucis à toi. Tu tapais au moins trois fois à la porte, car personne n'était venu après la première sonnerie et que c'était trop loin pour toi qui n'était pas toujours très patient. Quand la porte s'ouvrait enfin, tu fus rassuré de voir Zackary et non Sienna. Si franchement cela aurait été elle qui aurait ouvert la porte, tu aurais été bien dans la merde. Elle t'aurait surement gueulé dessus et parlé de Zackary et du mal que tu lui avais fait sans même que tu puisses en placer une, alors que tu n'étais vraiment pas venu pour cela. « Luc ?! Mais qu'est-ce que tu fous là, à cette heure ?! » Tu n'étais plus très sûr de toi d'un seul coup, et tu grattais l'arrière de ta nuque en mordant ta lèvre inférieure, qui saignait légèrement étant donné que cela faisait des heures que tu la maltraitais sans relâche. Tu pris une petite inspiration, jetant un oeil à son peignoir. « Je … J'te dérange ? » Non Luc, évidement que non tu ne le dérangeais pas. Quelle idée de penser une chose pareille quand on sonnait chez les gens à trois heures trente du matin. C'était tout à fait normal chez les gens, d'aller s'incruster chez les autres comme ça. « Y'a un problème ? Ça va ? » Non Zackary, ça n'allait pas, non. En fait, il n'y avait absolument rien qui n'allait. Tu pensais que tout allait bien, et puis on te sors un truc si énorme qui s'abat sur toi et auquel tu ne pouvais rien faire pour l'arrêter. Et tout s'écroulait petit à petit dans ta vie depuis. T'avais cru être fort pour faire face à cette nouvelle, tu pensais être plus confiant que ça, plus zen, et plus le temps passait, plus tu comprenais que tu ne l'étais pas tant que cela. « Je suis dans la merde Zack. » Tu lui confiais, comme si le simple fait de dire ça pouvait tout lui expliquer. Oh non Luc, t'allais devoir tout lui raconter pour qu'il comprenne un minimum. Pour une fois, ce n'était pas le même type de merde, c'était sûr. Tu n'avais pas été bannis d'un magasin, tu ne t'étais pas embrouillé avec des gens qui se croyaient plus fort que toi, t'étais même allé à tous tes cours de cette semaine car enfin c'était les vacances. T'aurais peut-être pas dû. Voilà que t'essayais d'être responsable et sage, et tu te mangeais une grosse claque dans la gueule par la vie en remerciement. « J-je... J'peux entrer ? » Tu lui demandais, jetant un regard sur la route derrière toi, comme tu étais toujours sur le palier. Tu te voyais pas parler de tout ça dehors, à côté d'une porte. En plus tu te les gelaient et il faisait toujours sombre.
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Neo "Cheshire" R. Burton
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyMer 2 Avr - 21:56


luckarydo you got room for one more troubled soul ?

C'était bien la première fois que le petit brun était réveillé en pleine nuit pas le type qu'il aimait. Parce que Luc avait bien tous les défauts du monde, mais pas l'habitude de réveiller les gens la nuit, alors s'il le faisait ce soir là, c'était qu'il devait bien y avoir quelque chose de grave, voir de très grave. Refermant son peignoir pour se protéger du froid, Zack songea au fait que son ami était déjà venu plusieurs fois à la maison, et que c'était sans doute pour cela qu'il avait pu trouver le chemin de la maison. Inquiet, il demanda si tout allait bien. « Je … J'te dérange ? » Drôle de réponse. Oui il le dérangeait, mais ça franchement il n'en avait pas grand chose à foutre. Ce n'était pas tous les jours qu'on venait toquer chez vous à 3 heures du matin... Mais surtout, ce n'était pas tous les jous que Luc demandait s'il dérangeait. Cela surpris un peu Volt, déstabilisé, qui mit un certain temps à répondre. Le brun étant d'un habituel si sûr de lui, semblait assez perdu et parlait d'une petite voix un peu cassée. Cela interpella de suite le petit chiot, qui se mit à s'inquiéter encore d'avantage. « Bien sûr que non. » il répondit pour la forme, se fichant éperdument d'être dérangé vu la tête qu'il faisait, voulant juste qu'il lui parle. En un sens, il était quelque part un peu... Touché, mais surtout surpris par le fait que ce soit lui qu'il soit venu voir. Ils avaient beau être ami, Luc était en amitié autant qu'en relations ''intimes'' (exclusivement sexuelles pour lui) quelqu'un d'assez volage.

Il attendait en vain une explication, le fixant. « Je suis dans la merde Zack. » Dans la merde ? Mais qu'est-ce que ça voulait dire ? Pourquoi ? Comment ? Où ? Avec qui ? Quand ? Trop de questions, pas assez de réponse, et une figure bien pâle... « J-je... J'peux entrer ? » Il cligna des yeux, constatant avec horreur que le vent était glacé et qu'il ne lui avait même pas proposé d'entrer. « Oh je... Oui bien sûr ! Je suis désolé, va y entre. » Il s'effaça pour lui permettre d'entrer et referma la porte à clé derrière lui, le fixant. Il hésita un peu mais finit par doucement venir poser sa main contre son front, se mettant sur la pointe des pieds. « Je crois que tu as un peu de fièvre.. Viens t'asseoir. » Il l'installa sur le canapé du salon, déglutissant, vraiment très inquiet. Il le débarrassa de son manteau et de ses affaires pour qu'il se mette à l'aise. « Bon... Raconte moi. » finit-il par dire, venant s'installer à coté de lui sur le canapé, ramenant ses jambes nues contre lui (eh oui, il ne faut pas oublier que le pauvre ne porte juste qu'un petit peignoir court et un boxer). Il pencha la tête sur le coté, mordillant sa lèvre, inspirant. « T'as dû prendre froid... Tu veux boire un truc ? Je suis désolé, j'aurai dû te faire rentrer direct... D'où tu viens comme ça ? » Il se leva pour lui préparer un truc un peu chaud, se préparant à écouter ses explications.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyMer 2 Avr - 22:49



luckarydo you got room for one more troubled soul ?

T'étais un sans gène dans l'âme, un squatteur. Tu traînais toujours chez les gens, et cela, qu'ils en aient envie ou non. C'était ça ta force, de rester chez quelqu'un car tu pouvais t'y sentir bien, ou d'y rester seulement pour faire chier l'autre, quand on ne te voulait plus chez eux. T'avais l'habitude de t'incruster, de rester des heures, de dormir même sans demander la permission, tu n'en faisais qu'à ta tête. Il y avait ceux qui s'en foutaient comme Sea, qui ouvrait toujours sa porte pour toi. Puis il y avait les autres qui te subissaient. Cette fois-ci, c'était différent. Il y avait un peu tout qui semblait différent ce soir – matin ? - là. Tu avais peur qu'il te ferme la porte au nez, tu avais peur qu'il te fasses rentrer chez toi et revenir le lendemain à une heure décente. T'avais peur de te retrouver seul dans une chambre vide avec pour seule compagnie tes peurs effrayantes. « Bien sûr que non. » Il te répondait quand tu lui demandais si tu le dérangeais, parce qu'il était comme ça, Zackary. Il était bon, et gentil, et toujours prêt à aider même quand il est bien trop tôt, même quand il avait l'air d'être fatigué et quand le seul rêve qu'il semblait avoir était celui de retourner se coucher. T'attendais de lui dire que t'étais dans la merde avant de lui demander si tu pouvais entrer. Peut-être que ça lui donnerait plus envie de t'écouter, maintenant qu'il savait que quelque chose n'allait définitivement pas. « Oh je... Oui bien sûr ! Je suis désolé, va y entre. » Tu haussais légèrement tes épaules, et tu entrais maintenant que tu y étais invité, le laissant refermer la porte derrière toi. Tu regardais tout autour, même si tu connaissais déjà la maison, comme si tu la redécouvrais pour la première fois. Tu jetais un léger coup d'oeil sur les photos que l'on pouvait voir de lui et Mittaine, accrochées au mur, et tu reprenais un peu tes esprits quand sa main froide prit contact avec ton front au peu plus chaud qu'à l'ordinaire. « Je crois que tu as un peu de fièvre... Viens t'asseoir. » C'était peut-être tout simplement le remue-méninge incessant qui te chauffait le cerveau, qui augmentait ta température et te faisait passer pour malade. Ou t'avais juste attrapé une putain de fièvre en restant trop longtemps au parc samedi matin, et que t'étais peut-être pas assez couvert. Tu le suivais avant de prendre place sur le canapé, enlevant quelques unes de tes couches d'affaires pour te mettre plus à l'aise. « Bon... Raconte moi. » Il te demandait, et tu ne savais pas vraiment comment commencer ça. Fallait-il que tu balances le sujet de ta nuit blanche comme ça, comme si ce n'était rien ou que tu expliques d'abord un petit plus en profondeur ? Tu n'étais même pas sûr de comment allait le prendre Zackary. Sea était son amie aussi. « T'as dû prendre froid... Tu veux boire un truc ? Je suis désolé, j'aurai dû te faire rentrer direct... D'où tu viens comme ça ? » Tu remerciais Dieu pour la petite distraction, qui te permettait de reprendre un peu tes esprits et de ranger tes pensées avant que tu commences par tout lui raconter. Tu réfléchissais un instant, puis tu le regardas. « T'aurais du lait ..? » Chaud ou froid, c'était ta boisson préférée et si quelque chose pouvait arriver à te calmer, c'était surement ça. T'en boirais des litres et des litres si seulement tu le pouvais. « T'inquiète pas … J'étais chez moi, j'arrivais pas à dormir. » Il ne fallait pas que Zackary s'inquiète de ne pas avoir été l'hôte parfait, car c'était le cadet de tes soucis. Il t'avait fait rentrer, il était prêt à t'écouter, c'était tout ce qui t'importait. Tu jouais nerveusement avec le bout des manches de ton pull en attendant, répétant des phrases dans ta tête pour voir comment cela sonnait, si cela compréhensible. Quand la boisson arriva tu encerclais la tasse de tes doigts, la chaleur qui émanait te réconfortant un peu. T'ouvrais plusieurs fois ta bouche, prêt à parler, pour t'arrêter à chaque fois, pas sûr que ce soit le bon moment, ou le bon ton, ou la bonne phrase. Comme si t'allais trouver un moment parfait pour dire ça. Tu raclais doucement ta gorge, et enfin tu parlais. « Sea m'a dit qu'elle était enceinte. » Tes lèvres tremblaient légèrement à l'annonce de ce mot, et tu avais l'impression que ce moment-là était dix fois plus pire que l'actuel moment où elle te l'a elle-même annoncé. Ce devait être le contre-coup, l'après annonce durant laquelle tu avais pu y réfléchir longuement, qui rendait le tout beaucoup plus dramatique et tragique. Tu avais cru bien prendre conscience de la chose, plus tôt, mais il n'en était rien à ce que tu éprouvais maintenant. « E-Elle m'a dit qu'elle était enceinte et qu'il y avait … Qu'il y avait une forte probabilité que je sois le père. » Quelle idée t'avais eu de coucher avec elle aussi. Quelle idée. C'était forcement un message de Dieu qui te confirmait que les filles n'étaient définitivement pas pour toi, si à chaque fois que tu en touchais une, elle finissait enceinte. Putain. Ta meilleure amie. Enceinte de ton gosse. Tu n'aurais jamais imaginé pire scénario. « Elle n'est pas … Elle n'est pas cent pour cent sûre que je sois le père … Y a genre … Cinquante pour cent ? C'est déjà beaucoup, c'est déjà trop … » Tu murmurais presque à toi-même à la fin, tes yeux rivés sur la tasse, ne pouvant regarder Zackary.
 
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Neo "Cheshire" R. Burton
J'ai posé bagages ici le : 29/10/2013 Jouant le rôle de : Cheshire, l'esprit étrange sous forme féline. #teamwonderland Nombre de messages : 434 On me connait sous le pseudo : wednesday' (cam). Un merci à : hey jude (avatar) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : rdj, la perfection.
MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyJeu 3 Avr - 12:24


luckarydo you got room for one more troubled soul ?

Pour une nuit mouvementée, il fallait dire que s’en était une. Le pauvre Zackary utilisait le peu d’énergie qui lui restait pour s’inquiéter, fixant Luc comme un enfant malade. La vérité c’est qu’il n’y avait personne pour s’occuper du brun, ça Zack le savait, alors s’il pouvait l’aider un peu, il n’hésitait pas une seconde. Ainsi, il l’avait fait entrer dans sa petite maison pas bien grande mais coquette et bien aménagée, qu’il partageait avec  Sienna, son amie de toujours. Heureusement pour Luc, la miss dormait profondément, ronronnant entre ses draps, étant sortit tard le soir dernier. Elle ne risquait sûrement pas de se réveiller, il en fallait beaucoup pour réveiller un chat qui dort… Mais enfin, ça Lucifer devait le savoir. « T'aurais du lait ..? »  demanda-t-il, levant les yeux vers son ami. Un léger sourire échappa aux lèvres de Volt, qui s’attendait à cette demande. Il hocha la tête. « Oui, oui, je te prépare ça. » Il ouvrit le frigo pour fouiller à l’intérieur et en sortir délicatement la brique de lait. Ses mouvements étant ralentis par la fatigue, un léger bâillement lui échappa en mettant la tasse remplie de lait dans le micro-onde. Quant à lui, il se prépara sa tisane du soir, venant ensuite délicatement tendre sa boisson à Luc. « T'inquiète pas … J'étais chez moi, j'arrivais pas à dormir. » Oh que si il s’inquiétait, et pas qu’un peu. Il s’inquiétait énormément même, avait le pressentiment que cette nuit allait être fortement mouvementée… Luc  avec une tête pareille, ça ne suggérait rien de bon. Il se rassit à coté de lui, soufflant sur sa tisane, et la portant doucement à ses lèvres.

Il lui demanda alors de lui raconter ce qu’il se passait, et il sentit le cœur de Luc s’accélérer. Etait-ce si grave que cela ? « Sea m'a dit qu'elle était enceinte. » Le chiot mit un certain temps avant de comprendre ce que Luc venait de lui dire. Manquant d’abord de réaction, il se contenta de boire quelques gorgées de sa tisane –boisson de pédé par excellence- avant de sursauter d’un seul coup et d’avaler de travers, il venait enfin de comprendre. Il se mit à tousser violement. « P-Pardon ?! » Il écarquilla les yeux, pensant avoir mal entendu. Une fois qu’il eut repris son souffle, non sans mal, et cessé de tousser, il le fixa avec des yeux énormes. « E-Elle m'a dit qu'elle était enceinte et qu'il y avait … Qu'il y avait une forte probabilité que je sois le père. » Son cœur manqua un battement. Cette fois il avait bien entendu, même s’il aurait préféré ne rien comprendre. Son teint vira au blanc, il se mit à bégueiller. « Q-Que… Q-Quoi ? T’as… » L’autre étant lancé. « Elle n'est pas … Elle n'est pas cent pour cent sûre que je sois le père … Y a genre … Cinquante pour cent ? C'est déjà beaucoup, c'est déjà trop … » Il déglutit violement, se sentant d’un seul coup terriblement mal. Comme si quelque chose s’écroulait autour de lui, comme s’il avait l’impression d’avoir été comme… Pris pour un con ? Ah non ça c’était déjà le cas depuis longtemps. « A-Attend t’as… T’as couché avec elle ? » Il ouvrait un peu la bouche, déglutissant avec difficulté. « Depuis quand tu couches avec les filles toi ? Mais… » Il releva un peu la tête, avalant à nouveau sa salive, portant une main à sa bouche. Tout envie de bailler avait disparu d’un seul coup.

L’incompréhension laissa bientôt place à la colère. Une intense colère qui monta en lui comme le mercure d’un thermomètre. Cette jalousie qui le faisait bouillonner de l’intérieur, cette haine qu’il avait accumulée. Zackary ne se mettait que rarement en colère, c’était une vraie éponge qui encaissait toujours. Mais lorsqu’il explosait vraiment, c’était sans retour. Cette fois, ce fut la goûte d’eau qui fit déborder le vase. « …Tu te fous de ma gueule là, Luc ? » Il demanda,  d’un ton coupant. « T’as vraiment couché avec Sea ? C’est une caméra cachée ? Tu l’as mise enceinte ?! Et tu viens me voir en pleurnichant ! » Il inspira fort et se leva, serrant les dents. « Tu sais quoi ? C’est bien fais pour ta gueule.  A force de coucher avec n’importe qui, fallait bien que ça arrive. Je pensais juste que t’aurais le sida plutôt qu’un mioche. C’est bien fait pour toi. Alors maintenant tu te lèves et tu te casses d’ici. Moi j’en ai marre. Je suis quoi, le bouche-trou qu’on vient voir quand on a envie de baiser, le pauvre mec chez qui on vient voir quand on est triste ? Aaaah oui il est gentil Zackary, bien gentil, qu’elle bonne poire ! » Il serrait fort les poings, lui lançant un  regard haineux. « Mais va te faire foutre Norris ! Toi et tous les enculés que tu te fais chaque jour ! » Il travers sa la pièce et lui jeta son écharpe, avant de le prendre par le bras et de le foutre dehors. « J’te souhaite bonne chance avec ton gosse, va falloir assumer maintenant. » Il lui claqua violemment la porte au nez, mort de rage. Reprenant son souffle, il se laissa glisser contre la porte, poussant un long soupir. Il se sentait vidé de toute énergie, mais comme soulagé… D’avoir enfin pu parler, et qu’il ait enfin entendu tout ça. Doucement il ferma les yeux, épuisé, mordu par la jalousie et la haine. .
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyJeu 3 Avr - 20:06



luckarydo you got room for one more troubled soul ?

La nuit venait de commencer, et tu ne savais pas vraiment si elle allait bien finir ou mal finir. Tu espérais pour le mieux, mais on ne savait jamais, avec ce genre de révélation. Tu te demandais si c'était vraiment à toi, de dire ça à Zackary. Peut-être que ce devait être Sea qui devait lui dire, qui devait lui en parler, comme elle l'avait fait avec Lys. Peut-être que t'étais en train de faire une connerie, là, tout de suite. « Oui oui, je te prépare ça. » Tu lui rendais son léger sourire quand il te répondait à l'affirmative, et tu profitais du temps qu'il prenait pour préparer vos deux boissons pour te calmer. Tu te sentais mieux, d'être en compagnie de quelqu'un au moins. Tu avais du mal à être seul, à vrai dire. Parfois c'était bien, souvent c'était dur. T'avais l'impression d'être personne quand ça arrivait, et toi, t'avais le besoin d'être important, de ne pas être oublié. Tu le remerciais doucement quand il revint et te tendait ta tasse, et tu la prenais entre tes paumes, avant de l'apporter à tes lèvres, pour boire quelques gorgées de lait bouillant.

Il fallait que tu parles maintenant, tu n'avais plus le choix. Tu étais venu pour ça en un sens, pour en parler, pour que ça sorte, pour essayer de comprendre comment ça avait pu arriver. Enfin, tu savais comment c'était arrivé. Tu ne pensais juste pas ... Que ça allait se finir comme ça. Tu prenais donc la parole, Zackary attendant patiemment que tu te décides, et tu déballas la première chose qui te venait à l'esprit. Qu'elle était enceinte. Tu jetais un coup d'oeil à l'ancien chien qui restait paisible, comme n'ayant pas compris ou digéré l'information, puis il se mit à tousser, avalant de travers. « P-Pardon ? » Ses yeux étaient écarquillés et il semblait avoir un peu de mal à y croire, alors tu continuais, tes yeux se reposant sur ta tasse de lait. « A-Attend t'as... T'as couché avec elle ? » Oh, c'est vrai. Tu avais balancé l'état de Sea comme ça, mais tu avais comme qui dirait oublié de lui dire que pour que tout cela arrive, pour que toi tu te retrouves mêlé dans cette histoire, c'était que tu avais bel et bien couché avec Sea. Tu l'avais oublié, ou tu l'avais juste omis plutôt. Il l'avait bien compris de toute manière, à la seconde où tu révélais la probabilité d'être le père, il l'avait compris. Il n'était pas plus con qu'un autre. Tu hochais quand même légèrement la tête pour lui confirmer, et il avait l'air choqué, il avait l'air de ne pas comprendre. « Depuis quand tu couches avec les filles toi ? Mais... » Ça c'était la grande question. Il y avait vraiment que toi pour te mettre dans un merdier pareil. Tu avais la chance d'être gay, la chance d'être attiré par les mecs. Pourquoi avait-il fallu que tu t'essaies à une fille, à ta meilleure amie ? T'étais con. Les mecs, ça ne pouvait pas tomber enceinte, tout le monde le savait. Tu pouvais donc coucher avec autant de mecs que tu voulais, tu pouvais profiter de ton statut d'homme célibataire qui aimait goûter aux joies des relations sexuelles, sans que cela ne se termine jamais par mettre quelqu'un en cloque. C'était parfait, tu n'avais pas ce genre de choses à penser, tu pouvais vivre librement ta vie et t'éclater. Et il avait fallu que tu expérimentes une fois pour que tu foutes cette belle vie en l'air. « D-Depuis jamais, on l'a fait qu'une fois, il y a à peu près un mois. On s'emmerdait et on l'a juste fait. Y a rien de plus, on n'en a plus jamais reparlé avant qu'elle m'annonce ça. » Ce n'était même pas comme si ça t'avait rendu hétérosexuel ou même bisexuel, loin de là. Tu étais toujours Luc, le matou pleinement et simplement gay. Ça ne t'avait même pas plu tant que ça. Vous l'aviez fait sur un coup de tête, sur un moment d'égarement. Vous n'aviez pas trop bu, vous n'étiez pas saoules, vous n'étiez pas en pleine fête, vous n'aviez pas cru que l'un était quelqu'un d'autre, non. Vous étiez tranquillement en train de lire des magasines, il n'y avait plus rien à bouffer et vous vous faisiez chier, simplement. Et puis ça a dérapé. Tu ne sais même pas comment tu t'es retrouvé à lui demander si elle voulait baiser, mais elle accepta et vous voilà commencé. Ce n'était même pas une histoire incroyable à en inspirer un best-seller, pas du tout. L'attitude de Zackary changea du tout au tout à partir de ce moment-là. Si au début il semblait perdu, noyé dans l'incompréhension de la situation, très vite, on pouvait lire sur son visage la colère et la rage qu'il laissait place. « ...Tu te fous de ma gueule là, Luc ? » Si seulement. Si seulement ce n'était que ça, si seulement tu te foutais de sa gueule. Si seulement tu pouvais maintenant rire de sa tronche et se moquer de lui pendant des semaines car il t'avait cru. Si seulement. « T'as vraiment couché avec Sea ? C'est une caméra cachée ? Tu l'as mise enceinte ?! Et tu viens me voir en pleurnichant ! » Non, ce n'était pas une caméra cachée. Tu n'étais pas en plein poisson d'avril, tu n'étais pas en train de tourner un épisode de punk'd, c'était juste l'immense et énorme réalité. Et pourtant, tu aurais aimé que tout cela ne soit qu'une mise en scène, qu'une comédie farfelue, à laquelle tu pouvais mettre fin en lui criant surprise et lui racontant ton piège. Mais ce n'était pas possible dans cette situation, car tout était vrai. Cela aurait été tellement simple si cette coucherie d'un après-midi ne serait pas arrivé. Tu ne regrettais pas ce qu'il s'était passé - pas vraiment. Tu voyais plutôt cela comme une expérience. Une expérience intéressante mais qui avait mal tournée, qui avait pris des conséquences bien plus désastreuses et inattendues. Malgré tout cela, tu ne venais pas le voir en pleurnichant, comme il disait. Enfin, tu ne pensais pas. T'étais juste perdu, paumé, et tu te sentais plus seul que jamais. Sea était celle qui portait l'enfant, qui allait devoir subir tout cela pendant neuf mois, mais à ce moment-là, t'avais l'impression d'être seul face à cette montagne d'emmerdes, de problèmes et de responsabilités. T'avais l'impression que tu allais devoir surmonter tout ça par toi-même, t'avais l'impression d'être seul dans cette galère. Zackary se levait, en inspirant fort, et il faisait contraste par rapport à toi, toujours assis sur le canapé. Il avait l'air plus grand, bien plus grand que d'habitude, et plus imposant avec sa colère qui continuait de se déverser. « Tu sais quoi ? C'est bien fais pour ta gueule. A force de coucher avec n'importe qui, fallait bien que ça arrive. Je pensais juste que t'aurais le sida plutôt qu'un mioche. C'est bien fait pour toi. Alors maintenant tu te lèves et tu te casses d'ici. Moi j'en ai marre. Je suis quoi, le bouche-trou qu'on vient voir quand on a envie de baiser, le pauvre mec chez qui on vient voir quand on est triste ? Aaaah oui il est gentil Zackary, bien gentil, quelle bonne poire ! » Tu ouvrais la bouche pour répliquer, pour dire quelque chose, n'importe quoi, qui puisse lui faire changer d'avis, mais son regard si inhabituel te coupa dans ton élan. « Mais va te faire foutre Norris ! Toi et tous les enculés que tu te fais chaque jour ! » Tu déglutissais, alors qu'il te jetait ton écharpe au visage et te faisait mettre debout, après que tu aies posé la tasse de lait chaude sur la petite table pour ne pas tout renverser. « Zack ... » Tu essayais, faiblement, comme si ta plaintive désespérée pouvait avoir le don de changer sa décision, ou encore mieux, le pouvoir de revenir en arrière et d'effacer ce moment de confession qui virait au cauchemar. Tu étais venu ici dans l'espoir d'avoir un conseil, du réconfort, mais tu ne pensais pas repartir en te sentant encore plus coupable. Tu le laissais te traîner jusqu'à la porte, ce n'était pas comme si tu pouvais vraiment faire quelque chose. Il ne te regardait pas, et tu ne pouvais même pas compter sur tes grands yeux tristes et perdus pour le pousser à te garder, encore un peu. « J'te souhaite bonne chance avec ton gosse, va falloir assumer maintenant. » Et en une seconde, il était parti, de son côté de la porte. Le bruit résonnait dans ta tête encore longtemps après que celle-ci soit fermée, et tu la regardais pendant un moment, les yeux vides, comme un con. Tu aurais voulu répliquer, lui montrer qu'il avait tort, peut-être même faire preuve de ta mauvaise foi naturelle avant de déguerpir toi-même de la maison en gueulant à qui voulait l'entendre que de toute manière il ne comprenait rien et que t'avais fait une erreur en étant venu le voir. Tu aurais voulu être le maître à ce moment-là, être celui qui décide de qui partait, de qui restait, de ce qui allait se passer. Tu aurais voulu peut-être t'être mieux comporté avec lui auparavant, ce qui aurait surement modifié la réaction à laquelle tu venais d'avoir droit face à ton annonce. Mais pour une fois dans ta vie, t'étais resté sans mots, sans défense, sans aucune attaque, et tu l'avais juste laissé te transpercer avec ses mots et sa haine violente. Tu détaillais la porte, comme si elle détenait un message. Le message qu'il était temps de partir peut-être ? Peut-être. Et pourtant, tu ne pouvais t'y résigner. Tu soufflais doucement, profondément, et tu fermais tes yeux. Tu te sentais encore plus mal qu'avant que tu viennes, et tu te demandais comment c'était possible. Pourquoi tu ressentais ça. Ce n'était que Zackary après tout, tu t'en remettrais. Tu te détournais un peu, et tu t'assis sur le perron, entourant autour de cou ton écharpe afin de protéger ta gorge. Tes bras encerclaient tes genoux, et tes jambes étaient rabattues contre ton torse, afin de te préserver au mieux du froid. Tu ne voulais pas rentrer. Tu ne voulais pas retrouver ta chambre, retourner face à tes pensées seul. Tu pensais à Zackary plutôt, à ce qui venait de se passer. T'étais trop con, tu n'aurais jamais dû venir le voir. Pourquoi tu étais venus, en premier lieu ? Après tout, ce n'était pas comme si c'était le mec le plus important. Tu aurais simplement pu appeler ou aller voir Sea afin de lui en reparler, ou juste appeler SOS sans amis car eux au moins, ils t'auraient écouté. Ils n'auraient pas su qui tu étais, ils n'auraient pas su le genre de personne ni le caractère que tu avais, ils n'auraient eu aucun dire de tes faits sur lesquels te juger. Ouais, t'aurais dû faire ça. Ils auraient écouté, ils t'auraient aidé, peut-être donné des conseils, peut-être soutenu. Mais tu t'étais retrouvé chez Zackary et tu t'étais senti légèrement mieux, une fois devant lui. Tu soupirais. Le pire, c'est qu'il n'avait pas tort. Il n'aurait pas déversé son torrent de paroles s'il n'était pas sûr de ce qu'il disait. Tu ne comprenais pas. Tu avais juste envie de t'amuser dans la vie, juste envie de vivre librement et de tes règles, et ça te retombait dessus à la première gaffe que tu faisais. Et lui trouvait que c'était bien fait pour ta gueule, et que c'était tout ce que tu méritais. Tu aurais voulu lui faire ravaler ses paroles, mais peut-être que c'était vrai, après tout, peut-être que c'était tout ce dont tu méritais. Un enfant à s'occuper à dix-huit ans quand on n'a pas de boulot, pas d'ambitions et qu'on n'est même pas en couple avec la personne à qui on l'a fait. Ça te promettait un avenir radieux. T'aimerais en rire, mais ça te faisait mal quand même, ce qu'il t'avait dit. Tu le savais au fond, tout le monde le savait, mais tu ne t'attendais pas à ce qu'il te sorte tes quatre vérités à la gueule. Tu ne savais même pas pourquoi tu t'en préoccupais, après tout. Est-ce que tu utilisais Zackary comme un bouche-trou ? Tu ne savais pas, tu n'en étais pas sûr. Peut-être. Vous étiez un peu le trio avec Sea mais il était évident que toi et elle étiez beaucoup plus liés niveau amitié. Tu ne le détestais pas, loin de là, et finalement, t'aimais quand même bien trainer avec lui. Même s'il parlait toujours de sentiments et croyait au prince charmant. Il était gentil, ouais. Trop gentil. Et c'était tellement facile d'aller le voir quand ça n'allait pas, de lui demander de t'aider quand il y avait un problème, de te reposer sur lui simplement. Aujourd'hui, venir le voir, t'avais dépassé les limites. Tu avais franchi la ligne jaune, tu étais allé trop loin par en juger sa vive réaction. Et tu ressentais comme une fin, comme un point final sur la relation que vous aviez, quelle quelle soit. Et tu te rendais compte que ça te faisait plus mal que ce que tu aurais pensé. T'avais toujours cru qu'il n'était pas indispensable, que c'était le genre de personne qui était de toute manière facilement remplaçable. Des personnes trop gentilles qui se laissaient un peu faire, le monde en était peuplés, dans tous les coins de rues, dans tous les lycées. Il n'était pas le seul spécimen. Mais t'avais appris à le connaître - entraîné de force par Sea au début, oui - et t'en venais à réaliser que tu ne voulais pas que ça finisse comme ça, que tu ne voulais pas arrêter de lui parler, ou de le voir, ou de traîner avec lui. Tu venais de te rendre compte que tu avais besoin de lui, autant que tu pouvais avoir besoin de Sea. C'était un ami, c'était ton ami. Et t'avais besoin d'une personne comme lui dans ta vie, même si c'était pour te recadrer et te faire comprendre à quel point t'étais un idiot. Tu te relevais, et tu fis quelques pas vers la porte, avant de toquer contre le bois. « Zack ..? » Tu priais pour qu'il soit là, pour qu'il ne soit pas reparti se coucher, pour qu'il t'entende, au moins une dernière fois. « Je suis ... » Tu hésitais, et tu prenais une petite inspiration, n'étant pas vraiment sûr de ce que tu allais dire après. « J'suis désolé, si t'as cru que je te prenais pour un bouche-trou. » Tu ne savais pas si c'était un bon début, ou si c'était la pire des choses que tu pouvais reprendre de son discours quelques minutes auparavant. Je t'avais pris pour une roue de secours, c'est vrai, mais c'est fini, j'suis désolé. « Tu ne l'es pas, vraiment pas. Je sais que j'ai abusé de ta bonté, bon nombre de fois mais ... C'est fini, j'te promets. » Tu te sentais encore plus con, de parler à une putain de porte, derrière laquelle ne se trouvait peut-être personne. Si faut c'était du bois genre blindé avec de la super insonorisation et toi tu parlais, au vent, aux pigeons, mais la personne qui devait entendre cela elle, ne t'entendait pas. Le pire, c'est que t'essayais d'être le plus sincère possible à ce moment-là, le plus ouvert. Tu te sentais vulnérable comme jamais, et qu'est-ce que tu détestais de te sentir comme ça, qu'est-ce que t'aimerais juste reprendre ton confort et ta confiance en toi. Seulement, il y avait des choses qui avaient besoin d'être dites, et même si c'était la fin, c'était un mal nécessaire. Tu avais du mal à avaler ta salive, et tu resserrais un peu ta veste contre toi. « J'ai vraiment besoin d'un ami. » Là, tout de suite, d'un vrai ami. Pas quelqu'un à essayer de mettre dans son lit, pas quelqu'un à déstabiliser, à charmer, mais d'un ami, tout simplement.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyJeu 3 Avr - 21:25


luckarydo you got room for one more troubled soul ?

Alors voilà. Il l'avait dit. Il avait tout dit, hurlé même. Il lui avait craché ses quatre vérités au visage et puis l'avais foutu dehors. Et maintenant il était seul, assit contre la porte fermée à clé, éclairé par la seule petite lampe dans le coin de la pièce. Il se sentait soulagé, mais seul, et ça c'était sa plus grande peur. Il aurait bien pu se relever et aller rejoindre Mitaine dans sa chambre, s'endormir contre elle pour se rassurer... Mais il n'en avait pas envie ce soir là. Il écoutait le silence qui l’apaisait autant qu'il l'écorchait, baladant ses yeux lourds de fatigue dans la pièce, se demandant encore combien de temps il tiendrait avant de s'endormir. Au fond, c'était peut être mieux s'il s'endormait, même sans s'en rendre compte, demain il aurait sûrement les idées plus claires. Mais rien ne lui venait, en fait il était presque trop fatigué pour dormir. Alors dans un silence total, se demandant bien si le brun avait filé vite ou s'il était encore là, il se mit à fixer la pendule accroché à l'un des murs. Il suivait la trotteuse des yeux, sans lire l'heure pour autant, regardant le minutes s'écouler sans bouger. La rage l'avait pris d'un coup si violent, qu'il avait lui même du mal à comprendre ce qu'il s'était passé. C'était comme s'il avait explosé de l'intérieur, comme si son petit cœur n'avait pas pu en supporter plus, comme si son corps lui avait exprimé son refus catégorique sans laisser à son cerveau le loisir d'encore lui pardonner. Parce que oui, il était bien faible le Zack, il pardonnait toujours, et il encaissait les conneries, les trucs qui faisaient mal sans rien dire, peut être en versant une petite larme et l'oubliant cinq minutes après... Ouais, quand t'es pédé et que tu pleures tout le monde s'en fout, parce que c'est bien connu que les pédés pleurent pour un rien, qu'il sont pas intéressants, hein ? Ben voilà. Mais cette fois il n'avait pas pu encaisser... Et voilà, il se retrouvait tout seul. Au fond, c'était peut être mieux comme ça... Luc était Luc. Il était magnifique, drôle, il avait ce don de le mettre de suite à l'aise... Mais ouais, c'était Luc. Et Luc au fond, il en avait pas grand chose à foutre d'un petit con toujours à se foutre dans ses pattes. Au fond, Volt n'était pas dupe. Il était candide -peut être un peu moins à ce moment- mais pas con. Il était bien pratique quand on avait besoin de parler, mais on le portait pas non plus trop trop dans son cœur. Ahlala, il était collant et puis il parlait beaucoup... Lucifer il n'aime pas parler de princes charmants, il aime pas qu'on le repousse, il aime pas qu'on lui fasse une scène. Voilà. Et puis Sea était bien gentille, mais est-ce qu'elle l'aimait beaucoup, elle aussi au fond ? Bof. Elle lui aurait sûrement dit pour le bébé sinon. Elle avait peut être pas confiance. C'est vrai qu'il parlait beaucoup le Zackary. Peut être qu'il devait juste rester avec Rhino. Lui aussi il parlait beaucoup, il mangeait souvent, mais au moins avec lui, le chiot n'avait pas l'impression d'être de trop.

Mais tout se brouillait dans sa tête. Depuis combien de temps est-ce qu'il était assit là, à fixer cette putain de pendule, et à réfléchir à tout et à rien ? Il essuya ses joues. Voilà qu'il chialait en plus. C'était vraiment une tapette, y'avait pas à dire. Il inspira fort, tentant une première fois de se lever, sans y parvenir. Il se frotta les yeux, se donnant du courage, puis poussa fort pour se relever. Là, il fit un pas vers l'escalier, avant que subitement, une lève brise enfin le silence mêlé au cliquètement impossible de la pendule : « Zack ..? » Était-ce son imagination qui lui jouait un tour où est-ce que Luc était encore là … ? Non impossible... Il ne pouvait pas être resté. Le chiot fit un pas de plus. « Je suis ... » Non c'était pas possible, avance Zack, va te coucher. « J'suis désolé, si t'as cru que je te prenais pour un bouche-trou. » Mais c'était plus fort que lui. Ses jambes s'arrêtèrent de bouger et sa tête pivota vers la porte, la fixant. Il déglutit, la gorge sèche, attendant la suite sans savoir comment réagir, ou quoi penser. Il ne savait même pas s'il pensait quelque chose en fait. « Tu ne l'es pas, vraiment pas. Je sais que j'ai abusé de ta bonté, bon nombre de fois mais ... C'est fini, j'te promets. » Qu'est-ce qu'il racontait ? Pourquoi est-ce qu'il s'excusait ? Pourquoi est-ce qu'il disait ça maintenant ? Zack était brulant. Il inspira fortement, fermant un instant les yeux en l'écoutant. La porte n'était pas très épaisse, il pouvait entendre autant sa voix que le vent glacé tapant contre les murs. Luc était encore là, dehors, à se les geler... Comment c'était possible ? Ce n'était pas du tout du genre de Luc de... « J'ai vraiment besoin d'un ami. » Cette fois ce fut trop. Volt écarquilla les yeux, poussant fort sur ses jambes pour rejoindre la porte et la déverrouiller, ouvrant lentement la porte. Dans un grincement, elle dévoila le visage gelé du grand brun, et Zack dû lever fort la tête pour croiser son regard, tant il était petit. « ...D'un ami, ou d'un mec avec qui coucher ? » Il renifla un peu. « Parce que... Je sais que t'as du mal à faire la différence... » Il inspira fort. « ...J'aurai pas dû te parler comme ça Luc. Je suis désolé. » Il le fixa un moment, soupirant. « Moi ami ça me va. » Il déglutit, hydratant sa gorge sèche et rappeuse. « Ça me va. » répéta-t-il, avant de lâcher la poignet de la porte pour venir se jeter dans ses bras, s'enlaçant dans ses longs bras et le serrant fort fort, fermant les yeux. « C'est faux. Tu mérites pas ça. Personne mérite ça... Surtout que son ami lui ferme la porte au nez. » Il soupira un peu, se serrant contre lui. « ...Allez rentre. » dit-il doucement, se détachant de ses bras pour le laisser entrer, levant à nouveau ses yeux cernés vers lui, pour croiser son regard et lui adresser un faible sourire désolé.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyJeu 3 Avr - 22:48



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Tu t'étais laissé parler. En fait, tu te rendais compte que c'était peut-être plus facile, d'être derrière une porte. Tu n'avais pas de silhouette intimidante, pas de visage qui te scrutait, pas de regard déçu qui pouvait couper cours à ce que tu voulais dire. C'était peut-être mieux ainsi. Tu allais peut-être commencé à parler aux gens derrière leurs porte maintenant, quand tu aurais envie de leurs dire quelque chose qui te tenait à coeur, ou que tu ne disais pas souvent. Pourquoi pas. Tu n'avais pas non plus trop parlé. Tu ne te voyais pas faire un discours de quinze minutes sur l'importance de l'amitié et sur la découverte que tu venais de faire sur Zackary et de ce qu'il était pour toi. Et surtout pas si c'était pour que ce pavé finisse emporté parle vent, balayé par le mistral et qu'il finisse perdu, et jamais entendu par l'intéressé. Alors oui, c'était intéressant, de communiquer derrière une porte. Ça pouvait s'avérer plus facile, et plus libérateur pour des gens comme toi. Ça te mettait dans un sens à nu, mais ça te poussait aussi à te dévoiler. Tu te sentais vulnérable, faible, mais en même temps, tu pouvais peut-être être fier, d'avoir dis des mots que tu ne disais pas d'habitude, d'avoir pris conscience de choses auxquelles tu n'avais jamais vraiment fait attention. Mais fallait être sûr qu'il y ait quelqu'un qui t'entende, derrière cette porte. Il fallait être sûr qu'une personne reçoive ton message, et toi, tu n'en étais pas sûr. Putain, t'allais faire quoi s'il ne répondait pas ? S'il n'avait seulement pas l'envie, ou s'il n'avait rien entendu de ce que tu avais dit, étant retourné dormir ? C'était quoi le plan B dans tout ça ? Tu allais essayer de trouver une échelle, ou quelques prises stables autour de la maison, et essayer de grimper sur le balcon, afin de toquer à la baie vitrée de sa chambre ? C'était une idée. Peut-être pas une merveilleuse idée, mais une idée quand même. Tu pouvais aussi lui lancer des cailloux, toute la nuit, mais t'étais pas sûr du résultat. Te connaissant, tu pouvais finir par brisé la fenêtre avec même le plus petit et inoffensif gravier, ou tu pouvais te tromper et cogner sur la chambre de Sienna avec tes  talents de tireur, et finir par la réveiller à force de bruit répété. Et ça n'allait au final ne t'aider en rien, et peut-être encore plus énervé Zackary. T'étais sans idées, sans solutions, et tu priais le Roi des chats pour qu'il te viennes en aide, d'une manière ou d'une autre, tu priais de ne pas avoir mis un terme à cette amitié par tes bêtises et tes conneries incessantes.

Et la porte fini par s'ouvrir, lentement, bruyamment dans la nuit sombre. Et tu voyais Zack, dans l'encadrement de la porte, et tu retins ta respiration pendant quelques secondes sans même t'en rendre compte. Tu avais peur de ce qui allait arrivé, maintenant. T'espérais que ce soit un bon signe, t'espérais qu'il se montre pour une espèce de réconciliation, mais t'avais une autre parti de toi, qui te disait que s'il avait ouvert la porte, ce pouvait très bien être pour te dire de te taire, qu'il aimerait bien maintenant dormir, et que t'aille faire tes déclarations débiles à une porte si ça te chantait. Oh pitié, qu'il ne dise pas ça. « ...D'un ami, ou d'un mec avec qui coucher ? » Il te demandait, reniflant. Tu fronçais légèrement les sourcils, et tu détaillais avec plus de précision son visage, éclairé faiblement par le premier croissant de lune. Ses yeux étaient un peu rougies et fatigués, et ses joues encore légèrement humides. Putain, il avait pleuré. Tu l'avais fait pleurer. Encore. Ça commençait à devenir un pattern, un motif qui se répétait au fil du temps. Il fallait vraiment que t'apprennes à arrêter de le faire pleurer comme ça. « Parce que... Je sais que t'as du mal à faire la différence... » Ouais, ça c'était sûr. Tes amis mecs, à part quelques uns, à part les complètement hétérosexuels qui ne comprenaient pas ce qu'ils rataient, c'était un peu ça. Tu mêlais amitié et relation charnière comme personne Luc. T'avais envie de mêler les deux avec lui aussi, avec Zackary, mais ce soir. Pas si ça le faisait pleurer ou douter sur ta sincérité. « Ami. D'un ami. » Tu lui répondais, ta voix basse teinté de culpabilité, parce que oui, t'avais trop longtemps joué avec ça, joué sur les deux camps. Tu switchais les gens d'un groupe à l'autre comme tu le sentais, quand tu le voulais, comme ça t'arrangeait. Tu n'en faisais qu'à ta tête, tu le savais, mais ça n'avait jamais posé de réel problème avant. Ou juste des problèmes de gens que tu finissais par vite oublier, par ne pas t'en préoccuper. Peut-être qu'il fallait que tu changes ça avec certains, mais changer des habitudes prises depuis le début  n'était pas si facile que cela. Zackary inspirait, avant de continuer de parler. « ...J'aurai pas dû te parler comme ça Luc. Je suis désolé. » A la seconde où il commençait sa phrase tu secouais ta tête, mordant ta lèvre inférieure. « Arrête, commence pas à t'excuser sérieusement. Faut que tu arrêtes de t'excuser tout le temps. » Surtout quand t'as raison, surtout quand t'es celui qui souffre le plus dans tout cela. C'était Zackary tout craché. A peine s'énervait-il, à peine faisait-il quelque chose qu'il considérait de travers, ou gênant, ou maladroit, ou inapproprié, il s'excusait de suite, dès qu'il le pouvait. Il était comme ça. C'était peut-être un moyen pour garder les gens près de lui, un moyen pour leur dire que désolé, des fois je m'énerve, je m'emporte, mais restez amis avec moi, je vous en supplie, ça n'arrivera plus, je ne le referais plus. Et il devait arrêter ça. Ce n'était pas bon pour lui. C'était encore une manière d'inciter les gens à prendre tout ce qu'il pouvait donner, et à vite oublier tout ce qu'il pouvait dire puisque s'il s'était excusé c'était surement car il ne le pensait pas, où qu'il avait tort, où que ce n'était pas important. Alors que non. C'était simplement car il ne voulait pas que les gens lui tourne le dos à la première parole négative qu'il pouvait dire et qu'il se retrouve seul. « Moi ami ça me va. Ça me va. » Il quitta ensuite sa place près de la porte, et il pris place dans tes bras, t'enlaçant. Tu refermais tes bras autour de lui, et tu serrais cette petite chose, ce petit être humain fragile tout contre toi. « C'est faux. Tu mérites pas ça. Personne mérite ça... Surtout que son ami lui ferme la porte au nez. » Tu nichais un instant ton visage dans ses cheveux, et tu poussais un soupire en l'entendant. « Tais-toi, tais-toi... » Tu murmurais, parce qu'il ne pouvait pas retourner ça lui-même contre lui, comme si tout était de sa faute. Ça ne l'était pas, et pourtant, il s'excusait, il se blâmait. Il fallait qu'il cesse. Combien de personnes s'étaient excusées auprès de lui en retour, dès qu'ils avaient dit ou fait quelque chose de mal ou qui n'avait pas plus à Zack ? Il ne devait pas y en avoir beaucoup, non. Ça allait prendre du temps, car ça faisait un peu partie de lui, mais t'allais tout faire pour qu'il quitte cette habitude, pour qu'il arrête de s'excuser pour tout et n'importe quoi. Parce que t'étais son ami. « Je suis désolé. » Tu avouais enfin, déposant un léger baiser sur son front pour le réconforter. T'étais pas dans l'optique de faire une nouvelle fois le con ce soir, ni dans celui de jouer, et encore moins celui de perdre Zackary. « ...Allez rentre. » Tu lui souriais doucement, reconnaissant, et tu entrais une nouvelle fois dans la petite demeure, cette fois-ci pour de bon, tu espérais. Tu reprenais ta place sur le canapé, et t'enlevais tes chaussures afin de te mettre en tailleur et de ne pas bousiller le sofa avec des godasses. Tu hésitais à parler, à en dire plus, à continuer sur le sujet, tu ne voulais pas envenimer encore plus la chose. Mais tu trouvais peut-être important de rassurer Zack sur un sujet, qu'il avait brièvement mentionné plus tôt. « Je … On s'est protégé. Avec Sea. Je sais que j'ai beaucoup fais le con, mais j'ai pas été si irresponsable ce coup-ci. J'aurais pas pu le faire sinon. Mais elle a … La capote a craquée. » Tu soupirais, passant une main dans tes cheveux. Même quand tu prenais toutes les précautions, même quand tu faisais le plus attention du monde, il y avait quelque chose qui n'allait pas, qui se passait mal. Tu regardais un moment Zackary, puis tu grattais légèrement ta tête. « On n'est pas … On peut arrêter d'en parler si tu veux. Mais au moins .. Tu sais pour Sea. » Tu finis, car tu n'avais pas envie d'encore plus l'emmerder avec ça, d'encore plus lui faire mal avec ça.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyVen 4 Avr - 23:05


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Il s'en voulait. Et ça aussi c'était plus fort que lui. On pouvait lui faire les pires coups au monde, il fallait toujours qu'il regrette. Et en soit, ce qui pouvait ressembler à une qualité était en fait un affreux défaut. Un défaut pour lui même. Parce qu'il pardonnait tout le monde, parce qu'il était idiot,  et parce qu'il était faible. Mais il était comme ça Zackary, naïf et adorable, en toute circonstance. Et c'est bien pour cela qu'il lui fallait quelqu'un pour veiller sur sur lui, et pas un plan cul régulier. Ça ne l’intéressait pas, il était trop faible, trop impuissant pour ne pouvoir se contenter de personne, comme Luc le faisait. C'était stupide de penser, même une seule seconde, que Zack puisse devenir libertin, parce que Zack était Zack, à jamais un grand rêveur qui attendait son prince charmant, et qui était tombé amoureux du méchant de l'histoire. « Arrête, commence pas à t'excuser sérieusement. Faut que tu arrêtes de t'excuser tout le temps. » Il n'avait pas tord. Pourtant il n'avait pu s'empêcher de lui demander pardon. Parce qu'il n'aimait pas s'énerver, ou faire du mal à ses amis, même s'ils le méritaient. Personne ne méritait de souffrir sur cette terre, Volt soutenait fortement cette thèse, il ne voulait surtout pas que ce soit l'homme qu'il aimait, peut importe son comportement, ai à souffrir. Surtout pas. « P-Pardon... » Il se rendit compte qu'il venait encore de recommencer. Il secoua la tête. « Je veux dire... T'as raison, d'accord j'arrête. » Il poussa un long soupir, se serrant contre lui. Il fut surpris de le sentir refermer ses bras autour de lui, et le serrer fort fort. Il écarquilla un peu les yeux, avant de les refermer subitement, mordillant ses lèvres. Il était trop bien là contre lui, il se sentait en sécurité, terriblement à l'aise, apaisé. Pourquoi fallait-il qu'il n'y ait que lui qui le fasse se sentir si bien, juste en le serrant dans ses bras ? Pourquoi fallait-il que ce soit lui hein ? Zack donna un petit coup sur le torse du beau brun. « Tais-toi, tais-toi... » Il mordilla fort sa lèvre. « Tu me fais chier... » Il murmura, pressé contre lui, les yeux fermés. C'était ça le problème, c'était trop bon.

« Je suis désolé. » Il insista fortement sur le « je », et c'était sans doute la première fois qu'il l'entendait s'excuser sur ce ton. Ça lui faisait un drôle d'effet, mais il ne saurait dire lequel. Il le fixa un moment, avant d'inspirer et de l'inviter à nouveau à entrer. C'était finit maintenant, la crise était passée... Du moins il l'espérait. A moins que Luc est encore d'autres révélations à lui faire ? Il était hétéro finalement ? Il rêvait de devenir danseur étoile ? Il était sadomasochiste ? Il aimait se déguiser en femme ? Cette fois, on pouvait dire que le chiot était préparé à tout. M'enfin, ça ne pouvait pas être pire. « Je te pardonne. » répondit-il enfin, alors que le beau brun l'embrassait doucement sur le front. Il lui sourit, prenant sa main pour le faire rentrer, et refermant la porte derrière eux. Cette fois il la ferma à clé, et pour de bon, ne comptant pas la rouvrir encore ce soir. Ses gros bâillements reprirent de plein fouet, et il poussa un petit soupir de fatigue. Il pivota alors lentement vers Lucifer, croisant son regard. « Je … On s'est protégé. Avec Sea. Je sais que j'ai beaucoup fais le con, mais j'ai pas été si irresponsable ce coup-ci. J'aurais pas pu le faire sinon. Mais elle a … La capote a craquée. » Un nouveau et énième soupir lui échappa, il mordilla sa lèvre puis haussa les épaules, baissant les yeux. « On n'est pas … On peut arrêter d'en parler si tu veux. Mais au moins .. Tu sais pour Sea. » Il enfonça lentement ses mains dans ses poches. « Alors t'as vraiment pas de peau, Norris. » Il releva les yeux. « Il est trop tard pour avorter … ? » Il grimaça. « Enfin je... Dés-... » Il allait encore s'excuser le bougre. « ...Juste... Vous êtes si jeunes, et tellement pas fait pour avoir un gosse... » Il fallait dire que Luc n'avait rien du père idéal... Sea il ne disait pas, mais Luc...

« H...Hm Luc je... » Le temps passant encore et encore, et lui n'en pouvant plus, il se sentit fléchir. Alors, après s'être longuement frotté les yeux, il fit quelques pas vers son ami. « Je... Suis... Fatigué... » Et là, sans prendre garde, terriblement crevé, il s’effondra dans les bras du beau brun, s'endormant littéralement d'un seul coup. Trop de nuits blanches d'affilées ne réussissait pas au petit chiot, qui mort de fatigue se trouvait alors dans les bras de Luc, et ceux de Morphée.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptySam 5 Avr - 10:37



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« P-Pardon... » Tu haussais un sourcil en le regardant, un petit sourire se formant au coin de tes lèvres. Typiquement Zackary. « Je veux dire... T'as raison, d'accord, j'arrête. » Voilà, ça c'était mieux. C'était sûr qu'il n'allait pas pouvoir arrêter du jour au lendemain, mais il fallait qu'il apprenne à ne pas pardonner ni à s'excuser quand c'était pour des petites choses futiles ou qui n'étaient même pas de sa faute. Cela devait devenir plus difficile, d'avoir une excuse ou un pardon de lui. Cela devait se gagner, on devait ramer un peu pour l'avoir. Car Zackary laissait toujours tout passer, et après on oubliait, on en reparlait plus, comme si rien ne s'était passé. Tu le serrais contre toi, la tension qui s'était auparavant incrustée entre tes pores s'évaporant peu à peu. Tu te sentais un peu mieux contre lui, et même le coup qu'il te donnait faiblement contre ton torse n'y changeait rien. « Tu me fais chier... » Tu lâchais un petit rire en l'entendant, secouant doucement ta tête. « Ça n'change pas beaucoup de d'habitude... » Tu murmurais dans ses cheveux. C'était un peu ta spécialité, de faire chier les gens. Plus ou moins selon la personne, plus ou moins longtemps, tout dépendait de ton humeur du jour, et lui commençait à en avoir un peu l'habitude. Même sans faire exprès, même sans vraiment le vouloir, tu finissais par faire chier les gens. Tu devais avoir un vrai don. Tu t'excusais ensuite, car ce n'était pas normal que lui le fasse et que toi tu ne dises rien. C'était quand même ta faute, tout ça. Tu étais venu le voir quand peut-être tu n'aurais pas dû. T'étais venu le voir pour lui parler d'un gosse que t'allais avoir avec ta meilleure amie, juste au mec qui t'avait avoué ses sentiments et avec qui tu continuais de jouer. Très intelligent Luc, très intelligent. C'était sûr qu'il allait finir par craquer à un moment ou à un autre. « Je te pardonne. » Tu levais tes yeux sur lui, et tu lui souris doucement, te sentant de suite plus léger. Peut-être qu'il t'avait pardonné trop vite, là encore, mais tu te sentais déjà plus libéré, comme si son pardon était la chose la plus importante de ta vie durant ces quelques minutes. Tu le suivais ensuite à l'intérieur de la maison, car il fallait avouer qu'on se les caillait à l'extérieur, et tu repris un peu le sujet, pas sûr s'il fallait vraiment continuer ou non. « Alors t'as vraiment pas de peau, Norris. » Tu le regardais et tu soupirais, car ouais, t'avais vraiment pas de chance sur ce coup-là. « Ça m'apprendra d'avoir essayé avec une fille... » Tu haussais un peu tes épaules. « Il est trop tard pour avorter..? » C'était toujours assez dur de parler d'avortement avec quelqu'un, surtout quand la personne n'était pas directement liée à l'histoire. L'avortement, c'était toujours un sujet sensible, surtout lorsqu'on ne connaissait pas les pensées de l'autre sur le topic. Zackary dû le comprendre au vu de sa grimace. « Enfin je... Dés- » Tu riais légèrement en voyant qu'il allait encore s'excuser, et tu levais un peu tes yeux au ciel en souriant doucement, avant qu'il reprenne. « ...Juste... Vous êtes si jeunes, et tellement pas fait pour avoir un gosse... » Ouais, ouais, ça, t'étais au courant. C'était un petit peu tout le problème que vous avez, tout le problème du truc. Vous avez que dix-huit ans, c'est rien, dix-huit ans. Vous êtes censé avoir la vie devant vous pour faire des choix, pour vous planter, pour vous éclater sans penser au lendemain ou aux conséquences, pour faire des conneries sur des coups de tête, pour être libre et ne pas se faire retenir prisonniers par les choses autour de vous. Et vous, vous avez un bébé. C'était le gâcheur de vie par excellence un bébé, surtout lorsqu'il n'était pas voulu, pas attendu, pas désiré. Ça allait être quoi vos vies, maintenant ? Vous allez devoir le faire garder par une babysitter ou se le garder l'un l'autre dès que l'un de vous aurait juste envie de sortir le soir, de s'éclater, et de faire la fête ? Ouais, ça allait bousculer ta vie, tes habitudes tranquilles, et tu n'étais pas sûr d'être prêt à un si grand changement dans l'immédiat. « Ouais, surtout pas moi hein ? Je ferais vraiment un père pourri ... » Tu riais doucement, ta voix un peu étranglée. C'était sûr que pour le titre de meilleur papa potentiel de l'année, tu n'allais pas être désigné, ni encore moins gagner de prix. Personne n'aurait misé un euro sur la probabilité que tu fasses un gosse un jour, et surtout pas si jeune. C'était tout faux avec ton image, ça collait mal. Tu ne savais pas comment t'occuper d'un bébé. La seule chose à laquelle tu pouvais bien t'occuper, et que t'aimais ça, c'était ton chat Milk et les autres chats de la spa. C'était à peu près tout. Et ça ne révélait d'aucun mystère, d'aucun don magique, mais juste du fait que tu connaissais assez bien les chats et ce dont ils avaient besoin, étant donné que la majorité de ta vie, tu en as été un. Mais un bébé ... C'était totalement l'inconnu pour toi. Tu ne savais même pas si tu allais finir par l'aimer, par l'apprécier comme un père le devait, et c'était effrayant. Tout ce qu'il te rappelait pour l'instant c'était le changement qu'il allait opérer dans ta vie sans même que tu aies un mot à dire. « Je n'sais pas trop pour l'avortement ... Je crois que c'est trop tard, ou qu'elle veut le garder de toute manière ... » Tu haussais un peu tes épaules, soupirant. « Puis j'suis pas trop pour l'avortement alors ... » Bizarrement, ce n'était pas la solution qui te venait directement quand tu pensais à bébé et à dix-huit ans. Sûr, tu n'étais pas fait pour ça, ni même Sea. Vous étiez trop jeunes, trop inexpérimentés, trop irresponsables. Mais détruire cette petite chose qui allait grossir dans son ventre, même si à ce moment-là ce n'était pas encore un bébé, qu'il n'était pas encore formé, ça te faisait sentir mal à l'aise, et ça te dérangeait un peu. Si déjà tu ressentais ça, tu ne pouvais imaginer, si Sea était contre, ce que ça pourrait lui faire, alors que c'est elle qui le porte dans son ventre. « Ça me terrifie ... » Tu murmurais doucement, tes doigts tremblant quelque peu, alors que tu pensais que dans plus ou moins neuf mois, il y aurait un bébé ici, à Fantasia Hill, dont il te faudra t'occuper, avec Sea et l'autre bouffon. Ça te faisait peur. Comment une si petite chose pouvait effrayer des gens comme toi, ou même des mecs de quarante ans ? La vie était vraiment bizarre.

Tu parlais, tu parlais, et tu continuais de lui raccourcir sa nuit, sans même y faire attention. Tu parlais de toi et de tes problèmes, et lui se forçait à rester éveillé pour t'écouter, pour être sympa, pour être un bon ami. « H...Hm Luc je... » Tu levais tes yeux vers lui et il se frottait les yeux, marchant lentement vers toi. « Je... Suis... Fatigué... » Et il s'écroulait, pratiquement sur toi. Tu clignais des yeux en sentant son corps affalé contre le tiens, et tu dérivais ton regard lui, l'observant un instant. Il avait de grosses cernes sous les yeux, et tu te demandais s'il avait vraiment beaucoup dormit ses dernières semaines, ou si c'était la première vraie nuit qu'il passait peut-être depuis quelques jours. Et que toi tu avais coupé, le tenant éveillé par tes soucis. Tu t'allongeais mieux sur le canapé, afin d'être un peu plus confortable, et tu faisais attention pour ne pas le réveiller, le changeant doucement de place pour qu'il soit un petit mieux dans tes bras. Tu baillais silencieusement, la fatigue s'emparant à son tour de toi, et tu fermais les yeux, t'endormant en le serrant doucement, et oubliant le temps de quelques heures tes problèmes et les nouveaux qui risquaient d'arriver.

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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyVen 11 Avr - 22:02


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Ça faisait bizarre de le voir comme ça, si gentil, si doux, si triste à la fois. C'était curieusement... Agréable. Ouais c'était beau à regarder. Zack l'aimait de tout son être, mais il appréciait ses moments rares où il laissait tomber son coté dragueur, comme celui là. Qu'il arrêtait de jouer au type qui n'en a rien à foutre de tout, alors que le chiot savait éperdument que c'était faux. Il l'avait toujours su. C'était en quelque sorte ce qui lui avait plu chez lui. Parce qu'en vérité, Zack n'en avait pas grand chose à faire du physique. Luc était beau, y'avait pas à dire, mais ce n'était pas le plus important. Il aimait cette espèce de carapace qu'il avait, ce regard de braise cachant juste un mec un peu perdu qui n'a jamais connu quelque chose de fort comme le coup de foudre. Au fond, si le chiot n'avait pas été un éternel romantique, alors peut être qu'il aurait été tout aussi ignorant que son ami. Bof, il n'avait pas envie d'y penser. C'était con mais son corps battait fort fort là. Il ignorait bien pourquoi, mais il était bien. Soulagé, plutôt. « Ouais, surtout pas moi hein ? Je ferais vraiment un père pourri ... » Le sujet passait un peu mieux, même s'il faisait toujours un peu mal au cœur. Enfin, ce n'était pas comme s'il pouvait y changer quelque chose. Il leva les yeux vers le brun. « J'ai pas dis ça. » dit-il d'une voix douce, sa colère étant totalement retombée. « Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dis. Mais t'es trop jeune, c'est tout, pour comprendre un gamin. T'aurais trop du mal à t'y faire. T'es incapable d'aimer quelqu'un d'autre que ta propre personne. » Il disait ça avec une maturité rare dans la voix. Il avait beau faire le fou, Zack était quelqu'un d’extrêmement sage lorsqu'il le voulait. Il resta debout, levant la tête pour causer avec Luc, tant il était petit face à lui. « Je n'sais pas trop pour l'avortement ... Je crois que c'est trop tard, ou qu'elle veut le garder de toute manière ...  Puis j'suis pas trop pour l'avortement alors ... » Il se contenta d'hocher la tête, comprenant très bien son avis. Il avait dit ça comme ça, sans vraiment penser à mal, jusque parce que c'était la première solution à laquelle on pense toujours dans ces cas là... Mais lui non plus, n'aurait certainement pas pu tuer une pauvre petit chose, aussi peu désirée soit-elle. « Je comprend. » dit-il. « Ça me terrifie ... » Il fixa Luc, fronçant les sourcils. C'était bien la première fois qu'il l'entendait dire une chose pareille. « Luc... » Il mordilla sa lèvre. « ...Calme toi, ça va aller. » Il aurait voulu pouvoir l'aider, rester avec lui toute la nuit pour le rassurer, comme le ferait un vrai ami... Mais le lourd sommeil qui le menaçait depuis des heures déjà finit par avoir raison de lui. En deux pas il s’effondrait dans les bras de son brun, épuisé, s'endormant comme une pierre. C'était doux et chaud, c'était bien... Il était bien. Il était si bien, qu'il souriait doucement pendant son sommeil, d'un sourire d'ange dont lui seul avait le secret, tout contre son Lucifer.

La lumière du jour perça à travers ses paupières, le faisant grimacer. Cependant, le pire se préparant, ce ne fut guère le soleil qui le réveilla, mais plutôt un cri strident de Mitaine, hurlant en trouvant Volt endormit dans les bras de Luc, tous les deux allongés sur le canapé. « VOLT, QU'EST CE QU'IL FOUT LA ?! » Elle demanda, écarquillant les yeux en contournant le sofa. Le petit Zackary ouvrit doucement les yeux, délogeant son nez de contre torse chaud de Luc, se frottant les yeux. « Q-Quoi... ? » Il demanda, fronçant les sourcils, ne pouvant s'empêcher de sourire en trouvant le visage de Luc -plus tout à fait endormi- juste en face du sien. Encore dans un demi sommeil, il e surpris à le détailler un peu, mais Mitaine ne tarda pas à le faire descendre de son petit nuage : « T'as pas couché avec lui j'espère ? Non mais quelle horreur ! » Elle tira sur le bras de son colocataire pour le faire se lever, alors qu'il adressait une petite moue, regardant autour de lui sans comprendre, encore tout sonné. Mitaine brandit alors la télécommande et la pointa vers Luc, à la façon dont un soldat menace avec son arme. « Toi tu te lèves, et tu te casses ! » Volt reprit alors -enfin- soudainement ses esprits. « A-Attends c'est moi qui l'ai invité à dormir ! » Elle soupira. « Je m'en doute. Allez casse toi connard ! » Le chiot déglutit, voyant Luc se lever en grognant. Il mordilla ses lèvres. « On a pas couché ensemble Mitaine, on est juste amis. » Un sourire moqueur s'échappa des lèvres de la chatte. « Bien sûr. Bon allez, toi t'as cinq minutes pour dégager, parce que si c'est pas fait quand je reviens, je te fais la peau. » Sur ceux, elle disparut d'un pas souple. Zack fixa l'ex chat en soupirant. « Je suis désolé... »
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptySam 12 Avr - 0:06



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Ça faisait longtemps, que tu ne t'étais pas sentit aussi mal, aussi bizarre. Toute cette situation était bizarre à vrai dire. Celle d'avoir un enfant à dix-huit ans. Celle d'engrosser une fille qui n'était pas votre petite-copine. L'un des problèmes, c'était que c'était le genre de chose qui vous tombait dessus et vous obligeait à devenir mature trop rapidement, à devenir responsable dès le départ, à vous faire perdre vos mauvaises habitudes et surtout, ça vous forçait à grandir trop vite, contre votre volonté. Tu allais surement passer par tout ça. Ou peut-être pas, finalement. Peut-être que tu allais rester ce bon cher Luc, après tout. Toujours le même mec trop con, trop chiant, qui n'apprenait surement jamais de ses erreurs. Ça allait être drôle, tiens, de te voir inchangé avec un gosse dans les bras. Rien que d'imaginer le portrait de famille, c'était déjà hilarant. T'imaginer à le prendre du bout des doigts car tu n'avais jamais été à l'aise avec les bébés et que tu n'avais jamais eu l'occasion vraiment d'en porter un avant. T'avais vraiment intérêt à ce qu'existe vraiment ce truc d'instinct paternel débile, car sinon, t'étais vraiment dans la merde. « J'ai pas dit ça. » Commença doucement Zackary et tu levais les yeux vers lui, avant de les rouler, lui montrant parfaitement que tu as compris ce qu'il voulait dire quand même. « Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Mais t'es trop jeune, c'est tout, pour comprendre un gamin. T'aurais du mal à t'y faire. T'es incapable d'aimer quelqu'un d'autre que ta propre personne. » Malheureusement, aucune de ces raisons-là, aussi vrai étaient-elle, ne pouvait effacer l'erreur commise. Oh, que ce serait tellement bien et plus facile, qu'il y ait un Dieu avant de prendre toutes les grosses décisions. Un Dieu qui, quand vous voulez un bébé et avez essayé de le faire, vous regarde après et évalue votre demande. Un Dieu qui décide, suivant les personnes, suivant la mentalité. C'est sûr et certain que là, ce bébé, qu'il soit réellement de Némo ou qu'il soit le tiens, il ne l'aurait pas accepté.  Il aurait vu ton âge, il aurait vu le genre de personne que t'étais, il aurait pris en compte tout ce dont Zackary venait de citer, et il aurait conclu par une négative, et ça se serait fini là. Si seulement. « J'aime mon chat. » Tu dis doucement, un sourire sur tes lèvres alors que tu répondais à sa dernière phrase. C'était vrai que ceux qui te connaissaient un peu pouvait affirmer que tu n'aimais personne d'autre que toi, que tu ne voyais que toi, que tu faisais tout par rapport à toi. Mais c'était normal que tu voies d'abord ce qui était le plus dans tes intérêts dans chaque situations, non ? Qui ferait le contraire ? Mais ce n'était peut-être pas tout à fait vrai. Tu aimais ton chat, et même si tu avais dit cela comme une petite blague, c'était la vérité. Il était tout pour toi et tu le vénérais tel le roi de fantasia hill, tel un dieu sur terre. Et puis, ce n'était pas tout. T'aimais Sea, aussi. Pas de la même manière, certes, mais elle était ta meilleure amie, et tu étais super possessif avec elle. Elle l'était avec toi aussi, et vous vous aimez profondément. Personne ne pouvait briser cela. Puis … Tu venais bien de lui avouer qu'il était ton ami, Zackary non ? C'était que tu devais l'apprécier un minimum aussi. « De toute manière, j'ai pas le choix, que j'ai du mal ou non, il va falloir que je m'y fasse. » Tu haussais tes épaules, poussant un soupir. Non, tu n'avais aucun pouvoir sur cette situation, aucun. Tu ne pouvais juste que subir, attendant les neufs mois qui viendraient ou trop tôt ou pas assez, essayant d'aider Sea comme elle le pouvait. « Je comprend. » Il répondait, quand tu parlais de l'avortement et du fait que toi, t'avais du mal à concevoir ça. Tu ne savais pas vraiment comme ça, mais ça te donnait mal au ventre, comme si ça risquait de t'arriver à toi, rien que l'idée d'y penser. Sûr, ça aidait des millions de jeunes filles qui se retrouvaient avec un enfant non désiré suivant les circonstances et qui ne voulaient pas gâcher leurs avenirs, mais toi, t'étais même pas sûr d'avoir un avenir d'abord. Tu avouais ensuite, à quel point tout ça te terrifiait, alors que tu venais à peine de l'apprendre plus tôt, alors que tu n'étais pas censé te mettre à paniquer à la moindre petite chose. Mais ce n'était pas petit ça, pas petit du tout. « Luc … Calme toi, ça va aller. » Tu hochais ta tête mais tu n'étais pas sûr de ça, tu n'étais sûr de rien. Tout ce qui enveloppait cette nouvelle de bébé, était tellement spontané et incalculable et incertain. Mais Zackary ne pouvait de toute manière rien faire de plus que d'essayer de te rassurer comme il le pouvait. Cela dit, Zack tombait de sommeil, et toi également, peu de temps après.

C'était agréable, de se réveiller aux côtés de quelqu'un. C'était bon, c'était chaud, comme un petit cocon. Malgré tous les mecs avec qui tu couchais, très rares étaient ceux avec lesquels tu te réveillais : tu les faisais souvent partir avant ou tu partais toi en pleins milieu de la nuit afin d'éviter les lendemains matins emplit de malaises et de blancs. Mais il fallait avouer que sentir un corps contre le siens alors que vos yeux papillonnent, et que vous vous réveillez lentement chauffés par les rayons du soleil, il y avait difficilement mieux. Tu poussais un petit bâillement dans ta main alors que tu te souvins peu à peu où tu étais et ce qu'il s'était passé la veille. Tes yeux se posèrent sans difficulté sur Zackary, qui était à quelques centimètres de toi, et sans bien réfléchir tu te mis à le regarder dormir, à mémoriser le petit sourire qui pendait à ses lèvres inconsciemment, alors que toi-même tu étais encore dans un demi état comateux. Quelques courtes minutes après, tu entendais des bruits de pas, et tu tournais ta tête afin d'apercevoir Mitaine, qui semblait furieuse. « Doucement, tu vas le révei- » Tu murmurais doucement, lui montrant Zack contre toi mais il était déjà trop tard, alors qu'elle hurlait dans la pièce. « VOLT, QU'EST CE QU'IL FOUT LA ?! » Et voilà, elle l'avait réveillé et écourté son sommeil, sympa l'amie. Elle arrivait vers le sofa, alors que l'ancien chiot ouvrait enfin ses yeux endormis. « Q-Quoi ..? » Il se mit à sourire en te regardant, comme un enfant levé trop tôt le matin de Noël, et tu lui rendais ce sourire avant de frotter tes yeux plus énergiquement. « T'as pas couché avec lui j'espère ? Non mais quelle horreur ! » Elle tirait sur le bras de Zack comme la brute qu'elle était afin de le faire se lever, et tu soupirais, te demandant vraiment ce que ça pouvait lui foutre que vous ayez couché ensemble ou non hier soir. « Tu l'aurais su si on avait couché ensemble, t'aurais déjà vu ma teub meuf. » Ouais, rarement tu prenais le temps de te rhabiller si ce n'était pas pour partir de suite après, et elle aurait surement eu le plaisir de t'admirer tout nu avant qu'elle réveille toute la maison si tu avais couché avec lui. « Toi tu te lèves, et tu te casses ! » S'exclamait-elle en te menaçant avec une télécommande et ton ami réagit avant que tu puisses le faire. « A-Attends c'est moi qui l'ai invité à dormir ! » C'est vrai ça. Quand on ne sait pas, on ferme sa gueule, madame Mitaine. « Je m'en doute. Allez casse toi connard. » Et sa voix stridente qui continuait à résonner, sérieusement, t'avais l'impression d'être en lendemain de cuite avec sa voix désagréable au possible. Tu aurais pu partir pour la fuir, mais tu ne voulais pas la laisser faire comme ça. « T'as pas bien compris toi. Comme il vient de te le dire, c'est lui qui m'a invité. Je ne vais donc pas prendre des ordres venant de toi. » Ouais, elle n'avait aucun droit là. Ce n'était pas comme si t'avais foutu le bordel ou que tu étais resté contre le gré de Zackary. Tu y étais invité merde. « On a pas couché ensemble Mitaine, on est juste amis. » Tu haussais un sourcil en entendant le brun reprendre l'une de ses questions précédemment posé. Tu riais un peu. « Oh parce que c'est pour ça qu'elle est toute dramatique avec ses gros mots toutes les deux secondes ? Car on à couché ensemble l'autre jour ? » Tu secouais ta tête, un grand sourire en coin prenant place sur ton visage alors que tu la regardais. « Fallait le dire si t'étais jalouse mais désolé, je fais pas dans les meufs. » Tu haussais les épaules dans un air faussement désolé et tu t'asseyais enfin doucement, avant qu'elle parte avec ses règles à la con. « Bien sûr. Bon aller, toi t'as cinq minutes pour dégager, parce que si c'est pas fait quand je reviens, je te fais la peau. » Mais oui, c'est cela. Comme si elle n'avait que ça à faire. Elle pensait faire quoi au juste ? Te faire peur là ? Tu répondais un « Blablablaaa. » en levant tes yeux au ciel, et mon dieu, que ça faisait du bien quand elle était loin de toi. Trop de bien. « Je suis désolé... » Tu posais tes yeux vers lui, et tu riais doucement, car ce n'était pas comme si c'était de sa faute la non plus. « T'inquiète, elle est toujours aussi chiante dès le matin ? » Tu lui adressais un clin d'oeil, même si ce que tu avais dit était totalement vrai et que tu le pensais totalement. Elle venait de tout casser cette meuf, alors que t'avais été bien et tranquille allongé et dormant sur le canapé. Tu allumais la télévision qui était en face du canapé, et tu  allais faire un tour dans la cuisine, connaissant très bien le chemin – vu le glouton que tu étais. Tu fouillais les placards, jetant un oeil à Zackary qui t'avais suivi. « Tu prends quoi ? »  Tu lui demandais, sortant déjà quelques ingrédients pour faire des pancakes que tu adorais engloutir le matin. Et même l'après-midi. Et pourquoi pas même le soir s'il en restait. Tu sortais également une tasse où tu versait du nesquick, avant de rajouter du lait et de mettre le tout une minute trente au micro-onde. Mitaine voulait peut-être que tu partes, mais c'était hors de question que tu puisses quitter la maison sans un petit-déjeuner, elle n'avait pas le choix si elle ne voulait pas que tu vomisses d'avoir trop faim devant la porte de sa chambre de toute manière.

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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyDim 13 Avr - 2:17


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C'était malheureusement un sujet bien délicat, et Volt avait constamment peur de dire ou de faire une connerie. Il voulait vraiment le rassurer, qu'il puisse se sentir un peu mieux... Il ne savait pas trop comment s'y prendre, mais il voulait l’apaiser, qu'il ne regrette pas -malgré tout le bordel qu'il s'était passé- d'être venu le voir. Il songea un instant à l'avortement avant de se rendre contre que c'était vraiment tout sauf une bonne idée. Le petit candide avait malheureusement parlé encore trop vite. Il essaya de se rattraper, mais le fait que Luc n'aime vraiment que lui même sur terre lui échappa. « J'aime mon chat. » Un léger rire lui échappa. Il avait toujours trouvé hilarant, ce qui pouvait pour d'autre paraître comme exaspérant, le fait que Luc puisse vénérer son gros matou dont le nom lui échappait. « Ouah, ça voudrait dire que tu as un cœur ? » Il leva un sourcil. « Oui enfin bon, ce n'est pas vraiment de ça dont je parle... Quoique, tu le vénère tellement que si tu faisais pareil avec ton fils, j'pense qu'il ne serait pas malheureux. » Il déglutit. « Ou ta fille.. » C'était étrange de dire ça, il préféra détourner le regard. « De toute manière, j'ai pas le choix, que j'ai du mal ou non, il va falloir que je m'y fasse. » Il inspira. « Je sais pas si je serai d'une grande aide, mais tu sais que... Si tu as besoin d'aide... J-Je suis là. » Il lui adressa un petit sourire. C'était ça un véritable ami, non ?

Bref. Pour un réveil désagréable, ce fut un réveil désagréable. Après des heures de repos bien méritées, allongé sur le canapé, tout contre son hom... What ? Heu non, son ami. Il se sentait beaucoup plus reposé, mais il aurait tout de même préféré un réveil plus... Lent. Sonné, il regardait autour de lui, consultant l'horloge avec des yeux fatigués. « Tu l'aurais su si on avait couché ensemble, t'aurais déjà vu ma teub meuf. » Mitaine poussa un cri strident, le petit Volt sursauta, fronçant les sourcils. « Luc arrête... » Il murmura d'une petite voix à peine réveillée, grognant un peu. Mais sa colocataire, ni son ai d'ailleurs, ne semblaient prêt à hisser le drapeau blanc, et Mitaine insista pour que le chat quitte la maison, allant même jusqu'à faire lever le chiot, pour qu'il se détache de l'infâme intrus. « T'as pas bien compris toi. Comme il vient de te le dire, c'est lui qui m'a invité. Je ne vais donc pas prendre des ordres venant de toi. Oh parce que c'est pour ça qu'elle est toute dramatique avec ses gros mots toutes les deux secondes ? Car on à couché ensemble l'autre jour ? Fallait le dire si t'étais jalouse mais désolé, je fais pas dans les meufs. » Volt aurait presque pu voir de la vapeur brûlante s'échapper des oreilles de la brune s'il ne l'avait pas retenu, reprenant enfin ses esprits et venant poser ses mains sur ses épaules. « C-Calme toi... C'est rien...J'ai pas couché avec lui... Il était juste mal hier soir. » Elle lâcha un rire moqueur, s'avançant vers la porte menant à sa chambre et posant sa main sur la poignée. Elle finit par lâcher : « Et lui, il était là quand tu étais mal ? » Sur ceux, elle referma la porte après être passée, annonçant qu'elle espérait bien que l'étranger soit parti dès qu'elle reviendrait. Zackary inspira, fixant la porte en mordillant sa lèvre et s'excusant platement auprès de Luc. Elle n'avait pas tord, mais en même temps... Non non, il ne fallait pas qu'il y pense. Oui il avait été terriblement malheureux mais... Luc ne s'en était pas rendu compte... Oui c'était ça.

« T'inquiète, elle est toujours aussi chiante dès le matin ? » Il haussa les épaules, se rasseyant lentement sur le sofa en s'étirant, baillant aux corneilles. Il se frotta les yeux. « Bof, ça dépend, parfois oui, parfois non. Le pire c'est quand elle a ses règles. » Il rit. « J'crois que c'était aujourd'hui. » Il l'observa se lever pour rejoindre, sans grande surprise, la cuisine. Lui, s'ébouriffa un peu les cheveux, avant de le rejoindre. « Tu prends quoi ? » Il réfléchit, puis fit une petite moue. « J'en sais rien... Pareil que toi ? » Il était ici chez lui le Lucifer, il connaissait la petite maison par cœur, et cela ne semblait pas du tout déranger le petite chiot, au contraire de sa colocataire. Après s'être préparé son chocolat chaud, Zackary pris place à table, juste en face de son ami, s'étirant une nouvelle fois avant de porter la tasse à ses lèvres. Il avala quelques gorgés. Il lui semblait bien que c'était la première fois qu'il prenait un petit déjeuner en tête à tête avec le beau brun. Le lait chocolaté lui laissa une petite moustache juste au dessus de la lèvre inférieure, mais naturellement Zack ne s'en rendit pas compte. Il lui sourit. « T'as bien dormis ? J'ai pas pris trop de place ? ...Désolé de m'être endormi hier soir. » Il grimaça, rien à faire, il s'excusait constamment. « Ça faisait plusieurs soirs que je n'avais pas fait de véritables nuits... J'étais crevé. Mais là ça va mieux. » Il arrangea une mèche rebelle de ses cheveux tout ébouriffés lui tombant sur le visage avant de tendre la main vers le lait froid... Apparemment Luc avait eu la même idée, leurs doigts se frôlèrent et ce contact pourtant bénin arracha au plus petit un léger rougissement. Il se racla la gorge. « Heu va y... Serre toi. » Il lui sourit doucement, détournant le regard pour cacher son rougissement... mais pourquoi est-ce qu'il se mettait dans des états pareils ?
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyDim 13 Avr - 12:09



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Zackary lâchait un petit rire en t'entendant dire que tu aimais ton chat. « Ouah, ça voudrait dire que tu as un coeur ? » Tu riais, secouant ta tête. Évidement que oui tu avais un coeur. Enfin, tu le pensais. On était obligé d'avoir un coeur pour vivre, non ? Et toi, tu vivais très certainement. Alors même si tu ne disais à pratiquement personne que tu les aimais, même si les gens n'avaient pas l'habitude de te voir te soucier pour eux, même si tu pouvais être très froid ou très hypocrite, tu avais un coeur, qui battait, comme tout le monde. Et peut-être qu'il ne fonctionnait peut-être pas au niveau des émotions, et de tes sentiments, mais il te permettait de vivre, que ce soit en chat ou en être humain. Tu posais une main sur ton torse, l'air faussement choqué en riant. « Quoi, tu ne penses pas qu'il y a un petit coeur qui bas dans cette poitrine ? » Peut-être qu'il n'y croyait vraiment pas, qui sait. « Oui mais bon, ce n'est pas vraiment de ça dont je parle... Quoique, tu le vénère tellement que si tu faisais pareil avec ton fils, je pense qu'il ne serait pas malheureux. Ou ta fille. » Ouais, ça c'était pas con. Ton chat, c'était tout pour toi. Et quand tu voyais les autres chats à la spa ou dans la rue, mal en point, ça te révoltait. Mais c'était peut-être rien au final. Peut-être que tu les aimais seulement car avant tu faisais parti de ces animaux-là. Et encore, on en revenait à toi, à ton amour pour toi-même. T'aimais peut-être pas les chats car il étaient calmes et doux et indépendants et mignons ou dans le besoin de quelqu'un pour s'occuper d'eux. Non. Peut-être que tu faisais ça juste car ça te rappelait toi, et que tu te voyais en eux. C'était déprimant, de voir que même pour quelque chose d'aussi innocent que s'occuper d'animaux, ça tournait encore et toujours autour de toi. « Ouais surement ... » Tu murmurais doucement, souriant un peu. C'était sûr que si t'aimais ton enfant autant que ça, ça ne pourrait être que bénéfique. Ça voudrait dire que tu serais prêt à tout pour lui, pour le protéger, pour le défendre, et que tu ne lui laisserais rien arriver. Ça c'était rassurant, d'une part. Mais peut-être que tu ressentais que ça pour ton chat et Sea. « Mais … Mais je fais quoi, si c'est vraiment mon gosse et que je ne l'aime pas du tout ? Que je ressens rien pour lui en le regardant ? » Tu demandais, tes mains tremblants un peu. C'était frustrant. Les gens qui avaient l'habitude de laisser parler leurs sentiments, qui ne se retenaient pas d'aimer les autres autour d'eux, ce devait être plus facile pour eux. Ils savaient comment aimer, ils n'avaient pas peur qu'au moment de l'accouchement, qu'à la seconde où ils poseraient leurs yeux sur le petit être né, ils ne ressentiraient rien ni ne l'aimerait. Non. Ce genre de personne ne devait pas avoir ce genre de stresse, aimant déjà profondément ce futur enfant de quelques semaines dans le ventre à peine. Mais toi tu étais loin d'être un expert dans ce domaine, et t'avais peur de ce que tu allais bien pouvoir ressentir - ou pas pouvoir ressentir du tout. « Je sais pas si je serais d'une grande aide, mais tu sais que... Si tu as besoin d'aide... J-Je suis là. » Tu regardais son petit sourire, puis tu riais doucement. « Merci. Mais t'es pas obligé de te forcer tu sais. Je suis venu aujourd'hui mais je veux pas t'obliger à écouter mes histoires tout le temps étant donné que ça te met évidement mal à l'aise tout ça. » Et il ne pouvait pas dire le contraire. Ça se voyait bien qu'il n'était pas le plus à l'aise avec la nouvelle, ce n'était pas difficile à comprendre avec ce qu'il avait dit précédemment avant de te foutre dehors. Sûr, il l'avait dit dans un excès de colère, dans un ras-le-bol de tes conneries, mais ça ne voulait pas dire que tout était faux, ça ne voulait pas dire que depuis qu'il t'avait fait rentrer au nouveau, il était tout à fait joyeux quant à la nouvelle de cet enfant.


Le matin ne fut finalement pas plus calme que la nuit. Au début tout était bien et calme, tu prenais ton temps pour te réveiller tranquillement, voyant Zackary dormir, et puis l'autre folle est arrivée et elle à flanquée son gros bordel, avec sa grosse voix pour te faire fuir. S'écriant qu'elle espérait que toi et Zackary n'avaient pas couché ensemble et ce genre de truc. « Luc arrête... » Grognait à moitié endormi ton ami, et tu levais tes yeux au ciel, soupirant. Si elle ne pouvait pas entendre le mot « teub » sans pousser de cris strident, ce n'était pas de ta faute. Elle faisait sa prude elle aussi, madame se définissait comme une libertine, draguant à tout vas, et quand tu parlais de ta bite ça n'allait plus, comme par hasard. Tes phrases suivantes ne firent rien pour la calmer, loin de là. En même temps, ce n'était pas vraiment ton but, tu essayait juste de te défendre comme tu le pouvait face à elle. Elle avait l'air prêt à te sauter dessus d'une façon pas du tout sexy mais Zack s'approchait d'elle, posant ses mains sur ses épaules afin de la calmer. « C-Calme toi... C'est rien... J'ai pas couché avec lui... Il était juste mal hier soir. » Apparemment, dire ça ne marchait vraiment à en croire l'espèce de rire ébahi qu'elle lâchait en entendant le chiot. Elle avait vraiment l'air d'avoir du mal avec le concept de toi et Zackary dans le même lit ensemble. Elle allait pour partir, mais elle lâcha sa petite bombe, avant d'entrer dans sa chambre. « Et lui, il était là quand tu étais mal ? » Maline, très maline la petite. Et toi, qu'est-ce que tu pouvais répondre à ça hein ? Rien. Alors tu fermais ta gueule, de ta place sur le canapé, et t'espérais juste que la conversation ne reprenne pas sur ça. Car tu ne savais pas comment te défendre par rapport à ça. Sûr, après ce qui c'était passé, Zackary n'avait pas été le mieux du monde, il te l'avait même fait comprend quand vous étiez dans les vestiaires. Mais tu ne savais pas quoi dire. Tu ne voulais pas lui mentir ni lui faire du mal en lui disant que tu t'en foutais ce soir là et que t'avais jamais voulu autre chose de plus que son corps. Alors tu te taisais, passant une main dans tes cheveux.

« Bof, ça dépend, parfois oui, parfois non. Le pire c'est quand elle a ses règles. J'crois que c'était aujourd'hui. » Tu riais, acquiesçant d'un mouvement de tête. Oui, les filles et leurs règles, quelque chose dont tu pensais ne jamais avoir à faire. Pourtant, être ami avec des filles ne t'écartait pas de devoir les supporter, elles et leurs coups de colères et de frustrations, mais tu te rassurais en te disant qu'au moins en étant gay, tu n'aurais jamais à subir ça dans n'importe quels relations que tu pouvais avoir. « Ouais Sea aussi est chiante comme pas possible quand elle à ses règles, elle peut rester à me pincer jusqu'à ce que j'exécute le moindre de ses désirs. » Tu riais, levant tes yeux au ciel. Et encore, ça n'allait pas pour s'arranger avec la grossesse maintenant, elle n'allait plus avoir ses règles, mais elle allait être chiante au possible, et risquait de te lever à n'importe qu'elle heure pour des cornichons au chantilly ou n'importe quel autre délires culinaires qu'elle aurait inventé, à en croire les rumeurs sur le sujet. Tu te dirigeais ensuite vers la cuisine, et tu fouillais les placards et le frigo comme si c'était chez toi, étant donné que c'était loin d'être la première fois que tu venais là. « J'en sais rien... Pareil que toi ? » Te répondais Zackary avec une petite moue, ne sachant pas quoi prendre pour son petit déjeuner. Tu te mettais donc à préparer la pâte pour les pancakes, connaissant la recette maintenant par coeur, et tu sortais une poêle et de l'huile d'arachide. La pâte finie, tu mettais à chaque fois de l'huile au fond de la poêle avant de verser un peu de pâte, et tu créais tes pancakes, les empilant sur deux assiettes dès que l'un était cuite. Tu glissais une assiette devant Zackary et l'autre devant toi, et tu sortait le sirop d'érable et le nutella et de la confiture, ne sachant pas ce qu'il voulait mettre dessus. « Bon, on est pas à top chef alors je sais pas si elles sont excellentes. » Tu le prévenais, avant de faire couler du sirop d'érable sur les tiennes. Tu levais tes yeux sur Zackary et tu riais, mordant ta lèvres pour essayer de te retenir, en voyant son espèce de moustache chocolatée au dessus de sa lèvres. « T'as bien dormis ? J'ai pas pris trop de place ? ...Désolé de m'être endormi hier soir. » Tu levais tes yeux au ciel, car franchement, ce n'était pas la chose la plus grave du monde, il fallait qu'il se calme. Tu commençais à mange un peu, lui répondant. « T'inquiète pas, j'ai bien dormis ouais et c'est pas comme si t'étais gros non plus. » Ouais. Ça faisait déjà deux fois que Zackary laissait sous-entendre qu'il était trop gros, et tu ne comprenais pas très bien pourquoi il se voyait comme ça. Surtout que leur canapé était assez grand et ils avaient eu largement la place de dormir à deux dedans. « Ça faisait plusieurs soirs que je n'avais pas fait de véritables nuits... J'étais crevé. Mais là ça va mieux. » Ton fronçais un peu tes sourcils, même s'il t'avais été facile de reconnaître ses cernes et sa fatigues plus tôt. « Ouais, et moi qui vient à 3h du mat' ça n'a pas arrangé le truc. Il se passe quoi pour que t'arrives pas à bien dormir comme ça ? » Tu portais ton lait chocolaté à tes lèvres, buvant un peu, savourant le breuvage chaud, et tu le reposais ensuite, avançant ta main pour attraper la bouteille de lait afin de t'en rajouter un peu. Ce n'est pas le plastique froid de la bouteille qui t'arrêta mais le frôlement des doigts chaud de Zackary et tu levais tes yeux vers lui, le voyant rougir. Qu'est-ce que tu avais fais au bon dieu pour qu'il t'arrive de telles situations quand pour une fois tu essayais de rester normal et de ne pas te rapprocher sexuellement et encore moins sentimentalement de lui ? « Heu va y... Serre toi. » Tu hochais un peu de ta tête, lui souriant comme si rien ne s'était passé, et tu te servais une bonne dose de lait dans ta tasse avant de lui tendre la bouteille. « Tiens. » Tu continuais ensuite de manger tes pancakes, que tu ne trouvais pas si dégueulasse que ça alors t'étais content, et tu souriais en coin en le regardant. « Je suppose que je peux pas pousser ma chance pour squatter ici aujourd'hui ? » Tu haussais un sourcil, faisant référence aux menaces de Mitaine.

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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptySam 19 Avr - 21:41


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« Mais … Mais je fais quoi, si c'est vraiment mon gosse et que je ne l'aime pas du tout ? Que je ressens rien pour lui en le regardant ? » Parfois les questions de Luc étaient un peu tordues. Mais il regardait son ami avec une telle tristesse dans les yeux que celui ci fut incapable de rouler les yeux et de l'ignorer. Alors il réfléchit un peu à ce qu'il pourrait dire, cherchant vraiment à rassurer le brun, qu'il soit satisfait de cette réponse. « Eh bien... » Il commença, enfonçant ses mains dans les poches de son petit peignoir bleu marine. « Je suppose que ça n'arrivera pas, que t'auras un genre instinct paternel ? » Il termina, grimaçant et se mettant sur la pointe des pieds pour poser doucement sa paume contre la joue de son ami. Le coupant lorsqu'il lui disait ne pas vouloir qu'il se force, il ajouta avec une profonde tendresse dans la voix : « Ça ira, j'en suis sûr... Tu finiras par t'y habituer. » Sur ceux, avant de lui tomber dans les bras, il déposa un baiser sur sa joue, virant dans les bras de Morphée sans rien ajouter de plus.

Il n'avait pas cherché à réfléchir sur ceux que lui avait dit Mitaine, avait préféré faire la sourde oreille. Ce n'était certainement pas la meilleure chose à faire, mais Volt était comme ça. Son ami allait mal, et même si lui même était mal en point depuis pas mal de temps également, il préférait largement faire passer Luc avant lui. Sienna lui avait un jour dit que ça le tuerait... Mais c'était comme ça, il ne pouvait changer cela. « Ouais Sea aussi est chiante comme pas possible quand elle à ses règles, elle peut rester à me pincer jusqu'à ce que j'exécute le moindre de ses désirs. » Il sourit en coin, reposant sa tasse de chocolat chaud et retenant un nouveau bâillement. Il haussa les épaules. « Nous les mecs, on a pas ce problème. » Il hocha la tête. « Les zizis c'est le mieux. » Il dit, riant un peu et soulevant sa tasse comme s'il trinquait à cette connerie. Il allait vraiment mieux ce matin, ça se voyait dans son sourire radieux qu'il avait enfin récupéré après des journées sans sommeil... Ça voulait donc dire, c'est affreux de s'en rendre compte, qu'il n'y avait que Luc qui pouvait l’apaiser et le soigner. Il était autant la maladie, que l'antibiotique... C'était affreux. Enfin bref, il était heureux, et l'espace d'un instant il oubliait tes petits problèmes et regardait juste avec grande envie les pancakes qu'avait préparé son ami. « Bon, on est pas à top chef alors je sais pas si elles sont excellentes. » Le chiot poussa un grognement. « Arrête, j'suis sûr qu'ils sont excellents. » Sans hésiter, il attrapa sa fourchette et vint en piquer un, en croquant un morceau et le mâchant doucement. Ses yeux s'illuminèrent d'une lueur qui ne trompait pas. « Ils sont délicieux, Luc ! Non mais je suis vraiment sérieux, j'adore. » Il croqua à nouveau dedans, la bouche en cœur, son petit air adorable de gamin émerveillé, se régalant. Il attrapa sa tasse pour boire quelques gorgées de son chocolat, avant de lever les yeux vers Luc, lui demandant s'il avait bien dormit et s’excusant platement alors que le brun n'avait même pas encore répondu. « T'inquiète pas, j'ai bien dormis ouais et c'est pas comme si t'étais gros non plus. Ouais, et moi qui vient à 3h du mat' ça n'a pas arrangé le truc. Il se passe quoi pour que t'arrives pas à bien dormir comme ça ? »  Et le sujet des complexes revenaient encore... Volt fit tout pour l'éviter, répondant à la question. Il n'avait vraiment pas envie de débattre sur son physique là, ça le rendait triste, bizarre. « Pourquoi je dors pas ? C'est simple. » Un léger rire lui échappa. « J'essaye de t'oublier. » Il répondit sèchement, regardant ailleurs et terminant sa tasse ainsi que son pancake.

Ce fut alors que leurs mains se frôlèrent, arrachant un imposant gémissement au chiot. « Tiens. » Naturellement, comme toujours, on oubliait et faisait semblant de ne rien avoir vu. C'était toujours comme ça hein ? « Merci. » Il répondit, prenant la bouteille en faisant attention à là où il posait ses doigts, manquerait plus qu'il le touche à nouveau... « Je suppose que je peux pas pousser ma chance pour squatter ici aujourd'hui ? » Il fut surpris par la question, clignant des yeux et son cerveau se mit à bouillonner. « C'est à dire que... » Il pensa à Mitaine, soupira. « J'veux pas qu'elle te tue, tu comprend ? Mais on peut se retrouver chez toi un peu plus tard si tu veux. Enfin si t'as pas prévu de soirée films pornos. » Il roula les yeux.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyDim 20 Avr - 0:04



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Tu ne posais pas toujours les questions les plus faciles à répondre toi. Surtout quand tu les posais à quelqu'un qui n'avait jamais vécu cela auparavant et qui n'en savait surement pas plus que toi parmi tout ce truc de paternité. Peut-être que tu t'en foutais au fond, que ce ne soit pas un papa d'un gosse de quelques mois qui à un minimum d'expérience niveau nouveau-né et sentiments – peut-être que tu avais juste besoin d'entendre Zackary te rassurer, même s'il n'en savait rien, même s'il mentait. « Eh bien ... » Il tentait, enfonçant ses mains dans les poches de son peignoir. Tu levais ses yeux vers lui, attendant qu'il continue. « Je suppose que ça n'arrivera pas, que t'auras un genre d'instinct paternel ? » Il y avait intérêt. T'espérais tellement que ça existe, que tu puisses le ressentir. Avant la naissance, pendant l'accouchement ou après tu t'en foutais, mais tu voulais juste ne pas avoir à rester indiffèrent devant ce bébé malgré le genre de personne que tu étais. Un instant plus tard tu avais sa paume chaude contre ta joue qui t'apportais un peu de réconfort, et tu faisais tout ce qui était en ton pouvoir pour ne pas que tu poses ta main sur la sienne ou que tu le serres à nouveau contre toi comme un bébé effrayé. « Ça ira j'en suis sûr... Tu finiras par t'y habituer. » Tu avalais difficilement ta salive, acquiesçant légèrement de la tête en espérant qu'il ai raison, en espérant que tout cette situation se passera mieux. Il embrassait ta joue, tu serrais doucement son poignet et quelques minutes plus tard, vous étiez tout les deux endormis l'un contre l'autre sur le canapé.

« Nous les mecs, on a pas ce problème. » Et mon dieu, quand on voyait l'humeur des filles quand elles avaient leurs règles ou comment elles pouvaient rester à se tenir le ventre et pousser de gémissements de douleurs en changeant de positions en vain pendant tout la journée, tu bénissais le Dieu des chats de t'avoir fait mâle. Sérieusement, ce n'avait pas l'air d'être un cadeau d'être une fille quand on était humain. « Les zizis c'est le mieux. » Tu riais à sa remarque, et tu levais ta tasse toi aussi. « Amen. » Tu répondais tout sourire, car franchement, il n'y avait pas mieux que d'avoir un zizi, il n'y avait pas mieux que de coucher avec des gens qui avaient des zizis, il n'y avait pas mieux que– ouais t'étais très obsédé par les zizis en fait. Tu finissais ensuite de préparer tes pancakes et tu poussais une assiette devant Zackary, n'étant pas sûr de leur goût étant donné que tu ne les avais pas encore goûté. Lui t'avouait qu'il était sûr qu'ils étaient excellents, mais c'était évidement qu'il dise ça, ce n'était pas vraiment objectif. Tu le regardais en goûter un bout sans hésitation et tu mordais légèrement ta lèvre en attendant le verdict. « Ils sont délicieux, Luc ! Non mais je suis vraiment sérieux, j'adore. » Tu le regardais, et tu lui répondais par un grand sourire quand tu ne trouvais aucune trace de mensonges dans ses yeux. « Que de compliments, je vais rougir. » Tu plaisantais, commençant à manger toi-même, car tu étais le plus glouton entre lui et toi et que tu ne tiendrais pas sans manger un minimum à chaque repas. Tu ne savais pas comment tu faisais pour rester toujours aussi mince en mangeant autant, le grand mystère du métabolisme humain. « Je pourrais me reconvertir en Chef. » C'était plus une plaisanterie, mais pourquoi pas après tout ? T'avais pas envie de travailler, mais il faudrait bien qu'un jour tu t'y mettes, même si c'était de force. Et toi, t'aimais tellement manger que tu avais appris à faire de la bonne cuisine et que chef ou au moins cuisinier n'était peut-être pas un avenir si nul que ça.

La discussion revenait sur la nuit précédente, et tu finis par lui demander ce qui n'allait pas pour qu'il ait du mal à dormir comme ça, pour qu'il fasse des nuits blanches et se retrouve toujours épuisé. Après coup, t'aurais peut-être dû rien lui demander. « Pourquoi je dors pas ? C'est simple. » Il lâcha un petit rire et tu le fixais, ne ressentant pas l'humour qui aurait du se faire entendre. « J'essaye de t'oublier. » Il répondit sèchement, d'une manière que tu n'avais plus entendu depuis qu'il t'avais foutu dehors. Tu restais un moment sans bouger, alors que tu lui finissais de manger, et tu raclais un peu ta gorge quand tu repris possession de ton esprit. « Oh. » Ouah, c'est très expressif ça dis-donc Luc. On voit que tu sais comment répondre quand les gens te mettent face à face à ce que tu leur faisais subir, à tes mensonges. Ça aurait été quelqu'un d'autre qui t'aurais dit ça tu t'en serais foutu, t'aurais haussé les épaules ou lever tes yeux au ciel en pensant qu'il faisait un petit peu trop son dramatique pour toi. Mais c'était Zackary, et t'étais dans sa cuisine, et t'avais à peine pris conscience du fait que tu l'aimais en tant qu'ami que tu ne voulais pas tout gâcher le matin suivant. « Ouais c'est assez dur … Ce genre de truc. » Et là, tu devrais te la fermer Luc. Tu devrais arrêter de faire le mec qui comprenais, qui avait déjà vécu ça. Parce que la vérité, c'est que ça ne t'étais jamais arrivé. Non, tu n'étais pas le genre de garçon à avoir des regrets, ni de remords. Tu évitais d'en avoir en tout cas, et si un jour tu en avais, tu faisais comme tu pouvais pour les enfouir et pour les oublier. Et tu n'avais jamais perdu le sommeil pour quelque chose de ce genre. Parce que tu avais trop mangé à ton repas du soir, parce que tu voulais rester éveillé pour regarder le plus d'épisodes d'une série, oui. Mais jamais tu étais devenu insomniaque pour quelques nuits car tu pensais trop à quelqu'un et parce que tu avais mal au coeur. Pas comme lui.

Tu faisais comme si de rien n'était quand vos doigts se frôlèrent, car c'était tellement plus facile. Qu'avait-il à dire de cela de toute manière ? Ce n'était pas comme si c'était intentionnel. Et puis tout ce genre de chose un minimum romantique … t'étais pas à l'aise avec ça. Tu lui disais ensuite que tu ne pourrais surement pas rester squatter après la folie de Mitaine quelques minutes auparavant, et tu avais quelque peu raison. « C'est à dire que... J'veux pas qu'elle te tue, tu comprends ? Mais on peut se retrouver chez toi un peu plus tard si tu veux. Enfin si t'as pas prévu de soirée films pornos. » Tu riais, levant tes yeux au ciel en l'entendant. Tout d'abord, tu n'avais pas peur de Sienna. Et tu savais que même si elle le voulait, elle ne pourrait pas te faire grand-chose. Te coller une gifle peut-être, pourquoi pas ? Mais te tuer ? Oh non, elle n'oserait pas. Par contre la proposition suivante te plaisait bien, et tu souriais en coin en le regardant. « C'est toi qui viens de proposer babe, si tu insistes tellement. » Non, t'avais rien prévu de ce genre aujourd'hui, il n'avait rien à craindre. Enfin, ce n'était pas comme si tu prévoyais ce genre de soirée non plus, tu en profitais juste quand Stitch n'était pas dans l'appartement souvent, même si ça ne te dérangeais pas plus que ça de te mater des films x quand il était dans la pièce d'à côté. Oh, quelle merveilleuse invention les écouteurs. « Promis, rien de ce genre. On pourra juste se regarder Queer As Folk ou le nouvel épisode de Game Of Thrones. » Tu haussais un peu les épaules. T'aimais presque tout regarder de toute manière, et t'étais accroc de série donc ce n'était pas si important ce qui passait à l'écran. Tout t'allais. Tu finissais de manger et de boire, enfin, et tu te levais, rangeant un peu les ingrédients précédemment utilisé à leur place et posant ta tasse et ton assiette dans l'évier. Tu allais reprendre ton écharpe, la drapant autour de ton cou, et tu marchais vers la porte d'entrée, l'ouvrant pour sortir de la maison. Tu t'arrêtais devant, te tournant face à Zackary, et tu prenais sa main dans la tienne, le regardant. « Merci … Pour hier et ce matin. » T'aurais aimé l'embrasser là, mais fallait pas que tu fasses le con, pas quand t'avais pas les mêmes sentiments que lui avait pour toi. Tu optais alors pour sa joue, pressant tes lèvres doucement dessus, avant de te retirer et de lui sourire. « Plus tard chez moi ok ? » Tu lui rappelais, avant de lâcher sa main et de tourner les talons, te dirigeant vers le Méli-Mélo House.

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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? LUCKARY (+) do you got room for one more troubled soul ? EmptyDim 20 Avr - 23:44


luckarydo you got room for one more troubled soul ?

Zack aimait bien lorsque son Luc souriait. Il avait vraiment ce sourire unique qu'il connaissait par cœur et saurait reconnaître entre mille. Il l’apaisait et le faisait se sentir bien directement, flottant sur son petit nuage. C'était comme si dès qu'il disparaissait, son sourire et sa bonne humeur manquait au chiot, qui pourtant disait le détester tant. Il repensait à son rire, ses douces mèches charbons, son sourire charmeur et ses mains l'enlaçant... Et ça l'empêchait de dormir. Il se tournait vers la place libre dans son grand lit à deux places et soupirait, songeant à quel point il pouvait lui manquer. C'était un manque injustifié, ce n'était pas comme si ils avaient été ensemble... Mais il avait besoin de sa présence, pour se sentir véritablement entier. « Oh. Ouais c'est assez dur … Ce genre de truc. » Il avait répondu sèchement, c'était vrai, mais ça avait été encore une fois, au dépend de sa raison. Après tout, il aurait pu mentir et prétexter des insomnies injustifiées... Mais non, il avait dit la vérité, au prix d'un nouveau petit pincement au cœur. Comment pouvait-on autant aimer et haïr un gars en même temps ? Rien à faire, putain, il était dingue de lui. « Peut être un jour tu comprendras ce que je ressens. Même si je ne te le souhaite pas. » finit par lâcher le petit chiot, d'un ton ailleurs, closant le sujet. Pas la peine de repartir là dessus, c'était douloureux et trop mélodramatique pour un grand fêtard pour Lucifer. De toute façon, ça ne changerait rien. Et lui ne pouvait pas comprendre.

Zack proposa malgré tout de se voir l'après midi qui arrivait à grands pas, ne voulant pas foutre Mitaine dans une colère noire de plus. Il posa seulement une condition, celle de ne pas se taper l'une de ses après midi films pornographiques que le petit brun savait pertinemment que Luc avait l'habitude de se faire. « C'est toi qui viens de proposer babe, si tu insistes tellement. » Il roula les yeux. « J'insiste en rien du tout, cow-boy, prend pas tes rêves pour une réalité ! » Il lécha la cuillère, ramenant son bol jusqu'à l'évier, ayant terminé son petit déjeuner. « Promis, rien de ce genre. On pourra juste se regarder Queer As Folk ou le nouvel épisode de Game Of Thrones. » Il hocha la tête. « Oh non, pas Game Of Throne, depuis que je me suis spoilé, j'ai tellement de mal... Disons Queer As Folk, je connais déjà la fin, mais Brian est tellement sexy que je suis prêt à me taper les épisodes encore... Et encore... Et encore... » Il éclata de rire, avant de remarquer qu'il se levait à son tour, l'aidant à débarrasser puis ramassant ses affaires. « Tu t'en vas alors ? » Il y avait un peu de déception malgré tout dans la voix de Volt, qui aurait évidement aimé qu'il reste un peu plus longtemps. « Merci … Pour hier et ce matin. » Il inspira, levant les yeux vers lui et le fixant un long moment. Lui aussi, il aurait voulu qu'il l'embrasse là, juste là, devant la porte, avant de partir... Mais c'était impossible, ça n'aurait apporté que des emmerdes, parce que ça ne collait pas, il ne pensait pas à la même chose. « ...De rien, y'a pas de problème. » Il se résolu à tendre la joue, frémissant lorsque les lèvres du beau brun se posèrent dessus, mais n'ajoutant rien de plus. « Plus tard chez moi ok ? » Il hocha la tête. « J'y serais. » Il le regarda s'éloigner, soupirant, avant de refermer la porte, pour de bon cette fois.
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FIN VOLT.
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